herciv Posté(e) le 1 mai 2024 Share Posté(e) le 1 mai 2024 il y a 5 minutes, Ronfly a dit : pour notre capacités de renseignement et de communication 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 1 mai 2024 Share Posté(e) le 1 mai 2024 il y a 13 minutes, herciv a dit : Ah mon avis Cailabs est dans le projet. https://www.cailabs.com/fr/aerospatial-defense/#communicationslaser Pour rappel 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 1 mai 2024 Share Posté(e) le 1 mai 2024 il y a 41 minutes, herciv a dit : Pour rappel Il y a vraiment de quoi faire et que ca envoie cette constellation avec ces pépites technologiques... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 14 juillet 2024 Share Posté(e) le 14 juillet 2024 https://armees.com/syracuse-iv-satellite-cybersecurite-militaire/ Capacités durcies pour le cyber et le brouillage 5 fois plus de capacités de transmission. 2 satellites prévus un 3ème annulé pour compléter par une participation à la future constellation IRIS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 26 juillet 2024 Auteur Share Posté(e) le 26 juillet 2024 (modifié) La Suède songe à un Avion de combat / Lanceur de nano satellites : https://www.opex360.com/2024/07/26/la-suede-envisage-dutiliser-lavion-de-combat-gripen-pour-placer-des-nanosatellites-sur-une-orbite-basse/ "la Suède s’est récemment dotée de sa première stratégie spatiale de défense." En janvier 2024: "les autorités suédoises ont inauguré une rampe de lancement pour satellite au centre spatial d’Esrange qui, situé en Laponie, était jusqu’alors dédié à la recherche scientifique [notamment à l’étude des aurores boréales], aux ballons de haute altitude et au suivi de satellites. En mars, elle a été utilisée pour lancer la fusée Texus 60 [VSB-30], laquelle devait emporter une charge utile de 400 kg à 251,7 km d’altitude" "Quant aux applications militaires, la force aérienne suédoise [Svenska flygvapnet] envisage d’utiliser l’avion de combat JAS-39 Gripen pour placer des nanosatellites sur des orbites basses." Ceci après le projet de F-15E censé mettre sur une orbite basse un satellite de 45 kg. Et après le projet de Rafale MLA [Mini-lanceur aéroporté] Modifié le 26 juillet 2024 par Bechar06 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 26 juillet 2024 Share Posté(e) le 26 juillet 2024 Le Gripen serait étudié pour lancer des nano satellite de 2 kg... Pour le F-15E, c'est un microsatellite de 45kg et pour le Rafale les études portaient sur 75 et 150 kg... Si la Suède arrive à la faire plus vite que la France, je trouverai ça décevant pour la France. Même si on ne parle pas du tout des même capacités. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 juillet 2024 Share Posté(e) le 27 juillet 2024 Il y a 11 heures, ARPA a dit : Le Gripen serait étudié pour lancer des nano satellite de 2 kg... Pour le F-15E, c'est un microsatellite de 45kg et pour le Rafale les études portaient sur 75 et 150 kg... Si la Suède arrive à la faire plus vite que la France, je trouverai ça décevant pour la France. Même si on ne parle pas du tout des même capacités. "Plus vite"? La France ne fait rien alors qu'elle a démontré la faisabilité de la chose. Dassault-Safran-Thalès auraient pu proposer ça sur fonds propres. Ils ne l'ont pas fait. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 10 septembre 2024 Auteur Share Posté(e) le 10 septembre 2024 France / Keraunos Le satellite militaire français de communication optique Keraunos a réalisé une première mondiale https://www.opex360.com/2024/09/10/le-satellite-militaire-francais-de-communication-optique-keraunos-a-realise-une-premiere-mondiale/ 2021 : "Le projet « Keraunos » [« foudre » en grec ancien] devait permettre d’expérimenter un système de communication optique à haut débit par laser entre un nanosatellite et une station au sol transportable. Et de soutenir que cela n’avait alors jamais été fait." "La DGA et l’Agence de l’innovation de défense [AID] confièrent ce projet à deux jeunes entreprises innovantes, à savoir Unseenlabs, spécialiste de la détection de radiofréquence par satellite, et Cailabs, qui s’était fait précédemment connaître par sa technologie permettant de « mettre en forme » la lumière dans une fibre optique, afin d’accroître significativement la vitesse de circulation des données. ... l’une et l’autre avaient bénéficié d’un accompagnement de Definvest, le fonds d’investissement du ministère des Armées." "Novembre 2023 le nanosatellite Keraunos, conçu par Unseenlabs, placé sur une orbite basse, en emportant une charge utile qui, développée par Cailabs, reposait, entre autres, sur une technologie permettant de « fiabiliser les liens optiques en espace libre entre la terre et les satellites » Mais il aura fallu attendre cet été pour que les premiers essais soient effectués. " "En effet, ce 10 septembre, le ministère des Armées s’est félicité du succès de la « première liaison laser stable entre un nanosatellite en orbite basse et une station sol optique ». Celle-ci a duré plusieurs minutes." "rend ainsi « possible l’utilisation de communications laser spatiales sur des plateformes mobiles terrestres, navales ou aériennes ». Et d’ajouter qu’un tel dispositif pourrait « s’intégrer » à ses « futurs systèmes satellitaires »" "plusieurs avantages, à savoir un débit plus élevé, une discrétion accrue et un « affranchissement du partage des fréquences d’émission entre différents utilisateurs ». Seulement, et c’est le défi qu’il a fallu relever dans le cadre du projet Keraunos, une telle laision est sensible aux turbulences atmosphériques." => "futurs projets s’appuyant sur la créativité et l’ingéniosité des sociétés issues de l’écosystème foisonnant du New Space français" "Ce succès vient s’ajouter à celui de l' ONERA, soutien DGA, avec l’établissement d’une liaison optique laser pré-compensée par optique adaptative à plus de 38’000 km" : "étape majeure vers la mise en œuvre de liaisons optiques sécurisées à très haut débit avec les satellites de l’orbite géostationnaire », "grâce à deux briques technologiques clés dont l’ONERA a la maîtrise : l’optique adaptative ... et l’amplificateur optique... " 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 septembre 2024 Share Posté(e) le 10 septembre 2024 Il y a 1 heure, Bechar06 a dit : "plusieurs avantages, à savoir un débit plus élevé, une discrétion accrue et un « affranchissement du partage des fréquences d’émission entre différents utilisateurs ». Seulement, et c’est le défi qu’il a fallu relever dans le cadre du projet Keraunos, une telle laision est sensible aux turbulences atmosphériques." A la fin c'est çà qui nous attend : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 19 novembre 2024 Auteur Share Posté(e) le 19 novembre 2024 GRAVES ARES BLOOMLASE FLAMHE EGIDE YODA TOUTATIS SALAZAR DARK INTERCEPTOR Nouveaux florilège des moyens - renouvelés ou carrément nouveaux - mis en oeuvre pour contrer les objets spaciaux indésirables, pour l' AAE ESPACE ... https://www.opex360.com/2024/11/19/le-ministere-des-armees-veut-avoir-la-capacite-de-capturer-les-objets-spatiaux-dangereux-en-orbite-basse/ ( Je développerai des extraits signifiants dès que je peux ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 10 décembre 2024 Auteur Share Posté(e) le 10 décembre 2024 Quelques extraits de l'intervention du CEMAAE du 16/10/2024 rapportée par https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/comptes-rendus/cion_def/l17cion_def2425008_compte-rendu document cité par ailleurs: ici uniquement des réponses "ESPACE" ( en complément des extraits "Aviation" en AAE file Armée de l'Air ) ... Il est quetion du CDE Commandement De l'Espace, "L’écosystème spatial autour de Toulouse sera bénéfique pour l’AAE." "L’espace, qui mérite toute notre attention relever les défis de la stratégie spatiale de défense, faire face à l’extension de la conflictualité dans ce domaine et garantir notre autonomie stratégique... pour relever les défis de la stratégie spatiale de défense, faire face à l’extension de la conflictualité dans ce domaine et garantir notre autonomie stratégique.... trois points d’attention: - premier ... être en mesure de mener des opérations spatiales militaires. La protection des intérêts nationaux dans l’espace incombe aux armées. Dans ce cadre le CDE planifie et conduit des opérations spatiales militaires, notamment l’appui spatial aux opérations militaires, la compréhension du milieu, qui est assez singulier, et l’action dans l’espace. La stratégie spatiale de défense française ( SSD ), publiée en 2019, inscrit l’action dans l’espace dans la notion de défense active, qui comprend toutes les mesures passives et actives pour conserver, en toutes circonstances, la liberté d’accès vers, dans et depuis l’espace. L’un des objectifs du CDE est donc de se doter rapidement de satellites patrouilleurs-guetteurs en orbite géostationnaire capables de défendre nos capacités spatiales stratégiques. - deuxième point d’attention est de nourrir une ambition capacitaire à la hauteur du statut de la France....non seulement l’appui spatial aux opérations... mais aussi de mettre en place une structure de commandement capable de planifier et de conduire les actions vers, dans et depuis l’espace, de renforcer nos moyens de surveillance de l’espace et de contractualiser des services commerciaux complémentaires concourant à la supériorité opérationnelle. Cette approche est au cœur du programme « Action et résilience spatiale » (Ares), qui repose sur un triptyque : surveillance et connaissance de l’espace ; outil de commandement et de contrôle ; action dans l’espace. ... bâtiment du CDE ... poursuivre le renouvellement des capacités spatiales militaires En matière d’ action depuis l’espace, il s’agit de CSO-3 et, à partir de 2030, d’ IRIS, du programme de capacité électromagnétique spatiale ( CELESTE ) qui succédera au programme CERES, et de la préparation de Syracuse V à la fin de la période couverte par la LPM 2024 – 2030 renforcement de l’action vers l’espace, nous prendrons livraison du radar Aurore, qui est le successeur du radar GRAVES. Ce radar de nouvelle génération permettra une situation spatiale autonome et précise. Le développement et l’expérimentation d’aveuglement de satellites depuis le sol permettront d’en faire la démonstration avant la fin de la décennie S’agissant de notre action dans l’espace, elle bénéficie du programme d’yeux en orbite pour un démonstrateur agile ( YODA ), précurseur du programme EGIDE, complété par le programme TOUTATIS de démonstrateurs innovants injectés en orbite basse dès 2026. - troisième point d’attention est de développer le recours aux services spatiaux qui, en complément de nos moyens patrimoniaux, contribuent à la supériorité opérationnelle dans tous les domaines – surveillance de l’espace ; observation ; écoute ; communication – et constituent à ce titre un vrai pivot au sein de la LPM 2024 – 2030. Depuis plusieurs années, le CDE commande des services spatiaux à plusieurs sociétés telles que ArianeGroup, Safran Data Systems et Airbus Defence and Space et Exotrail Question porte sur le secteur satellitaire français...changement de paradigme du secteur, qui réduit le marché des satellites géostationnaires au profit des constellations de satellites et des satellites reconfigurables, est un tournant de l’histoire du secteur spatial, qui ouvrira d’immenses opportunités pour inventer les technologies du futur. Quelle est votre vision du virage que doivent prendre les satellitiers tricolores ? Nous sommes à un tournant, qu’il faut bien négocier pour faire un New space à la française. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas capitaliser sur ce que nous avons réussi à construire dans les années 1960 et 1970, au contraire. Les deux sont complémentaires. se donner les moyens de compléter les lancements d’Ariane 6 et d’aider les start-up qui font des satellites de très petite taille ou de moyenne taille. Leur apport, pour des raisons de résilience et d’efficacité, est indispensable pour réaliser des constellations de satellites. Question relative à : "compétition internationale, du sur-déploiement des capacités américaines et chinoises et des nouvelles vulnérabilités et conflictualités. S’agissant du trafic orbital, les projets et les financements de mégaconstellations s’accumulent...Starlink ...lanceur hyperlourd Starship Starfield, qui est la version militaire de Starlink, SpaceX impose ses services à l’armée de l’air ou aux renseignements.... Starfield, qui est la version militaire de Starlink, SpaceX impose ses services à l’armée de l’air ou aux renseignements.... face à cette astro-capitalisme militarisé, la France et l’Europe sont à la remorque.... Ariane 6 vous semble-t-elle suffire en matière capacitaire ? Les micro-lanceurs, réputés plus légers et flexibles d’usage, font-ils partie des options crédibles à développer encore ? quels moyens seront alloués sur le long terme au développement de nos capacités orbitales ? surveillance du trafic orbital ? question de doctrine plus fondamentale, laquelle justifie les engagements capacitaires à moyen et à long terme. Comment la France peut-elle en même temps ne pas fléchir dans la défense proactive du Traité de l’espace garanti par l’ONU exigeant que les usages de l’espace soient pacifiques ET participer à la surenchère des dépenses dans les complexes militaro-industriels parmi les puissances aérospatiales ? Accéder à l’espace... le CDE, comme d’autres, a besoin de l’exercer, ce qui suppose de disposer de satellites patrouilleurs-guetteurs. C’est un vrai problème, que nous espérons résoudre grâce à la mise en service d’Ariane 6 Le radar GRAVES, bientôt remplacé par le radar AURORE, offre une situation spatiale autonome, qui nous permet même de voir certaines choses que nos partenaires européens ne voient pas S’agissant de la doctrine spatiale, nous nous en tenons à une défense active excluant tout état d’esprit offensif. Nous ne développons pas de missiles destinés à détruire certains satellites, comme le font entre autres les Russes. Nous poursuivons nos études des technologies de brouillage et du laser à énergie dirigée Question ... le ciel, la très haute altitude (THA) et l’espace extra-atmosphérique présentent de nouveaux enjeux. Nous sommes en train d’entrer dans ce nouveau monde L’aérien et le spatial sont séparés, de vingt à cent kilomètres d’altitude, par la très haute altitude (THA). Cette zone vierge, c’est le Far West. Elle a été mise en lumière lorsque les Américains ont abattu, avec un missile air-air tiré par un F-22, un ballon chinois qui y circulait. Dans cette zone, il faut absolument investir. D’une part, elle est duale. Elle permettra de déployer des systèmes résilients en matière de communications, de connexion à internet et de surveillance à des fins civiles et militaires. D’autre part, la nature ayant horreur du vide, si nous n’y allons pas, d’autres iront à notre place. Il est hors de question de laisser des ballons chinois se positionner au-dessus de nos têtes et nous observer. Nous devrons donc développer des moyens de neutralisation capables d’atteindre la THA. Nous explorons les possibilités. Des entreprises développent des prototypes, tels que l’avion solaire Zephyr d’Airbus et le Stratobus de Thales Alenia Space. Leurs travaux sont très intéressants. Nous sommes avec eux pour les aider à obtenir enfin des capacités dans la THA." Fin extraits 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 (modifié) D'autres infos sur les travaux dans le spatial réalisés par l'ONERA en 2024 dans cette courte vidéo: Modifié le 20 décembre 2024 par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 3 février Share Posté(e) le 3 février (modifié) Je pose ça ici, suite à des recherches sur les ICBM conventionnels, alias C-PGS US et Oreshnik russe. Il y avait eu depuis longtemps, le concept de bombardement cinétique orbital, via des dards/poteaux en Tungstène largués depuis des satellites (projet Thor de J.Pournelle proposé à Boeing, et HRB de 2003 ) . Les lois de la physique laissaient envisager des frappes sub-nucléaires (10-100 tonnes de TNT en énergie cinétique) ... Et les promoteurs du concept laissaient miroiter la vision de cassage de bunker à des profondeurs épiques, sans nuke (>100m de profondeur ). (Et c'est aussi l'argument que l'agit-prop russe a ressorti suite à la frappe d'Oreshnik russe, lorsque les photos satellites n'ont pas révélé de dégâts étendus... "Ben oui, ça a perforé des bunkers souterrains profonds vitaux nazis top secrets!" ) Après quelques recherches, c'est plus compliqué que ça. Selon un certain Ted Postol (assez célèbre, habituellement dans le sens anti ABM, et cité comme référence depuis 2011 par les pro-russes, et pro-Assad), mais qui s'exprime cette fois sur son domaine de compétence (missiles balistiques) : les ogives trop rapides (>> hypersoniques) auraient tendance à avoir une pénétration médiocre. Selon lui, les ogives tendraient à se vaporiser en plasma, et à créer des cratères peu profond : peu de pénétration anti bunker, mais un gros boom en surface quand même (la physique est impartiale). cf interview vidéo en spoiler, avec des slides assez factuels - pour une fois- (en gros, les ogives inertes de ~50kg impactant à Mach 8-9 auraient une énergie cinétique ~100kg de TNT, mais en se vaporisant à l'impact) (le début de la vidéo montre aussi les débris récupérés, probablement des bus PBV, qui eux sont en grande partie intact ) Révélation A priori, les chinois auraient indépendamment refait des tests grandeur nature vers 2018 ( sait on jamais, au cas où les USA mentaient / ou s'étaient trompés) jusqu'à 3 km/s... En tirant un barreau de tungstène de 140kg à la vitesse de 4.6km/s depuis une plate-forme - classifiée - (ballon ultra haute altitude? ou fusée sonde?) à très haute altitude au dessus du désert. Le résultat étant un cratère d'impact d'une profondeur de 3 metres et d'un diamètre de 4.6 metres (seulement?? pour 1481 MJ d'énergie cinétique? / ~300kg d'équivalent TNT )). Ce barreau de tungstène avait un diamètre de 11cm et une longueur de 84cm. La cible était ... juste le sable du désert. Et ils auraient trouvé un optimum de pénétration autour de 1.2 km/s (avec une pénétration de 80x du diamètre, pour le modèle de pénétrateur en tungstène testé ) Et dès Mach 8, la pénétration baisserait déjà à 50x le diamètre . En gros, il faudrait ralentir les pénétrateurs cinétiques orbitaux pour obtenir une pénétration optimale contre les bunkers. Je n'ai pas retrouvé le papier de recherche chinois d'origine, mais voilà un résumé selon le SCMP (journal généraliste qui a probablement >10 % d'approximation ou d'erreur) . https://www.scmp.com/news/china/science/article/3229990/chinas-hypersonic-tungsten-rod-experiment-challenges-us-rods-god-space-weapon-concept?module=perpetual_scroll_0&pgtype=article Et un résumé d'ingénierie US: https://interestingengineering.com/science/chinese-study-rods-from-god Et j'ai bien retrouvé la trace du prof chinois, qui bosse bien en physique des projectiles et chocs : https://sciprofiles.com/profile/2144017 En SF, David Weber contournait ce problème dans les romans Starfire et Honor Harrington, en utilisant comme bombardement orbital, de puissants moteurs spatiaux relativistes, les propulsant à >> 1000km/s, voire 0.1c ... A cette vitesse, ça résout les problèmes de cible qui tente d'esquiver, et ça donne des GigaTonnes d'énergie à l'impact, et ça efface de la carte des régions entières. voilà l'article pour la postérité, en spoiler Révélation China’s hypersonic tungsten rod experiment challenges the US ‘rods from God’ space weapon concept A scientific experiment has suggested a kinetic energy space weapon may not work as an effective bunker buster as previously thought The idea for a ‘rods from God’ hypersonic weapon was first conceived by the US military during the Cold War Stephen Chenin Beijing Published: 5:00pm, 7 Aug 2023Updated: 8:18pm, 7 Aug 2023 A hypersonic space weapon concept, nicknamed “rods from God”, which was first dreamed up during the Cold War, might not be as effective as previously thought, according to a new study. The idea for the hypersonic tungsten rod weapon involves dropping a large tungsten rod from a satellite or other spacecraft in orbit. When the rod hits the target at a speed of Mach 10, a tremendous amount of kinetic energy, similar to that of a nuclear weapon, would be released. When it was first conceptualised, it was thought the weapon would be like a biblical plague raining down destruction from above – hence the term “rods from God”. But although it has been proposed by the US military repeatedly for decades, there is no evidence that any country has developed or deployed such a weapon. Now, researchers at the North University of China in Taiyuan, Shanxi province, have had surprising results from an experiment they conducted to see what would happen if such a weapon hit a military concrete bunker. The team, led by mechanical and electrical engineering scientist Fu Jianping with the university’s intelligent weapon research institute, accelerated tungsten rods to extreme velocities up to 3km per second (1.86 miles per second), or nearly nine times the speed of sound. Tungsten is very dense and hard, and has the highest melting point of all metals. These properties make it an excellent material for use in kinetic energy weapons that kill with velocity and mass. When a tungsten rod projectile hits a military concrete target at an extremely high speed, it generates a high-pressure shock wave that compresses and heats the target material to very high temperatures and pressures. This causes the target to transition from a solid to a plasma state, where the electrons are stripped from the atoms and the material becomes ionised, according to Fu’s team. The plasma state of the target material is highly conductive to electrical currents generated by the high-pressure shock wave. These electrical currents can then create a magnetic field that interacts with the plasma, generating a force that accelerates the plasma to even higher velocities. This accelerated plasma forms a plasma jet that erodes the target material and contributes to the penetration process. However, the plasma jet also interacts with the tungsten rod, causing it to erode due to the high-temperature and high-pressure conditions, according to the experiment. The remaining mass of the tungsten rod is reduced significantly during the process. At Mach 8, Fu’s team found an entire arms-length rod can vanish almost instantly after impact. “It is very necessary to study the penetration of tungsten rods into concrete at hypersonic speeds,” Fu and his colleagues wrote in the paper. “With the development of launch platform technology, the speed of rod-type projectiles is increasing. However, the destructive effects of tungsten rods against concrete vary between hypersonic and conventional speeds. The destructive mechanism also changes accordingly,” the paper said. “The penetration effect of kinetic energy projectiles on concrete has always been a research focus for a number of countries.” The university is closely linked to China’s space defence programme, according to openly available information. During the Cold War, the US Air Force launched a research programme on kinetic bombardment known as Project Thor. The concept was originally developed by Boeing scientist Jerry Pournelle in 1957 and later refined by others, including the Rand Corporation in the 1960s. The idea was to drop a 6 metre (19.7 feet) tungsten rod from orbit to strike targets on Earth – achieving the force of a nuclear weapon without the radioactive fallout. In 2003, a United States Air Force report introduced a new system called Hypervelocity Rod Bundles (HRB). This system consisted of tungsten rods that were 6.1 metres long and 0.3 metres in diameter. These rods were intended to be launched from space using a conventional rocket or other launch system, and steered to their target using a variety of guidance systems. The HRB has the ability to strike targets globally with speeds of around 3km per second at impact. By deploying six to eight satellites on a given orbit, the system could strike a target within 12-15 minutes, according to some calculations. That is less than half the time it takes for an ICBM to reach its target – and without the warning of a launch. Some researchers said that a large “rod from God” could have the yield of a small tactical nuclear bomb, and they could also be effective against nuclear bunkers. But these systems were never implemented. One major reason was that the development and deployment of these weapons in space would have required a significant investment of time, money and resources, such as superheavy rockets. Another factor was the development of other weapons systems, such as precision-guided munitions and cruise missiles, which were seen as more practical and effective for many military applications. Then there would be political and strategic considerations. A misfire, for instance, could cause a disaster. The deployment of such a system could be seen as provocative or destabilising by other nations. But China has taken the US military blueprints seriously. In a paper published in 2018, Chinese scientists reported a prototype experiment involving a hypervelocity kinetic energy projectile hitting a ground target in the Gobi Desert. In the unprecedented experiment, a 140kg (308lbs) tungsten rod was fired at a speed of 4.6km per second by a classified platform from high above the desert, resulting in a parabolic-shaped impact crater with a depth of 3 metres and a diameter of 4.6 metres. The tungsten rod had a diameter of 11cm (4.33 inches) and a length of 84cm. The target area was sand and gravel. It is possible that this experiment was intended to simulate the effects of a Project Thor or HRB-type weapon, according to some researchers, as the tungsten rod used in the experiment was similar in composition to those proposed for such systems. But the Gobi experiment raised some questions about the effectiveness of the weapon when being used against a target hidden under the desert. The data collected by Chinese scientists from the site suggested that the hypervelocity impact cratering effect was similar to that of a shallow-buried underground explosion, and that as the velocity increases, the effect becomes more like that of a surface-contact explosion. This means that a “rod from God” could have limited ground-penetrating capabilities. The natural ground in the Gobi Desert is different from reinforced concrete bunkers, which are typically designed to withstand high-velocity impacts and other forms of damage. In its study, Fu’s team investigated how the depth of penetration of tungsten rods into concrete targets changed with the velocity of the projectile. The results showed that depth initially increased with the velocity of the projectile, but then decreased after reaching a certain point. “There is a maximum penetration depth of about 80 times that of the projectile diameter at the speed of 1.2km per second [about 3.5 times the speed of sound],” Fu’s team said. Pushing the speed higher to hypersonic range, or above Mach 5, would not help the tungsten rod go any deeper into the concrete. “The penetration depth under ultra-high speed conditions has no advantages over medium and low-speed penetration,” the team said. At Mach 8, for instance, the entire rod would be turned into a plasma jet on impact, and the jet could only result in a penetration depth of about 50 times that of the rod diameter. But that is just one of the factors to take into consideration when measuring the destructive power of a kinetic energy weapon such as a tungsten rod. Other factors include the kinetic energy of the projectile, the velocity of the projectile, the mass of the projectile and the material properties of the target. Surface explosions can also cause a wide range of damage, including structural damage to buildings and other infrastructure, injuries and fatalities to people and animals, and environmental damage. Some military scientists say that the development of new launch technologies, such as hypersonic vehicles and rail guns, could increase the potential application of tungsten rods as a kinetic energy weapon. Rail guns use electromagnetic forces to accelerate projectiles to extremely high velocities and hit targets 200km away at Mach 7. Meanwhile hypersonic missiles, which can travel at speeds of Mach 5 or higher, provide another possible platform for tungsten rods to be launched from near-space altitudes. China is the world’s largest producer of tungsten, accounting for over 80 per cent of global production. The second largest producer is Russia. The United States is a significant consumer of tungsten, but it is not a major producer. The US military is heavily dependent on imports to meet its tungsten needs, with most of its supply coming from China. Modifié le 3 février par rogue0 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 février Share Posté(e) le 3 février C'est exactement la problématique des APFSDS ... augmenter la vitesse n'est pas avantageux, et rapidement cela devient désavantageux. Il y a un maximum de vitesse vs penetratrion. Ce qui est avantageux c'est la longueur du barreau, en plus généralement la densité sectionnelle. Du moins concernant la capacité de pénétration. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 3 février Share Posté(e) le 3 février (modifié) A propos des capacités anti-spatiales chinoises (cinétiques, cyber, satellites inspecteurs, etc), voici un papier de récap du CASI de décembre 2023 (point de vue d'un think tank US affilié à l'USAF/Space Force) Le papier est en partie obsolète (la Force de Soutien Stratégique chinoise alias SSF aurait déjà été dissoute en avril 2024), mais c'est un bon point de départ pour les infos publiques en anglais. https://www.airuniversity.af.edu/CASI/Display/Article/3612979/pla-counterspace-command-and-control/ A noter : les armes ASAT cinétiques à ascension directe semblent être mises en oeuvre par plusieurs branches chinoises (terre, mer, voir air), pas par la SSF. Modifié le 3 février par rogue0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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