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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Cette photo semble tout droit sortie des récits de la 2è GM quand les unités allemandes s'enfonçaient dans les vastes plaines de l'URSS...

Les russes ont-ils eu le temps de d'installer des champs de mines pour se protéger ?

"...photo présumée de offensive ukr dans le sud de l'Ukraine ; 3 YPR-765 IFV impliqués..."

 

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Il y a 11 heures, gustave a dit :

?

Durant sa conf au chalet MBDA lors du dernier Bourget, un général a raconté comment l'AdA avait détruit un S300 en Syrie lors de l'opération de bombardement (j'ai oublié le nom). Saturation des systèmes, ouverture d'un corridor...

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Il y a 1 heure, prof.566 a dit :

Durant sa conf au chalet MBDA lors du dernier Bourget, un général a raconté comment l'AdA avait détruit un S300 en Syrie lors de l'opération de bombardement (j'ai oublié le nom). Saturation des systèmes, ouverture d'un corridor...

Je pense qu'il faisait référence à l'exercice en Grèce (de mémoire), ou à une possibilité de le faire (je n'ose imaginer qu'il inventait ou croyait quelque chose de faux), parce que nous n'avons détruit aucun S-300 en Syrie. Et les Israéliens non plus... D'ailleurs ceux qui mettent en exergue le rapatriement du S-300 oublient de mentionner que le système S-400 lui reste là-bas...

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il y a 4 minutes, Banzinou a dit :

Slovaquie, exercice Mace XIII

 

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Sinon concernant le front (source pro-russe)

Sur le front #Kherson , #UkrainianArmy a lancé une nouvelle attaque vers #RussianArmy la ligne de défense au sud des villages d'Andriivka et de Lozove, où les troupes ont réussi à briser la ligne susmentionnée et à atteindre la périphérie de Sukhyi Stavok, où des affrontements ont lieu.

 
Précisions, il s'agit de l’endroit que les ukrainiens avaient tenté de traverser à 2 reprises via des ponts flottants, sans succès, il s'agissait de capturer les villages de Andriivka & Lozove.
Désormais les deux villages ont été récupérés, et il semble que la progression continue, il s'agissait pour les ukrainiens d'établir une tête de pont de l'autre côté de la rivière Inhoulets
 

https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/ukraine-moscou-dit-avoir-fait-echouer-des-offensives-dans-les-regions-de-kherson-et-mykolaiv_AD-202208290674.html

Et à contrario les russes annoncent une défaite.

 

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il y a 57 minutes, leclercs a dit :

beaucoup de chaines infos annoncent une offensive sur Kherson .. des infos?

Oui les ukrainiens ont repris des villages et annonce une victoire et une offensive toujours en cours, les russes disent avoir cassé l'offensive. La réalité est sûrement entre les deux une offensive coûteuse pour les ukrainiens mais pas sans succès.

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vidéos interessantes du jour

 

Du côté de Kherson, un ATGM qui rate un char ukrainien de peu. je ne pensais pas que ca allait aussi vite, le temps de réaction est vraiment court si on ne détecte pas le départ de missile

 

 

Côté Dombass, c'est une offensive DPR sur le village prés de Adviika, avec la traduction du texte et voix. On voit que les ukrainiens ont installé des caméras fixe pour l'observation.

0:15 Village de Kamenka, direction Avdeevka

0:25 9eme regiment DPR occupe des positions dans la r.gion de Kamenka

0:54 Chars tirant sur des soldats ukrainiens

01:35 Voir : éclat juste entre les jambes de nore combattant Stranikov, heuresement pas touché, les tirs sont de plus en plus proche:

02:42 Caméra sur le chateau d'eau découverte par les soldats DPR

03:20  Char ukrainien découvert par le drone

03:45  Attaque de GRAD depuis les positions ukrainiennes

04:30 Radio : Blessé a la jambe, commencons l'évacuation

05:07 Ukrainian BMP-2

05:24 Mouvement ennemi repéré

05:58 Évacuation de blessés par les combattant du 9eme régiment

07:14 Soldats ukrainens en embuscade 

08:43 Caméra ukrainienne détruit par un tir précis

09:36 Retraite des soldats ukrainiens

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Témoignages de civils Ukrainiens kidnappés durant l'offensive sur Kiev, avec de rares relâchés par les Russes: prise d'otages préventives pour servir de monnaie d'échange contre des prisonniers de guerre, tortures systématiques des femmes, honte des soldats Russes.

En Ukraine, à la recherche des civils disparus : « A-t-il encore des bras ? Des jambes ? »

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/08/29/en-ukraine-a-la-recherche-des-civils-disparus-a-t-il-encore-des-bras-des-jambes_6139329_3210.html

Citation

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En Ukraine, à la recherche des civils disparus : « A-t-il encore des bras ? Des jambes ? »

Par Florence Aubenas (Dymer, Ukraine, envoyée spéciale)Publié aujourd’hui à 05h15, mis à jour à 19h10

Réservé à nos abonnés

REPORTAGE - Dans la commune de Dymer, proche de Kiev, 58 familles restent sans nouvelles de leurs proches, arrêtés et déportés en Russie. Certains de ces prisonniers servent parfois d’otage à Moscou pour être échangés contre des soldats.

Le portable a arrêté d’émettre le 13 mars. La jeune épouse se souvient précisément de ce jour où son mari a été capturé alors que les troupes russes occupaient Dymer, une ville ukrainienne à une soixantaine de kilomètres de Kiev. Dix jours plus tard, le téléphone a soudain repris du service. La femme appelle un expert en informatique. Comme on consulterait un devin, elle lui demande : « Où est le portable ? ». Il est localisé à Krasnodar, dans le sud-ouest de la Russie, à 1 300 kilomètres de Dymer : le spécialiste lui trouve même le nouveau numéro par les réseaux sociaux. Sans la guerre, ses lignes de front et ses infranchissables frontières, la jeune épouse serait déjà partie à Krasnodar.

Entretemps, un voisin, disparu en même temps que son mari, a été libéré de la prison russe où ils étaient tous deux détenus. Elle le supplie. « A-t-il encore des bras ? Des jambes ? Tu peux tout me dire. Une seule chose compte : qu’il soit en vie. » Le voisin se tait. Sa détention l’a cassé, ça se voit. Il n’est plus le même, physiquement.

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Les familles de disparus témoignent des conditions d’arrestation et de détention de leurs proches par l’armée russe. A Dymer (oblast de Kyiv), le 6 juillet 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE »

Certaines nuits, la jeune épouse se dit qu’elle va appeler le portable. Elle ne peut pas s’empêcher de penser à « l’autre », chez qui le téléphone a atterri, là-bas, à Krasnodar. C’est une femme, elle l’a traquée sur VKontakt, le Facebook russe. Elle l’imagine grosse et laide, forcément. La colère prend la jeune épouse. « Quelle personne normale demanderait à son mari : si tu vas en Ukraine, rapporte-moi le portable d’un prisonnier ? » Elle se souvient de ses photos de famille sur le téléphone. « L’autre » les a-t-elle gardées ? Les regarde-t-elle ?

Mélange glaçant de torture et de bureaucratie

Comme beaucoup de bourgades au nord de Kiev, Dymer compte cinquante-huit civils détenus en Russie, y compris des femmes, un nombre important au regard d’une population de 6 000 habitants. Tous ont été arrêtés et déportés pendant l’occupation russe de la région du 25 février au 22 mars, un crime de guerre selon les conventions de Genève, rappelait un rapport de Human Rights Watch (HRW) en juillet. L’ONG évoque « des centaines d’Ukrainiens non-combattants que les autorités russes ont ainsi fait disparaître de force », sans chef d’accusation.

« Les accords prévoient des soldats contre des soldats, des blessés contre des blessés, Mais Moscou utilise les civils comme des otages », Iryna Verechtchouk, vice-première ministre ukrainienne

Cette situation s’explique d’abord techniquement : la commune de Dymer se situe à une heure de route de la Biélorussie, état vassal de Moscou, et donc un chemin facile pour évacuer des prisonniers ukrainiens. Mais pourquoi des civils ? Parce qu’ils sont moins dangereux à attraper que les soldats et que « le Kremlin comptait s’en servir comme monnaie d’échange contre des prisonniers de guerre russes, des combattants donc », explique Iryna Verechtchouk, vice-première ministre, longtemps chargée du dossier à Kiev. Echanger des civils contre des militaires ? « Les lois de la guerre l’interdisent : les accords prévoient des soldats contre des soldats, des blessés contre des blessés, poursuit Iryna Verechtchouk. Mais Moscou utilise les civils comme des otages, c’est du business pour eux. » Dès lors, les libérations se font au compte-goutte et le périple de ces citoyens prisonniers raconte aujourd’hui un pan de la guerre, mélange glaçant de torture et de bureaucratie.

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Lors du retrait des troupes Russes de la ville de Dymer le 30 mars 2022, certains prisonniers, dont Oleg Tchernenko (au premier plan) ont été enfermés durant vingt-quatre heures dans cette maison aux abords de la forêt de Katyuzhanka (oblast de Kyiv), en Ukraine. Le 9 juillet 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE »

A Dymer, les cinquante-huit familles des civils captifs ont créé un groupe informel, qui se rassemble timidement sur les bancs d’un parc de la ville. « Pour les arrestations, ils choisissaient des costauds », commence une mère. Une deuxième la coupe : « Non, le mien est petit et doux. » Il était parti voir « où étaient les chars russes » au début de l’occupation. Pendant trois jours, il est resté ligoté à un arbre, aux yeux de tous, avant d’être embarqué dans un convoi. Il avait 20 ans. Un artisan a été enlevé à bord de son « utilitaire Mercedes avec GPS dernier modèle : ils voulaient la voiture, ils ont pris l’homme avec », dénonce sa femme. Les familles parlent toutes de « personnes normales », disparues pour des raisons dérisoires ou incompréhensibles.

Vestiges visibles

Une ouvrière aux belles joues rondes est l’une des rares à vouloir sortir de l’anonymat : Olga Konontchouk, 32 ans et trois disparus parmi ses proches. Son mari Vasyl a été pris le premier, le 4 mars, sur son vélo, à Dymer. Puis deux de ses trois frères ont été arrêtés dans l’appartement familial, Oleg l’aîné et Andryi le cadet, ouvriers dans le bâtiment. Les soldats russes étaient accompagnés par un voisin, menotté et visiblement torturé : le bout de ses doigts était coupé. C’est lui qui leur a indiqué que le troisième frère d’Olga était soldat au front. Les deux autres sont emmenés à leur tour, battus puis traînés dans la forêt de Katyuzhanka, toute proche. Les Russes y ont installé une base secrète.

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Olga Konontchouk, 32 ans, n’a plus de nouvelles de son mari depuis le 5 mars 2022. Il s’est fait arrêter par les soldats russes lors de l’occupation de la ville de Dymer (oblast de Kiev) ainsi que deux des frères d’Olga et un voisin. Tous ont été frappés et torturés dans la forêt de Katyuzhanka à quelques kilomètres de la ville, là où les Russes avaient établi leur base. Ici à Katyuzhanka, le 9 juillet 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE »

Les vestiges restent visibles aujourd’hui, galeries de terre et de rondins dissimulées sous les fougères, caisses de munitions vides, longues tranchées garnies de tapis dérobés dans les maisons. Au milieu des bouleaux, un trou : dix mètres de diamètre, quatre de profondeur. Pendant trois jours, les deux frères et le voisin y ont été entassés avec une quinzaine d’autres civils, les uns sur les autres, ligotés. Rien à manger, rien à boire. Parfois, un soldat vient les frapper. Tous sont évacués vers la Russie, sauf l’aîné, intransportable à cause d’une jambe brisée par un coup de crosse.

Pendant l’occupation de Dymer, la famille d’Oleg Tcherkov, entrepreneur en pompes funèbres, allait tous les jours au checkpoint russe. « On mettait un drapeau blanc sur la voiture et on roulait doucement, vitres ouvertes. On leur demandait : “qu’avez-vous fait de lui ?” A la fin, les sentinelles nous évitaient », raconte Tetyana, sa femme. L’entrepreneur a été embarqué le 16 mars, lors d’une fouille générale dans son quartier, un bel ensemble de villas résidentielles, où il montait la garde pour éviter les pillages. Un militaire russe finit par lâcher à Tetyana : « S’il part pour Hostomel, personne n’en revient. »

La torture, comme une formalité

Hostomel, c’est la ville voisine, première étape des transferts vers la Biélorussie, puis la Russie. Yulia Ivannikova-Katsimon, 38 ans, y est passée avant de rester plus d’un mois en captivité de l’autre côté de la frontière. Elle est une des rares à avoir été libérée, le 19 avril. Aujourd’hui, c’est elle qui a lancé le mouvement des disparus à Dymer : on pourrait dire qu’elle en est l’âme, si elle n’en était également les jambes et le cerveau. Elle ose écrire à l’administration russe pour exiger des informations, interroge ceux qui ont pu sortir pour retrouver la trace des disparus. La ferveur de son engagement fait parfois ressembler cette mère de famille à une religieuse.

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Lors de leur progression vers Kiev fin février, les soldats russes avaient établi une base à quelques kilomètres à l'ouest de la ville de Dymer, dans la forêt de Katyuzhanka (oblast de Kyiv). Ils avaient creusé des tranchées et dormaient sous-terre. C'est dans cette même forêt qu'ils déplaçaient certains prisonniers pour les torturer. Ils se sont retirés le 30 mars 2022. Ici à Katyuzhanka, le 9 juillet 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE »

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Yulia Ivannikova-Katsimon fut détenue puis déportée par les Russes. Libérée le 16 avril 2022 lors d’un échange de prisonniers de guerre, la jeune femme de 38 ans a évacué et sauvé plus d’une centaine de personnes de la ville de Dymer (oblast de Kiev) au début de la guerre. Ici, dans l’enceinte de la caserne de pompier dans laquelle elle travaille comme opératrice d’appel d’urgence, à Kiev, le 5 juillet 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE »

Bénévole à la Croix-Rouge, Yulia organisait l’évacuation des habitants pendant les combats. Pour stopper l’avancée russe, les Ukrainiens avaient en effet détruit les ponts et volontairement inondé des zones entières, bloquant certains villages du côté des lignes ennemies. Des familles tentent de fuir à bord d’embarcations bricolées. L’une coule, vingt personnes sont noyées. Yulia a l’idée d’utiliser sa trottinette électrique, capable de zigzaguer sur des passerelles de fortune. En deux semaines, elle convoie plus d’une centaine de personnes.

Yulia est la seule, avec un autre bénévole, à traverser le front. « Je ne sentais pas la peur. Une chose me tenait : faire le plus vite possible. » Le 18 mars, elle est arrêtée au poste de contrôle russe avec son gilet de la Croix-Rouge et sa trottinette. La suite du récit, elle ne peut la raconter sans être secouée de violents frissons. Pour qui arrive à Hostomel, la première étape est la torture, exécutée sans distinction, à la manière d’une formalité. Yulia est battue, puis laissée nue cinq jours dans une pièce au plancher glacé. On lui demande ensuite de se soumettre : attester par écrit qu’elle soutient la libération de l’Ukraine par l’armée russe. Avec seize autres personnes, elle est transférée à la prison de haute sécurité de Briansk, dans le sud-ouest de la Russie. Aux quelques femmes, on rase la tête, comme aux hommes.

« Les Russes enlèvent des femmes, mais ils en ont honte : ils redoutent que nous le dénoncions », Iryna Verechtchouk, vice-première ministre ukrainienne

Un garde a pitié de la lourde tresse blonde de Yulia qui lui descend jusqu’aux reins : « Pour toi, je ne le fais pas. » On prend les empreintes et l’ADN. On pèse. On mesure. Au réveil, il faut chanter l’hymne russe et répéter : « La Russie aide le peuple ukrainien. » Ensuite, on torture à nouveau, coups et électricité, une heure par jour avec ponctualité. Yulia est libérée à la faveur d’un échange de prisonniers. Elle a subi trois opérations depuis. « Les Russes enlèvent des femmes, mais ils en ont honte : ils redoutent que nous le dénoncions. Même pour celles qui portent l’uniforme, ils refusent de faire les cartes de prisonnières de guerre à la Croix-Rouge, reprend la ministre Iryna Verechtchouk. Je n’ai accepté les échanges que s’il y avait au moins une femme, en plus des militaires. »

230 femmes civiles détenues

Une jeune fille a, elle aussi, été relâchée avec une dizaine de prisonniers après quelques semaines d’emprisonnement. Elle se souvient de l’échange sur un pont à Zaporijia. Un signal retentit : les gardes russes leur enlèvent les menottes et l’adhésif sur les yeux. Un drapeau blanc leur est donné. Une voix ordonne : « Marchez. » Vers le milieu du pont, elle devine plus qu’elle ne voit les Russes contre lesquels l’échange à lieu. « J’avais gardé la tête baissée, c’est quelque chose qu’on apprend dès le premier jour où on est prisonnier là-bas. Tu as si peur de voir ce qu’il ne faut pas voir. » Arrivée à l’autre bout du pont, elle entend le premier mot en ukrainien depuis un mois : « Dobri vetcher [“Bonsoir”]. » Alors elle, d’une toute petite voix : « Est-ce qu’on a le droit de chanter l’hymne ukrainien ? » Environ 230 femmes civiles sont toujours détenues en Russie, sur 500 en tout. Celles qui sont libérées sont souvent gênées de rentrer chez elle, la tête rasée.

900 maisons ont été détruites ainsi qu’une menuiserie industrielle. Le chômage a bondi de 40 %. On craint l’arrivée de l’hiver.

Après la libération de Dymer, Tetyana a repris l’entreprise de pompes funèbres avec son fils. Des camions réfrigérés sont toujours garés devant chaque morgue, de nouveaux cadavres se découvrent chaque jour. « On n’arrive pas à tout traiter, explique Tetyana, 80 % sont morts par balle ou par bombardement. » Elle n’a aucune nouvelle d’Oleg, pas plus que les cinquante-sept autres familles. Dans la commune, 900 maisons ont été détruites ainsi qu’une menuiserie industrielle. Le chômage a bondi de 40 %. On craint l’arrivée de l’hiver.

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Tetyana (30 ans) est originaire de Marioupol. Les Russes l’ont faite prisonnnière et déportée à plusieurs reprises entre le 12 mars et le 8 avril 2022, date de sa libération par échange. « Arrivés dans le lieu de détention à Donestk, nous avons été torturées, nous étions huit femmes dans une cellule d’un mètre sur deux. Il n’y avait pas de viol mais toutes les femmes étaient battues. » A Kiev, le 8 juillet 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE »

L’autre soir, la jeune épouse a soudain entendu une petite alerte en provenance du téléphone de son mari, là-bas, à Krasnodar. Elle s’est précipitée. En fait, « l’autre » vient de rejoindre le réseau Signal. Le portable est un Samsung M20, un vieux modèle que le mari avait ressorti pour la guerre. Les troupes russes ont tout pillé avant de battre en retraite, dérobant jusqu’aux sous-vêtements de femme, du parfum, du dentifrice. Maintenant, l’épouse crie presque : « Comment peut-on voler de si petites choses ? ». Puis, d’un coup, sa colère tombe. « Finalement, je les plains. »

 

Bombardement sur Nova Kakhovka ce soir (ça ressemble à du Himar) et batteries Russes AA en action. 

 

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il y a une heure, metkow a dit :

un ATGM qui rate un char ukrainien de peu.

Tu vois quelque chose sur la vidéo toi ? Moi je vois un char qui recule (ou avance je ne sais pas) et un groupe de soldat dans le bas côté dont un fini par montrer le char du doigt. Mais je ne vois pas de missile.

Modifié par Teenytoon
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il y a 3 minutes, Teenytoon a dit :

Tu vois quelque chose sur la vidéo toi ? Moi je vois un char qui recule (ou avance je ne sais pas) et un groupe de soldat dans le bas côté dont un fini par montrer le char du doigt. Mais je ne vois pas de missile.

Active le son et regardes mieux, on voit (et entend) bien l'ATGM :wink:

C'est au début de la vidéo

Modifié par Banzinou
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Ben j'entends un départ de missile (ou un passage) mais je ne vois toujours rien. Je ne saurai même pas dire si le char est visé ou si c'est son infanterie qui riposte sur un blindé d'en face.

C'est bon vu.

S'il y a d'autres myopes comme moi, tout au debut le missile passe en diagonale de la vidéo derrière le char, vers le coin en haut à gauche de la vidéo. 

il y a une heure, metkow a dit :

ne pensais pas que ca allait aussi vite

L'énergie cinétique du missile fait vraisemblablement partie de son pouvoir de pénétration.

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il y a 33 minutes, Teenytoon a dit :

Ben j'entends un départ de missile (ou un passage) mais je ne vois toujours rien. Je ne saurai même pas dire si le char est visé ou si c'est son infanterie qui riposte sur un blindé d'en face.

C'est bon vu.

S'il y a d'autres myopes comme moi, tout au debut le missile passe en diagonale de la vidéo derrière le char, vers le coin en haut à gauche de la vidéo. 

L'énergie cinétique du missile fait vraisemblablement partie de son pouvoir de pénétration.

a la première seconde, en haut a gauche du cadre, on voit bien le missile passé. C'est le char qui était clairement la cible

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https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/les-forces-ukrainiennes-ont-percé-les-lignes-russes-sur-plusieurs-secteurs-dit-kyiv/ar-AA11fyoK?ocid=msedgntp&cvid=4ab1e2d376c307aea87cfa57e6741e8a

Les forces ukrainiennes ont percé les lignes russes sur plusieurs secteurs, dit Kyiv

29 août (Reuters) - Les forces ukrainiennes ont percé les défenses russes en plusieurs points de la ligne de front près de la ville de Kherson dans le cadre de la contre-offensive lancée pour reprendre les territoires conquis depuis le début de la guerre, a déclaré lundi un conseiller du président Volodimir Zelensky.

Dans une interview vidéo diffusée sur Youtube, Oleksi Arestovych a également déclaré que les troupes ukrainiennes bombardaient les ferries utilisés par Moscou pour approvisionner une partie du territoire occupé par la Russie sur la rive ouest du Dniepr, dans la région de Kherson.

 

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/08/29/guerre-en-ukraine-en-direct-a-kherson-ou-l-armee-ukrainienne-tente-d-avancer-le-debut-bien-prepare-d-une-contre-offensive_6139344_3210.html

Un ancien député ukrainien, devenu cadre de l’occupation russe, tué

Un ancien député ukrainien pro-Zelensky, Alexeï Kovalev, passé du côté des forces d’occupation russes dans la région de Kherson, a été tué, ont fait savoir, lundi, les enquêteurs russes. « Le chef adjoint de l’administration militaire et civile de la région de Kherson, chargé des questions agricoles, Alexeï Kovalev, est mort après avoir été blessé par balles », a déclaré le comité d’enquête russe sur son compte Telegram.

« L’attaque a été menée à son domicile, le 28 août. Une jeune femme qui vivait avec le défunt a également été victime des malfaiteurs », a ajouté le comité, chargé en Russie des principales affaires criminelles, sans fournir plus de détails. Ces derniers mois, plusieurs fonctionnaires nommés par les Russes dans les territoires ukrainiens qu’ils ont conquis ont été blessés ou tués lors d’attentats.

Alexeï Kovalev, 33 ans, avait été élu en 2019 député dans la région de Kherson et avait rejoint le groupe du président Volodymyr Zelensky au Parlement ukrainien. Après l’offensive du Kremlin fin février et la conquête de la région de Kherson, il avait rejoint l’administration d’occupation.

Comme le rapporte Max Seddon, journaliste chef du bureau de Moscou pour le journal britannique Financial Times, Alexeï Kovalev avait rencontré, en juin, le responsable du Kremlin chargé de l’occupation russe, déclarant : « La Russie est là pour de vrai et pour de bon. » Quelques semaines plus tard, la Russie avait accusé « les services spéciaux ukrainiens » d’avoir tenté de le tuer.

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Il y a 3 heures, Teenytoon a dit :

L'énergie cinétique du missile fait vraisemblablement partie de son pouvoir de pénétration.

les ATGM ou les RPG ne dépassent pas le mach pour la plupart (300m/s le kornet), à coté de ça, le jet de plasma de leur charge HEAT à l'impact sur le blindage est hypersonique du coup ça relativise pas mal la vitesse du porteur.

En supersonique vous avez l'AT-9 et l'AT-16 mais qui traversent moins de blindage qu'un kornet malgré leur 500 à 600 m/s.

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Désolé, je n’ai pas trouvé le fil idoine pour cette demande auprès des Modos/admins. 

@Akhilleus, @pascal, @g4lly, pourriez-vous créer une différence par l’ajout d’un symbole ou d’un chiffre entre les 2 fils concernant la guerre en Ukraine.

Je m’explique, sur la home, dès qu’il y a un nouveau post on ne sait pas si on va « tomber » sur le fil « répercussions géopolitique » ou sur celui dédié aux « opérations militaires », sauf erreur.

Pour un peu de confort, et aussi par paresse, une différenciation entre les 2 sujets serait au top. 

Merci, merci et bonne rentrée à toutes et tous. :biggrin:

Correctif (histoire de montrer que je me suis un peu battu quand même) : Si, en laissant la souris sur l'intitulé, s'affiche sur l'écran d'ordi -ouf- le titre en entier (ce qui permet de discriminer) sur tablette et autre smartphone c'est, impossible, ou plus pénible. 

Modifié par Ardachès
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Constat d'étonnement : je n'avais encore jamais vu un tel silence sur twitter sur la thématique guerre en Ukraine. Même au plus fort de la torpeur estivale, il y avait une mise à jour assez régulière des principaux comptes relayant vidéos, infos et analyses.

Depuis hier soir, c'est silence total. 

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il y a 1 minute, olivier lsb a dit :

Constat d'étonnement : je n'avais encore jamais vu un tel silence sur twitter sur la thématique guerre en Ukraine. Même au plus fort de la torpeur estivale, il y avait une mise à jour assez régulière des principaux comptes relayant vidéos, infos et analyses.

Depuis hier soir, c'est silence total. 

Les vidéos arrivent généralement dans l'après midi, et la nuit généralement l'intensité est moins forte (et c'est moins photogénique :tongue:)

Le temps que ce soient relayés sur les réseaux etc...

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