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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


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3e inculpation surprise, et là c'est une bombe : George Papadopoulos, conseiller en politique étrangère à la campagne électorale de DJT, reconnaît avoir eu des discussions avec des Russes avec l'accord de l'équipe de campagne, et les Russes lui ont proposé des mails d'Hillary. Papadopoulos reconnaît en plus sa culpabilité de fausses déclarations dans une précédente déposition au FBI qui l'interrogeait dans le cadre de l'interférence russe dans l'élection...

https://twitter.com/CorentinSellin/status/925007034356875264

 

Modifié par Rob1
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Il y a 1 heure, Rob1 a dit :

3e inculpation surprise, et là c'est une bombe : George Papadopoulos, conseiller en politique étrangère à la campagne électorale de DJT, reconnaît avoir eu des discussions avec des Russes avec l'accord de l'équipe de campagne, et les Russes lui ont proposé des mails d'Hillary. Papadopoulos reconnaît en plus sa culpabilité de fausses déclarations dans une précédente déposition au FBI qui l'interrogeait dans le cadre de l'interférence russe dans l'élection...

https://twitter.com/CorentinSellin/status/925007034356875264

En outre, lui est dans une situation particulièrement délicate : il a commencé par nier, le FBI lui a demandé s'il était sûr-sûr, il a répondu oui-oui, et ensuite ils lui ont présenté les interceptions, pour ce qu'on en comprend... : arrêté en juillet (2017 je pense, à confirmer), il plaide coupable et coopère depuis. Dur pour la ligne de comm' de Trump. Ce n'est plus une collusion : une collision plutôt !

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Le ‎30‎/‎10‎/‎2017 à 14:02, Tancrède a dit :

Elle a à 300% dans la vision clintonienne des choses

  • Tiens, pour changer un peu, une criaillerie côté démocrate :

Donna Bazile (ancienne chef du DNC congrès Démocrate) règle publiquement ses comptes avec Hillary (rappel  : elle avait été prise à fournir en avance les questions de débat à Hillary).
En accusant Hillary d'avoir pris le contrôle financier du parti depuis 2015 (et de s'en être servi pour écarter Bernie).

https://www.politico.com/magazine/story/2017/11/02/clinton-brazile-hacks-2016-215774

Accusations crédibles vu les autres magouilles de la fondation Clinton (et les millions de corruption et pork barrel de la politique US).
Dommage qu'ils n'aient pas purgé le passif Hillary avant, ils sont en train de rater le train pour les prochaines élections ... ou de profiter des déboires de Trump ...

Maintenant, il faut garder le sens des proportions avec l'autre magouilleur en chef (dont l'avocat avait fait 300% et 30 Millions $ de profit sur des transactions immobilières douteuses en cash, avec des LLC anonymes ...)

 

Citation

Non, je la regarde toutes les semaines depuis un bail. Et elle, comme d'autres à MSNC et ailleurs, ont très clairement choisi leur patronnage pendant la campagne présidentielle (soit depuis 2015), renforçant de beaucoup des biais déjà présents, accompagnant le changement de direction de la chaîne et répondant aux modèles de financement de la télé tels qu'ils ont évolué. Le clientélisme politique des journalistes (surtout TV) est par ailleurs bien connu, ce n'est pas du complotisme. 

ça a l'air aussi d'être le cas du WSJ.
D'un côté, les journalistes sont à la pointe de la couverture de l'enquête russe (avec des beaux scoops), alors que les éditorialistes sont plutôt Fox-iens ...
Une autre guerre civile qui s'annonce ?

https://www.vanityfair.com/news/2017/11/the-wall-street-journal-editorial-board-coverage-of-mueller

 

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50 minutes ago, rogue0 said:

 

 

ça a l'air aussi d'être le cas du WSJ.
D'un côté, les journalistes sont à la pointe de la couverture de l'enquête russe (avec des beaux scoops), alors que les éditorialistes sont plutôt Fox-iens ...
Une autre guerre civile qui s'annonce ?

https://www.vanityfair.com/news/2017/11/the-wall-street-journal-editorial-board-coverage-of-mueller

 

Tous les journalistes ou presque des grands titres et des infos télés sont sur des listes d'un parti ou de l'autre, bouffent aux mêmes râteliers (métaphoriquement) et dans les mêmes dîners en ville (concrètement) que les nuées d'élus/conseillers/hauts fonctionnaires-en-devenir/cadres de parti/consultants/lobbyistes.... Qui forment la nébuleuse si poétiquement baptisée le "marais", mais à laquelle on fait généralement allusion par des euphémismes imagés génériques ("the Beltway", the "establishment") ou plus précis (K street, J street, Wall Street, the "little green house"). Ajoutons l'avènement des nouveaux médias et la baisse de puissance absolue et relative des médias traditionnels, ainsi que le changement de modèle des dits médias qui avait déjà eu lieu avant cela: élimination souvent complète du journalisme d'investigation dans les newsrooms, généralisation de l'éditorialisme et de l'access journalism, précarisation de la majorité des journalistes -et baisse de compétence qui va avec- et sacralisation d'un petit nombre de "grands noms". Et le résultat est un très petit milieu incestueux où tout le monde lorgne des carrières faisant allers et retours entre politique (élus, conseillers/assistants, hauts fonctionnaires), lobbying (tous types d'organisations et jobs) et médias, qui sont au final 3 champs d'activité qui se ressemblent et se confondent beaucoup plus qu'auparavant, au point parfois d'être peu discernables (sinon par la fiche de paie). Ca s'appelle "être dans le jeu", peu importe d'où vous le jouez; jadis, on appelait ça "la cour du roi". Plus les choses changent.... 

Dans le cas des médias, en interne, on voit au final cette tendance partout depuis un bail: tout le monde veut être un éditorialiste, un procureur, un tribun de la plèbe, dans les anciens médias comme dans les nouveaux, pour se faire remarquer, pour passer sa bile ou extérioriser ses névroses, et le travail traditionnel de journaliste, c'est un peu pour les losers, en majorité, et une petite élite de vrais grouillots qui ont réussi à garder une audience. Quand je regarde les infos américaines, surtout des chaînes câblées, j'ai l'impression de voir la même chose que les médias d'info online.... Avec juste un budget indécent qui n'est que très rarement justifié par le nombre de reportages et de fact-checkings authentiques effectivement réalisés (la majorité de l'info brute ne vient que des agences de presse, et la proportion de vrais reportages ou enquêtes réalisés "in house" par les grands médias n'a fait que chuter depuis 20 ans). Ca doit être dur quand il faut payer certains présentateurs de 10 à 25 millions par an. Ces chaînes, et les journaux, ne sont de plus en plus que des tribunes partisanes dont le job est, comme une chaîne youtube, de garantir une audience minimum, en partie pour les pubs (qui rapportent nettement moins qu'avant), mais surtout pour les patronnages corporate qui outsourcent ainsi leur achat d'influence. Il y a toujours eu au moins un peu de ça dans la logique commerciale fondamentale des médias, mais le rapport de force entre parties prenantes a tellement changé depuis 20 ans, que le résultat est un bouleversement du principe même de ce marché. Parce que c'est certainement pas les nombres d'abonnés et/ou de spectateurs actuels qui autoriseraient des chaînes et journaux censément indépendants à dépenser ce qu'ils dépensent, ni leurs structures à avoir les bénéfices qu'ils ont.

On voit de façon de plus en plus caricaturale ce que c'est que de ne pas avoir une presse indépendante: les médias ne sont plus que des outils d'affrontement entre les quelques concentrations non institutionnelles, non encadrées) de pouvoir et grands faisceaux d'intérêts d'un pays. Là où c'est choquant, c'est de voir où la "zeitgeist" ainsi obtenue concentre ses efforts; le martelage est désormais la méthode dominante, et ne peut (ou veut) donc s'attaquer qu'à un ou deux sujets à la fois, ad nauseam, pendant des jours, des semaines. Le nombre de sujets évités, ou traités en passant, à peine évoqués, est effrayant. 

Quote

 

Donna Bazile (ancienne chef du DNC congrès Démocrate) règle publiquement ses comptes avec Hillary (rappel  : elle avait été prise à fournir en avance les questions de débat à Hillary).
En accusant Hillary d'avoir pris le contrôle financier du parti depuis 2015 (et de s'en être servi pour écarter Bernie).

https://www.politico.com/magazine/story/2017/11/02/clinton-brazile-hacks-2016-215774

Accusations crédibles vu les autres magouilles de la fondation Clinton (et les millions de corruption et pork barrel de la politique US).
Dommage qu'ils n'aient pas purgé le passif Hillary avant, ils sont en train de rater le train pour les prochaines élections ... ou de profiter des déboires de Trump ...

Maintenant, il faut garder le sens des proportions avec l'autre magouilleur en chef (dont l'avocat avait fait 300% et 30 Millions $ de profit sur des transactions immobilières douteuses en cash, avec des LLC anonymes ...)

 

J'ai vu passer ça: je me demande ce qu'elle veut en faisant ça: elle était dans la fouille du DNC jusqu'à l'an dernier (et aurait certainement intégré une administration Clinton), et maintenant elle crache sur son ex-idole, tout en se déchargeant encore plus sur Debbie Wasserman-Schultz? Non que je n'apprécie pas l'effort -et l'ironie-, mais c'est un peu hypocrite et tardif pour quelqu'un qui était à fond dans la cohorte hillarienne. Elle veut se retailler une image "d'intégrité"? Elle se considère comme ayant été jetée sous les roues du bus par ses "potes de 30 ans"? Elle a pas aimé le bouquin d'Hillary qui accuse tout le monde et fait tout.... Sauf de l'auto-critique? Elle aurait une crise de conscience (suite à un diagnostic fatal de son médecin)? Parce que c'est pas comme si la madame Brazile était pas un "swamp monster" parmi d'autres.... Et c'est pas à mon sens "l'horreur" à l'endettement du parti démocrate qui l'a fait réagir (quoiqu'elle essaie certainement de se présenter comme une démocrate choquée et réagissant "pour son parti") et écrire un article comme celui-là qui n'en touchera pas une au peuple américain, et ne fera donc aucunement bouger l'autre, mais se verra dans le "tout Washington" et "la bulle" médiatico-politique, donc lui brûlera quelques vaisseaux. Mais peut-être y'a t-il déjà plus de guerre civile au sein du parti qu'on ne le pense, y compris au sein de son establishment (et pas seulement entre progressistes et "new democrats"), et la Brazile entend prendre parti, ou au moins se démarquer des cadavres désignés: Obama -dont le rôle comme leader du parti est de plus en plus critiqué vu l'ardoise qu'il a laissée et le massif recul électoral depuis 2010-, Clinton et quelques autres. 

 

J'aime tellement ce passage, qui en dit tant:

Quote

 

That wasn’t true, he said. Officials from Hillary’s campaign had taken a look at the DNC’s books. Obama left the party $24 million in debt—$15 million in bank debt and more than $8 million owed to vendors after the 2012 campaign—and had been paying that off very slowly. Obama’s campaign was not scheduled to pay it off until 2016. Hillary for America (the campaign) and the Hillary Victory Fund (its joint fundraising vehicle with the DNC) had taken care of 80 percent of the remaining debt in 2016, about $10 million, and had placed the party on an allowance.

If I didn’t know about this, I assumed that none of the other officers knew about it, either. That was just Debbie’s way. In my experience she didn’t come to the officers of the DNC for advice and counsel. She seemed to make decisions on her own and let us know at the last minute what she had decided, as she had done when she told us about the hacking only minutes before the Washington Post broke the news. 

On the phone Gary told me the DNC had needed a $2 million loan, which the campaign had arranged.

“No! That can’t be true!” I said. “The party cannot take out a loan without the unanimous agreement of all of the officers.”

“Gary, how did they do this without me knowing?” I asked. “I don’t know how Debbie relates to the officers,” Gary said. He described the party as fully under the control of Hillary’s campaign, which seemed to confirm the suspicions of the Bernie camp. The campaign had the DNC on life support, giving it money every month to meet its basic expenses, while the campaign was using the party as a fund-raising clearinghouse. Under FEC law, an individual can contribute a maximum of $2,700 directly to a presidential campaign. But the limits are much higher for contributions to state parties and a party’s national committee.

Individuals who had maxed out their $2,700 contribution limit to the campaign could write an additional check for $353,400 to the Hillary Victory Fund—that figure represented $10,000 to each of the 32 states’ parties who were part of the Victory Fund agreement—$320,000—and $33,400 to the DNC. The money would be deposited in the states first, and transferred to the DNC shortly after that. Money in the battleground states usually stayed in that state, but all the other states funneled that money directly to the DNC, which quickly transferred the money to Brooklyn.

“Wait,” I said. “That victory fund was supposed to be for whoever was the nominee, and the state party races. You’re telling me that Hillary has been controlling it since before she got the nomination?”

Gary said the campaign had to do it or the party would collapse.

“That was the deal that Robby struck with Debbie,” he explained, referring to campaign manager Robby Mook. “It was to sustain the DNC. We sent the party nearly $20 million from September until the convention, and more to prepare for the election.”

“What’s the burn rate, Gary?” I asked. “How much money do we need every month to fund the party?”

The burn rate was $3.5 million to $4 million a month, he said.

I gasped. I had a pretty good sense of the DNC’s operations after having served as interim chair five years earlier. Back then the monthly expenses were half that. What had happened? The party chair usually shrinks the staff between presidential election campaigns, but Debbie had chosen not to do that. She had stuck lots of consultants on the DNC payroll, and Obama’s consultants were being financed by the DNC, too.

 

 

Ces "consultants" (terme particulièrement générique aux USA, encore plus que par chez nous) sont une bonne partie du problème, et à la fois une cause et une conséquence de l'afflux d'argent en politique et des conséquences que cela entraîne pour le coût de la vie politique US. La chose est particulièrement plus dure pour les démocrates, qui ont développé les mêmes vices et le même genre de faune que les républicains, mais avec en moyenne moins de fric gravitant autour de leurs structures, affiliés et "nébuleuse" générique qui les entourent, que les républicains. La conséquence a été une tendance au siphonnage des ressources au profit des candidats de très haut profil (présidentielle en tête) et une personnalisation importante du pouvoir dans la pseudo gauche américaine, et le désert ailleurs. 

Modifié par Tancrède
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Le 30/10/2017 à 13:40, Boule75 a dit :

Je te soupçonne d'être quelque peu injuste sur cette affaire. :dry:

Tancrède a raison d'être dur avec Joy Reid.

Elle est citée comme disant la chose suivante :

http://www.slate.com/blogs/the_slatest/2017/10/29/watch_msnbc_s_joy_reid_expertly_debunk_lies_around_uranium_clinton_story.html (29 octobre 2017)

Vous avez un donateur qui a fait séparément des dons à Hillary Clinton à une époque où elle n'était pas secrétaire d'État. Les deux choses se croisent dans la nuit, elles n'ont aucun rapport l'une avec l'autre.

Donc elle nie complètement le système du pay for play, comme si on ne pouvait pas payer à l'avance un politicien en attendant un retour d'ascenceur.

Je rappelle que l'affaire de l'uranium a été lancée par le New York Times qui n'est pas un média populiste pro-Républicain du type Fox News.

 

Le 19/12/2015 à 11:52, Wallaby a dit :

Je ne me souviens plus si on avait parlé de cela dans ce fil :

http://www.nytimes.com/2015/04/24/us/cash-flowed-to-clinton-foundation-as-russians-pressed-for-control-of-uranium-company.html (23 avril 2015)

C'est une grande enquête sur l'acquisition par le russe Rosatom de 20% de la production d'uranium aux États-Unis via le rachat d'"Uranium One", une société basée au Canada. Le rachat a nécessité l'autorisation du Département d'État sous la direction d'Hillary Clinton. Même s'il n'y a rien d'illégal a priori, les journalistes s'interrogent sur le "défi éthique" que représentent certains dons d'Uranium One dans les caisses de la Fondation Clinton.

 

Modifié par Wallaby
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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

Tancrède a raison d'être dur avec Joy Reid.

Elle est citée comme disant la chose suivante :

http://www.slate.com/blogs/the_slatest/2017/10/29/watch_msnbc_s_joy_reid_expertly_debunk_lies_around_uranium_clinton_story.html (29 octobre 2017)

Vous avez un donateur qui a fait séparément des dons à Hillary Clinton à une époque où elle n'était pas secrétaire d'État. Les deux choses se croisent dans la nuit, elles n'ont aucun rapport l'une avec l'autre.

Donc elle nie complètement le système du pay for play, comme si on ne pouvait pas payer à l'avance un politicien en attendant un retour d'ascenceur.

Je rappelle que l'affaire de l'uranium a été lancée par le New York Times qui n'est pas un média populiste pro-Républicain du type Fox News.

Oui, oui. Là ce serait un envoi d'ascenseur longtemps avant le retour, pour "favoriser" un truc qui n'en a pas outrageusement besoin (l'uranium est de toutes façon resté aux USA, qu'importe que le proprio soit russe), avec des commissions de X membres tous d'accord et qu'il aurait fallu convaincre. Ca tient quand même assez mal.

Que le système des fondations, donations, "dons" aux politiques ou aux causes qu'ils soutiennent soit intrinsèquement corrupteur, chacun en convient, c'est très malsain, et la dame Clinton était dedans jusqu'au cou. Mais dans le cas d'espèce, en l'absence de tout élément évidemment répréhensible, et si ça déplaît aux Républicains (c'te blague !), qu'ils  réforment le marigot ou qu'ils se taisent... Ils ont tous les leviers, n'est-ce pas. Je n'ai même pas entendu parler d'enquête, juste des braillements.

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Un petit-grand événement? Robert Mercer, le "sugar daddy" de Breitbart, Milo Yannopoulos et DJ Trump (entre autres) a annoncé qu'il quittait la direction du fond d'investissement qu'il a créé, Renaissance Technologies (dont il se servait comme vache à lait pour alimenter ses marottes, au-delà de ce que ses parts permettaient, disent les mauvaises langues), mais surtout qu'il vendait ses parts dans Breitbart et arrêtait de financer Milo.Inc (celui-ci pour des liens invoqués avec des mouvances tendance croix gammée ou pas loin). Si on considère que, comme d'autres médias, surtout dans les mouvances virulentes d'extrême-droite ou de droite dure (Rush Limbaugh par exemple) mais aussi à gauche, beaucoup dépendent entièrement ou majoritairement du mécénat de riches donneurs, on se dit que Breitbart pourrait être fini du jour au lendemain, vu que ce site dépend quasi entièrement de Mercer et de quelques autres (à un moindre degré), et pas vraiment sur des investisseurs et annonceurs (le site en attire peu, et comme Infowars, Limbaugh et Glenn Beck, que des trucs de second ordre, qui paient peu)..... Maismaismais, à qui revend-il? A ses filles, surtout son aînée qui, depuis longtemps, gère la fondation et les activités politiques de la famille. Reste à savoir si cette revente s'assortit aussi d'une recommandation de continuer à alimenter à la même hauteur, ou juste à préserver. L'aînée aurait des vues bien arrêtées, et une forte envie, à ce qui se dit, de peser dans la politique américaine.

Petite-grande nouvelle parce que le site est iconique et souvent invoqué et décrié, mais aussi parce qu'il est loin d'avoir l'influence qu'il prétend avoir ET que le camp d'en face lui prête (ils aiment bien nager dans cette image, donc y'a pas grand-monde pour évoquer la réalité de leur audience et de leur influence); savoir si, même en cas de baisse drastique de la pompe à fric,  Banon se maintiendra, reste une question ouverte, et peut-être en fait pas très importante. 

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Le 30/10/2017 à 14:02, Tancrède a dit :

D'ailleurs, sur le sujet de l'affaire de l'uranium, j'entends d'autres versions que celles évoquées dans ta vidéo: c'est un dossier riche (c'est le cas de le dire) et complexe, avec de multiples facettes et (encore) pas mal d'inconnues; sans être la balle magique qu'espère Trump, ou un hypothétique clou dans le cercueil de l'ex-candidate, c'est pas non plus le truc à balayer d'un geste comme c'est fait sur MSNBC.

Vu que tu as sourcé l'article sur la violence policière aux USA (mazette, ça se fête :tongue:), je tente ma chance.

Aurais-tu d'autres détails sur Uranium One, qui seraient plus que des criailleries / corruption habituels aux USA ?
De préférence non sourcés alt right ?

Tout comme Boule, à part plus de détails sur les magouilles de la fondation Clinton, je n'ai pas vu grand-chose qui puisse représenter une réelle menace pour la sécurité des USA ... ou signe flagrant de subornation par Hillary des institutions US (comme interférer avec le CFIUS ou avec l'enquête du FBI comme le suggère les russes pardon les alt right ).
Mais je reste open :tongue:

(Pour moi, les auditions récentes de facebook / google / twitter sur leur complicité passive sur les ops d'influence russes, elles, représentent un danger bien plus important et urgent...)

Il y a 8 heures, Boule75 a dit :

Oui, oui. Là ce serait un envoi d'ascenseur longtemps avant le retour, pour "favoriser" un truc qui n'en a pas outrageusement besoin (l'uranium est de toutes façon resté aux USA, qu'importe que le proprio soit russe),

Pinaillage sur ce dernier point.


Par le jeu d'une série de failles bureaucratiques (le NRC US, équivalent CEA et EURATOM), une partie de l'uranium s'était retrouvé au canada pour enrichissement (déjà connu) puis retour aux USA (et ce tour de passe-passe ne compte pas dans les exports) ...
Et une petite partie a été achetée par des clients européens  : mais il n'est pas sûr que tout cet uranium ait été envoyé physiquement en Europe (trading de futures)

Source: mémos du NRC consultés par thehill (le même site qui a révélé les agissements bizarres du FBI dans Uranium One il y a 2 semaines)
http://thehill.com/policy/national-security/358339-uranium-one-deal-led-to-some-exports-to-europe-memos-show

Vu cet article via hamilton68, ce matin, parce que les réseaux pro-russes en faisaient intensément la pub (*).
On parie combien que ce talking point sera repris en choeur sur Fox et Breitbart dès demain ?


Ceci étant dit, pour contextualiser ce rapport :

  • Les quantités ne sont pas mentionnées.
    En creusant d'avantage, elles devraient être très faibles.
    Révélation


    La license accordée à Uranium One représentait bien en 2010 au maximum 20% de la capacité d'extraction des USA (donc 20% de 1000 tonnes)

    Mais ils n'avaient aucune obligation d'atteindre le plafond du quota.
    Suite à l'ouverture d'autres mines sous contrôle US (ce qui dilue d'avantage le "danger" russe), il y a eu surproduction d'uranium.

    Du coup, la seule mine US d'Uranium One (à Willow Creek) a drastiquement réduit sa production :
    En 2016, la mine US de Uranium One avait extrait ... 23 tonnes. Soit 2.3% de la production US totale.
    En comparaison, la mine du Kazakhstan de Rosatom a extrait 3000 tonnes.
    Soit 130 fois plus que le deal "dangereux" selon les médias soutiens de Trump.

    Bref, rien qu'avec ça, ça montre bien l'absence de menace pour la sécurité nationale US (avant même de parler du respect des restrictions à l'export)
    Et ça explique pourquoi le CFIUS (conseil contrôlant les achats étrangers d'industries stratégiques US) n'a pas mis de veto avant ou après le deal...
    Sources:
    https://www.washingtonpost.com/news/fact-checker/wp/2017/10/31/the-repeated-incorrect-claim-that-russia-obtained-20-percent-of-our-uranium/
    (+ sites sur la production d'uranium dans le monde)


     
  • Les mensonges/magouilles sur l'export interdit de l'uranium viennent du NRC (qui jure périodiquement mordicus sur ce point).
    Cet organisme est nominalement sans rapport avec Hillary/département d'état (directement nommé par le président).
    Révélation

    Et comme beaucoup de régulateurs américains, ils ont été bouffé par les industriels.
    Pas besoin de complotisme pour expliquer les mensonges sur l'export.
    https://www.nrc.gov/about-nrc/organization.html
    https://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_Regulatory_Commission#cite_ref-salon-elliot_38-0

 

  • (*) mieux vaut s'arrêter pour réfléchir :
    Depuis 2 semaines, pourquoi les réseaux de propagande russes poussent-elles cet affaire ?

    Alors qu'à la base de l'affaire, c'est des officiels russes tentant de corrompre les sociétés US de production et de transport d'uranium.
    Leur seul espoir, c'est de hurler "Crooked Hillary" assez fort pour qu'on ne remarque pas le fond de l'affaire...

    Comme le disait @Boule75, comme tentative de diversion, c'est franchement la solution de désespoir  :rolleyes:
    Heureusement qu'il y a les relais alt-right de confiance, pour relayer la "bonne" partie du message et faire un silence pudique sur les parties embarrassantes.

    EDIT: et on notera l'injection du mot "collusion russe de Hillary" dans le message Uranium...
    Pour "relativiser" toute révélation de collusion russe de Trump qui pourrait sortir ces jours-ci (et on notera qu'ils évitent de parler d'influence russe, celle-là n'est plus sérieusement contestable)

 

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Bon, POTUS45 doit vraiment avoir chaud au fesses.

Des républicains (ultra conservateurs* ) viennent de déposer une demande de récusation du procureur spécial Mueller.
Le prétexte ?
Mueller était le directeur du FBI pendant le deal Uranium 1 dont on était en train de parler.

https://www.washingtonpost.com/powerpost/conservative-republicans-demand-mueller-recuse-himself-over-uranium-deal/2017/11/03/809135bc-c07f-11e7-959c-fe2b598d8c00_story.html?utm_term=.a82006328339

La campagne de propagande RT et alt-right a bien préparé le terrain depuis 2 semaines.
Ils ont fait suffisamment de bruit pour créer l'insinuation que Mueller était en "collusion" (sic) avec Hillary et les russes ...

(j'attend les sources et la logique dessus, vu que le FBI ne fait pas partie du CFIUS (n'ayant pas bloqué la vente de UraniumOne aux Russes), et que les corrupteurs russes ont été condamnés (discrètement) à de la taule... Et surtout j'attend qu'on m'explique en quoi la sécurité nationale US était menacée :dry:)

(* Freedom Caucus, le reflet au congrès du Tea Party...)

Pour l'instant, selon un récent sondage, 59% des électeurs américains supportent l'enquête de Mueller (dont une fraction de Républicains).
ça, c'était avant le début de ces campagnes d'influence. 

 

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Suite de la discussion:

Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

En quoi est-ce que cela pose un problème que des clients européens achètent de l'uranium américain ?

1)Dans l'absolu, plutôt un problème de principe :

  • Le deal U1 (UraniumOne) ne posait aucun danger pour la sécurité des USA, si l'uranium n'était jamais exporté (sous entendu vers les "rogue states", NK, Iran, Russie)
    Là, on apprend que, sans license d'export, et malgré les dénégations du Commissariat à l'Energie Nucléaire, de l'uranium est quand même sorti des frontières.
    Ca fait désordre.

Mais en pratique :

  • Vu les quantités minuscules produites récemment par l'unique mine US U1 concernée (en 2016 23 tonnes, 0.5% de la production de la mine du Kazakhstan), et si c'est vers des alliés occidentaux (retraitement à la Hague par exemple): 
    Aucun danger pour la sécurité nationale US.


Sauf nouvel élément (et les flux d'argent louches de la fondation Clinton sont déjà bien connus), je considère que la polémique est une criaillerie de plus, poussée par les russes et alt-right pour distraire l'attention de l'enquête Mueller sur les influences russes (certitude) et allégations de collusions Trump-Russie (encore à prouver).

Néanmoins, (pour une fois), ils ont mis en avant une info factuellement vraie, intéressante, (mais bien sûr exploitée et détournée pour servir leurs intérêts au maximum).
Comme je le dis, je suis open (avec esprit critique :tongue:)

Ca change des torrents de fake news :bloblaugh:

 

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(suite de la criaillerie Uranium1, diversion, mais maintenant instrumentalisée) 

2) J'ai oublié de parler du rôle du FBI. (avec une explication possible ci-dessous)

(Rappel l'article qui a rallumé la polémique)
http://thehill.com/policy/national-security/355749-fbi-uncovered-russian-bribery-plot-before-obama-administration

J'avais du mal à expliquer l'attitude du FBI pendant cette enquête (Rappel : sur des faits de corruption russe sur la filière uranium US).
(Note: j'ai aussi du mal à piger la logique des agissements de Comey pendant la campagne de 2016... )

Le FBI enquêtait dessus depuis 2009 (pendant l'approbation du deal Uranium1).
Pour le moment, il semble qu'au lieu d'alerter le DOJ, ou le reste du gouvernement, le FBI a continué l'enquête pendant 5 ans , et l'a gardé secrète (avant de condamner juste 1 russe).
Cet aspect-là est effectivement vraiment trouble.

S'il y a eu interférence/communication avec Hillary SecState pendant l'enquête, alors oui elle mérite d'être critiquée ... Mais il n'y a aucune preuve de ça.
Et le blâme ne repose pas seulement sur elle.

Le comité CFIUS qui aurait pu opposer son veto à l'achat UraniumOne inclut des représentants d'au moins 9 agences gouvernementales (dont le Directeur national du Renseignement : le Département d'état n'est même pas un membre permanent).
Aucun d'entre eux n'a mis son veto (alors que le représentant des SR est typiquement le plus prudent pour ces réunions).
Donc, logiquement, il faudrait chercher aussi les traces de corruption sur toutes les agences suivantes (pas seulement Hillary).
 

Révélation

(i) The United States Trade Representative;

(ii) The Director of the Office of Science and Technology Policy; and

(iii) The heads of any other executive department, agency, or office, as the President or the Secretary of the Treasury determines appropriate, on a case-by-case basis.

(c) The following officials (or their designees) shall observe and, as appropriate, participate in and report to the President on the Committee’s activities:

(i) The Director of the Office of Management and Budget;

(ii) The Chairman of the Council of Economic Advisers;

(iii) The Assistant to the President for National Security Affairs;

(iv) The Assistant to the President for Economic Policy; and

(v) The Assistant to the President for Homeland Security and Counterterrorism.

(Et d'ailleurs, si le deal était une si grande menace pour la sécurité des USA, POTUS peut le révoquer à tout moment.
Pourquoi il ne le ferait pas, hein :tongue:?
 Renationaliser des mines US ? qu'est ce qu'il attend pour MAGA ? :tongue:)

 


J'ai une explication, très spéculative sur la passivité du FBI, et la facilité du rachat de Uranium One.

Il semble que les intervenants dans ce deal (dont Rosatom), et Uranium One, étaient impliqués dans un ancien programme discret, mais important pour la sécurité nationale US.

Le programme Megatons for Megawatts.

Les connaisseurs en désarmement nucléaire connaissent sans doute.
Pour les autres, cf l'article de wiki pour une introduction

https://en.wikipedia.org/wiki/Megatons_to_Megawatts_Program

http://www.centrusenergy.com/who-we-are/history/megatons-to-megawatts/

Résumé:
Après la chute de l'URSS, le reste du monde faisait des cauchemars sur le vol des milliers de têtes nucléaires soviétiques en surplus.
Le programme, proposé en 1991, prévoyait sur 20 ans de :

  1. Démanteler 20 000! têtes nucléaires soviétiques en surplus
  2.  Récupérer de leur matière fissile (500 tonnes d'uranium/plutonium hautement enrichi qualité militaire HEU), prêt pour faire des nukes chez le terro du coin ...
  3. Les vendre aux USA (pour 8 milliards de $) .
  4. Les diluer (façon MOX) pour les brûler dans les centrales nucléaires civiles (10% de la production électrique US venait ... des anciens nuke russes!).
    ça représente 15 000 tonnes de combustible faiblement enrichi LEU...
  5. Facturer ce carburant moins cher que l'uranium minier, et s'en servir pour rembourser les russes. 

Officiellement, le programme n'a rien coûté aux contribuables US :
s'il y a eu des pots de vin, ils ont été financés par les bénéfices du programme :dry:.


Avec ça, les choses sont plus claires:

  • Pas étonnant que le marché de l'uranium minier se soit effondré (et que la mine US de Uranium One au cœur de la polémique soit quasiment à l'arrêt).
     
  • Les russes ont été très réticents à ce deal (normal, perte de prestige, perte de nuke, perte de souveraineté, uranium soldé).
    En lisant entre les lignes, je suppose qu'il a fallut pas mal de pots de vin pour débloquer les situations.
    Et mêmes s'ils pouvaient être illégaux, ben c'est pour éviter la prolifération nucléaire.
    Raison d'état et tout ça :dry:

 

Le programme s'est terminé en 2013.
Si j'ai vu juste , et que c'étaient les mêmes intervenants, alors l'achat de Uranium One par Rosatom en 2010 prend une autre signification.

  • En 2010, avec la fin imminente du programme Megatons for Megawatt, il est possible que ce deal soit un "remerciement" des USA pour services rendus en non prolifération.
    Et l'absence de veto s'explique mieux: 
    Rosatom venait de passer 20 ans à démanteler des têtes nuke pour les américains ... difficile de faire mieux pour la sécurité nationale US :tongue:

    Et vu le montant probable des pots de vin côté russes, les donations aux Clinton seraient la continuation du "business as usual".
     
  • Et au final, si le FBI était au courant de la sensibilité du programme de désarmement nucléaire, alors l'enterrement de l'enquête s'explique bien mieux...
    Même si c'est peu éthique.
    Raison d'état tout ça.

 

Bien sûr, c'est très spéculatif.
Un spécialiste peut-il confirmer?

@Rob1, @hadriel, @Henri K., @collectionneur ?

Je ne vois que quelques références discrètes à toute ça

(dans l'article de Hill), et chez les spécialistes de la non prolifération nuke (Arms Control Wonk)

Citation

In 2011, the administration gave approval for Rosatom’s Tenex subsidiary to sell commercial uranium to U.S. nuclear power plants in a partnership with the United States Enrichment Corp.
Before then, Tenex had been limited to selling U.S. nuclear power plants reprocessed uranium recovered from dismantled Soviet nuclear weapons under the 1990s Megatons to Megawatts peace program.

 

 

 

Modifié par rogue0
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2 hours ago, rogue0 said:

Pour l'instant, selon un récent sondage, 59% des électeurs américains supportent l'enquête de Mueller (dont une fraction de Républicains).
ça, c'était avant le début de ces campagnes d'influence. 

Pas forcément. Les "supporters" républicains de Mueller ont peu de chance d'être dans la partie fanatique pro-Trump ou dans la frange fortement influencée par l'alt-right (ou simplement le Tea Party). En revanche, ils ont plus de chances d'appartenir aux Républicains modérés dont l'opinion ne changera donc que peu. Au Sénat (qui, je crois, devrait être compétent pour révoquer Mueller), les Démocrates voteront forcément pour le maintien de Mueller et pourraient être rejoints par les Républicains les plus modérés (dont McCain que je vois mal faire des cadeaux à Trump).

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La gauche centre démocrate la plus stupide du monde.

 

Un lobby démocrate a désavoué un candidat démocrate (pour une élection de gouverneur), pour une question de "principe" qui ne s'applique même pas à l'état en question...
Bon, ce n'était pas le candidat le mieux placé, mais quand même.

https://www.thedailybeast.com/hey-dfa-wtf-are-yhe-most-self-righteous-political-act-of-2017-just-took-place-in-the-va-governors-race

Note : l'article montre que ça laisse les républicains en position d'appeler une convention constituante (il ne manquerait plus qu'1 gouverneur)
Pour quel projet ils pourraient en avoir besoin ?

Je précise, quel projet constructif ?
(ce qui exclut pour moi le verrouillage des institutions par leurs sponsors corporate et par eux (dont gerrymandering)) ?

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14 minutes ago, rogue0 said:

La gauche centre démocrate la plus stupide du monde.

 

Un lobby démocrate a désavoué un candidat démocrate (pour une élection de gouverneur), pour une question de "principe" qui ne s'applique même pas à l'état en question...
Bon, ce n'était pas le candidat le mieux placé, mais quand même.

https://www.thedailybeast.com/hey-dfa-wtf-are-yhe-most-self-righteous-political-act-of-2017-just-took-place-in-the-va-governors-race

Note : l'article montre que ça laisse les républicains en position d'appeler une convention constituante (il ne manquerait plus qu'1 gouverneur)
Pour quel projet ils pourraient en avoir besoin ?

Je précise, quel projet constructif ?
(ce qui exclut pour moi le verrouillage des institutions par leurs sponsors corporate et par eux (dont gerrymandering)) ?

Oui j'ai noté:

Quote

 Oh, and this would make Virginia the 33rd state fully in GOP hands. You know how many states are needed to agree on a constitutional convention? Thirty-four. If you haven’t read much about Republicans’ ideas about what a constitutional convention would accomplish, you’d better.

Et on se plaignait de notre gauche (de notre droite et de nos syndicats -de patrons compris- aussi) depuis si longtemps: c'est juste une histoire d'herbe plus verte chez le voisin, en somme.... En fait, la connerie est universelle. Ce qui nous renverra à quelques posts plus haut, sur la seule chose qui compte réellement: garder notre marque de connerie, et ne pas se laisser envahir par celle des autres. Que chacun garde ses cons (et qu'on ne me dise pas que c'est anti-immigrant/raciste) ou endosse la saveur particulière de la connerie de sa terre d'accueil. Hein, de la connerie bien de chez nous, de l'idiotie AOC/bio/équitable/durable, de la débilité exprimée dans la langue de Molière avec les tournures de Desproges et le vocabulaire de Joey Starr. 

Symbole de la connerie de notre gauche/ex-gauche, que je n'avais même pas remarqué avant qu'on ne me le signale aujourd'hui.... La mise en vente d'un certain hôtel particulier de la rue de Solférino.... S'il faut en croire Dona Brazile, je vous propose une possible future affaire immobilière, si le DNC continue sur sa lancée;

dnc-office.jpg

 

Bon, faut s'y mettre à plusieurs: le prix du mètre carré à Washington est de nature à vous faire regretter celui de Manhattan. 

 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 44 minutes, zx a dit :

Arf ! Arf !  11 minutes de silence

Le compte Twitter de Donald Trump désactivé par un employé sur le départ

http://www.lci.fr/international/twitter-de-donald-trump-compte-desactive-par-un-employe-president-americain-denonce-un-voyou-2069247.html

J'aurais aime voir Trump durant ces 11 minutes :biggrin:

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Cela pose des problèmes de sécurité comme le rappelle plusieurs articles. Et si un administrateur de Twitter écrivez un ''faux message'' a la place de Trump ? J'ai lu a l'instant que des sécurités supplémentaires ont été mises mais le fait que The President utilise un média privé pour sa com est ridicule...

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Il y a 12 heures, zx a dit :

Arf ! Arf !  11 minutes de silence

Le compte Twitter de Donald Trump désactivé par un employé sur le départ

http://www.lci.fr/international/twitter-de-donald-trump-compte-desactive-par-un-employe-president-americain-denonce-un-voyou-2069247.html

Des fois on regrette que les minutes ne durent pas plus longtemps, comme des jours, des mois voir des années...

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Il y a 11 heures, collectionneur a dit :

Cela pose des problèmes de sécurité comme le rappelle plusieurs articles. Et si un administrateur de Twitter écrivez un ''faux message'' a la place de Trump ? J'ai lu a l'instant que des sécurités supplémentaires ont été mises mais le fait que The President utilise un média privé pour sa com est ridicule...

Ce n'est pas parce qu'un employé peut désactiver un compte qu'il peut écrire des messages a sa place. Le problème de sécurité vient plutôt du fait que Trump utilise Twitter pour faire sa "com".

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Suite aux critiques, le Democratic National Committee (DNC) inaugure le nouvel Institut Clinton pour la Réforme de l'Ethique des Campagnes.

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Cet institut aura pour objectif de maintenir et faire appliquer les standards et les idéaux du Parti Démocrate américain.

Il est financé par des contributions volontaires de généreux donateurs privés.

Citation

“The institute’s initial funding will go toward hiring numerous consultants, lawyers, and policy experts whose experience and advice will be essential in retooling the DNC to align with our value system as democrats and Americans.”

At press time, the DNC announced plans to maintain the Clinton Institute’s independence by raising capital with several $30,000-per-plate fundraising dinners.

Source : America's Finest News Source

 

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Wow

Je savais que les Bush (POTUS 41 et POTUS43) n'aimaient pas Trump, mais pas à ce point.
Ils viennent de publier un livre sur leur relations familiales pendant leur présidence (père et fils)

https://www.nytimes.com/2017/11/04/us/politics/bush-president-book-trump.html?src=twr&smid=tw-nytimes&smtyp=cur

Leur livre s'appelle "les derniers Républicains", et ils en profitent pour balancer sur un peu le POTUS 45 Trump.
Rien de très choquant (twitter est passé par là), mais on apprend que Bush père (POTUS41)  avait voté Hillary ...
Et quelques passes d'arme sur le rôle des néo-cons et de Dick Cheney, qui inquiétaient ses parents.

Citation

President Trump is not a favorite in the extended Bush household.
Former President George Bush considers him a “blowhard,” only interested in feeding his own ego.
Former President George W. Bush, his son, thinks Mr. Trump fans public anger and came to office without any understanding of the job.

And both worry that Mr. Trump has blown up a Republican Party that they spent two lifetimes building, a party that was once committed to removing boundaries to trade and immigration, promoting democracy and civil society and asserting a robust American leadership role in the world, according to an author who has interviewed them.

En toute justice, la famille Bush est estampillée "Establishment" de père en fils... Et sont des républicains "classique" (libre-échange, alliance militaire et économique)
La réplique de la Maison Blanche a été cinglante et prévisible : POTUS45 a été élu pour mettre fin à la mainmise des intérêts particuliers du swamp.

Peut-être bien, mais visiblement, il les a vite remplacé par les intérêts de sa propre clique...

http://edition.cnn.com/2017/11/04/politics/the-last-republicans-bush-book/index.html

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