FATac Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Par ailleurs, il ne serait pas plus simple de droniser un ravitailleur Probe & Drogue qu'un ravitailleur Flying Boom ? Parce qu'il me semble bien que dans le second cas, on a un opérateur hautement qualifié au pilotage de l'opération. Probablement ce qu'il y aura de plus difficile à téléopérer ou à automatiser... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Ben l’USAF dronise ce qu’elle a… du flying boom Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 16 février Share Posté(e) le 16 février (modifié) Il y a 13 heures, FATac a dit : Par ailleurs, il ne serait pas plus simple de droniser un ravitailleur Probe & Drogue qu'un ravitailleur Flying Boom ? Parce qu'il me semble bien que dans le second cas, on a un opérateur hautement qualifié au pilotage de l'opération. Probablement ce qu'il y aura de plus difficile à téléopérer ou à automatiser... Mais au final quel intérêt ? Économiser sur la masse salariale de 1500 personnes ? Ne plus avoir à former qui que ce soit à faire du ravitaillement en vol ? Modifié le 16 février par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 16 février Share Posté(e) le 16 février Il y a 4 heures, clem200 a dit : Mais au final quel intérêt ? Économiser sur la masse salariale de 1500 personnes ? Ne plus avoir à former qui que ce soit à faire du ravitaillement en vol ? J'en vois au moins deux : pouvoir laisser les avions en l'air plus longtemps le ravitailleur étant un organe de démultiplication, donc une cible prioritaire, ne pas risquer la vie d'un équipage dans un appareil lourd et pataud peut apte à se défendre contre une volée de missiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 16 février Share Posté(e) le 16 février il y a 43 minutes, rendbo a dit : J'en vois au moins deux : pouvoir laisser les avions en l'air plus longtemps le ravitailleur étant un organe de démultiplication, donc une cible prioritaire, ne pas risquer la vie d'un équipage dans un appareil lourd et pataud peut apte à se défendre contre une volée de missiles. Bien vu pour le 2eme, même si ils sont souvent loin du front Par contre pour la durée de vol, je pense que la limite c'est plus l'avion que l'homme. Il y a beaucoup de place à bord pour se reposer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 16 février Share Posté(e) le 16 février il y a 49 minutes, clem200 a dit : Par contre pour la durée de vol, je pense que la limite c'est plus l'avion que l'homme. ton avion tiendra en l'air sans doute 15 heures (carburant, huile ou autre), mais pour que les hommes puissent suivre la cadence, il faut un max d'équipements (toilettes, bouffe, lits,...) du poids et du volume non négligeable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 16 février Share Posté(e) le 16 février il y a 49 minutes, rendbo a dit : ton avion tiendra en l'air sans doute 15 heures (carburant, huile ou autre), mais pour que les hommes puissent suivre la cadence, il faut un max d'équipements (toilettes, bouffe, lits,...) du poids et du volume non négligeable. Sur un avion de 200 tonnes ça passe tranquille ils ont tous ca 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 16 février Share Posté(e) le 16 février L'intérêt que je verrai, c'est d'arrêter les vol d'entraînement pour KC-135. Ils pourraient être placés en semi reserve et voler très peu sauf en temps de guerre. Vu qu'on parle d'avions de ligne, je ne m'inquiète même pas pour l'entretien. Dans 20 ou 30 ans, pouvoir ressortir des centaines de vieux ravitailleurs (ou d'avions de transport) permettrait d'avoir une capacité opérationnelle significative pendant quelques semaines/mois. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 16 février Share Posté(e) le 16 février Et sinon, une fois dronisés, de tels appareils ne risquent pas d'annuler un départ en mission si les installations de viabilisation (pressurisation, conditionnement, éclairage, etc.) diagnostiquent un défaut. Sur des appareils de cet âge, ce n'est pas nécessairement anodin. Et par ailleurs, les règles de sécurité et autres dérogations liées à l'embarquement d'un équipage peuvent certainement être aménagées dans le cas d'un appareil qui n'embarque pas d'équipage. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars (modifié) https://www.twz.com/air/tornado-ravages-air-force-museum-restoration-hangar-at-wright-patterson-afb ..."Une tornade a causé aujourd'hui des dégâts importants à certaines parties de la base aérienne Wright-Patterson à Dayton, dans l'Ohio, notamment au Musée national de l'armée de l'air, situé sur la base. Wright-Patterson AFB abrite également l'Air Force Materiel Command, la 445th Airlift Wing et ses avions de transport C-17, ainsi que le laboratoire de recherche de l'Air Force"... :( Modifié le 1 mars par Ronfly correction image 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars faudrait avoir la photo des appareils montrés avant la tornade ( sur la dernière photo j'ai quand même un doute sur l'aile assemblée au corps de l'avion ), mais s'ils étaient intacts, trés trés gros dégats 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benji10 Posté(e) le 2 mars Share Posté(e) le 2 mars moment de poésie 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Banzinou Posté(e) le 3 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mars 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 1 avril Share Posté(e) le 1 avril Encore une anecdote méconnue que je viens de découvrir : en janvier 1981, un commando du groupe indépendantiste portoricain "armée populaire Boricua" (surnommé les "macheteros") a réussi à poser des bombes sur 10 A-7D Corsair II et un F-104C Starfighter (qui était destiné à être exposé) sur la base de l'Air National Guard de Muñiz (Porto Rico), détruisant 8 des Corsair C'était la première fois qu'une installation de l'USAF sur le territoire US subissait une attaque terroriste, ou que des terroristes détruisaient des aéronefs de l'USAF en temps de paix... Et apparemment personne n'a jamais été poursuivi en justice pour ces faits. Source : https://www.twz.com/38676/first-peacetime-terror-attack-on-the-air-force-destroyed-eight-a-7-attack-jets-40-years-ago 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 4 avril Share Posté(e) le 4 avril De la nécessité de conserver des stocks... Stored B-1B Regenerated To Replace Damaged Bomber -> https://theaviationist.com/2024/04/04/stored-b-1b-regenerated-to-replace-damaged-bomber/ 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 7 avril Share Posté(e) le 7 avril Le 04/04/2024 à 14:43, Banzinou a dit : De la nécessité de conserver des stocks... Stored B-1B Regenerated To Replace Damaged Bomber -> https://theaviationist.com/2024/04/04/stored-b-1b-regenerated-to-replace-damaged-bomber/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 8 avril Share Posté(e) le 8 avril Je vois tourner cette nouvelle en boucle aujourd’hui. À recroiser, contrôler avec un oeil très critique : Ça peut n’être que de la comm’ et de la politique à la petite semaine. le Pentagone réduirait les prévisionnels budgétaires […] du B-21 Raider de moins 2 milliards de dollars sur les 2 prochaines années. La source Bloomberg : https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-04-08/northrop-b-21-procurement-funds-cut-for-2025-2026-as-air-force-cites-savings?utm_source=website&utm_medium=share&utm_campaign=twitter 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril Il y a 7 heures, TarpTent a dit : Je vois tourner cette nouvelle en boucle aujourd’hui. À recroiser, contrôler avec un oeil très critique : Ça peut n’être que de la comm’ et de la politique à la petite semaine. le Pentagone réduirait les prévisionnels budgétaires […] du B-21 Raider de moins 2 milliards de dollars sur les 2 prochaines années. La source Bloomberg : https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-04-08/northrop-b-21-procurement-funds-cut-for-2025-2026-as-air-force-cites-savings?utm_source=website&utm_medium=share&utm_campaign=twitter … Disons que l’année 2024 est un peu tendue, tu vois … Entre les classes Virginia, le sister ship du Ford et les moteurs et le « TR-3 » du F-35 faut arbitrer ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril Il y a 7 heures, TarpTent a dit : Je vois tourner cette nouvelle en boucle aujourd’hui. À recroiser, contrôler avec un oeil très critique : Ça peut n’être que de la comm’ et de la politique à la petite semaine. le Pentagone réduirait les prévisionnels budgétaires […] du B-21 Raider de moins 2 milliards de dollars sur les 2 prochaines années. La source Bloomberg : https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-04-08/northrop-b-21-procurement-funds-cut-for-2025-2026-as-air-force-cites-savings?utm_source=website&utm_medium=share&utm_campaign=twitter il y a 28 minutes, Ardachès a dit : … Disons que l’année 2024 est un peu tendue, tu vois … Entre les classes Virginia, le sister ship du Ford et les moteurs et le « TR-3 » du F-35 faut arbitrer ! Effectivement. Lors des dernières négociations budgétaires et pour éviter le shutdown, le congrès s'est mis d'accord pour limiter fortement les augmentation du budget de la défense. Là ou les US avait l'habitude de rajouter un peu de sous sur chaque programme, là des limites ont été mise en place même sur les programmes aussi important que le F-35. D'autre part on commence à voir aussi un changement de comportement de ne plus accepter des livraisons par rapport à des prérequis non respectés, le cas du F-35. Oui mais voilà les USA ont maintenant de nombreux trous capacitaires. Ils sont particulièrement visibles pour la Navy. Ils le sont dans une moindre mesure pour l'Army. Et pour l'Air Force elle arrive à faire face sur le nombre de F-35 mais dès qu'on regarde les heures de vol et le FMC c'est une catastrophe. Il faut se faire une raison les USA ne peuvent pas se positionner sur deux fronts en même temps. On va devoir gérer les russes sans eux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril (modifié) Il y a 9 heures, Ardachès a dit : … Disons que l’année 2024 est un peu tendue, tu vois … Entre les classes Virginia, le sister ship du Ford et les moteurs et le « TR-3 » du F-35 faut arbitrer ! Il n'y a pas d'arbitrage, ils ne réduisent pas leurs commandes, c'est juste que ca va couter 2 milliards de moins que prévu. C'est une bonne nouvelle pour NG et l'USAF The Air Force reduced budget projections for its next-generation stealth bomber, Northrop Grumman Corp.’s B-21 Raider, by under $2 billion over the next two fiscal years thanks in part to lower prices negotiated with contractors. The fiscal 2025 request for the B-21 released last month sought $2.7 billion for procurement of an unspecified number of initial production aircraft. That contrasts with the $4.0 billion projected last year. The procurement request projection for fiscal 2026 was also lowered by about $600 million to $3.9 billion. It’s a rare example of successful cost-cutting for the Pentagon, and stands in contrast to Northrop’s Sentinel intercontinental ballistic missile that’s under Pentagon review over delays and projections that suggest the program will be 37% more expensive than its earlier $96 billion estimate. “The procurement budget was adjusted to account for favorable negotiated low rate production prices, as well as supporting budget-year execution needs,” the Air Force said in a statement. “There were no material reductions in program quantities or scope,” it said. The Air Force has yet to disclose how many aircraft are on contract to date. The procurement funding includes the basic aircraft, or “flyway” costs, support equipment, training, initial spares and engineering change orders, the service said. The B-21 Program office continues to “proactively manage the program baseline for cost, schedule, and performance,” it said. The B-21 represents the aircraft leg of the US nuclear triad and thus far the Air Force has not disclosed any cost, schedule or performance issues. Last week, the Navy disclosed that first delivery of its new ICBM-carrying submarine in the Columbia-class will be as much as 16 months late. Modifié le 9 avril par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril il y a 40 minutes, Titus K a dit : Il n'y a pas d'arbitrage, ils ne réduisent pas leurs commandes, c'est juste que ca va couter 2 milliards de moins que prévu. Hum, septique je suis … Sur un développement aussi complexe qu'un bombardier, nous faire "accroire" que pour une fois le Pentagone en faisant les gros yeux "oblige" les fournisseurs a soudainement réévaluer leurs coûts et sortir du chapeau une "économie" de 2 milliards … comment dire, c'est une belle histoire, un bon "storytelling" mais je vais prendre cette information avec les pincettes de rigueur, tu ne m'en voudras pas ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 13 avril Share Posté(e) le 13 avril (modifié) Les 2 interprétations restent en fait possibles, et même être valables en même temps. Ainsi dans l’article cité, la déclaration est celle-ci : “The procurement budget was adjusted to account for favorable negotiated low rate production prices, as well as supporting budget-year execution needs“ qui se traduit aisément par : “Le budget d'approvisionnement a été ajusté pour tenir compte des prix de production négociés à bas prix, ainsi que pour répondre aux besoins d'exécution de l'exercice budgétaire" La négociation des prix avec les sous-traitants est claire (et elle était nécessaire, quand on voit les abus sur les autres contrats militaires), mais il y a aussi manifestement l’indication d’un financement resserré, dans cette déclaration. Peut-être qu’ils ont donc aussi repoussé quelques développements à plus tard en ce recentrant sur l’appareil et ses systèmes essentiels. (vivement un nouveau casque, un nouvel ALIS, un nouveau simulateur… mais plus tard ! On va juste faire voler le bousin avec un vrai système de refroidissement et quelques bombes proprement intégrées, dans un premier temps, cette fois ) Ça ne semble pas faire spécialement de vagues, ceci dit. Modifié le 13 avril par TarpTent 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
J-B Posté(e) le 24 avril Share Posté(e) le 24 avril https://www.twz.com/air/general-atomics-anduril-move-ahead-in-collaborative-combat-aircraft-drone-program L'USAF choisit General Atomics et Anduril pour développer des prototypes pour le programme Collaborative Combat Aircraft (« Increment 1 »). Décision de production au cours de l'exercice fiscal Sept-26. Les sociétés Boeing, Lockheed Martin et Northrop Grumman ne sont pas sélectionnées mais restent éligibles pour le contrat de production. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril As the US Air Force fleet keeps shrinking, can it still win wars? Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Alors que la flotte de l'armée de l'air américaine ne cesse de se réduire, peut-elle encore gagner des guerres ? En février 2017, le général Dave Goldfein, alors chef d'état-major de l'armée de l'air, a lancé un avertissement. S'exprimant au Centre d'études stratégiques et internationales à Washington, Goldfein a énuméré toutes les missions que l'armée de l'air doit entreprendre : défendre les États-Unis contre les attaques, exploiter les deux jambes de la triade nucléaire du pays, projeter la puissance aérienne dans le monde entier et, à l'époque, vaincre le groupe militant connu sous le nom d'État islamique. "Chacune de ces missions est un domaine de croissance", a déclaré M. Goldfein. "Et tandis que ces missions se développent, notre armée de l'air se réduit. ... Nous sommes en fait l'armée de l'air la plus petite que nous ayons jamais eue". À l'époque, l'armée de l'air comptait environ 5 500 appareils dans son inventaire. Depuis, elle s'est encore réduite et est en passe de le faire encore davantage. L'armée de l'air prévoit que sa flotte de chasseurs, de bombardiers, de ravitailleurs, d'avions-cargos, de drones et d'autres appareils passera sous la barre des 5 000 au cours de l'exercice 2025, car les retraits d'appareils plus anciens, usés et dépassés dépassent l'acquisition de leurs remplaçants. En effet, la flotte pourrait tomber à 4 903 appareils au total l'année prochaine, mais elle pourrait encore chuter davantage. "À l'heure actuelle, l'armée de l'air est aussi grande qu'elle le sera", a déclaré le général de division Dave Tabor, directeur des programmes pour le bureau du chef d'état-major adjoint pour les plans et les programmes, lors d'un entretien accordé le 21 mars. "Compte tenu des incertitudes budgétaires, il est vraiment difficile de prédire exactement quelle sera la taille de la flotte l'année prochaine ou dans cinq ans. Selon l'Institut Mitchell d'études aérospatiales, la flotte représente déjà moins d'un cinquième de la taille qu'elle avait à son apogée en 1956, lorsque le service disposait de 26 104 appareils. Au cours de cette période, le nombre de chasseurs F-84 Thunderjet et F-86 Sabre dépassait à lui seul 6 400, soit bien plus que l'ensemble de la flotte combinée de l'armée de l'air, qui comptera 5 032 aéronefs au cours de l'exercice 2024. La main-d'œuvre est également moins nombreuse. Pour l'exercice 2025, l'armée de l'air vise à ramener le nombre d'emplois en service actif à 320 000, soit une baisse d'environ 13 000 postes au cours des cinq exercices précédents. Les rôles de ces aviateurs évoluent également, l'armée de l'air s'efforçant de renforcer les missions non aériennes, telles que la cyberattaque et la cyberdéfense, qui sont essentielles à la conduite de la guerre moderne. La flotte de l'armée de l'air est aujourd'hui 52 % plus importante que l'inventaire combiné de la marine et du corps des marines, qui compte 3 308 aéronefs. L'actuel chef d'état-major de l'armée de l'air, le général David Allvin, et d'autres hauts responsables de l'armée mettent en avant l'augmentation exponentielle des capacités des aéronefs restants, qui permettent notamment de frapper des cibles avec une puissance de feu et une précision bien supérieures à celles des générations précédentes, afin d'apaiser les inquiétudes concernant la diminution du nombre d'aéronefs. Mais la diminution de la flotte inquiète certains législateurs et observateurs. Todd Harrison, analyste en matière de défense au sein du groupe de réflexion American Enterprise Institute, a déclaré que si les avions modernes offrent plus de vitesse, de portée, de furtivité et d'autres avantages par rapport aux générations précédentes, "la réalité est qu'un avion ne peut se trouver qu'à un seul endroit à la fois". "Pour la crédibilité de notre dissuasion et de notre dispositif de forces, la taille compte toujours", a déclaré M. Harrison à Defense News. "C'est là que nous ne sommes pas à la hauteur. "Un F-35 déployé dans la région indo-pacifique n'est d'aucune utilité en Europe", a-t-il ajouté. Heather Penney, ancienne pilote de F-16 et chercheuse principale à l'Institut Mitchell d'études aérospatiales, a déclaré que le passage de la flotte de l'armée de l'air sous la barre des 5 000 appareils était "un chiffre absolument remarquable", avec des conséquences inquiétantes pour la sécurité nationale et la capacité de l'armée à projeter sa puissance. Une fois qu'elle sera passée sous cette barre, il sera plus difficile pour l'armée de l'air d'argumenter en faveur d'une remontée de la flotte. "L'armée de l'air a atteint un point critique en ce qui concerne sa capacité à répondre aux attentes de la nation et à celles des autres services", a déclaré Mme Penney. Le problème ne se limite pas aux moyens de frappe de l'armée de l'air. Les législateurs soulèvent régulièrement la question de savoir si les commandants du monde entier perdront des capacités vitales de ravitaillement, de reconnaissance, de coordination du champ de bataille et autres, au fur et à mesure que l'armée de l'air éliminera les flottes les plus demandées. Le Congrès a même interdit à l'armée de retirer certains appareils du service tant qu'elle n'aura pas prouvé qu'elle est en mesure de combler ces lacunes. Le 9 avril, lors d'une audition devant le comité de défense de la commission sénatoriale des crédits, le sénateur Susan Collins (R-Maine), membre de la commission, a fait part de ses propres inquiétudes compte tenu de l'environnement géopolitique. Elle a rappelé l'expérience de l'Ukraine au cours des deux dernières années, qui a combattu l'invasion russe avec une flotte dérisoire de quelques dizaines de chasseurs, et s'est demandé si l'armée de l'air américaine disposera de suffisamment d'avions pour contrer et dissuader les menaces dans le monde entier. "Il me semble évident que non seulement la qualité est extrêmement importante, ainsi que les capacités, mais que la quantité compte également, en particulier lorsque nous sommes confrontés à autant de menaces dans des endroits aussi divers que nous le sommes", a-t-elle déclaré. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril Les compromis La flotte actuelle de l'armée de l'air, bien que plus petite, peut effectuer des missions telles que des frappes aériennes guidées avec précision et des opérations de guerre électronique dont les généraux de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée ne pouvaient que rêver. Selon M. Tabor, cette capacité permet à l'armée de "se protéger un peu". En outre, d'autres branches de l'armée américaine et les pays alliés et partenaires des États-Unis disposent parfois de capacités similaires à celles de l'armée de l'air, a ajouté M. Tabor, ce qui pourrait permettre de couvrir plus facilement un plus grand nombre de régions. Les progrès réalisés dans le domaine du ciblage de précision ont rendu obsolète la tactique du milieu du XXe siècle qui consistait à envoyer vague après vague des bombardiers de première et de deuxième génération contre une cible, en faisant pleuvoir des dizaines de munitions dans l'espoir que l'une d'entre elles atteigne sa cible. Au lieu de cela, un seul B-2 Spirit - ou même, dans les années à venir, un B-21 Raider en cours de fabrication, présenté par le constructeur Northrop Grumman comme le premier avion de sixième génération - peut parcourir de longues distances et détruire une cible qui, auparavant, aurait nécessité l'intervention de plusieurs chasseurs et bombardiers travaillant de concert. L'amélioration de la portée, associée aux capacités furtives du F-35 Joint Strike Fighter, du F-22 Raptor, du B-2 et du futur B-21, a également révolutionné la capacité de l'armée de l'air à atteindre en toute sécurité des cibles dans le monde entier. Les progrès de la technologie satellitaire, entre autres plates-formes de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, ont réduit le besoin d'avions espions qui traversaient autrefois l'espace aérien hostile à la vitesse de Mach, en prenant des photos au passage. L'armée de l'air prévoit de retirer 250 appareils au cours de l'exercice 25, ce qui dépasserait le nombre d'appareils qu'elle prévoit de mettre en service, d'où une réduction de 129 appareils. Parmi les avions anciens et dépassés qu'il est prévu de retirer du service figurent les A-10 Thunderbolt II et les anciens chasseurs F-15 Eagle, qui, selon l'armée, ne seraient pas adaptés à une guerre contre un adversaire aussi avancé que la Chine. Le service envisage également de retirer certains F-22, parmi d'autres types d'aéronefs, car leur préparation au combat serait trop coûteuse. Le service espère que ses mesures de réduction des effectifs libéreront de l'argent et des ressources pour des avions plus modernes. "Il s'agissait d'avions phénoménaux en leur temps", a déclaré M. Tabor à propos des A-10 et des F-15C. "Il n'est pas nécessaire d'aller très loin pour trouver quelqu'un qui parle des effets des A-10 sur le champ de bataille. Mais la réalité est qu'ils ne sont tout simplement plus viables dans les combats d'aujourd'hui, et certainement pas dans ceux de demain - en particulier au vu des coûts associés à leur maintien en service". L'armée de l'air souhaite également réduire les achats prévus de chasseurs F-35A et F-15EX Eagle II, car elle concentre ses dépenses pour l'exercice 25 sur la recherche et le développement de futurs avions avancés, tels que le programme Next Generation Air Dominance (domination aérienne de la prochaine génération). Cet effort vise à créer un chasseur encore plus performant, ainsi que des drones dotés d'une intelligence artificielle, connus sous le nom d'avions de combat collaboratifs. "Nous sommes contraints de faire un choix entre deux choses : Nous pouvons soit maintenir la structure des forces existantes, ce qui signifie en fin de compte maintenir les unités et les bases dans n'importe quel endroit, soit les moderniser", a déclaré le chef d'état-major adjoint chargé des plans et des programmes, le général de corps d'armée Richard Moore. "Malheureusement, ce qui se passe, c'est que nous essayons de faire les deux. Mais les réticences du Congrès concernant les départs à la retraite prévus par l'armée de l'air ont empêché cette dernière de s'orienter vers l'effort de modernisation qu'elle souhaitait, a-t-il déclaré en avril lors d'un événement organisé par l'Association des forces aériennes et spatiales (Air and Space Forces Association). "On nous empêche de nous défaire des structures de forces héritées du passé", a déclaré M. Moore, ajoutant que l'armée devait "ralentir la modernisation". C'est l'une des raisons pour lesquelles l'armée de l'air a supprimé six F-35A et six F-15EX de ses achats prévus pour l'exercice 25, a-t-il fait remarquer, et a également réduit ses achats d'hélicoptères de patrouille MH-139 Grey Wolf. "Pour maintenir la structure des forces existantes et essayer de les moderniser, nous sommes en train de les vider de leur substance", a déclaré M. Moore. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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