herciv Posté(e) le 9 mars Share Posté(e) le 9 mars il y a 11 minutes, ARMEN56 a dit : Norvège plié Pour la FDI ? Ou non ? il y a 11 minutes, ARMEN56 a dit : « Thierry Carlier qui est nommé ambassadeur auprès du Royaume de Suède, un rôle éminemment stratégique au regard du contexte et des savoir-faire complémentaires entre les BITD suédoise et française » Oui çà on sent bien que çà a du sens de multiplier les coopérations avec les Suédois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 9 mars Share Posté(e) le 9 mars il y a une heure, herciv a dit : Pour la FDI ? J’espère que non bien sûr Bien qu’on défende notre bifteck ; de ma part une réaction/question à chaud vu ces infos croisées T26 Canada et stratégie groupée zone arctique .Donc savoir si en haut lieu chez nous ( ils ont des billes récentes qu’on a pas ) on considère alors comme vain cette opportunité Norvège d’où consolidation de nos pions à Stockholm plutôt qu’à Oslo. Aucune certitude, état d’âme passager d’un breton compliqué ; pluie, vent nuages , vent , nuages , flotte ….gris KOA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Beachcomber Posté(e) le 9 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 mars Pour revenir sur la jumboisation que certains semblent mal connaître : quand un architecte naval dessine un bateau, pour quelque usage qu'il soit, il doit faire valider ses plans et ses calculs par une Société de Classification, Bureau Veritas en France. Cette SC agit comme un juge de paix technique qui rassure tous les intervenants à suivre : chantier naval, propriétaire, banquier, assureur, affréteur et jusqu'à l'équipage. Le navire est donc conçu aux normes du moment, soit tel quel, soit avec une possibilité d'évolution qu'est l'allongement de la coque (jumboisation) dans le cas qui nous intéresse. Ça ne veut pas dire que toutes les options du navire sont pleinement étudiées, mais juste qu'il peut être allongé dans certaines limites de volume et de poids (et a une position bien précise). En gardant bien sûr le même échantillonnage des mêmes matériaux, de façon à ce qu'il ne s'agisse pas d'un "nouveau navire" qu'il faudrait réétudier de fond en comble, ce qui prend beaucoup de temps et qui a un certain coût. Dans le cas qui nous intéresse, en fonction de ce que le client veut ajouter à sa coque, NG devra ressortir sa planche à dessin et retravailler une partie de ses plans de construction / assemblage pour validation par la SC tant qu'on reste dans les limites posées par l'étude originale. Ce n'est donc pas neutre du point de vue financier, mais ça peut être relativement rapide (je dirai quelques mois), suffisamment en tous cas pour ne pas décaler les slots en cas d'accord. C'est ce qui me fait dire que les arguments norvégiens en faveur d'un accord à l'allemande, qui coïncide avec les annonces d'allongement de série du mindef, sont peut-être plus qu'une simple coïncidence mais traduiraient de fait une volonté des partenaIres de développer une classe commune qui évoluerait de concert pendant les 35 années de vie théorique d'une telle coque. La France s'engagerait alors à participer aux frais d'allongement de la coque et à faire participer l'industrie locale au projet, de la même manière que certains industriels grecs sont impliqués dans l'actuel programme FDI. Etant donné que le programme T26 s'inspire largement je trouve des meilleurs coques ASM du moment, les FREMM pour ne pas les citer, et que la FDI demeure par ses équipements une mini- FREMM (sans la propulsion, ce qui semble poser problème aux norvégiens), il me semble que la négociation est assez ouverte pour permettre aux équipes françaises d'être raisonnablement optimistes dans un contexte politique flou qui aurait prévalu il y a quelques mois encore, en notre defaveur alors. 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 9 mars Share Posté(e) le 9 mars Il y a 2 heures, Beachcomber a dit : Pour revenir sur la jumboisation que certains semblent mal connaître : quand un architecte naval dessine un bateau, pour quelque usage qu'il soit, il doit faire valider ses plans et ses calculs par une Société de Classification, Bureau Veritas en France. Tous les points liés à une jumboisation ( structure , hydro , prop , stab ....) sont/seront traités par les ingés de NG selon les instructions techniques de NG , après ils vérifient que dossier justificatifs sont dans les clous des exigences DGA et du BV mili ou autre réglement imposé . Avant les années 2000 tout nos navires étainet conçus selon les instructions techniques et guides métiers du STCAN ( juge de paix). Pour FREMM/FDA les bonnes pratiques ont été conservées tout en restant dans les clous de la certification de classe BV RINA 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Beachcomber Posté(e) le 9 mars Share Posté(e) le 9 mars il y a 32 minutes, ARMEN56 a dit : Tous les points liés à une jumboisation ( structure , hydro , prop , stab ....) sont/seront traités par les ingés de NG selon les instructions techniques de NG , après ils vérifient que dossier justificatifs sont dans les clous des exigences DGA et du BV mili ou autre réglement imposé . Avant les années 2000 tout nos navires étainet conçus selon les instructions techniques et guides métiers du STCAN ( juge de paix). Pour FREMM/FDA les bonnes pratiques ont été conservées tout en restant dans les clous de la certification de classe BV RINA Le cas NG est un cas particulier puisque l'entreprise maîtrise le volet architecture navale. Socarenam il me semble travaille avec le cabinet Mauric. Aujourd'hui les architectes maîtrisent bien les normes applicables et demandées. La communication avec les SC est quasi en temps réel, pour ce que je m'en souviens, mais dans un monde non militaire évidemment. Quoi qu'il en soit les norvégiens ont le DNV, la référence absolue au commerce, quand les anglais ont le Lloyds Register et les allemands le Germanischer Lloyd. Nous c'est BV, et parfois ça tiraille un peu entre concurrents, et leurs habirués... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 9 mars Share Posté(e) le 9 mars il y a 5 minutes, Beachcomber a dit : Socarenam il me semble travaille avec le cabinet Mauric. Oui il y a 5 minutes, Beachcomber a dit : La communication avec les SC est quasi en temps réel, pour ce que je m'en souviens, mais dans un monde non militaire évidemment. Ca doit aussi maintenant le cas à NG puisque le BV participe aux essais quai et mer pour les installations et équipements plate-forme suivis en classe . Il me semble que l’US navy ou Navsea bosse avec ABS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 10 mars Share Posté(e) le 10 mars 9 hours ago, ARMEN56 said: Norvège plié , alors perspective Suède !? Ça pourrait expliquer les raisons de la très récente nomination de T Carlier DGA en Suède ? « Thierry Carlier qui est nommé ambassadeur auprès du Royaume de Suède, un rôle éminemment stratégique au regard du contexte et des savoir-faire complémentaires entre les BITD suédoise et française » https://air-cosmos.com/article/defense-la-dga-renouvelle-son-equipe-dirigeante-69997 Travail en commun dans l'aéro entre la Suède et la France (Saab GlobalEye pour remplacer les E-3) et surtout production explosif/munition/propergol. Quelles seraient les perspectives en Suède pour NG? C'est Babcock qui concoit les prochaines Luleå avec Saab. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 19 mars Share Posté(e) le 19 mars Je reposte l'article partagé par @herciv dans le fil RN, traduis par Mistral cette fois-ci Doit convaincre la Norvège : « Nous avons l’habitude des situations difficiles » https://www.forsvaretsforum.no/forsvarsdepartementet-frankrike-fregatt/ma-overbevise-norge-vi-er-vant-til-toffe-situasjoner/429044 La France envisage un partenariat de défense de plus en plus étroit avec la Norvège. Elle espère ainsi être choisie comme partenaire pour les nouvelles frégates de la marine norvégienne. Le travail de persuasion des décideurs norvégiens se poursuit pour le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne et la France, tous en lice pour fournir ces nouvelles frégates. Pour cette dernière, les efforts battent leur plein. L’attaché de défense français en Norvège, Sébastien Chatelain, affirme que l’engagement significatif de la France joue en sa faveur. « La Norvège entretient une relation solide et de longue date avec les quatre pays concernés. Cela continuera indépendamment du choix des frégates. La France est fortement impliquée dans l’OTAN, l’UE et l’Arctique, ce qui nous distingue des trois autres. La Norvège est un partenaire clé pour la France, et nous souhaitons renforcer encore davantage notre coopération », explique-t-il. Chatelain souligne que ces pays prévoient de collaborer étroitement pendant plusieurs décennies. « Un partenariat de long terme a une grande valeur. Nous partageons des intérêts communs dans la région et devons garantir notre capacité à opérer et à sécuriser nos activités économiques dans l’Atlantique Nord et l’Arctique. » Un pont entre les industries L’attaché de défense se montre passionné lorsqu’il évoque la coopération franco-norvégienne, son rôle étant précisément de renforcer ce partenariat. « Nous avons des intérêts communs très forts, et au vu de l’évolution des menaces dans le Grand Nord, ceux-ci ne vont pas diminuer. » Selon lui, la marine française est l’une des plus performantes au monde et bénéficie d’une grande expérience en opérations de combat, ce qui en ferait un candidat de choix pour la Norvège. « Nous sommes habitués aux situations difficiles, ce qui pourrait être un atout majeur pour la marine norvégienne dans ces zones. » En janvier, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, et son homologue norvégien de l’époque, Bjørn Arild Gram, ont signé un accord d’intention visant à renforcer la coopération dans plusieurs domaines. « Cela signifie plus d’équipements, plus d’échanges d’expérience et plus d’entraînement conjoint », affirme Chatelain. Il mentionne également que la France soutient le Royaume-Uni en lui fournissant du personnel pour pallier ses pénuries. « Nous envoyons des marins sur les navires britanniques pour les aider à surmonter leurs difficultés. Nous nous soutenons en tant qu’alliés pour renforcer l’OTAN. » Si la frégate française FDI est choisie, certaines parties du navire seront fabriquées en Norvège, bien que l’assemblage final ait lieu à Lorient, en France. « Aucun pays ne peut innover seul, ni Kongsberg ni Naval Group. Nous voulons être un pont entre les industries pour relever les défis posés par les nouvelles menaces », explique Chatelain. Un choix stratégique pour la Norvège ? Ståle Ulriksen, expert et chercheur à l’Académie navale norvégienne, estime qu’un partenariat avec la France pourrait être un choix judicieux. « La France a toujours été fiable envers ses alliés. Son armée est en bien meilleure posture que celles du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, qui connaissent de nombreuses difficultés. Le modèle français semble plus solide. » Il met également en avant le rôle de leader de la France au sein de l’UE. L’Allemagne ne prend pas autant de responsabilités, tandis que le Royaume-Uni et les États-Unis sont en dehors de l’Union. « La France a d’énormes engagements à travers le monde, mais ses forces armées restent relativement limitées », ajoute Ulriksen. Un partenariat avec la Norvège pourrait présenter plusieurs avantages. Les troupes de montagne françaises, par exemple, s’entraînent régulièrement en Norvège. De plus, selon Ulriksen, la marine française est plus présente dans les eaux norvégiennes que la britannique. « Combien avons-nous de Norvégiens qui parlent français ? Il serait plus facile de coopérer avec les Britanniques sur ce point », note-t-il. Il juge néanmoins que la frégate française est une candidate solide, notamment grâce à ses capacités en défense aérienne. Selon lui, la France et le Royaume-Uni sont en bonne position pour décrocher ce contrat stratégique. La Norvège devrait prendre sa décision sur son futur partenaire pour les frégates d’ici la fin de l’année. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) jeudi à 07:51 Share Posté(e) jeudi à 07:51 Il y a 9 heures, Titus K a dit : « Combien avons-nous de Norvégiens qui parlent français ? Il serait plus facile de coopérer avec les Britanniques sur ce point », note-t-il. Ben oui les français sont trop con pour parler autre chose que le français 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) jeudi à 08:12 Share Posté(e) jeudi à 08:12 il y a 18 minutes, emixam a dit : Ben oui les français sont trop con pour parler autre chose que le français S'il n'y a que ça comme point dure ça devrait bien se passer. Les norvégien sont dans SAGE et pas les UK. La FDI était déjà moins chère que la F126. Elle est en plus plus facile a financer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) jeudi à 08:44 Share Posté(e) jeudi à 08:44 On 3/6/2025 at 5:37 PM, Lordtemplar said: Camm quad pack sur Mk41 c'est que sur powerpoint, a ma connaissance aucune fregate en service n'en est equipee. d'ailleurs ont ils fait des tests de tir avec cette configuration? Je ne sais pas si il y a eu des tests et des démonstrations mais il y a certainement des clients. Le CAMM en Mk41 ou ExLS a été acheté par l'Arabie Saoudite, la Pologne (Mk41) et la Suède (ExLS). On 3/6/2025 at 5:37 PM, Lordtemplar said: c'est bien jolie de dire que la FDI est sous armee bien que la Grece prouve que c'est pas le cas. en plus la FDI lors de sa presentation comme FTI/Belhara offrait une version XL avec une section suplementaire mid-ship d'une dixaine de metres selon le souhait du client. (XL donc largement evolutif si un client voulait mettre des upgrades, containeurs, VLS, etc... Les Kimon sont bien armée. Les FDI sont toujours sous équipées. D'ailleurs est-ce qu'il est confirmé qu'on peut mettre des VLS dans la tranche additionnelle? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 09:13 Share Posté(e) jeudi à 09:13 il y a 25 minutes, mehari a dit : D'ailleurs est-ce qu'il est confirmé qu'on peut mettre des VLS dans la tranche additionnelle? C'est pas vendu pour ... mais si ton VLS n'est pas trop long ou encombrant pas de raison qu'il n'y ai pas la place sur le toi, genre pour du CAAM. En dessous il y a une "flexzone" mais on ne sais pas trop ce qu'on peut en faire en pratique, à part un hangar. Pour des VLS "un peu plus long" ça ferait disparaitre forcément la flex zone. Coté sécurité mystère. Mais il y a bien des gros missiles sur le toit, les anti-navire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) vendredi à 13:13 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 13:13 (modifié) La presse norvégienne et ses experts continuent de soutenir la proposition française ! On frise avec du RN-bashing a la fin !!! Un navire entièrement conçu pour la lutte anti-sous-marine https://www.tu.no/artikler/et-fartoy-som-pa-alle-mulige-mater-er-spisset-for-antiubatkrigforing/556659 Des facteurs totalement différents rendent le chercheur naval Tor Ivar Strømmen sceptique quant à la frégate britannique Type 26 en tant qu'alternative pour la Norvège. La Norvège souhaite acquérir cinq ou six frégates. Cette frégate a été conçue dès le départ pour être discrète et intègre plusieurs solutions auparavant principalement utilisées par les sous-marins. Cela inclut la manière dont les tuyaux du navire sont fixés, le revêtement de la coque avec des tuiles acoustiques et l'utilisation de systèmes surveillant le bruit émis par le navire. De plus, la propulsion diesel-électrique est utilisée à basse vitesse. "Ce navire est en tout point conçu pour la lutte anti-sous-marine. Parmi les quatre options, c'est sans aucun doute la plateforme anti-sous-marine la plus performante. Pas nécessairement beaucoup meilleure que, par exemple, la frégate française, mais meilleure. Je n'ai aucun doute là-dessus." — Tor Ivar Strømmen, chercheur à l'Académie navale norvégienne. --> et encore, ils ont de la chance que l'article ne compare pas les capacités en Défense Aérienne ... Pour une frégate spécialisée dans la lutte anti-sous-marine, la discrétion ne consiste pas seulement à être difficile à détecter par les sous-marins ennemis. Le bruit émis par le navire peut également réduire la portée de ses propres sonars. Ces frégates sont équipées de deux sonars : un sonar d'étrave et un sonar remorqué de grande longueur, le Thales Type S2087. Conçue pour les hélicoptères La plupart des frégates embarquent des hélicoptères, qui jouent un rôle central dans la chasse aux sous-marins. Selon Simon Lister, PDG de BAE Systems Naval Ships, l’hélicoptère Leonardo AW101 Merlin constitue la principale capacité de lutte anti-sous-marine du navire. La frégate a été conçue autour de cet hélicoptère. BAE Systems et Leonardo estiment que la Norvège tirerait un grand avantage à choisir l'AW101 pour ses frégates, notamment parce que l'armée de l'air norvégienne utilise déjà le Leonardo AW101 SAR Queen comme hélicoptère de secours. "Je pense que l'intégration entre la Type 26 et l'AW101 Merlin est un énorme atout. Le Merlin serait aussi une bonne solution pour nous." — Tor Ivar Strømmen. --> Le Merlin c'est devenu leur bouée de secours... Dommage qu'il soit trop grand pour pouvoir l'intégrer sur FDI. Équipage réduit au minimum D'après BAE Systems, la frégate est également conçue avec une automatisation interne avancée, une surveillance à distance et des systèmes de limitation des avaries. "Cela signifie que la taille de l’équipage, même pour des opérations de longue durée, peut être réduite à moins de 130 personnes si nécessaire." — Simon Lister, directeur chez BAE. Tor Ivar Strømmen considère comme un atout le fait que la Type 26 puisse être opérée avec un équipage minimum de moins de 130 marins, soit 30 de moins que l’effectif utilisé par la Royal Navy jusqu'à présent. Il estime que la Norvège devrait prévoir 1,5 équipage par coque. Si chaque frégate peut être opérée avec moins de 130 personnes, cela signifie qu’avec six frégates, il faudra environ neuf équipages complets. Une augmentation de l’équipage à 160 ou 170 marins par frégate signifierait 270 marins supplémentaires à former et recruter, ce qui pourrait être une tâche insurmontable pour la Norvège. Un navire livré chaque année Les frégates de la "City Class", développées et construites par BAE Systems Naval Ships à Glasgow, suivent un rythme de production qui influence leur disponibilité. Lors de la visite du chantier naval, le site TU a pu découvrir le HMS "Glasgow", premier navire de cette classe. Sa construction a débuté en 2017, il a été lancé en 2022, mais n'est toujours pas pleinement équipé. Son entrée en service dans la Royal Navy est prévue pour 2028, et la flotte complète de huit navires britanniquesdevrait être opérationnelle d'ici 2035. Pour respecter ce calendrier, la production des unités suivantes devra s'accélérer par rapport au HMS "Glasgow". La Norvège prévoit de recevoir sa première frégate en 2029, avec un rythme de livraison d’un navire par an afin d’assurer une transition fluide sans prolonger la durée de vie des frégates Nansen. Cependant, cela signifierait que la Royal Navy devrait accepter de retarder certaines de ses propres livraisons. "Ce sera aux clients de décider quel navire est livré à qui, mais nous sommes confiants dans notre capacité à livrer un navire par an à partir de 2028." — Simon Lister, BAE. --> Ils ne comptent même pas augmenter leur rythme de production pour livrer NOR+UK ????? Les Britanniques ont déjà saisi des navires norvégiens Strømmen doute fortement que la Royal Navy accepte d'attendre son tour : "La Royal Navy doit absolument se moderniser. Elle ne peut pas se permettre d'attendre plusieurs années avant d’avoir ses Type 26, sinon elle risque de devenir une marine obsolète." Si la situation mondiale se dégrade, Strømmen estime même que les Britanniques pourraient bloquer les exportations vers la Norvège pour se réserver les navires en priorité. "Ils l'ont déjà fait. En 1912, la Norvège avait commandé les cuirassés 'Nidaros' et 'Bjørgvin' en Angleterre. Mais en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, la Royal Navy a saisi ces navires pour son propre usage." Disponibilité opérationnelle L’un des enjeux majeurs pour la Norvège est la disponibilité opérationnelle des frégates. Avec une flotte relativement réduite, il est crucial que les frégates puissent être utilisées en continu pendant de longues périodes, avant d’être immobilisées pour maintenance. "Avec seulement 5 ou 6 frégates, nous devons viser un taux de disponibilité technique d’au moins 80 %." BAE Systems garantit que la Type 26 atteindra un taux de disponibilité d’au moins 80 %, correspondant aux exigences de la Royal Navy et de la marine norvégienne. L'un des éléments clés pour atteindre cet objectif est l’intégration de systèmes de surveillance embarqués permettant de prédire l’usure des composants, afin d’anticiper les remplacements avant qu’ils ne provoquent des pannes. Des promesses qui laissent sceptique Strømmen reste pourtant très sceptique face aux promesses de BAE et de la Royal Navy : "Il n’y a qu’un seul pays qui a maintenu une disponibilité opérationnelle de 80 % ces 10 à 15 dernières années : la France. Les Britanniques en sont très loin." Il rappelle que la Royal Navy a connu des taux de disponibilité catastrophiques, parfois aussi bas que 20 à 30 %, notamment pour ses sous-marins d’attaque. "Je suis très sceptique quant aux promesses de la Royal Navy et de l’industrie. Ils n’ont pas réussi à garantir une bonne disponibilité opérationnelle depuis longtemps, et je doute qu’ils y parviennent avec une nouvelle génération de navires." "Ce n'est clairement pas l’aspect du programme Type 26 qui m'inspire le plus confiance." Modifié dimanche à 01:53 par Titus K 5 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) samedi à 21:32 Share Posté(e) samedi à 21:32 Ah ! ah ! Est ce à dire que l’on phosphore vers solution prop élec pour FDI ? 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Beachcomber Posté(e) dimanche à 10:48 Share Posté(e) dimanche à 10:48 Il y a 13 heures, ARMEN56 a dit : Est ce à dire que l’on phosphore vers solution prop élec pour FDI ? Ça y ressemble énormément effectivement De ce que j'avais pu lire une prop TAG était possible sur version XL, poussant la Vmax à 30nds. Je suis donc pas trop inquiet pour une prop elec sur version allongée. En revanche sur version classique il faut ajouter aux 4 moteurs de propulsion les 4 alternateurs, la distribution / régulation et 2 MEP. On s'économise certes les 2 embrayeurs inverseurs (et encore, il me semble que c'est du HPV donc pas d'inversion du sens de rotation), et les paliers / lignes d'arbres, mais ça me semble augmenter sérieusement le devis de poids, donc l'évolution ultérieure éventuelle de la coque... Peut-être qu'en repensant la production électrique dans son ensemble on peut s'épargner quelques groupes électrogènes et garder les 27 nds sans TAG !?! En tous cas si ça phosphore comme ça c'est qu'il y a de l'espoir et des signes encourageants chez le prospect... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) dimanche à 14:25 Share Posté(e) dimanche à 14:25 (modifié) 3 hours ago, Beachcomber said: Je suis donc pas trop inquiet pour une prop elec sur version allongée. En revanche sur version classique il faut ajouter aux 4 moteurs de propulsion les 4 alternateurs, la distribution / régulation et 2 MEP. Ou alors faire une FDI à propulsion hybride CODLAD avec 2x diesels et 2x moteurs électriques. En gros remplacer 2 des diesels actuels par des moteurs électriques, et booster les 2 diesels restants (sachant que les FDI ont une marge pour installer des diesels plus gros de 4x 10MW au lieu de 4x 8MW me semble-t-il). Il serait alors possible d’obtenir la même puissance installée avec 2 diesels de 10MW et 2 moteurs électriques de 5-6MW qui pourraient être alimentés par des diesels rapides capotés de même puissance. Ces diesels rapides prenant moins de place (notamment en hauteur), les convertisseurs électriques pourraient alors être casés dans l’espace libéré sur le pont supérieur de la salle des machines. Avec des EPM de 5-6MW la vitesse en mode électrique serait de 20-22nds, voir même un peu plus. Bon c’est un peu approximatif… sais pas si ça passerait. Modifié dimanche à 14:29 par HK 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) dimanche à 14:37 Share Posté(e) dimanche à 14:37 (modifié) Bon Stadt Naval est passé chez BAE juste avant la visite de Naval Group https://www.stadt.no/en/nyheter/stadt-naval-at-the-team-uk-industry-day-in-oslo Team UK, comprising the British government, and the consortium BAE Systems, MBDA, Leonardo UK, and Rolls-Royce, a potential provider of new frigates for the Norwegian Navy, was hosting industry days in Oslo on February 19, 2025. STADT NAVAL team was there to engage with Team UK and explore opportunities that this event could bring. Several fruitful meetings was arranged between STADT and the British companies – with the aim to seek mutual business opportunities for STADT’s Lean Propulsion® in to the naval industry. https://www.stadt.no/en/nyheter/naval-group-visited-stadt-naval The french NAVAL Group visited STADT Naval for a full day business meeting. Great oportunities for further cooperation. Electrification of naval ships is evolving quickly now, and sustainable, reliable, low noise solutions are essential. Stealth Lean Propulsion from STADT is the solution. Modifié dimanche à 14:37 par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) lundi à 23:24 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 23:24 (modifié) Offensive française : en quête des milliards norvégiens https://e24.no/naeringsliv/i/jQ7q5e/fransk-frierferd-kjemper-om-norske-milliarder La France renforce ses liens avec l'industrie de défense norvégienne, indépendamment du choix de la Norvège concernant ses futures frégates. Le colonel Sébastien Chatelain, attaché de défense français en Norvège, assure que des frégates françaises seront prêtes à prendre la mer dès 2029 si la Norvège choisit Naval Group. "Quelle que soit la décision du gouvernement norvégien, l’année prochaine, une frégate FDI opérera déjà dans la lutte anti-sous-marine au large de la Norvège. Car la Marine nationale française sera présente avec cette frégate", affirme Sébastien Chatelain. L'attaché de défense français en Norvège défend avec enthousiasme la proposition de son pays dans cette compétition pour fournir les futures frégates norvégiennes, dont l’entrée en service est prévue dès 2029 selon le plan à long terme. Naval Group, qui propose sa frégate FDI, s’engage à tenir ce calendrier. Son navire amiral, l'« Amiral Ronarc’h », a déjà été mis à l’eau pour la Marine nationale. D’ici la fin de l’année, la Grèce recevra sa première frégate de ce type. Une acquisition historique En novembre dernier, le gouvernement norvégien a annoncé l'ouverture d'un dialogue avec les quatre finalistes : France (FDI – Naval Group) Royaume-Uni (Type 26 – BAE Systems) Allemagne (F127 – Thyssenkrupp) États-Unis (Constellation – Fincantieri) "C'est l'acquisition de défense la plus importante de l’histoire militaire moderne de la Norvège", avait déclaré en novembre l'ancien ministre de la Défense, Bjørn Arild Gram. Selon la Commission de la Défense, le coût total – incluant les armes et les munitions – s’élèverait à environ 100 milliards de couronnes norvégiennes. --> 8.8 G € Le prix unitaire d’une frégate est estimé entre 7 et 12 milliards. --> 600-1050 M € Le gouvernement souhaite que ce programme génère des retombées économiques et crée des emplois dans tout le pays. Un partenariat franco-norvégien durable La France entretient depuis longtemps une coopération étroite avec l’industrie de défense norvégienne, notamment avec Kongsberg et Nammo, rappelle Chatelain. "Cette collaboration se poursuit, que la Norvège choisisse ou non des frégates françaises." Le partenariat comprend également des accords industriels à long terme, comme celui entre Thales France et Kongsberg Defence & Aerospace. "Cela va encore plus loin. J’ai rencontré la semaine dernière des représentants de Space Norway. Nous avons encore beaucoup de nouveaux projets à développer", explique Chatelain. Les entreprises françaises MBDA, Safran et Naval Group collaborent aussi avec des partenaires norvégiens comme Nammo, Kongsberg et Space Norway. Chatelain souligne que la mise en place de facilités de maintenance pour les frégates FDI renforcerait aussi la capacité de la Marine nationale à opérer dans les eaux norvégiennes. "Les infrastructures de maintenance sont cruciales, non seulement pour les frégates FDI, mais aussi pour permettre à la Marine française d’opérer plus largement au large de la Norvège." Une frégate optimisée pour la lutte anti-sous-marine Les frégates FDI possèdent une caractéristique distinctive : une proue inversée. Ce design améliore : la vitesse, l’efficacité énergétique, la discrétion acoustique – un atout majeur pour la lutte anti-sous-marine. "Assurer la surveillance de nos espaces maritimes est peut-être la mission la plus importante de la Norvège au sein de l’OTAN", déclarait Bjørn Arild Gram l’an dernier. Ce besoin stratégique s’explique par la présence d’une partie importante de l’arsenal nucléaire russe sur la péninsule de Kola, où sont stationnés les sous-marins stratégiques de la Flotte du Nord. "Nous devons faire face à cette nouvelle menace. Cela demande des évolutions tactiques, une nouvelle doctrine, une réflexion approfondie, des enseignements à tirer, et bien sûr des innovations matérielles", précise Chatelain. "Aucun pays ne peut affronter seul ces défis. C’est pourquoi nous bénéficions énormément de notre coopération avec l’industrie de défense, qui possède une expertise précieuse. Kongsberg est la plus connue, mais loin d’être la seule entreprise compétente." Pourquoi choisir un constructeur européen ? Lorsqu’on lui demande pourquoi la Norvège devrait choisir un constructeur européen, Chatelain est catégorique : "Parce qu’il est essentiel que la Norvège garde la maîtrise de ses propres décisions en matière de sécurité. Cela lui permettrait de choisir ses partenaires et d’utiliser ses outils en fonction de ses propres intérêts stratégiques." Il rappelle également que la coopération franco-norvégienne ne se limite pas au domaine militaire, mais s’étend au domaine scientifique, notamment dans l’exploration de l’Arctique. "Quand j’étais jeune, j’ai appris à connaître le commandant Charcot et Paul-Émile Victor, tandis que vous étudiez Nansen et Amundsen. Nous partageons cette même culture de l’exploration et de l’Arctique." Modifié lundi à 23:30 par Titus K 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) hier à 06:02 C’est un message populaire. Share Posté(e) hier à 06:02 (modifié) Ca montre la stratégie diplomatique français clairement positionnées au antipode de l'US. On a bien une originalité de plus que des matériel ITAR/CATSAA free, on pratique une diplomatie de la réassurance que même les US ne pratique plus. On collabore sans condition d'achat. On a les mêmes intérêts que vous et çà fait de nous de vrai alliés. D'ailleurs on envoi des frégates dans vos environs qui peuvent participer à votre réassurance tout en participant à notre réassurance. Cette dernière vanne est à destination des UK et des allemands qui n'ont pas de diplomatie de la réassurance particulièrement marine, compte tenu de l'état lamentable de la MCO de leur marine. Par contre pour pratiquer une telle diplomatie il va falloir être capable d'envoyer nos soldats/marins/aviateurs au front le cas échéant sinon on sera pris pour des charlots autant que les US. Modifié hier à 06:08 par herciv 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures D'un point de vue purement tactique, ce serait bien que les Novégiens se dotent d'une frégate avec des capacités AA très solides. Déjà elles seront plus survivables pour faire de l'ASM (les bases de l'aéronavale russe sont vraiment tout près) mais une capacité AA longue portée compliquerait le boulot des bombardiers russes qui voudraient descendre par la mer de norvège pour frapper plus au sub. Donc un bon radar avec de l'Aster block I NT sont nécessaires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures Sur la photo, c'est un frégaton .... aautrement dit un lieut_co de marine PS: il fut un temps où à l'EMA, je saluais mon supérieur d'un tonitruant: "Mes respects, mon colonel !" Et lui la 1ère fois de me regarder avec surprise. Et je rajoutais: " Ah bon, vous n'êtes pas colonel de marine ?" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures 37 minutes ago, hadriel said: D'un point de vue purement tactique, ce serait bien que les Novégiens se dotent d'une frégate avec des capacités AA très solides. Déjà elles seront plus survivables pour faire de l'ASM (les bases de l'aéronavale russe sont vraiment tout près) mais une capacité AA longue portée compliquerait le boulot des bombardiers russes qui voudraient descendre par la mer de norvège pour frapper plus au sub. Donc un bon radar avec de l'Aster block I NT sont nécessaires. C'est surtout une question de nombre et profondeur de VLS et des missiles qu'on met dedans. Les Constellations et F127s seraient bien placées de ce point de vue mais pour les T26s, ils devraient alors vendre la variante canadienne ou australienne (en supposant que ce soit acceptable pour les norvégiens). Étant donné que la F127 n'est pas optimisée pour l'ASW (qui reste le but de ces frégates si je me souviens bien) et que la T26 serait une variante fortement divergente de celle du vendeur, ça donnerait l'avantage aux FDI et Constellation. Cependant, avec le contexte actuel, les armements américains pourraient sembler moins intéressants donnant un léger avantage à la FDI. Mais ça suppose qu'ils fassent le même calcul que je suis en train de faire. Ceci dit, avec 32 VLS et un missile 4-pack (CAMM ou CAMM-ER), les FDI auraient des capacités AA approchant celles des F124 Sachsen allemandes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures Le plus gros problème des constellation c’est que s’ils veulent effectivement 6 frégates et 9 équipages comme dit dans un des articles sur cette page, ils vont devoir recruter énormément, c’est assez irréaliste. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures 22 minutes ago, Titus K said: Le plus gros problème des constellation c’est que s’ils veulent effectivement 6 frégates et 9 équipages comme dit dans un des articles sur cette page, ils vont devoir recruter énormément, c’est assez irréaliste. Si je ne me trompe pas, la demande est pour 5 frégates. La 6e serait un "nice to have" mais pas une demande absolue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures (modifié) La constellation cumule les désavantages : - calendrier de livraison au doigt mouillé - équipage pléthorique - MCO under usa agreement only - taille (pour la maneuvre dans les fjords). - absence de garantit de réassurance - coût Je sais plus si c'est elle qui n'a pas de lance torpilles. Ce qui est un peu dommage si le Helo est HS. Modifié il y a 18 heures par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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