PolluxDeltaSeven Posté(e) le 8 octobre Share Posté(e) le 8 octobre Il y a 15 heures, Ronfly a dit : https://www.opex360.com/2025/10/07/lavion-de-transport-bresilien-c-390-serait-sur-le-point-de-damer-le-pion-a-la400-atlas-en-inde/ "...Pour la presse spécialisée indienne, les propos du diplomate brésilien suggèrent que l’Inde envisage d’acquérir des C-390 Millenium dans le cadre d’un « troc » avec le Brésil, ce dernier étant intéressé par l’avion de combat Tejas, pour remplacer les F-5 et les AMX de sa force aérienne, ainsi que par le missile de croisière BrahMos et l’hélicoptère LCH Prachand..." J'avoue que le Tejaq au Brésil, je l'avais pas vu venir. Mais pour le remplacement des AMX et A-4M, c'est pas si con. Par contre, les F-5 devaient pas être remplacés par les Gripen, ceux-là même qui n'arrivent pas à être livrés/payés ? Bref, attendons de voir parce que ce "troc" a l'air un peu trop beau pour être vrai, vu l'état des finances brésiliennes en tous cas (oui parce que je doute qu'Embraer travaille gratos sur les KC-390 à "troquer") Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 8 octobre Share Posté(e) le 8 octobre Il y a 16 heures, Ronfly a dit : https://www.opex360.com/2025/10/07/lavion-de-transport-bresilien-c-390-serait-sur-le-point-de-damer-le-pion-a-la400-atlas-en-inde/ "...Pour la presse spécialisée indienne, les propos du diplomate brésilien suggèrent que l’Inde envisage d’acquérir des C-390 Millenium dans le cadre d’un « troc » avec le Brésil, ce dernier étant intéressé par l’avion de combat Tejas, pour remplacer les F-5 et les AMX de sa force aérienne, ainsi que par le missile de croisière BrahMos et l’hélicoptère LCH Prachand..." de façon générale, le Tejas en Amérique latine, y'aurait possibilité (Pérou, Colombie,...) ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 octobre Share Posté(e) le 10 octobre (modifié) L'inde revendique 9 chasseurs paki détruits dont 5 en vol et répond aux revendications Paki d'une manière fine et parfaitement assumée : Modifié le 10 octobre par herciv 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 10 octobre Share Posté(e) le 10 octobre il y a 31 minutes, herciv a dit : L'inde revendique 9 chasseurs paki détruits dont 5 en vol et répond aux revendications Paki d'une manière fine et parfaitement assumée : On doit s'approcher de la date de réunion du conseil de sécurité pour l'AON des 114 Rafale non? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Le 10/10/2025 à 13:44, herciv a dit : L'inde revendique 9 chasseurs paki détruits dont 5 en vol et répond aux revendications Paki d'une manière fine et parfaitement assumée : C'est globalement ce qui avait déjà été annoncé il y a deux mois par la partie indienne, avec quelques différences sur les "gros porteurs" et avec, pour les pertes de chasseurs en vol, tous abattus par S-400. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Radar Zhuk-ME : des documents fuités révèlent les défaillances des MiG-29K indiens https://www.avion-chasse.fr/radar-zhuk-me-des-documents-fuites-revelent-les-defaillances-des-mig-29k-indiens/ En résumé Des documents internes exposés par le groupe de hackers Black Mirror révèlent les difficultés persistantes du radar Zhuk-ME installé sur les MiG-29K / KUB de la Marine indienne. Le rapport – – extrait des archives de Rostec – détaille que le radar ne respecte pas les niveaux de fiabilité stipulés dans le contrat de 2004 avec RAC MiG : le MTBF devait atteindre 150 heures de vol, le MTBD 120 heures. En réalité, les données de 2016-2018 montrent des performances bien plus faibles : dès 2016, on note un MTBD de seulement 20 heures et un MTBF de 97 heures. En 2017, le MTBF avait chuté à 60 heures. Les fuites révèlent aussi que certaines heures de vol utilisées dans les calculs provenaient de modules simulés, gonflant artificiellement les chiffres. Face aux pressions de l’Inde, les ingénieurs russes ont tenté des révisions et remplacements mais la charge du financement restait en suspens. En 2019, la Marine indienne aurait déclassé le Zhuk-ME de son certificat de fournisseur d’origine, témoignant du point de rupture de la relation technique entre New Delhi et Moscou. Le contexte du programme MiG-29K / KUB indien La genèse et les ambitions La Marine indienne avait acquis des MiG-29K / KUB pour doter ses porte-avions d’un chasseur embarqué moderne. Le modèle était censé assurer la supériorité aérienne navale, la défense de groupe de bataille et des missions multirôles depuis l’INS Vikramaditya. Le radar installé, le Zhuk-ME, version export du radar russe Zhuk, était choisi pour ses capacités promises de détection aérienne et maritime. Dans le contrat signé en 2004 avec la firme russe RAC MiG, des garanties techniques strictes figuraient : le radar devait atteindre un MTBF (Mean Time Between Failures) d’au moins 150 heures, et un MTBD (Mean Time Between Defects) de 120 heures. Ces paramètres assistent à mesurer la robustesse et la continuité de fonctionnement en conditions opérationnelles. Les MiG-29K dans la flotte indienne Les MiG-29K sont basés à l’INS Hansa, la base aérienne navale de Goa. Ils opèrent également depuis le pont d’envol de l’INS Vikramaditya. La navalisation du chasseur implique des contraintes accrues : corrosion saline, appontage rude, vibrations structurelles fortes, et besoin de redondance dans les systèmes critiques comme le radar. Ces contraintes renforcent l’enjeu de fiabilité pour les équipements embarqués. Le contenu du leak : chiffres et défaillances La fuite et ses origines Le document divulgué, appelé “Report on the Reliability and Performance of the Zhuk-ME Radar in MiG-29K/KUB Aircraft of the Indian Navy”, provient de sources proches de Rostec, le conglomérat russe de défense. Il émane vraisemblablement d’un piratage ciblé et expose des échanges entre les autorités russes, les ingénieurs de Rac MiG et les responsables indiens. Selon le leak, les discussions internes ont été continues sur plusieurs années pour évoquer des échecs récurrents, des retards de réparation et des obligations contractuelles non remplies. Le document accuse notamment que certaines heures de vol enregistrées pour fiabilité correspondaient à des vols avec des modules factices, destinés à masquer la faiblesse réelle du système. Les performances réelles observées Les données compilées entre 2016 et 2018 dans les conférences russo-indiennes à INS Hansa montrent un écart criant par rapport au contrat : En début 2016, le MTBD mentionné était de 20 heures, et le MTBF de 97 heures. À mi-2017, le MTBF était tombé à 60 heures. Les ingénieurs russes avaient tenté des remises à niveau et des remplacements de blocs, mais sans restaurer de façon durable la fiabilité. Les sources internes indiquent que le vrai indicateur de performance (hors modules factices) divergeait nettement des chiffres officiels. Les mémos indiens remontés dans le dossier parlent de fonctionnement insatisfaisant, de pannes répétées du radar et de temps de réparation démesurés. Le déclassement du radar Un point marquant : en mai 2019, la Marine indienne a officiellement retiré le Zhuk-ME de son Original Manufacturer Certificate (certificat du fournisseur d’origine). Ce geste administratif traduit le rejet formel du radar comme composant certifié pour les MiG-29K / KUB. Autrement dit, le radar, en dépit de son installation, n’était plus considéré comme fiable ou acceptable selon les normes navales. Les implications techniques, opérationnelles et contractuelles Un point critique pour la capacité de combat Le radar est le cœur du système de mission aérienne : il guide les engagements air-air, la détection maritime, la navigation et la fusion de données. Si le radar subit des pannes fréquentes, l’avion perd son autonomie tactique, sa capacité à conduire des missions de défense aérienne embarquée devient limitée. Pour la Marine indienne, cela affaiblit la posture de dissuasion navale dans l’océan Indien, notamment dans un contexte de rivalité régionale avec la Chine. Certains MiG-29K peuvent être immobilisés plus souvent qu’utiles du fait des indisponibilités radar. La relation Russie-Inde mise en tension Le document révèle une pression importante de l’Inde sur la Russie pour exiger des réparations ou des refontes à la charge russe. Toutefois, le leak indique que Rostec / Rac MiG exigeait que l’Inde prenne en charge certaines mises à niveau ou modifications, une négociation considérée comme inacceptable par les Indiens. Ces tensions s’inscrivent dans un contexte plus large : l’Inde envisage depuis plusieurs années de diversifier ses fournisseurs de défense et de renforcer sa souveraineté nationale. Ce genre de litige technique fragilise l’image de la coopération russo-indienne. Le coût de la non-fiabilité Des pannes fréquentes engendrent des coûts élevés en maintenance, pièces de rechange, logistique et immobilisation d’aéronefs. Elles réduisent le taux de serviceabilité de la flotte MiG-29K. Dans des audits antérieurs, le CAG (Comptroller and Auditor General) indien avait déjà critiqué le faible taux de disponibilité des MiG-29K, certains rapports indiquant une disponibilité autour de 37 à 70 %. Ainsi, des radars défaillants aggravent une fragilité existante. Le retard ou le défaut de remplacement du radar impacte directement l’efficacité opérationnelle de la flotte navale. Les dimensions techniques du Zhuk-ME et ses limites Le Zhuk-ME : caractéristiques et attentes Le radar Zhuk-ME est conçu comme version maritime / export du radar Zhuk-M, avec des fonctions de cartographie, de détection navale et un suivi multi-cibles. Il pèse environ 220 kg selon les sources, et il est annoncé pour détecter des cibles aériennes à quelque 120 km pour une surface équivalente radar de 5 m². Il devait, dans la version d’origine, suivre jusqu’à dix cibles et en engager quatre simultanément. Pour les missions navales, il doit également assurer une détection de navires, de petits objectifs maritimes ou des cibles côtières. Le radar est doté d’un balayage en azimut de ±85° et en élévation +56° / –40°, selon les documents techniques du MiG-29K. Les défis navals exacerbés Opérer depuis un porte-avions soumet le radar à des vibrations extrêmes, des contraintes mécaniques, des conditions salines, des cycles thermiques fréquents et des modifications structurelles. Ces contraintes exigent une robustesse accrue du radar, ainsi qu’une maintenance rigoureuse. Les pannes peuvent survenir dans les modules TWT (travelling wave tubes), les alimentations HV, le système électronique de commande, les composants de refroidissement ou les éléments mécaniques de rotation. Une seule panne sur ces sous-ensembles rend le radar inutilisable. La fréquence des pannes suggérée par le leak (MTBF très faible) indique que les modules n’avaient pas une durée de vie suffisante ou une redondance matérielle limitée. Réactions, crédibilité du leak et pistes de remédiation Validité des documents et réactions officieuses Le leak émane du groupe Black Mirror, déjà auteur de plusieurs intrusions dans des sociétés russes de défense. Le fait que les documents portent des signatures internes et citent des mémos indiens crédibilise le contenu, mais la Russie ou Rac MiG peuvent contester la version ou la contextualisation des extraits. Aucune confirmation publique majeure n’est encore parvenue des autorités russes au moment de cette rédaction. On peut s’attendre à des démentis ou à des versions atténuées. Toutefois, le volume de détails techniques et la cohérence des chiffres (MTBF, MTBD) renforcent la thèse d’un compte rendu authentique. Les voies de redressement envisageables Pour redresser la situation, plusieurs pistes sont ouvertes : Ré-ingénierie du radar par Phazotron / KRET : réparations de modules, redesigns HV, changement de tubes TWT ou passage à des modules modernisés. Le document indique que certaines modifications ont déjà été entreprises. Renforcement contractuel Indien : exiger des garanties de performance, des clauses de pénalité ou des refontes à la charge russe. Remplacement par un radar alternatif : si le Zhuk-ME demeure instable, l’Inde pourrait envisager de développer ou d’adopter un radar tiers (AESA indien ou occidental) pour ses MiG-29K. Intensification du contrôle qualité et de l’entretien prédictif : usage de diagnostics embarqués, rotation des modules, remontée rapide des pannes et remplacement préventif. Ce leak jette une lumière crue sur les failles d’un système critique censé garantir la performance d’un chasseur embarqué stratégique. L’écart entre promesse contractuelle et réalité opérationnelle est abyssal. Si la Marine indienne continue d’exploiter des MiG-29K dont les radars sont peu fiables, la menace stratégique se trouve amoindrie. La crédibilité de la défense russe comme fournisseur de systèmes clés est également mise à l’épreuve. L’Inde pourrait accélérer sa diversification technologique, s’éloigner des dépendances russes et investir dans une filière nationale radar. Si ces révélations poussent New Delhi à imposer une refonte radicale du soutien technique, ou à requalifier ses MiG-29K, elles pourraient marquer un tournant dans la coopération russo-indienne en matière de défense. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit : Ce genre de litige technique fragilise l’image de la coopération russo-indienne. (...) un tournant dans la coopération russo-indienne en matière de défense. Vu ce que vient d'annoncer l'IAF sur les combats contre le Pakistan et la demande de commande complémentaire de S-400 (qui en découle probablement), en dépit de toutes les incertitudes sur la capacité de livraison russe sur un tel équipement ces temps-ci, je trouve cette déduction quelque peu excessive... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre il y a 9 minutes, gustave a dit : Vu ce que vient d'annoncer l'IAF sur les combats contre le Pakistan et la demande de commande complémentaire de S-400 (qui en découle probablement), en dépit de toutes les incertitudes sur la capacité de livraison russe sur un tel équipement ces temps-ci, je trouve cette déduction quelque peu excessive... Moi je comprend qu'ils sont satisfait du S-400 mais pas du MiG-29 et le tournant dont on parle il a déjà eu lieu puisque le MiG-29 n'a pas été autorisé à concourir pour MRCBF que le Rafale a gagné, c'est comme si le Rafale n'était pas autorisé à concourir pour le MRFA. Avant les Russes participaient à tous les concours et maintenant c'est sélectif. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre Le 10/10/2025 à 14:16, Alberas a dit : On doit s'approcher de la date de réunion du conseil de sécurité pour l'AON des 114 Rafale non? 114 ou 90 ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre il y a 48 minutes, gargouille a dit : 114 ou 90 ? Peu importe 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre (modifié) il y a une heure, Alberas a dit : Peu importe Ah sacré Indiens, ils nous auront tout fait... 126, 114, 57, 36, 40, 114, 90... QUINE!... carton plein. ;) Modifié le 13 octobre par Ronfly 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre 114ex c'est certainement pour la prochaine ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre il y a 36 minutes, Ronfly a dit : Ah sacré Indiens, ils nous auront tout fait... 126, 114, 57, 36, 40, 114, 90... QUINE!... carton plein. ;) Sans oublier le numéro complémentaire, le 26. 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 14 octobre Share Posté(e) le 14 octobre Il y a 22 heures, ARPA a dit : Sans oublier le numéro complémentaire, le 26. C'était pour voir si il y en a un qui suivait... ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 14 octobre Share Posté(e) le 14 octobre Mooooo Moooootuuuuus c'est ça ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
poti Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre Le ministre de la défense du Brésil Múcio est à New Delhi avec Alckmin le vice-président. De ce qui circule le Kc390 est au centre des négociations. L'Inde désire aussi des ERJ-145 qui ne se fabriquent plus, pour leur AEW. Le Brésil discute l'achat de batteries de Akash-NG (missile anti-aérien). Le ministre a aussi parlé d'une coopération pour la maintenance des scorpène brésiliens et indiens. Attendons de voir, le commandant de l'Exercito avait négocié des Akash-NG l'année dernière mais les indiens veulent l'utilisation de leurs radars alors que le Brésil veut les adapter aux Bradar nationaux. Mais vu que les discussions sont passées au niveau d'au-dessus (Lula, Modi) il est possible que les impasses soient surmontées. Si tout avance ça peut-être un gros coup pour le Kc395. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) vendredi à 19:47 Share Posté(e) vendredi à 19:47 Rafale : l’Inde exige plus de garanties de la part de Dassault Aviation pour le programme MRFA https://opexnews.fr/rafale-inde-garanties-dassault-programme-mrfa/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) vendredi à 21:02 Share Posté(e) vendredi à 21:02 Le 05/10/2025 à 17:28, Picdelamirand-oil a dit : J'ai négocié avec les Indiens et je vais mettre le résultat ici en espérant que Trappier lit Air défense.net Il faut que les partenaires indiens acceptent l’idée de « boîtes noires » logicielles françaises, afin de verrouiller un montage win-win : lead & IP FR sur le cœur “exotique”, intégration/volume en Inde. Définir et sanctuariser le « logiciel exotique » Définition contractuelle : « Logiciels Exotiques » = couches de mission, EW, fusion capteurs, crypto, sûreté/airworthiness, algos d’IA embarqués et outils de validation associés. Propriété & licences : propriété FR intégrale ; licence d’usage non exclusive, non transférable, sans droit de modification. Format : livraison compilée uniquement, + modèles binaires pour simulateurs ; aucun dépôt de code ni accès au contrôle de version FR. Interfaces ouvertes mais strictes ICD opposables (Interface Control Documents) : APIs, formats, timing, budgets CPU/latence, gestion des erreurs. Versioning & compatibilité : sémantique claire (MAJOR.MINOR.PATCH), bancs d’essais d’interopérabilité fournis par la France. Conformance tests : jeux d’essai obligatoires côté Inde avant toute mise en ligne ; “test-or-no-fly” automatique. Chaîne d’updates maîtrisée par la France Pipeline CI/CD FR air-gap → image signée → “blue/green update” en Inde. Clés & secrets : KMS français, HSM dédiés ; les clés d’activation ne sortent pas de la garde FR. Right to patch unilatéral pour raisons de sécurité/sûreté. Escrow très borné (si les Indiens le demandent) Escrow binaire uniquement, déclenchable en cas de cessation définitive de support FR, sous tiers séquestre choisi conjointement. Accès lecture seule par experts certifiés, limités aux correctifs de sécurité/sûreté, sans droit de dérivés. Cybersécurité & anti-RE (reverse engineering) Obfuscation/ASLR/anti-tamper, attestation d’intégrité au boot. SBOM (liste composants) sans exposer les secrets ; sondes de compromission. Journalisation signée + “kill-switch” réglementaire (dernier recours, sous contrôle d’État). Zones ouvertes à la coopération indienne (fort contenu local) Cellule/structures, harnais, FAL, MRO complet (IAF/IN). Capteurs front-end (antenne, optique), charges utiles India-specific. HMI locale (langues, procédures), mission-apps au-dessus d’un SDK sandboxé (APIs limitées) sans toucher au noyau exotique. Propulsion: périmètre défini (matériaux, compresseur bas-pression, FADEC “export”) en évitant la techno cœur sensible. Variants produits pour éviter les frictions FR-SOV : full features dissuasion/EW (France seule). IN-SOV : fonctionnalités indiennes spécifiques, mêmes interfaces, noyau exotique inchangé. EXPORT-CLEAN : ligne d’assemblage Inde, features réduites, zéro techno souveraine. Gouvernance et responsabilités Design Authority : France sur le logiciel exotique et l’intégration de mission ; Inde sur la FAL/MRO et périmètres convenus. Comité ICD & Sûreté : coprésidé, mais droit de veto FR si la sécurité de vol/mission est en jeu. Jalons : PDR/CDR sur interfaces, bancs d’intégration Inde qualifiés avant 1er vol local. Offsets intelligents Transferts profonds là où c’est sans risque : méthodes d’industrialisation, essais sol/vol, MRO, data analytics. Formations : gros effort sur simulateurs stubbés (noyau simulé, pas exposé). Ce que Dassault peut dire dès la prochaine réunion (éléments de langage) « Nous sommes ouverts à une bascule industrielle majeure en Inde (FAL, MRO, contenus locaux élevés) si l’IP cœur reste française et si nous gardons la maîtrise des mises à jour. » « Nous proposons un SDK sandbox permettant à vos équipes de développer des apps mission India-specific sans exposer le noyau. » « Nous livrerons binaires signés + ICD + bancs de test, jamais le code source. L’escrow ne s’ouvre qu’en cas de force majeure et sans droit de dérivés. » « Trois variants (FR-SOV / IN-SOV / EXPORT-CLEAN) éviteront toute friction politique ultérieure. » clause type (à adapter par les juristes) Propriété & Accès — Le Fournisseur conserve l’entière propriété intellectuelle des Logiciels Exotiques. Le Client reçoit une licence d’utilisation non exclusive, non transférable et sans droit de modification. Les Logiciels Exotiques sont fournis en code objet uniquement. Interfaces — Le Fournisseur fournit les ICD et jeux de tests requis. Toute intégration devra satisfaire aux tests de conformité, condition préalable à la mise en service. Mises à jour — Les correctifs/évolutions de sûreté et de cybersécurité sont déployés à l’initiative du Fournisseur ; le Client assure l’intégration selon le processus convenu. Escrow — En cas de cessation définitive du support, un dépôt binaire sous séquestre pourra être ouvert aux seules fins de maintenance de sécurité/sûreté, sans autoriser l’ingénierie inverse ni la création d’œuvres dérivées. Ce serait pas mal quand même de rajouter un discours sur d'éventuels besoins d'évolution des logiciels que pourraient demander les indiens : même s'il restent 100% français, qu'au moins on décrive sous quelle forme, à quelles conditions et selon quelles modalités seraient examinées voire chiffrées d'éventuelles demandes d'évolution fonctionnelle de la partie indienne. 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Patrick Posté(e) vendredi à 21:14 Share Posté(e) vendredi à 21:14 il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : Rafale : l’Inde exige plus de garanties de la part de Dassault Aviation pour le programme MRFA https://opexnews.fr/rafale-inde-garanties-dassault-programme-mrfa/ Toujours aussi gourmands les Indiens. Sur les 75% c'est faisable je pense. Par contre le code source en cadeau-Bonux ils peuvent oublier. Un accès pour intégrer ce qu'ils veulent comme armement pourquoi pas, c'est d'ailleurs déjà plus ou moins le cas, mais la possibilité d'aller chiper des bouts de code pour les réemployer un peu partout c'est vraiment nous prendre pour des jambons. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) vendredi à 21:23 Share Posté(e) vendredi à 21:23 1 minute ago, Patrick said: Toujours aussi gourmands les Indiens. Sur les 75% c'est faisable je pense. Par contre le code source en cadeau-Bonux ils peuvent oublier. Un accès pour intégrer ce qu'ils veulent comme armement pourquoi pas, c'est d'ailleurs déjà plus ou moins le cas, mais la possibilité d'aller chiper des bouts de code pour les réemployer un peu partout c'est vraiment nous prendre pour des jambons. E. Trappier a indiqué que sur le contrat Rafale M c'est environ 50% en précisant que l'élaboration de ce nombre obéïssait à une décomposition compliquée. J'imagine donc qu'avec un assemblage final indigène et un peu d'imagination on peut triturer produire un ratio satisfaisant le discours patriote servi aux braves gens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) vendredi à 21:34 Share Posté(e) vendredi à 21:34 Le bon côté de la situation, c'est que les négociations s'accélèrent. Et pourquoi ne pas mettre leur radar... si l'IAF est d'accord ? Les 1ers avions seraient montés avec RBE2 et les suivants avec le radar indien. De toute façon Thalès est passé au XG, que les indiens devront prendre avec le F5. Le problème est que tout ça est un peu hétéroclite. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) samedi à 06:59 Share Posté(e) samedi à 06:59 Le radar en question n'ayant toujours pas fait l'objet d'une utilisation opérationnelle dans un avion indien, je vois mal Dassault essuyer les plâtres, indépendamment de toute pertinence technique et du coût d'une telle option. Je n'ai toujours pas compris s'il équipera les Tejas MK1a. Il faudrait peut-être commencer par là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) samedi à 07:26 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 07:26 Le Rafale a protégé le Su-30MKI grâce à la guerre électronique ! ⚡ Au cours de l'opération Sindoor, les chasseurs Su-30MKI faisaient partie du groupe de frappe des missiles de croisière supersoniques BrahMos, et ce sont les Rafale qui les ont escortés pour assurer la protection de la mission. À un moment donné, deux F-16 pakistanais ont tenté de verrouiller le groupe d'attaque indien par radar. Comme le Su-30MKI transportant le BrahMos a une section radar (RCS) plus élevée, les F-16 ont réussi à verrouiller les MKI par radar. Cependant, sans activer leurs propres radars, les MKI se sont appuyés sur les Rafale qui les escortaient, lesquels ont instantanément activé leur suite de guerre électronique (EW) SPECTRA. Les Rafale ont lancé des contre-mesures électroniques, brouillant agressivement les systèmes radar des F-16, réussissant ainsi à briser leur verrouillage sur les Su-30MKI. Voici le point essentiel : les Rafale n'ont même pas eu besoin d'entrer dans la zone d'engagement radar haute fréquence des F-16 pour y parvenir. Cela prouve que SPECTRA fonctionne comme un brouilleur d'escorte, capable de neutraliser les menaces à distance, sans exposer directement l'avion aux faisceaux radar. Il est intéressant de noter que l'Inde n'a jamais engagé de chasseurs pakistanais à l'aide de missiles air-air lors de ces affrontements. Au lieu de cela, l'armée de l'air indienne s'est appuyée sur la couverture longue portée du système de défense aérienne S-400, frappant profondément à l'intérieur du territoire pakistanais en exploitant son immense portée d'engagement. Il est facile de détecter un avion dans un ciel dégagé, car il n'y a pas d'interférences. Mais il est beaucoup plus difficile de repérer un lanceur mobile au sol caché parmi des obstacles naturels et urbains. Les unités S-400 changeaient fréquemment de position après chaque lancement, rendant les contre-attaques pakistanaises inefficaces. En fait, lorsque le Pakistan a tenté de riposter en utilisant des missiles CM-400AKG contre l'emplacement présumé du S-400, les lanceurs et les radars indiens avaient déjà été déplacés vers un nouveau site. En désespoir de cause, les services de renseignement pakistanais ont activé un espion local pour localiser les sites de lancement des S-400 indiens. Mais les forces de sécurité indiennes l'ont détecté et arrêté le jour même. Il bénéficie désormais d'un « accueil spécial » en Inde. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 07:34 Share Posté(e) samedi à 07:34 (modifié) il y a 14 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Cependant, sans activer leurs propres radars, les MKI se sont appuyés sur les Rafale qui les escortaient, lesquels ont instantanément activé leur suite de guerre électronique (EW) SPECTRA. Les Rafale ont lancé des contre-mesures électroniques, brouillant agressivement les systèmes radar des F-16, réussissant ainsi à briser leur verrouillage sur les Su-30MKI. Voici le point essentiel : les Rafale n'ont même pas eu besoin d'entrer dans la zone d'engagement radar haute fréquence des F-16 pour y parvenir. Cela prouve que SPECTRA fonctionne comme un brouilleur d'escorte, capable de neutraliser les menaces à distance, sans exposer directement l'avion aux faisceaux radar. Ca c'est une utilisation que je n'avais pas en tête. Je ne pensais pas SPECTRA capable d'émettre suffisamment d'énergie pour casser un verrouillage. il y a 14 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Il est facile de détecter un avion dans un ciel dégagé, car il n'y a pas d'interférences. Mais il est beaucoup plus difficile de repérer un lanceur mobile au sol caché parmi des obstacles naturels et urbains. Les unités S-400 changeaient fréquemment de position après chaque lancement, rendant les contre-attaques pakistanaises inefficaces. Ca aussi c'est intéressant parce que la notion de chasse est maintenant multi domaine et le rôle d'intercepteur moins évident. Modifié samedi à 07:41 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) samedi à 07:36 Share Posté(e) samedi à 07:36 il y a 31 minutes, Myrtil a dit : Le radar en question n'ayant toujours pas fait l'objet d'une utilisation opérationnelle dans un avion indien, je vois mal Dassault essuyer les plâtres, indépendamment de toute pertinence technique et du coût d'une telle option. Je n'ai toujours pas compris s'il équipera les Tejas MK1a. Il faudrait peut-être commencer par là. Ils pouraient prendre un de leurs Rafale IAF comme banc de test volant ... et un 2ème pour faire les comparaisons 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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