pascal Posté(e) le 27 mai 2016 Share Posté(e) le 27 mai 2016 il y a une heure, Cathax a dit : et sont surtout limités par les contraintes budgétaires Non pas vraiment les vraies limites sont techniques et surtout politiques les classes Nelson, Littorio, Richelieu, KG V, North Carolina, South Dakota voir même Scharnhorst sont conçues dans les limites du traité de Washington, dont les clauses ne sont pas reconduites à compter de janvier 1936 et des traités de Londres (les Américains font jouer la clause de sauvegarde pour le 406 mm sur les Sodak puis sur le tonnage pour les Iowa) ... Ces limites sont extrêmement restrictives et même si souvent ces bâtiments excèdent les 35 000 t leur conception se ressent des limitations ... Le Bismarck s'affranchit des clauses du traité d'autant plus aisément que les Allemands n'étaient pas signataires et le Yamato est en grande partie conçu après que le Japon ai décidé de ne pas ratifier la reconduite du traité de Washington. L'émergence du porte-avions entre les deux guerre est une affaire de visionnaires minoritaires mais qui au Japon (Yamamoto, Ozawa ...) et aux États-Unis (Moffett, Reeves, King) accèderont à des postes clés. Les Américains ont lancé les classes Essex et Indépendance avant la guerre, le programme Essex est lancé en 1939 ... Le cuirassé ne disparaît pas exactement il devient une plate-forme d'appui feu vers la terre et une escorte AA rapide pour les p-a et également une assurance vie en cas de combat de nuit. Halsey et Spruance conserveront toujours une place particulière aux cuirassés rapides dans leurs tactiques. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cathax Posté(e) le 27 mai 2016 Share Posté(e) le 27 mai 2016 il y a 14 minutes, pascal a dit : Non pas vraiment les vraies limites sont techniques et surtout politiques les classes Nelson, Littorio, Richelieu, KG V, North Carolina, South Dakota voir même Scharnhorst sont conçues dans les limites du traité de Washington, dont les clauses ne sont pas reconduites à compter de janvier 1936 et des traités de Londres (les Américains font jouer la clause de sauvegarde pour le 406 mm sur les Sodak puis sur le tonnage pour les Iowa) ... Ces limites sont extrêmement restrictives et même si souvent ces bâtiments excèdent les 35 000 t leur conception se ressent des limitations ... Le Bismarck s'affranchit des clauses du traité d'autant plus aisément que les Allemands n'étaient pas signataires et le Yamato est en grande partie conçu après que le Japon ai décidé de ne pas ratifier la reconduite du traité de Washington. L'émergence du porte-avions entre les deux guerre est une affaire de visionnaires minoritaires mais qui au Japon (Yamamoto, Ozawa ...) et aux États-Unis (Moffett, Reeves, King) accèderont à des postes clés. Les Américains ont lancé les classes Essex et Indépendance avant la guerre, le programme Essex est lancé en 1939 ... Le cuirassé ne disparaît pas exactement il devient une plate-forme d'appui feu vers la terre et une escorte AA rapide pour les p-a et également une assurance vie en cas de combat de nuit. Halsey et Spruance conserveront toujours une place particulière aux cuirassés rapides dans leurs tactiques. J'avais en effet complètement oublié le traité de Washinghton. Effectivement, les contraintes du traité amènent à faire des choix cornéliens entre vitesse, autonomie, protection et armement, tout comme pour les croiseurs. Cependant, je n'ai pas l'impression qu'aux yeux de la plupart des amirautés, les cuirassés soient déclassés avant le déclenchement du conflit: c'est la guerre qui s'en chargera, en consacrant les porte-avions comme nouveaux capital ships. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 28 mai 2016 Auteur Share Posté(e) le 28 mai 2016 Pour le Yamato dans Guerre & Histoire ils disent que les Japonais ont même su le construire en secret. Au début de la guerre les Américains ne savaient même pas qu'il existait ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 28 mai 2016 Share Posté(e) le 28 mai 2016 il y a une heure, Kiriyama a dit : Pour le Yamato dans Guerre & Histoire ils disent que les Japonais ont même su le construire en secret. Au début de la guerre les Américains ne savaient même pas qu'il existait ! Normal, il faudra attendre la fin de la guerre pour que les USA comprennent et réalisent la capacité de copie des japonais ... Ce talent sera d'ailleurs le fer de lance, de la reconstruction économique du Japon d'après guerre : Pendant 20 ans, l'économie industrielle du Japon sera fondamentalement liée a de la copies & contrefaçons de produits industriels comme l'a été la Chine des années 90-2000 (et tjrs encore en 2010 même si c'est moins vrai dans l'ensemble aujourd'hui) Le Japon des années 50/60 fut la Chine d'aujourd'hui a ce niveau ... Sauf dans un domaine : L'acier, les japonnais profiterons du fait que toute l'infrastructure nationale liée a l'acier fut rasée dans les bombardements, pour en reconstruire une totalement neuve : Ce qui leur permettra de sortir leur épingle du jeu a partir des années 70 et l'apparition d'une image qualitative dans l'industrie automobile notamment (puis le mouvement qualitatif a suivi dans la micro-électroniques) la ou les USA eux continuaient (et continuent toujours pour certaines usines) a tabler sur un acier réalisé dans des infras datant de la révolution industrielle ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 29 mai 2016 Share Posté(e) le 29 mai 2016 Le 27/05/2016 à 22:33, pascal a dit : L'émergence du porte-avions entre les deux guerre est une affaire de visionnaires minoritaires mais qui au Japon (Yamamoto, Ozawa ...) et aux États-Unis (Moffett, Reeves, King) accèderont à des postes clés. On peut aussi se dire qu'il s'agit presque des seules marines qui avaient atteint leur cota de cuirassé moderne et devait donc soit enfreindre le traité de Washington soit commander des PA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sovngard Posté(e) le 14 juin 2016 Share Posté(e) le 14 juin 2016 En parlant de cuirassés, Est-ce que des missiles anti-navires de type Exocet ou Harpoon seraient en mesure d'envoyer au fond un navire comme le Yamato ou ne fusse que le mettre hors-combat ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 14 juin 2016 Share Posté(e) le 14 juin 2016 Faut rappeler qu'un exocet fait tout de même plus de 800 kg. Plusieurs tirs bien ciblés sur le château mettent HS n'importe quel bâtiment de ligne. On doit en parlé sur les divers fils concernant les cuirassés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 14 juin 2016 Share Posté(e) le 14 juin 2016 il y a 21 minutes, Sovngard a dit : En parlant de cuirassés, Est-ce que des missiles anti-navires de type Exocet ou Harpoon seraient en mesure d'envoyer au fond un navire comme le Yamato ou ne fusse que le mettre hors-combat ? Ça dépend. Un Harpoon perce combien de blindage en conditions optimales ? Parce que la ceinture d'un Yamato, c'est de l'ordre de 400 mm. Pour le pont, aux alentours de 200 mm. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gaspardm Posté(e) le 14 juin 2016 Share Posté(e) le 14 juin 2016 (modifié) il y a 13 minutes, collectionneur a dit : Faut rappeler qu'un exocet fait tout de même plus de 800 kg. Plusieurs tirs bien ciblés sur le château mettent HS n'importe quel bâtiment de ligne. On doit en parlé sur les divers fils concernant les cuirassés. Je ne sais pas si l'exocet peut viser une partie particulière d'un navire, ça signifiait des capacités de reconnaissance de forme. En fin de parcours il fait moins de 800kg et sa charge seulement 165kg le reste c'est une structure pas forcément très cohérente face à une cuirasse. Le Yamamoto est prévu pour résister à des obus beaucoup plus gros qui arrivent beaucoup plus vite. Modifié le 14 juin 2016 par Gaspardm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 14 juin 2016 Share Posté(e) le 14 juin 2016 (modifié) Amha, une volee de 6 exocets doit pouvoir mettre le batiment suffisamment a mal pour le forcer a rentrer au bercail, une paire de scalp naval avec sa charge broach doit faire pareil, apres c'est au coup de bol selon les zones atteintes, le plus sur, c'est une paire de blackshark... Modifié le 14 juin 2016 par French Kiss Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sovngard Posté(e) le 14 juin 2016 Share Posté(e) le 14 juin 2016 (modifié) L'explosion d'une centaine de kilos d'explosif sur une plaque de blindage, même de forte épaisseur pourrait générer des éclats sur l'autre face de celle-ci, à la manière d'un obus à tête d'écrasement. Concernant les charges militaires : semi-perforante à fragmentation de 220 kg pour le Harpoon et du côté de l'Exocet, les sources anglophones annoncent une charge creuse de 165 kg avec des effets incendiaires et anti-personnel ou alors une une charge explosive à retardement. Et pour info, l'OTOMAT qui est comparable au Harpoon et à l'Exocet en terme de masse, vitesse et charge militaire serait en mesure de percer 90 mm d'acier avant de détonner. Modifié le 14 juin 2016 par Sovngard Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 14 juin 2016 Share Posté(e) le 14 juin 2016 J'ai cru tombé dans un file dédié au film Nimitz retour vers l'enfer . 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 15 juin 2016 Share Posté(e) le 15 juin 2016 La ceinture cuirassée de la citadelle du Yamato (410 mm d'acier Vickers Hardened) inclinée à 20° (soit un épaisseur relative de 583 mm) est donnée pour stopper un obus de 1.2 t tiré à 10 000 m arrivant sous un angle de 7° à 580 m/s le pont blindé principal de 200 mm est donné pour stopper un obus de 460 mm tiré à 30 000 m arrivant sous un angle de 35° 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 15 juin 2016 Share Posté(e) le 15 juin 2016 Il y a 12 heures, Sovngard a dit : En parlant de cuirassés, Est-ce que des missiles anti-navires de type Exocet ou Harpoon seraient en mesure d'envoyer au fond un navire comme le Yamato ou ne fusse que le mettre hors-combat ? Le risque n'est pas tant le volume d'explosif mais sur les dernières versions AshM des effets dirigés (cone préformé style HEAT/charge creuse) ou les têtes durçies perforantes détonant dans les structures derrière la plaque de blindage (si tant est que la tête arrive à franchir ou découper la plaque de 200 à 400 mm de blindage) Mais le problème principal (toute génération confondue) c'est le bloc moteur et le carbu missile (solide et liquide) qui risque de provoquer un gros incendie version Sheffield ou Atlantic Conveyor. C'est la cause principale de perte des navires Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 15 juin 2016 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 juin 2016 Il y a 8 heures, pascal a dit : La ceinture cuirassée de la citadelle du Yamato (410 mm d'acier Vickers Hardened) inclinée à 20° (soit un épaisseur relative de 583 mm) est donnée pour stopper un obus de 1.2 t tiré à 10 000 m arrivant sous un angle de 7° à 580 m/s le pont blindé principal de 200 mm est donné pour stopper un obus de 460 mm tiré à 30 000 m arrivant sous un angle de 35° En complément cf Extrait du cours d’architecture sur les cuirassés de H Amiot directeur technique du STCAN .....on a déjà évoqué ce sujet Pascal :-)) « A l’égard de la protection contre l’action d’artillerie , autrefois seule à craindre , le problème est limité au caisson blindé. Il se formule de façon relativement simple. On impose de protéger le bâtiment, entre certaines distances et certains azimuts de combat , contre une certaine artillerie ( normalement d’un bâtiment de même classe que le bâtiment en projet et qui , par suite – du moins ne première approximation – est de même calibre et de mêmes caractéristiques que celle du bâtiment étudié ) On vise à éviter la pénétration des projectiles attaquants à l’intérieur du caisson blindé. L’effet des projectiles sur les blindages dépend : - Des caractéristiques des blindages (nature et qualité métallurgiques, épaisseur) ; - Des caractéristiques des projectiles (fonction de leur calibre- la masse étant en particulier pour des projectiles semblables proportionnelle au cube du calibre – de leur tracé – de leurs caractéristiques métallurgiques) ; - Des conditions d’impacts ; vitesse et angle d’inclinaison Les phénomènes de pénétration se résument, à première vue, en une absorption de la force vive du projectile par le travail de déformation de la plaque. Ils sont en fait très complexes et impossibles à analyser théoriquement de façon complète. Ils se différencient nettement selon qu’il y a attaque sensiblement normale du projectile – assurant perforation par poinçonnage – ou, au contraire , fortement oblique – assurant déchirement par défoncement . Les résultats de nombreuses expériences poursuivies au polygone de Gâvres ont permis d’établir les formules empiriques suivantes. Sous attaque sensiblement normale, on à la formule de perforation de Jacob de Marre pVsp² = K a 1.5 ( e /cos j)1.4 ou sous forme classique Vsp² = 1530 r²( a/p) 1.5 ( e /cos j)1.4 où: Vsp = vitesse stricte de perforation ( en m /s) r = coefficient caractéristique de l’ensemble plaque projectile ( de l’ordre de 1.2) a = calibre du projectile ( en dcm) p = poids du projectile ( en kg ) e = épaisseur de plaque ( en dcm) j = angle d’incidence ( par rapport à la normale à la plaque ) Formule qui est valable pour un angle d’incidence assez faible et en tout cas inférieur à l’angle limite de ricochet ( variable de 20 à 50° ) Sous attaque fortement oblique, on à la formule de déchirement de d’Aveline Vsd = 1000 D ( a0.26/p0.55 ) L0.5 e0.85 f (i) où Vsd = vitesse stricte de déchirement ( en m /s) D = coefficient caractéristique de l’ensemble plaque projection a = calibre du projectile ( en dcm) p = poids du projectile ( en kg ) L = Longueur du projectile ( en dcm) j = angle d’incidence ( par rapport à la normale à la plaque ) f (i) = fonction nettement décroissante de l’angle d’attaque i= /2- j) formule qui est valable pour un angle d’attaque compris entee 25 et 50° c’est-à-dire un angle j compris entre 40 et 75° Pour la détermination d’un blindage : - Les caractéristiques du projectile sont supposées connues - La vitesse et l’angle d’impact sont fonction de la vitesse initiale supposée du projectile n de la portée ( qui , d’après la table de tir , fixe la vitesse restante et angle d’arrivée par rapport à l’horizontale ) et de l’azimut de tir . Cet azimut intervenant différemment selon l’orientation du blindage par rapport à l’axe du navire. Une fois fixées la nature du blindage et son inclinaison éventuelle sur l’horizontale , les formules ci-dessus permettent théoriquement d’en définir l’épaisseur minimum . Toutefois , la dispersion dans les qualités individuelles des différentes plaques est si forte que la détermination des épaisseurs par ces formules ne doit pas être considérée comme rigoureuse Le blindage de ceinture est déterminé par le risque de perforation au tir tendu , correspondant aux distances minima de tir Le blindage des ponts est déterminé par le risque de déchirement au tir sous grand angle correspondant aux grandes distances de tir. Mais , l’impossibilité d’assurer une protection absolue par la seule résistance du premier blindage rencontré , amène à la conception d’un premier blindage suffisant pour faire éclater à coup sûr le projectile et d’un pont blindé inférieur pare-éclats. De toute façon, l’accroissement progressif des distances pratiques de combat tend à accroitre l’importance relative de la protection des ponts par rapport à celle de la ceinture ( et cette exigence s’accorde avec celle de la protection contre les bombes d’aviation. » Comprendre que coté français tous les essais de d'artillerie ( tout calibres ) et de conception des blindages de nos cuirassés ont été étudiés, testés sur le site du polygone de Gâvres ( ancienne appellation )..... Le lien bismack ci-après donne des éléments complémentaires ( en anglais ) sur les aspects technico-ballistics pénétration/plaque . https://www.bismarck-class.dk/miscellaneous/naval_archive/naval_archive.html 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Janmary Posté(e) le 18 juin 2016 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 juin 2016 Belle présentation ARMEN56 Assez curieusement, la formule de Jacob de Marre est peu connu connu et donc pas utilisé par nombre d'historiens concernant les études sur le combat antichars, c'est à dire les canons, les chars, la protection de ces derniers en terme de blindage, etc. J'ai eu connaissance de cette formulation lors d'un stage à l'Amicale de l'ENSTA (École Nationale Supérieure des Techniques Avancée, ex école du Génie Maritime). Par la suite, la lecture des ouvrages et numéros de certaines revues de la seconde guerre mondiale écrit par Mr Camille Rougeron (1893-1980, Ingénieur du génie maritime qui participe au lancement de plusieurs bâtiments de la Marine Nationale, dont des croiseurs et sous-marins au CEPAN, puis Directeur du Service Technique du Ministère de l'Air avant la II° guerre mondiale) et concernant les études sur le combat canon/chars, blindage et artillerie marine, fut utilisé de façon régulière par l'auteur. Beau sujet que celui-ci et particulièrement passionnant quand est abordé le pourquoi du comment sous forme technique un tant soit peu fouillé. Merci à vous. Janmary 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 18 juin 2016 Share Posté(e) le 18 juin 2016 Il y a 2 heures, Janmary a dit : Beau sujet que celui-ci et particulièrement passionnant quand est abordé le pourquoi du comment sous forme technique un tant soit peu fouillé. Merci à vous. Merci beaucoup Janmary ! On a aussi ce lien que vous devez connaitre je pense ; http://www.panzerchronique.fr/atelier-de-campagne/résistance-des-blindages/ J’ai lu quelque part ( probablement dans une brochure de l’ATMA ) que Monsieur H Amiot avait , jeune Ingénieur de l’Armement , participé à la refonte du cuirassé Bretagne . En tout cas « Amiot » un nom qui a porté haut l’ingénierie française , air et mer . En France nous avions le site militaire de Gâvres pour tester l’artillerie navale , il existe d’ailleurs une loi balistique appelée loi de Gâvres ( je regarde en quoi elle consistait ) . http://www.gavres.fr/La-rubrique-de-Marie-F.6393.0.html Pour rester dans le sujet , sait-on sur quel site était mise au point la balistique navale japonaise ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 juin 2016 Share Posté(e) le 18 juin 2016 A Kamegakubi sur l'île de Karahashi au sud de l'arsenal de Kure je pense en tout cas c'est là qu'ils ont testé leurs 460 mm 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 18 juin 2016 Share Posté(e) le 18 juin 2016 Il y a 2 heures, pascal a dit : A Kamegakubi sur l'île de Karahashi au sud de l'arsenal de Kure je pense en tout cas c'est là qu'ils ont testé leurs 460 mm Merci , en fouinant j'ai trouvé ceci http://www.fischer-tropsch.org/primary_documents/gvt_reports/USNAVY/USNTMJ Reports/USNTMJ-200F-0384-0445 Report O-45 N.pdf Les tests des 18" du YAMATO y sont évoqués; de la page 9 à la page 12 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 juin 2016 Share Posté(e) le 18 juin 2016 On a le même ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 18 juin 2016 Auteur Share Posté(e) le 18 juin 2016 Je crois avoir trouvé ici des photos de l'épave du Yamato. Impressionnant et sinistre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 22 juin 2016 Share Posté(e) le 22 juin 2016 Le 14/06/2016 à 20:37, Sovngard a dit : En parlant de cuirassés, Est-ce que des missiles anti-navires de type Exocet ou Harpoon seraient en mesure d'envoyer au fond un navire comme le Yamato ou ne fusse que le mettre hors-combat ? Je me permet de rajouter un aspect négligé par les autres excellents contributeurs : Tout simplement le tonnage disponible pour encaisser les dégâts. De mémoire de mes wargames (+Harpoon et CMANO), un seul coup au but de Harpoon / Exocet suffit en général à couler un patrouilleur / corvette de 1500 tonnes, et peut incapaciter une frégate de 5000 tonnes (même avec un bon damage control). Le Yamato déplace dans les 70 000 tonnes. C'est pratiquement le niveau des supercarriers, quasiment le triple du Kirov, et 7 fois plus que les Croiseurs / Destroyers Aegis. En plus, Yamato a pour lui : du blindage épais (même de mauvaise qualité): avantage Yamato moins complexe : pas d'électronique complexe facilement mis KO (seul la conduite de tir, la soute à munition et les machines sont vulnérables). Avantage Yamato du contrôle des avaries : là, j'ai un doute si le contrôle des avaries de l'époque WW2 est adapté aux dégâts causés par les missiles antinavires modernes Avec le blindage et l'avantage tonnage, si on n'utilise que les missiles anti navires "traditionnels" (Harpoon, Exocet) (qui à priori ne font pas du ciblage fin de zone vulnérable), je pense qu'il faudrait une cinquantaine de coups au but pour le couler à coup sûr. Maintenant, avec de la malchance, ou des munitions guidées (genre des Maverick, à charge creuse de 50Kg!) ciblant spécifiquement les gouvernails, les moteurs, et la passerelle, il devrait être possible de le désenparer avec moins de 10 missiles. Pour référence, historiquement, le Yamato a succombé à: D'abord des centaines d'explosions de proximité de bombes / torpilles qui ont affaibli son blindage (en particulier les protections anti torpilles) Puis à 11 torpilles (200kg de torpex chacune) et 6 bombes (1000 livres, perforantes) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 Le 15/06/2016 à 09:45, Akhilleus a dit : Le risque n'est pas tant le volume d'explosif mais sur les dernières versions AshM des effets dirigés (cone préformé style HEAT/charge creuse) ou les têtes durçies perforantes détonant dans les structures derrière la plaque de blindage (si tant est que la tête arrive à franchir ou découper la plaque de 200 à 400 mm de blindage) Euh, de mémoire, les Harpoon / Exocet "traditionnels" sont décrits seulement comme "Semi Armor Piercing". J'ai toujours interprété ça comme des têtes durcies perforantes (et je ne pense pas qu'elles percent mieux que des obus de 16" AP). J'ai un doute sur la quantité de missiles Antinavires dotés de charge creuses. Je n'en vois pas le besoin, vu le manque de blindage des navires modernes. Si c'est un missile à double-usage Anti-bunker / Antinavire (style SLAM-ER, ou le JASSM/LRASM), je comprendrais mieux. Le 14/06/2016 à 21:44, Sovngard a dit : L'explosion d'une centaine de kilos d'explosif sur une plaque de blindage, même de forte épaisseur pourrait générer des éclats sur l'autre face de celle-ci, à la manière d'un obus à tête d'écrasement. Concernant les charges militaires : semi-perforante à fragmentation de 220 kg pour le Harpoon et du côté de l'Exocet, les sources anglophones annoncent une charge creuse de 165 kg avec des effets incendiaires et anti-personnel ou alors une une charge explosive à retardement. Et pour info, l'OTOMAT qui est comparable au Harpoon et à l'Exocet en terme de masse, vitesse et charge militaire serait en mesure de percer 90 mm d'acier avant de détonner. Cf plus haut pour mon scepticisme sur les charges creuses. Source pour l'Exocet ? De mémoire, la plus grosse charge creuse de missile en usage courant, c'est la WDU-20/B du Maverick B/D/H. Une charge creuse de 57kg et près de 300mm de diamètre, c'est overkill même pour perforer un cuirassé (ou même un MAUS truffé au Chobham). Quelle cible navale mériterait une pure charge creuse de 165kg ? Pour des effets HESH significatifs causés par un missile, il ne faut pas trop espérer. Le navire est fortement compartimenté, avec plein de compartiments vides derrière le blindage principal et cloisons anti-torpilles pour absorber les ondes de choc. Je reprend les schémas de coupe du blindage du wiki (au niveau de la tourelle arrière): Bon, bien sûr, le blindage n'était pas partout de bonne qualité, donc après 50 coups au but, la conclusion change un peu Vous noterez que la répartition du blindage est parfait pour contrer des missiles en mode rasant : un peu moins s'ils sont programmés pour un piqué en phase terminal. Révélation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ascromis Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 il y a 18 minutes, rogue0 a dit : du contrôle des avaries : là, j'ai un doute si le contrôle des avaries de l'époque WW2 est adapté aux dégâts causés par les missiles antinavires modernes Comme l'a souligné Pascal, si un AshM tapes (uchroniquement parlant) un cuirassé WWII, ce qui va faire le plus de dégâts n'est pas la charge en elle même, c'est le reliquat de propergol/carburant encore présent dans le missile qui risques de faire le plus de mal. En effet, les solutions CO2/Halon/poudre n'étaient vraiment pas (voire n'existaient pas) la norme (quoique les solutions mousseuses commençaient à faire leur apparition sur les PA US), la solution c'était de déverser des quantités d'eau sur le feu lui-même, ce qui impliquait d'alourdir les fonds du susdit navire avec de la flotte. L'avantage des navires WWII, c'est que les coursives recouvertes de lino en matière plastique (#Sheffield#Sir Galahad) n'existaient pas à l'époque, ce qui évitait certains "désagrements" pour les équipes de lutte anti-incendie. Dans tous les cas, le feu restes l'un des principaux (voire le principal) risques pour un navire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 23 juin 2016 Share Posté(e) le 23 juin 2016 (modifié) il y a 3 minutes, ascromis a dit : Comme l'a souligné Pascal, si un AshM tapes (uchroniquement parlant) un cuirassé WWII, ce qui va faire le plus de dégâts n'est pas la charge en elle même, c'est le reliquat de propergol/carburant encore présent dans le missile qui risques de faire le plus de mal. En effet, les solutions CO2/Halon/poudre n'étaient vraiment pas (voire n'existaient pas) la norme (quoique les solutions mousseuses commençaient à faire leur apparition sur les PA US), la solution c'était de déverser des quantités d'eau sur le feu lui-même, ce qui impliquait d'alourdir les fonds du susdit navire avec de la flotte. L'avantage des navires WWII, c'est que les coursives recouvertes de lino en matière plastique (#Sheffield#Sir Galahad) n'existaient pas à l'époque, ce qui évitait certains "désagrements" pour les équipes de lutte anti-incendie. Dans tous les cas, le feu restes l'un des principaux (voire le principal) risques pour un navire. C'est vrai. Ce qui me rappelle un autre avantage des navires WW2 : pas de superstructure en aluminium ou pire ... avec du magnésium (ahem). Juste du bon vieil acier pur jus. PS: y a pas le Yamato dans CMANO, pour qu'on tranche ça rapidement ? Modifié le 23 juin 2016 par rogue0 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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