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Allemagne


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Il y a 5 heures, Boule75 a dit :

:biggrin:

Note bien que j'étais trop crevé pour corriger la traduction.. Comme ça...

"L’Allemagne œuvrera en faveur d’une plus grande souveraineté européenne en termes de ressources, de technologie et de défense. Elle défendra aussi l’adoption d’une position plus ferme vis-à-vis de la Chine et des États-Unis."

.... c'est beaucoup moins "en même temps".

Dans le discours, France et Allemagne sont alignées. Reste à passer aux actes.

Oui et j'avoue que malgrè mon scepticisme c'est une évolution spectaculaire qu'on a eu en 1 an. Si les actes suivent on entrerait pour de bon dans une nouvelle ére. 

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Il y a 10 heures, Lordtemplar a dit :

Honnetement l'avis de Schroder n'est pas surprennant.  Il est paye pour dire cela, par Rosneft et Gazprom. 

Pour rappel il etait en charge du consortium qui a construit Nordstream, Gazprom le plus gros beneficiaire, et il est a la tete du conseil d'administration de Rosneft.   

D'accord avec toi là-dessus. Mais il ne faut pas oublier que son avis est quand même très écouté.

Modifié par herciv
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Il y a 10 heures, jean-françois a dit :

Merkel étant sur le départ, je ne vois en vérité aucun changement.

Suffit qu'un des deux face les gros yeux et ils se coucheront comme ils l'ont toujours fait

Ils ne se sont pas couchés en 2003, pas plus actuellement pour Nordstream.

Et c'est peut être parce qu'Angela Merkel est sur le départ qu'elle va "faire quelque chose". Tu auras noté que sur l'économie il y avait des évolutions majeures, non ?

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Sur l'économie, je ne suis pas le sujet précisémment, mais je n'ai pas l'impression qu'elle est sur une bonne voie :

- Concurrence accrue avec la Chine sur les machines outils

- côté automobile : la deutch qualitat n'est plus vraiment là et je pense que ça commence à se voir ( sans compter le scandale Wolkswagen )

- côté banque : certains établissements sont trés malade

Ce n'est pas pour rien que la reprise allemande suite à la crise actuelle est estimée comme trés poussive et lente contrairement à la France, par exemple, où la reprise est forte, même plus qu'espérée.

 

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Le 02/07/2020 à 01:35, Boule75 a dit :

https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/sovereignty-and-solidarity-germanys-plans-for-the-eus-foreign-policy/

Heiko Maas a exposé les priorités politiques de Berlin lors du discours qu’il a prononcé lundi 29 juin à l’ouverture de la réunion annuelle du Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), un groupe de réflexion européen. L’Allemagne œuvrera en faveur d’une plus grande souveraineté européenne en termes de ressources, de technologie et de défense. Elle défendra aussi l’adoption d’une position plus ferme vis-à-vis de la Chine et des États-Unis.

Cela peut faire rire. On peut penser que ce ne sont et ne resteront que des paroles. Mais celles-ci n'auraient pas été tenues il y a quelques années. Je pense que les Allemands sont en train de se rendre compte, et c'est un argument qui pèse auprès de leurs décideurs et de l'opinion publique, que le jeu qui s'était instauré en termes commerciaux n'est finalement peut-être pas si à leur avantage que cela pour leurs entreprises et donc pour le pays sur le long terme.

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Il y a 12 heures, jean-françois a dit :

Sur l'économie, je ne suis pas le sujet précisémment, mais [...]

Et donc non, ils ne se couchent pas tout le temps et il leur arrive de changer d'avis : la grosse évolution récente c'est l'abandon du (véritable) dogme des 3% max de déficit dans chaque pays de l'UE, l'adoption d'une politique de relance keynésienne de l'économie par l'endettemment de l'état en temps de récession et enfin la promotion d'une politique de subvention des pays européens les plus touchés, politique financée par émission de dette de l'UE entière.

Voilà...

Modifié par Boule75
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  • 2 weeks later...

un article sur la DB, ces liens passés et sulfureux avec la Russie, ces liens tout aussi embêtant avec Donals Trump...

Citation

La Deutsche Bank et son client embarrassant : Donald Trump

Romans non-traduits, nanars introuvables, bizarreries oubliées… François Forestier dégaine ses livres du second rayon. Cette semaine, micmac chez les Deutschebanquiers.

Ah, les crapules ! Les endoffés ! Les vaches ! On a beau se dire que les banquiers sont des belles engelures, on est toujours surpris de l’ampleur des dégâts. À preuve le livre de David Enrich, « finance editor » du « Wall Street Journal » puis du « New York Times » : « Dark Towers. Deutsche Bank, Donald Trump, and an Epic Trail of Destruction », publié en février dernier (et que je n’ai pas pu obtenir par Amazon, bizarrement, qui « n’a pas cet article en stock »). Gros bouquin, qui se lit comme un polar, où l’auteur démonte tout le mécanisme de l’une des banques les plus puissantes du monde.

[...]

Morcellement et argent pourri venu de Russie

David Enrich commence par rappeler que la DB a largement soutenu les nazis à partir de 1933, et qu’elle a financé la construction d’Auschwitz, dont les managers ont surveillé les « progrès » jour après jour. Hermann Abs, le big boss de DB, criminel de guerre, a été reconduit dans ses fonctions après guerre...

Quelques années plus tard - notamment après un attentat à la bombe qui a arraché les jambes du directeur suivant - un autre requin, Edson Mitchell, s’est mis en tête de sortir du cocon allemand et de conquérir Wall Street. Avec l’aide Bill Broeksmit, un génie de la corde raide, Mitchell a fait croître la DB dans des proportions inimaginables, engageant des milliers de collaborateurs. D’où le problème : les nouveaux managers arrivaient avec leurs équipes et leurs propres systèmes informatiques. Lesquels ne dialoguaient pas avec les systèmes des autres équipes. Résultat : un morcellement total. Et, in fine, une plongée dans les flux d’argent pourri venu de Russie, notamment grâce à VTB Bank, la tirelire de Poutine et du KGB. Et des transactions (secrètes) avec l’Iran, la Syrie, la Libye, le Soudan...

Une banque véreuse

En 1998, la CitiGroup, les Manufacturers Hanover, NatWest, Bankers Trust blackboulent Donald Trump, investisseur immobilier douteux. Plus il fait faillite avec ses casinos d’Atlantic City (qui a jamais fait faillite avec un casino ?), plus il emprunte. Trump se vante de valoir trois milliards de dollars. Il vaut, en fait, 788 millions, et a des dettes écrasantes.

La DB traverse des moments agités : Edson Mitchell se tue en avion et Bill Broeksmit se suicide. Son fils, Val Broeksmit, junkie quasiment clochardisé, met la main sur les archives de son père, et, peu à peu, les communique à des journalistes (dont l’auteur). La vérité éclate : le ratio actifs / capital propre est de 50 pour 1, à la DB. Alors que, normalement, il est de 20 pour 1. Donc, la banque est véreuse. Elle fait reposer sa réussite sur la vente massive de « produits dérivés », montages invraisemblables de trucs moisis. Elle manipule les indices de référence, comme le Libor. Elle engage la fille de l’un des directeurs du ministère des Finances russe.

Valse-hésitation avec Trump

En 2008, quand la DB demande à Trump de rembourser 334 millions de dollars, celui-ci attaque la banque qui ose l’emmerder, quel manque de tact ! et réclame trois milliards de dommages-intérêts. La DB recule. La valse-hésitation continue. Un avocat de la banque se suicide. Un manager qui s’occupe du compte de Trump se jette par la fenêtre. La banque est dans le collimateur des autorités. Les sanctions et les amendes (colossales) pleuvent. Un autre suicidé, en Suisse, s’ajoute à la liste.

Juste au moment où les choses se compliquent pour Trump, il est élu. La DB se retrouve donc devant un choix affolant. Soit elle saisit les avoirs du président des États-Unis (Trump a gagé ses possessions personnelles), ce qui est évidemment impossible, soit elle laisse courir, sachant très bien que ledit président est débiteur envers des institutions étrangères (dont la Russie). Elle ne fait rien, engluée dans des problèmes sans fin.

Finira-t-elle par cracher les documents réclamés par la justice américaine, et bloqués par Trump ? Si celui-ci est réélu, non. En revanche, s’il n’est pas réélu, le film deviendra passionnant. Le livre de David Enrich n’est que l’avant-programme. Restez branchés.

https://www.nouvelobs.com/la-boite-a-bouquins/20200710.OBS31097/la-deutsche-bank-et-son-client-embarrassant-donald-trump.html

Si jamais Trump n'est pas réélu, je suppose que post risque d'être recopié dans les criailleries tellement ça va être amusant cette histoire.

Je me demande aussi si ça en parle un peu de toute cette histoire en Allemagne...

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Il y a 7 heures, rendbo a dit :

un article sur la DB, ces liens passés et sulfureux avec la Russie, ces liens tout aussi embêtant avec Donals Trump...

Si jamais Trump n'est pas réélu, je suppose que post risque d'être recopié dans les criailleries tellement ça va être amusant cette histoire.

Je me demande aussi si ça en parle un peu de toute cette histoire en Allemagne...

Le truc étant qu'il faudra m'expliquer comment un trump très "bling-bling" mais en réalité sans le sou, acculé déjà à l'époque et villipendé par l'establishment démocrate alors qu'il fut leur grand copain pendant assez longtemps, notamment pendant les années 90, aurait pu provoquer une épidémie de suicides à la DB tout seul comme un grand...
Pas le bras assez long pour ça.

De même, à l'époque où trump était la coqueluche du tout new york très libéral-démocrate, il a clairement servi d'intermédiaire pour blanchir l'argent du KGB en vendant des appartements de grand luxe dans la "tour trump" à des tripotées de nouveaux oligarques russes. Et personne n'a moufté à l'époque, surtout pas les lib-dem.

Oui, sujet passionnant.

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https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/macron-begeht-nationalfeiertag-mit-laschet-und-spahn-16860954.html (14 juillet 2020)

Macron célèbre la fête nationale avec Laschet et Spahn.

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/angela-merkel-und-markus-soeder-auf-der-insel-herrenchiemsee-a-1612d182-4edf-4121-bfc5-32109a9f792c (14 juillet 2020)

Pendant ce temps, Merkel est invitée par Söder à un conseil des ministres bavarois au château de Herrenchiemsee.

Le combat pour la candidature à la chancellerie est aussi un combat d'insinuations. Chaque mot est tourné et pesé, chaque détail compte.

Markus Söder a apporté à la chancelière un ensemble de trois masques. Un Européen, un Allemand et bien sûr le masque bavarois, avec des losanges blancs et bleus. "Pour moi, le masque de Bavière est décisif", plaisante Söder, avant que le convoi de limousines avec la plaque d'immatriculation berlinoise ne se tourne vers l'approche du débarcadère.

Plus loin dans la mise en scène : Merkel et Söder partent vers l'île avec le château, avec le MV "Ludwig Fessler", navire construit en 1926, d'un tirant d'eau de 1,20 mètre, décoré d'une chaîne de fanions d'Europe, d'Allemagne et de Bavière, assortie au jeu de masques. Le couple de politiciens prend place à l'arrière, lui à droite, elle à gauche, lui en costume bleu, elle en blazer turquoise, lui boit du coca light, elle de l'eau. En arrière-plan, la chaîne des Alpes brille.

Söder se réchauffe actuellement, à la vue des résultats des sondages pour lui et pour son parti. Deux tiers des Allemands pensent que Söder est capable de devenir chancelier. Les candidats à la présidence de la CDU, Friedrich Merz, Armin Laschet et Norbert Röttgen, sont actuellement loin derrière le Franconien.

Et qu'en est-il de la candidature au poste de chancelier ? Merkel répond d'abord en détail à une question sur l'infrastructure numérique en Europe. Söder prend une gorgée de Coca-Cola light à son pupitre avec les voiliers en arrière-plan.

Ensuite, Merkel prononce cette belle phrase très merkelienne :

"Vous savez qu'en tant que chancelière allemande, je ne me présenterai pas aux prochaines élections. Cette déclaration est liée au fait que je suis particulièrement réticente à répondre à la question "Qui sera mon successeur ? C'est pourquoi je ne ferai aucun commentaire à ce sujet. Je peux seulement dire que la Bavière a un bon Premier ministre et qu'il m'a invitée aujourd'hui".

Modifié par Wallaby
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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

Markus Söder a apporté à la chancelière un ensemble de trois masques. Un Européen, un Allemand et bien sûr le masque bavarois, avec des losanges blancs et bleus. "Pour moi, le masque de Bavière est décisif", plaisante Söder, avant que le convoi de limousines avec la plaque d'immatriculation berlinoise ne se tourne vers l'approche du débarcadère.

Je ne sais pas comment ce trait d'humour sera interprété, même de manière inconsciente, au niveau national. D'une manière générale, les personnalités politiques bavaroises ont du mal à jouer les premiers rôles au niveau national. La CSU bavaroise a souvent soutenu la ligne d'une moindre solidarité au niveau fédéral au cours de ces dernières décennies. C'est une posture qui n'est pas forcément très appréciée dans les Länder moins fleurissants d'un point de vue économique.

 

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L'Allemagne n'exporte pas uniquement des Mercedes et des BMW, mais aussi des poivrots :

https://www.tvanouvelles.ca/2020/07/15/contre-le-tourisme-ethylique-majorque-ferme-des-bars

Le gouvernement régional des îles espagnoles des Baléares a décidé mercredi de fermer les bars de trois rues de Majorque, connues comme l'épicentre du «tourisme éthylique», afin de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

Les mesures dévoilées mercredi interviennent alors que le weekend dernier, plusieurs vidéos ont montré des dizaines de touristes allemands ou britanniques, parfois ivres, faire bruyamment la fête dans les rues de Majorque, sans porter de masque ni respecter de distance de précaution.

https://www.tagesschau.de/ausland/mallorca-231.html

Les images du week-end ont choqué beaucoup de monde. Au "Ballermann", la fête était plus débridée que jamais : sans masque, mais avec de longues pailles dans le seau de sangria commun. Le ministre allemand de la santé, Jens Spahn, a lui aussi été horrifié : "Je tiens à dire explicitement que les images que nous avons vues le week-end dernier de l'île préférée des Allemands, Majorque, me concernent. Nous devons faire très attention à ce que le "Ballermann" ne devienne pas un deuxième Ischgl.

On ne peut que deviner à quel point le ministre du tourisme Iago Negueruela doit être en colère en ce moment : "Nous ne voulons pas plus de tels entrepreneurs que de tels touristes", a-t-il déclaré. "C'est notre message clair. Nous ne voulons pas de ce genre de comportement ni de ce genre de clientèle sur nos îles".

Modifié par Wallaby
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https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/id_88241966/nord-stream-2-deutschland-attackiert-usa-wegen-strafandrohung.html (16 juillet 2020)

Mike Pompeo a listé le gazoduc Nordstream 2 dans la loi de sanctions américaines CAATSA (Countering America's Adversaries Through Sanctions Act), chose que Rex Tillerson s'était abstenu de faire au motif que le projet était déjà lancé lorsque la loi a été promulguée. Si la procédure suit son cours, les entreprises allemandes concernées devraient être sanctionnées.

L'Allemagne rejette les sanctions extraterritoriales, "parce que nous les considérons comme contraires au droit international", a déclaré jeudi le ministère fédéral de l'économie.

Et cela concerne aussi la partie russe de Turkstream :

http://french.peopledaily.com.cn/International/n3/2020/0716/c31356-9711145.html (16 juillet 2020)

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a envoyé mercredi de nouveaux avertissements aux entreprises impliquées dans le gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, ainsi que dans la deuxième partie du gazoduc TurkStream qui relie la Russie à la Turquie via la mer Noire.

Modifié par Wallaby
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https://www.lefigaro.fr/flash-eco/scandale-wirecard-le-ministre-allemand-des-finances-sous-le-feu-des-critiques-20200717

Le ministre des Finances allemand Olaf Scholz était sous le feu des critiques vendredi, après la publication d'un rapport révélant sa connaissance, dès 2019, de certains soupçons pesant sur la société Wirecard.

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Le 23/06/2020 à 18:56, rogue0 a dit :

Gros scandale économico - financier en allemagne.

Le PDG de Wirecard (Markus Brown) une grosse fintech / néobanque , côtée en bourse à l'indice Dax ( équivalent Cac40) a été arrêté pour soupçon de truquer les comptes de sa boîte.
Et l'équivalent de 1.9 milliards d'euro du bilan ... n'a sans doute jamais existé (supposément dans une filiale aux Philippine, qui n'en a jamais entendu parler).
Sa caution a été fixée à 5ME.
Naturellement, l'action a déjà perdu 85% de sa valeur.

Révélation

Les régulateurs et auditeurs allemands sont particulièrement éclaboussés par l'affaire, car les soupçons de fraude datent depuis ... 2016, et le régulateur a toujours couvert la société ... allant jusqu'à interdire la vente à découvert, et poursuivi des journalistes financiers qui enquêtaient sur l'affaire.
Le certificateur des comptes (Ernst Young) prendra t il le même chemin que Arthur Andersen après Enron ?

https://www.boursorama.com/bourse/actualites/l-ex-patron-de-wirecard-arrete-pour-avoir-gonfle-le-bilan-de-la-societe-ef31d97aee240dd41d24391415d32ed4

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/23/le-scandale-wirecard-ebranle-la-place-financiere-allemande_6043857_3234.html

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/scandale-wirecard-les-superviseurs-pointes-du-doigt-dans-cette-affaire-de-fraude-850990.html

https://www.zonebourse.com/WIRECARD-AG-454356/actualite/Wirecard-AG-au-royaume-des-aveugles-30805589/

 

Ramification inattendue dans l'affaire Wirecard (méga scandale politico financier en Allemagne, avec 2G$ volatilisé ou détourné).

Jan Marsalek, le COO de la compagnie déchue, avait disparu peu après l'éclatement de l'affaire,

Selon Bellingcat, se serait réfugié en Biélorussie.
https://www.bellingcat.com/news/uk-and-europe/2020/07/18/worlds-most-wanted-man-jan-marsalek-located-in-belarus-data-points-to-russian-intel-links/?s=09

Et ils auraient traqué ses fréquents voyages en Russie (entre 6  et 16 voyage par an... surtout en jet privé), sous 6 passeports autrichiens différents.

Ils n'en sont pas à l'accuser d'être un agent russe, mais notent que ses déplacements ont été suivi par le FSB entre 2015 et 2018, avec une arrestation en 2017.
(bémol : je me demande comment BC aurait pu mettre la main sur une base du FSB ... le coup des bases de données vendues sur le marché noir a des limites )

Et juste après la parution de l'article, le journal Handelsblatt affirme qu'il aurait été déplacé en "lieu sûr", en Russie.

 

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Opex360 / L’Allemagne veut une « boussole stratégique » pour l’Union européenne

http://www.opex360.com/2020/07/20/lallemagne-veut-une-boussole-strategique-pour-lunion-europeenne/

(À lire dans son intégralité / l'Allemagne tiré les conséquences du tournant de la politique des USA mais parie toujours sur l'Otan / anecdotique ici mais les visées turques sont mentionnées en autres menaces) 

"« En Allemagne, nous savons que nous devons dépenser davantage pour la défense. Nous avons obtenu des augmentations considérables ces dernières années et nous continuerons sur cette voie pour renforcer nos capacités militaires », a également affirmé Mme Merkel, avant d’estimer que l’Europe doit désormais « porter une plus grande charge que pendant la guerre froide ». Et d’ajouter : « Nous avons grandi avec la certitude que les États-Unis voulaient être une puissance mondiale. S’ils souhaitent maintenant ne plus tenir ce rôle de leur propre gré, nous devrons y réfléchir très profondément. »

Alors que l’Allemagne assure la présidence tournant de l’Union européenne [UE], cette réflexion évoquée par Mme Merkel doit aboutir à l’élaboration d’une « boussole stratégique » pour les Européens, afin d’anticiper un éventuel désengagement militaire américain. C’est en effet ce qu’a expliqué Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre allemande de la Défense, à la commission de la sous-commission de la sécurité et de la défense du Parlement européen, le 14 juillet.

Ainsi, selon cette dernière, le résultat des prochaines élections présidentielles américaines n’inversera pas la tendance actuelle, même en cas d’une victoire de Joe Biden, le rival démocrate de M. Trump. Seul le ton et la méthode changeront. « La réorientation de la politique étrangère américaine vers la Chine […] restera un moteur clé à Washington, peut-être au détriment de l’Europe », a-t-elle déclaré. « Si tel est le cas, cela signifie que nous, Européens, devons être capables d’agir plus que ce n’est le cas aujourd’hui », a-t-elle continué.

D’où l’importance de cette « boussole stratégique« , sorte de « boite à outils » qui éviterait d’être pris au dépourvu tout en renforçant un pôle européen au sein de l’Otan. En outre, elle serait une « étape clé pour garantir que tous les États membres soutiennent une politique étrangère et de défense commune », en s’appuyant sur une évaluation commune des menaces à l’échelle de l’UE, a expliqué Mme Kramp-Karrenbauer. Ce qui ne sera pas une mince affaire. Par exemple, certains pays membres [Pologne, États baltes, Suède, Slovaquie, etc] étant plus sensibles aux actions de la Russie que d’autres [comme la Hongrie]. Cela vaut aussi à l’égard de la Chine, des visées turques en Méditerranée orientale ou bien encore de la menace terroriste, qui n’est pas perçue de la même manière à Varvovie qu’à Paris.

« Si nous voulons nous affirmer en tant qu’Européens, nous ne pouvons le faire qu’ensemble. […] Il s’agit de défense collective, il s’agit d’opérations internationales, il s’agit d’une vision stratégique du monde, il s’agit en fin de compte de la question de savoir si nous voulons façonner activement l’ordre mondial », a insisté Mme Kramp-Karrenbauer, auprès du quotidien Die Zeit, le 16 juillet.

Par ailleurs, et s’agissant de la méthode pour évaluer les dépenses militaires, notamment au niveau de l’Otan, la ministre allemande a plaidé pour l’abandon de la fameuse norme des 2% du PIB, qui, en ces temps de crise économique, ne veut rien dire.

En effet, pour Berlin « dans un contexte de ralentissement de l’activité économique dû à la pandémie [de Covid-19], le pourcentage du PIB offrira une vision encore plus disproportionnée de la contribution des membres de l’Otan, car les pays pourront plus facilement atteindre leurs objectifs. » Aussi, le plus pertinent serait de mesurer les capacités militaires fournies à l’Alliance."

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il y a une heure, Phacochère a dit :

(À lire dans son intégralité / l'Allemagne tiré les conséquences du tournant de la politique des USA mais parie toujours sur l'Otan / anecdotique ici mais les visées turques sont mentionnées en autres menaces)

Attention ne t'emballe pas, je crois que la portion que tu as soulignée est de Laurent Lagneau, et non de Mme AK-K. Ca n'a pas l'air d'être une citation, ni un propos rapporté.

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Il y a 1 heure, Phacochère a dit :

« Si nous voulons nous affirmer en tant qu’Européens, nous ne pouvons le faire qu’ensemble. […] Il s’agit de défense collective, il s’agit d’opérations internationales, il s’agit d’une vision stratégique du monde, il s’agit en fin de compte de la question de savoir si nous voulons façonner activement l’ordre mondial », a insisté Mme Kramp-Karrenbauer, auprès du quotidien Die Zeit, le 16 juillet.

Par ailleurs, et s’agissant de la méthode pour évaluer les dépenses militaires, notamment au niveau de l’Otan, la ministre allemande a plaidé pour l’abandon de la fameuse norme des 2% du PIB, qui, en ces temps de crise économique, ne veut rien dire.

En effet, pour Berlin « dans un contexte de ralentissement de l’activité économique dû à la pandémie [de Covid-19], le pourcentage du PIB offrira une vision encore plus disproportionnée de la contribution des membres de l’Otan, car les pays pourront plus facilement atteindre leurs objectifs. » Aussi, le plus pertinent serait de mesurer les capacités militaires fournies à l’Alliance."

Ce que je comprends à la lecture de la dernière partie du texte et surtout la toute dernière phrase, c'est que dorénavant ce sera comme d'habitude.

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Il y a 3 heures, fraisedesbois a dit :

Attention ne t'emballe pas, je crois que la portion que tu as soulignée est de Laurent Lagneau, et non de Mme AK-K. Ca n'a pas l'air d'être une citation, ni un propos rapporté.

Je me suis emballé... mauvaise interprétation de ma part. Je crois que j'ai fai inconsciemment le lien avec la déclaration commune franco-italo-allemande postée hier sur le fil Lybie qui prévoyait des sanctions pour les pays qui ne respecteraient pas l'embargo sur la Lybie.  

Bien vu. 

 

Modifié par Phacochère
J'ai fait
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Du fait de la présidence allemande, Kramp-Karrenbauer se retrouve chargée d'un mandat européen. Donc elle fait la tournée des popotes dans les capitales européennes pour négocier sa "boussole"...

https://www.dw.com/de/strategischer-kompass-für-europa/a-54198952 (16 juillet 2020)

Les discussions au sein du ministère polonais de la défense se sont principalement concentrées sur la "boussole stratégique" de l'UE. Le nouveau document de base sur la politique de sécurité, qui doit être présenté en 2022, identifiera à nouveau les menaces qui pèsent sur l'Europe. Le ministre fédéral souhaite qu'elle soit soutenue "par un large accord politique". Une base commune pour la boussole doit être établie pendant la présidence allemande du Conseil de l'UE. "Ici, il est particulièrement important que dans l'analyse de la menace, nous apportions notre point de vue commun, en particulier sur l'attitude et les actions de la Russie", a déclaré M. Kramp-Karrenbauer à Varsovie.

Mais pour les Polonais, c'est une hérésie de considérer qu'on a besoin d'une "boussole" ou d'une stratégie. La stratégie polonaise est toute trouvée : il y a une stratégie qui est anti-russe et tout le reste est une diversion, une distraction coûteuse. Et les "déboussolés", c'est les autres.

En matière de politique de sécurité, les pays de la région parleraient tout sauf d'une seule voix, déclare Wojciech Przybylski, chef du groupe de réflexion de Varsovie Visegrad Insight, dans l'interview accordée à DW. "En Pologne et en République tchèque, les dangers russes sont clairement définis.

La menace russe joue également un rôle important dans la capitale slovaque Bratislava, où une nouvelle stratégie de sécurité est actuellement en préparation. Mais de larges pans de la société ont déjà une attitude complètement différente envers la Russie", souligne-t-il. En Slovaquie orientale en particulier, dit-il, les liens historiques et culturels avec la Russie sont forts.

Il en va de même dans certaines parties de la société hongroise, que le Premier ministre Viktor Orbán utilise dans ses politiques. "Dans le conflit sur l'Ukraine, Orbán adopte des positions plus proches de la Russie que de l'Occident. Il s'agit de bloquer la coopération de l'Ukraine avec l'UE et l'OTAN. Dans sa politique énergétique, il s'appuie également sur la coopération avec Moscou", explique M. Przybylski. Il existe également de grandes différences dans l'attitude envers les États-Unis. Si les troupes américaines sont les bienvenues en Pologne, les soldats de l'OTAN en République tchèque ou en Slovaquie, par exemple, sont considérés comme des "troupes étrangères".

... et pour fourguer du matos :

AKK aimerait voir davantage de projets conjoints germano-polonais. La Pologne, par exemple, pourrait envisager de se joindre au projet franco-allemand de chars de combat, a déclaré la ministre. L'Allemagne et la France veulent construire ensemble des chars de combat principaux, qui devraient être déployés par la Bundeswehr et d'autres forces armées en Europe à partir de 2038 pour remplacer les vieux "Leopard 2". Bien que l'armée de chars polonaise dispose principalement de véhicules allemands plus anciens, le pays se tourne vers les États-Unis en matière de sécurité. Cela a également des conséquences sur la coopération militaire. En 2018, la Pologne a conclu le plus gros contrat d'armement de l'histoire du pays en achetant deux systèmes de missiles sol-air "Patriot". Actuellement, l'achat de 32 avions de combat multi-rôles F-35 est en cours. Plus de 4500 soldats américains sont stationnés en Pologne, mais il y a une volonté de renforcer la présence américaine depuis des années. C'est nécessaire en raison de la menace de la Russie, a déclaré Varsovie.

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