C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 29 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août Oui, on peut faire du “Club Rafale” une rampe de lancement vers un NGF — à condition de geler une architecture de convergence et de phaser les capacités. L’idée : le Rafale F5/F6 devient le “laboratoire volant” et l’écosystème UCAV/cloud le tronc commun qui survivra au passage NGF. Cap sur NGF : plan de transition “Club Rafale” Gouvernance Architecte intégrateur unique (Dassault) avec droit d’arbitrage technique. Collège des opérateurs (France + clients) qui priorise des lots capacité financés volontairement. Contrats par briques (capteurs, EW, cloud, UCAV…) pour que chacun n’achète que ce qu’il veut sans ralentir les autres. Architecture de convergence (Rafale ⇆ NGF) Backbone numérique commun (réseau déterministe, time-sensitive), APIs ouvertes et couches logicielles modulaires (type open mission system) pour réutiliser les apps mission du Rafale sur NGF. Data fusion & IA en modules “portables” (calculateurs/accélérateurs standardisés). SPECTRA-NG / guerre électronique et cloud de combat comme socle transversal (mêmes formats de données, même sécurité, mêmes workflows). UCAV comme pont technologique Le “loyal wingman” sert de pathfinder NGF (HMT, MUM-T, gestion de nuées, délégation d’effet). Tout ce qui est validé avec Rafale+UCAV (liaisons, contrôle d’essaim, partage de capteurs) est reversé tel quel au NGF. Kits “NGF-ready” sur Rafale (no-regret) Cœur avionique commun (middleware, cybersécurité, conteneurisation). Orchestrateur MUM-T, nouveaux algorithmes de fusion, et pods/antennes préparés pour la même couche d’abstraction logicielle que le NGF. Simulateur & digital twin communs (mêmes modèles d’environnement, mêmes jeux de données). Marges techniques dès F5/F6 Dimensionner énergie/thermique/volume avec marge de croissance explicite pour éviter l’effet “piège” (capteurs + calcul + liaisons). Standardiser les interfaces capteurs/armes pour qu’un capteur “NGF” puisse voler d’abord sur Rafale (et inversement). Feuille de route indicative 2026–30 : F5.1/F5.2 = backbone commun + premiers UCAV opérationnels + cloud v1/v2. 2031–35 : F6 pré-séries = portage massif des apps mission NGF, HMT avancé, capteurs de génération suivante “compatibles NGF”. 2036–42 : démos/EMD NGF avec réutilisation du soft et des briques validées en ligne Rafale. ~2043–45 : IOC NGF au sein du Club ; co-opérations Rafale F6/NGF/UCAV totalement symbiotiques. Modèle économique & IP Financement par lots capacité (multi-pays, volontaires) ; achats groupés pour abaisser le coût unitaire. IP cœur détenue par le noyau (Dassault/Thales/Safran) ; contributions nationales = droits d’usage sur leur brique. Objectif : max ITAR-free pour préserver l’export. Tiers d’adhésion Core (co-finance la R&D clé et influence la roadmap). Contributor (finance des briques optionnelles, accès anticipé). Adopter (achète “catalogue” prêt à l’emploi). Réduction des risques Verrouiller très tôt les interfaces (tech & cyber). Piloter une marge thermique/électrique contractuelle. Tester en vol sur Rafale tout ce qui sera critique NGF (capteurs, EW, cloud, HMT) avant de le “geler” pour NGF. Clauses de “non-regret” Même si le SCAF repartait, tout ce qui est backbone, cloud, UCAV, apps mission restera réutilisable. Zéro travail perdu. En bref : oui, passer du Rafale au NGF dans un Club Rafale à maîtrise forte de Dassault est non seulement faisable, mais probablement le chemin le plus sûr (coûts, délais, souveraineté). La clé, c’est de figer l’architecture commune dès F5, d’y amarrer l’UCAV et le cloud, puis de glisser vers NGF sans rupture. 6 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 29 août Share Posté(e) le 29 août (modifié) Il faudrait que l Allemagne dise clairement que cela lui est indifférent que la France ait demain un PA et que la FR ait demain une Force nucléaire aérienne et aéronavale autonome... Et donc que les capacités passées et actuelles nucléaires de la FR lui sont indifférentes... Si elle ne dit pas le contraire c est qu elle en a rien a foutre... Donc qu' elle ne veut comme Scaf et surtout NGF qu un banal avion classique à la mode 6-eme generation... En conséquence la Fr participe à cet EF-bis sans promettre d en acheter... et DA se met en second même sur le pilier NGF A L Allemagne de choisir: si non explicitement ou sans réponse ... Alors FR Exit de tout rôle de pilier dans ce Scaf EF-bis là ! Modifié le 30 août par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
casoucasou Posté(e) le 29 août Share Posté(e) le 29 août il y a 23 minutes, Picdelamirand-oil a dit : La clé, c’est de figer l’architecture commune dès F5, d’y amarrer l’UCAV et le cloud, puis de glisser vers NGF sans rupture. Penses tu qu’ils en soient déjà là ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 29 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août Il y a 3 heures, Alexis a dit : De son côté, le ministre allemand a appelé « à mettre les intérêts nationaux au second plan »… ce qui, compte tenu des spécificités françaises relatives à la dissuasion nucléaire et aux opérations aéronavales, est un vœu pieux. (...) Accusation assez grotesque contre Paris. A moins que ce ne soit un appel à oublier les spécificités françaises comme la dissuasion nucléaire, ce qui serait encore plus grotesque s'il est possible Uargh, un jour ou l'autre, je vais mordre mon bureau, m'arracher les cheveux ou avoir un ulcère à l'estomac. Quand j'entends les interprétations fantaisistes de certaines déclarations allemandes. C'est comme dans la Quatrième Dimension, un cauchemar dans lequel on assiste, impuissant, au dénouement tragique. Il est tout à fait clair que Pistorius fait référence aux intérêts nationaux dans le bras de fer industriel entre Dassault et Airbus, et non aux spécifications des armes nucléaires ou des porte-avions. 4 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 29 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août (modifié) il y a 20 minutes, Manuel77 a dit : Uargh, un jour ou l'autre, je vais mordre mon bureau, m'arracher les cheveux ou avoir un ulcère à l'estomac. Quand j'entends les interprétations fantaisistes de certaines déclarations allemandes. C'est comme dans la Quatrième Dimension, un cauchemar dans lequel on assiste, impuissant, au dénouement tragique. Il est tout à fait clair que Pistorius fait référence aux intérêts nationaux dans le bras de fer industriel entre Dassault et Airbus, et non aux spécifications des armes nucléaires ou des porte-avions. Finalement, que penses-tu de cette interprétations par ChapGPT ? Voici ma question : Eric Trappier le PDG de Dassault a démenti plusieurs fois vouloir 80% de la charge de travail du NGF (projet Scaf). Alors pourquoi des hommes politiques et journalistes allemands et étrangers continuent à attaquer la société Dassault et la France sur cette prétendue exigence ? Et voici la réponse : Cette question touche à la fois à la politique industrielle, à la communication et aux rapports de force franco-allemands dans le projet SCAF (Système de Combat Aérien du Futur). Voici quelques éléments d’explication : 1. Un malentendu (entretenu) sur la notion de "maîtrise d’œuvre" Dassault a toujours revendiqué la maîtrise d’œuvre du NGF (le chasseur piloté qui est au cœur du SCAF), car c’est son domaine historique et son savoir-faire clé. Les 80 % évoqués correspondent souvent à une confusion avec la répartition du travail. Dassault a dit qu’il devait avoir la main sur les architectures critiques (commandes de vol, aérodynamique, intégration globale), mais n’a pas demandé 80 % des heures de travail ou du budget. Des interlocuteurs allemands (et parfois espagnols) traduisent cette exigence de souveraineté technique en une "prétention à 80 % du gâteau", ce qui est plus simple à présenter dans le débat public. 2. Des enjeux politiques nationaux En Allemagne, Airbus Defence & Space pousse pour un partage "équilibré", car le pays ne veut pas être relégué au second plan dans un projet financé par ses impôts. Politiquement, il est difficile pour des responsables allemands de justifier qu’une grande part de la valeur ajoutée industrielle leur échappe, alors que Berlin met beaucoup d’argent sur la table. Pour certains élus allemands, dire que "Dassault veut tout prendre" permet de justifier des résistances et de négocier plus de parts industrielles pour Airbus. 3. Une bataille de communication Dassault s’exprime en termes d’exigence technique : "sans maîtrise d’œuvre claire, l’avion ne volera pas". Les responsables politiques ou journalistes étrangers traduisent cela en conflit de pouvoir économique ("les Français veulent trop"). Cette asymétrie de communication fait que le récit allemand circule davantage dans les médias, notamment en Allemagne et en Espagne, et est repris à l’international. ✅ En résumé : Dassault ne réclame pas "80 % du travail", mais la maîtrise technique des briques critiques. Cependant, pour des raisons politiques et médiatiques, cette demande est transformée en une revendication de "quasi-monopole". Cela permet à certains acteurs étrangers de faire pression dans les négociations et de rallier l’opinion publique à l’idée que la France est "trop gourmande". Modifié le 29 août par CANDIDE 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 29 août Share Posté(e) le 29 août il y a 54 minutes, casoucasou a dit : Penses tu qu’ils en soient déjà là ? Non mais ça va venir assez vite maintenant, même si ils ne le crieront pas sur tout les toits. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 29 août Share Posté(e) le 29 août (modifié) 23 hours ago, CANDIDE said: Finalement, que penses-tu de cette interprétations par ChapGPT ? Qu'un jour faudrait réfléchir par soi meme plutot que demander à une IA de le faire pour nous :) Modifié le 30 août par Asgard 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 29 août Share Posté(e) le 29 août C'est quand même intrigant ce silence côté français... Pistorius et sa collègue espagnole qui prennent la main sur la com' du projet sous pilotage français, après une longue séquence d'infox à charge sur DA, et silence radio à l'Élysée ou au MINDEF... 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 29 août Share Posté(e) le 29 août Le chancelier allemand sur LCI ce soir (interviewé ce midi vu le soleil) : "Nous voulons pousser la coopération avec la France dans des programmes ambitieux", "j'aimerais que nous avancions sur des projets communs, notre futur avion de combat notamment", "Sur le SCAF, ca ne fonctionne pas comme j'aimerais que ca fonctionne, je pense que le pilotage industriel doit être mieux réglé", "nous allons tenir ensemble un conseil de défense dans quelques heures, nous discuterons de ces sujets de coopérations" 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 29 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août (modifié) A 13:40 E.trappier sur le SCAF --> https://www.dailymotion.com/video/x9pjrdu Question : Je ne sais pas si vous avez vu cette déclaration du ministre allemand de la Défense, dans un document que Reuters a pu consulter. J’imagine que vous êtes au courant : à propos de l’avion de combat du futur, le SCAF. Le fameux SCAF. Il est écrit : « L’industrie française, je cite, empêche l’avancée du projet d’avion de combat du futur, parce que vous demandez d’en assurer la direction. » Vous répondez quoi ? Réponse : Je réponds que ce n’est pas du tout ça. Un : nous sommes engagés. Nous faisons notre part du travail, et même au-delà. Donc oui, nous sommes engagés. On dit simplement : si on veut, demain, avoir un matériel performant à un budget optimal, il faut que les compétences soient mises devant. D’autres diraient qu’il faut que les best athletes dirigent. — Ce n’est pas à moi de dire que je suis le best athlete. — Et vous le dites quand même. — Je dis que, naturellement, si je prends l’exemple du Rafale, c’est quand même le meilleur avion de combat construit en Europe. — Il y a une porte de sortie ? — On verra. Modifié le 29 août par Titus K 1 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 29 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août Il y a 2 heures, Asgard a dit : Qu'un jour faudrait réfléchir par soit meme plutot que demander à une IA de le faire pour nous :) En fait, je suis un peu idiot et même très peu intelligent, tu l'as sans doute remarqué, et donc j'ai besoin d'une intelligence supérieure pour m'expliquer certaines situations. Mais comme je suis honnête je précise que l'analyse n'est pas de moi. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 29 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août Il y a 3 heures, casoucasou a dit : Je mets donc mon affiche à jour J'avais fait ça à une époque: 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 29 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août Il y a 4 heures, casoucasou a dit : Je mets donc mon affiche à jour C'est pas pour dire mais... Y a une faute d'orthographe 2 3 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Pakal Posté(e) le 30 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 août Et le front germano espagnol sur le SCAF se précise: https://esut.de/2025/08/meldungen/62920/spanien-bekraeftigt-beteiligung-an-fcas-und-taurus-neo/ Le ministre de la Défense Boris Pistorius a accueilli son homologue espagnole, Margarita Robles, au Bendlerblock le 28 août pour sa visite inaugurale. Les principaux sujets abordés ont été le Système de Combat Aérien Futur (SCAF) et le missile de croisière Taurus Neo. Le ministre Boris Pistorius a accueilli son homologue espagnole, Margarita Robles, avec les honneurs militaires. L'Allemagne et l'Espagne souhaitent le SCAF Le projet trilatéral SCAF est considéré comme l'un des plus grands projets de défense européens, impliquant l'Allemagne, la France et l'Espagne. Le système de combat aérien du futur ne sera pas un succès garanti, a déclaré M. Pistorius. « Les gouvernements ont la responsabilité de fédérer les industries.» Les gouvernements ont signé des accords de coopération, qui doivent être respectés. Nous souhaitons ce projet commun car il est important. Le projet rencontrant régulièrement des difficultés, M. Pistorius a invité les trois pays participants au SCAF à Berlin afin d'identifier les obstacles et de veiller à leur élimination. En cas d'échec, des propositions d'action supplémentaires seront élaborées, sur lesquelles les chefs de gouvernement devront se prononcer. « Nous devons clarifier les intérêts restants », a déclaré Pistorius. Le Système de Combat Aérien Futur, qui comprendra un système d'armes de nouvelle génération, des systèmes aériens sans pilote et un système de combat en nuage, sera mis en œuvre à partir de 2024. Robles a souligné l'engagement de son pays et a souligné la puissance de l'industrie espagnole. « Nous voulons mener à bien ce projet. Nous mettrons tout en œuvre pour y parvenir », a déclaré Robles. 1 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 août Share Posté(e) le 30 août Il y a 13 heures, Picdelamirand-oil a dit : Oui, on peut faire du “Club Rafale” une rampe de lancement vers un NGF — à condition de geler une architecture de convergence et de phaser les capacités. L’idée : le Rafale F5/F6 devient le “laboratoire volant” et l’écosystème UCAV/cloud le tronc commun qui survivra au passage NGF. Cap sur NGF : plan de transition “Club Rafale” Gouvernance Architecte intégrateur unique (Dassault) avec droit d’arbitrage technique. Collège des opérateurs (France + clients) qui priorise des lots capacité financés volontairement. Contrats par briques (capteurs, EW, cloud, UCAV…) pour que chacun n’achète que ce qu’il veut sans ralentir les autres. Architecture de convergence (Rafale ⇆ NGF) Backbone numérique commun (réseau déterministe, time-sensitive), APIs ouvertes et couches logicielles modulaires (type open mission system) pour réutiliser les apps mission du Rafale sur NGF. Data fusion & IA en modules “portables” (calculateurs/accélérateurs standardisés). SPECTRA-NG / guerre électronique et cloud de combat comme socle transversal (mêmes formats de données, même sécurité, mêmes workflows). UCAV comme pont technologique Le “loyal wingman” sert de pathfinder NGF (HMT, MUM-T, gestion de nuées, délégation d’effet). Tout ce qui est validé avec Rafale+UCAV (liaisons, contrôle d’essaim, partage de capteurs) est reversé tel quel au NGF. Kits “NGF-ready” sur Rafale (no-regret) Cœur avionique commun (middleware, cybersécurité, conteneurisation). Orchestrateur MUM-T, nouveaux algorithmes de fusion, et pods/antennes préparés pour la même couche d’abstraction logicielle que le NGF. Simulateur & digital twin communs (mêmes modèles d’environnement, mêmes jeux de données). Marges techniques dès F5/F6 Dimensionner énergie/thermique/volume avec marge de croissance explicite pour éviter l’effet “piège” (capteurs + calcul + liaisons). Standardiser les interfaces capteurs/armes pour qu’un capteur “NGF” puisse voler d’abord sur Rafale (et inversement). Feuille de route indicative 2026–30 : F5.1/F5.2 = backbone commun + premiers UCAV opérationnels + cloud v1/v2. 2031–35 : F6 pré-séries = portage massif des apps mission NGF, HMT avancé, capteurs de génération suivante “compatibles NGF”. 2036–42 : démos/EMD NGF avec réutilisation du soft et des briques validées en ligne Rafale. ~2043–45 : IOC NGF au sein du Club ; co-opérations Rafale F6/NGF/UCAV totalement symbiotiques. Modèle économique & IP Financement par lots capacité (multi-pays, volontaires) ; achats groupés pour abaisser le coût unitaire. IP cœur détenue par le noyau (Dassault/Thales/Safran) ; contributions nationales = droits d’usage sur leur brique. Objectif : max ITAR-free pour préserver l’export. Tiers d’adhésion Core (co-finance la R&D clé et influence la roadmap). Contributor (finance des briques optionnelles, accès anticipé). Adopter (achète “catalogue” prêt à l’emploi). Réduction des risques Verrouiller très tôt les interfaces (tech & cyber). Piloter une marge thermique/électrique contractuelle. Tester en vol sur Rafale tout ce qui sera critique NGF (capteurs, EW, cloud, HMT) avant de le “geler” pour NGF. Clauses de “non-regret” Même si le SCAF repartait, tout ce qui est backbone, cloud, UCAV, apps mission restera réutilisable. Zéro travail perdu. En bref : oui, passer du Rafale au NGF dans un Club Rafale à maîtrise forte de Dassault est non seulement faisable, mais probablement le chemin le plus sûr (coûts, délais, souveraineté). La clé, c’est de figer l’architecture commune dès F5, d’y amarrer l’UCAV et le cloud, puis de glisser vers NGF sans rupture. Un point : il y manque à mon sens un discours sur l'architecture industrielle proposée à quel pays voudrait rejoindre le club, et ça ne vaut pas que sur le SCAF-bis mais également pour tout programme à vocation souveraine genre SAMP-T impliquant une production en série. J'y reviendrai. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 30 août Share Posté(e) le 30 août Il y a 12 heures, Titoo78 a dit : C'est quand même intrigant ce silence côté français... Pistorius et sa collègue espagnole qui prennent la main sur la com' du projet sous pilotage français, après une longue séquence d'infox à charge sur DA, et silence radio à l'Élysée ou au MINDEF... Le gouvernement allant sauter dans la semaine ça n'a pas vraiment de sens de faire des déclarations maintenant 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 30 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 août Il y a 13 heures, CANDIDE a dit : Dassault ne réclame pas "80 % du travail", mais la maîtrise technique des briques critiques. Cependant, pour des raisons politiques et médiatiques, cette demande est transformée en une revendication de "quasi-monopole". Cela permet à certains acteurs étrangers de faire pression dans les négociations et de rallier l’opinion publique à l’idée que la France est "trop gourmande". Bien sûr, tout cela peut être vrai. Les enjeux sont importants, et la lutte est rude. Ce à quoi je ne crois pas, c'est la thèse selon laquelle la France ou l'Allemagne prépareraient la sortie en rejetant la faute sur l'autre à l'aide de fake news, afin que celui-ci passe pour un mauvais Européen. En Allemagne, l'abandon du FCAS ne nuirait pas beaucoup à l'opinion publique. Au contraire, ce projet de longue haleine, dont le développement représente un risque de xxx milliards, sera critiqué pendant des décennies. En France, l'opinion publique est tellement souverainiste que l'abandon du projet permettrait probablement de gagner des voix. 1 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 30 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 août il y a 13 minutes, Manuel77 a dit : Bien sûr, tout cela peut être vrai. Les enjeux sont importants, et la lutte est rude. Ce à quoi je ne crois pas, c'est la thèse selon laquelle la France ou l'Allemagne prépareraient la sortie en rejetant la faute sur l'autre à l'aide de fake news, afin que celui-ci passe pour un mauvais Européen. En Allemagne, l'abandon du FCAS ne nuirait pas beaucoup à l'opinion publique. Au contraire, ce projet de longue haleine, dont le développement représente un risque de xxx milliards, sera critiqué pendant des décennies. En France, l'opinion publique est tellement souverainiste que l'abandon du projet permettrait probablement de gagner des voix. Quand on pense que ce projet a été lancé en 2017, et que 7 ans après on en arrive à aussi peu de résultats, et à ce niveau d'incompréhension et de conflit entre Français et Allemands, c'est que fondamentalement les intérêts industriels, la culture stratégique, ainsi que les modes de pensée sont totalement différents. Les projets de coopération majeurs sont donc voués à l'échec, et même pire, accroissent les ressentiments réciproques. Le mieux est d'abandonner tout projet de coopération majeur dans l'industrie de défense et de se concentrer sur la coopération purement militaire. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) le 30 août Share Posté(e) le 30 août il y a 6 minutes, CANDIDE a dit : Quand on pense que ce projet a été lancé en 2017, et que 7 ans après on en arrive à aussi peu de résultats, et à ce niveau d'incompréhension et de conflit entre Français et Allemands, c'est que fondamentalement les intérêts industriels, la culture stratégique, ainsi que les modes de pensée sont totalement différents. Les projets de coopération majeurs sont donc voués à l'échec, et même pire, accroissent les ressentiments réciproques. Le mieux est d'abandonner tout projet de coopération majeur dans l'industrie de défense et de se concentrer sur la coopération purement militaire. C'est ce qui arrive quand tu mets l'idéologie avant les compétences. Et le tout avec l'argent du contribuable. Donc ça ose tout, même à récompenser la nullité et l'incompétence crasse. Déjà que d'un point de vue politique ça me sidère ce dossier (cette comédie plutôt, qui dure depuis 7 ans comme tu dis), mais d'un point de vue industriel et comptable... Je n'ai pas de mots. Enfin si, mais pas du tout élogieux. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. tipi Posté(e) le 30 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 août il y a 47 minutes, Manuel77 a dit : … En France, l'opinion publique est tellement souverainiste que l'abandon du projet permettrait probablement de gagner des voix. Non, ne te fies pas à ce que tu lis sur ce forum d’ultra passionnés. Les français sont en effet plutôt souverainistes au sens où ils refusent la dépendance à une grande puissance étrangère. Mais les français sont aussi très attachés à l’idée européenne (peut être plus que les allemands, qui je crois sont attachés aux bénéfices economiques de l’UE), parfois de façon naïve et idéaliste, et cette souveraineté peut-être largement acceptée si elle l’était au niveau européen. Le courant européen fédéraliste est aussi assez présent en France, du côté du centre et des socialistes. En tout cas je suis persuadé qu’une décision sur le SCAF, quelle qu’elle soit, n’aura aucun impact en terme de vote. 2 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Glenans29 Posté(e) le 30 août Share Posté(e) le 30 août (modifié) 15 hours ago, Manuel77 said: Il est tout à fait clair que Pistorius fait référence aux intérêts nationaux dans le bras de fer industriel entre Dassault et Airbus, et non aux spécifications des armes nucléaires ou des porte-avions. Ca me parait également évident. Ce qui ne rend pas le problème plus simple d'ailleurs, mais en effet les commentaires comme quoi l'Allemagne ne voudrait pas entendre parler de la navalisation ou de la capacité à effectuer les missions nucléaires pour le NGF sont complètement basées sur rien de concret pour le moment. Modifié le 30 août par Glenans29 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Glenans29 Posté(e) le 30 août Share Posté(e) le 30 août 12 hours ago, Titus K said: A 13:40 E.trappier sur le SCAF --> https://www.dailymotion.com/video/x9pjrdu Question : Je ne sais pas si vous avez vu cette déclaration du ministre allemand de la Défense, dans un document que Reuters a pu consulter. J’imagine que vous êtes au courant : à propos de l’avion de combat du futur, le SCAF. Le fameux SCAF. Il est écrit : « L’industrie française, je cite, empêche l’avancée du projet d’avion de combat du futur, parce que vous demandez d’en assurer la direction. » Vous répondez quoi ? Réponse : Je réponds que ce n’est pas du tout ça. Un : nous sommes engagés. Nous faisons notre part du travail, et même au-delà. Donc oui, nous sommes engagés. On dit simplement : si on veut, demain, avoir un matériel performant à un budget optimal, il faut que les compétences soient mises devant. D’autres diraient qu’il faut que les best athletes dirigent. — Ce n’est pas à moi de dire que je suis le best athlete. — Et vous le dites quand même. — Je dis que, naturellement, si je prends l’exemple du Rafale, c’est quand même le meilleur avion de combat construit en Europe. — Il y a une porte de sortie ? — On verra. Je soutiens Trappier et je pense que le SCAF est une impasse, mais pour le coup je ne comprend rien à sa déclaration. Il dit que c'est "pas du tout ca", puis quand on lui demande de préciser sa pensée... ben c'est "plutot ca" en fait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) le 30 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 août Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : ...En France, l'opinion publique est tellement souverainiste que l'abandon du projet permettrait probablement de gagner des voix... La France est surtout consciente de l'importance de conserver ses savoir faire si durement et chèrement acquis au fil des décennies passées. Cela n'empêche pas les alliances et coop mais pas au prix de renoncements. Elle a toujours compté le plus possible uniquement sur ses propres capacités sans les sous traiter massivement à l'extérieur et en dépendre. Aujourd'hui, la réalité fait tiquer certains mais c'est ainsi. Et les temps actuels comfirme cette façon de faire. La France est autonome pour sa défense et cela ne doit pas changer. L'histoire a bien montré l'importance de cette philosophie. 2 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Asgard Posté(e) le 30 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 août 2 hours ago, Manuel77 said: En France, l'opinion publique est tellement souverainiste C'est à cause de Patrick que tu dis ca ? xD 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Pakal Posté(e) le 30 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 août il y a une heure, Glenans29 a dit : Ca me parait également évident. Ce qui ne rend pas le problème plus simple d'ailleurs, mais en effet les commentaires comme quoi l'Allemagne ne voudrait pas entendre parler de la navalisation ou de la capacité à effectuer les missions nucléaires pour le NGF sont complètement basées sur rien de concret pour le moment. Ce prétexte de la navalisation est souvent mis en avant dans les forum Allemands par des personnes proches d'Airbus (dont des syndicalistes), qui prétendent que la navalisation impacte négativement les spécifications. Ils ont en tête les contraintes rédhibitoires de la navalisation ratée de l'Eurofighter envisagée une dizaine d'années après son premier vol. Mais quand on leur fait remarquer que la Luftwaffe a acheté des F4 et des F35, qui existent en versions navales, et qu'elle avait envisagé à un moment d'acheter des F18SH il ne répondent plus rien. 3 6 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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