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Allemagne


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il y a 6 minutes, ksimodo a dit :

Donc on va avaler nos centrales, et le NS 3eme du nom est un projet d'avenir ( car il y a bien des contreparties ....).

Non, on va envoyer des commandos pour repeindre en violet les murs du Kremlin.

Au-delà de l'exagération, attendons que la poussière retombe.

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https://www.zeit.de/politik/deutschland/2025-03/bundeswehr-wehrbeauftragte-eva-hoegl-jahresbericht (11 mars 2025)

La commissaire à la défense atteste que la Bundeswehr a de gros problèmes de personnel

Dans son rapport annuel, Eva Högl déplore l'absence de données complètes sur les personnes aptes au service militaire. En outre, la commissaire à la Défense demande plus de rapidité dans l'équipement des troupes.

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https://fr.euronews.com/my-europe/2025/03/10/le-rearmement-de-leurope-est-la-prochaine-folie-de-lue-estime-yanis-varoufakis (10 mars 2025)

L'ancien ministre des Finances grec se réjouit aussi de l'assouplissement du frein à l'endettement en Allemagne mais il considère que les dépenses de défense "ne généreront pas de croissance là où c'est nécessaire".

De passage à Bruxelles, Yánis Varoufákis ne mâche pas ses mots. "Le réarmement de l’Europe est la prochaine grande folie de l’Union européenne", déclare l'ancien ministre des Finances de la Grèce lors d'une interview avec Euronews.

L'économiste de gauche estime que le réarmement européen "dissoudra le tissu social" sans garantir la sécurité européenne."C’est une façon d’affaiblir l’Europe au nom de la rendre plus forte", ajoute-t-il.

L’ancien ministre des Finances grec, qui s'était opposé à la politique d'austérité européenne, salue ce changement de paradigme avec quelques réserves.

"Bien sûr, je me réjouis de la fin de ce frein à l'endettement", assure Yánis Varoufákis avant de nuancer.

Le cofondateur du mouvement paneuropéen DiEM25 assure que Friedrich Merz "veut se livrer à un keynésianisme militaire".

"Au lieu d’investir dans la vie, il investit dans la mort. D’un point de vue macroéconomique et réaliste, ça ne va pas générer la croissance là où c’est nécessaire. Lorsque vous achetez des munitions, lorsque vous achetez des obus et que vous les mettez sur une étagère. Ce n’est pas un investissement productif", croit-il.

Interrogé sur la question de savoir si le pacifisme ne reviendrait pas à donner carte blanche à Vladimir Poutine pour poursuivre ses ambitions impérialistes et envahir d'autres pays, il répond que “le pacifisme n’est jamais une bonne réponse à une invasion”, mais qu’opter “pour une guerre sans fin” n’est pas rationnel non plus.

En effet les critiques du PIB pensent qu'il faut soustraire du PIB les dépenses militaires qui ne participent pas du "progrès véritable" ou du bonheur :

On trouve les considérations suivante dans un rapport sur l'indice de progrès véritable (Genuine Progress Indicator) de l'État d'Utah :

https://utahpopulation.org/wp-content/uploads/2014/11/Utah_GPI__Report_v74_withabstract.pdf

p 15

Le PIB traite toutes les dépenses comme des revenus, même lorsque certaines de ces dépenses sont effectuées pour protéger les citoyens des effets secondaires des activités économiques passées et présentes. Il s'agit de dépenses défensives regrettables qui n'ajoutent pas au bien-être, mais empêchent sa détérioration, c'est-à-dire "les dépenses que nous devons faire pour nous protéger des conséquences indésirables de la production et de la consommation d'autres biens par d'autres personnes" (Daly et Farley 2004). Ces dépenses ne devraient généralement pas être comptabilisées dans le bien-être des individus car elles corrigent en réalité un impact négatif plutôt que de produire un avantage positif en soi. Parmi les exemples de dépenses défensives, citons la construction de murs épais pour bloquer la pollution sonore, l'utilisation de filtres à air pour réduire les impacts de la pollution atmosphérique ou l'achat d'armes à feu pour se protéger.

https://mahb.stanford.edu/blog/looking-beyond-gdp-evaluate-societal-priorities/ (7 janvier 2020)

En outre, les activités non productives telles que les dépenses de défense augmentent considérablement le PIB. Une mise en garde de Dwight Eisenhower - le dernier ancien général à avoir occupé le poste de président - est instructive. Il a mis en garde contre l'affectation excessive de ressources productives aux budgets de défense en raison de son impact sur la faim, l'éducation, les soins de santé et la fourniture d'autres services fondamentaux.

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Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

https://fr.euronews.com/my-europe/2025/03/10/le-rearmement-de-leurope-est-la-prochaine-folie-de-lue-estime-yanis-varoufakis (10 mars 2025)

L'ancien ministre des Finances grec se réjouit aussi de l'assouplissement du frein à l'endettement en Allemagne mais il considère que les dépenses de défense "ne généreront pas de croissance là où c'est nécessaire".

De passage à Bruxelles, Yánis Varoufákis ne mâche pas ses mots. "Le réarmement de l’Europe est la prochaine grande folie de l’Union européenne", déclare l'ancien ministre des Finances de la Grèce lors d'une interview avec Euronews.

L'économiste de gauche estime que le réarmement européen "dissoudra le tissu social" sans garantir la sécurité européenne."C’est une façon d’affaiblir l’Europe au nom de la rendre plus forte", ajoute-t-il.

L’ancien ministre des Finances grec, qui s'était opposé à la politique d'austérité européenne, salue ce changement de paradigme avec quelques réserves.

"Bien sûr, je me réjouis de la fin de ce frein à l'endettement", assure Yánis Varoufákis avant de nuancer.

Le cofondateur du mouvement paneuropéen DiEM25 assure que Friedrich Merz "veut se livrer à un keynésianisme militaire".

"Au lieu d’investir dans la vie, il investit dans la mort. D’un point de vue macroéconomique et réaliste, ça ne va pas générer la croissance là où c’est nécessaire. Lorsque vous achetez des munitions, lorsque vous achetez des obus et que vous les mettez sur une étagère. Ce n’est pas un investissement productif", croit-il.

Interrogé sur la question de savoir si le pacifisme ne reviendrait pas à donner carte blanche à Vladimir Poutine pour poursuivre ses ambitions impérialistes et envahir d'autres pays, il répond que “le pacifisme n’est jamais une bonne réponse à une invasion”, mais qu’opter “pour une guerre sans fin” n’est pas rationnel non plus.

En effet les critiques du PIB pensent qu'il faut soustraire du PIB les dépenses militaires qui ne participent pas du "progrès véritable" ou du bonheur :

On trouve les considérations suivante dans un rapport sur l'indice de progrès véritable (Genuine Progress Indicator) de l'État d'Utah :

https://utahpopulation.org/wp-content/uploads/2014/11/Utah_GPI__Report_v74_withabstract.pdf

p 15

Le PIB traite toutes les dépenses comme des revenus, même lorsque certaines de ces dépenses sont effectuées pour protéger les citoyens des effets secondaires des activités économiques passées et présentes. Il s'agit de dépenses défensives regrettables qui n'ajoutent pas au bien-être, mais empêchent sa détérioration, c'est-à-dire "les dépenses que nous devons faire pour nous protéger des conséquences indésirables de la production et de la consommation d'autres biens par d'autres personnes" (Daly et Farley 2004). Ces dépenses ne devraient généralement pas être comptabilisées dans le bien-être des individus car elles corrigent en réalité un impact négatif plutôt que de produire un avantage positif en soi. Parmi les exemples de dépenses défensives, citons la construction de murs épais pour bloquer la pollution sonore, l'utilisation de filtres à air pour réduire les impacts de la pollution atmosphérique ou l'achat d'armes à feu pour se protéger.

https://mahb.stanford.edu/blog/looking-beyond-gdp-evaluate-societal-priorities/ (7 janvier 2020)

En outre, les activités non productives telles que les dépenses de défense augmentent considérablement le PIB. Une mise en garde de Dwight Eisenhower - le dernier ancien général à avoir occupé le poste de président - est instructive. Il a mis en garde contre l'affectation excessive de ressources productives aux budgets de défense en raison de son impact sur la faim, l'éducation, les soins de santé et la fourniture d'autres services fondamentaux.

C'est surement pas une bonne chose économiquement une part trop importante dans la défense.

Mais entre 1,4% en moyenne en Europe dans la défense pendant 30 ans en étend aujourdui à la ramasse et les 8% que met la Russie, il y a un juste équilibre me semble t'il.

Et 3/3,5% serait certainement un bon équilibre pour devenir crédible face aux tourments à venir comme le font les US depuis bien longtemps (et leur économie n'est pas trop mal apparemment).

De plus, Dwight Eisenhower a dit cela et c'est factuellement vrai. D'ailleurs il a réduit de 10% le budget du pentagone pendant ses 2 mandats. 

Mais la part du budget de défense dans le PIB US atteignait 10% et 50% du budget fédéral en 1953... (aujourdui c'est 3,4% en PIB et 21% en part du budget fédéral)

Modifié par Ronfly
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Il y a 1 heure, Manuel77 a dit :

Champagne pour tout le monde !

Alors qu'en 1919, le traité de Versailles a été arrosé au... Sekt du Palatinat & du Rheingau ! En tant que caviste, j'approuve que les très grandes cuvées champenoises avec 10 ans de cave post-dégorgements gardent une longueur d'avance. Mais le Winzersekt revient pas mal en grâce et donne le change à haut niveau à l'aveugle complète.

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En 1469, la France importe la technologie de pointe allemande :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Heynlin

Jean Heynlin, en latin Johannes Heynlin ou Johannes Heynlin de Lapide, né vers 1430, peut-être à Stein dans le diocèse de Spire (Saint-Empire) et mort le 12 mars 1496 à Bâle, est un homme d'Église et universitaire allemand.

Professeur au collège de Sorbonne de l'université de Paris, Jean Heynlin est en 1469-1470 le principal responsable aux côtés de son collègue Guillaume Fichet de l'installation dans le royaume de France du premier atelier d'imprimerie utilisant les techniques de Gutenberg.

En 1469, Heylin fait venir à Paris la première presse à imprimer[4] qu'il fait installer dans des locaux dépendants de la Sorbonne, avec l'autorisation du roi Louis XI et qu'il place sous la conduite de trois compagnons typographes allemands dont Ulrich Gering[5]. Le premier livre publié est un recueil de lettres de Gasparin de Bergame, in-quarto de 118 feuillets, tiré à une centaine d'exemplaires (1470).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulrich_Gering

En 1470, Ulrich Gering, Martin Crantz et Michel Friburger, trois ouvriers typographes allemands formés à Mayence, installent à Paris, dans les locaux de la Sorbonne, la première imprimerie typographique sur le modèle de celle inventée jadis par Gutenberg.

En 1494, il s'associe avec Berthold Rembolt, jeune maître ès arts, qui tient désormais les rênes de l'atelier du Soleil d'Or. Gering se retire du métier en 1508, et meurt le 23 août 1510. Après sa mort, son atelier restera en activité, administré par Berthold Rembolt (qui mourra en 1518), puis par sa veuve Charlotte Guillard et par Claude Chevallon.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Berthold_Rembolt

Addendum (1) : https://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Heynlin

La réalisation la plus remarquable de Heynlin fut l'établissement de la première presse d'imprimerie à Paris. Heynlin a travaillé en étroite collaboration avec Guillaume Fichet (1433-vers 1480), un autre professeur de la Sorbonne, qui venait lui aussi de l'étranger : du Petit-Bornand-les-Glières, en Savoie.

Heynlin fit venir des ouvriers suisses pour installer cette presse dans les bâtiments de la Sorbonne à la fin de l'année 1469 ou au début de l'année 1470 : Ulrich Gering (ou Guerinch ou Guernich) (1445-1510), Michael Friburger et Martin Crantz (ou Krantz). Ulrich Gering était peut-être originaire de Münster en Argovie [alias Beromünster, aujourd'hui canton de Lucerne], Friburger de Colmar et Crantz de Münster ou de Strasbourg. Heynlin apporta une aide financière précieuse à leurs entreprises, notamment pour l'impression des œuvres des Pères de l'Église. Le roi Louis XI accorda des lettres de naturalisation aux trois ouvriers en 1475.

Leur première publication avec cette presse, et le premier livre imprimé en France, fut un recueil de lettres du grammairien du quinzième siècle Gasparinus de Bergamo (Gasparino Barzizza). Les Epistolae Gasparini Pergamensis (1470) étaient destinées à servir d'exemple aux étudiants pour la rédaction d'un latin artistique et élégant. Leur deuxième ouvrage était une traduction de Salluste (1470-1471), le troisième les Orationes de Bessarion (1471) et le quatrième la Rhetorica de Fichet lui-même en 1471. Le nombre d'ouvrages qu'ils ont publiés de 1470 à 1472 s'élève à une trentaine.

Addendum (2) : https://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1971-02-0065-001 Jeanne VEYRIN-FORRER, « Hommage aux premiers imprimeurs de France. 1470-1970 », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 1971, n° 2, p. 65-80.

N'est-ce pas l'occasion de citer, une fois encore, les vers latins qui terminent le premier livre imprimé à Paris ?

Ut sol lumen sic doctrinam etc...

Nouveau soleil, tu répands sur le monde,

O Paris, cité royale, mère des muses,

Les lumières de la science :

Daigne accepter en récompense

Cet art d'écrire presque divin

Qu'inventa la Germanie.

Voici le premier livre créé et composé

Sur la terre de France et jusqu'en ta maison.

Les maîtres qui l'ont imprimé,

Michel, Ulrich et Martin,

En feront encore d'autres.

Les premiers imprimeurs qui émigrèrent en France se sont fait connaître dès l'origine dans les distiques qu'on vient de lire : ce sont Michael Friburger, de Colmar, Ulrich Gering, de Beromünster au diocèse de Constance, et Martin Crantz, sans doute originaire de la même ville.

Le prévôt de Beromünster était depuis le 15 juin 1469 Joost von Silenen, zélé partisan de la France, qui fut à plusieurs reprises chargé de missions en Suisse par Louis XI et travailla au rapprochement des confédérés avec le royaume. Il se peut donc que Silenen ait joué un rôle dans la venue de Gering en France. En tous les cas, en 1470, sur la demande de Jean Heynlin, Gering, Crantz et Friburger prenaient le chemin de Paris, en emportant, ainsi qu'il semble, leurs moules à fondre les caractères et leurs précieuses boîtes de poinçons.

Le 18 juin 1467, Fichet et lui-même [Heynlin] revendiquaient avec succès, contre les ordonnances de Louis XI, l'exemption du service militaire pour les étudiants de l'Université.

Les Orationes de Bessarion [évêque de Nicée, patriarche latin de Constantinople], ouvrage de propagande politique, premier du genre diffusé par l'imprimerie, est un appel à la croisade contre les Turcs [après la chute de Constantinople de 1453].

Gering, Crantz et Friburger demandèrent alors au roi Louis XI des lettres de naturalisation qui leur furent accordées à titre gracieux en février 1475. Le premier mars, dans la Somme de Barthélémy de Pise, ils terminaient par ce vers la « louange du livre » :

« ... Hos genuit Germania, nunc Lutetia pascit. » « Nés en Allemagne, ils ont maintenant Lutèce pour mère nourricière. »

Leurs livres qui lui offrent des exemples de bravoure seront, affirment-ils, des armes pour le roi « Armigerisque tuis Alemanos adnumeres qui hos pressere libros arma futura tibi » (Et tu peux compter parmi tes armigères les Allemands qui ont imprimé ces livres, armes de ton futur ».

La même année [1472], les imprimeurs exprimaient à Louis XI leur reconnaissance pour son accueil bienveillant et lui faisaient l'hommage de leurs personnes et de leur industrie : « On nous traite ici à Paris, ville capitale de votre royaume, non comme des gens du pays, des habitants ou de simples hôtes, mais comme des bourgeois jouissant de toutes leurs libertés. Ce traitement est si doux, que nulle part, nous ne saurions trouver une plus grande liberté que celle dont nous jouissons à présent, grâce à vous, Roi très pieux, nous qui, uniquement soutenus par votre clémence, avons le plus vif plaisir de contribuer à l'illustration de votre très heureux règne en imprimant des livres. »

A la fin de l'année 1477, sur les cinq créateurs de la presse de la Sorbonne, seul donc Gering se fixait à Paris. Mais en faisant siens les premiers imprimeurs, la France avait en 1475 adopté définitivement l'imprimerie, d'autant qu'à côté du « Soleil d'or » s'étaient ouverts deux nouveaux ateliers, celui des Allemands Caesaris et Stoll et celui du «Soufflet vert » animé par des Français.

Modifié par Wallaby
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éh bé, quelle surprise !
Juste un petit désaccord avec cette phrase "Dans le domaine de la reconnaissance par satellite, les Français n'arrivent pas à la cheville des Américains" en quantité certainement en qualité ça reste à démontrer et je trouve la phrase assez "radicale" pour être mal interprété !

Qu'ils commencent à reconnaitre le moteur Européen sur les grands programmes qui ont marqués et qui fonctionnent bien, c'est peut être le début de quelque chose !
Mais il faudra prêter attention au modèle "marché et libre concurrence" ou on sait avec eux ou ça fini par mener en tirant totalement la couverture à eux, c'est pour cela que je n'y crois pas !
 

Modifié par MIC_A
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Où est l'or ? Les conservateurs allemands tirent la sonnette d'alarme sur les réserves aux États-Unis

https://www.politico.eu/article/gold-germany-conservatives-sound-alarm-over-reserves-usa/



Peut-on confier l'or de l'Allemagne aux États-Unis ?

Son dirigeant tente de paralyser l'industrie la plus importante du pays. Son adjoint pense qu'il s'agit d'un minable parasite. L'homme qui a leur oreille lance ce qui ressemble fort à des saluts nazis et interfère ouvertement dans les élections pour soutenir un parti d'extrême droite que ses propres services de renseignement considèrent comme une menace pour la constitution.

Il n'est donc pas étonnant que certains hommes politiques allemands craignent que ce qui a été considéré pendant des décennies comme l'un des entrepôts les plus fiables au monde ne soit pas si sûr après tout.

L'Allemagne détient les deuxièmes réserves d'or au monde et en conserve 37 % - soit quelque 1 236 tonnes métriques, d'une valeur de 113 milliards d'euros - dans les coffres de la Réserve fédérale de New York. Ces réserves de métal précieux garantissent que, si le besoin s'en fait sentir, la Bundesbank a accès à quelque chose qu'elle peut changer en dollars américains (ou en toute autre devise forte).

L'idée même qu'ils puissent ne pas être sûrs aurait été considérée comme ridicule depuis 1945... jusqu'à il y a quelques semaines. Mais les certitudes de l'Allemagne d'après-guerre ont été bouleversées et - comme l'a montré la récente suppression d'un plafond notoire sur les emprunts publics - l'impensable est soudain devenu très pensable. D'autant plus que la volonté de Trump de repousser les limites de ses pouvoirs et d'affirmer la primauté présidentielle sur le système judiciaire est avérée.

Le tabloïd allemand Bild, propriété de la société mère de POLITICO, Axel Springer, a rapporté jeudi que le législateur sortant de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) Marco Wanderwitz est l'une des personnes concernées.

En 2012, M. Wanderwitz avait déjà demandé, sans succès, à inspecter les stocks d'or dans le cadre d'un effort visant à faire pression sur la banque pour qu'elle joue un rôle plus actif en tant que dépositaire ou pour qu'elle rapatrie l'or en Allemagne.

« Bien sûr, la question se pose à nouveau », a déclaré M. Wanderwitz dans des propos rapportés par Bild.

Markus Ferber, membre de l'Union européenne et de la CDU, a également demandé un renforcement des contrôles sur l'or allemand stocké aux États-Unis.

« Les représentants officiels de la Bundesbank doivent compter personnellement les lingots et documenter leurs résultats », a-t-il déclaré selon Bild.

Dans le passé, l'idée que l'or stocké dans les coffres officiels pourrait ne pas être en sécurité a généralement été l'apanage des excentriques et des théoriciens du complot. Cependant, elle a été ravivée, ironiquement, par nul autre que le milliardaire et éminence grise de l'administration Trump, Elon Musk, qui a appelé à une inspection des propres réserves d'or des États-Unis.


On ne parle pas du Bullion Club

Pour la Deutsche Bundesbank, qui est chargée de gérer en toute sécurité l'actif financier le plus précieux de l'Allemagne, la première règle du Bullion Club est qu'on ne parle pas du Bullion Club et qu'on ne jette certainement pas l'opprobre sur les autres membres.

« Nous avons un partenaire fiable et digne de confiance avec la Fed à New York pour le stockage de nos avoirs en or », a déclaré le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, lors d'une conférence de presse en février, un commentaire auquel la banque a renvoyé POLITICO vendredi. "Cela ne m'empêche pas de dormir la nuit. Je fais entièrement confiance à nos collègues de la banque centrale américaine".

Cependant, il y a à peine dix ans que la Bundesbank a été poussée à prendre des mesures similaires, lorsque la préoccupation publique la plus immédiate était que la richesse accumulée par l'Allemagne serait gaspillée pour renflouer le reste de la zone euro.

En 2013, une campagne bruyante menée par les populistes de droite - qui a trouvé un écho suffisant auprès de la population pour mettre Angela Merkel, alors chancelière, dans l'embarras - a conduit la Bundesbank à rapatrier tout l'or qu'elle avait précédemment stocké dans les coffres de la Banque de France. À l'époque, la Bundesbank avait fait valoir qu'elle n'avait plus besoin d'un moyen d'accéder aux devises étrangères à Paris, maintenant que l'Allemagne et la France partageaient l'euro.

Aujourd'hui, plus de la moitié des réserves de la Bundesbank sont stockées dans ses locaux à Francfort. En dehors des États-Unis, les 13 % restants sont conservés à la Banque d'Angleterre.

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Je trouve extrêmement réjouissant que l'on parle désormais au Sénat américain du fameux "Schuldenbremse" (debt brake). Cela devrait devenir un mot d'emprunt comme Kindergarten et Schadenfreude.

Le soft power allemand par excellence. Un exemple pour vous tous ! Le petit-déjeuner au Ritz avec champagne est désormais annulé !

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38 minutes ago, Manuel77 said:

Je trouve extrêmement réjouissant que l'on parle désormais au Sénat américain du fameux "Schuldenbremse" (debt brake). Cela devrait devenir un mot d'emprunt comme Kindergarten et Schadenfreude.

Le soft power allemand par excellence. Un exemple pour vous tous ! Le petit-déjeuner au Ritz avec champagne est désormais annulé !

freiner la dette? un concept totalement incompatible avec les differents gouvernements francais, ne parlons meme pas de reduction de la dette, une pure heresie :biggrin:

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il y a 1 minute, Lordtemplar a dit :

reduction de la dette, une pure heresie

Pourtant il y a une solution assez simple pour la France

- Les Français reconnaissent qu'ils ont largement profité de l' "état providence",   pour la plupart , depuis 45 ans 

- Pour preuve, simple : le niveau d'épargne disponible des français est exceptionnel par rapport aux autres européens ... Je n'ai plus les chiffres, mais c'est impressionnant  ( 2 fois la dette autant que je me souvienne )

- Pour éponger la Dette française, on donne aux français l'obligation de réorienter leur épargne - indue - vers le remboursement de la dette globale  

- Ainsi les français - moins largement "riches"  - commencent à reconsidérer leur attitude envers le travail  : ils travaillent plus longtemps ( âge de la retraite qui doit rejoindre - obligatoirement - l'âge de retraite des européens les + vertueux à ce point de vue là )

- Les français cessent d'appeler "retraite" ( presque une défaite annoncée  ) ce que les autres européens appellent "pension" ou "Jubilac'ion"   

- En travaillant + ils sont moins malades à se regarder le nombril ...

- La spéculation immobilière - typiquement française - le goût pour la pierre - est ralentie ... Les prix de l'immobilier baissent ... Les moins riches peuvent mieux accéder au logement

- les français refont des enfants pour occuper leurs loisirs 

- L'état est allégé de la charge de la dette  et réinvestit dans l'école, la santé, etc ... 

etc ... L'hérésie est ce que font depuis 45 ans les français et qu'aucun homme politique ne tâche d'enrayer ... On interdit évidemment les grêves qq. temps pour motifs hérétiques : Retraite à 62 ans + Salaires insuffisant  etc ...  qui n'ont font que provoquer des cercles vicieux comme on en connait depuis si longtemps 

Gagnant Gagnant ! 

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Pour te répondre indirectement, le bas de laine des Français doit forcément être pris en compte dans notre endettement abyssal car le pays est "réputé" pour payer ses dettes "quoi qu'ils en coute" pas comme certains emprunts jamais honnorés !
Faire comme le Japon, racheter sa dette si jamais les intérêts devenaient insupportables mais depuis des années on a bénéficié de prêts avec des taux négatif pourquoi s'en priver se sont dit nos dirigeants et grands penseurs !
C'est certainement ce qui arrivera à terme si les intérêts de la dette deviennent vraiment insoutenables.

Pour le reste, tu devrais présenter ton programme aux Français en 2027, juste pour rigoler.
L'état providence risque bientôt de se tarir, on reviendra forcément à un équilibre après cette période d'incertitude et changements des mentalités.

Modifié par MIC_A
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Il y a 18 heures, Bechar06 a dit :

- Pour preuve, simple : le niveau d'épargne disponible des français est exceptionnel par rapport aux autres européens ... Je n'ai plus les chiffres, mais c'est impressionnant  ( 2 fois la dette autant que je me souvienne )

- Pour éponger la Dette française, on donne aux français l'obligation de réorienter leur épargne - indue - vers le remboursement de la dette globale  

je prends ces 2 points mais on verra la globalité.

 

Demander de casquer aux fourmis ( qui ont une épargne) c'est condamner les fourmis. C'est juste un exemple, mais à la hauteur des revenus, il y a des fourmis de trés trés petits revenu avec une épargne conséquente ( proportionnellement ) en milieu disons "campagnard besogneux". Et qui a de l'épargne en ayant vécu trés chichement. Faut il devenir cigale ( aprés moi le déluge ! ) pour que tout parte en taxe diverse  et revenu discutable ?

La spécu immo est un sujet sérieux, que je valide. C'est aussi une artificialisation totale du revenu et du patrimoine, mais l'état s'en contente bien et fort aimablement, surtout pour taxer ( achat, vente, sucession ). Le pribé su secteur s'en est trés bien accommodé aussi ! Le secteur est en perdition depuis qq années, mais pendant qq années la transaction immo ( achat vente ) a permis à des palanquées de gens assez incapables en tout ( et même en immo )  de vivre dignement et au delà. 

Faire sortir l'épargne vers de la productivité VRAIE, c'est un point que je validerai sans hésiter !

MAIS:

- la bourse CAC40 c'est du nawak sans rapport avec la productivité qui intéresse le pays hébergeur du siège social de la boite,

- la petite boite est pas ouverte aux actionnaires "ouverts". 

- la boite déja ouverte en marché secondaires, elle a ouvert du capital en espérance de s'en tirer moins mal qu'à la banque ( sile projet était faramineux, entre les banques qui voient rien et les business angel qui se précipitent, la boite ,ne serait pas passée en cotation pour grossir ).

è une boite soutenue par BPI ? 95% qu'elle coule à 3 ans, 99 ans de chance / risque de décôte et zéro dividende ( c'es le flair de la BPI, quand elle arrive, la société trépasse ou se fait rachetée au bord du gouffre )

 

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il y a 24 minutes, pascal a dit :

Va falloir que je soumette cette affirmation à un de mes anciens coéquipiers qui est au comex de BPI ...

Tu peux soumettre ce que tu veux, je ne vais pas changer d'avis. Si on est en désaccord sur un point, celà ne sera qu'une répétition de l'habituel.....ce que prendrai pour une qualité.

Un comex BPI qui porterait une vision et une paire de gonade, l'espérance de vie serait courte. S'il dure, il sert la soupe qu'il faut servir, avec la dirigeance en place ( comme elle varie souvent, il faut avoir l'échine souple et le sphincter auto lubrifié; à chacun de voir si c'est une qualité ou un défaut ).

Pour simplifier, je dirai que BPI intervient dans 2 schémas récurrents:

- un malade en stade terminal. Bon ok, ça fait 6 mois de plus de salaire pour la MO, mais la boite est morte quand même.

- un investissement de développement ( start up ou autre ). 9 fois sur 10 ça finit en pure cata. Parce que avant BPI les investisseurs en place auront gratté les banques, le "réseau", les business angel, et tout le cercle. Quand tout le monde a dit "NON", il este BPI..........c'est déjà le signe que ça sent le sapin à court terme. 

 

Tu aurai le droit d'intervenir sur plus d'une ligne, histoire d'être plus constructif ou de faire semblant a minima.

La casquette sergent chef modo, ou l'argument d'autorité "je connais un comex" ça reste de l'autorité en argument, ça se conteste selon le cadre s'il y a des arguments. Si l'autorité prévaut, c'est un choix aussi, c'est qu'il n'ya plus d'argument. Tu aurai pu rajouter un smiley, un truc qui laisse place au dote, mais non. 

Et soit dit en passant, si la pensée d'un COMEX BPI devait être une vérité universelle absolue, alors Piketti le serait, mais Agnès PR le serait autant ( pas plus mais pas moins et réciproquement ). Entre les 2 et avec une grosse nuance de gris, faites votre choix messieurs dames.

 

Tu es INAPTE à porter la casquette modo parce que tu ne sais pas faire la différence entre ta casquette modo et ta casquette d'intervenant lambda sans être clair sur ton intervention. Casquette ambigu dont tu abuses, sans clarifiions du message porté. Ca a marché hier qui s'est aplati devant le grade, je ne sais plus qui sur quel sujet. Tu peux bien m'exclure pour des points de vie en moins, une semaine, ou indéfiniment, selon le bon vouloir du sergent chef. Tu peux développer un peu plus et laisser ce message en place, aussi, son exclusion ou sa survie serait un révélateur. 

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