Rivelo Posté(e) le 19 octobre Share Posté(e) le 19 octobre On 10/14/2025 at 5:01 PM, Titus K said: Déploiement d’un nouveau drone aérien multi-environnements doté de capacités sous-marines, le Cormorant, destiné à la mesure des signatures acoustiques et magnétiques J'adore le concept !!! Le truc vole vers la position, puis plonge pour faire sa mesure discrètement. Génial ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 19 octobre Share Posté(e) le 19 octobre Le 14/10/2025 à 17:01, Titus K a dit : Naval Group et ses filiales SIREHNA et Naval Group Belgium ont participé à REPMUS/DYMS25, une démonstration opérationnelle multinationale organisée par la Marine portugaise et coorganisée par le MARCOM et l’ACT de l’OTAN. Soutenue par la Marine nationale et la Marine belge, cette participation a permis de réaliser des essais en conditions réelles pour tester nos solutions. Nous avons embarqué le système Steeris Command sur un bâtiment de la Marine nationale et déployé le drone de surface Seaquest S de notre filiale SIREHNA. Le drone était connecté au système de mission Steeris (système de gestion de mission pour navires sans équipage) et a mené un scénario de lutte anti-sous-marine. Naval Group Belgium et le MCM Lab ont conduit plusieurs expérimentations avec un écosystème de partenaires industriels et académiques (GEOxyz, Space Applications Services, Université libre de Bruxelles, Sabena Engineering) : Test d’un nouvel outil d’aide à la décision pour la gestion logistique des flottes et des navires Déploiement d’un nouveau drone aérien multi-environnements doté de capacités sous-marines, le Cormorant, destiné à la mesure des signatures acoustiques et magnétiques Neutralisation de mines dérivantes : expérimentation d’une solution de pince à faible coût via drone aérien ou de surface À se demander si la mine marine traditionnelle a encore de l'avenir. Et si elle ne va pas être remplacée par des mines-drones mobiles et capables de réagir face à des systèmes de déminage à la mer. Ça devient de plus en plus effrayant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre --> https://fr.linkedin.com/posts/naval-group_naval-group-livre-aujourdhui-une-frégate-activity-7384976311703728129-gnOr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre (modifié) La commande des 3 FDI supplémentaires est reportée sur la prochaine LPM La commande des 2 navires hydro-océanographique NG est reporté à 2027 pour des livraison en 2029 et 2030. La RH ne suit pas il faut plus d'officiers + officiers mariniers et + de marins La marine longtemps dimensionné pour une marine des années 2000 a du mal a fournie les doubles équipages et une montée en gamme avec des navires de + en + Technologique. L'école navale dans un état lamentable va déménager à Brest post 2030 https://www.letelegramme.fr/finistere/lanveoc-29160/lecole-navale-se-prepare-a-demenager-de-lanveoc-le-cin-de-brest-envisage-6896670.php A Toulon gros travaux infra sur Le pôle écoles Méditerranée qui passerait de 8000 pax à 10 000 plusieurs appel d'offres sont sortie pour des nouveaux bâtiments et des nouvelles salles de cours. Rénovation de bâtiment ancien également sur Brest . https://www.marchesonline.com/appels-offres/avis/stm-pole-des-ecoles-mediterranee-construction-d/ao-9455407-1 Bref le CMM et le CEMA ont tranché pas la peine d'avoir des navires et de les garder à quai sans l' équipage. ( comme le fond certaine marine ) Il faut d'abord avoir des doubles équipages bien formée avant une montée en puissance de la flotte. La priorité va passer sur la RH et le renforcement des armements des navires actuelles. 4 FDI + 7 PO + 2 POM + 2 BRF + 2 navire Hydro vont arriver d'ici 2032 et la RH de ces navires reste la premier priorité. Le redimensionnement est bien prévu mais on ne rattrape pas comme ça des années de coupe dans les budgets voila on nous en sommes. Bref fermez le ban Modifié le 22 octobre par Scarabé 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre (modifié) il y a 24 minutes, Scarabé a dit : L'école navale dans un état lamentable va déménager à Brest post 2030 Je confirme. Les infra sont dépassées, mais le problème le plus aigu reste celui de la traversée de la rade qui l'éloigne des infrastructures terrestres et des autres pôles scientifiques du coin Modifié le 22 octobre par mudrets Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Regle numéro 1 ne pas mettre la charrue avant les boeufs Une Marine se prépare sur le temps long surtout quand elle exige des personnels bien formés et spécialistes 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
francois Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre En cas de guerre/crise, quel est l' intérêt d' avoir des doubles équipages? L'argument RH plutôt que plus de coque est un raisonnement de temps de paix. Les doubles équipages fdi pourraient avoir chacun leur bateau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre il y a 20 minutes, francois a dit : En cas de guerre/crise, quel est l' intérêt d' avoir des doubles équipages? L'argument RH plutôt que plus de coque est un raisonnement de temps de paix. Les doubles équipages fdi pourraient avoir chacun leur bateau. Sauf que si la FDi arrive avant le double équipage, ben elle va passer beaucoup de temps a quai et au final on se dira l'argent aurait pu être utilisé sur un poste plus urgent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Par contre ajouter des LMP, des Rapidfire voire des Sylver supplémentaires ca demande presque qu'aucune RH supplémentaires 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Frencho Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre (modifié) 3 hours ago, francois said: En cas de guerre/crise, quel est l' intérêt d' avoir des doubles équipages? L'argument RH plutôt que plus de coque est un raisonnement de temps de paix. Les doubles équipages fdi pourraient avoir chacun leur bateau. Justement, les doubles equipages c'est la garantie de tenir lors du guerre de de haute intensité, ça doit prendre un minimum de 5 ans pour former un marin competent, en économie de guerre produire une frégate de A a Z ne prendra plus 5 à 10 ans mais beaucoup moins. Une frégate qui coule c'est presque tout l'equipage perdu et la formation en temps de guerre ce fait sur les tas... Voir le cas de la seconde guerre mondiale, l'Allegmagne Nazie n'avait pas un manque de materiel mais de personnel, surtout du personnel bien qualifie. 2 hours ago, Titus K said: Par contre ajouter des LMP, des Rapidfire voire des Sylver supplémentaires ca demande presque qu'aucune RH supplémentaires +1000. Passer les 5 FDI a 4 SYLVER A50, rajouter des conduites de tir radar STIR 1.2 EO Mk2 sur toutes les FREMM et FDA, et des LMP sur le toit hangar de toute la flotte de surface de premier rang ça serait bienvenu et l'impact RH digérable. Le CTA40mm "navalisé" SlowFire est est mal barré je ne mettrais pas un rond dessus... Mais c'est lucide de donner la priorité au recrutement pour ne pas finir comme les rosbifs qui désarment des frégatés de premier rang vu le manque de marins. Modifié le 22 octobre par Frencho Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Par contre en double équipage les navires doivent vieillir assez rapidement non ? Surtout comparé à certaines marines Européenne où une frégate qui navigue 120 jours / an c'est déjà un exploit ... Pour les FDI par exemple (meretmarine) : Alors que ce bâtiment est conçu pour pouvoir naviguer jusqu’à 250 à 300 jours par an (moyennant un double équipage), son plan de maintenance prévoit un arrêt technique majeur tous les cinq ans et un arrêt annuel, à quai, de moins d’un mois. Avec la possibilité de pouvoir réaliser des périodes de disponibilité opérationnelle (PDO), c’est-à-dire des périodes où la Marine nationale laisse les industriels effectuer un certain nombre de travaux, mais avec comme impératif que le bâtiment puisse, en cas de besoin, reprendre la mer sous faible préavis, de l’ordre de 8 jours. Au bout de 30 ans à ce rythme le navire doit être un peu rincé non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Scarabé Posté(e) le 22 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre il y a 44 minutes, Titus K a dit : Par contre en double équipage les navires doivent vieillir assez rapidement non ? Surtout comparé à certaines marines Européenne où une frégate qui navigue 120 jours / an c'est déjà un exploit ... Pour les FDI par exemple (meretmarine) : Alors que ce bâtiment est conçu pour pouvoir naviguer jusqu’à 250 à 300 jours par an (moyennant un double équipage), son plan de maintenance prévoit un arrêt technique majeur tous les cinq ans et un arrêt annuel, à quai, de moins d’un mois. Avec la possibilité de pouvoir réaliser des périodes de disponibilité opérationnelle (PDO), c’est-à-dire des périodes où la Marine nationale laisse les industriels effectuer un certain nombre de travaux, mais avec comme impératif que le bâtiment puisse, en cas de besoin, reprendre la mer sous faible préavis, de l’ordre de 8 jours. Au bout de 30 ans à ce rythme le navire doit être un peu rincé non ? Un navire qui navigue est mieux entretenue qu un navire qui fait de l algue à quai. 3 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Il y a 2 heures, Titus K a dit : Par contre en double équipage les navires doivent vieillir assez rapidement non ? Surtout comparé à certaines marines Européenne où une frégate qui navigue 120 jours / an c'est déjà un exploit ... Pour les FDI par exemple (meretmarine) : Alors que ce bâtiment est conçu pour pouvoir naviguer jusqu’à 250 à 300 jours par an (moyennant un double équipage), son plan de maintenance prévoit un arrêt technique majeur tous les cinq ans et un arrêt annuel, à quai, de moins d’un mois. Avec la possibilité de pouvoir réaliser des périodes de disponibilité opérationnelle (PDO), c’est-à-dire des périodes où la Marine nationale laisse les industriels effectuer un certain nombre de travaux, mais avec comme impératif que le bâtiment puisse, en cas de besoin, reprendre la mer sous faible préavis, de l’ordre de 8 jours. Au bout de 30 ans à ce rythme le navire doit être un peu rincé non ? ça tombe bien ... il est prévu pour durer 30 ans ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Il y a 6 heures, francois a dit : En cas de guerre/crise, quel est l' intérêt d' avoir des doubles équipages? L'argument RH plutôt que plus de coque est un raisonnement de temps de paix. Les doubles équipages fdi pourraient avoir chacun leur bateau. Certes mais un bateau qui sort beaucoup ce sont des personnels qui s'entraînent, une permanence à la mer plus étoffée pour assurer les missions, un GAN plus dense autour du p-a 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Le concept des coques blanches a du mal a rentrer dans le crâne de Vautrin. https://www.opex360.com/2025/10/22/exportation-de-fregates-le-ministere-des-armees-peine-a-accorder-ses-violons-sur-le-concept-de-coque-blanche/ Vautrin a ce poste semble bizarre quand même. Elle n'y connait rien. Il va falloir la cornaquer. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre il y a 5 minutes, herciv a dit : Le concept des coques blanches a du mal a rentrer dans le crâne de Vautrin. https://www.opex360.com/2025/10/22/exportation-de-fregates-le-ministere-des-armees-peine-a-accorder-ses-violons-sur-le-concept-de-coque-blanche/ Vautrin a ce poste semble bizarre quand même. Elle n'y connait rien. Il va falloir la cornaquer. A supposer qu'elle reste longtemps en place. Au mieux, elle sera un ministre de transition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre 45 minutes ago, herciv said: Le concept des coques blanches a du mal a rentrer dans le crâne de Vautrin. https://www.opex360.com/2025/10/22/exportation-de-fregates-le-ministere-des-armees-peine-a-accorder-ses-violons-sur-le-concept-de-coque-blanche/ La vérité est entre les 2 il me semble. Il y a bien une coque blanche (FDI no 7) dont la construction a débuté juste avant l'été 2025 (dixit MeretMarine). La construction a été anticipé meme si la livraison n'est pas prévue avant 2031 (4eme FDI pour la MN). J'imagine qu'il y a eu un accord entre NG et la DGA pour avancer et que la DGA apporte un petit financement, sachant que la commande de la 4eme FDI Grecque était sur l'horizon. La DGA a peut-etre fait de meme chez certains équipementiers pour anticiper la commande des équipements critiques les plus longs a fournir, et pour financer un peu d'inventaire (qui peut aussi servir de pieces de rechanges etc). Mais ca ce n'est que pour ammorcer la construction... Vautrin a raison que budgétairement c'était trop cher d'accelerer la date de livraison de cette frégate. C'est donc une anticipation partielle, qui comptait sur la commande grecque qui était quasi-sure... cette coque n'avait pas vocation a rester sans client tres longtemps. Alors maintenant que la FDI no 7 est vendue a la Grece (pour une livraison fin 2028-debut 2029) on pourra refaire le meme coup en 2026 et commencer la construction de la FDI no 8, toujours pour une livraison en 2031, avec la possibilité d'accélérer cette livraison si un nouveau client se pointe dans les 18 prochains mois ou pour optimiser la charge de travail des équipes de Lorient. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre (modifié) Ca vaut ce que ca vaut, mais apparement NG compte sur une commande de l'Arabie Saoudite. https://www.intelligenceonline.fr/grands-contrats/2025/09/08/apres-ses-echecs-en-norvege-et-au-canada-naval-group-mise-tout-sur-les-fregates-saoudiennes,110518423-art Une discrète réunion s'est tenue il y a quelques jours à l'état-major français des armées avec Naval Group. Le chantier naval veut que Paris mette toutes ses forces dans la balance afin d'espérer remporter un méga-contrat à Riyad. [...] KSA + Suède ou Danemark ca permettrait d'assurer la cadence 2 en 2029 et 2030 avant la reprise des livraisons a la France... En comptant 36 mois de construction il faudrait qu'une decision soit prise avant l'été prochain Modifié le 22 octobre par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 23 octobre Share Posté(e) le 23 octobre Il y a 9 heures, HK a dit : Mais ca ce n'est que pour ammorcer la construction... Vautrin a raison que budgétairement c'était trop cher d'accelerer la date de livraison de cette frégate. C'est donc une anticipation partielle, qui comptait sur la commande grecque qui était quasi-sure... cette coque n'avait pas vocation a rester sans client tres longtemps. Oui, bien possible que ce soit tout autant, voire davantage, Bercy qui n'ait pas voulu comprendre. Et pas seulement Vautrin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) lundi à 00:14 Share Posté(e) lundi à 00:14 (modifié) Le 12/07/2025 à 12:51, Titus K a dit : Naval Group, Centrale Nantes et Cetim - Centre technique des industries mécaniques ont annoncé le 1er juillet le lancement de la chaire industrielle ANR SEALENCE (Solution Élastomère pour l’Acoustique Navale et la Conception Étanche), dédiée au développement d’outils prédictifs pour la conception de pièces élastomères utilisées dans des environnements extrêmes. Deux grands domaines d’application industrielle sont ciblés et les travaux croiseront mesures expérimentales, modélisation théorique et simulation numérique : Les revêtements acoustiques pour les sous-marins, afin de renforcer la maîtrise de leur signature sonore. Les joints d’étanchéité pour câbles électriques sous-marins, qui sont exposés à de fortes pressions. Cette chaire s’inscrit dans une dynamique d’innovation scientifique et technologique au service de la souveraineté industrielle française https://fr.linkedin.com/posts/naval-group_naval-group-centrale-nantes-et-cetim-activity-7349421821835857922-sB9M NG avait déjà communiqué là dessus il y a quelques années apparement : En 2021, page 38 --> https://www.naval-group.com/sites/default/files/2021-04/Naval Group - RA RSE 2020.pdf Innover ensemble pour relancer une filière industrielle sur le territoire national : exemple du revêtement anéchoïque L’innovation et la structuration de filière constituent le moteur de la relance de l’industrie en France et le socle de sa souveraineté technologique et industrielle. Dans le cadre des évolutions techniques et novatrices de Naval Group, il a été décidé de consolider la stratégie de développement d’une filière 100 % française pour la fabrication de tuiles anéchoïques, afin de répondre aux besoins d’équipement des futurs sous-marins. La conception de revêtements anéchoïques en France étant en voie de disparition, Naval Group s’est engagé dans la relance de cette filière industrielle. La direction des Achats et des Relations fournisseurs s’est ainsi mobilisée, en lien avec la direction technique de Naval Group, pour intégrer dans cette démarche ses partenaires — principalement des PME. L’objectif est de produire, dans la durée, le meilleur équipement jamais conçu, de donner une avance technologique à Naval Group par rapport à la concurrence mondiale, mais aussi, à travers la création de cette filière, de sécuriser l’accès à ces technologies stratégiques. Aussi ca en 2023 --> https://www.naval-group.com/fr/discretion-et-furtivite-zoom-sur-le-moyen-dessais-de-revetement-acoustique-merou [Discrétion et furtivité] Zoom sur le moyen d’essais de revêtement acoustique Merou 04 DÉCEMBRE 2023 INNOVATION SOUS-MARINS ACTUALITÉ [Discrétion et furtivité] Zoom sur le moyen d’essais de revêtement acoustique Merou Performances essentielles des sous-marins modernes, la discrétion et la furtivité acoustiques reposent sur l’emploi de matériaux absorbants destinés à revêtir la coque. Avant de devenir opérationnels et installés sur les sous-marins, ces matériaux doivent subir des cycles de qualification complet. Dans ce cadre, Naval Group a mis au point un moyen de mesure (Merou) qui permet de caractériser acoustiquement les matériaux. Explications. Les études de développement se poursuivent sur les futurs programmes de sous-marins et notamment celles portant sur les matériaux de revêtement de la coque. C’est dans cette optique que la filière transverse de spécialistes de matériaux de revêtement acoustique a été créée. L’un de ses objectifs est de qualifier les matériaux de revêtement de coque qui permettront d’optimiser les performances acoustiques des navires. En collaboration avec la filière, le département détection sous-marine (DSM) a développé un moyen d’essai des matériaux en mer baptisé moyen d’essai de revêtement acoustique (Merou). Merou, qui a nécessité de gros efforts de conception et de développement, est le seul moyen d’essai connu à ce jour permettant la mesure des performances acoustiques en vraie grandeur, c’est-à-dire en champ acoustique libre, en immersion et aux fréquences d’emploi. Il a été accepté par la Direction générale de l’armement (DGA), satisfaite de ses performances à la mer (domaine d’emploi, justesse, fidélité, répétabilité…) en 2021. Une campagne d’essais réussie en août en Méditerranée Merou est capable de mesurer les performances de différents types de matériaux comme les micro-inclusionnaires (matrice polymère renfermant des inclusions de taille très inférieure à la longueur d’onde), et les macro-inclusionnaires. « En août dernier, sa mise à l’eau en Méditerranée depuis un bateau support a permis de mesurer la performance acoustique de quatre matériaux des deux types avec succès. Ces mesures permettent aux équipes Naval Group en charge du développement des matériaux de revêtements de mieux connaître leurs caractéristiques acoustiques et donc de les améliorer en vue de leur application opérationnelle », explique François Dayet, responsable systèmes et responsable technique des essais mer. Une réussite qui fait de Merou le moyen de mesure incontournable pour qualifier les matériaux de revêtement. Une nouvelle campagne d’essais mer est déjà prévue avec de nouveaux matériaux. Viendra ensuite le temps des validations acoustiques des prototypes puis des matériaux de série définitifs. Et une publication de 2022 --> https://hal.science/hal-03848059v1/document 16ème Congrès Français d’Acoustique 11-15 Avril 2022, Marseille Présentation d’un moyen d’essai pour la mesure acoustique de matériaux sous pression F. Dayet, M.Hennet, A.Faujour et M.Dana Naval Group, Ollioules, France Modifié lundi à 00:20 par Titus K 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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