g4lly Posté(e) le 25 décembre 2019 Share Posté(e) le 25 décembre 2019 11 hours ago, zx said: C'est clair, ca nous démontre, faut plus compter sur les US. Ça n'est pas nouveau ... ça fait 30 ans ... que les USA demande a "l’Europe" de prendre sa part du fardeau ... ... et ça fait 30 ans qu'elle en est absolument incapable. Le pire exemple ça a été la Yougo ... qui a rappelé a tout le monde notre incapacité a avoir une politique "étrangère" et une défense ... un tant soit peu cohérente ... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 25 décembre 2019 Share Posté(e) le 25 décembre 2019 il y a 28 minutes, g4lly a dit : Ça n'est pas nouveau ... ça fait 30 ans ... que les USA demande a "l’Europe" de prendre sa part du fardeau ... ... et ça fait 30 ans qu'elle en est absolument incapable. Le pire exemple ça a été la Yougo ... qui a rappelé a tout le monde notre incapacité a avoir une politique "étrangère" et une défense ... un tant soit peu cohérente ... Ils te diront que c'est la faute des USA que l'Europe n'a pu mettre en place la garde impériale ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Soho Posté(e) le 25 décembre 2019 Share Posté(e) le 25 décembre 2019 Pour le retrait envisagé d'Afrique de l'Ouest, ne serait-ce pas un coup de pression déguisé envers les Européens et/Ou les africains pour qu'ils mettent un peu plus la main à la pâte (et pas forcément en Afrique, mais dans le cadre de l'OTAN par exemple...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 25 décembre 2019 Share Posté(e) le 25 décembre 2019 il y a 8 minutes, Soho a dit : Pour le retrait envisagé d'Afrique de l'Ouest, ne serait-ce pas un coup de pression déguisé envers les Européens et/Ou les africains pour qu'ils mettent un peu plus la main à la pâte (et pas forcément en Afrique, mais dans le cadre de l'OTAN par exemple...). Toujours dans l'idée que quelqu'un paie à leur place ? Possible et plausible. Mais à un moment donné, quelqu'un finira bien par leur dire "merde" non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 25 décembre 2019 Share Posté(e) le 25 décembre 2019 Il y a 9 heures, Ciders a dit : Toujours dans l'idée que quelqu'un paie à leur place ? Possible et plausible. Mais à un moment donné, quelqu'un finira bien par leur dire "merde" non ? Ils payent un max, cela s'appele retour sur investissement...Rien n'est gratuit! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 25 décembre 2019 Share Posté(e) le 25 décembre 2019 il y a 12 minutes, kotai a dit : Ils payent un max, cela s'appele retour sur investissement...Rien n'est gratuit! Rappelle-moi d'y penser quand tu seras dans un EHPAD et qu'on te fera payer ta nouvelle couche. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 25 décembre 2019 Share Posté(e) le 25 décembre 2019 Il y a 1 heure, Ciders a dit : Rappelle-moi d'y penser quand tu seras dans un EHPAD et qu'on te fera payer ta nouvelle couche. Bah pas la peine d'arriver à ce point, dès ta naissance tout est fait pour te faire raquer un max. je crois même qu'avant aussi... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. TarpTent Posté(e) le 4 janvier 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 janvier 2020 (modifié) Certains ont quand même une analyse nettement plus positive - voire même enthousiaste - des très récentes orientations américaines au Moyen-Orient : « Les actions du secteur de la défense en hausse depuis l’assassinat de Soleimani » « l'indice du secteur aérospatial et de l'industrie de la défense a grimpé d'1,8% ce vendredi. Le record revient pour l'heure à AeroVironment, qui a progressé de 6,9%. La firme californienne est notamment spécialisée dans la fabrication de petits drones de reconnaissance à courte portée, qui peuvent atteindre la taille d'un colibri, et qui sont principalement utilisés par l'armée américaine. Elle travaille en collaboration avec le Pentagone, la DARPA (agence chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire), et la NASA. […] Le conglomérat Northrop Grumman Corporation a quant à lui vu ses actions monter de 5,4%. […] Le fabriquant du chasseur bombardier F-35, Lockheed Martin, première entreprise mondiale de défense et de sécurité, a enregistré une hausse plus modeste, de 3,6%, quand Raytheon, entreprise spécialisée dans les technologies de missiles et de radars, a gagné 1,5%.» http://www.slate.fr/story/185945/bourse-actions-secteur-defense-hausse-assassinat-soleimani-iran-etats-unis Sourions, mes Bons, l’avenir s’annonce ra-di-eux ! Modifié le 4 janvier 2020 par TarpTent 4 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 janvier 2020 Share Posté(e) le 4 janvier 2020 (modifié) https://nationalinterest.org/blog/skeptics/trump’s-reckless-iran-strike-could-be-sarajevo-moment-110701 (3 janvier 2020) La frappe imprudente de Trump pourrait être un "moment Sarajevo". Talleyrand a fait remarquer que l'assassinat du duc d'Enghien par Napoléon était pire qu'un crime. C'était une erreur. La décision de Donald Trump de cibler le major général Qassim Suleimani, le chef du Corps des gardiens de la révolution islamique, pour le détruire rappelle le verdict lapidaire du diplomate français. Comme le Kaiser Wilhelm lors de la Première Guerre mondiale, Trump constatera probablement qu'en accédant à un conflit qu'il est incapable de mener, il aura cédé le contrôle à une camarilla fauconnière qui met sa présidence sur la voie d'un désastre total. Ne vous y trompez pas : une guerre avec l'Iran peut être gagnée. Mais le prix à payer ferait passer l'Irak pour du gâteau. Modifié le 4 janvier 2020 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 4 janvier 2020 Share Posté(e) le 4 janvier 2020 «Pas de guerre contre l'Iran»: des Américains manifesten https://www.lefigaro.fr/flash-actu/pas-de-guerre-contre-l-iran-des-americains-manifestent-20200104 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 4 janvier 2020 Share Posté(e) le 4 janvier 2020 il y a une heure, Wallaby a dit : https://nationalinterest.org/blog/skeptics/trump’s-reckless-iran-strike-could-be-sarajevo-moment-110701 (3 janvier 2020) La frappe imprudente de Trump pourrait être un "moment Sarajevo". Talleyrand a fait remarquer que l'assassinat du duc d'Enghien par Napoléon était pire qu'un crime. C'était une erreur. La décision de Donald Trump de cibler le major général Qassim Suleimani, le chef du Corps des gardiens de la révolution islamique, pour le détruire rappelle le verdict lapidaire du diplomate français. Comme le Kaiser Wilhelm lors de la Première Guerre mondiale, Trump constatera probablement qu'en accédant à un conflit qu'il est incapable de mener, il aura cédé le contrôle à une camarilla fauconnière qui met sa présidence sur la voie d'un désastre total. Ne vous y trompez pas : une guerre avec l'Iran peut être gagnée. Mais le prix à payer ferait passer l'Irak pour du gâteau. Bon juste une petite remarque sur la citation : Le Général Qassim Suleimani n'est pas le Duc D'Enghien et Donald Trump n'est pas Napoléon. De plus les contextes n'ont rien de commun. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 janvier 2020 Share Posté(e) le 9 janvier 2020 https://www.huffingtonpost.fr/entry/ce-senateur-republicain-incendie-trump-pour-son-briefing-sur-soleimani_fr_5e16dbbac5b600960c5ff0d3 (9 janvier 2020) Le sénateur américain Mike Lee, républicain de l’Utah, a exprimé sa colère après un briefing de l’administration Trump sur la frappe qui a tué le général iranien Qassem Soleimani. “Il n’est pas acceptable pour des membres du pouvoir exécutif -peu importe si vous êtes de la CIA ou du ministère de la Défense ou autre- de venir nous dire que nous ne pouvons pas débattre et discuter du bien-fondé d’une intervention militaire contre l’Iran”, a-t-il déclaré. “Cela va à l’encontre des valeurs américaines. C’est anticonstitutionnel. Et c’est inconvenant.” 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 12 janvier 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 janvier 2020 (modifié) https://www.t-online.de/nachrichten/id_87128758/ex-cia-agent-robert-baer-iran-ist-der-gewinner-im-schlagabtausch-mit-den-usa-.html (11 janvier 2020) Robert Baer est un ancien employé des services secrets américains de la CIA. Pendant son temps actif, il a été déployé en Irak, en Syrie et au Liban, entre autres. Depuis qu'il a quitté le service de renseignement, il a travaillé comme auteur et analyste de sécurité. t-online.de : Quelle a été votre première pensée lorsque vous avez entendu le discours de Donald Trump à l'occasion des attaques iraniennes sur les bases américaines en Irak ? Robert Baer : J'ai pensé - pas pour la première fois d'ailleurs - que Trump n'est pas dans son état normal. Ce qui est intéressant ici, cependant, c'est que le président a admis la victoire des Iraniens dans ce conflit actuel, bien que cela soit sous le couvert de phrases. De quelle manière ? Donald Trump a affirmé dans son discours que le peuple américain devrait être "extrêmement reconnaissant et heureux". - "L'Iran semble céder." Le vice-président Michael Pence a ensuite déclaré " que nous sommes plus en sécurité aujourd'hui " qu'avant l'assassinat de Ghassem Soleimani. C'est une absurdité totale, car un Soleimani vivant n'était pas un danger aigu pour les États-Unis, et la position de l'Iran n'a pas été affaiblie de façon permanente par l'assassinat. Après tout, le successeur de Soleimani, Esmail Ghaani, a confirmé qu'il poursuivra le parcours de son prédécesseur assassiné. Dans votre livre, "The Perfect Kill : 21 Laws for Assassins", vous avancez la thèse que le meurtre ciblé comme stratégie des services secrets ne fonctionne pas. C'est exact. Le livre est basé sur mon expérience en tant qu'agent américain sur le terrain, en particulier en tant que membre d'une opération en Irak impliquée dans l'assassinat planifié de Saddam Hussein. A l'époque, je me suis demandé ce que je faisais là. J'étais au milieu d'un champ de bataille avec une Kalachnikov à la main alors que les balles frappaient tout autour de nous. Peu après, j'ai failli être inculpé par le FBI pour tentative de meurtre sur Saddam Hussein. Dans ce livre, je traite de mes propres expériences, en passant par les assassinats ciblés de l'histoire, jusqu'à la guerre actuelle des drones, qui d'ailleurs ne fonctionne pas non plus. Mais la guerre des drones n'est-elle pas interprétée par le Pentagone comme un succès sans précédent ? Je ne peux vous dire qu'une chose : les déclarations et les allégations des agences de renseignement et des ministères de la défense doivent être accueillies avec le plus grand scepticisme. L'utilisation massive des drones a été accélérée sous la présidence d'Obama. À l'époque, la CIA affirmait qu'elle servait à éliminer Al-Qaïda - une thèse très douteuse. Les drones provoquent principalement le chaos, répandent la peur et tuent de nombreux civils innocents. Si l'on suit la thèse selon laquelle une fin plus rapide de la guerre peut être obtenue grâce à l'abattage ciblé par des drones - ou, comme dans le cas de Soleimani, que les dangers ont été évités - alors c'est faux. L'utilisation de drones n'a ni permis d'éviter le danger ni d'instaurer la paix. Au contraire, les Etats-Unis sont aujourd'hui beaucoup plus impliqués dans les conflits du Proche et du Moyen-Orient. De quelle manière ? Par exemple, depuis la liquidation de Ben Laden, il n'y a pas eu de stabilité, mais plutôt la montée de " l'État islamique ". Il n'y a pas de preuve pour soutenir l'affirmation de la CIA selon laquelle des vies américaines ont été sauvées par l'utilisation de drones. Je suis convaincu que les drones favorisent la terreur et la violence. Que ce soit dans le passé ou maintenant dans l'assassinat de Soleimani à Bagdad. Donc la stratégie de Trump contre l'Iran a échoué ? Trump n'a aucune stratégie, et ceux qui l'entourent ne connaissent pas la mentalité iranienne. En attaquant des bases américaines en Irak, Téhéran a prouvé qu'il pouvait atteindre des cibles américaines dans la région avec une précision étonnante. Le fait que les États-Unis aient été indirectement avertis par l'Iran d'éviter les morts du côté américain ne change rien au fait que personne n'a pu intercepter les missiles. Les experts sont étonnés de la précision avec laquelle les missiles ont été frappés, même si cela n'est pas publiquement admis. La compétence balistique des Iraniens est un fait et en même temps un avertissement qu'en cas de guerre on peut s'attendre à des pertes américaines élevées. Les Etats-Unis n'ont pas réussi à intercepter les missiles entrants avec leur système de défense aérienne - malgré l'avertissement préalable de Téhéran. Les Etats-Unis ont-ils sous-estimé la réaction de l'Iran ? Oui. L'Iran est le gagnant dans cet échange de coups. Téhéran a réussi à ramener le conflit d'une escalade militaire menaçante au niveau politique. Personnellement, je suis surpris que personne n'ait informé la Maison Blanche des conséquences possibles de l'attaque sur Soleimani. La déclaration de Trump, son apparence et ses déclarations le soulignent. Finalement, il a reconnu son échec lorsqu'il a demandé à l'OTAN, qui à ma connaissance n'avait pas été informée auparavant, de s'impliquer davantage dans la région à l'avenir. Vous avez dit que l'administration américaine n'a pas une connaissance plus approfondie de la mentalité iranienne. N'est-ce pas aussi un échec des services de renseignement américains ? La CIA et les autres services américains ne sont guère actifs en Iran. Qu'est-ce que vous voulez dire ? Le travail de la CIA est aujourd'hui dominé par la bureaucratie, la technologie moderne, la surveillance des réseaux sociaux, le contrôle des drones. Tout cela se passe dans les quartiers généraux, loin des zones opérationnelles, où presque personne ne parle les langues des pays concernés ou n'a de sentiment pour les nations qui affectent les intérêts nationaux des Etats-Unis. C'était différent à votre époque ? Vous avez reçu l'ordre d'infiltrer des organisations comme le Hezbollah ou Al-Qaïda. En effet. Nous avons risqué nos vies, nous nous sommes familiarisés au préalable avec la situation locale et avons étudié les langues et les cultures pendant des années. Ce n'était pas toujours comme James Bond, mais parfois ça l'était. Après l'attaque de Bagdad, le Premier ministre israélien Nétanyahou a d'abord pris ses distances avec Washington. Il a parlé d'une opération américaine et a souligné qu'Israël n'avait rien à voir avec cela. C'est vrai, Israël est profondément préoccupé par la compétence balistique des Iraniens - et avec raison. Le Hezbollah est à proximité immédiate, l'un des plus proches alliés de Téhéran. C'est aussi une indication du désaccord entre Washington et Tel-Aviv. Les Israéliens sont profondément préoccupés par le fait que les troupes américaines pourraient se retirer d'Irak, comme l'exige maintenant le gouvernement irakien. Cela augmenterait bien sûr l'influence iranienne là-bas. Mais les États-Unis sont conscients de leur grande vulnérabilité sur le terrain, que les Iraniens leur ont maintenant fait comprendre une fois de plus. Quel est donc l'objectif stratégique de Téhéran ? Le gouvernement iranien considère les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres États occidentaux comme des puissances coloniales. Le but stratégique de Téhéran est de mettre fin à cette colonisation. La suprématie actuelle de l'Iran est le résultat d'erreurs occidentales. Cependant, la suprématie correspond également à la taille géographique et démographique de l'Iran. Donc, pendant que l'Occident essaie de freiner l'influence de l'Iran, ce pays fera tout ce qu'il peut pour maintenir et étendre cette influence. Modifié le 12 janvier 2020 par Wallaby 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 12 janvier 2020 Share Posté(e) le 12 janvier 2020 (modifié) il y a une heure, Wallaby a dit : https://www.t-online.de/nachrichten/id_87128758/ex-cia-agent-robert-baer-iran-ist-der-gewinner-im-schlagabtausch-mit-den-usa-.html (11 janvier 2011) Quel est donc l'objectif stratégique de Téhéran ? Le gouvernement iranien considère les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres États occidentaux comme des puissances coloniales. Le but stratégique de Téhéran est de mettre fin à cette colonisation. La suprématie actuelle de l'Iran est le résultat d'erreurs occidentales. Cependant, la suprématie correspond également à la taille géographique et démographique de l'Iran. Donc, pendant que l'Occident essaie de freiner l'influence de l'Iran, ce pays fera tout ce qu'il peut pour maintenir et étendre cette influence. Mouais, je trouve son analyse un peu datée, pour le coup. L’impression qu’il n’a pas quitté les années 1990 dans sa perception de « l’objectif stratégique » de l’Iran. En outre, que la position actuelle soit (aussi) la résultante d’erreurs occidentales, certainement, mais pas uniquement, et il n’y a pas à mon sens de suprématie à l’heure actuelle, en-dehors de celle religieuse sur le mouvement chiite en général. Dans le ménage à 3* au MO, Israël se tient pour lui-même, l’AS embarque l’Egypte, les EAU et Bahreïn, et l’Iran se tient pour lui-même. La Jordanie, le Koweit et Oman restent relativement neutres, quant au Liban, la Syrie, l’Irak et le Yémen, ce sont les zones de confrontations des différentes influences - US / AS / Iran - pour y acquérir / maintenir une main-mise, et par effet domino mettre une pression indirecte sur l’un ou l’autre des membres du ménage. Qatar et Turquie restent des cas un peu à part. Il est par contre certain qu’un Iran libéré de ses chaines - les sanctions économiques, pour l’essentiel - retrouverait très vite un poids régional considérable, à même de challenger les turcs sans trop de soucis**, et mettre aisément à mal la domination saoudienne actuelle (confessionnelle mais aussi économiquement, sur le marché du pétrole). Du fait du nombre d’habitants, tout d’abord (82 millions d’habitants contre 33 millions de l’autre), de la taille de son marché intérieur, de l’influence idéologique régionale, mais encore et surtout de sa maturité en tant qu’état. Entre des saoudiens anciens bédouins du siècle dernier et l’un des plus anciens berceaux de civilisation à la riche histoire jusqu’à nos jours, les outils entre les mains de chacun pour garantir la résilience de son pays et développer une influence au-delà de ses propres frontières ne sont manifestement pas les mêmes... Le régime des Mollah a créé une chape idéologique, il n’a en rien modifié ou détruit les connaissances des marchés économiques et des relations internationales. * Je retire délibérément les USA de l’équation uniquement pour pouvoir aborder cette fameuse question de la « suprématie » ** hors le retard significatif pris par l’Iran depuis la chute du Shah, du fait des sanctions économiques qui l’ont étranglé et maintenu en marge. 10 ans de rattrapage seraient sans doute nécessaires pour être en situation de concurrencer la Turquie sur tous les fronts. Le ralentissement turc du fait d’Erdogan les aiderait considérablement en cela, soit dit en passant. Le PIB iranien actuel est de 412 milliards de dollars contre 857 pour la Turquie (en ralentissement constant), pour une taille de population similaire. C’est en cela, et uniquement en cela, que le « frein à l’influence » de l’Iran par l’occident est considérable. À l’inverse, il serait un allié de taille... Modifié le 12 janvier 2020 par TarpTent 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 13 janvier 2020 Share Posté(e) le 13 janvier 2020 Le 21/10/2019 à 13:35, Akhilleus a dit : Donald J. TrumpCompte certifié @realDonaldTrump “The ceasefire is holding up very nicely. There are some minor skirmishes that have ended quickly. New areas being resettled with Kurds. U.S. soldiers are not in combat or ceasefire zone. We have secured the Oil.” Mark Esper, Secretary of Defense. Ending endless wars! Waaarf Ils cachent même plus leur priorité stratégique ..... Le Donald va encore plus loin. (et dédicace aux supporters de Trump qui croient que tout est de la faute des fake news media ) Lors d'une interview récente sur Fox News* , POTUS45 surenchérit sur sa pensée stratégique (complexe) : * ( pour justifier l'assassinat de Soleimani par un danger immédiat (mais non précisé), dont même son SecDef n'était pas au courant, mais je digresse ) Citation "“We have a very good relationship with Saudi Arabia—I said, listen, you’re a very rich country. You want more troops? I’m going to send them to you, but you’ve got to pay us. They’re paying us. They’ve already deposited $1B in the bank.” J'ai un peu ramé pour trouver la source : bizarrement, les chaînes pro Trump ne sont pas pressées de remonter cette déclaration . Finalement trouvé sur Fox News. Bien entendu, c'est la suite logique de sa conception du monde ... Et y a un gros fond de vérité (pizzo américain) : le truc, c'est qu'un politicien normal ne survivrait pas à faire une déclaration aussi ... franche. Révélation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 janvier 2020 Share Posté(e) le 14 janvier 2020 44 minutes ago, rogue0 said: Et y a un gros fond de vérité - pizzo américain - le truc, c'est qu'un politicien normal ne survivrait pas à faire une déclaration aussi ... franche. Les politiciens normaux on cessé depuis des lustres de faire de la politique ... ... c'est tout le problème ... lui fait de la politique et c'est pour ça que ses supporters l'aiment. Non seulement il leur dit ce qu'ils veulent entendre ... mais en plus c'est la vérité que personne ne veut assumer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 14 janvier 2020 Share Posté(e) le 14 janvier 2020 Il y a 10 heures, g4lly a dit : Les politiciens normaux on cessé depuis des lustres de faire de la politique ... ... c'est tout le problème ... lui fait de la politique et c'est pour ça que ses supporters l'aiment. Non seulement il leur dit ce qu'ils veulent entendre ... mais en plus c'est la vérité que personne ne veut assumer. Je ne suis pas sur que ce soit la "vérité". Je pense que c'est la seule façon dont lui est capable de penser les relations internationales. Je ne pense pas que l'ensemble des politiciens et de l'administration tazu en soit à ce point. Mais c'est une "vérité" qui a tendance à se généralisé, par contre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 17 hours ago, nemo said: Je ne suis pas sur que ce soit la "vérité". Je pense que c'est la seule façon dont lui est capable de penser les relations internationales. Je ne pense pas que l'ensemble des politiciens et de l'administration tazu en soit à ce point. Mais c'est une "vérité" qui a tendance à se généralisé, par contre. Ce genre de relation c'est donnant donnant ... l'exprimer sous forme de ils nous paient pour c'est une version certes simpliste mais claire ... d'exprimer ce donnant donnant ... ... il y a une forme d’honnêteté dans le discours des "populistes" c'est pour ça que ça plaît. Pendant ce temps les autres se cache derrière leur petit doit ... t’explique qu'il n'y a pas d'alternative etc. etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 (modifié) Le 14/01/2020 à 01:37, g4lly a dit : ... c'est tout le problème ... lui fait de la politique et c'est pour ça que ses supporters l'aiment. Non, il fait des affaires, je sais que ça veut dire la même chose que faire de la politique aux USA mais nous ne sommes pas aux USA. Modifié le 15 janvier 2020 par Arland 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 (modifié) Il y a 7 heures, g4lly a dit : Ce genre de relation c'est donnant donnant ... l'exprimer sous forme de ils nous paient pour c'est une version certes simpliste mais claire ... d'exprimer ce donnant donnant ... ... il y a une forme d’honnêteté dans le discours des "populistes" c'est pour ça que ça plaît. Pendant ce temps les autres se cache derrière leur petit doit ... t’explique qu'il n'y a pas d'alternative etc. etc. C'est parce qu'on fait semblant qu'on se donne une chance de faire vraiment, à moins d'être dans le cynisme absolu qui est pas si courant. Si tu laisses tomber même les apparences outre les dégâts dans la confiance qu'a la population tu te donnes aucune chance de faire autrement. Et je suis pas sur que ce soit ça le "populisme" qui plairait à la population. C'est plus le coté "mes actes et mes paroles correspondent" mais bon quand les paroles sont de la merde les actes correspondant aussi. Modifié le 15 janvier 2020 par nemo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 22 janvier 2020 Share Posté(e) le 22 janvier 2020 Trump va ajouter «quelques pays» à son programme contesté d'interdiction de voyage aux Etats-Unis https://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-va-ajouter-quelques-pays-a-son-programme-conteste-d-interdiction-de-voyage-aux-etats-unis-20200122 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 janvier 2020 Share Posté(e) le 28 janvier 2020 (modifié) https://www.theamericanconservative.com/articles/martin-indyk-an-important-neoliberal-defects/ (22 janvier 2020) Andrew Bacevich commente le revirement de Martin Indyk, un des grands noms de la classe dirigeante de politique étrangère (le "foreign policy establishment" ou "blob" pour les intimes, selon la terminologie de Ben Rhodes) : Tout au long de sa carrière, Martin s'est profondément investi dans le "processus de paix" israélo-palestinien et dans la proposition selon laquelle les États-Unis ont un intérêt vital à poursuivre ce processus jusqu'à son aboutissement. Plus largement, il a souscrit à l'idée que les États-Unis ont des intérêts vitaux en jeu au Moyen-Orient de manière plus générale, la stabilité régionale et le bien-être des populations qui y vivent dépendant de l'exercice par les États-Unis de ce que les gens à Washington appellent le "leadership". Dans ce contexte, bien sûr, le leadership tend à être un euphémisme pour l'utilisation ou la menace d'utilisation de la puissance militaire. Dans un article d'opinion extraordinaire publié dans le Wall Street Journal (ce qui est peu banal), il affirme que "peu d'intérêts vitaux des États-Unis continuent d'être en jeu au Moyen-Orient". Les politiques visant à assurer la libre circulation du pétrole du golfe Persique et la survie d'Israël sont devenues superflues. "L'économie américaine ne dépend plus du pétrole importé", note-t-il à juste titre. "La fracturation hydraulique a fait des États-Unis un exportateur net de pétrole et de gaz naturel". En conséquence, le pétrole du Golfe Persique "n'est plus un intérêt vital - c'est-à-dire un intérêt pour lequel il vaut la peine de se battre. Aussi difficile que cela puisse être de se faire à cette idée, c'est à la Chine et à l'Inde de protéger les voies maritimes entre le Golfe et leurs ports, et non à la marine américaine". Quant à l'État juif, Martin note, toujours à juste titre, qu'Israël a aujourd'hui la capacité "de se défendre par lui-même". En dépit des menaces fanfaronnantes régulièrement émises par Téhéran, "c'est l'Israël d'aujourd'hui, doté de l'arme nucléaire, qui a les moyens d'écraser l'Iran, et non l'inverse". De plus, Martin a eu son compte de processus de paix. "Une solution à deux États pour le problème palestinien est un intérêt vital pour Israël, pas pour les États-Unis", écrit-il, en insistant sur le fait qu'"il est temps de mettre fin à la farce qui consiste à présenter des plans de paix américains pour que l'un ou les deux côtés les rejettent". Certes, Martin identifie un intérêt vital pour les Etats-Unis au Moyen-Orient : éviter une course aux armements nucléaires. Pourtant, "nous devrions nous méfier de ceux qui se précipitent vers les postes de combat", prévient-il. "Pour freiner les aspirations nucléaires de l'Iran et ses ambitions de domination régionale, il faudra une diplomatie américaine assidue, pas une guerre". Cette dernière phrase résume l'essentiel de la conclusion générale de Martin : il propose de ne pas se désengager du Moyen-Orient mais de démilitariser la politique américaine. "Après le sacrifice de tant de vies américaines, le gaspillage de tant d'énergie et d'argent dans des efforts chimériques qui ont fini par faire plus de mal que de bien", écrit-il, "il est temps pour les États-Unis de trouver un moyen d'échapper au cycle coûteux et démoralisant des croisades et des retraites". Aujourd'hui, de tels sentiments apparaissent régulièrement dans les pages de The American Conservative et sur le site web du Quincy Institute for Responsible Statecraft. Pourtant, dans les milieux de l'establishment, il est rare que l'on soit prêt à qualifier la politique américaine au Moyen-Orient de donquichottesque. Quant à la reconnaissance du fait que nous avons fait plus de mal que de bien, de telles opinions de bon sens sont généralement considérées comme dépassant les bornes. Modifié le 28 janvier 2020 par Wallaby 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 3 mars 2020 Share Posté(e) le 3 mars 2020 « Les États-Unis ne veulent plus jouer les gendarmes au Moyen-Orient » ENTRETIEN. Diplomate et chercheur, Charles Thépaut analyse les causes du recul américain dans les crises qui frappent le monde arabo-musulman. https://www.lepoint.fr/monde/les-etats-unis-ne-veulent-plus-jouer-les-gendarmes-au-moyen-orient-03-03-2020-2365494_24.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 7 mars 2020 Share Posté(e) le 7 mars 2020 POTUS45 a signé un accord de "paix" avec les Talibans en Afghanistan. ça lui permet de tenir une promesse électorale de "ramener des GI" à la maison (5000 troupes), à temps pour les élections... En "lâchant" le gouvernement afghan. Bien entendu, les SR préviennent que les talibans n'ont aucune intention de respecter ces accords (le cessez le feu a déjà été rompu d'ailleurs)... Et POTUS a concédé dans son discours que les talibans pourraient ( rapidement ? ) renverser le gouvernement afghan... (bref la fuite de Saigon 1975 bis ...) https://www.nbcnews.com/politics/national-security/officials-u-s-has-persuasive-intel-taliban-does-not-intend-n1150051 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 7 mars 2020 Share Posté(e) le 7 mars 2020 Il y a 2 heures, rogue0 a dit : POTUS45 a signé un accord de "paix" avec les Talibans en Afghanistan. ça lui permet de tenir une promesse électorale de "ramener des GI" à la maison (5000 troupes), à temps pour les élections... En "lâchant" le gouvernement afghan. Bien entendu, les SR préviennent que les talibans n'ont aucune intention de respecter ces accords (le cessez le feu a déjà été rompu d'ailleurs)... Et POTUS a concédé dans son discours que les talibans pourraient ( rapidement ? ) renverser le gouvernement afghan... (bref la fuite de Saigon 1975 bis ...) https://www.nbcnews.com/politics/national-security/officials-u-s-has-persuasive-intel-taliban-does-not-intend-n1150051 https://fr.wikipedia.org/wiki/Pertes_militaires_françaises_en_Afghanistan . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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