clem200 Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 Tsss, il dénonce un hors sujet puis fini par l'alimenter lui même ... La veste des hirondelles semble bien légère 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) il y a 9 minutes, clem200 a dit : Tsss, il dénonce un hors sujet puis fini par l'alimenter lui même ... La veste des hirondelles semble bien légère Tu ne peux pas (surtout un ´dredi) reprocher à une hirondelle de suivre le vent. Et je ne vois franchement pas ce qui devrait nous empêcher d’autoriser un tuyau aux Allemands, ne serait-ce que pour donner prétexte @Patrick d’imaginer des rétorsions s’ils ne prennent pas 200 rafales desuite, financent sa version NG furtive et ne se rebaptisent pas illico «Lander du Frankreich Oriental ». Révélation On veut leur femmes et leurs filles aussi naturellement, leur numéro de CB et un lot de Mercedes AMG pour G4lly Modifié le 7 octobre 2022 par Hirondelle 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 11 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Le groupe Mars publie dans la Tribune : https://www.latribune.fr/opinions/l-avenir-de-la-defense-de-la-france-a-tout-a-perdre-dans-le-scaf-2-2-936113.html L'avenir de la défense de la France a tout à perdre dans le SCAF (2/2) Après le premier volet, le groupe de réflexions MARS publie le deuxième et dernier volet de son analyse sur la relation franco-allemande. Après avoir abordé la question ukrainienne, il décline dans ce volet l'échec de la coopération franco-allemande. "Le seul problème est l'aveuglement et le déni français", estime le groupe MARS. Le groupe de réflexions Mars (*) 11 Oct 2022, 8:00 Entendons-nous bien. Notre propos n'est pas de dénoncer un quelconque complot. Non, c'est tout au contraire une politique de longue haleine qui est tout sauf secrète. C'est le droit des Allemands de vouloir en quelque sorte « venger Keitel » en prenant leur revanche dans la défense après leur renaissance économique et la réunification. (Crédits : Dassault Aviation / Pierre Barut) En dehors des terroristes islamistes, notre pays n'a, à ce jour, pas d'ennemi. Pour autant, il convient d'être lucides. Ce n'est pas parce que nous sommes satisfaits et pacifiques que les autres le sont aussi. En fait, peu de pays au monde sont aussi satisfaits et pacifiques que la France. Nous avons ainsi longtemps vécu dans le déni de la menace terroriste d'inspiration salafiste : entre les attentats du RER B et ceux de Charlie Hebdo, vingt ans ont passé. Aujourd'hui le djihadisme est justement dénoncé et identifié. Il a fallu 20 ans pour admettre qu'il existait une menace intérieure. Nous sommes en 2022, vingt ans après l'entrée dans l'euro. Il est peut-être temps de comprendre qu'une autre guerre nous a été alors déclarée, cette fois une menace intérieure à l'Union européenne. Si les modes d'actions (non violents) sont heureusement différents, ses motivations partagent les mêmes ressorts du ressentiment. A l'origine du couple franco-allemand Il faut remonter au 8 mai 1945 pour comprendre la cause du ressentiment de certains Allemands. Quand Staline apprend le 7 mai au soir que la capitulation du IIIe Reich a été signée par le maréchal Jodl au QG d'Eisenhower installé dans un collège de Reims, il est furieux et exige une nouvelle cérémonie à Berlin au QG du maréchal Joukov. Contrairement à ce qui est souvent dit, ce n'est pas l'arrêt des combats sur le front ouest qui est signé à Reims et sur le front est le lendemain à Berlin, c'est la capitulation sans condition des armées allemandes sur tous les fronts qui est signée une première fois à Reims et une seconde fois à Berlin, à la demande de Staline, le texte de la seconde abrogeant la première. Or, si la France est absente à Reims (quelle ironie !), sinon en tant que témoin via un modeste représentant du général de Gaulle, le général de Lattre de Tassigny, commandant la 1e armée française, impose sa présence sur l'acte définitif, au grand désespoir du maréchal Keitel (qui sera condamné à mort à Nuremberg) et à la surprise des trois représentants des grands vainqueurs. La France devient ainsi le 4e vainqueur de la guerre « sur tapis vert ». Même si l'alliance signée l'année précédente avec de Gaulle permet de la justifier, la manœuvre de Staline (sans l'accord de qui de Lattre n'aurait pu accéder au QG de Joukov) tient moins à l'amour de la France (trahie en 1939 et non invitée à Yalta) qu'à sa volonté de diviser les Occidentaux. C'est à cet extraordinaire retournement de l'histoire, appuyée à la conférence de San Francisco par la Grande-Bretagne d'Attlee, que la France doit aujourd'hui de siéger en tant que membre permanent du conseil de sécurité des Nations unies (P5). Les Allemands ont longtemps accepté cette situation, la prédominance politique de la France en Europe justifiant en miroir la reconquête de leur prédominance économique, qui était loin d'être acquise jusque dans les années 1980. Cet équilibre vertueux est illustré par le couple Mitterrand-Kohl, immortalisé dans une inoubliable posture à Verdun près de 70 ans après l'effroyable bataille. Pour Helmut Kohl, l'Allemagne réunifiée ne se concevait ni comme une puissance dominante en Europe, ni contre la France. Angela Merkel, parvenue au pouvoir après avoir évincé son mentor, n'en gardait pas moins le même logiciel. Entre les deux, la parenthèse Schröder était parvenue à maintenir un équilibre dynamique avec la France de la cohabitation. Aujourd'hui, ce qui restera sans doute comme la parenthèse Scholz, avant le retour des conservateurs, ignore ostensiblement une France affaiblie par vingt ans de déficits dus avant tout aux conditions défavorables d'entrée dans l'euro. S'en est fini de cette époque heureuse d'échanges et de jumelages ouverte par le traité de l'Élysée de 1963. L'UE ? Une guerre en dentelle mais une guerre Dès lors, les Allemands, qui ne parlent même plus de tandem franco-allemand là où Paris croit encore dans son « couple » avec Berlin, considèrent qu'il est temps de secouer le joug politico-militaire imposé par les vainqueurs de 1945. Il en résulte un nouveau discours allemand (explicité très clairement par le Chancelier Scholz dans son discours de Prague) qui revendique son émancipation et son primat en Europe au prétexte de la défense de l'Ukraine. Le pilier de l'OTAN en Europe, c'est la Bundeswehr, point. Les autres sont les bienvenus en tant que supplétifs. Que la France aille barboter et s'enliser ailleurs, c'est très bien ; Bismarck aurait applaudi. Mais la haute intensité en Europe, c'est désormais l'Allemagne, seule. Le problème n'est pas que les autres soient ingrats ou méchants ; ils ne font que travailler en fonction de leurs intérêts. Le problème est purement français. Comme en 1940, notre pays vit dans l'illusion, non d'une ligne Maginot, mais d'une « Europe puissance qui protège », sans se rendre compte que notre naïveté permet à nos partenaires de manœuvrer pour leurs intérêts contre les nôtres. L'UE, c'est la guerre, économique interne. Une guerre en dentelle, mais une guerre. L'UE ne préserve la paix en Europe qu'à condition d'organiser la compétition entre États membres. L'UE n'est qu'un marché, mais ce marché est le champ de bataille sur lequel les nations européennes policent leurs rivalités en les transformant en affrontement économique. Mais, comme on disait jusqu'en 1998, le football, c'est simple : c'est un ballon, un arbitre, onze joueurs de chaque côté, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. On peut y croire, ou pas. UE : tuer les champions de la défense français L'euro fort fait partie de cette stratégie de puissance, non pas de l'Europe (l'euro a échoué à concurrencer le dollar en dépit du différentiel de PIB), mais de l'Allemagne. En négociant favorablement les parités (un mark sous-évalué quand le franc et la lire étaient surévalués) à une époque où il fallait aider l'Allemagne à absorber les Länder de l'Est, l'économie allemande a bénéficié d'une rente qui ne fait que s'accroître année après année. Encore une fois, le problème est français. Le Trésor se félicitait de limiter ainsi l'inflation importée tout en incitant les entreprises exportatrices à tenir leurs coûts pour préserver leurs marges. Il en a résulté une baisse tendancielle du pouvoir d'achat (concomitant au passage aux 35 heures) et une désindustrialisation qui fait aujourd'hui de la France l'un des pays de l'UE où la part de l'industrie dans le PIB est la plus faible. Simultanément, il fallait neutraliser le principal avantage concurrentiel de la France en Europe : les bas coûts de l'électricité produite alors à 80% par le parc électronucléaire d'EDF. L'UE a alors inventé, au nom de la libre concurrence, l'usine à gaz (sans jeu de mots) des marchés de l'énergie. Parallèlement, la France sabordait Areva, vendait (à l'instigation des États-Unis) Alstom à l'encan et saignait EDF. C'est toujours au nom de la libre concurrence sur le marché de l'armement (véritable oxymore) que la Commission européenne s'emploie depuis près de vingt ans à démanteler les champions européens du secteur, au profit d'une « union européenne de défense plus inclusive », où la défense n'est pas comprise comme un enjeu vital de sécurité, mais un banal secteur économique. Cela s'entend dès lors que l'on admet que l'UE n'est qu'un marché et que la défense de l'Europe est garantie par l'OTAN. Encore une fois, il faut être Français pour croire que l'UE de la taxonomie (1) puisse parvenir un jour à défendre les Européens. Coopérations : illusions perdues Bien entendu, il n'est question d'inclusivité que pour l'industrie de défense. On peine à trouver l'équivalent dans d'autres secteurs, où prévalent quelques champions et un tissu de partenaires et sous-traitants dans les pays à bas coûts de main d'œuvre ; l'inclusivité est alors verticale. Avec la PESCO et le FEDEF, la France a vainement tenté de promouvoir une logique de puissance à l'échelle européenne. Les coopérations structurées permanentes en matière de défense, fonctionnant selon une logique intergouvernementale, sont un échec, de l'aveu même du secrétariat PESCO dans son dernier rapport remis au comité politique et de sécurité de l'UE (COPS). Quant au fonds européen de défense, l'affaire HYDEF (2) montre que l'outil a déjà perdu sa pertinence, et la Commission sa crédibilité. Reste à la France l'illusion des coopérations bilatérales. On peut reprocher beaucoup de choses au premier quinquennat Macron, mais pas d'avoir négligé la dimension franco-allemande. Cinq ans plus tard, il ne reste rien des grands projets de l'été 2017 (3). La liste des acronymes, comme autant d'illusions perdues, est connue : MGCS, CIFS, MAWS, Tigre Mark3, RPAS, SCAF. Berlin a renié sa parole sur tous ces projets, sauf pour l'Eurodrone (lancé avant 2017) dont le pilotage lui a été confié. Il en résulte un programme qui arrivera avec dix ans de retard et fournira une solution qui ne répond pas au besoin militaire français. Pour la rénovation du Tigre et l'avenir de la patrouille maritime, la Bundeswehr achètera finalement américain. L'artillerie du futur est reportée sine die. Après avoir obtenu le contrôle de Nexter, l'Allemagne a imposé Rheinmetall dans le programme de système de combat terrestre futur ; normal, c'est Berlin qui pilote. En échange de quoi, les Français avaient obtenu en 2017 le pilotage du projet SCAF ; pourtant cette fois, tout est négociable et chaque compromis est renégocié. Cinq ans plus tard, à force de passer au laminoir des exigences allemandes, la part française est tombée à 33% et cette part est encore en train d'être renégociée. Cela fait 18 mois que le projet n'avance plus, la partie allemande n'étant toujours pas satisfaite d'un partage pourtant déjà très éloigné du deal initial. Il y a 18 mois, le groupe MARS titrait « SCAF, faut-il persévérer dans l'erreur » (4). La réponse est non. Il n'est que trop clair que le « but de guerre » de la partie allemande est moins de « nourrir Manching » (donner de la charge de travail aux héritiers de Messerschmidt en Bavière) que de tuer cette avance technologique française qui permet au vainqueur inattendu de 1945 de continuer à légitimer son siège au P5 en pérennisant la composante aérienne de sa force de dissuasion, dont les principaux maître d'œuvre industriels sont Dassault et MBDA. Comme par hasard, Composante que les Britanniques ont eux-mêmes abandonné. Tuer Ariane 6 La politique spatiale de l'Allemagne n'a pas d'autre but. Après avoir concurrencé Airbus et Thales dans le secteur des satellites, au mépris du partage des tâches convenu, Berlin s'attaque aux lanceurs. Son « but de guerre » est de tuer Ariane 6, d'un côté en récupérant la fabrication du moteur, d'un autre côté en soutenant une industrie du petit lanceur et en confiant ses lancements institutionnels à la concurrence américaine. Parce qu'en tuant Ariane 6, c'est le modèle économique d'ArianeGroup qui sera anéanti, et donc la pérennité de la composante océanique de la dissuasion française. Et l'on s'étonne de la haine mortelle que vouent les chantiers de Kiel à Naval Group, au point d'orchestrer une guerre de l'information aux antipodes, afin de préparer le retournement des Australiens (5). Entendons-nous bien. Notre propos n'est pas de dénoncer un quelconque complot. Non, c'est tout au contraire une politique de longue haleine qui est tout sauf secrète. C'est le droit des Allemands de vouloir en quelque sorte « venger Keitel » en prenant leur revanche dans la défense après leur renaissance économique et la réunification. Comme le chantait autrefois Jean-Jacques Goldman à une époque où le couple franco-allemand était une réalité : « aurais-je été meilleur ou pire que ces gens, si j'avais été Allemand ? » Le seul problème est l'aveuglement et le déni français. La France a tout à perdre dans le SCAF Alors, lorsqu'un ministre assure que « le SCAF se fera », on voudrait être sûr qu'il ait tout cela à l'esprit. La France a besoin de pérenniser la composante aérienne de sa dissuasion. Ce faisant, elle renouvellera son parc d'avions de combat pour toutes les autres missions de combat aérien qu'une armée de « première division » doit pouvoir remplir, y compris la guerre navale. Pour cela, il faut d'abord un avion d'arme piloté, au centre d'un système de combat comprenant des drones armés, des drones de mission et des munitions autonomes pour l'accompagner. Cet appareil doit rester assez léger pour être catapulté d'un porte-avions et assez manœuvrant en combat aérien. Est-ce le besoin allemand ? Non, puisque les missions nucléaires et aéronavales ont été sorties d'emblée des spécifications initiales du programme (high level requirements). Dès lors, à quoi bon continuer dans une coopération bilatérale sans finalité opérationnelle ? L'expérience de l'A400M, avec un partage industriel aux conséquences désastreuses, et de l'Eurodrone, qui arrivera trop tard sans satisfaire le besoin français, devrait nous alerter. Encore ne s'agit-il pas d'outils de combat destinés à délivrer l'ultime avertissement aux ordres du chef des armées. L'avenir de la défense de la France a tout à perdre dans le SCAF. Laissons le projet mourir, attendons l'échec de Tempest, et reprenons avec les Britanniques, voire avec les Suédois, les Italiens, les Néerlandais, les Belges, les Suisses, les Grecs et même les Allemands et les Espagnols, une coopération gagnant-gagnant sur le modèle du nEUROn ! Mais restons fermes sur la défense de nos intérêts vitaux. A terme, c'est l'équilibre de la construction européenne qui est en jeu, et la pérennité d'une Europe en paix. 2 5 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DrWho Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Donc retour de la coopération avec GB souhaitée d'après l'article ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a 3 minutes, DrWho a dit : Donc retour de la coopération avec GB souhaitée d'après l'article ? Il spécule sur l'échec du TEMPEST. Bon en tous cas pas avant un moment ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alberas Posté(e) le 11 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a 15 minutes, DrWho a dit : Donc retour de la coopération avec GB souhaitée d'après l'article ? Peu importe avec qui on coopèrera plus tard. Ce qui importe est d'arréter le massacre et les déclarations énamourées de nos représentants envers l'Allemagne. On ne respecte pas les faibles. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Plutôt d'accord avec l'article, mais si c'est pour arriver à cette conclusion: Il y a 12 heures, herciv a dit : Laissons le projet mourir, attendons l'échec de Tempest, et reprenons avec les Britanniques, voire avec les Suédois, les Italiens, les Néerlandais, les Belges, les Suisses, les Grecs et même les Allemands et les Espagnols, une coopération gagnant-gagnant sur le modèle du nEUROn ! Mais restons fermes sur la défense de nos intérêts vitaux. A terme, c'est l'équilibre de la construction européenne qui est en jeu, et la pérennité d'une Europe en paix. Alors il n'a plus aucun sens. Le modèle Neuron a démontré qu'il était viable mais il n'a pas été poursuivi. C'était une belle occasion, elle fut perdue. On ne peut qu'en conclure qu'il n'est pas plus viable que les autres programmes en coopération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Le modèle Neuron, pour qu'il soit viable, c'est la France qui finance au minimum 51% du truc, et les autres ont au maximum 10% chacun. Sur un schéma 50/50 ou 33/33/33, ça ne passera pas, comme on l'a vu. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 C'est qui d'ailleurs ce groupe 'mars'. On en fait un qu'on appelle 'pluton'? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 11 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Il y a 14 heures, herciv a dit : Le groupe Mars publie dans la Tribune : https://www.latribune.fr/opinions/l-avenir-de-la-defense-de-la-france-a-tout-a-perdre-dans-le-scaf-2-2-936113.html L'avenir de la défense de la France a tout à perdre dans le SCAF (2/2) Après le premier volet, le groupe de réflexions MARS publie le deuxième et dernier volet de son analyse sur la relation franco-allemande. Après avoir abordé la question ukrainienne, il décline dans ce volet l'échec de la coopération franco-allemande. "Le seul problème est l'aveuglement et le déni français", estime le groupe MARS. Le groupe de réflexions Mars (*) 11 Oct 2022, 8:00 Qui est donc ce groupe de réflexion "Mars Groupe" ? Ces personnes ont-elles des noms ou sont-elles anonymes ? Je n'ai rien trouvé. C'est leur droit le plus sacré d'être contre le SCAF, contre l'UE, contre la coopération en général ou contre tout le reste. Mais c'est vraiment un sale coup que de tout réinterpréter en une "vengeance" fictive pour le général Keitel, une allusion malveillante que l'on ne trouverait jamais dans un journal allemand sérieux vis-à-vis de la France. Pour faire bonne mesure, on mentionne bien sûr encore le nom de Bismarck, pour faire claquer les dents en France. Mais le bonhomme n'est même plus du folklore ici, plus personne en dehors des universités ne parle de lui ou ne s'y intéresse. Il est tout aussi ridicule de vouloir transformer les efforts d'armement maladroits entrepris par l'Allemagne en une guerre économique géniale. Je serais d'ailleurs également très prudent en ce qui concerne la coopération avec l'Allemagne sur ces questions, non pas en raison de son génie, mais de son manque de planification. En outre, il est amusant de voir comment l'article blâme les "conditions défavorables" de l'adhésion à l'euro : Rappelons-nous que Mitterrand a fait de l'euro une condition de la réunification, il a qualifié notre cher mark allemand de "bombe atomique" et l'a détruit avec succès (c'est du moins ce que j'entends de nos équivalents aux auteurs de cet article). L'article a toutefois raison de dire que l'économie a certaines caractéristiques d'une "guerre", mais elle l'avait déjà avant l'UE, pendant les Trente Glorieuses. Peut-être même avant la Première Guerre mondiale - quelle surprise ! La France est libre de défendre ses intérêts dans cette guerre, mais nous nous interdisons d'insinuer que nous, Allemands, sommes guidés par des ressentiments historiques. 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) le 11 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 octobre 2022 (modifié) il y a 31 minutes, Manuel77 a dit : Qui est donc ce groupe de réflexion "Mars Groupe" ? Ces personnes ont-elles des noms ou sont-elles anonymes ? Je n'ai rien trouvé. C'est leur droit le plus sacré d'être contre le SCAF, contre l'UE, contre la coopération en général ou contre tout le reste. Mais c'est vraiment un sale coup que de tout réinterpréter en une "vengeance" fictive pour le général Keitel, une allusion malveillante que l'on ne trouverait jamais dans un journal allemand sérieux vis-à-vis de la France. Pour faire bonne mesure, on mentionne bien sûr encore le nom de Bismarck, pour faire claquer les dents en France. Mais le bonhomme n'est même plus du folklore ici, plus personne en dehors des universités ne parle de lui ou ne s'y intéresse. Il est tout aussi ridicule de vouloir transformer les efforts d'armement maladroits entrepris par l'Allemagne en une guerre économique géniale. Je serais d'ailleurs également très prudent en ce qui concerne la coopération avec l'Allemagne sur ces questions, non pas en raison de son génie, mais de son manque de planification. La tribune MARS va effectivement trop loin dans les références historiques douteuses et inappropriées. Ca décrédibilise à mon sens le fond du message; l'Allemagne a compris à quel point l'UE pouvait être façonnée, vampirisée, mise à genoux, pour servir les intérêts industriels et politiques allemands. Ne pas voir dans la politique monétaire, budgétaire de l'UE l'influence allemande à sens unique, c'est ne pas suivre la presse économique et faire preuve de grande naïveté. Je tiens à rappeler, pour ceux qui douteraient d'une coordination stratégique à plus au haut niveau en Allemagne sur ces sujets, que les Wikileaks 2010 sont là pour apporter un éclairage sur les mécanismes et stratégies du BND/DLR pour arriver à leur fins dans le domaine spatial. On ne découvre rien. De même, les intérêts économiques allemands sont superbement défendus sur tous les dossiers: marché de l’électricité, normes de bornes de recharge des véhicules électriques, investissements dans les énergies renouvelables, direction des programmes PESCO/FEDEF, tout y passe et c'est sans fin. Ne pas y voir l'action d'un Etat planificateur et stratège, c'est là aussi, faire preuve de naïveté. Quant aux "efforts maladroits", je ne les trouve pas si maladroit que ça: l'Allemagne joue à toutes les tables du casino, en espérant maximiser sa mise partout où elle aura mis ses jetons. J'ai besoin d'une assurance vie solide ? Voila quelques milliards chez Lockheed Martin. Je veux filer quelques emplois à mes potes de la CSU ? Voici quelques milliards pour ce drone inutile au combat. C'est au contraire très efficace pour récupérer un bénéfice maximal auprès de tout le monde. La presse économique allemande en arrive même à diaboliser Macron, cet impétueux président français, qui ose s'opposer au projet MidCat, (devenu en quelques mois le sujet favori de nos "européens solidaires") et faire oublier au passage une politique énergétique inepte et folle de mono-sourcing gazier auprès de la Russie. Tout cela, vite oublié pour se concentrer sur ces satanés français et leurs horribles centrales nucléaires. Un tour de force que j'applaudis des deux mains et trois pieds tellement ça passe crème dans les médias allemands. Modifié le 11 octobre 2022 par Chimera 4 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 (modifié) il y a 39 minutes, Manuel77 a dit : Qui est donc ce groupe de réflexion "Mars Groupe" ? Ces personnes ont-elles des noms ou sont-elles anonymes ? Je n'ai rien trouvé. Non, ils ne dévoilent pas leurs noms. Dans le même genre, il y a aussi le groupe Vauban, tout aussi anonyme et tout aussi aigris envers l'Allemagne. Si tu veux t'amuser à t'énerver à lire d'autres gens disant du mal de ton pays : https://www.latribune.fr/opinions/du-neant-de-la-relation-strategique-franco-allemande-au-divorce-necessaire-902628.html Après, ça n'a pas énormément d'impact. Très peu de gens s'intéressent aux questions de l'industrie de défense, donc ces tribunes sont très peu lues. Modifié le 11 octobre 2022 par Kelkin 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a 37 minutes, Chimera a dit : La presse économique allemande en arrive même à diaboliser Macron, cet impétueux président français, qui ose s'opposer au projet MidCat, (devenu en quelques mois le sujet favori de nos "européens solidaires") et faire oublier au passage une politique énergétique inepte et folle de mono-sourcing gazier auprès de la Russie. Tout cela, vite oublié pour se concentrer sur ces satanés français et leurs horribles centrales nucléaires. Un tour de force que j'applaudis des deux mains et trois pieds tellement ça passe crème dans les médias allemands. Puisque tu mets l'accent sur la "presse économique" allemande, je vais affirmer ceci : oui, ils demandent pourquoi le pipeline ne doit pas être construit. Mais ce faisant, ils ne "diabolisent" pas Macron, il s'agit d'une question objective qui n'a pas encore été résolue. Il est tout à fait faux d'accuser les milieux économiques allemands de diaboliser les centrales nucléaires françaises. Cela vient plutôt de cercles éloignés de l'économie. Au contraire, il y a un appel très fort des milieux économiques libéraux pour que les centrales nucléaires allemandes fonctionnent quelques années de plus. Mais je ne veux pas aller trop loin HS, ce satané Keitel m'a mis sur les nerfs. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a 2 minutes, Manuel77 a dit : Puisque tu mets l'accent sur la "presse économique" allemande, je vais affirmer ceci : oui, ils demandent pourquoi le pipeline ne doit pas être construit. Mais ce faisant, ils ne "diabolisent" pas Macron, il s'agit d'une question objective qui n'a pas encore été résolue. Ce que je trouve curieux dans cette dispute sur le MIDCAT, c'est qu'il ne résout rien à court terme alors que tout le monde augmente sa ressource en GNL. Les interconnexions énergétiques sont plus que cruciales en ces temps de « solidarité européenne » forcée par la crise énergétique. Un projet illustre les difficultés : le gazoduc MidCat entre l’Espagne et la France, qui met dos à dos les plus grandes puissances économiques du continent. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l’a pourtant martelé 11 fois lors de son discours attendu sur l’état de l’Union prononcé devant les parlementaires européens mercredi (14 septembre) : la « solidarité » entre les pays de l’UE est primordiale, tant pour les peuples de l’Union, que le salut des Ukrainiens. Et face à l’insécurité que traverse le continent, la première des solidarités est énergétique. Tout un symbole quand il s’agit de surmonter la difficulté de passer de la parole aux actes, comme l’illustre les tensions sur la reprise du projet MidCat d’interconnexion gazière entre l’Espagne et la France, au point mort depuis 2019. Le 5 septembre, le président de la République française a confié à la presse qu’ « il n’y a pas d’évidence de besoin » de relancer ce projet. Selon lui, la situation actuelle ne demandait pas un appel d’air dans les échanges gaziers entre la France et l’Espagne, dans la mesure où les deux gazoducs existants n’étaient utilisés qu’à 53 % de leurs capacités. Dès lors, et selon Emmanuel Macron, quel intérêt pour la solidarité européenne d’entraîner la région pyrénéenne dans de lourds travaux pour sa santé environnementale si les effets ne répondent pas à l’urgence de la crise énergétique actuelle ? Selon certains experts, la réalité donne raison à Emmanuel Macron, ne serait-ce que parce que depuis l’esquisse du projet il y a 22 ans, son ampleur a bien rapetissé, avant de ne constituer qu’une interconnexion mineure entre deux villes proches de terminaux de regazéification. Qu’en outre, l’Europe importe de plus en plus de gaz naturel liquéfié pour contrer la baisse des importations par gazoducs russes et développe à cet effet 10 projets de terminaux méthaniers supplémentaires, dont cinq en Allemagne. Conclusion: Où est l'objectivité? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Vous ne voudriez pas lancer un sujet MIDCAT ou plus largement sur les interconnexions énergétiques au sein de l'UE ? Notamment parce : (1°) qu'on est hors sujet sur ce fil ; (2°) que celui qui s'intéresse au dossier risque de ne pas retrouver ce contenu au milieu d'un fil SCAF ; (3°) que le contenu de ce fil à créer pourrait être intéressant ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 Il y a 8 heures, Chimera a dit : MidCat L'idée du gazoduc MidCat (Midi-Catalogne) commence dans les années 2000 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 (modifié) [HS MidCat] (à reprendre sur le fil qui sera créé) Plusieurs informations : la qualité du gaz Russe (gaz humide) n'est pas la même que celle du gaz circulant sur le réseau français (gaz sec). Ces deux qualité de gaz sont non miscibles. Nous avons d'ailleurs arrêté notre gazoduc type russe (gaz humide dit Gaz B) il y a plusieurs années. Ce gazoduc géré par GRTGaz est entrain d'être transformé en une expérience de transport d'H2. Ceci explique surement la réticence fr car si l'expérience réussie, GRT deviendra un leader et précurseur du transport d'H2 dans le monde (de même que son frère STORENGY est entrain de tester le stockage d'H2 gaz en cavité naturelle). Mes avis que la France bloque le projet MidCat pour ne pas voir cette expérience être arrêtée ou ralentie (en plus de la quantité colossale de fonds européens qui seraient à injecter dans le MidCat : concrètement, cela veut dire créer un nouveau réseau gaz en France. Quant à l'interco de gaz, c'est bien sur le papier, de l'interco de types différents c'est un casse-tête monumental et un pognon de dingue comme dirait l'autre). Par contre, JE NE SAIS PAS : il me semble que l'allemagne utilise quasi exclusivement du gaz humide sur son réseau, mais quel est le type d'interco gaz fr/al (on a déjà des échanges sommaires avec eux via Obergailbach) ? est-ce qu'une conversion est faite dans une usine en al ? à quel prix ? quelles pertes ? L'espagne, par contre, utilise du gaz sec me semble-t-il. Modifié le 12 octobre 2022 par Asgard 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a 29 minutes, Asgard a dit : Ces deux qualité de gaz sont non missibles. Miscibles. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 Il y a 11 heures, prof.566 a dit : C'est qui d'ailleurs ce groupe 'mars'. On en fait un qu'on appelle "pluton" ? "Jupiter" serait peut-être plus d'actualité ? 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 Oui la référence a Keitel est détestable et stupide, elle decridibilise la totalité du message. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. TarpTent Posté(e) le 12 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a 42 minutes, tipi a dit : Oui la référence a Keitel est détestable et stupide, elle decridibilise la totalité du message. Ce sont des militaires, ils ont donc une culture militaire. maintenant, même si l’analyse des causes et du schéma sous-jacent prête largement à discussion, les conséquences demeurent. Je ne suis pas le seul à avoir tiqué quand l’Allemagne a demandé le « partage » du Siège de la France au Conseil de Sécurité. Et tout Programme militaire en coopération foireux impacte nécessairement et durablement les capacités militaires de la France, et donc sa crédibilité. Qu’il s’agisse d’une démarche consciente ou non, planifiée dans la durée ou pas, le fait est que l’ensemble de nos capacités aéro-spatiales découlent de nos programmes militaires, et que maintenir nos savoirs-faire et notre autonomie technologique dans ces domaines est essentielle. Et délibérément ou non, de nombreux Programmes franco-allemands voire européens ont sapé nos capacités en la matière. Arianespace en est le dernier avatar en date. Dans une géopolitique en paix, cela ne pose que peu de problèmes. Mais ce n’est plus l’état de la situation transitoire actuelle, et il n’y a aucun signe à court comme à long terme d’un prochain retour à une situation apaisée (si la Russie ne s’en charge pas dans la durée, les énergies, le climat, les flux migratoires induits forcés et la montée en conséquence des extrémismes s’en occuperont très bien.) 3 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 Il y a 13 heures, Kelkin a dit : Le modèle Neuron, pour qu'il soit viable, c'est la France qui finance au minimum 51% du truc, et les autres ont au maximum 10% chacun. Sur un schéma 50/50 ou 33/33/33, ça ne passera pas, comme on l'a vu. Yep. Une fois de plus, la France veut des coopérations mais ne veut désormais pas avancer le pognon qui lui permettrait de prendre la tête des programmes pour ne pas avoir l'impression de se faire rouler, tout en refusant une logique de construction de démonstrateurs nationaux que chacun puisse juger sur pièce avant de déterminer qui devrait aller faire quoi par la suite dans un programme commun. C'est un Vaudeville. bref Il y a 13 heures, prof.566 a dit : C'est qui d'ailleurs ce groupe 'mars'. On en fait un qu'on appelle 'pluton'? Aux éventuels futurs rédacteurs: réservez dès maintenant votre pseudonyme mythologique grec! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a 14 minutes, Patrick a dit : Aux éventuels futurs rédacteurs: réservez dès maintenant votre pseudonyme mythologique grec! ou Romains ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Soho Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 http://www.opex360.com/2022/10/12/m-lecornu-sur-le-scaf-la-cooperation-nest-pas-le-besoin-de-lavion/ Précisions intéressantes. Et de la matière pour ceux qui adorent lire entre les lignes pour trouver des messages implicites 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a une heure, Soho a dit : http://www.opex360.com/2022/10/12/m-lecornu-sur-le-scaf-la-cooperation-nest-pas-le-besoin-de-lavion/ Précisions intéressantes. Et de la matière pour ceux qui adorent lire entre les lignes pour trouver des messages implicites C'est plutôt de l'explicite : "Quoi qu’il en soit, a-t-il ensuite rappelé, « le SEI [statement of intent – déclaration d’intention] a été signé » et le « SOW [statement of work, censé préciser les tâches prévues au titre du contrat] devrait l’être prochainement ». Et d’ajouter : « La réalité est que le contenu de la phase 1B [démonstrateurs, ndlr] est utile, quoi qu’il arrive. Après, il est clair qu’on aura des rendez-vous », a-t-il conclu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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