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BRICS - Coordination, Solidarité et Influence


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La première transaction entre le Brésil et la Chine sans passer par le dollar a eu lieu. Du yuan directement au Real. La Chine a acheté quelques containers de cellulose.

https://www.cnnbrasil.com.br/economia/brasil-e-china-completam-primeira-transacao-somente-com-moedas-locais/#:~:text=Brasil e China completaram a,contêineres direcionados ao país asiático.

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  • 2 months later...

https://www.institutmontaigne.org/expressions/le-monde-vu-dailleurs-que-peut-attendre-de-la-presidence-russe-des-brics (29 novembre 2023)

Alors qu'une quarantaine de pays ont manifesté de l'intérêt pour rejoindre les BRICS et qu'une vingtaine d'entre eux ont formalisé leur candidature, le choix opéré à Johannesburg apparaît "arbitraire" à beaucoup d'experts russes. L’alternative était "élargissement quantitatif ou renforcement qualitatif", et le choix opéré va "compliquer sérieusement la deuxième option", affirme Fiodor Loukjanov, qui déplore l'absence de toute institutionnalisation, notamment d'un secrétariat, et un manque de transparence des critères d'adhésion. Or, souligne Sergueï Lavrov, l'exemple de l'UE, malgré une proximité géographique, historique et culturelle beaucoup plus grande, montre que "le succès n'est pas garanti". 

En assumant à compter du 1er janvier prochain la présidence des BRICS, la Russie est confrontée à des chantiers majeurs. Il s'agit en premier lieu de faciliter la bonne intégration des six nouveaux membres et de traiter les demandes d’adhésion, comme celle du Pakistan, qui vient de formaliser sa candidature. L'élection de Javier Milei à la tête de l'Argentine crée d'ores et déjà une difficulté, puisque le Président élu a indiqué, lors de sa campagne, ne pas vouloir coopérer avec le Brésil, la Chine et la Russie et être opposé à l'adhésion de son pays aux BRICS.

Parmi les domaines de coopération qui devraient être mis à l'agenda de la présidence russe, les experts du RIAC citent la sécurité de l'information et l'intelligence artificielle, d’ores et déjà mentionnées par V. Poutine. Malgré des résultats jugés décevants, les chercheurs russes espèrent aussi des progrès dans la création d'un instrument de paiement alternatif au dollar, le rapport demandé aux ministères des Finances et aux Banques centrales devrait être discuté à Kazan, qui accueillera le prochain sommet des BRICS. La capitale de la république du Tatarstan, note d’autre part Timothée Bordatchev, permettra de montrer le double visage de la Russie, chrétien-orthodoxe et musulman. 

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il y a 35 minutes, Wallaby a dit :

le choix opéré à Johannesburg apparaît "arbitraire" à beaucoup d'experts russes. L’alternative était "élargissement quantitatif ou renforcement qualitatif",

il y a 36 minutes, Wallaby a dit :

l'exemple de l'UE

C'est marrant, c'est exactement l'exemple que j'avais en tête... :wacko:

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  • 3 weeks later...
  • 5 months later...

https://www.aa.com.tr/en/asia-pacific/russia-welcomes-turkiye-s-interest-in-brics/3239805 (4 juin 2024)

Lundi, le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré que son pays recherchait de nouvelles opportunités de coopération avec différents partenaires au sein de plateformes telles que les BRICS, lors d'une visite officielle en Chine, et qu'il participerait à la réunion des ministres des affaires étrangères du groupe dans la ville russe de Nijni-Novgorod les 10 et 11 juin.

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  • 2 weeks later...

https://www.al-monitor.com/originals/2024/06/joining-brics-comes-limitations-turkey-no-alternative-nato (16 juin 2024)

Les visites du ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, en Chine du 3 au 5 juin et en Russie en début de semaine ont relancé le débat sur la possibilité pour la Turquie de rejoindre les BRICS. Le président russe Vladimir Poutine s'est engagé mardi à "soutenir pleinement" les aspirations de la Turquie au sein du bloc. L'ambassadeur américain en Turquie, Jeff Flake, a quant à lui exprimé son espoir que la Turquie ne rejoigne pas les BRICS dans une interview publiée mercredi.

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à l’instant, Wallaby a dit :

https://www.al-monitor.com/originals/2024/06/joining-brics-comes-limitations-turkey-no-alternative-nato (16 juin 2024)

Les visites du ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, en Chine du 3 au 5 juin et en Russie en début de semaine ont relancé le débat sur la possibilité pour la Turquie de rejoindre les BRICS. Le président russe Vladimir Poutine s'est engagé mardi à "soutenir pleinement" les aspirations de la Turquie au sein du bloc. L'ambassadeur américain en Turquie, Jeff Flake, a quant à lui exprimé son espoir que la Turquie ne rejoigne pas les BRICS dans une interview publiée mercredi.

On voyait venir quelque chose de ce genre. Ca a une certaine logique. Les Brics sont une sorte de cour des miracles qui existent plus contre l'occident que pour une but bien clair. Il va être intéressant de suivre ce qu'ils vont devenir si la Chine se lance dans une guerre pour Taïwan. 

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il y a une heure, herciv a dit :

On voyait venir quelque chose de ce genre. Ca a une certaine logique. Les Brics sont une sorte de cour des miracles qui existent plus contre l'occident que pour une but bien clair. Il va être intéressant de suivre ce qu'ils vont devenir si la Chine se lance dans une guerre pour Taïwan. 

On dirait la Russie parlant de l'OTAN.

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il y a 29 minutes, poti a dit :

On dirait la Russie parlant de l'OTAN.

Mon avis est très synthétique. Je regarde personnellement cet ensemble avec envi. La France a tenté d'y être observateur. Mais j'ai aussi des interrogations quand on voit Chine et Inde dans le même ensemble. 

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il y a 14 minutes, herciv a dit :

Mon avis est très synthétique. Je regarde personnellement cet ensemble avec envi. La France a tenté d'y être observateur. Mais j'ai aussi des interrogations quand on voit Chine et Inde dans le même ensemble. 

Les "associations" de pays ont toujours ça. 

Il suffit de regarder l'OTAN où des pays membres sont parfois au pied de la guerre et se tirent dessus (Grèce-Turquie).

Il y a des intérêts convergeants sur les questions globales et parfois des intérêts divergeants sur des questions locales.

Et si la Chine envahi Taiwan l'Inde fera sûrement la même chose qu'une partie du monde a fait avec l'invasion de l'Irak (USA) ou de l'Ukraine (Russie): 

"ce n'est pas bien, nous condamnons l'invasion" et ça sera basiquement tout.   

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Le 20/06/2024 à 17:02, poti a dit :

Et si la Chine envahi Taiwan l'Inde fera sûrement la même chose qu'une partie du monde a fait avec l'invasion de l'Irak (USA) ou de l'Ukraine (Russie): 

"ce n'est pas bien, nous condamnons l'invasion" et ça sera basiquement tout.   

L'OTAN c'est un très gros pays et une myriade de pays secondaires plus ou moins actifs politiquement ou militairement. Les BRICS c'est deux géants qui se sont déjà tapés dessus à plusieurs reprises, des pays un peu plus petit que les US comme le Brésil mais plus gros que tout les pays européens. Deux points très importants dans les BRICS : ce n'est pas une alliance militaire et point beaucoup plus important les BRICS maitrise la très grande majorité des ressources minières et énergétiques mondiales surtout depuis l'élargissement récent.

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https://www.msn.com/en-us/money/markets/xi-putin-score-wins-as-more-asia-leaders-aim-to-join-brics/ar-BB1oBW6M (21 juin 2024)

Lors d'une interview accordée aux médias chinois avant la visite de M. Li en Malaisie, le Premier ministre Anwar Ibrahim a fait part de son intention de présenter une demande d'adhésion.

Le mois dernier, la Thaïlande, alliée des États-Unis par traité, a annoncé sa propre candidature aux BRICS.

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https://cubasi.cu/en/news/venezuela-creates-business-commission-expand-exports-brics-countries

"Nous allons organiser une super commission d'affaires agro-productives de tous les États du pays pour qu'ils commencent à établir des connexions et à se rendre dans les pays du BRICS afin d'établir des contacts, des liens et des contrats pour placer la production vénézuélienne dans ces pays", a-t-il déclaré lors de son émission de radio "Avec Maduro, tout d'un coup".

L'établissement de contacts commerciaux pour l'exportation de biens et de services vénézuéliens doit aller "bien au-delà" du secteur pétrolier et gazier, a souligné le dirigeant bolivarien.

"Les investissements dans le pétrole, le gaz et les produits pétrochimiques sont très bons, mais nous devons penser bien au-delà du pétrole. Nous devons penser à un pays qui a une industrie manufacturière, une agriculture, une pêche et une aquaculture", a déclaré M. Maduro.

Auparavant, le ministre vénézuélien des affaires étrangères, Yvan Gil, avait déclaré que son pays cherchait à accélérer son entrée en tant que membre à part entière des BRICS. Cette annonce a été faite lors de la réunion ministérielle des BRICS, qui s'est tenue lundi dans la ville russe de Nijni Novgorod.

"Le Venezuela participe à la réunion ministérielle dans le but d'accélérer son entrée en tant que membre à part entière, compte tenu de ses atouts énergétiques et de sa situation stratégique sur le continent américain", a déclaré M. Gil.

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Ouais, une commission. Avec des experts. Et des réunions multinationales. De nouveaux secteurs pour sortir de la dépendance au pétrole. Tout ça.

Rien de bien neuf et rien de bien concret au-delà des effets d'annonce. Et une appréciation qui me semble très optimiste sur les investissements dans le secteur des hydrocarbures.

Modifié par Ciders
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  • 2 months later...

https://www.eurotopics.net/fr/325876/la-turquie-demande-a-rejoindre-les-brics#

Dans Karar (6 septembre 2024), Taha Akyol, un des doyens de l'éditorialisme turc, désapprouve la décision :

« Au grand dam de notre Constitution, on ne note aucune avancée au niveau de la réforme du système juridique, des libertés, de l'indépendance de la justice, de la mise en œuvre des décisions de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et de la Cour constitutionnelle. Des avancées dans ces domaines permettraient d'améliorer les relations avec l'Occident et donneraient un grand coup de pouce à l'économie. Au sein des BRICS, dominés par la Chine et la Russie, personne ne parle des droits de l'homme ou de l'Etat de droit. Cela arrange le gouvernement, mais les années à venir nous montreront que rejoindre les BRICS aura été une erreur, et je crains que les dommages seront considérables ».

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  • 1 month later...

https://carnegieendowment.org/research/2024/10/brics-summit-emerging-middle-powers-g7-g20?lang=en (9 octobre 2024)

Le président russe Vladimir Poutine accueillera le tout premier sommet des BRICS+ du 22 au 24 octobre dans la ville de Kazan, au Tatarstan. Les membres fondateurs des BRICS - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud - y accueilleront officiellement cinq nouveaux membres : L'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU). M. Poutine a également invité plus d'une vingtaine d'autres pays qui ont demandé ou envisagent d'adhérer à ce club en pleine expansion.

Les États-Unis et leurs partenaires occidentaux peuvent accroître les perspectives d'un tel scénario favorable en évitant l'alarmisme et la confrontation, tout en prenant des mesures tangibles pour répondre aux plaintes légitimes des puissances émergentes et faire progresser leurs aspirations raisonnables.

La montée en puissance des BRICS (et maintenant des BRICS+) reflète la conviction partagée par d'importants acteurs émergents que l'ordre international fondé sur des règles et dominé par l'Occident - et en particulier le système de gouvernance économique mondiale - va à l'encontre de leurs intérêts et est fondamentalement obsolète.

À première vue, les BRICS+ constituent un bloc économique redoutable, comprenant la moitié de la population mondiale, 40 % de son commerce et 40 % de la production et des exportations de pétrole brut. La coalition peut utiliser ce levier non seulement pour exiger un ordre international plus équitable, mais aussi pour concrétiser ces ambitions, par exemple en établissant un système parallèle d'échange d'énergie, en approfondissant les liens commerciaux entre les membres, en créant un système alternatif de financement du développement, en réduisant la dépendance au dollar dans les transactions de change et en approfondissant la coopération technologique dans des domaines allant de l'IA à l'espace extra-atmosphérique. Il faut s'attendre à ce que les BRICS+ recherchent des opportunités dans chaque domaine.

Plutôt qu'un organisme cohérent doté de liens de solidarité, un BRICS en expansion constante pourrait produire un bric-à-brac, une collection d'objets hétéroclites à la valeur incertaine. Dans l'immédiat, la Chine continuera à dominer le bloc, renforçant l'arrangement en étoile existant.

Depuis 2000, la part du G7 dans le PIB mondial, mesurée en parité de pouvoir d'achat, est passée de 43 à 30 %, tandis que celle des cinq premiers pays BRICS est passée d'un peu plus de 21 % à près de 35 %. Si l'on utilise les chiffres en dollars nominaux, le G7 conserve un avantage significatif, de 43 à 27,7 %, mais l'écart se réduit. En supposant que la Turquie rejoigne l'Arabie saoudite au sein des BRICS, les BRICS+ compteront, comme le G7, sept membres au sein du G20 - avec la possibilité que l'Indonésie les rejoigne un jour.

Si l'on met de côté la Chine et la Russie, les quatre membres actuels des BRICS+ au sein du G20 - l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud et l'Arabie saoudite - ont un intérêt fondamental à maintenir leurs options stratégiques et leurs alignements ouverts. L'appartenance aux deux clubs [BRICS et G20] leur permet de jouer un jeu intérieur et extérieur - rallier une coalition contre-hégémonique au sein des BRICS+, tout en adoptant une stratégie mixte plus pragmatique au sein du G20, dans laquelle ils peuvent faire pression en faveur d'une réforme de la gouvernance mondiale, mais aussi jeter des ponts à travers les divisions Est-Ouest et Nord-Sud.

La montée en puissance des BRICS+ rappelle une citation souvent citée d'Antonio Gramsci : « L'ancien monde se meurt et le nouveau monde peine à naître ».

Pour les États-Unis et d'autres gouvernements occidentaux, les BRICS+ rappellent les dangers qu'il y a à ignorer les demandes légitimes des pays et des peuples du monde entier, qui réclament davantage d'action, d'influence et de pouvoir dans les structures de la gouvernance mondiale qui façonnent leur destin. Le fait d'ignorer ces pressions ou d'y résister, au lieu de les prendre en compte et, le cas échéant, de les accommoder, ne fera que durcir les divisions mondiales, enhardir les autoritaires et ouvrir des brèches aux acteurs malveillants. Il convient de rappeler, à cet égard, la suite de la citation de Gramsci : « et dans ce clair-obscur apparaissent les monstres ».

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il y a 33 minutes, Ciders a dit :

Ils vont mettre les délégués égyptiens et éthiopiens dans la même pièce ?

T'inquiètes. Rappels toi que Vova a de grandes et longues tables ; suffisamment pour garder qui de droit à distance de sécurité :ph34r:

Modifié par Shorr kan
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https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/sommet-des-brics-poutine-et-le-sud-global-2715672 (19 octobre 2024)

Dorothée Schmid (DS) Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri

Isabelle Facon (IF) Directrice adjointe à la Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste des politiques de sécurité et de défense russes

Michel Duclos (MD) Conseiller spécial géopolitique et diplomatie à l’Institut Montaigne, ancien ambassadeur

Julien Vercueil (JV) Économiste, professeur des universités en économie et vice-président de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de la Russie, des économies post-soviétiques et analyste des BRICS

09:01 MD : Année après année, malgré tout, la Russie est capable de montrer qu'elle est du côté des pays qui montent (...) c'est étonnant de la part d'un aussi vieux pays.

10:30 MD : L'Inde est plus franchement pro-Israël. Mais il faut noter quand même que très vite, en l'espace de 15 jours peut-être, l'Inde s'est ralliée à l'idée de cessez-le-feu. Donc elle a été quand même assez vite convaincue par les arguments des autres.

24:09 IF : La Chine ne veut pas que la Russie s'écroule.

30:09 JV : Le plus petit dénominateur commun de ce groupe, c'est le discours sur la gouvernance économique mondiale, parce que c'est un discours qui a une rationalité et un fondement objectif sur lequel ils seront toujours d'accord.

34:27 JV : Je pense qu'il y a tout à fait les moyens pour le groupe des BRICS de créer quelque chose d'assez efficace qui permette de se passer du système SWIFT pour authentifier les transactions.

37:04 DS : J'ai demandé à un haut fonctionnaire bruxellois qui mettait en cause la cohérence des BRICS : est-ce que la cohérence est plus importante au G7 ?

40:15 MD : Ce qui était très frappant [chez des puissances moyennes comme l'Inde ou l'Indonésie] c'est cette tentation de l'équidistance.

53:34 MD : Pour les Européens, c'est une occasion manquée, parce que dès 2014-2015 on aurait dû se faire le raisonnement : il est en train de se passer quelque chose. Et là, les Russes et les Chinois ont fait une OPA. (...) Nous Européens, nous aurions pu proposer ce type de format, d'abord à l'Inde, au Brésil et à l'Afrique du Sud, et ensuite à d'autres.

55:08 MD : En tant que professionnel, moi je dis : chapeau ! les Russes, parce qu'ils ont créé un truc qui leur a donné... c'est repris maintenant par les Chinois, mais malgré tout cela reste une entreprise russo-chinoise avec une très grande capacité d'attraction.

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l'avenir nous le dira quand les masques tomberont !

On peut voir que personnes ne se "mouillent" vraiment cotés dirigeants intéressés et continuent à se tenir d'une main sans lâcher de l'autre, à part VP qui a lié son pays aux Chinois,  "on ne sait jamais" comment l'affaire va tourner !
Pour le moment, c'est appâter et enjoliver un futur sur lequel peu y croit tant la mentalité des "organisateurs" actuels  rends soupçonneux,  tous prêts à tirer la couverture à eux ou se la partager au détriment d'autres avec des desseins de contrôles sur les populations encore plus poussés.
Changement il y aura, avec quelques gagnants et beaucoup de perdants, libre à chacun d'en tirer ses propres conclusions.
Se "débarrasser" de l'hégémon US pour le remplacer par un hypothétique Sino-Russe-Indien, c'est croire au père Noël !

 

Modifié par MIC_A
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