Akhilleus Posté(e) le 13 septembre 2017 Share Posté(e) le 13 septembre 2017 Il y a 3 heures, seb24 a dit : Attention a l'image renvoyé par les médias et réseaux sociaux français sur la gestion de crise par les Pays-bas. Y'a eu aussi des polémiques (par exemple le fait que les Pays-bas sont intervenus sont concertations avec l’île alors que cette dernière joui d'une certaine autonomie). On entends moins parler car je pense que certains veulent opposer le modèle néerlandais (bon) a celui français (mauvais) toujours dans l'esprit de polémiquer ou tout simplement parce que ce n'est pas le sujet central a traiter. Je suis d'accord mais globalement les critiques NL sont plus sur la forme de l'intervention que sur le fond On peut aussi entendre des critiques sur le comment de la gestion après le désastre en terme glissement de compétences et enveloppe financière Je dirais que là c'est un débat normal (en gros ça se résume à plus ou moins d'entrisme des pays bas, en l'occurance surtout du Royaume de Hollande) Rien à voir avec le vomi médiatique de nos politiciens (voir Collard et la soit disant absence de pillage du coté néerlandais alors que 2 jours avant, dispo sur YT, le premier ministre NL en parlait déja ....) Il y a 3 heures, Arland a dit : 3 vieux Puma (ceux de Guyane je présume, les FAA ne disposant pas de moyens aériens propres) et les Panther/Alouette III des frégates pas du tout adaptés, cela ne me parait pas suffisant surtout à la vue des distances à franchir (450/500km A/R) et de la quantité d'aide à amener en un minimum de temps (critique entre les deux cyclones). Le double aurai été un minimum, mais bon vu la politique budgétaire de ces 30 dernières années, c'est un vœu pieu. Je ne vois pas ce genre de suggestion dans les posts précédents et de toute manière on prépositionne rarement un dispositif aériens dans une zone qui va être impactée par un cyclone de catégorie 5. Personnellement, ça fait 20 ans que j'en entend parler de ce projet d'hélicoptère lourd, un coup solo, un coup avec les anglais, un coup avec les allemands, un coup avec les USA et cette problématique doit être encore plus ancienne ... Je ne parlais pas des membres ici @Arland mais des reflexions des yavaikafallaikon habituels Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 15 septembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 15 septembre 2017 Comme quoi rien n'est simple . 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 17 septembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 septembre 2017 https://soundcloud.com/user-102568040/episode-2-letat-de-la-droite-les-ouragans (17 septembre 2017) 36:03 Marc-Olivier Padis : D'abord pour Saint-Martin, quelles sont ses faiblesses ? L'augmentation rapide de la population, une pression migratoire d'immigrants qui arrivent d'Haïti et de la Dominique, et un développement urbain qui n'est pas bien maîtrisé. Deuxièmement du point de vue économique, la faiblesse des ressources locales : il y a la pêche, le tourisme, surtout, et le fait qu'en l'absence de modèle économique solide, ces îles ont développé une stratégie de paradis fiscaux, puisque la population sur place ne paie pas de TVA, pas d'impôt sur le revenu, pas d'impôt sur la fortune, pas de droit de succession, donc aujourd'hui quand on en appelle à la solidarité de la métropole, elle est certainement importante mais il faut quand même la mettre en perspective par rapport à tous ces systèmes dérogatoires qui posent des questions profondes sur le modèle économique qui est développé sur place. Et puis le dernier point c'est la gouvernance, c'est un lien assez ambigu avec la métropole puisqu'avant ces deux îles étaient des communes de la Guadeloupe, elles ont décidé de devenir des collectivités d'Outre-Mer avec une gouvernance autonome, et donc quand on parle à nouveau de l'action de l'Etat, on parle de l'action de l'Etat dans des territoires qui ont demandé une forme d'auto-gouvernement. (...) On dit que sur la partie néerlandaise de Saint-Martin ça marche beaucoup mieux, mais enfin avec un modèle économique qui n'est quand même pas très enviable de simplement développer des salles de jeux et de la prostitution pour les touristes américains qui arrivent en bateau. Sur 35000 habitants, 7000 avaient refusé de se mettre à l'abri : on peut mettre en cause l'impréparation de l'État, mais enfin, il y a quand même des réalités sur place. (...) Faut-il reconstruire ? Les deux îles avaient déjà été dévastées en 1995, c'était pas il y a si longtemps par un ouragan appelé Luis, et donc certains commencent à se demander, mais est-ce qu'il faut même reconstruire sur ces îles ? Est-ce qu'il ne faut pas simplement partir, puisqu'on sait que ces événements vont se reproduire. En tout cas (...) que le code de l'urbanisme soit un peu mieux respecté, puisque la tentation c'est de construire en bord de mer, le plus près possible de la plage, c'est à dire là où l'impact de l'ouragan est le plus fort. Or quand on entend les gens de Saint-Martin nous dire : il faut de nouveau des exemptions fiscales et développer le tourisme, ça laisse un peu sceptique sur le sérieux de la reconstruction qui va avoir lieu. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 18 septembre 2017 Share Posté(e) le 18 septembre 2017 Le 13/09/2017 à 15:56, pascal a dit : Cette catastrophe illustre combien il est important d'avoir des moyens prépositionnés adaptés; dans les zones soumises aux risques d'ouragan, Antilles, Réunion, Calédonie avoir une frégate avec missile ne remplacera jamais des moyens de projection notamment ceux qui ne dépendent pas d'infrastructures (celles mêmes qui sont susceptibles d'être rendues impraticables) navires, avions cargo, hélicoptères. Il est certain qu'aux Antilles le renvoi du Batral avant l'arrivée du B2M est un timing cruel au vu des évènements. Mais dans ce cas précis l'envoi de moyens navals (les FS et par exemple les VGC douane) a été directement impacté par la menace de l'ouragan suivant susceptible de balayer la zone ... Il faut pouvoir projeter, à partir du théâtre même avec les moyens prépositionnés et à partir de la métropole notamment avec des moyens aériens adaptés. Tout ceci a un coût, mais personnellement je pense que nous manquons de trois choses: -C 17 -hélicos catégorie CH 47 -une MCO digne de ce nom notamment pour nos hélicoptères Mais il ne faut pas oublier aussi que dans ces zones on ne peut pas construire n'importe quoi, n'importe où (zones inondables) n'importe comment ... C'est marrant, mais je fais presque le constat inverse. Pour le transport, nos A400M basés à Orléans (10 heures de vol) sont suffisant pour livrer en urgence. Je crois qu'il vaut mieux avoir une dizaine d'A400M que 5 C17. Des avions déjà pré déployés seront probablement trop petit (type CASA, donc nettement plus petit qu'un A400M) si par chance ils ne sont pas détruits dans l'ouragan. On risque aussi de devoir se contenter de moyens assez réduit si on veut équiper tous nos territoires. Ensuite si on veut se servir de nos avions de transport, il faut aussi avoir de quoi le remplir. Donc à moins d'utiliser une autre île comme hub pour permettre de décharger les A340 (et bientôt les A330MRTT) avant de charger les Casa, il faudra effectuer des rotations depuis Orléans. Pour les hélicoptères, c'est pareil. On peut en déposer un par rotation d'A400M. Rien qu'avec une dizaine d'A400M, on pourrait très bien livrer "suffisamment" d'hélicoptères pour répondre à nos besoins en moins d'une semaine. Maintenant c'est sur qu'un navire doit être prépositionnée, il faudra plus d'une semaine pour qu'il arrive s'il part de métropole. Et un navire, c'est presque le seul moyen pour débarquer des moyens lourds. Même sur un "petit" patrouilleur, il y a souvent plusieurs centaines de tonnes de charges utiles. Ce qu'il faut aussi pré déployer, c'est des troupes. Pour assurer les premiers "secours" ou la protection contre les pillages, il n'y a rien de mieux que des troupes en quantité. Pour ces îles, un retour au service militaire serait une solution. Des RSMA ont d'ailleurs été déployé pour l'occasion. Le 13/09/2017 à 19:25, Scarabé a dit : La première chose à faire sur les zones à risque c'est d'avoir les moyens sur places immédiatement disponible après le passage du cyclone. La Préfecture de saint martin c'est fait arracher le toit puis c'est retrouver complètement inondée par les trombes d'eau qui ce sont abattus sur l'iles. Pendant 48 h aucun moyens de communication ne fonctionner sur l'iles les ordi du PC et les trans HS l'hôpital, les casernes de pompiers, les gendarmeries ont toutes subits de gros dégâts, des véhicules de secours ont été détruits . La première chose à faire c'est durcir la construction de tout les bâtiments public et les PC de commandement (préfecture) et les équiper de groupes électrogène, de moyens de transmissions capable de communiquer avec le PC de zone pendant et après le passage du cyclone. Afin d'envoyer une évaluation de la situation au plus tôt. Des le passage du cyclone les secours aux personnes doivent commencer une reco complète via véhicules avec moyen de transmissions pour envoyer les demandes d'aide d'urgence et faire un premier bilan à la préfecture qui retransmettra vers PC défense de zone . Rien qu' avec ça on aura fait de gros progrès. On ne peut pas diriger des opérations de secours importantes sans un PC fiable. En Guadeloupe la Préfecture ne résisterez pas un séisme de 6. Alors que toute les iles de l'archipel sont classé rouge en risque sismique. En France le PC de la préfecture et le codis des Alpes maritimes ont été inonder lors de la crue historique du var en 1994. Pas plus tard que l'an derniers plusieurs centre de secours ont été inonder en ile de France. Si les moyens de secours sont perdu des les premières minutes la crise augmente. Si c'est votre PC c'est pire vous perdez la tête. En plus de durcir les constructions des bâtiments publiques, il faudrait aussi durcir les bâtiments privées. Techniquement, il n'est vraiment pas compliqué d'avoir une petite partie de l'habitation qui résiste à un cataclysme (comme une cave ou une pièce centrale) et il serait aussi assez facile d'y intégrer une réserve d'eau et des réserves de nourritures. Il est même possible de garder de la lumière à partir d'une simple batterie de voiture. Si le lendemain d'un cataclysme, toute la population garde une maison (partiellement) habitable, on réduit la plupart des risques. En Suisse presque toute la population dispose d'un abris "atomique", vouloir équiper toute notre population d'un abris contre les "cataclysmes" (ouragan, séismes ou autre) ne me parait pas impossible. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 18 septembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 18 septembre 2017 @ARPA Très intéressant ton point de vue . Je pense que pour disposer d'un pont aérien il faut avoir un aéroport en état . De facto il faudrait un matos prépositionnés type tracteur avec lame et grue type "godet". Celui-ci pouvant être utilisé par les services communaux pour divers tâches de la vie courante de l'île , mais pouvant-être prépositionné sur l'aéroport dans un abris adapté à l'annonce d'un ouragan . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 septembre 2017 Share Posté(e) le 19 septembre 2017 4 hours ago, ARPA said: Ce qu'il faut aussi pré déployer, c'est des troupes. Pour assurer les premiers "secours" ou la protection contre les pillages, il n'y a rien de mieux que des troupes en quantité. Pour ces îles, un retour au service militaire serait une solution. Des RSMA ont d'ailleurs été déployé pour l'occasion. En dehors du pré-positionnement de personnel et de matériel ... avant tout ce qui compte c'est la prévention. On l'oubli souvent parce que c'est cher et qu'on a du mal a quantifier le retour sur investissement. Ici on a bien vu que la villa de Johnny n'a pas bougé ... alors que l'habitat des prolos locaux s'est envolé. La prévention c'est anticiper justement que l'habitat des prolos locaux va s'envoler ... et soit opter pour l'évacuation plutôt qu'un confinement dans une boite a chaussure. construire des locaux collectif capable de servir d'abris en cas de catastrophe naturelle, ouragan, tremblement de terre. En gros des gymnase, école, hôpitaux en béton avec un toit en béton... de sorte que l'option du confinement soit envisageable. Et que la population y trouve des lieu ressource, dans lesquels on peut stocker les moyen de secours, permettant de produire de l'électricité - des groupes et des citernes de gas-oil comme dans les hôpitaux - et de l'eau potable - citerne enterré récupérant bêtement l'eau de pluie, puis filtration -. Ici on a volontairement refuser l'évacuation ... probablement parce qu'on était persuadé ne pas en avoir les moyen. On a même pas évacué les malades et les personnes les plus vulnérable ... On a été incapable de proposer le confinement ... Si le confinement fonctionne ... chez soit ou dans des abri ... et que la sécurité est immédiatement rétabli après le passage du cyclone, la vie peu reprendre assez facilement... tant que les commerce n'ont pas été pillé il peuvent redevenir rapidement fonctionnel, on peut disposer des supermarchés pour au moins l'épicerie, des pharmacie, des boutique de bricolage etc. Évidement pour ça il faut que les forces de sécurité soient là pendant le cyclone - dans les abris qui servent aussi a la population - pour pouvoir empêcher les pillages immédiatement... A mon sens ici on a eu droit a un bon gros fail ... avant tout lié a du sous investissement chronique ... et au refus de pré-positionnement associé. Compliqué de prépositionner des gendarmes mobiles dans des locaux qu'on sait s'envoler ... 3 hours ago, Gibbs le Cajun said: Je pense que pour disposer d'un pont aérien il faut avoir un aéroport en état . En théorie le génie de l'air fait ça très bien en quelques heures s'il y a la place... Évidement c'est plus facile avec des petits avion qui impose de moindre contrainte. Évidement aussi c'est plus facile d'effectuer le pont aérien avant l'ouragan qu’après ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 19 septembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 19 septembre 2017 il y a une heure, g4lly a dit : En dehors du pré-positionnement de personnel et de matériel ... avant tout ce qui compte c'est la prévention. On l'oubli souvent parce que c'est cher et qu'on a du mal a quantifier le retour sur investissement. Ici on a bien vu que la villa de Johnny n'a pas bougé ... alors que l'habitat des prolos locaux s'est envolé. La prévention c'est anticiper justement que l'habitat des prolos locaux va s'envoler ... et soit opter pour l'évacuation plutôt qu'un confinement dans une boite a chaussure. construire des locaux collectif capable de servir d'abris en cas de catastrophe naturelle, ouragan, tremblement de terre. En gros des gymnase, école, hôpitaux en béton avec un toit en béton... de sorte que l'option du confinement soit envisageable. Et que la population y trouve des lieu ressource, dans lesquels on peut stocker les moyen de secours, permettant de produire de l'électricité - des groupes et des citernes de gas-oil comme dans les hôpitaux - et de l'eau potable - citerne enterré récupérant bêtement l'eau de pluie, puis filtration -. Ici on a volontairement refuser l'évacuation ... probablement parce qu'on était persuadé ne pas en avoir les moyen. On a même pas évacué les malades et les personnes les plus vulnérable ... On a été incapable de proposer le confinement ... Si le confinement fonctionne ... chez soit ou dans des abri ... et que la sécurité est immédiatement rétabli après le passage du cyclone, la vie peu reprendre assez facilement... tant que les commerce n'ont pas été pillé il peuvent redevenir rapidement fonctionnel, on peut disposer des supermarchés pour au moins l'épicerie, des pharmacie, des boutique de bricolage etc. Évidement pour ça il faut que les forces de sécurité soient là pendant le cyclone - dans les abris qui servent aussi a la population - pour pouvoir empêcher les pillages immédiatement... A mon sens ici on a eu droit a un bon gros fail ... avant tout lié a du sous investissement chronique ... et au refus de pré-positionnement associé. Compliqué de prépositionner des gendarmes mobiles dans des locaux qu'on sait s'envoler ... En théorie le génie de l'air fait ça très bien en quelques heures s'il y a la place... Évidement c'est plus facile avec des petits avion qui impose de moindre contrainte. Évidement aussi c'est plus facile d'effectuer le pont aérien avant l'ouragan qu’après ... Non moi je vois sa du point de vue réactif face à une piste couverte de saloperie qui pourrait gêner le premier atterrissage . Rien qu'avec un tracteur des services DDE de l'ile équipé on déblais rapidement la piste , donc stockage de ce tracteur dans un abris tip top côté piste avec son conducteur . Le génie de l'Air apportant le reste rapidement . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 septembre 2017 Share Posté(e) le 19 septembre 2017 Quote Maria, désormais ouragan de catégorie maximale 5, a commencé à toucher la Martinique lundi, placée comme la Guadeloupe en alerte violette cyclonique, une dizaine de jours après le passage ravageur d'Irma à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. L'ouragan Maria s'est renforcé lundi en catégorie 5, devenant "potentiellement catastrophique", selon le Centre national des ouragans (NHC) américain. En Martinique, 33.000 foyers ont été privés d'électricité à 18H00 locales (minuit à Paris), selon la préfecture, qui n'a pas relevé de dégât significatif à ce stade avec une quarantaine d'interventions des pompiers. Selon Christian Massip, prévisionniste à Météo-France, l'oeil du cyclone est passé à 50 km des côtes du nord de la Martinique et le mur de l'oeil du cyclone, qui concentre des vents très forts, est passé à 25 km et n'a pas touché l'île. L'ensemble des services de sécurité et de secours est "prêt à intervenir", a assuré la préfecture. L'activité économique a été "stoppée", les transports en commun "interrompus". Les établissements scolaires et les crèches ont été fermés. "J'ai des bougies, des lampes et à manger. J'ai des légumes en boîte et du gaz. S'il n'y a plus d'électricité, ça ira. Les fenêtres sont fermées, tout est cloué déjà", a témoigné à l'AFP Anne-Marie, 84 ans, habitante de Rivière-Salée, au sud de la Martinique. Maria devait se diriger vers la Guadeloupe, placée comme la Martinique en alerte maximale violette, entraînant le confinement des populations dans l'attente de l'arrivée de Maria. Le préfet de région a ordonné l'évacuation des zones à risque. - Du scotch sur les vitres - "Les cyclones, ça fait toujours un peu peur, même si, quand on a connu Hugo (ouragan qui avait fait plus d'une dizaine de morts en Guadeloupe en 1989, ndlr), rien ne peut être pire", a souligné Eric, la quarantaine, habitant du Gosier, en Guadeloupe. "On va mettre du scotch sur les vitres, ranger la terrasse. Je ne sais pas si nous allons devoir évacuer, mais j'ai lu qu'une montée des eaux est probable jusqu'à 4 mètres, ce qui pourrait inonder mon appartement", a précisé Elodie Corté, 37 ans, cheffe d'entreprise d'une société de menuiserie alu, au Gosier. Saint-Martin et Saint-Barthélemy, les deux îles où Irma a fait 11 morts et des centaines de millions d'euros de dégâts, ont été placés en alerte rouge. Le gouvernement, accusé par une partie de l'opposition et des habitants sur place d'avoir tardé à envoyer secours et renforts policiers. La ministre des Outre-mer Annick Girardin a déclaré depuis la Guyane qu'elle restait "en lien permanent" avec les élus des Antilles qui "sont aujourd'hui satisfaits des moyens qui ont été mis en place". "Il ne nous reste malheureusement qu'à attendre le passage pour espérer que les dégâts soient le moins possibles importants", a ajouté la ministre qui a assuré que "toutes les mesures de sécurité sont au rendez-vous". En Guadeloupe, l'oeil de l'ouragan devrait passer à moins de 50 km du sud de la Basse-Terre et encore plus près des Saintes, qui devraient être les régions les plus exposées, selon Météo France qui prévoit "des conditions de vent beaucoup plus sévères que ce qui était anticipé" avec des vents moyens de 150 km/h et des rafales à 200 km/h. "Les précipitations cumulées sur 24 heures pourraient être comprises entre 200 et 400 mm et la houle approcher les 8 à 10 mètres", a précisé le ministère de l'Intérieur. Le préfet a là aussi ordonné la fermeture des écoles et des administrations et entreprises. - Vols annulés - Air France, Air Caraïbes et Corsair ont reporté des vols à destination ou en provenance de Pointe-à-Pitre et Fort-de-France lundi. Tous les vols sont annulés dans les deux aéroports de Guadeloupe et Martinique. "Nous aurons des difficultés importantes", a reconnu le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, rappelant que "la Guadeloupe était le centre logistique à partir duquel nous pouvions alimenter l'île de Saint-Martin et organiser l'ensemble des rotations aériennes et des approvisionnements". Le ministère de l'Intérieur a précisé que 668 personnels de la sécurité civile et près de 3.000, tous services confondus, étaient déployés dans la zone Antilles. Des alertes ouragan ont également été déclenchées dimanche dans les îles de Saint Kitts et Nevis et Montserrat (Royaume-Uni) et à la Dominique. Ont également été placées en état d'alerte les Iles Vierges britanniques et américaines, Antigua-et-Barbuda, Sainte-Lucie, ainsi que Saint-Eustache et Saba (Antilles néerlandaises). asa-vm-cg-jpl-may-caz/frd/dar (©AFP / 19 septembre 2017 03h16) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 21 septembre 2017 Share Posté(e) le 21 septembre 2017 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 26 septembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 26 septembre 2017 (modifié) Sa date mais bon . Modifié le 26 septembre 2017 par Gibbs le Cajun Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Scarabé Posté(e) le 30 septembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 septembre 2017 Au milieu du chaos de Saint-Martin, des projets à haute valeur ajoutée pour le génie La voix du nord A Saint-Martin, le bataillon du génie représente désormais 500 personnels, regroupés sous le nom de Task Force Meyran (un lieutenant de sapeurs mort en Indochine). L’ensemble hétéroclite rassemble des sapeurs des 19e RG de Besançon, du 17e RGP de Montauban et un état-major tactique du 31e RG de Castelsarrasin, auxquels on ajoute les éléments logistiques du 33e RIMa et une centaine de jeunes du Service militaire adapté de Guadeloupe. Le colonel Boris Vallaud, chef du corps du 31e RG, dirige ce BATGEN qui s’est mis au travail « sur des projets visibles, à haute valeur ajoutée », désignés par la préfecture et la collectivité d’outre-mer (COM). « Mon objectif, c’était d’éviter la dilution, de répondre aux sollicitations, un peu dans tous les sens, explique le colonel Vallaud. Nous travaillons sur de beaux chantiers stratégiques qui ont pour objectif le rétablissement en phase d’urgence des services de l’Etat. D’ici quinze jours, la situation sera plus claire et nous ferons une réévaluation à la mi-octobre. Mais nous n’avons pas vocation à rester là.. » Les sapeurs, avec leurs engins de chantier, arrivés en douze jours avec le BPC Tonnerre, se concentrent sur le déblayage, le nivellement et l’aménagement de terrains de la préfecture pour rétablir des locaux provisoires pour les services de la préfecture détruite, la police aux frontières, les douanes, les affaires maritimes. C’est le boulot, sur deux sites du quartier Concordia du 17e RGP. A la demande de la directrice, l’adjudant Sébastien aimerait bien étendre son champ d’action en direction d’une école maternelle bien amochée au bord d’un marigot. Il s’agirait de reconsolider le petit pont en bois et de refaire le caillebotis qui sert de cour d’école. Il attend le feu vert… Une section de Canjuers du 19e RG de Besançon (soyons précis, il s’agit de la 52e CADL, compagnie d’aide au déploiement lourd) s’acharne sur les gravats du collège de Cul-de-Sac. Le terrain est prêt à accueillir des tentes à structure gonflable pour la reprise des cours. Une autre équipe, de la section de l’adjudant Jean-Jacques, originaire d’Arleux dans le Nord, a tracé au bulldozer, à flanc de colline à travers les cactus, une nouvelle piste d’accès à la déchetterie. La route actuelle est submersible. Après Irma, il y a des leçons à retenir… Appelé un samedi soir, un chauffeur poids lourd apprécie : « C’est une belle mission humanitaire. On a dit oui toute de suite, ça motive. » Enfin, des plongeurs de combat du « 17 » réparent les balises d’accès au chenal de Marigot et d’autres lieux malmenés. Ils tentent d’extraire des bateaux du chaos avec des ballasts gonflables et de recenser les épaves, innombrables. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 3 octobre 2017 Share Posté(e) le 3 octobre 2017 Eh au fait ! En application des accords de Nouméa de 1998, il y aura référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie en octobre ou novembre 2018. Ce référendum pourra être répété deux fois supplémentaires d'ici 2022. Même si c'est très tôt, et même si ce sondage n'a qu'un échantillon réduit (476 personnes) et date de mai 2017, la marge des partisans de la continuation de l'accord avec la France - opposants à la pleine souveraineté - semble confortable. On peut voir aussi (sur le lien plus haut) la répartition en âge, sexe, catégorie socio-professionnelle, région... Seule catégorie où le vote indépendantiste est majoritaire : ceux qui vivent en tribu à 48% contre 20% pour la souveraineté, tandis que chez les hors tribu c'est 17% contre 64%. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 3 octobre 2017 Share Posté(e) le 3 octobre 2017 il y a une heure, Alexis a dit : Eh au fait ! En application des accords de Nouméa de 1998, il y aura référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie en octobre ou novembre 2018. Ce référendum pourra être répété deux fois supplémentaires d'ici 2022. Même si c'est très tôt, et même si ce sondage n'a qu'un échantillon réduit (476 personnes) et date de mai 2017, la marge des partisans de la continuation de l'accord avec la France - opposants à la pleine souveraineté - semble confortable. On peut voir aussi (sur le lien plus haut) la répartition en âge, sexe, catégorie socio-professionnelle, région... Seule catégorie où le vote indépendantiste est majoritaire : ceux qui vivent en tribu à 48% contre 20% pour la souveraineté, tandis que chez les hors tribu c'est 17% contre 64%. En prévision de ce referendum il est déjà prévu de déployer en NC 4 escadrons de Gendarmes Mobiles supplémentaires ainsi que 8 VBR. Un BPC avec un GTIA doit aussi passer en NC à cette occasion. J'avais mis le lien sur police gendarmerie avant que ce fil soit crée 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 octobre 2017 Share Posté(e) le 3 octobre 2017 C'est quoi des VBR? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 3 octobre 2017 Share Posté(e) le 3 octobre 2017 VBRG, une lettre oublié certainement :) Ils seront encore capable de rouler au moins ? :) https://fr.m.wikipedia.org/wiki/VBRG Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 3 octobre 2017 Share Posté(e) le 3 octobre 2017 Il y a 3 heures, g4lly a dit : C'est quoi des VBR? VBRG J'ai retrouvé l'info voir en page 32 http://fr.calameo.com/read/002719292f463cb5749bf?bkcode=002719292f463cb5749bf&clikto=view&showsharemenu Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
floflo7886 Posté(e) le 4 octobre 2017 Share Posté(e) le 4 octobre 2017 Il y a 11 heures, Scarabé a dit : VBRG J'ai retrouvé l'info voir en page 32 http://fr.calameo.com/read/002719292f463cb5749bf?bkcode=002719292f463cb5749bf&clikto=view&showsharemenu Et l'épisode Saint Martin a d'ailleurs un peu chamboulé la programmation des déploiements des véhicules (VAB et autres) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 4 octobre 2017 Share Posté(e) le 4 octobre 2017 Il y a 8 heures, floflo7886 a dit : Et l'épisode Saint Martin a d'ailleurs un peu chamboulé la programmation des déploiements des véhicules (VAB et autres) Non parce que chaque année entre Février et Mai un cargo de la Maritime Nantaise fait un tour dans le Pacifique pour ravitailler nos DOM TOM. Et un autre fait la même chose sur la lignes Afrique Antilles. Extrait: MIDEF Le 1er et 2 avril 2017, le Maritime Nantaise (MNC) CALAO, navire affrété par les armées sur la ligne océan Indien-Pacifique, a fait escale au port autonome de Nouméa. Ce roulier de 160 mètres de long pour 27 mètres de large et 7,40 mètres de tirant d’eau, peut embarquer l’équivalent de 845 conteneurs de vingt pieds. n en liaison avec les FANC, la Gendarmerie et le 519è Groupe de Transit Maritime de Toulon, le Bureau Transit Transport (BTT) a organisé et conduit les opératio...ns d’acheminement. Le défi de cette escale était de décharger puis recharger plus de 200 tonnes de fret, tout en assurant sécurité et sûreté lors des opérations de manutention sur le port, dans les unités et à l’occasion des mouvements routiers. Il a fallu décharger les 38 conteneurs comprenant des munitions, des véhicules et des remorques, puis transporter 24 conteneurs qui ont été par la suite embarqués vides sur le navire. Une vigilance particulière a été portée à l’exécution des transports de munition. Ainsi le BTT et le bureau soutien acheminement/voie maritime, en liaison avec le transporteur civil MANUTRANS, la police nationale, le GIPN et l’escorte du RIMaP-NC et de la base navale, ont coordonné le transport des conteneurs de munitions entre le port et le dépôt de Nandaï et la caserne de Gendarmerie de Normandie Le traitement du navire a été l’occasion pour le BTT de déployer pour la première fois sur le terrain les terminaux spécifiques du Système d’Information Logistique de suivi de la Ressource Interarmées (SILRIA), logiciel assurant la traçabilité des ressources en temps réel. Grâce au remarquable travail fourni par l’ensemble des acteurs en présence, tant dans la conception, la conduite et l’exécution de l’opération, l’objectif fixé a été atteint : le navire, rechargé le 2 avril à 16h00, a pu appareiller le même jour à 18h00, à l’issue de la ronde cynophile réalisée par la base navale. Une belle satisfaction pour les FANC, qui met en exergue l’excellente coordination et la très bonne entente entre les différents acteurs militaires et civils. MN CALAO en escale à Nouméa Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 4 octobre 2017 Share Posté(e) le 4 octobre 2017 Military Transit Le français se perd en Nouvelle Calédonie, vous êtes prêt à être colonisé par les australiens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
floflo7886 Posté(e) le 5 octobre 2017 Share Posté(e) le 5 octobre 2017 Il y a 16 heures, Scarabé a dit : Non parce que chaque année entre Février et Mai un cargo de la Maritime Nantaise fait un tour dans le Pacifique pour ravitailler nos DOM TOM. Et un autre fait la même chose sur la lignes Afrique Antilles. Extrait: MIDEF Le 1er et 2 avril 2017, le Maritime Nantaise (MNC) CALAO, navire affrété par les armées sur la ligne océan Indien-Pacifique, a fait escale au port autonome de Nouméa. Ce roulier de 160 mètres de long pour 27 mètres de large et 7,40 mètres de tirant d’eau, peut embarquer l’équivalent de 845 conteneurs de vingt pieds. n en liaison avec les FANC, la Gendarmerie et le 519è Groupe de Transit Maritime de Toulon, le Bureau Transit Transport (BTT) a organisé et conduit les opératio...ns d’acheminement. Le défi de cette escale était de décharger puis recharger plus de 200 tonnes de fret, tout en assurant sécurité et sûreté lors des opérations de manutention sur le port, dans les unités et à l’occasion des mouvements routiers. Il a fallu décharger les 38 conteneurs comprenant des munitions, des véhicules et des remorques, puis transporter 24 conteneurs qui ont été par la suite embarqués vides sur le navire. Une vigilance particulière a été portée à l’exécution des transports de munition. Ainsi le BTT et le bureau soutien acheminement/voie maritime, en liaison avec le transporteur civil MANUTRANS, la police nationale, le GIPN et l’escorte du RIMaP-NC et de la base navale, ont coordonné le transport des conteneurs de munitions entre le port et le dépôt de Nandaï et la caserne de Gendarmerie de Normandie Le traitement du navire a été l’occasion pour le BTT de déployer pour la première fois sur le terrain les terminaux spécifiques du Système d’Information Logistique de suivi de la Ressource Interarmées (SILRIA), logiciel assurant la traçabilité des ressources en temps réel. Grâce au remarquable travail fourni par l’ensemble des acteurs en présence, tant dans la conception, la conduite et l’exécution de l’opération, l’objectif fixé a été atteint : le navire, rechargé le 2 avril à 16h00, a pu appareiller le même jour à 18h00, à l’issue de la ronde cynophile réalisée par la base navale. Une belle satisfaction pour les FANC, qui met en exergue l’excellente coordination et la très bonne entente entre les différents acteurs militaires et civils. MN CALAO en escale à Nouméa Pas tant le moyen de transit que ce qui est dispo en Métropole pour remplir les cales... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 5 octobre 2017 Share Posté(e) le 5 octobre 2017 Il y a 15 heures, collectionneur a dit : Le français se perd en Nouvelle Calédonie, vous êtes prêt à être colonisé par les australiens. On est OTAN, il doit y avoir des règles dans ce genre de choses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 5 octobre 2017 Share Posté(e) le 5 octobre 2017 C'était une blague (à moitié, le France est officiellement la seconde langue de l'OTAN mais personne ne l'a m'est en valeur, même pas l'administration française). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 5 octobre 2017 Share Posté(e) le 5 octobre 2017 Il y a 9 heures, floflo7886 a dit : Pas tant le moyen de transit que ce qui est dispo en Métropole pour remplir les cales... ??? Pas compris Désolé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
floflo7886 Posté(e) le 6 octobre 2017 Share Posté(e) le 6 octobre 2017 Il y a 13 heures, Scarabé a dit : ??? Pas compris Désolé En gros, qu'une partie des camions, jeeps, 4x4 et autres envoyés à St martin et consorts étaient prévus pour la Nouvelle Cal. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 octobre 2017 Share Posté(e) le 6 octobre 2017 (modifié) Le 04/10/2017 à 20:26, collectionneur a dit : Military Transit Le français se perd en Nouvelle Calédonie, vous êtes prêt à être colonisé par les australiens. Il y a 23 heures, Fusilier a dit : On est OTAN, il doit y avoir des règles dans ce genre de choses. Please say NATO. Rules need to be respected, for Trump's sake! Generally, language choice is influenced both by questions of prestige and of loyalty. Modifié le 6 octobre 2017 par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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