Rivelo Posté(e) le 1 mai 2021 Share Posté(e) le 1 mai 2021 On 4/28/2021 at 3:33 PM, ARPA said: Quand on voudra tester le Vmax, on utilisera une fusée sonde. Je confirme, c'est ce qui est prévu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Neuron Posté(e) le 3 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mai 2021 Le Fauteuil de Colbert - Tir « Hyperodon » Pour mieux comprendre la tir de M51.3 de la semaine passée. Citation Mme Florence Parly, ministre des Armées, a exprimé sa grande satisfaction après le succès, le 28 avril 2021, du 10ième tir d’essai d’un missile Mer-Sol Balistique Stratégique (MSBS ou Submarine Launched Ballistic Missile (SLBM) M51, sans « charge militaire » (tête nucléaire). Ce tir diffère des précédents car il ne relevait pas de tirs de qualification ou de validation de sa mise en œuvre par un SNLE-NG/SN2G de classe Le Triomphant (4). Le fait qu'il s'agisse du 5ième depuis DGA Essais de missiles à Biscarrosse (Landes) semble le destiner à servir le développement du M51.3 dont l’entrée en service est visée à l’horizon 2025. Ce tir, baptisé « Hyperodon », s'inscrit dans la continuité des précédents car il s'agirait de comprendre que, par tradition, les tirs de Mer-Sol Balistique Stratégique (MSBS ou Submarine Launched Ballistic Missile (SLBM) sont baptisés selon le nom d'un cétacé. Et il y a tout lieu de devenir que « Hyperodon » fera fantasmer par son préfixe « Hyper- » : d'autant plus que les noms des tirs précédents n'ont, semble-t-il, pas été dévoilés. Une tradition qui a probablement un lien quelconque et pas très éloigné de « Cœlacanthe ». Les programmes de la composante océaniques sont dirigés par l'organisation Cœlacanthe, créée le 21 juin 1962, en raison de l'échec du programme du sous-marin stratégique Q244 (1955 - 1958). La nouvelle organisation a pour rôle de conduire les programmes majeurs devant concourir à l'atteinte des objectifs opérationnels de la composante océanique : les plateformes, le système d'arme dissuasion, la propulsion navale nucléaire, les têtes nucléaires, etc. Et son rôle suprême, appris dans la douleur de l'échec du Q244 est de veiller, par-dessus tout, à la cohérence technique mais aussi calendaire de l'ensemble. 10ième tir La préparation du 10ième tir a été précédée par le déploiement du Bâtiment d'Essais et de Mesures (BEM) Monge (1992) qui avait été aperçu à l'arrivée et au départ d'une escale (9 - 16 avril 2021) à la Naval Station Norfolk (Virginie, États-Unis d'Amérique). Le 21 avril 2021 était publié un « Navigational Warnings » par le Service mondial d’avertissement de navigation (Worldwide Navigational Warnings Service (WWNWS) pour l'océan Atlantique et recevant logiquement le vocable « HYDROLANT » avertissement à la navigation dans l'océan Atlantique, selon le vocabulaire de l'US Navy Hydrographic Office. L'HYDROLANT 1140/21(GEN) mentionnait donc les coordonnées de la zone concernée, en ses trois dimensions puisque comportant des manœuvres atmosphériques, et sa durée déclarée allant du 28 avril au 21 mai 2021 : c'est-à-dire que plusieurs fenêtres de tir furent identifiées, fonction des conditions à remplir pour que celui-ci intervienne selon des paramètres nominaux. Quatre zones de danger sont identifiées dont les trois premières correspondent aux zones de tombées des trois étages du MSBS M51 tandis que la quatrième est la zone cible, au Nord de l'archipel des Bermudes. Ce tir - effectué probablement depuis le pas de tir immergé de DGA Essais de missiles à Biscarrosse (Landes) qui permet de simuler les conditions de lancement depuis un SNLE - s'est déroulé dès le 28 avril 2021 : le M51 a débuté sa phase propulsée à partir de son lancement à 9h58 et sa ou ses charges utiles sont retombées dans la zone cible au terme d'un vol d'une vingtaine de minutes. Il est à noter qu'un Falcon 50Mi/MS était sur zone ainsi qu'un RC-135S Cobra Ball de l'US Air Force ont assisté à la fin de la phase balistique ou semi-balistique du vol. Trajectoire La trajectoire présentée dans HYDROLANT 1140/21(GEN) recélait quelques similitudes, notamment les zones de retombées des trois étages du missile, avec le 9ième tir du 12 juin 2020, effectué quant à lui en tant que tir de validation de l'IAM51 du SNLE-NG/SN2G Le Téméraire (1999) lançant depuis la baie d'Audierne. Ce 9ième tir, ici d'un M51.2, avait alors parcouru 6 000 km et atteint une apogée de 1 200 km contre, et environ, 5 500 km pour le 10ième tir. Mais elle présentait, également, quelques faits intriguant comme, et par exemple, le fait que la trajectoire des trois phases de vol (propulsée, balistique et de rentrée atmosphérique) ne soient pas alignés avec la zone cible : de sorte que la phase ultime du vol jusqu’à la rejoindre la zone cible ressortait comme non-balistique. Ce qui amène la question, outre de l'existence de manœuvres, de leur lieu de survenance : à partir de la fin de la phase propulsée ? À l'occasion de la phase extra-atmosphérique ? Plus les charges militaires sont libérées tôt et plus les défenses adverses ont à faire face non plus une partie haute mais à de multiples charges utiles, entre les charges militaires et les aides à la pénétration. Cela impliquait une capacité de déport latéral de la partie haute (Post-Boost Vehicle (PBV), selon le vocable du traité SALT II, ou encore Payload Bus) ou de l'une de ses charges utiles. Il se dessine donc plusieurs hypothèses dont le fait que la partie haute puisse manœuvrer de sorte que ses charges utiles, figurant les charges militaires - Têtes Nucléaires Océaniques (TNO) - puissent être placées sur de nouvelles trajectoires afin de rejoindre la zone cible. Une autre hypothèse serait que l'une des charges utiles possède des qualités intrinsèques à manœuvrer, servies par un système de navigation propre et pouvant donc être qualifiées de Maneuverable Reentry Vehicle (MaRV). Il ne peut pas être exclu que les deux hypothèses puissent se conjuguer. M51.3 Il avait été décidé que le futur vecteur de la composante océanique de la dissuasion, dans la perspective du programme FMOD (Futur Moyen Océanique de Dissuasion) devenu SNLE de 3ième Génération dès 2013, serait une évolution incrémentale du MSBS M51, au lieu de lancer le « M6 », car ayant vocation à être de dimensions bien plus importantes. Ce choix a été justifié par l'intérêt de lisser les flux budgétaires et permettre une bonne conservation des compétences industrielles grâce à une démarche incrémentale visant au remplacement d’un étage tous les 8 à 12 ans (Laurent Collet-Billon, Délégué Général à l'Armement (28 juillet 2008 - 1er juillet 2017), audition devant la commission de la Défense et des forces armées, Assemblée nationale, 30 avril 2014). Le Président de la République, M. François Hollande, proclamait sa décision, à l'occasion du prononcé de son discours sur la dissuasion, où il affirmait : « j’ai donc fait en sorte aussi, s’agissant de la composante océanique, de lancer des adaptations futures du missile M51, pour permettre que le tonnage des futurs sous-marins reste très proche de celui nos Triomphant. » (François Hollande, Président de la République, Discours sur la dissuasion nucléaire - Déplacement auprès des forces aériennes stratégiques. Istres, 19 février 2015). Sur le plan stratégique, le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des Armées (15 février 2014 - 19 juillet 2017) définissait les objectifs opérationnels du M51.3 devant l'Assemblée nationale en déclarant qu'il devait « maintenir les capacités de notre composante océanique face aux défenses antimissiles les plus sévères, et qui devra entrer en service au milieu de la prochaine décennie lorsque le M51.1 arrivera en fin de vie » (audition devant la commission de la Défense et des forces armées, Assemblée nationale, 6 mai 2014). Sur le plan industriel, a été notifié, par la DGA, en juillet 2014, le contrat de développement et de réalisation du M51.3 à ArianeGroup qui est maître d'œuvre pour le programme M51. Les travaux de développement de cette nouvelle version ont débuté dès le mois d’août 2014 et doivent s'étaler sur 10 ans, avec une montée en puissance progressive du volume de travaux afférents à sa mise au point. Et ce programme est très lié, en termes de compétences et donc de briques technologiques, au programme Ariane VI. La phase de conception initiale du M51.3 s'est, semble-t-il, étalée entre août 2014 et 2016. La phase de conception détaillée aurait débuté en 2016 tout en devant s'achever en 2024. Les principaux engagements prévus en 2020 couvrent la poursuite des travaux de développement et de production de la version M51.3. Sur le plan capacitaire, le M51.3 bénéficiera d'une évolution de ses charges utiles. Par-là, il s'agirait de comprendre que la Tête Nucléaire Océanique (TNO), entrait en service dès 2016, devrait cohabiter avec la TNO 2, à partir de l'année 2025. De nouvelles évolutions sont attendues, aussi, pour les aides à la pénétration qui sont disposées sur la partie haute du MSBS. Il est également attendu une rénovation du 3ième étage du M51, à l'occasion du développement de sa troisième version. En effet, la propulsion de cet étage, ses équipements sont issus en grande partie du M45. Ces évolutions matérielles permettront de soutenir les évolutions du besoin opérationnel en termes de précision, souplesse d'emploi, de portée et donc de pénétration des défenses adverses : le M51.3 devrait allègrement franchir les 10 000 km de portée. Déport latéral : V-Max ? Il n'est pas risqué de considérer que ce 10ième tir puisse servir à la partie développement des évolutions incrémentales, et donc à celui du M51.3, du programme M51 car il ne s'agissait nullement d'un tir de validation ou de qualification effectué depuis un SN2G de la classe Le Triomphant (4). Toutefois, il est à remarquer que ce tir pouvait aussi montrer les capacités de la partie haute à manœuvrer afin de lâcher ses charges militaires de type MIRV (Multiple Independently targeted Reentry Vehicle) sur, et donc, des trajectoires indépendantes et hors de l'axe de lancement. Aussi, l'utilité stratégique de démontrer cette capacité, loin d'être nulle, n'apparaît pas évidente dans le contexte du tir. Par ailleurs, cela invite à reconsidérer le 9ième tir car intervenu près d'une année après le retour dans le cycle opérationnel du SNLE-NG Le Téméraire (1999), au terme de son IAM51. Le SNLE ne pouvait qu'être considéré comme opérationnel, sous peine de nullité des patrouilles menées. Est-ce à dire que ce tir de validation aurait pu servir, aussi, au développement du M51.3 ? La trajectoire du 10ième tir aurait pu être l'occasion de quelques travaux relatifs, par exemple, au « déport latéral » : il s'agit de la distance entre le point effectif d'arrivée au sol d'un engin spatial ou bien d'une charge utile ayant eu une phase de vol extra-atmosphérique et la projection verticale sur le sol de la trajectoire qu’il aurait suivie en l’absence d’effets aérodynamiques transversaux. Une charge utile de type Maneuverable Reentry Vehicle (MaRV) aurait pu servir à cette fin. Cela pourrait constituer une partie des travaux nécessaires à la validation des choix techniques effectués au profit du V-MaX (Véhicule Manœuvrant eXpérimental) qui devra être capable d'un déport latéral fort afin de pouvoir être considéré comme manœuvrant ou bien, voire concomitamment, être l'occasion d'essayer de nouveaux matériaux et pour la TNO 2 et pour le V-MaX. Cependant, il ne semble pas prévu, selon ce qui a été énoncé par la communication des protagonistes du M51.3, que la « charge militaire » (TNO 2) ait vocation à s'intégrer dans un MaRV et encore moins d'un Hypersonic Glide Vehicle (HGV). Le programme V-MaX a bénéficié d'une annonce de lancement par la ministre des Armées, Mme Florence Parly, à l'occasion des vœux aux Armées, le 21 janvier 2019. Le 1er vol est prévu pour devoir se tenir fin 2021 et l'engin sera propulsé par une fusée-sonde. Deux des objectifs du programme consistent dans l'ambition d'acquérir la maîtrise de la capacité à faire rebondir l'engin sur les plus hautes couches de l'atmosphère et qu'il soit capable d'évoluer et de manœuvrer à très grande vitesse dans des couches de la basse atmosphère. L'horizon du programme n'est pas le programme M51.3 mais plutôt le M51.4 et le programme ASN4G car le DGA, l'IGA Joël Barre, évoquait l'horizon 2035-2040. 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 3 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mai 2021 Je ne suis pas certain qu'il comprenne ce qu'il écrit ... Ou c'est son charabia qui le rend illisible. C'est le troisième étage qui change ici ... avec une motorisation plus puissante et une capacité de manoeuvre importante ... comme sur une fusée destiné a mettre des satellite en orbite par exemple. Il y a des objectifs affichés ... amélioration notable de la portée - et l'énergie en général quelques soit la trajectoire, tendue, lobée, portée maximale etc. - . impossibilité pour l'ennemi d'établir une zone de rentrée probable tôt dans le vol et donc difficulté d'établir une défense barrière midcourse. possibilité de mettre en "orbite" le PBV pour faire peser des menace différente sur l'ennemi et d'autres trajectoires exotiques. dernier détail ... normalement le troisième étage manœuvrant est sensé permettre une bien meilleur précision dans le placement sur trajectoire du PBV ... et donc une meilleur précision d'éjection des RV ... et donc une meilleur précision des RV. On en parle plus trop parce que le nucléaire tactique c'est pas beau ... mais ça devient possible de taper des cibles qui demander une précision particulière. La mise à jour du PBV - le PBV actuel est issu de la mise a niveau TNO normalement donc récent quand même - c'est pour M51.4 ... avec probablement des changements sur les TNO - ou du moins son RV, "marvage" notament - ... et peut être la possibilité d'utiliser d'autres RV - planeur par exemple -. A priori avec la mise a niveau M51.3 ... il ne devrait plus y avoir d'élément du M45 dans le M51.3 2 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
AkarSarren Posté(e) le 11 mai 2021 Share Posté(e) le 11 mai 2021 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 mai 2021 Share Posté(e) le 12 mai 2021 7.000km/h c'est vachement bas non pour un planeur hypersonique?! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 12 mai 2021 Share Posté(e) le 12 mai 2021 il y a 2 minutes, g4lly a dit : 7000km/h c'est assez bas non? Ca doit être un petit engin, avec trajectoire "courte" juste histoire de se faire la main et collecter des premières données. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 20 juin 2021 Share Posté(e) le 20 juin 2021 Demain la chaîne RMC découvert propose un reportage sur la déconstruction du SNLE indomptable à Cherbourg https://rmcdecouverte.bfmtv.com/sous-marin-nucleaire-deconstruction-xxl/program-epg_5730/ 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 20 juin 2021 Share Posté(e) le 20 juin 2021 Le Vigilant : immersion dans un sous-marin nucléaire 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 21 juin 2021 Share Posté(e) le 21 juin 2021 Bon reportage, dommage que l'on perde le son à la 50ème minute ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. papsou Posté(e) le 3 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 février 2022 https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/elysee-2022-les-sous-marins-sont-devenus-detectables-selon-jean-luc-melenchon-lfi-903268.html pour JLM, les câbles sous-marins détectent les soums par conséquent, il veut supprimer la FOST pour la mettre dans l'espace... 1 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 (modifié) Il y a 6 heures, papsou a dit : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/elysee-2022-les-sous-marins-sont-devenus-detectables-selon-jean-luc-melenchon-lfi-903268.html pour JLM, les câbles sous-marins détectent les soums par conséquent, il veut supprimer la FOST pour la mettre dans l'espace... Il est bien brave Jean Luc !!! Je suppose qu'il confond avec SOSUS qui fonctionne avec des câbles C'est curieux que les chasseurs de têtes ne l'aient pas encore recommandé à l'embauche chez Thales. Modifié le 3 février 2022 par capmat 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. MIC_A Posté(e) le 3 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 février 2022 Il y a 8 heures, papsou a dit : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/elysee-2022-les-sous-marins-sont-devenus-detectables-selon-jean-luc-melenchon-lfi-903268.html pour JLM, les câbles sous-marins détectent les soums par conséquent, il veut supprimer la FOST pour la mettre dans l'espace... Ce mec a les dents tellement longues que je reste étonné qu'il ne se soit pas encore embroché la langue ! 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 Il y a 8 heures, papsou a dit : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/elysee-2022-les-sous-marins-sont-devenus-detectables-selon-jean-luc-melenchon-lfi-903268.html pour JLM, les câbles sous-marins détectent les soums par conséquent, il veut supprimer la FOST pour la mettre dans l'espace... J'ai pas accès à l'article en entier, la dernière fois qu'il parlait de la FOST j'avais compris qu'il parlait de détection des sous-marins depuis l'espace. Il a peut-être pris pour argent comptant l'hypothèse fondatrice du roman "la flotte fantôme" où la Chine détecte les réacteurs US depuis une station spatiale grâce à l'effet Tcherenkov ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 Il y a 6 heures, capmat a dit : Je suppose qu'il confond avec SOSUS qui fonctionne avec des câbles Il y avait un papier sur l'utilisation des cables fibre optique pour détecter les ondes sonores. Quand l'onde comprime la fibre la lumière est affectée. Je ne sais pas si c'est utilisable en pratique. Ce qui est sur c'est que les Russes, les Chinois et les Américains continuent à faire des SNLE, et ils sont surement mieux renseigné que Méluche. Par contre on est pas cons, on sait où sont les cables, donc on est pas obligés de faire des ronds dans l'eau au-dessus. Bon l'adversaire peut déployer des cables, mais il pouvait déjà déployer des hydrophones sur cables, donc au final c'est kif kif. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 Il y a 11 heures, papsou a dit : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/elysee-2022-les-sous-marins-sont-devenus-detectables-selon-jean-luc-melenchon-lfi-903268.html pour JLM, les câbles sous-marins détectent les soums par conséquent, il veut supprimer la FOST pour la mettre dans l'espace... Un SNLE ça vole quand même pas super bien 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 Il y a 3 heures, hadriel a dit : Par contre on est pas cons, on sait où sont les cables, donc on est pas obligés de faire des ronds dans l'eau au-dessus. J'invoque @capmat. La France a posé combien de % des câbles océaniques mondiaux déjà? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 Le verbatim, il est encore plus con que je le pensait: Lors de cette rencontre avec l'Association des journalistes de défense (AJD), Jean-Luc Mélenchon a tenu plusieurs propos sur la "détectabilité" des sous-marins et sur la dissuasion nucléaire. Voici une série de verbatims du président de La France insoumise à partir d'un enregistrement réalisé lors de cette rencontre : "La première des questions que nous nous posons c'est celle de l'efficacité de la dissuasion avec l'outil nucléaire. Cet outil est réparti entre des avions capables de transporter ces bombes et quatre sous-marins capables de les tirer depuis la profondeur de l'océan. Pour ce qui concerne les avions, on ne va pas trop s'étendre : j'essaie de peser mes mots parce que je ne voudrai pas donner à penser des choses qui ne sont pas, mais disons que cela paraît être un moyen moins certain, définitif que les sous-marins aujourd'hui. Les sous-marins ? Tout repose sur le fait qu'on ne soit pas capable de les détecter. C'est sur ce point qu'existent les plus grandes interrogations. (...) On s'est aperçu que la pose de très nombreux câbles dans les océans faisait en quelque sorte comme un système de lidar et quand passe un gros objet, les cordes se mettent à résonner et produire de la musique. Ce qui fait que les sous-marins même en eau très profonde pourraient finir par être décelables par ce moyen. Il est tout à fait possible qu'il le soit par des drones sous-marins, dont l'apparition est assez récente dans les technologies militaires, et enfin, et surtout et par-dessus tout, depuis l'espace. Depuis 2018 au moins un pays ne se cache pas d'essayer de le faire, la Chine, qui elle-même a une flotte sous-marine de drones extrêmement importante, qui lui permet de jouer un rôle que personne n'arrive à mesurer au juste aujourd'hui et dont on est absolument tous certains qu'elle a une réalité". "Nous sommes pour que la France soit indépendante dans l'espace. Mais clairement cela met en cause la stratégie de la dissuasion nucléaire. Qu'on se comprenne bien, notre position est favorable au concept et la mise en œuvre d'une stratégie de dissuasion, dont le principe est : "il vous en coûtera plus cher de nous attaquer que de ne pas le faire". Et depuis l'espace, il nous semble qu'il est possible d'infliger à un adversaire à terre des dégâts d'une intensité, qui peut produire des résultats comparables à ce qu'on obtiendrait avec un ou des tirs nucléaires". "La question que nous posons, comme objet de débat, c'est de savoir si notre intérêt n'est pas de transférer dans l'espace les moyens de la dissuasion. Je dis bien les moyens de la dissuasion. Ce qui ne veut pas dire les moyens de la dissuasion nucléaire. Personne ne parle de cela aujourd'hui mais de transférer dans l'espace le mécanisme général des moyens de la dissuasion. Si bien qu'une mauvaise chose en deviendrait une bonne, c'est qu'à partir de là le démantèlement des stocks d'engins nucléaires à terre est possible puisque de facto il ne sert plus à rien". "Ce que nous remettons en cause c'est l'arme elle-même. Est-ce qu'elle est encore efficace ou pas ou est-ce qu'il n'est pas encore temps d'en changer ? Il est certain si le diagnostic posé que les sous-marins sont visibles, autant dire nous nous battons avec des arbalètes sur un terrain de tirs. C'est une question qui est extraordinairement sérieuse. Cela interpelle de voir qu'on ne peut pas en parler et que les choses se font sans qu'on en discute une seule seconde comme ce fameux état-major de l'espace". Par ailleurs, La Tribune avait publié le 3 décembre dernier une interview de Jean-Luc Mélenchon où il évoquait également la dissuasion nucléaire : Vous êtes pour une dissuasion spatiale et un désarmement nucléaire "Il faut faire les deux. Si vous n'êtes pas une menace, en état de résister, vous n'êtes pas crédible. La situation comporte une possibilité technique nouvelle. Depuis l'espace on peut aussi tirer sur la terre. Il suffirait d'un tir sur la centrale de Nogent et il n'y aurait plus de France. Nous serions totalement désorganisés par le déménagement de 12 millions de personnes. Nous pouvons faire la même chose aux autres. Qui affronterions-nous ? Pas nos voisins. Rien ne dessine un conflit avec eux. Ceux en état de nous frapper, on les connaît : ceux qui ont la capacité de le faire depuis l'espace. On sait comment répliquer. Plus besoin de dissuasion nucléaire si on est capable de la pratiquer depuis l'espace". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 Il propose une dissuasion conventionnel stationné dans l'Espace ... Inaros sort de ce corps! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 il y a 1 minute, g4lly a dit : Il propose une dissuasion conventionnel stationné dans l'Espace ... Inaros sort de ce corps! J'ai toujours su que c'était un coco au fond ce Marco, il ressemble trop au Che! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 il y a 10 minutes, hadriel a dit : Le verbatim, il est encore plus con que je le pensait: Le mec a trop lu de nouvelles de SF à 2€ ou alors les gens qui écrivent ses fiches sont des demeurés embauchés sur la foi de la taille de leur collection de jeux vidéos. Mais bon quand dans son parti il y a des psychopathes qui pensent qu'on a vendu des Rafale à l'arabie saoudite, il ne faut s'étonner de rien. il y a 6 minutes, g4lly a dit : Il propose une dissuasion conventionnel stationné dans l'Espace ... Inaros sort de ce corps! Il veut pas déménager sur Cérès au passage? Révélation 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 En même temps on aurait du s'en douter, avec l'hologramme Mélenchon (l'holochon?) ça aurait du se voir qu'il est fondu de SF. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 il y a 12 minutes, g4lly a dit : Il propose une dissuasion conventionnel stationné dans l'Espace ... Inaros sort de ce corps! Goldeneye. Je ne vois que ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 En gros il propose le retour de la guerre des etoiles de Regean en bon republicain … 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 1 minute ago, wagdoox said: En gros il propose le retour de la guerre des etoiles de Regean en bon republicain … Un vrai fan du "new space". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 3 février 2022 Share Posté(e) le 3 février 2022 Y'a quelqu'un de doué en photoshop? Y'a des meme à faire je pense. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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