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Bref à part vouloir une France isolé pour avoir le plaisir de dire "On a notre politique à nous", je ne vois pas trop où vous voulez aller. (Et pour Alstome comme c'est hors sujet, je ne répondrais pas ici sur la préférence européenne).

 

La France n'a pas à être isolée. La France doit agir de concert avec ses partenaires européens et en particulier avec l'Allemagne.

 

Sur le sujet de l'Ukraine, il faut repartir du sommet de l'OTAN de Bucarest d'avril 2008 où la France et l'Allemagne ont assumé à deux (avec peut-être quelques autres, je ne l'ai pas étudié en détail) une position indépendante en opposition aux États-Unis : les Etats-Unis voulaient faire entrer dans l'OTAN très rapidement la Géorgie et l'Ukraine. La France et l'Allemagne ont dit non, elles ont mis leur véto et dit : l'Ukraine et la Géorgie ne doivent pas entrer dans l'OTAN.

 

Ensuite, la France et l'Allemagne auraient dû tenir cette position, et non seulement la tenir, mais la consolider en y faisant entrer la Pologne et les pays baltes.

 

Plus récemment lorsque les Etats-Unis ont dit au tout début de l'affaire de Crimée qu'ils voulaient faire sortir la Russie du G8, Steinmeier a fait aussitôt une déclaration disant qu'il n'en était pas question. La France aurait pu soutenir Steinmeier. Je ne sais pas où cela nous aurait mené (il faut demander à Steinmeier ce qu'il avait en tête), mais il y avait une possibilité d'agir de concert sous la forme d'un pont entre les Américains et les Russes, et peut-être de recoller les morceaux avec les Russes avant que tout ne se casse la figure.

Modifié par Wallaby
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La France n'a pas à être isolée. La France doit agir de concert avec ses partenaires européens et en particulier avec l'Allemagne.

 

Sur le sujet de l'Ukraine, il faut repartir du sommet de l'OTAN de Bucarest d'avril 2008 où la France et l'Allemagne ont assumé à deux (avec peut-être quelques autres, je ne l'ai pas étudié en détail) une position indépendante en opposition aux États-Unis : les Etats-Unis voulaient faire entrer dans l'OTAN très rapidement la Géorgie et l'Ukraine. La France et l'Allemagne ont dit non, elles ont mis leur véto et dit : l'Ukraine et la Géorgie ne doivent pas entrer dans l'OTAN.

 

Ensuite, la France et l'Allemagne auraient dû tenir cette position, et non seulement la tenir, mais la consolider en y faisant entrer la Pologne et les pays baltes.

 

Plus récemment lorsque les Etats-Unis ont dit au tout début de l'affaire de Crimée qu'ils voulaient faire sortir la Russie du G8, Steinmeier a fait aussitôt une déclaration disant qu'il n'en était pas question. La France aurait pu soutenir Steinmeier. Je ne sais pas où cela nous aurait mené (il faut demander à Steinmeier ce qu'il avait en tête), mais il y avait une possibilité d'agir de concert sous la forme d'un pont entre les Américains et les Russes, et peut-être de recoller les morceaux avec les Russes avant que tout ne se casse la figure.

Bien vu... ;)

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D'ailleurs si Sarkozy a été capable d'être créatif et dynamique durant l'été 2008 durant la guerre russo-géorgienne, c'est probablement parce que la France était déjà - le sommet de Bucarest avait eu lieu en avril 2008 - en mode indépendant donc mobile, pas rouillée sur la question de la Russie et de ses voisins.

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Bah j'ai eu l'impression que tu "lissais" l'activité des forces ukrainiennes....

 

La réthorique de Moscou est surréaliste, nous sommes d'accord. On est plusieurs a t'avoir répété que la réthorique de Kiev l'est tout autant. Se féliciter d'Odessa, se gargariser sur la formation de bataillon renommés selon la saga Bandériste, appeler au meutre de Moskals, tout cela n'est pas que de la propagande vue dans les journaux russes. Ce sont aussi des éléments émis par Kiev (ou en tout cas certains figures politiques de Kiev dont bcp ont pignon sur rue).

 

 

Nommer un bataillon de "volontaires" de la GN avec le nom d'une sous unité de la division SS Galicie c'est lourd de sens pourtant. Certains vont me dire que ce n'est que du symbole. Je pense encore une fois que ces certains  ne percoivent pas l'importance des symboles "historiques" et de leur signification en Europe centrale et orientale.

 

La situation est tout bonnement maintenant hors de controle et à moins d'une pression exterieure sur lOuest et l'Est on va glisser sur un scénario à la Yougoslave. Pas faute d'avoir joué les Cassandres au début de ce fil mais pour l'instant je ne me suis pas trompé de bcp. Tout simplement parceque les mêmes mécanismes sont en place

 

comme tu le dis n'y voir que du symbole avec le nom de se bataillon s'est une erreur à ne pas faire ...

 

je ne sais pas comment sa va se finir ,mais dans se total désordre faut juste souhaité que se bataillon se prenne une grosse branlée et perde un paquet de monde ...

 

sa arrangera les Ukrainiens indirectement ...

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Dire que les USA n'ont pas de plan "machiavélique" contre la russie et voir qu'ils poussent pour intégrer tous les pays autour de la russie dans l'OTAN. C'est antinomique.

 

Non, pas si c'est une politique par défaut, pour masquer/gérer l'absence d'autre idée.

 

D'une part, on remarque que la politique américaine est loin d’être claire: il y a les pour, les contre, ceux qui s'en foutent, on a des volte-faces multiples au gré des présidents, secrétaires d'états ou même conseillers. Les raisons avancées sont vagues et floues.

 

D'autre part, les USA ne savent pas trop comment gérer l'Europe. Ils sont pour l'UE si ça leur permet de se désengager du vieux continent, mais contre dès lors que l'UE pourrait avoir une vraie politique commune. Par ailleurs, c'est le bazar chez les européens: certains (surtout dans la nouvelle Europe) réclament à tort et à travers un renforcement de l'OTAN et l'entrée de l'Ukraine, de la Géorgie, etc.; d'autres (surtout dans la vieille Europe) sont plus circonspects et freinent des 4 fers.

 

Dans ce contexte, pousser, par moments, pour l'entrée d'ex-pays de l'est dans l'OTAN, c'est essayer de gérer le bazar. Remettre de l'unité en Europe quand elle n'en a pas (comme ça ils seront tous unis sous la bannière OTAN), ou satisfaire tel ou tel allié qui crie plus fort que les autres. On remarquera qu'en même temps, les USA faisaient attention à ne pas énerver la Russie. C'est de la gestion à la petite semaine, pas la mise en œuvre d'une vision stratégique cohérente à long terme, même si je ne me fais pas d'illusions: les USA trouveront toujours l'Europe plus simple tant qu'ils pourront avoir un organe leur permettant de gérer leurs relations avec elle. Et l'OTAN apparait plus simple et plus opératoire que l'usine à gaz qu'est, du point de vue US, l'UE.

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La France n'a pas à être isolée. La France doit agir de concert avec ses partenaires européens et en particulier avec l'Allemagne.

 

Sur le sujet de l'Ukraine, il faut repartir du sommet de l'OTAN de Bucarest d'avril 2008 où la France et l'Allemagne ont assumé à deux (avec peut-être quelques autres, je ne l'ai pas étudié en détail) une position indépendante en opposition aux États-Unis : les Etats-Unis voulaient faire entrer dans l'OTAN très rapidement la Géorgie et l'Ukraine. La France et l'Allemagne ont dit non, elles ont mis leur véto et dit : l'Ukraine et la Géorgie ne doivent pas entrer dans l'OTAN.

 

Ensuite, la France et l'Allemagne auraient dû tenir cette position, et non seulement la tenir, mais la consolider en y faisant entrer la Pologne et les pays baltes.

 

Plus récemment lorsque les Etats-Unis ont dit au tout début de l'affaire de Crimée qu'ils voulaient faire sortir la Russie du G8, Steinmeier a fait aussitôt une déclaration disant qu'il n'en était pas question. La France aurait pu soutenir Steinmeier. Je ne sais pas où cela nous aurait mené (il faut demander à Steinmeier ce qu'il avait en tête), mais il y avait une possibilité d'agir de concert sous la forme d'un pont entre les Américains et les Russes, et peut-être de recoller les morceaux avec les Russes avant que tout ne se casse la figure.

 

J'aime bien le résultat, La géorgie et l'Ukaine ont été envahis..... La France est bien la nation qui a dit "la ferme" à la Pologne, je ne sais pas mais cela refroidira bien du monde de vouloir coopter sur une idée avec elle.

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La France n'a pas à être isolée. La France doit agir de concert avec ses partenaires européens et en particulier avec l'Allemagne.

 

Sur le sujet de l'Ukraine, il faut repartir du sommet de l'OTAN de Bucarest d'avril 2008 où la France et l'Allemagne ont assumé à deux (avec peut-être quelques autres, je ne l'ai pas étudié en détail) une position indépendante en opposition aux États-Unis : les Etats-Unis voulaient faire entrer dans l'OTAN très rapidement la Géorgie et l'Ukraine. La France et l'Allemagne ont dit non, elles ont mis leur véto et dit : l'Ukraine et la Géorgie ne doivent pas entrer dans l'OTAN.

 

Ensuite, la France et l'Allemagne auraient dû tenir cette position, et non seulement la tenir, mais la consolider en y faisant entrer la Pologne et les pays baltes

...

En 2008, la Pologne et les pays baltes étaient déjà membres de l'OTAN (la Pologne depuis 1999, les pays baltes depuis 2004) - (A moins que tu parle de la position)

Modifié par Zalmox
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Non, pas si c'est une politique par défaut, pour masquer/gérer l'absence d'autre idée.

 

D'une part, on remarque que la politique américaine est loin d’être claire: il y a les pour, les contre, ceux qui s'en foutent, on a des volte-faces multiples au gré des présidents, secrétaires d'états ou même conseillers. Les raisons avancées sont vagues et floues.

 

D'autre part, les USA ne savent pas trop comment gérer l'Europe. Ils sont pour l'UE si ça leur permet de se désengager du vieux continent, mais contre dès lors que l'UE pourrait avoir une vraie politique commune. Par ailleurs, c'est le bazar chez les européens: certains (surtout dans la nouvelle Europe) réclament à tort et à travers un renforcement de l'OTAN et l'entrée de l'Ukraine, de la Géorgie, etc.; d'autres (surtout dans la vieille Europe) sont plus circonspects et freinent des 4 fers.

 

Dans ce contexte, pousser, par moments, pour l'entrée d'ex-pays de l'est dans l'OTAN, c'est essayer de gérer le bazar. Remettre de l'unité en Europe quand elle n'en a pas (comme ça ils seront tous unis sous la bannière OTAN), ou satisfaire tel ou tel allié qui crie plus fort que les autres. On remarquera qu'en même temps, les USA faisaient attention à ne pas énerver la Russie. C'est de la gestion à la petite semaine, pas la mise en œuvre d'une vision stratégique cohérente à long terme, même si je ne me fais pas d'illusions: les USA trouveront toujours l'Europe plus simple tant qu'ils pourront avoir un organe leur permettant de gérer leurs relations avec elle. Et l'OTAN apparait plus simple et plus opératoire que l'usine à gaz qu'est, du point de vue US, l'UE.

Pour un certain nombre de dirigeants US au sens larges (incluant certaines fondations très bien organisées) il y a une ligne très claire de circonvenir la Russie et de s'attacher les pays limitrophes au sein de l'OTAN. Les fameuses révolutions de couleur qui n'ont pas été oubliées à Moscou comme dans quelques capitales d'Asie centrale n'étaient pas entièrement spontanées...

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Anna news à slaviansk

http://youtu.be/u6ca1eOa5gM

Ahahaha ,Il y a quelle que semaine/mois je me souvient avoir expliqué mon point de vu a sur la crise Ukrainien a un des membre du forum ,et a voir dit quelle que chose comme "dans tous les cas ,j’espère de tous cœur que cette crise de s'amplifiera pas au point d'avoir droit au GoPro d'Anna New sur les char Pro Russe et au reportage de Vice sur les le trafique de préservatif dans les tranché ukrainienne..."

 

Prophétie !Ou pas....

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En 2008, la Pologne et les pays baltes étaient déjà membres de l'OTAN (la Pologne depuis 1999, les pays baltes depuis 2004) - (A moins que tu parle de la position)

 

Je parlais de la position.

 

J'aime bien le résultat, La géorgie et l'Ukaine ont été envahis..... La France est bien la nation qui a dit "la ferme" à la Pologne, je ne sais pas mais cela refroidira bien du monde de vouloir coopter sur une idée avec elle.

Je ne saisis pas ce que vous entendez par "la nation qui dit "la ferme" à la Pologne". En quelle année ? à quel sujet ?

Pour la Géorgie et l'Ukraine, avant de tirer des conclusions en termes de causalité et de « résultats », il faut reprendre le détail de la chronologie, ne serait-ce que parce que ce sont les choses qui se passent dans un "avant" qui peuvent éventuellement produire des résultats dans un "après", mais pas le contraire. On ne peut pas inverser le cours du temps. D'autre part il est rare qu'une chose unique soit la seule cause d'un résultat. Le plus souvent un résultat prend sa source dans plusieurs causes qui s'entremêlent.

En ce qui concerne la Géorgie, il faut situer dès les années 1990 voire à l'époque de l'Union soviétique les mouvements séparatistes Abkhaze et sud-ossétien, puis l'implication de la Russie, puis la tentative de reconquête du pouvoir géorgien. Pour de nombreux commentateurs, c'est la Géorgie qui a attaqué à l'été 2008 les positions russes en Ossétie du sud, lesquelles n'avaient pas reculé mais pas non plus avancé depuis plusieurs années. Les allégations géorgiennes de provocations russes n'ont jamais été prouvées de façon bien convaincante.

Ensuite entre le sommet de Bucarest et aujourd'hui, il faut indiquer que la France et l'Allemagne n'avaient pas réussi à rallier à leur point de vue le plus important membre de l'OTAN qui est les Etats-Unis et que ce pays, les Etats-Unis, était revenu à la charge à de multiples reprises. Le sommet de Bucarest lui-même s'était terminé avec une formule ambiguë disant sans calendrier que la Géorgie et l'Ukraine « deviendront » membres de l'OTAN. La France et l'Allemagne avaient réussi à empêcher le lancement d'une procédure d'adhésion assortie d'un calendrier, mais pas la déclaration finale ambiguë, suffisante pour fâcher Moscou et pour susciter de faux espoirs chez les atlantistes ukrainiens et géorgiens.

Je renvoie donc à de précédents messages que j'ai postés sur ce sujet :

http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/page-79#entry686915 (août 2013, à propos d'un article intitulé "le cauchemar géorgien de l'OTAN)

http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/page-78#entry680226 (à propos d'un article de mai 2013 proposant un calendrier et des objectifs à atteindre dans les relations entre les Etats-Unis, l'Europe et la Russie)

Modifié par Wallaby
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Sur la crise Ukrainienne, ne pas non plus sous-estimer la personnalité de Poutine : Angela Merkel, qui ne doit quand même pas être très proches des faucons américains, est tout de même ressortie voilà quelques mois d'un entretien avec Poutine, qu'elle connaissait déjà, suffisamment abasourdie pour que l'on connaisse (de source américaine non-démentie) sa sidération :  "Poutine a perdu tout contact avec la réalité". Peut être s'est-elle faite manipuler ce jour là, mais bon, elle parle russe, il parle allemand...

 

J'ai le sentiment que Poutine navigue à la fois à vue et au plus près, craint peu l'apparition d'un Ukraine instable, préférerait quand même que ça ne dérape pas trop... La Russie propose ce soir d'accélérer un dialogue direct avec l'OTAN. Merkel et Poutine prônent encore un dialogue direct Kiev - séparatistes dans le cadre défini par l'OSCE, mais je n'ai pas vu que les "autorités" du Dombass aient décidé d'y participer plus qu'à celle de samedi dernier ; les derniers échos étaient plutôt matiaux ("nous discuterons quand les troupes ukrainiennes se seront totalement retirées et auront cessé leur opération terroriste...").

 

En Crimée, la procureure a l'air en forme et pense à ses futurs bébés. On trouvera bien un médiateur, non ? Justement, on a président plutôt doué avec les femmes et...

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Traduction en anglais d'un appel du commandant de la milice de la "République Populaire de Donetsk" Igor Strelkov

 

Le texte est un peu long, mais d'après le ton plusieurs choses sont claires : le recrutement n'est pas facile, la discipline n'est pas fermement établie, et des pilleurs écument la région.

 

 

(...)

And so, the moment has come, when every Donets Basin resident fit to carry arms and use them against the enemies of his people, may arrive and get the weapon right in his hands. He may get it and join the ranks of the militia to drive the chasteners outside the native land. But what do we see? - Anything, but not the crowds of volunteers at the gates of our headquarters.

(...)

Still being in Crimea, I had to hear the stories from the activists of people`s movement that “as soon as miners rise, they tear everybody with bare hands”. Well, maybe once it was so. But now it`s still not observed. Dozens and hundreds of people have stood in line and fight. Tens and hundreds of thousands quietly watch this on TV, sipping beer. Perhaps they are waiting when the army capable to do everything for them launches from consanguineous Russia or when enough crazy volunteers come who a ready to die for their right to live a decent life instead of that they have been existing for 23 years under the power of Ukrainian nationalists.

(...)

In our volunteer rank there are more and more people who are more than 40. They grew up and got their education at the time of the USSR. But there are very few young people. Where are they all, young healthy guys? Maybe they are in those bandit brigades who feeling anarchy have rushed to loot the loot and to create chaos in all cities and towns of Donetsk area? Yes, the news about the next “feats” comes to us every day.

(...)

 

Que le recrutement ne soit pas simple, c'est plutôt une bonne nouvelle : quand Kiev a du mal à se faire obéir des troupes qu'il mobilise et Donetsk a du mal à en mobiliser, les opérations de la guerre civile sont ralenties, ce qui laisse davantage de temps pour que tout ce beau monde change d'avis et se décide enfin à négocier sur le contenu concret de la fédéralisation plutôt que de se battre.

 

Mais les inquiétudes de Strelkov concernant les pillards profitant du chaos sont révélatrices : que sait-on soit dit en passant du nombre des pillards, comparé au nombre des miliciens ? Et si c'étaient en fait les pillards les plus nombreux ? La même question est peut-être pertinente à l'Ouest d'ailleurs : combien de pillards comparé à combien de miliciens Secteur Droite ?

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Le gaz américain livré à l'Europe sera deux fois plus cher que le gaz russe

Moscou - Le gaz qui pourrait être vendu à l'Europe par les États-Unis sera près de deux fois plus cher que le gaz fourni par la Russie, a affirmé lundi le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak.

Le prix de ce gaz sera une fois et demie à deux fois plus élevé que (le prix) du gaz qui est livré via les gazoducs, y compris depuis la Russie, a assuré M. Novak au cours d'une interview diffusé par la télévision russe RT.

Fort de ses larges réserves, Washington avait déclaré en mars être prêt à augmenter significativement ses livraisons de gaz de schiste à l'Union européenne, afin de contrecarrer la domination du fournisseur russe, dont l'UE tire le quart de ses besoins.

M. Novak a pour sa part estimé que le gaz américain ne constituait pas une menace pour la position de la Russie.

La révolution du gaz de schiste a déjà eu lieu, et son pic a certainement déjà été atteint. (...) En réalité, dans les deux dernières années, nous observons une forte stagnation de la production aux États-Unis, a lancé le ministre russe de l'Énergie.

Face aux tensions nées de la crise ukrainienne, l'UE cherche à diversifier ses sources d'approvisionnement en gaz, alors que Moscou peine à ménager sa réputation de fournisseur fiable.

Le président russe Vladimir Poutine a menacé la semaine dernière de réduire drastiquement les approvisionnements vers l'Ukraine, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne comme lors des guerres du gaz de 2006 et 2009.

(©AFP / 19 mai 2014 19h02)

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Je ne saisis pas ce que vous entendez par "la nation qui dit "la ferme" à la Pologne". En quelle année ? à quel sujet ?

 

 

Chirac sur la guerre de l’Irak.....

 

"

Alors, quand vous évoquez la position qui a été prise, il y a eu deux choses. Il y a eu, d’une part, trois pays qui ont signé la lettre, que cinq autres pays de l’Union européenne avaient proposée, concernant cette affaire de l’Iraq. C’est cette lettre qui était apparue comme créant une crise ou une mini-crise au sein de l’Union européenne, en tous les cas comme contraire à l’idée d’une politique étrangère européenne commune, à juste titre. Ces trois pays, c’était la Pologne, la Hongrie et la République tchèque. La République tchèque qui, d’ailleurs, avait signé sous la plume de son éminent président, que tout le monde respecte, qu’est M. HAVEL, mais qui avait signé un ou deux jours avant de quitter ses fonctions et, le lendemain, le Premier ministre tchèque avait dit que ça ne l’engageait pas. Peu importe.

En ce qui concerne la déclaration de Vilnius, c’est un peu différent. Elle comprend cinq pays candidats, les trois pays baltes, la Slovénie et la Slovaquie, deux pays candidats dont la candidature a été reportée, qui sont la Roumanie et la Bulgarie, et trois pays qui n’ont pas encore le statut de candidat, c’est-à-dire la Croatie, la Macédoine et l’Albanie.

Je ferai tout de même un commentaire, vous avez eu raison de le souligner, car cela le mérite. Concernant en tous les cas les pays candidats, je ne parle pas des pays qui ne sont pas candidats, mais les pays candidats, honnêtement, je trouve qu’ils se sont comportés avec une certaine légèreté. Car entrer dans l’Union européenne, cela suppose tout de même un minimum de considération pour les autres, un minimum de concertation. Si, sur le premier sujet difficile, on se met à donner son point de vue indépendamment de toute concertation avec l’ensemble dans lequel, par ailleurs, on veut entrer, alors, ce n’est pas un comportement bien responsable. En tous les cas, ce n’est pas très bien élevé. Donc, je crois qu’ils ont manqué une bonne occasion de se taire.

J’ajoute qu’au-delà du côté un peu plaisant ou enfantin de la démarche, elle est dangereuse. Il ne faut pas oublier que plusieurs pays vont avoir, parmi les Quinze, la nécessité de ratifier l’élargissement par la voie du référendum. Or on sait très bien que, déjà, les opinions publiques, comme toujours quand il s’agit de quelque chose de nouveau, ont accueilli l’élargissement avec quelques réserves, sans toujours comprendre exactement l’intérêt qu’il y avait à l’approuver. Alors, évidemment, une démarche comme celle que vous soulignez ne peut que renforcer, dans l’opinion publique des Quinze et notamment de ceux qui feront une ratification par voie de référendum, un sentiment d’hostilité. Or il suffit d’un seul pays qui ne ratifie pas par référendum pour que cela ne marche pas. Donc, ces pays ont été, je dirais, à la fois, disons le mot, pas très bien élevés et un peu inconscients des dangers que comportait un trop rapide alignement sur la position américaine.

Voilà ce que je voulais dire sur ce point. "

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Une interview d'un oligarque Ukrainien dans Le Monde. Pas très simple à suivre ces gens là, hein...

 

> Je ne saisis pas ce que vous entendez par "la nation qui dit "la ferme" à la Pologne". En quelle année ? à quel sujet ?

 

Chirac sur la guerre de l’Irak.....

 

"

Alors, quand vous évoquez la position qui a été prise, [...]

 

Il avait été très diplomate je trouve. Il aurait pu utiliser des mots comme "connerie monumentale", guerre d'agression ou "crime de guerre" que ça ne m'aurait pas choqué.

 

Les faucons US (et Tony Blair dans un discours aux Communes, quelques jours plus tard) ont immédiatement déformé certains propos de Chirac lors de cet entretien télévisé pour justifier leurs décisions d'entrée en guerre sans l'aval de l'ONU.

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Il avait été très diplomate je trouve. Il aurait pu utiliser des mots comme "connerie monumentale", guerre d'agression ou "crime de guerre" que ça ne m'aurait pas choqué.

 

Les faucons US (et Tony Blair dans un discours aux Communes, quelques jours plus tard) ont immédiatement déformé certains propos de Chirac lors de cet entretien télévisé pour justifier leurs décisions d'entrée en guerre sans l'aval de l'ONU.

 

[Début HS]

 

Tout à fait d'accord. Quand nous parlons de Tony Blair, de DIck Cheney et autres Colin Powell, il ne faut pas oublier que nous parlons de criminels fomentant le déclenchement d'une guerre par la propagande et le mensonge. Ce qui à Nuremberg en 1946 était appelé "crime contre la paix". Et ce crime-là a débouché sur la dévastation d'un pays et la mort de centaines de milliers de personnes.

 

Les dirigeants centre-européens qui ont accepté de soutenir publiquement et d'appuyer ce crime, tout cela pour se faire bien voir à Washington, n'auraient pas eu à se plaindre si Chirac avait vomi sur leur costume. L'impolitesse n'est rien à côté du crime.

 

Et de plus, Chirac avait en fait été modéré dans l'expression.

 

[Fin du HS en ce qui me concerne]

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Une interview d'un oligarque Ukrainien dans Le Monde. Pas très simple à suivre ces gens là, hein...

Il y a comme un parfum de retropedalage de la position francaise : Le Monde redecouvre les vertus du journalisme, interviewe des acteurs de premier plan, laisse entendre que Timochenko est aussi sinon plus pourrie que Ianoukovitch... Il n est jamais trop tard hein messieurs du Quai d Orsay

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Le gaz russe qui n'irait plus vers l'UE peut être réorienté vers la Chine

Moscou - Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a admis mardi la possibilité théorique d'une réorientation vers la Chine des exportations de gaz russe qui n'iraient plus vers l'Europe, dans un entretien publié alors que le président Vladimir Poutine est à Shanghai.

Nous avons suffisamment de réserves, suffisamment de gaz pour livrer du gaz et à l'est, et à l'ouest. Mais si l'on envisage le pire, de manière purement théorique le gaz qui ne serait pas livré en Europe peut être envoyé (...) en Chine, a déclaré M. Medvedev dans cet entretien à Bloomberg dont un extrait a été publié sur le site du gouvernement russe.

Ce n'est, je le souligne, pour l'instant, qu'une possibilité absolument théorique, a-t-il ajouté.

Un des objectifs de la visite du président Vladimir Poutine en Chine est de finaliser les négociations engagées de longue date sur la livraison de gaz russe à ce pays, en pleine crise sur l'Ukraine avec l'Europe, principal débouché pour l'instant des exportations de gaz russe.

(©AFP / 20 mai 2014 07h55)

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Les faucons US (et Tony Blair dans un discours aux Communes, quelques jours plus tard) ont immédiatement déformé certains propos de Chirac lors de cet entretien télévisé pour justifier leurs décisions d'entrée en guerre sans l'aval de l'ONU.

 

Stuff Happens, Stuff Happens...

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H.S

Tiens, en parlant de Tony Blair,

 

Il y a quelques années sur Planète + était diffusé un documentaire sur son parcours politique, bien sur, celui-ci a parlé des discussions franco-anglaise sur la question de la guerre en Irak. Les personnes interviewaient, dont des proches collaborateurs de Blair ont témoigné, rapportent que l'équipe du premier ministre anglais s'était "moqué" des positions de Chirac en faisant référence notamment à l'arrogance française ou encore que celui-ci est trop vieux pour comprendre la nouvelle donne géopolitique ... chose intéressante que l'un d'entre eux avoue, ils s'étaient moqué notamment du fait que Chirac avait averti les anglais d'un risque de créer une guerre interconfessionnelle une fois le régime Saddam tombé. Et là chose assez incroyable pour des anglais, ils ont reconnu que finalement que le "vieux" n'était pas si à la ramasse que cela, et qu'ils ont largement sous estimé les répercutions de l'invasion du pays.

 

Fin H.S

Modifié par Rochambeau
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Moi j’ai mieux : un jour une ambassadrice américaine envoyé  en Irak à fait part de ces doutes à un néocon de l’administration Bush quant au déroulement de l’occupation, et du fait qu’il serait peut être nécessaire de se pencher sur l’histoire de la région. Ce à quoi il lui fut  répondu, je site : « que nous somme plus intelligent que l’histoire » :-[

 

C’est là qu’on comprend que les universités de l’Ivy Leage sont  très surcotées O0 .

Modifié par Shorr kan
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