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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


Messages recommandés

Il y a 1 heure, mehari a dit :

Mais non voyons, je peux te le faire en deux jours: tu prends l'accord avec la Norvège, tu effaces les mentions "Royaume de Norvège" et tu les remplaces par "Protectorat Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord".

A cause des quelques terres anglaises éparpillées ainsi que certaines frontières problématiques, il faudrait peut être aussi regarder du coté du Danemark et sa particularité groenlandaise...

https://www.touteleurope.eu/pays/danemark.html

 

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Le truc qui m'amuse avec la gouvernance britannique c'est la manière qu'ont les différents ministres et autres membres du Cabinet d'accepter un accord avec Theresa May un jour, et puis de démissionner en protestation le lendemain. Ça c'était vu avec le plan de Chequers (exeunt David Davis, Boris Johnson, Steve Baker), et à nouveau avec le Draft Withdrawl Agreement (exeunt Dominic Raab, Esther McVey). Comment traduire ce "d'accord, mais je m'en vais" ?

Mon interprétation est qu'ils se rendent compte qu'il n'y a pas vraiment de choix, refuser l'accord serait pire ; mais par contre que ça n'est pas vendeur du tout et donc, dans leur intérêt personnel, il leur faut se détacher de l'accord dans la perception de l'électorat britannique. Le beurre du brexit, mais sans payer l'argent du beurre qui dans cette métaphore un peu tortueuse est leur carrière politique.

Ça me parait cependant être un calcul risqué, car ils démontrent aussi et surtout leur lâcheté et leur inconstance.

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Il y a 3 heures, rogue0 a dit :

A ce sujet, le très sérieux economist refait une synthèse des impacts du hard brexit sur toute la société britannique.
(approvisionnements en nourriture, médicaments, usines automobile, finance, vols, douane, etc)

https://amp.economist.com/briefing/2018/11/24/what-to-expect-from-a-no-deal-brexit?__twitter_impression=true

Même en ayant une dent contre les anglais, c'est moche :
Un exemple simple :

  • 1.5 jours de stock en produits frais pour les supermarchés anglais
    ET pas assez de poids lourds anglais pour faire face aux flux : il faudra autoriser les routiers polonais à venir bosser aux UK.
     
  • Les queues à la douane sont censées être réduites via des sites internet pour faciliter les formalités.
    92% de ces projets IT sont en retard, et risquent de ne pas être prêts à temps pour le brexit

Merci pour le lien, un tour d'horizon très détaillé.

Le fait même que tous ces problèmes restent si largement ouverts, que bien peu ont commencé à trouver de solution ou même de palliatif convaincant, est la démonstration la plus éclatante de l'incompétence du gouvernement britannique dont je parlais plus haut.

Même si le gouvernement May recherchait un accord par ailleurs, il aurait du préparer activement le scénario de la sortie sans accord, car il n'y avait aucune certitude que la négociation pourrait produire un accord acceptable par les deux parties, et de fait celui-là, qui est le seul disponible, va presque certainement être rejeté par le Parlement britannique.

Mais voilà, ils n'en ont rien fait, ou si peu :angry: Au détour de l'étude de The Economist, on comprend que la France s'est préparée beaucoup plus sérieusement à l'impact d'une sortie du RU sans accord que ne l'ont fait les principaux intéressés eux-mêmes, alors qu'il ne s'agit pour nous que d'adaptations et de protections à des conséquences de second ordre de l'événement principal.

Ce n'est pas que la chose soit infaisable. Il y a sur cette planète un certain nombre de "pays tiers" relativement à l'UE, qui n'ont pas l'air de s'en porter plus mal merci pour eux, y compris beaucoup qui commercent intensément avec cette dernière. Y compris plusieurs pays tiers dont comme le RU la majorité du commerce extérieur est avec l'UE - la Russie par exemple, et Londres du moins ne subira aucune sanction économique !

Seulement voilà, il tombe sous le sens qu'on ne se prépare pas à ce genre de transition en misant tout sur une négociation qui pourrait ne pas aboutir à quelque chose d'acceptable, on doit aussi préparer le cas où la transition serait franche... et on ne se prépare pas sérieusement à une telle transition dans les trois mois qui resteront entre le refus de l'accord à Westminster - prévu le 12 décembre - et la sortie de l'UE sans accord le 29 mars.

Ça va tanguer au Royaume-Uni en avril prochain :unsure: ... La situation des Britanniques pourrait bien empirer d'abord avant de s'améliorer dans un second temps.

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il y a 14 minutes, Alexis a dit :

Même si le gouvernement May recherchait un accord par ailleurs, il aurait du préparer activement le scénario de la sortie sans accord, car il n'y avait aucune certitude que la négociation pourrait produire un accord acceptable par les deux parties, et de fait celui-là, qui est le seul disponible, va presque certainement être rejeté par le Parlement britannique.

Tu peux aussi considérer que les partisans d'un hard brexit au sein des conservateurs auraient dû ou doivent avoir établi un scénario. C'est le principe du shadow cabinet, censé pourvoir reprendre le flambeau et mener sa politique gouvernementale au pied levé. Le concept a peu de valeur dans notre contexte politique, à un tel point que les oppositions s'avèrent toujours mal préparées au pouvoir, mais je serais un citoyen britannique, je m’attendrais logiquement à ce que les partisans d'un hard brexit se soient un peu remué les méninges... Car je ne vois pas May rester en poste après confirmation de l'option dure. M'enfin, vu le genre d’olibrius que l'on trouve chez les hard brexiters, pas évident qu'un shadow cabinet soit prêt à reprendre les rênes.

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il y a 6 minutes, Skw a dit :

Tu peux aussi considérer que les partisans d'un hard brexit au sein des conservateurs auraient dû ou doivent avoir établi un scénario. C'est le principe du shadow cabinet, censé pourvoir reprendre le flambeau et mener sa politique gouvernementale au pied levé. Le concept a peu de valeur dans notre contexte politique, à un tel point que les oppositions s'avèrent toujours mal préparées au pouvoir, mais je serais un citoyen britannique, je m’attendrais logiquement à ce que les partisans d'un hard brexit se soient un peu remué les méninges... Car je ne vois pas May rester en poste après confirmation de l'option dure. M'enfin, vu le genre d’olibrius que l'on trouve chez les hard brexiters, pas évident qu'un shadow cabinet soit prêt à reprendre les rênes.

Le principe du shadow cabinet concerne l'opposition, pas le parti au pouvoir. Les partisans du Brexit sans accord dans le parti conservateur ne sont pas dans l'opposition, ils sont du parti au pouvoir même si c'est une tendance favorable au Brexit le moins net possible qui est au gouvernement.

D'autre part, les préparatifs nécessaires sont beaucoup moins une question d'écrire des propositions sur du papier - ce que certes un shadow cabinet ou un think tank comme celui des conservateurs pro-Brexit le European Research Group peuvent toujours faire - et beaucoup plus d'implémenter dans le monde réel un certain nombre de mesures dont une grande partie sont logistiques : points de passage avec tous les règlements, logiciels et personnel formé, parkings d'attente pour les camions et dans les ports, agrandissement des lieux de stockage y compris chaîne du froid etc. Impossible de mettre en application de telles mesures sans être aux manettes.

Mais d'accord sur le fait que la compétence ne semble pas non plus être ce qui étouffe les partisans du Brexit dur parmi les conservateurs :unsure: ... Si c'était le cas, ils feraient campagne pour que le gouvernement démarre maintenant un programme d'urgence pour minimiser les conséquences de la transition... conséquences qui pour être de court terme pourraient être fort dommageables, comme exposé dans le texte de The Economist.

 

 

Sinon, voici la meilleure chance de Theresa May dans la situation actuelle :dry: ... 

Révélation

 

Ds_8OTdXcAAUrzW.jpg

"Santa" est le Père Noël :happy:

 

 

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il y a 22 minutes, Alexis a dit :

Le principe du shadow cabinet concerne l'opposition, pas le parti au pouvoir. Les partisans du Brexit sans accord dans le parti conservateur ne sont pas dans l'opposition, ils sont du parti au pouvoir même si c'est une tendance favorable au Brexit le moins net possible qui est au gouvernement.

Au départ, oui. Mais rien n'empêche aux hard brexiters, d'autant plus au regard du clivage marqué qui traverse les Conservateurs, de monter leur shadow cabinet informel.

Modifié par Skw
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Le ‎26‎/‎11‎/‎2018 à 23:47, Alexis a dit :

1) Avec le DUP debout comme un seul homme contre l'accord, plus 90 députés conservateurs qui ont indiqué qu'ils voteraient contre, et pratiquement aucun travailliste ni libéral-démocrate prêt à rompre la discipline de parti pour soutenir l'accord - alors que certains pouvaient apparaître possibles à convaincre - ce sont les mauvaises nouvelles qui s'accumulent pour May au Parlement. Au dernier compte ce 26 novembre, on en serait à 409 contre et 230 pour... Certains députés conservateurs ne se gênent pas pour dire ouvertement au premier ministre que son accord est "aussi mort qu'un dodo". Quant à l'argument à l'attention des députés comme quoi "si vous ne soutenez pas l'accord, il y aura des élections et vous perdrez votre siège", il ne tient pas, car la majorité de la population britannique ne soutient pas l'accord avec 19% de partisans et 42% d'opposants, une opposition qui rassemble la gauche et la droite, les partisans de la sortie comme ceux du maintient dans l'UE ! Pour un député britannique, voter l'accord peu après s'y être publiquement opposé, ce serait un suicide politique. La conclusion s'impose d'elle-même : le Parlement va refuser l'accord.

2) Parmi les politiciens britanniques, tout le monde y va de sa petite idée quant à décider de ce qu'il conviendra de faire ensuite...
- Les uns veulent revenir vers Bruxelles pour négocier (d'une part la porte est fermée, d'autre part pourquoi les négociations auraient elles un résultat très différent la fois suivante ?)
- Les autres veulent une solution "Norvège" (on va convaincre Norvège, Islande, Suisse et Liechtenstein de laisser le Royaume-Uni rejoindre l'AELE, en même temps que Bruxelles d'accepter cette transition)
- D'autres rêvent encore d'un second référendum (May l'a exclu mordicus, de plus sous quel prétexte le déclencher, et est-on sûr d'ailleurs qu'il donnerait un résultat différent du premier ?)
- On parle encore de faire de nouvelles élections (et en quoi cela arrangerait-il la situation ?)
Le point commun à toutes ces propositions, c'est qu'elles sont condamnées par manque de temps. La solution "Norvège" serait probablement la plus réaliste, seulement voilà il aurait fallu s'y prendre dès le début, ce n'est pas en quatre mois que l'on peut négocier ce genre d'accord ! Le reste est à l'avenant...

3. Il ne reste donc que la solution que tout le monde (sauf les partisans les plus décidés du Brexit) dit redouter, dit vouloir éviter oh vraiment à tout prix car ce serait une telle catastrophe... mais si l'on regarde les actes plutôt que les paroles, ils sont éloquents : en fait il n'y a pas grand monde qui considère cette option comme la pire des pires, sinon ils agiraient différemment.
Mais vu la manière dont ils s'y prennent, c'est-à-dire sans préparer de manière ordonnée et déterminée l'option "RU = pays tiers pour l'UE" mais en s'y précipitant de manière désordonnée... il est probable qu'il y aura des problèmes oui :unsure: On ne devrait pas appliquer ce genre de décision sans s'y préparer sérieusement ! L'incompétence du personnel  politique britannique est criante :mellow: et je n'ai guère d'admiration pour Madame May

Sur le fond je pense comme toi que le parlement ne votera dans le sens de Theresa May. Mais elle va se battre.

Je pense que son argument va être le suivant

- ne pas confondre la négociation passée sur les conditions du divorce avec celle à venir sur les conditions de vie commune, la solution Norvège est toujours possible même après la signature du deal actuel

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May refuse de répondre clairement sur ce qu'elle fera quand l'accord sera si l'accord est repoussé à Westminster le 11 décembre - ce qui semble très probable, avec aux dernières estimations 414 pour et 225 contre, et ça empire de jour en jour

Mais elle suggère quand même assez nettement - sans l'affirmer de manière définitive - qu'elle activera les mesures de préparation de la sortie "dure" sans accord.

Citation

May suggested that, if MPs vote down her Brexit deal, she will activate full planning for a no deal Brexit. This came in response to questions from the Labour MP Rachel Reeves, who repeatedly asked May to rule out a no deal Brexit. May would not give that assurance. Instead she said:

If the House votes down that deal at that point, then there will be some steps that will be necessary. Obviously we have been doing no deal planning as a government - we have made certain information available to businesses.

If the House were to vote down the deal that has been agreed - given that the European Union has been clear that this is the deal that has been agreed and this is the deal that is on the table - then obviously decisions would need to be taken in relation the action that would need to be taken.

There is then a process in the legislation for length time given for the government to come back and make a statement about the next steps, but the timetable is such that actually some people would need to take some practical steps in relation to no deal if the parliament were to vote down the deal on December 11.

But May also refused to say explicitly that, if she lost the vote, the UK would definitely leave the EU with no deal.

Elle a par ailleurs de nouveau clairement refusé tout second référendum, redisant qu'appliquer le résultat du référendum de 2016 est une question de "confiance", que refuser de le faire "minerait la confiance populaire en la démocratie", et que de toute façon demander une extension de la période de l'article 50 - en somme, demander que l'UE accepte de repousser la date du 29 mars - entraînerait la réouverture des négociations avec l'UE.

===> Brexit dur moins 120 jours

 

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

May refuse de répondre clairement sur ce qu'elle fera quand l'accord sera si l'accord est repoussé à Westminster le 11 décembre - ce qui semble très probable, avec aux dernières estimations 414 pour et 225 contre, et ça empire de jour en jour

Mais elle suggère quand même assez nettement - sans l'affirmer de manière définitive - qu'elle activera les mesures de préparation de la sortie "dure" sans accord.

Elle a par ailleurs de nouveau clairement refusé tout second référendum, redisant qu'appliquer le résultat du référendum de 2016 est une question de "confiance", que refuser de le faire "minerait la confiance populaire en la démocratie", et que de toute façon demander une extension de la période de l'article 50 - en somme, demander que l'UE accepte de repousser la date du 29 mars - entraînerait la réouverture des négociations avec l'UE.

===> Brexit dur moins 120 jours

 

Tout va dépendre des sondages. Si l'opinion commence à paniquer face aux prévisions de plus en plus alarmistes sur la croissance et sur les sept plaies du Channel qui s'abattront sur le pays après le Brexit sans accord, ça pourrait convaincre les parlementaires les plus résolus à garder leur place.

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il y a 14 minutes, Ciders a dit :

Tout va dépendre des sondages. Si l'opinion commence à paniquer face aux prévisions de plus en plus alarmistes sur la croissance et sur les sept plaies du Channel qui s'abattront sur le pays après le Brexit sans accord, ça pourrait convaincre les parlementaires les plus résolus à garder leur place.

Il faut dire qu’il est toujours plus facile (et rapide) de détruire. Reconstruire, c’est une autre paire de manches...

 

Sur l’après-Brexit, quelle que soit la décision, il y a des groupes de travail avec différents pays, dont les USA, pour pouvoir signer des accords bilatéraux :

« "La déclaration politique" sur la future relation avec l'UE, jointe à l'accord de retrait, "établit clairement que nous aurons une politique commerciale indépendante et que nous pourrons négocier des accords commerciaux avec des pays dans le reste du monde", a-t-elle assuré. 

En ce qui concerne les Etats-Unis, un groupe de travail "qui marche très bien" a été mis en place et des discussions sont en cours également avec d'autres pays, asiatiques notamment, selon elle. »

https://actu.orange.fr/monde/brexit-trump-savonne-la-planche-de-theresa-may-qui-riposte-CNT000001af1MX/photos/la-premiere-ministre-britannique-theresa-may-le-27-novembre-2018-a-powys-au-pays-de-galles-857a9f679df36a7fc8d056e22682e49f.html

 

Par ailleurs, les négociations de l’accord actuel auront permis de passer en revue l’ensemble des points problématiques (finances, libre circulation, ciel européen, frontières et plein d’autres), donc ils ont forcément maintenant une vision claire des chantiers, et ça me parait très improbable qu’ils n’aient pas travaillé sur le scénario du pire, ne serait-ce que parce que pendant les négociations avec l’Europe, ils devaient impérativement savoir là où ça les mettait vraiment en difficulté et ce qu’ils pouvaient négocier pour éviter l’écueil (y compris la facture globale à devoir à l’UE).

Ils ne sont donc probablement pas autant dans le brouillard que ça, par contre ils ont très certainement maintenant une vision très nette et précise du fond du ravin en cas de Brexit dur, et se font sans nulle doute une assez bonne idée de la gamelle qu’ils vont prendre avant de l’atteindre. Pour les moins suicidaires d’entre eux, du moins.

Je sais bien aussi que ces bouleversements majeurs offrent de fortes opportunités par ailleurs... mais probablement pas pour l’ouvrier de Manchester. Lui, il va s’en souvenir longtemps.

Modifié par TarpTent
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il y a 18 minutes, Ciders a dit :

Si l'opinion commence à paniquer face aux prévisions de plus en plus alarmistes sur la croissance et sur les sept plaies du Channel qui s'abattront sur le pays après le Brexit sans accord, ça pourrait convaincre les parlementaires les plus résolus à garder leur place.

C'est un si.

Indépendamment du réalisme du scénario de la "crise financière pire que 2008", la chute de l'économie, l'explosion du chômage et la mort des premiers-nés, le fait est que la dénonciation d'un Project Hysteria faisant suite au Project Fear - sauf que cette fois ce serait vrai, paraît-il - semble bien se porter aussi.

Même si l'économie britannique s'effondrera bel et bien en cas de Brexit sans accord, l'important c'est ce que les gens croient, et s'ils le croient vraiment intensément, et s'ils le montrent vraiment clairement. Suffisamment pour "retourner" les députés les plus indécis.

Je ne parierais pas dessus.

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il y a 3 minutes, zx a dit :

Il y a le scénario ou May est mis en défaut par le parlement,  l'obligeant à la démission, ce qui fait que ca sera un retour aux urnes ce qui sera équivalent à un nouveau référendum pour ou contre le brexit,

Avec plusieurs pour, plusieurs contre, et même des ni pour ni contre comme Corbyn, le tout avec un scrutin avec d'énormes effets de seuil... Ils ne sont sortis des ronces...

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Il y a 6 heures, zx a dit :

Il y a le scénario ou May est mis en défaut par le parlement,  l'obligeant à la démission, ce qui fait que ca sera un retour aux urnes ce qui sera équivalent à un nouveau référendum pour ou contre le brexit,

et ?

coté UE, ça changerait quoi ?

ils ont dit qu'ils sortaient, ils sortent ; c'est trop tard pour changer d'avis.

S'ils veulent rester dans l'UE, ils doivent sortir et demander à rentrer ...

donc, ils auront quand meme une phase où ils seront dehors face à leurs choix

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36 minutes ago, christophe 38 said:

S'ils veulent rester dans l'UE, ils doivent sortir et demander à rentrer ...

NON ... rien absolument rien dans les traité ne prévoit cela ...

... Le Uk ne sortira que l'Union que si et quand la commission entérine la sortie ... et que l'activation du processus de sortie soit forcément définitif.

C'est d'ailleurs une partie du probleme dans ce bordel ... c'est un cas qui n'a jamais été prévu sérieusement ... et qui donc n'est pas réglementé. Il y a juste trois ligne dans un traité ... la bonne affaire.

Après je peux comprendre les rageux qui en veulent aux anglais pour tout et pour rien ...

... mais en pratique je ne suis pas convaincu que ce processus s'il arrive a son terme ... soit "progrès" pour l'Union.

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5 minutes ago, christophe 38 said:

Il me semblait bien pourtant, à la lecture des différentes interventions, que le mouvement de sortie était irrémédiable et que la marche arriere était impossible (d'où le sens de ma réponse)

Certains aiment a l'affirmer haut et fort ... des incantations.

Si demain les anglais revotaient dans le bon "sens" ... la commission serait la première à annuler le processus.

Les textes des traités sont tellement vague ... et le cas n'ayant jamais vraiment été envisagé ... difficile d’être certain de l'issu d'un débat juridique a ce propos.

Le VRAI probleme en cas d'annulation pure et simple du processus ... c'est que les griefs demeureraient. Et que donc il y aurait toujours un conflit latent vis a vis de la libre installation ...

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Certains aiment a l'affirmer haut et fort ... des incantations.

Si demain les anglais revotaient dans le bon "sens" ... la commission serait la première à annuler le processus.

Les textes des traités sont tellement vague ... et le cas n'ayant jamais vraiment été envisagé ... difficile d’être certain de l'issu d'un débat juridique a ce propos.

Le VRAI probleme en cas d'annulation pure et simple du processus ... c'est que les griefs demeureraient. Et que donc il y aurait toujours un conflit latent vis a vis de la libre installation ...

Je pense que tu as tort d'un point de vue juridique : une fois la clause de sortie activée, le texte "de trois lignes" ne parle que de sortie après une période intérimaire de 2 ans éventuellement prolongeable à la demande du pays sortant et après accord unanime. Il n'y a pas d'option de rester. J'ai souvenir de l'avoir entendu dire de la part d'officiels de la Commission (mais la mémoire est parfois fantasque, il faudrait vérifier).

Si décision il devait y avoir, elle ne viendrait pas de la Commission (qui n'est que mandataire des états dans le cadre des traités), mais du Conseil, qui a toujours la possibilité de convenir d'un petit Traité à la volée pour entériner une décision totalement politique. Ca n'en prend pas le chemin : tout le monde est trop faible pour ça.

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Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Certains aiment a l'affirmer haut et fort ... des incantations.

Si demain les anglais revotaient dans le bon "sens" ... la commission serait la première à annuler le processus.

Les textes des traités sont tellement vague ... et le cas n'ayant jamais vraiment été envisagé ... difficile d’être certain de l'issu d'un débat juridique a ce propos.

Le VRAI probleme en cas d'annulation pure et simple du processus ... c'est que les griefs demeureraient. Et que donc il y aurait toujours un conflit latent vis a vis de la libre installation ...

Si le RU veut rester au final est annuler sa sortie ça devra se faire avec l’unanimité des membres de l'UE c'est tout.

Et il n'y pas de VRAI problème. Car le RU dépend énormément de la main d’œuvre Européenne. Et surtout rien ne leur interdit de réglementer/limiter l’arrivée de citoyens de l'UE (et autres) sur leur sol. C'est ce que font d'autres pays. La politique d’immigration très ouverte du RU est essentiellement du au RU lui même.

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il y a 46 minutes, seb24 a dit :

Si le RU veut rester au final est annuler sa sortie ça devra se faire avec l’unanimité des membres de l'UE c'est tout.

Et il n'y pas de VRAI problème. Car le RU dépend énormément de la main d’œuvre Européenne. Et surtout rien ne leur interdit de réglementer/limiter l’arrivée de citoyens de l'UE (et autres) sur leur sol. C'est ce que font d'autres pays. La politique d’immigration très ouverte du RU est essentiellement du au RU lui même.

et que, accessoirement, les Anglais ont bien joué avec le plombier polonais, payé avec des patates... au point de priver leur population de certains emplois faiblement qualifiés.

On en voit le resultat.

Les politiques anglais doivent assumer leurs choix et les citoyens leurs votes.

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il y a 9 minutes, christophe 38 a dit :

et que, accessoirement, les Anglais ont bien joué avec le plombier polonais, payé avec des patates... au point de priver leur population de certains emplois faiblement qualifiés.

On en voit le resultat.

Les politiques anglais doivent assumer leurs choix et les citoyens leurs votes.

Le soucis c'est surtout que les anglais ne veulent pas bosser dans ces jobs (ils commencent déjà a avoir des soucis de main d’œuvre pour certains boulot peu qualifie.) et pire c'est que certains job qualifie ils n'ont simplement pas les nationaux qualifie pour. D’où l'importance de la main d’œuvre européenne.

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