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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française


Philippe Top-Force

Messages recommandés

1 hour ago, mgtstrategy said:

Estomaqué de la rapidité. 

Oui moins de 6 mois depuis le début des essais.

C’est beaucoup plus rapide que le HMS Astute (21 mois avant le 1er tir de Tomahawk) et le USS Virginia (4 ans avant le 1er tir!)

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Il y a 9 heures, mgtstrategy a dit :

Estomaqué de la rapidité. 

 

Il y a 7 heures, HK a dit :

Oui moins de 6 mois depuis le début des essais.

C’est beaucoup plus rapide que le HMS Astute (21 mois avant le 1er tir de Tomahawk) et le USS Virginia (4 ans avant le 1er tir!)

Il y a peut être aussi un enjeu pour rassurer les Australiens sur la maîtrise technologique, non ?

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Il y a 11 heures, mgtstrategy a dit :

Estomaqué de la rapidité. 

De mémoire, il avait été dit dans les vidéos Naval Group faites autour du lancement l'année dernière, que c'était la première fois qu'autant d'essais de matériels avaient été effectués avant même le lancement du navire.

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Il y a 3 heures, FATac a dit :

Il y a peut être aussi un enjeu pour rassurer les Australiens sur la maîtrise technologique, non ?

Raison pour laquelle un offcier australien était aperçu avec les officiels français lors de la cérémonie de lancement du Suffren.

Ici à droite, bien esseulé.

120719-suffren-macron-m.jpg

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Pour ceux que les sous-marin sans massif ne réjouisse pas ...

... le plus intéressant ce sont les zones "pressurisées" qui forme des sorte de tronc cône, ovoïde aux extrémités, et pointant vers le bas, relié entre eux par des petit tunnel cylindrique. Plutot que de compartimenter un long cylindre horizontal ... on a la une série de "bulle" connecté par des "sas" ... induisant un compartimentage structurel.

https://www.meretmarine.com/fr/content/smx31e-naval-group-peaufine-son-concept-de-sous-marin-de-nouvelle-generation

1_613.jpg

Quote

Naval Group peaufine son concept de futur sous-marin

Du concept à la réalité, il n’y a désormais plus qu’un pas et, surtout, plus de barrière technologique. Un bâtiment océanique tout électrique capable de rester 40 jours en plongée sur ses seules batteries, furtif grâce à ses formes de coque extrêmement fluides et son revêtement en écailles, offrant des capacités militaires supérieures, taillé pour l’emploi de drones et capable de s’intégrer dans un réseau interconnecté de lutte ASM… A l’occasion d’Euronaval, Naval Group présente une nouvelle mouture du SMX31, que l’industriel français avait dévoilé en 2018. A l’époque, il s’agissait d’un « simple » concept-ship, sensé montrer en tenant compte de l’évolution prévisible des technologies ce que pourrait être le sous-marin du futur, dans deux bonnes décennies. Sauf qu’en 24 mois, certaines technologies ont fait un bond spectaculaire…

Les récents progrès technologiques rendent un tel bateau réalisable

« Nous avons approfondi le concept d’y a deux ans en allant plus loin suite aux remarques des clients et de l’évolution rapide des technologies, en particulier celles liées à l’énergie. Car ce que nous avions imaginé en 2018 pour le SMX31 n’était prévu qu’à l’horizon 2040. Or, les performances énergétiques, grâce aux progrès considérables faits sur les batteries lithium-ion, sont déjà atteintes aujourd’hui et on va aller encore plus loin », explique à Mer et Marine Stéphan Meunier, ancien commandant de sous-marin français aujourd’hui responsable du marketing opérationnel chez Naval Group. « En fait, on pourrait déjà le construire, moyennant comme tout programme de nouveau sous-marin une dizaine d’années d’études et une dizaine d’autres pour la construction. Mais ce que nous voulons montrer c’est surtout notre vision de l’avenir au travers d’un travail étayé, sérieux et cadré. Ce n’est pas un vague concept futuriste mais quelque chose qui a fait l’objet d’études et intègre des briques technologiques déjà maitrisées, en cours de développement ou attendues dans les années qui viennent. Tout cela est la traduction possible de l’évolution des besoins opérationnels et de la feuille de route technologique de Naval Group ». Les architectes et ingénieurs français ont donc repris le SMX31 pour intégrer ces nouveautés et optimiser certains aspects selon les dernières évolutions technologies, les études plus poussées qui ont été menées depuis deux ans et les retours des marins. « On aboutit à un design extérieur robuste et crédibilisé, mais aussi un general arrangement retravaillé », dit Stéphan Meunier.  

Le SMX31E (© NAVAL GROUP)

Un bâtiment très large à l’hydrodynamisme extrêmement poussé

Renommé SMX31E, le bâtiment est un peu plus grand que le SMX31. La longueur atteint désormais 80 mètres, pour une largeur d’une douzaine de mètres et un déplacement d’environ 3000 tonnes. Un gabarit supérieur à l’actuel Scorpène, vendu au Chili, à la Malaisie, à l’Inde et au Brésil.

Le SMX31E se distingue toujours par sa forme de coque, à l’hydrodynamisme extrêmement poussé, faisant appel au bio-mimétisme afin d’approcher la fluidité des formes naturelles « parfaites » des grands mammifères marins. La traditionnelle hélice à l’arrière fait place à deux propulseurs latéraux carénés, alors que le kiosque se réduit à une simple arête surmontant le tiers avant. « Le but est d’être extrêmement furtif mais en 2018 nous étions allés très loin en faisant disparaitre presque complètement le massif dans une logique d’optimisation totale de l’hydrodynamisme en plongée. Nous avons retouché ce point de manière à prendre en compte la réalité d’une navigation en surface et des manœuvres portuaires. Nous avons donc réétudié sérieusement ces aspects, par exemple la problématique des vagues de surface et les procédures d’entrée dans une base et d’utilisation des infrastructures portuaires actuelles, pour rendre ces aspects crédibles. C’est pourquoi la  protubérance que forme le massif a été légèrement surélevée ».

Le SMX31E (© NAVAL GROUP)

Revêtement anéchoïque

Le SMX31E est également doté d’écailles, en fait un revêtement anéchoïque constitué de dalles caoutchouteuses. Ces revêtements, déjà employés par un certain nombre de sous-marins dans le monde, constituent actuellement un axe de développement fort pour Naval Group afin d’améliorer la furtivité des sous-marins océaniques face aux sonars actifs de nouvelle génération. Cette solution se retrouve par exemple sur les Barracuda proposés aux Pays-Bas, alors que les futurs Attack australiens en seront équipés et qu’il est également prévu d’en doter dans les années à venir les nouveaux SNA français (et bien sûr les SNLE 3G). Ces revêtements visent à accroitre la discrétion acoustique en amortissant les bruits générés par le sous-marin, mais aussi à absorber les ondes sonar qui touchent sa coque. Les dalles de caoutchouc peuvent de plus intégrer des capteurs, comme c’est le cas aujourd’hui avec les antennes de flanc des sous-marins, sauf qu’ici c’est l’ensemble du revêtement de la coque qui peut être instrumenté. Là encore, il y a eu des évolutions par rapport à 2018, lorsque Naval Group imaginait des dalles de revêtement multi-capteurs. « Le revêtement est encore plus en écailles pour être biomimétique mais nous avons changé de direction en ce qui concerne les dalles, qui étaient à la fois des antennes et des revêtements de masquage, nous sommes revenus à des choses plus ségréguées, pour être sûr que cela fonctionne ».

Une forme aplatie avec une coque épaisse en cylindre verticaux

Le SMX31E conserve l’architecture disruptive de sa première version en matière de coque épaisse. Elle abandonne en effet la forme du long cylindre horizontal, solution historiquement retenue car considérée comme la plus résistante face à la pression en profondeur. Le SMX 31, lui, dispose de plusieurs "cylindres" verticaux reliés entre eux par des sas. Il en résulte une très grande robustesse et une nouvelle manière d’utiliser les espaces, comme la possibilité de poser plus facilement le bâtiment sur le fond marin. Au lieu des cylindres, horizontaux ou verticaux, des formes sphériques ont aussi été imaginées, avec l’avantage de pouvoir plonger très profondément. Mais une telle architecture, déjà employée depuis longtemps par de petits engins conçus pour les plongées à grande profondeur (depuis les sphères des bathyscaphes), représenterait des surcoûts sensibles. « C’est plus une question d’équation économique que de technique », note Stéphan Meunier. « Il n’y a pas de demande importante sur le marché aujourd’hui, même si certaines marines aimeraient bien opérer plus profondément ». Naval Group reste donc pour le moment, avec le SMX31E, sur un concept de sous-marin évoluant à des profondeurs opérationnelles équivalentes à ce qui se pratique aujourd’hui, de l’ordre de 300 à 350 mètres.

Le SMX31E (© NAVAL GROUP)

40 jours en plongée : la révolution des batteries lithium-ion

Ce sous-marin intègre également une avancée majeure en matière de production d’énergie. Il se base sur les développements menés actuellement par Naval Group autour des batteries lithium-ion (LIB). Par rapport aux traditionnelles batteries au plomb, celles-ci offrent d’énormes atouts pour une application sur sous-marin : une massification de l’énergie embarquée, une disponibilité supérieure de cette énergie pour les appels de puissance, la possibilité pour le bâtiment d’évoluer à vitesse maximale à tout moment, un rechargement nettement plus rapide et une sécurité accrue. La maintenance est également facilitée. Alors que l’industriel français travaille sur un prototype à terre, les résultats des essais menés ces dernières années, conjugués aux progrès technologiques récents sur les LIB, devraient permettre aux sous-marins à propulsion non nucléaire de connaitre une véritable révolution. Et enfin d’entrevoir la fin de leur faiblesse historique, qui résidait dans la nécessité de remonter régulièrement vers la surface (et par conséquent de se retrouver en situation de vulnérabilité) pour recharger leurs batteries au moyen de diesel-générateurs. « Des progrès énormes ont été accomplis récemment et si on se projette à 20 ans, des progrès encore plus importants sont attendus. Sur le SMX31E, on applique des solutions que l’on peut construire dès demain avec des performances crédibles. Et là, nous arrivons à obtenir 40 jours d’autonomie sur batteries à une vitesse moyenne de 8 nœuds sans avoir besoin de recharger les batteries pendant la mission. La vitesse maximale, qui peut être obtenue même si les batteries ne sont pas complètement chargées, est de plus de 20 noeuds ».

Atteindre, voire dépasser, les performances des SNA d’ancienne génération

Des performances qui auraient été jugées hors de portée il y a quelques années encore. Les LIB constituent ainsi un véritable changement de paradigme pour les sous-marins classiques, tant sur l’autonomie en plongée que pour leurs capacités opérationnelles, en particulier les montées en allure rapide. Permettant d’aller bien plus loin que les systèmes anaérobie (AIP), qui offrent au mieux deux à trois semaines en plongée à une vitesse sensiblement plus basse, elles permettent de viser dans un futur très proche à atteindre l’autonomie des sous-marins à propulsion nucléaire de première génération (les SNA français du type Rubis ont ainsi une autonomie en vivres de 45 jours, les nouveaux Barracuda passant à 60 jours). « Nous voulons d’ici 2040 faire la même chose, voire mieux, que les SNA d’ancienne génération, nous nous sommes d’ailleurs basés sur le profil de missions de ces bateaux. Avec le SMX31E, nous arrivons au sous-marin tout électrique, qui n’a pas besoin d’AIP ni de recharger ses batteries pendant la durée de la mission. Grâce à l’architecture innovante de ce bâtiment, nous pouvons mieux utiliser l’espace disponible pour intégrer énormément de batteries et des packs basés sur plusieurs types de batteries afin de disposer de sources d’énergie ségréguées mais aussi de tenir compte des évolutions technologiques très rapides dans ce domaine. On peut ainsi jouer sur plusieurs générations de batteries à bord, qui peuvent être remplacées les unes après les autres en fonction des progrès. Le tout avec un entretien très facile et qui coûte moins cher que ce que l’on connait aujourd’hui ». Dans le concept proposé par Naval Group, les batteries, qui sont stockées à l’intérieur de la coque épaisse, mais aussi en extérieur, assurent l’ensemble des besoins énergétiques du bâtiment et de ses systèmes, dont les deux propulseurs électriques externes. Un petit moteur diesel est bien prévu, mais uniquement en cas de secours. « Ce sous-marin a vraiment vocation à ne pas remonter à la surface pendant 40 jours ».

Surveiller un espace 10 à 12 fois supérieur à ce que fait le Scorpène

Cette capacité à rester longtemps en plongée et à évoluer à plus grande vitesse permettra à un tel sous-marin de couvrir des espaces bien plus importants que ses homologues d’aujourd’hui. Surtout qu’il intègrera des senseurs et moyens de surveillance de nouvelle génération plus performants. « Nous travaillons notamment avec Thales sur ces sujets. Il y aura beaucoup de senseurs à bord, du fait notamment qu’il y aura plus de place, mais aussi des senseurs déportés, comme des drones et des bouées. On estime que l’on pourra surveiller 10 à 12 fois plus de surface qu’avec un Scorpène ».

Le drone sous-marin D19 (© NAVAL GROUP)

Hangar à drones et modules externes

Du fait qu’il n’y a plus de ligne d’arbres entrainant une hélice, mais deux propulseurs électriques de part et d’autre de la poupe, celle-ci peut être réaménagée. « La zone arrière devient une grande réserve d’armes et intègre également un hangar et un atelier pour la maintenance et le changement des charges utiles de drones sous-marins, par exemple des engins comme le D19 développé par Naval Group sur la base d’une torpille de 533mm ». Des AUV (autonomous underwater vehicles) qui pourront être déployés via les tubes lance-torpilles et récupérés par des systèmes dédiés. Equipés de senseurs, ces drones offrant des autonomies de plusieurs jours complèteront les moyens de détection du sous-marin et élargiront ses capacités de surveillance et de renseignement, en haute mer comme en zones littorales, où ils pourront s’approcher des côtes beaucoup plus discrètement que leur bateau-mère. Alors que le SMX31E pourra mettre en œuvre d’autres types d’engins autonomes, comme des planeurs sous-marins (gliders) capables de sillonner les océans pendant plusieurs semaines, les ingénieurs de Naval Group ont aussi intégré sur le bâtiment des baies spécialement conçues pour la mise en œuvre de gros drones océaniques. « Il y a des ouïes latérales, externes à la coque épaisse, qui permettent d’héberger des drones océaniques de grande taille, avec toutes les installations nécessaires à leur lancement, leur récupération, le rechargement de leurs batteries, le recueil des informations qu’ils auront collectées et le transfert des ordres de planification de la mission suivante ».

Lutte anti-sous-marine diffuse

Avec le développement croissant des drones et systèmes interconnectés, le SMX31E s’inscrit également dans l’évolution prévisible du combat naval vers le concept de « distributed operations », né aux Etats-Unis. D’abord terrestre et aérienne, l’idée se développe aussi en mer, à la surface de l’eau mais aussi en dessous. On parle ici de « distributive ASW », que l’on peut traduire en français par lutte anti-sous-marine diffuse, ou répartie. « Après demain le champ de bataille sous-marin sera complètement interconnecté, grâce au développement de drones intelligents qui communiqueront entre eux et vers les centres de commandement terrestres, via des réseaux satellitaires accessibles en revenant vers la surface mais aussi de réseaux de capteurs et bouées sous-marines instrumentées. Nous verrons aussi le développement d’armes intelligentes, comme des mines, et peut être un jour d’autres types de systèmes offensifs pré-positionnés en mer ». Le sous-marin de demain devra pouvoir s’intégrer dans un tel réseau, et aussi affronter les nouvelles menaces qui découleront de ces avancées technologiques, d’où notamment les efforts très importants menés sur la furtivité.

Armement : des tubes latéraux et à la poupe

Alors que le bâtiment est doté d’un très grand sas pour les opérations spéciales, en matière d’armement, le SMX31E joue là aussi sur les possibilités offertes par sa nouvelle architecture. Torpilles, missiles antinavire, missiles de croisière… il est possible de loger une vingtaine d’armes. Cela, sans compter les drones puisque le bâtiment est conçu pour héberger en plus de son armement quatre engins de type D19 et les deux AUV océaniques logés dans les modules externes, ainsi que des drones perdables. Par rapport au modèle présenté en 2018, où Naval Group annonçait une capacité d’emport allant jusqu’à 46 armes, le stock est donc réduit de moitié, même s’il reste cohérent avec ce qui se pratique aujourd’hui  (18 armes sur un Scorpène, 20 hors tubes sur un Barracuda). Cette réduction tient notamment à la disparition des lanceurs verticaux imaginés pour le premier SMX31. « Nous avions envisagés des tubes verticaux pour les missiles de croisière mais après des études plus poussées, nous avons constaté que cela n’était pas valable sur un sous-marin de 3000 tonnes, où il nous faudrait plus de hauteur ». Il n’y a donc sur ce sous-marin que des tubes horizontaux, situés à l’arrière, au niveau de l’énorme soute à munition, et en position latérale. « Il n’y a plus de tubes à l’avant mais nous avons laissé des tubes sur les côtés, en barbettes latérales, comme c’est le cas aujourd’hui sur certaines SNA, comme les Los Angeles américains et les Barracuda. Pour ce qui est des tubes à l’arrière, ce n’est pas un problème. Que l’on tire vers l’avant ou l’arrière n’a aucune importance car une torpille récupère la direction souhaitée en quelques secondes, c’est peut-être même mieux sur l’arrière car on évite la vitesse relative d’un tir vers l’avant ».

Un bâtiment numérique

Enfin, ce bâtiment est évidemment très automatisé et s’appuie sur les progrès majeurs accomplis ces dernières années en matière de numérisation des systèmes. « L’architecture numérique a désormais autant d’importance que l’architecture physique. C’est même quasiment devenu la chose à étudier en premier : quelles capacités informatiques, comment répartir et relier les systèmes… l’infrastructure numérique structure aujourd’hui énormément de choses, comme la propulsion auparavant était sur les sous-marins l’aspect le plus dimensionnant. Comme pour les nouvelles frégates de défense et d’intervention que nous construisons à Lorient pour la Marine nationale, le SMX31E est un bâtiment digitalisé, dont tous les systèmes, comme le CMS (système de combat, ndlr) et l’IPMS (management automatisé de la plateforme) s’appuient sur les ressources informatiques de serveurs uniques, des data centers répartis dans différents locaux. Cette infrastructure numérique permet d’augmenter sensiblement la puissance de calcul disponible, et donc les performances des systèmes, de permettre des évolutions constantes et de garantir la cyber-sécurité de l’ensemble ».

https://www.meretmarine.com/fr/content/smx31e-naval-group-peaufine-son-concept-de-sous-marin-de-nouvelle-generation

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16 minutes ago, pascal said:

On imagine la même bécane de 12 000 t ... là réside peut être le futur capital ship des flottes de demain ...

Les sous marin c'est sympa mais il y a toujours un probleme qui est la communication ...

... la barrière de l'eau qui réduit la vulnérabilité des sous marin ... ne permet pas de communication moderne haut débit faible latence et tout le tralala ...

De sorte qu'a mon sens ca va rester un engin un peu à part dans l'arsenal. Un truc indispensable certes mais pas si facile à mettre dans le délire réseau qu'on les industriel actuellement.

Alors certes il existe des solutions pour faire papoter un sous marin avec le reste du monde ... mais ça l'expose pas mal ... et/ou ce n'est pas permanent.

L'exemple ce sont les "bouée relai" - qu'on peut imaginer demain être des "drone relai". Le sous marin papote via "laser bleu" ou "sonar très haute fréquence LPI" avec la bouée ... qui elle renvoie en radio le message au reste du monde. Pour la bouée ... elle est statique ou quasi statique - si c'est filaire fibre optique+énergie - et en général elle fini par s'autocouler pour disparaître sans laisser trop de trace... on ne peut donc pas mobiliser trop de ressource dedans. Reste l'option du drone accompagnateur ... réutilisable, format torpille ... qui assure l'interface - aussi bien radio, radar, qu'optronique, ou même sonar, selon l'équipement qu'on y met- entre le sous marin et la surface ... mais pour le moment on ne voit pas énormément de communication a propos de cette solution, meme s'il en a toujours existé plus ou moins - notamment les drones sonar déporté de l'US navy pour visiter les zones potentiellement miné ou compliqué d'acces -.

Si un patmar repère la bouée ou le drone relai ... il reste un doute sur la présence d'un SM ... la bouée peut etre la parce qu'elle a merdé a couler ... le drone peut etre en panne etc. c'est toujours mieux qu'un périscope ^_^

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il y a une heure, g4lly a dit :

délire réseau qu'on les industriel actuellement

Actuellement la vraie rupture est là ... je pense qu'on ne l'a pas encore appréhendée à notre niveau mais elle est prise en compte chez les spécialistes ...

Qu'est ce qui a amené la prévalence du navire de ligne puis du porte-avions  ? ... notamment leur capacité par rapport aux générations précédentes à délivrer leur puissance de feu plus loin ou de plus loin en clair l'allonge. Le navire de ligne grâce à son tonnage a pu emporter des canons de plus en plus gros sous protection; le porte-avions est à même de délivrer un pulse encore plus puissant, encore plus loin

Le réseau apporte cette allonge et en plus il offre une capacité de coordination; il n'est pas infaillibles comme l'étaient ou le sont les capitals ships mais il confère un avantage décisif aujourd'hui; on le voit au niveau aérien.

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Il y a 1 heure, pascal a dit :

On imagine la même bécane de 12 000 t ... là réside peut être le futur capital ship des flottes de demain ...

Je pense au contraire que l'avenir est aux submersibles dronisés de petite taille pour diluer la menace. Les US partent plutôt dans cette direction.

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Il y a 1 heure, hadriel a dit :

Je pense au contraire que l'avenir est aux submersibles dronisés de petite taille pour diluer la menace. Les US partent plutôt dans cette direction.

Mais les US essaient tant bien que mal de ne pas se faire distancer par le Chine en nombre de vecteurs.

Entre le coût d'un SNA neuf, la production de 5-6 par an max, et le besoin énorme en équipage qualifié, la dronisation est une bonne idée pour leur besoin 

 

 

Je ne comprends rien au discours sur la propulsion. 

Il n'y a eu aucune évolution incroyable et non prévu depuis 24 mois dans le domaine de la batterie lithium-ion. 

De plus ils disent qu'ils peuvent le faire tout de suite, et plus en 2040 comme imaginé. Mais au final il faut "juste" 10 ans d'études et 10 de fabrication ... Soit 2040 

Et ils se gardent bien de dire que les discrets sous marin japonais tournent déjà au lithium-ion depuis plus d'un an ...

Modifié par clem200
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6 hours ago, pascal said:

Actuellement la vraie rupture est là ... je pense qu'on ne l'a pas encore appréhendée à notre niveau mais elle est prise en compte chez les spécialistes ...

Sauf qu'aucun de ces soit disant spécialiste n'est capable de te garantir la robuste de ces réseaux en temps de guerre haute intensité ... aucun. Même Hervé Morin avait compris ça ... et tout le monde se foutait de sa gueule à l'époque.

Seul les USA et les Chinois essaie de s'en donner les moyens ... les autres jouent un jeu temps de paix ... ou bottage de cul chez les bachibouzouc.

6 hours ago, hadriel said:

Je pense au contraire que l'avenir est aux submersibles dronisés de petite taille pour diluer la menace. Les US partent plutôt dans cette direction.

Sauf pour les SNLE ...

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5 hours ago, clem200 said:

Entre le coût d'un SNA neuf, la production de 5-6 par an max, et le besoin énorme en équipage qualifié, la dronisation est une bonne idée pour leur besoin

La question c'est comment ils vont les télépiloter?!

5 hours ago, clem200 said:

Et ils se gardent bien de dire que les discrets sous marin japonais tournent déjà au lithium-ion depuis plus d'un an ...

Pendant 40 jours? à 8 noeuds? Aujourd'hui personne ne le fait.

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Il y a 10 heures, hadriel a dit :

Je pense au contraire que l'avenir est aux submersibles dronisés de petite taille pour diluer la menace. Les US partent plutôt dans cette direction.

restons prudents... C'est la grande mode des drones en mer;  dans la marchande aussi. Sauf que tout le monde semble oublier qu'une partie du temps des marins est consacré à la bonne marche des engins, à l'adaptation de la route/ vitesse  en fonction de l'état de la mer (quand le capitaine est autre chose qu'un presse boutons)   ce que les "fleeet center"  on du mal a apprécier... 

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39 minutes ago, pascal said:

ce qui veut bien dire qu'il aura eux et les autres ... Aujourd'hui tout le monde ne dispose pas d'un porte-avions à son arsenal

En résumé ... tout le monde risque de se retrouver sans réseau à la premier guerre sérieuse c'est ça qu'il faut comprendre ... et tes petit jouet en réseau sans réseau c'est comme tes maquettes ... ça encombre juste ta chambre.

Personne ne se demande comment l'Azerbaijan télé-pilote ses drones par exemple ^_^

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Pendant 40 jours? à 8 noeuds? Aujourd'hui personne ne le fait.

Si on parle de faire un soum dans 20 ans, comme le fait Naval Group, pourquoi pas oui ...

A part communiquer qu'ils bossent dessus il n'y a rien de concret derrière. Et comme le monde entier bosse sur les lithium-ion pour notamment la filière automobile, les densités augmentent chaque année. 

J'aime bien leur concept, mais je ne suis pas convaincu par le fait de vendre une propulsion comme techno d'avenir alors que la concurrence l'utilise déjà 

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