Non inultus premor Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 (modifié) On arrive déjà à la fin de la semaine et la fameux accord "imminent" annoncé la semaine dernière n'a pas encore eu lieu . Même Merchet avait annoncé une signature mercredi ou hier. Donc c'est que Trappier fait durer les choses et ne laisse absolument rien passé ... Même pour la phase d'étude, Dassault mènera (durement) la danse ... Modifié le 25 novembre 2022 par Claudio Lopez 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 (modifié) il y a une heure, Claudio Lopez a dit : On arrive déjà à la fin de la semaine et la fameux accord "imminent" annoncé la semaine dernière n'a pas encore eu lieu . Même Merchet avait annoncé une signature mercredi ou hier. Donc c'est que Trappier fait durer les choses et ne laisse absolument rien passé ... Même pour la phase d'étude, Dassault mènera (durement) la danse ... Oui mais il y a un accord (imparfait) sur le MGCS et il y a parallélisme. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-programme-mgcs-char-du-futur-enfin-relance-942109.html Révélation Armement : le programme franco-allemand MGCS (char du futur) enfin relancé Un accord industriel a été trouvé entre Rheinmetall et Nexter. Ce qui relance enfin un programme jusqu'ici au point mort.Réservé aux abonnés https://kiosque.latribune.fr/ Nexter et Rheinmetall ont réussi à trouver un accord... qui ne règle rien sur le fond. (Crédits : DR) Le dossier MGCS est enfin relancé. Au-delà de la bonne nouvelle pour ce programme au point mort depuis plusieurs semaines, ces avancées vont indirectement bénéficier au SCAF, le Bundestag exigeant un parallélisme entre les deux programmes européens afin qu'il donne son accord au lancement des phases suivantes. Si les discussions ont très récemment repris, elles ont pu aboutir rapidement, non pas à des décisions fermes mais plutôt à des compromis qui permettent d'avancer et de signer éventuellement un contrat portant sur les études technologiques d'un futur démonstrateur (MTD pour Main Technical Demonstrators) à l'image de la phase 1B du SCAF, selon des sources concordantes. Invités fermement à reprendre les discussions par la Direction générale de l'armement (DGA) et le BWB (Bundesamt für Wehrtechnik und Beschaffung, Office fédéral allemand des techniques de l'armement et de l'approvisionnement), Nexter et Rheinmetall ont réussi à trouver un accord... qui ne règle rien sur le fond. « Le ministre des armées et Mme Christine Lambrecht, ministre allemande de la défense, qui se sont entretenus à Berlin fin septembre, ont dit leur volonté de progresser tant pour le SCAF que pour le MGCS », avait d'ailleurs expliqué le 11 octobre le Délégué général pour l'armement, Emmanuel Chiva devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Cet accord doit encore être validé par les deux pays. Quatre structures ad hoc Nexter et Rheinmetall sont en compétition frontale sur quatre des 13 MTD, où ils ont été désignés chacun comme étant le « best athlete » par leur pays. Des pays qui n'ont pas décidé qui prendrait le leadership sur ces MTD : MTD 2 (effecteurs, munitions associées et tourelle), MTD 4 (protection générale), MTD 10 (navigation et mobilité automatisées) et MTD 11 (séquence de tir automatisée). Parmi ces quatre MTD, l'un fait l'objet de désaccords publics très forts, celui sur les effecteurs (le canon notamment). Pour l'heure, ils ont contourné la difficulté en trouvant un accord global. Ils vont créer quatre structures ad hoc, qui peuvent s'apparenter à une version allemande d'un Groupement momentané d'entreprise, où les deux industriels seront à parité (50/50). Ils n'ont pas en revanche désigné de leadership sur les quatre MTD, tout en le revendiquant tous les deux. Aux États de décider. Mis naturellement dans la boucle, KNDS, la maison mère de Nexter, en particulier les allemands de Krauss-Maffei Wegmann (KMW), a autorisé les discussions, puis l'accord entre les deux industriels. Cet accord, qui doit être signé avant le 31 décembre, va permettre de relancer le programme qui était jusqu'ici ensablé. Michel Cabirol Modifié le 25 novembre 2022 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 il y a 12 minutes, herciv a dit : Oui mais il y a un accord (imparfait) sur le MGCS et il y a parallélisme. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-programme-mgcs-char-du-futur-enfin-relance-942109.html Révéler le contenu masqué Armement : le programme franco-allemand MGCS (char du futur) enfin relancé Un accord industriel a été trouvé entre Rheinmetall et Nexter. Ce qui relance enfin un programme jusqu'ici au point mort.Réservé aux abonnés https://kiosque.latribune.fr/ Nexter et Rheinmetall ont réussi à trouver un accord... qui ne règle rien sur le fond. (Crédits : DR) Le dossier MGCS est enfin relancé. Au-delà de la bonne nouvelle pour ce programme au point mort depuis plusieurs semaines, ces avancées vont indirectement bénéficier au SCAF, le Bundestag exigeant un parallélisme entre les deux programmes européens afin qu'il donne son accord au lancement des phases suivantes. Si les discussions ont très récemment repris, elles ont pu aboutir rapidement, non pas à des décisions fermes mais plutôt à des compromis qui permettent d'avancer et de signer éventuellement un contrat portant sur les études technologiques d'un futur démonstrateur (MTD pour Main Technical Demonstrators) à l'image de la phase 1B du SCAF, selon des sources concordantes. Invités fermement à reprendre les discussions par la Direction générale de l'armement (DGA) et le BWB (Bundesamt für Wehrtechnik und Beschaffung, Office fédéral allemand des techniques de l'armement et de l'approvisionnement), Nexter et Rheinmetall ont réussi à trouver un accord... qui ne règle rien sur le fond. « Le ministre des armées et Mme Christine Lambrecht, ministre allemande de la défense, qui se sont entretenus à Berlin fin septembre, ont dit leur volonté de progresser tant pour le SCAF que pour le MGCS », avait d'ailleurs expliqué le 11 octobre le Délégué général pour l'armement, Emmanuel Chiva devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Cet accord doit encore être validé par les deux pays. Quatre structures ad hoc Nexter et Rheinmetall sont en compétition frontale sur quatre des 13 MTD, où ils ont été désignés chacun comme étant le « best athlete » par leur pays. Des pays qui n'ont pas décidé qui prendrait le leadership sur ces MTD : MTD 2 (effecteurs, munitions associées et tourelle), MTD 4 (protection générale), MTD 10 (navigation et mobilité automatisées) et MTD 11 (séquence de tir automatisée). Parmi ces quatre MTD, l'un fait l'objet de désaccords publics très forts, celui sur les effecteurs (le canon notamment). Pour l'heure, ils ont contourné la difficulté en trouvant un accord global. Ils vont créer quatre structures ad hoc, qui peuvent s'apparenter à une version allemande d'un Groupement momentané d'entreprise, où les deux industriels seront à parité (50/50). Ils n'ont pas en revanche désigné de leadership sur les quatre MTD, tout en le revendiquant tous les deux. Aux États de décider. Mis naturellement dans la boucle, KNDS, la maison mère de Nexter, en particulier les allemands de Krauss-Maffei Wegmann (KMW), a autorisé les discussions, puis l'accord entre les deux industriels. Cet accord, qui doit être signé avant le 31 décembre, va permettre de relancer le programme qui était jusqu'ici ensablé. Michel Cabirol Dassault n'est pas Nexter... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 (modifié) il y a 48 minutes, elannion a dit : Dassault n'est pas Nexter... Trappier ne semblait pas trouver que l'accord était impossible non plus. Mais l'article de Merchet met la pression sur AIRBUS par contre. Genre si on doit le faire sans vous on fera ... Modifié le 25 novembre 2022 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Pfffff voila. On a trouvé pire que l'inde : l'allemagne. Je vois pas pquoi on s'entête. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ponto Combo Posté(e) le 25 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 novembre 2022 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Il y a 11 heures, Manuel77 a dit : A propos de l'Europe : c'est ce gouvernement fédéral qui a formulé des idées claires sur l'avenir de l'Europe - ce que le président français et d'autres ont dû attendre pendant des années. Je partage avec le président Emmanuel Macron l'objectif d'une Europe nettement plus capable d'agir sur le plan géopolitique. Jusque là ça me va. Il y a 11 heures, Manuel77 a dit : À Prague, j'ai fait des propositions concrètes à ce sujet, que nous faisons maintenant avancer avec nos partenaires, Oui mais sans les français. Il y a 11 heures, Manuel77 a dit : par exemple le bouclier antimissile évoqué par l'Allemagne. Sans les français à nouveau. Tout ça devient tragi-comique. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Il y a 6 heures, elannion a dit : Dassault n'est pas Nexter... Je comprends que Nexter va faire des concessions, là où initialement il devait y avoir un workshare 50/50 France/Allemagne, Nexter se retrouverait à 50/50 sur ses 50% de workshare donc 25%. Est-ce que le financement Fr sera réduit d'autant ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 il y a 14 minutes, Titoo78 a dit : Je comprends que Nexter va faire des concessions, là où initialement il devait y avoir un workshare 50/50 France/Allemagne, Nexter se retrouverait à 50/50 sur ses 50% de workshare donc 25%. Est-ce que le financement Fr sera réduit d'autant ? Ca passera pas non plus. pour des raisons internes a kdns. Il y a 4 heures, Ponto Combo a dit : Si je suis plutot d’accord dans l’esprit, il y a un truc qui est faux. La puissance allemande est sur le declin et s’active pour se raccrocher a des marches exterieures a l’europe. C’est moins la faiblesse de la france que celle de l’allemagne qui pousse cette derniere a tourner le dos, pas seulement a la france mais a l’europe. Sa visite en chine a pas fait fureur en europe… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 25 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Il y a 9 heures, Non inultus premor a dit : Le billet complet de JDoMerchet: Citation France-Allemagne: Scaf, le projet sans avenir Le système de combat aérien du futur est la principale coopération de défense entre Paris et Berlin. Au-delà des difficultés sérieuses entre industriels, qui retardent son avancée, la question se pose : arrivera-t-il trop tard ? Le couple franco-allemand traverse une mauvaise passe. Il est indispensable et urgent d’en sortir, comme le dit, par exemple, l’ancien ministre Matthias Fekl, lui-même franco-allemand et chroniqueur à l’Opinion . S’il faut se ressaisir, à Paris comme à Berlin, ce n’est pas une raison pour s’enferrer dans les voies périlleuses d’une coopération mal emmanchée. C’est le cas avec le système de combat aérien du futur (Scaf), un projet majeur auquel il serait sans doute plus raisonnable de songer à renoncer, tant que c’est possible au moindre coût. Ne serait-ce que pour éviter de futures et douloureuses désillusions qui ne feraient que renforcer la méfiance entre les deux rives du Rhin. Contrairement à ce que pensent de nombreuses voix françaises, parfois teintées d’une absurde germanophobie, ce n’est pas parce que le Scaf est franco-allemand (et également espagnol) qu’il faudrait l’arrêter. C’est essentiellement parce que c’est un programme à contretemps, déjà en retard. « Ce sera un F-35 amélioré, mais on ne l’aura pas avant le milieu des années 2040 », assure un parlementaire. Le F-35 américain, lui, est en service dans de nombreuses forces aériennes, au point de devenir quasiment un standard en Europe. Bis repetita. Le risque avec le Scaf est de renouveler l’erreur magistrale de l’Eurodrone, développé par Airbus. Ayant raté le coche des drones il y a vingt ans, les gouvernements, industriels et aviateurs européens ont cru bon, en 2015 et après d’autres tentatives infructueuses, de lancer un programme de drone moyenne altitude-longue endurance (Male) pour rivaliser avec les excellents Reaper américains pourtant en service, par exemple, dans l’armée de l’air française. Sauf que, dans le meilleur des cas, ces premiers Eurodrone ne seront pas livrés avant 2029 et qu’il s’agira d’un engin hors de prix : 7 milliards pour 20 systèmes à se partager entre Allemands, Français, Italiens et Espagnols. Un « système » se compose de trois aéronefs et deux stations de contrôle au sol. Beaucoup de spécialistes doutent de la pertinence du choix d’un bimoteur lourd et certifié pour voler dans l’espace aérien civil. L’appareil n’a toujours pas effectué son premier vol, alors que les Reaper MQ-1 sont opérationnels depuis quinze ans. Tout comme le Heron TP israélien. Même la Turquie a aujourd’hui de l’avance sur les Européens dans ce domaine. Le Scaf pourrait être « l’Eurodrone à la puissance 1000 », avertit un proche du dossier. On parle d’un programme de 50 à 80 milliards d’euros, pour réinventer ce qui est déjà disponible « sur étagères » – si l’industrie européenne y parvient de manière coopérative. « Le Scaf, ce serait l’addition du F-35 et du F-22», les deux avions les plus modernes de l’arsenal américain. Or, ces deux appareils ont donné de gros soucis à leurs constructeurs et à leurs utilisateurs. Le Scaf n’est pas seulement un projet d’avion de combat. C’est, comme son nom l’indique, un système qui comprendra plusieurs éléments opérant ensemble : un avion piloté (next generation fighter, NGF), des drones « effecteurs » ou « capteurs », des missiles et enfin les liaisons au sein de cette ménagerie volante (combat cloud). Trois pays y sont associés : la France, l’Allemagne et, depuis 2019, l’Espagne. Du fait de son expertise aéronautique, la France est en position de leader, notamment le NGF dont Dassault est le maître d'œuvre. Airbus defence & space, Safran, Thales, MBDA, MTU sont également impliqués. Pour mieux comprendre les difficultés du Scaf, il faut remonter à sa naissance, le 13 juillet 2017. Ce jour-là, un Conseil des ministres franco-allemand se tient à Paris. C’est le premier entre Angela Merkel et Emmanuel Macron, fraîchement élu. Le communiqué final annonce que « la France et l’Allemagne conviennent de développer un système de combat aérien européen, sous la direction des deux pays, pour remplacer leurs flottes actuelles d’avions de combat sur le long terme ». La surprise est générale . « Sur la défense, il nous fallait trouver une annonce forte avec l’Allemagne. On a sorti ça », expliquera bien plus tard à l’Opinion une source alors au cœur du dossier. Ni les industriels, ni les militaires de part et d’autre du Rhin ne sont dans la boucle. C’est une pure annonce politique, quasi-immédiatement occultée par la sortie du président Macron contre le général de Villiers. Tout le monde tombe des nues, parce que la France était, depuis 2014, engagée dans un autre programme Scaf – ou plutôt FCAS, selon l’acronyme anglais – avec le Royaume-Uni. Depis, le Brexit et les difficultés budgétaires britanniques ne favorisaient pas l'élan, mais les deux entreprises Dassault aviation et BAE avaient signé un accord pour développer un drone de combat, à partir de leurs propres démonstrateurs Neuron et Taramis. Exit le FCAS, place au Scaf ! En 2017, le premier vol d’un « démonstrateur » du Scaf – l'étape technologique qui précède le prototype – était prévu « vers 2025 ». Désormais, selon les proches du dossier, ce sera « 2028, dans le meilleur des cas », pour une entrée en service opérationnel « en 2045-2050 ». C’est loin... Ces délais ne doivent pourtant pas surprendre : entre le premier vol du démonstrateur du Rafale en 1986 et la mise en service opérationnelle d’une première version (encore limitée en capacités) en 2002, il s’est écoulé pas moins de seize ans. Et c'était un programme franco-français, sans les complications inhérentes à la coopération européenne. /fin 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 (modifié) il y a 6 minutes, fraisedesbois a dit : Ces délais ne doivent pourtant pas surprendre : entre le premier vol du démonstrateur du Rafale en 1986 et la mise en service opérationnelle d’une première version (encore limitée en capacités) en 2002, il s’est écoulé pas moins de seize ans. Et c'était un programme franco-français, sans les complications inhérentes à la coopération européenne. Oui mais ça c'est du flan parce que les dividendes de la paix sont passés par là. La première mise en service aurait du avoir lieu fin des années 90 soit une grosse dizaine d'année maxi après le vol du proto. Modifié le 25 novembre 2022 par Teenytoon 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Blackie91 Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Merchet parle de F22 qui n'est plus produit , et met à egalité le reaper le heron et les drones low cost turques, ça fait pas serieux! le Scaf n'est pas qu'un avion, c'est un projeteur de nouvelles technologies qui n'existent pas aujourd'hui, puisque le F35 n'a pas plus que le rafale F5 quand il sortira les proprietés d'etre 5th Gen à la base 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) le 25 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Fort recadre Borne sur Twitter. 1 8 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Le SCAF, une construction politique dès le départ, sans concertation avec les industriels, qui peut encore être surpris ? 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Loupé...! L'Accord politique est "signé" virtuellement depuis longtemps, l'industriel attendra encore. DA prend son temps pour négocier et ils ont bien raison. Allez Trappier! https://www.reuters.com/article/defense-allemagne-france-dassault-idFRS8N2YO0C8 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Ca en devient grotesque et délirant. On a l'impression que l'on part sur une voie sans Dassault et que les politiques font avancer le programme quoi qu'il arrive. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 à l’instant, Ronfly a dit : Ca en devient grotesque et délirant. On a l'impression que l'on part sur une voie sans Dassault et que les politiques font avancer le programme quoi qu'il arrive. Hâte de voir Bruno Le Maire nous proposer une formule aérodynamique pertinente pour le NGF, Elizabeth Borne son savoir-faire en commandes de vol et Clément Beaune une innovante motorisation à cycle variable. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Bon on est enfin tous d'accord qu'il n'y a pas d'alignement entre l'executif Fr et DA ? C'est du pain béni pour les Allemands, un vrai boulevard pour nous enfiler tout ce qu'ils veulent sur l'ensemble des programmes en collaboration et ils auraient tord de s'en priver... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Claudio Lopez Posté(e) le 25 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 novembre 2022 (modifié) il y a 29 minutes, Titoo78 a dit : Bon on est enfin tous d'accord qu'il n'y a pas d'alignement entre l'executif Fr et DA ? C'est du pain béni pour les Allemands, un vrai boulevard pour nous enfiler tout ce qu'ils veulent sur l'ensemble des programmes en collaboration et ils auraient tord de s'en priver... En quoi, c'est du pain béni pour les allemands ? Au contraire, ça les rends fou de rage de constater que Dassault fait ce qu'il veut et ne signera que si l'Allemagne accepte toute les conditions de Dassault et ne veut plus rien céder ! Les politiques sont dans leur rôles de dire publiquement "on avance...", "*On est proche d'un accord..." "Bla bla, ensemble, on est plus fort" Mais ce sont les industriels qui signent... Et ça doit bien les emmerder que Macron ait donné les pleins pouvoirs à ce "petit" capitaine d'industrie hargneux d'une petite société aéronautique familiale qui ne veut pas se soumettre à la puissante industrie Deutschland. Airbus DS a en face de lui un Clemenceau ! Modifié le 25 novembre 2022 par Claudio Lopez 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 il y a 23 minutes, Titoo78 a dit : Bon on est enfin tous d'accord qu'il n'y a pas d'alignement entre l'executif Fr et DA ? Disons qu'il y a une campagne d'opinion soutenue en France qui tend à le faire croire, pas tellement dans le Figaro d'ailleurs, mais très perceptible ici !-) Je me méfie de l'Opinion comme de la peste, à cause de son propriétaire. Certaines des remarques de M. Merchet peuvent avoir du sens mais, en dehors de l'aspect "système de systèmes", qui semble consensuel, on ne sait vraiment pas grand chose de l'avion : en sait-il plus ou est-ce basé sur des on-dits qui existent dans l'institution militaire au moins autant qu'ailleurs ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 il y a 33 minutes, Titoo78 a dit : Bon on est enfin tous d'accord qu'il n'y a pas d'alignement entre l'executif Fr et DA ? C'est du pain béni pour les Allemands, un vrai boulevard pour nous enfiler tout ce qu'ils veulent sur l'ensemble des programmes en collaboration et ils auraient tord de s'en priver... il y a 19 minutes, Titoo78 a dit : Bon on est enfin tous d'accord qu'il n'y a pas d'alignement entre l'executif Fr et DA ? C'est du pain béni pour les Allemands, un vrai boulevard pour nous enfiler tout ce qu'ils veulent sur l'ensemble des programmes en collaboration et ils auraient tord de s'en priver... Je pense qu'il y a toujours eu un certain alignement entre le MinArm/DGA et DA. Le sujet c'est effectivement ce pouvoir exécutif qui vit sur cette idée de 2017 lancée sans concertation, sans analyse stratégique de fond, sans réflexion industrielle en amont. Je reste surpris par le silence du nouveau DGA, moins par Lecornu qui pour moi ne fait pas le poids face à cet exécutif "jupitérien". A la fin ce ne sont pas les politiques qui fabriqueront cet avion mais des femmes et des hommes de l'industrie française. Là ou je trouve Dassault malin, c'est dans l'approche par "petits pas": d'abord la phase démonstrateurs, on voit comment ça fonctionne, et si ça nous plait pas on se casse. Dassault aura toujours la possibilité de sortir et aura plusieurs fenêtres de sortie peu couteuses, ça ne sera pas le cas des allemands. L'engagement en 2022 n'a pas le même sens peux eux que pour nous. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 25 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Lentement, les ruses gauloises atteignent aussi les Allemands naïfs. Mais aussi un rare éloge allemand de la technologie française, cela vous fera passer un bon week-end. https://www.tagesspiegel.de/politik/streit-um-kampfjet-bau-beendet-freie-bahn-fur-europas-grosstes-rustungsprojekt-8917201.html Fin de la controverse sur la construction des avions de combat : La voie est libre pour le plus grand projet d'armement européen ? L'Allemagne et la France ont réussi à se mettre d'accord sur le projet d'armement "Future Combat Air System". Après un silence radio d'un an, Berlin et Paris donnent leur feu vert au projet d'avion. Les groupes d'armement Airbus et Dassault se disputent désormais. Il a été question d'un "accord", d'une "avancée formidable", voire d'un "signe important de l'excellente coopération franco-germano-espagnole". C'est en ces termes que le ministère fédéral de la Défense a cité sa chef Christine Lambrecht (SPD) lundi soir. Après plus d'un an de blocage, le projet d'armement franco-allemand Future Air Combat System (FCAS) a enfin connu la percée tant attendue, ont jubilé certains observateurs. Le système de combat aérien FCAS est considéré comme l'avenir de l'armée de l'air et devrait être opérationnel à partir de 2040. Il s'agit d'un système en réseau composé d'un avion de combat piloté et de drones sans pilote, qui remplacera en partie les avions de combat actuels comme l'Eurofighter, L'industrie ne suit pas A Paris, on semble avoir été quelque peu surpris par l'avancée allemande. Dans un communiqué, l'Élysée a fait savoir qu'une solution politique avait effectivement été trouvée pour la poursuite du développement du système de combat aérien, dont le coût s'élève à plusieurs milliards, mais que l'industrie n'avait pas encore trouvé d'accord. Une "excellente collaboration", c'est différent. Pour comprendre l'ampleur du projet, il faut revenir quelques années en arrière. En 2017, Emmanuel Macron et Angela Merkel annonçaient ensemble, notamment en réponse au Brexit, vouloir développer le prochain avion de combat de l'Europe. Un système d'armes intelligent pour succéder à l'Eurofighter britannico-germano-italo-espagnol et au Rafale français. -- Les gouvernements veulent collaborer plus étroitement, mais l'industrie ne suit pas vraiment. Jacob Ross, expert en politique de sécurité franco-allemande --- Mais il s'agit également d'une réponse européenne à la concurrence de la Corée du Sud ou des Etats-Unis, tout en envoyant un signal d'alarme à la Russie et à la Chine. Un projet légitime, en particulier dans des "temps comme ceux-ci", comme le dit Christine Lambrecht. Les nouveaux avions de combat devraient être construits en série à partir de 2040. "Mais si les choses continuent de traîner comme aujourd'hui, ce ne sera pas réalisable", estime Jacob Ross, expert en politique de sécurité franco-allemande à la Société allemande de politique étrangère (DGAP). Par prudence, les planificateurs préfèrent aujourd'hui ajouter un "d'ici 2050" au calendrier initial. Le gouvernement est de bonne volonté, mais l'industrie hésite. Finalement, les négociations piétinent déjà. "Les gouvernements veulent collaborer plus étroitement, mais l'industrie ne suit pas vraiment", explique Ross. La France a la technologie, l'Allemagne et l'Espagne apportent l'argent manquant. Les coûts du prototype, 3,6 milliards d'euros, sont supportés par un tiers de chaque pays. Les domaines de responsabilité devraient également être attribués de manière égale. Mais l'entreprise d'armement française Dassault s'estime lésée. En effet, ce ne sont pas Dassault et l'allemand Airbus Defence qui se partageraient les tâches comme prévu initialement, mais également Airbus Espagne. Une coopération d'égal à égal Ainsi, les deux tiers reviendraient à l'avionneur européen Airbus. Alors que Dassault veut prendre la tête dans sa compétence clé, l'avion de combat, l'Allemagne souhaite une coopération d'égal à égal. Mais Dassault n'est pas prêt à se laisser enfermer dans un carcan. A cela s'ajoutent les différentes exigences posées au jet high-tech, notamment en matière d'armes nucléaires. Les avis divergent sur ce point. Même si un compromis est trouvé, il y a déjà de nouveaux problèmes. Car avec le projet anglo-suédois-italien Tempest, un concurrent direct est déjà bien plus avancé dans la planification. A Londres, on estime pouvoir livrer dès 2035, peut-être même un peu plus tôt. "Si le FCAS européen ne démarre que cinq à quinze ans plus tard, le marché, et donc les débouchés pour le refinancement, seraient déjà saturés", prévient Jacob Ross. La Grande-Bretagne montre la voie En outre, Tempest n'est pas un projet explicitement politique, mais avant tout technologique. "Alors que la France et l'Allemagne se disputent le rôle de leader, les choses sont très clairement réglées pour Tempest. La Grande-Bretagne montre la voie", analyse Gesine Weber, experte en politique de défense européenne au German Marshall Fund à Paris. --- Si les choses continuent à traîner comme aujourd'hui, l'objectif ne pourra pas être atteint. Jacob Ross, expert en politique de sécurité franco-allemande -- Un autre facteur de risque est la situation politique en France. Certes, la candidate d'extrême droite Marine Le Pen n'a obtenu "que" 41% des voix aux élections présidentielles de cette année, mais en 2017, elle en avait obtenu 34%. Son parti, le Rassemblement national, tente déjà de marquer les esprits au sein de la commission de la défense. S'il n'en tenait qu'à eux, le projet d'armement se verrait complètement amputé de ses moyens. Ils n'ont pas encore de majorité pour cela. Mais avec le manque de flair de Macron pour l'humeur du peuple, ce n'est plus une impossibilité. La Première ministre française Élisabeth Borne et le chancelier allemand Olaf Scholz (SPD) pourront-ils annoncer un accord digne de ce nom lors de leur rencontre vendredi à Berlin ? "Voyons voir", s'est amusé Éric Trappier, directeur général de Dassault, cette semaine sur la radio française RTL. Comme le poète français Jules Jouy, Trappier sait que "Avant l'heure, ce n'est pas l'heure". Traduit librement, cela signifie que rien n'est encore décidé. 2 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 25 novembre 2022 Share Posté(e) le 25 novembre 2022 Elisabeth Borne est ridiculisée, mais elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Quand Scholz dit de jolis mots politiques qui ne veulent rien dire "nouvel élan" et "je suis optimiste", bref reste prudent, Borne ment en direct devant les caméras "Un accord a été trouvé entre nos industriels". Elle en récolte les conséquences. il y a une heure, Claudio Lopez a dit : Airbus DS a en face de lui un Clemenceau ! L'élément immatériel de bonne volonté indispensable à la constitution d'une société unissant plusieurs associés, on l'appelle affectio societatis. C'est tout simplement le désir partagé de réaliser quelque chose ensemble. Pour le SCAF, cet affectio societatis existait des deux côtés au départ. En tout cas il existait du côté français, et je n'ai pas de raison de croire qu'il faisait défaut du côté allemand. Seulement voilà, les négociateurs français, comme tous les Français qui se sont intéressés à ce projet depuis plusieurs années, ont découvert avec surprise que le SCAF (comme d'ailleurs le MGCS) n'était pas un projet en coopération. Mais le décalque industriel de la bataille de Verdun ! Quelles nouvelles attendons-nous sur le SCAF ? Nous voulons savoir si le front a cédé. Si le fort de Douaumont a été envahi. Si Clemenceau a réussi à remonter la pente. Ce n'est pas affectio societatis, c'est affectio on-leur-met-dans-le-pif ! Tout cela n'est pas sérieux. C'est même pire, c'est gravement nuisible à deux titres : - L'aéronautique militaire, c'est important. Perdre deux ans - en attendant pire - à rejouer Verdun entre St-Cloud et Manching, ça ne sert à rien, pendant ce temps les concurrents avancent ! - La relation franco-allemande, c'est important. Il y a pas mal de sujets sur lesquels nos pays peuvent coopérer de manière fructueuse, s'entêter à faire des projets de défense ensemble (ou dans un autre domaine, à parler énergie) n'a aucun sens puisque ça finit toujours de la même manière. S'ils s'entêtent, les européistes risqueraient d'en arriver à dégrader sérieusement la bonne volonté qui existe encore à ce jour au niveau des peuples allemand et français 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 26 novembre 2022 Share Posté(e) le 26 novembre 2022 Il y a 8 heures, Claudio Lopez a dit : En quoi, c'est du pain béni pour les allemands ? Au contraire, ça les rends fou de rage de constater que Dassault fait ce qu'il veut et ne signera que si l'Allemagne accepte toute les conditions de Dassault et ne veut plus rien céder ! Les politiques sont dans leur rôles de dire publiquement "on avance...", "*On est proche d'un accord..." "Bla bla, ensemble, on est plus fort" Mais ce sont les industriels qui signent... Et ça doit bien les emmerder que Macron ait donné les pleins pouvoirs à ce "petit" capitaine d'industrie hargneux d'une petite société aéronautique familiale qui ne veut pas se soumettre à la puissante industrie Deutschland. Airbus DS a en face de lui un Clemenceau ! Quand tu es en phase de négociation, ce n'est jamais vraiment bon d'afficher tes propres désaccords internes face à ton "partenaire". On a quand même vu Guillaume Faury intervenir sur ce sujet pour défendre le SCAF en collaboration (alors que ce n'est pas sensé être directement son périmètre) ce qui a mon sens tend à montrer que Airbus DS Allemagne use de leviers de pression aussi côté français pour fissurer le front. Je ne sais pas si Macron a donné les pleins pouvoirs à DA, encore une fois ce qu'on constate de la communication de l'exécutif ne va pas en ce sens malheureusement. En revanche le plan de com' d'Airbus er de l'Allemagne semble bien rodé. Il y a 8 heures, Chimera a dit : A la fin ce ne sont pas les politiques qui fabriqueront cet avion mais des femmes et des hommes de l'industrie française. Tout à fait, mais c'est le politique qui a le chéquier. Tu ne mords pas la main qui te nourrit, et si Trappier est encore à la table des négociations après toutes les couleuvres qu'on lui demande d'avaler, c'est qu'il doit y avoir des raisons non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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