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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Pourtant les russes on intensivement utilisé leur hélico pour enrayer l'offensive ukrainienne ... et les machin tirait relativement près de la ligne de contact. Les munitions porte au mieux à 8km - peut être 10 dans de très bonne condition - . D'ailleurs ca a été compliqué pour la DCA ukrainienne ... de choisir d'approcher pour menacer les hélicos et s'exposer aux drones ... ou de rester en retrait et faire de la défense de zone la ou les unités se forment.

Les hélicoptères russes s'étaient fait très discrets face à la létalité de la ligne des contacts saturée de missiles MANPADS. Comme le dit Umbria ce n'est qu'en disposant de missiles Vikrh portant au-delà de ceux-ci, avec des hélicoptères suffisamment bas en stationnaire pour échapper aux moyens plus lourds de la DSA, qu'ils ont pu intervenir pour neutraliser les blindés ukrainiens à l'offensive (donc plus facilement détectables) sans risquer des pertes inacceptables.

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il y a 50 minutes, gustave a dit :

Pas tout à fait.

Je pense que l'on dit des choses identiques à 99%.

Le delivery on demand ( réactif, rapide et précis ) se joue sur un paquet de critères. Je ne crois pas qu'un vecteur supérieur aviation serait un game changer à ce jour dans ce conflit, les faiblesses sont ailleurs, surtout. Enfin si, tout peut l'être ( game changer ) si tu as une force considérablement supérieure à l'adversaire sans en subir une attrition significative. Même l'OTAN en direct y réfléchirait à 2 fois.

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il y a 3 minutes, ksimodo a dit :

Je pense que l'on dit des choses identiques à 99%.

Le delivery on demand ( réactif, rapide et précis ) se joue sur un paquet de critères. Je ne crois pas qu'un vecteur supérieur aviation serait un game changer à ce jour dans ce conflit, les faiblesses sont ailleurs, surtout. Enfin si, tout peut l'être ( game changer ) si tu as une force considérablement supérieure à l'adversaire sans en subir une attrition significative. Même l'OTAN en direct y réfléchirait à 2 fois.

Je suis entièrement d'accord sur ce point, je précisai seulement la terminologie définissant les grands "types" de frappe aérienne et en particulier du CAS car le débat (pas toi en particulier) commençait à allègrement tout mélanger.

Modifié par gustave
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Il y a 5 heures, Ardachès a dit :

Sinon … Oui, Excalibur ou Bonus en quantité permettrait sans doute de faire de gros dégats encore faut-il avoir les bouches qui vont avec et si ils se mettent a "bouder" notre Caésar … c'est pas gagné !

Au delà du bonus/ Excalibur, il faut aussi se demander où ils placent leur Caesar : si j'ai bien compris nous on se place plus loin (à distance de sécurité) pour tirer sur la ligne ; alors que eux se placent sur la ligne pour tirer plus loin en profondeur (sur des cible se pensant en sécurité).

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il y a 31 minutes, rendbo a dit :

Au delà du bonus/ Excalibur, il faut aussi se demander où ils placent leur Caesar : si j'ai bien compris nous on se place plus loin (à distance de sécurité) pour tirer sur la ligne ; alors que eux se placent sur la ligne pour tirer plus loin en profondeur (sur des cible se pensant en sécurité).

Entre deux, vu la géoloc des frappes de Lancet, généralement les Caesar sont entre 10 et 20 km de la ligne, pour frapper entre 10 et 20 km au delà de la ligne.

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https://www.france24.com/fr/europe/20231219-contre-attaques-de-la-russie-rien-ne-va-plus-pour-l-armée-ukrainienne

Contre-attaques de la Russie : rien ne va plus pour l'armée ukrainienne ?
La Russie multiplie les offensives tout au long de la ligne de front et semble sur le point de percer à plusieurs endroits. Si les difficultés ukrainiennes sont réelles en ce début d’hiver, l’armée russe ne dispose elle aussi que de moyens limités. 

À Avdiïvka, les Russes avancent. Idem dans la région de Zaporijjia. L'Ukraine y avait pourtant concentré ses efforts pour mener sa contre-offensive. Et de l'autre côté du Dniepr, les perspectives des soldats ukrainiens ayant réussi à franchir le fleuve "semblent minces", a assuré CNN, dimanche 17 décembre.

La chaîne américaine n'est pas la seule à peindre un tableau noir pour l'Ukraine. "Nous avons un important manque de munitions et nous avons été obligés de passer à la défensive dans certaines régions", a reconnu le brigadier-général ukrainien Oleksandr Tarnavsky, interrogé par l'agence de presse Reuters lundi 18 décembre.

La force du nombre
Parmi les plus hauts gradés de l'armée ukrainienne, l'humeur n'est pas à la fête. Tout début novembre déjà, Valeri Zaloujny, le chef d'état-major, avait assuré dans un entretien à The Economist que la guerre contre la Russie était "dans une impasse". Une déclaration qui avait été contestée par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a cependant reconnu par la suite que le succès des opérations militaires dépendait aussi beaucoup du soutien logistique occidental. Un soutien en perte de vitesse, que ce soit à Washington ou à Bruxelles, souligne le New York Times.

Sur le terrain, "c'est actuellement très difficile car la Russie envoie une vague de soldats après l'autre pour submerger les forces ukrainiennes", résume Glen Grant, analyste sénior à la Baltic Security Foundation et spécialiste des questions militaires russes.

Conséquence : "Les Ukrainiens ont beaucoup de mal à tenir Avdiïvka, une ville importante car elle se trouve à la périphérie de Donetsk. Ils vont probablement perdre Mariïnka, qui se trouve un peu plus au sud. Ils subissent une offensive importante dans les alentours de la ville de Robotyne, qui constitue l'une des principales zones reprises par les Ukrainiens dans la région de Zaporijjia depuis le début de la contre-offensive", détaille Huseyn Aliyev, spécialiste de la guerre en Ukraine à l'université de Glasgow, en Écosse.

Et c'est sans compter les combats violents qui continuent pour le contrôle de Bakhmout et les offensives russes lancées encore plus au nord de la ligne de front, vers Koupiansk, dans la région de Louhansk.

Certes, il faut "faire attention à la désinformation russe qui cherche à noircir encore plus le tableau pour l'Ukraine", avertit Glen Grant. En effet, les propagandistes pro-Kremlin multiplient actuellement les messages triomphalistes sur Telegram, et créent même des faux comptes de soldats ukrainiens qui se "plaignent" des difficultés à se battre contre un ennemi présenté comme bien plus fort.

Même les dires des autorités ukrainiennes doivent être pris avec précaution. Celles-ci peuvent être tentées de forcer le trait "afin de convaincre l'Occident de l'importance de continuer à leur apporter un soutien logistique", souligne Sim Tack, un analyste militaire pour Force Analysis, une société de surveillance des conflits.

Au-delà des exagérations des uns et des autres, "la dynamique générale des combats se trouve assurément du côté des Russes en ce moment", assure Huseyn Aliyev.

En attendant l'Occident
Mais à quel point ? La bataille pour Avdiïvka illustre bien les différences d'interprétation. Pour les uns, l'avancée russe représente un sérieux revers pour Kiev. "C'était un avant-poste précieux pour l'artillerie ukrainienne afin de bombarder Donetsk et mettre les défenses russes sous pression constante", explique Huseyn Aliyev. Si les forces ukrainiennes sont obligées de se retirer, cela va libérer des troupes russes qui pourront être redéployées ailleurs sur le front.

Pour d'autres, le prix en hommes et matériels que les Russes paient pour percer à Avdiïvka est très – voire trop – élevé. "Selon les estimations américaines, la Russie a déjà perdu l'équivalent d'une division entière, c'est-à-dire environ 10 000 hommes et leurs équipements", note Sim Tack. "Qu'est-ce qui est le plus important : reculer un peu ou infliger de très lourdes pertes à l'ennemi ?", s'interroge Glen Grant.

Si l'analyse sur l'ampleur des difficultés ukrainiennes peut varier, tous s'accordent sur les raisons. Il y a tout d'abord "la question cruciale de l'envoi d'équipements et munitions à l'Ukraine par les pays occidentaux", souligne Sim Tack. La lenteur des Européens à boucler l'accord sur l'aide de 51 milliards d'euros à l'Ukraine malgré le veto de la Hongrie et le blocage politique aux États-Unis complique la tâche de l'état-major ukrainien.

Pour autant, celui-ci ne se retrouve pas démuni du jour au lendemain. "Il y a toujours du matériel qui arrive, notamment en raison des engagements antérieurs, mais l'avenir est beaucoup plus incertain", explique Sim Tack. Les chefs militaires ukrainiens se retrouvent à devoir faire des choix sans vraiment savoir de quoi demain sera fait, ce qui les pousse à rationner les munitions.

Alors qu'en face, il n'en est rien. "La Russie réussit actuellement à soutenir très convenablement son effort de guerre", constate Huseyn Aliyev. D'un côté, elle a été capable d'augmenter sa production de munitions d'artillerie, et de l'autre "elle a pu acheter des drones et des munitions en grande quantité à des pays comme l'Iran ou la Corée du Nord", résume cet expert.

Faire plaisir au "tsar Poutine" avant l'élection présidentielle 
Il n'y a pas que les munitions qui manquent à Kiev. "L'Ukraine a aussi un sérieux manque d'effectifs. L'armée a de plus en plus de mal à faire tourner ses troupes afin de leur permettre de se reposer", souligne Sim Tack. Ce problème de réserves est en partie dû à "un projet de loi prévoyant de faciliter la mobilisation des jeunes, qui a du mal à passer le cap du Parlement actuellement", souligne Glen Grant.

Une autre raison de la multiplication des offensives russes tient… à l'élection présidentielle censée permettre à Vladimir Poutine de décrocher un nouveau mandat en mars prochain. "Tous les petits généraux veulent actuellement faire plaisir au tsar en lui apportant des raisons de vanter les 'succès' de sa guerre pendant la campagne électorale", affirme Glen Grant.

Pour les experts interrogés par France 24, l'armée russe pourrait ainsi réussir une percée sur le front. Mais à quoi bon ? "Elle n'a pas suffisamment de véhicules blindés et de troupes expérimentées pour pousser son avantage très loin", veut croire Glen Grant. Une conviction partagée par Huseyn Aliyev : "Moscou a des ressources trop limitées pour soutenir une offensive prolongée au-delà d'un mois ou deux".

L'avantage russe ressemblerait ainsi au cuirassé Potemkine : impressionnant, mais seulement en surface. Surtout si les vannes de l'aide occidentale s'ouvrent à nouveau en grand pour Kiev.

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Ce sont quand même de petites avancées et à adievka si au sud il y a des avancée au Nord les ukrainiens semblent contrôler la situation. Certe au prix d'une bascule d'effectif mais çà fonctionne.

Par contre à l'ouest de Bakmut les avancées sont quotidiennes. Ca semble plus fragile là que sur adievka pour les ukrainiens.

Modifié par herciv
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L'article de the drive ne fait qu'expliciter ce qui était prévu et écrit dans ce forum. Les USA ne peuvent pas intervenir partout.

https://www.thedrive.com/the-war-zone/ukraine-situation-report-u-s-funding-almost-exhausted

"

There is no guarantee of success with us, but they are certain to fail without us,” a senior US military official told the network.

Negotiations over the spending bill between the White House and Republicans are ongoing, but it is unlikely to be finished by the end of the year. That's bad news for Ukraine, which doesn't have time on its side.

"

En gros le message s'adresse autant aux ukrainiens qu'à l'Europe : démerdez vous". Je dis Europe et pas otan parce que l'otan sans les usa c'est une blague.

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, herciv a dit :

L'article de the drive ne fait qu'expliciter ce qui était prévu et écrit dans ce forum. Les USA ne peuvent pas intervenir partout.

Il y aussi la majorité républicaine qui bloque un accord de financement demandé à corps et à cri par Biden.

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il y a 2 minutes, BPCs a dit :

Il y aussi la majorité républicaine qui bloque un accord de financement demandé à corps et à cri par Biden.

Oui. Sûrement mais le montant de 100 milliard est aussi une enveloppe à se répartir entre tous les pays à aider. Pour l'instant il y a ukraine et israël ... Mais aussi un budget militaire US qui bouffe de plus en plus de sous.

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Il y a 9 heures, loki a dit :

Il n'y a pas que les munitions qui manquent à Kiev. "L'Ukraine a aussi un sérieux manque d'effectifs. L'armée a de plus en plus de mal à faire tourner ses troupes afin de leur permettre de se reposer", souligne Sim Tack. Ce problème de réserves est en partie dû à "un projet de loi prévoyant de faciliter la mobilisation des jeunes, qui a du mal à passer le cap du Parlement actuellement", souligne Glen Grant.

Sur le sujet des effectifs ukrainiens, le président Zelenski a annoncé les demandes de l'armée pour une nouvelle mobilisation.

Les chiffres sont : :unsure: !

L'armée a demandé à Zelensky de mobiliser 450 à 500 000 personnes supplémentaires

La question de la mobilisation est très sensible, selon le président Voladymyr Zelenskyi. Concernant la mobilisation, les militaires l'ont contacté à Stavka et lui ont proposé de mobiliser environ 500 000 personnes.

Aujourd’hui, la question de la mobilisation est réglée au niveau législatif. Le président l'a déclaré lors d'une conférence de presse.

"Ils ont posé des questions sur la défense de notre pays et sur les contre-attaques potentielles. Ils ont également posé des questions sur le déficit. Leur point de vue était qu'ils proposaient de mobiliser 450 à 500 000 personnes supplémentaires. C'est un chiffre très sérieux, et j'ai dit que j'avais besoin de plus d'arguments pour soutenir cette orientation. Car il s'agit avant tout d'une question de personnes, de justice, de capacité de défense et de finances", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse.

Zelensky a souligné que s'il y a une question de rotation et de vacances, il devrait y avoir un plan global et cela devrait être pris en compte dans la loi de mobilisation.

"Je n'ai pas encore vu de démobilisation là-bas, même si je pense que c'est le problème numéro un", a-t-il déclaré.

Le Président a ajouté que les processus de démobilisation doivent être menés correctement et dans le plus grand respect des soldats.

"Une telle mobilisation coûtera à l'Ukraine 500 milliards de hryvnias supplémentaires", a-t-il déclaré.

(500 milliards de hryvnias = 12 milliards €)

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il y a une heure, Alexis a dit :

Sur le sujet des effectifs ukrainiens, le président Zelenski a annoncé les demandes de l'armée pour une nouvelle mobilisation.

Les chiffres sont : :unsure: !

L'armée a demandé à Zelensky de mobiliser 450 à 500 000 personnes supplémentaires

La question de la mobilisation est très sensible, selon le président Voladymyr Zelenskyi. Concernant la mobilisation, les militaires l'ont contacté à Stavka et lui ont proposé de mobiliser environ 500 000 personnes.

Aujourd’hui, la question de la mobilisation est réglée au niveau législatif. Le président l'a déclaré lors d'une conférence de presse.

"Ils ont posé des questions sur la défense de notre pays et sur les contre-attaques potentielles. Ils ont également posé des questions sur le déficit. Leur point de vue était qu'ils proposaient de mobiliser 450 à 500 000 personnes supplémentaires. C'est un chiffre très sérieux, et j'ai dit que j'avais besoin de plus d'arguments pour soutenir cette orientation. Car il s'agit avant tout d'une question de personnes, de justice, de capacité de défense et de finances", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse.

Zelensky a souligné que s'il y a une question de rotation et de vacances, il devrait y avoir un plan global et cela devrait être pris en compte dans la loi de mobilisation.

"Je n'ai pas encore vu de démobilisation là-bas, même si je pense que c'est le problème numéro un", a-t-il déclaré.

Le Président a ajouté que les processus de démobilisation doivent être menés correctement et dans le plus grand respect des soldats.

"Une telle mobilisation coûtera à l'Ukraine 500 milliards de hryvnias supplémentaires", a-t-il déclaré.

(500 milliards de hryvnias = 12 milliards €)

Oui, il faut rappeler que l'Ukraine a organisé son armée sur une basé d'environ 100/120 brigades (ça varie selon les sources) dont à minima 70 brigades blindées, mécanisées et motorisées (le reste c'est du territorial)  : ça fait tout de suite un effectif important sachant que les brigades comportent entre 3 et 5 bataillons chacune 

https://lavoiedelepee.blogspot.com/2023/04/

En gros, ça donne une effectif à minima de 70 x 4000 hommes soit presque 300 000 hommes pour le corps de bataille et sans les appuis et le soutien hors GU

Si on se rappelle les 20000 hommes par mois que l'EM voulait il y a quelques semaines (probablement pour couvrir les pertes prévisibles), la demande d'une nouvelle mobilisation fait sens

Il y a aussi une autre hypothèse : Kiev songe peut être à créer de nouvelles brigades même si ça ma semble peu  probable (manque de cadres et de matériel)

En tout état de cause, Kiev a créé en quelques années la plus puissante et importante armée en Europe (hors Russie) ce qui est déjà un exploit remarquable   

Modifié par loki
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12 Mds c'est le quart du budget actuel Ukrainien Min Def.

Pour 500 000 ( mais ça me parait énorme et un contre sens volumétrique trés fort par rapport à il y a qq semaines ), ça fait 24 000 € par PAX, ce qui doit vite arriver avec un minimum d'équipement, la bouffe, etc....

Si on remonte à 2021, donc hier, il y avait déjà une armée "importante" mais avec 4 Mds, donc juste de quoi payer les soldes. Et un peu de peinture pour faire façon "modernisation". Illustration, puisqu'on nous dit que 12 Mds font 500 000 personnes, donc avant avec 4 Mds ça payait même pas la masse salariale correspondante. 

Mais gonfler les chiffres ( personnes et budget ) serait de bonne "guère" pour les financements externes. Les bellicistes de la Rada qui voulait pas un gus de plus vont donner de la voix, sans doute. Ou choisiront un autre camp pour les élections quand elles arriveront...

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il y a 2 minutes, Colstudent a dit :

Les Russes seraient largement en infériorité numérique sur le terrain avec une telle mobilisation, sans compter que les Ukrainiens seraient en effectif permettant de ne plus perdre de position le temps de mettre en place leur offensive 2024. 

Les ukrainiens manquent de tout, et vous pensez qu'ils vont mener une offensive pour 2024, là... faut pas rêver. Il arrêter de s'illusionner sur la capacité de l’Ukraine à remporter ce conflit. L'Occident ne lui a jamais donner les moyens de le faire. Ce ne sont que des annonces qui si elles sont suivit d'effet n'impactera pas le déroulement du conflit par manque de moyen matériel.

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Sur la difficulté à recruter des soldats ukrainiens...

https://www.washingtonpost.com/world/2023/12/08/ukraine-russia-war-draft-dodgers/

Ukraine cracks down on draft-dodging as it struggles to find troops

Lt. Maksym Sidorov, 22, during a patrol in the border area with Romania near Veliatyno, Ukraine, on Nov. 29. (Alice Martins)

VELIATYNO, Ukraine — Soon after Russia’s invasion in February 2022, Ukraine beefed up its border defenses near this Carpathian mountain village.

But the extra patrols and reels of barbed wire fencing rolled out along the top of a mountain pass along the Romanian border were meant to keep people in — particularly draft-eligible men seeking to flee the country.

As Ukraine approaches its third year of war, those men are needed more than ever. The leaders are still pleading for more weapons and ammunition from the United States and Europe — even as signs of flagging support among those allies suggest that Ukraine may have to do more to arm itself. But even more than bullets, Ukraine needs fighters, leading to a search for new ways to mobilize the population and stronger measures against draft dodgers.

Following Russia’s full-scale invasion, men ages 18 to 60 were forbidden from leaving the country. Many bypass military service through the equivalent of medical disabilities, college deferments or family obligations. A father with three or more children is exempt, as are those who have family members already serving in the military.

Some of those seeking to escape hire guides to lead them through the mountains. Others make the risky trip alone. One of them, a 46-year-old man who lost his way last month, suffered severe frostbite and died soon after he was found. At least 25 men have drowned while crossing the Tysa River, which separates Ukraine from Romania.

But the most common escape route has been major border crossings. Many rely on fake documents to slip out of the country. Others have resorted to more elaborate, even desperate, schemes.

Men have squeezed themselves into secret compartments in vehicles, posed as clergy members and dressed as women to sneak past border checkpoints, said Andriy Demchenko, a spokesman at the headquarters of the State Border Guard Service. A freight company employee took payoffs to sign up draft-age men as truck drivers who then disappeared over the border with Poland. A 20-year-old man entered into a bogus marriage with a relative with a disability and tried to exit the country as her caregiver.

“As of now, I’m not surprised at anything,” Demchenko said.

President Volodymyr Zelensky himself has recognized that there is a problem. “Everyone in Ukraine understands that changes are needed in this area,” he said last week, adding that the problem goes beyond raw numbers and includes current conditions and terms of service.

Readying for the long haul

The need for more troops comes as Ukraine steels itself for a long war. The country’s situation has become more precarious after a major counteroffensive stalled, European Union nations fell short on their pledge for artillery shells and the U.S. Congress has wavered on President Biden’s promise of more aid.

At the same time, Russia, a bigger and more powerful enemy, has regained its balance after early setbacks. Its economy has been resilient in the face of sanctions and shifted toward a wartime footing, and its military has received weapons from Iran and North Korea.

The Kremlin, drawing on a population more than three times the size of Ukraine’s, has called up additional troops twice since the invasion. Last week, Russian President Vladimir Putin directed the military to add nearly 170,000 troops, bringing the total number of Russian troops to about 1.32 million.

In a grinding war of attrition, Ukrainians worry that time is on Putin’s side.

“Honestly, we need more soldiers. The professional military personnel are running out,” said Dolphin, a 68th Brigade assault team leader discussing the dire state of affairs at a command post in eastern Ukraine last month. He can only be identified by his call sign in keeping with Ukrainian military protocol. He said too many civilians seem content to leave the fighting to “professional” soldiers like him.

Defense Minister Rustem Umerov recently told a European security forum that Ukraine has 1 million people in military service, including 800,000 in the armed forces. But the toll has been staggering, with U.S. security officials estimating much earlier this year that Ukraine has suffered more than 124,500 casualties, including more than 15,500 killed in action.

Losing faith in leaders

Ukrainians remain united in what many consider a battle for survival, and tens of thousands willingly show up at recruitment centers to enlist, often aware of the horrifying accounts of how life has changed in Russia-held territory. But interviews with draft-age Ukrainians suggest that many are less than eager to fight for a military and national government that is viewed as rife with corruption and incompetence.

At Kyiv’s University subway stop, Maksim, a 20-year-old resident of Kyiv who spoke on the condition that his last name not be used to discuss sensitive issues, said he expects that he will probably serve after he completes university studies in engineering.

But he’s not eager to risk his life in the military, given stories he has heard from friends in the ranks about insufficient training and endemic corruption, such as paying bribes to officers to receive vacation leave.

“It’s an extremely difficult topic,” said Andriy Zagorodnyuk, a former Ukrainian defense minister. He said the current form of mobilization came together on an emergency basis at the start of the war. Now the government must adjust to meet the military’s immediate and long-term needs while ensuring that the burden is more fairly shared by all.

“This system has loopholes and some people do use these loopholes,” Zagorodnyuk said. The BBC, citing an analysis based on Eurostat data, said that 650,000 conscription-age men have left Ukraine.

Buying their way out

Some men — a small minority, government officials say — dodge the draft by breaking the law. In August, Zelensky fired all heads of regional recruitment commissions amid allegations of widespread corruption.

One draft-age Ukrainian, who spoke on the condition of anonymity because he has been breaking the law, said he went through three intermediaries to bribe officials for documents saying that he is serving with the Ukrainian military, even though he has been living and working in Kyiv.

Others rely on forged documents to sneak out of the country, including “white papers” claiming medical disabilities. People pay professional traffickers to prepare phony documents, while others create them themselves.

Others have tried bribing border guards — at least 825 times to the tune of about $228,000, a Border Guard spokesman said — or attempted to pass through checkpoints as stowaways. One Ukrainian draft-age man, speaking on the condition of anonymity because he has evaded service, said the going rate for bribing a guard on the Moldovan border is $300.

The State Border Guard Service has stopped more than 16,500 conscription-age men from leaving the country illegally since February 2022, usually on their way to Moldova or Romania, said Demchenko, the spokesman. He said that about 7,000 of them have been caught using forged documents while trying to cross the border, usually into Poland. Nearly 2,500 have been caught this year.

The Lviv region is one of the nation’s busiest corridors for people trying to leave the country illegally, owing to its long border with Poland.

A Lviv freight company employee helped more than 50 men flee Ukraine by registering them as truckers. The employee with Smart Way Logistics — who wasn’t identified in court papers filed in June with the Zhokviv District Court — slipped the first one over the border in April 2022. By November 2022, his busiest month, he had helped 13 bogus truckers into Poland. He faced as many as 12 years in prison for each instance but, because he showed remorse and assisted in closing the case, received a seven-year suspended sentence and probation instead.

Through the ‘green areas’

Still other draft-age men cross the Ukraine border in “green areas” such as those in the mountains and forests. One young Ukrainian man posted an Instagram video of his flight through such an area, including the moment he kissed a tree to celebrate crossing the border.

In texts with The Washington Post, he said he and his companion — whom he described as a deserter from active-duty service — crossed the frontier without a guide. He said he left because he thinks that wartime Ukraine has become as repressive as Russia, and that out of desperation for fighters, men were practically being snatched off the streets.

“Even if you’re missing a leg, they’ll say you can still fly drones,” he said. He, too, complained about corruption, saying that ordinary Ukrainians are fighting and dying while “members of parliament” and other elites cruise around in Mercedes and other fancy cars.

Guides can be found on social media sites such as Telegram, where the fee starts at $1,200. Besides knowing the terrain, some guides use night-vision goggles and spend time observing Border Guard patrols to learn their habits and vulnerabilities, said Lesia Fedorova, a Border Guard spokeswoman in the detachment near the Romanian border.

On a recent tour of the border near here, a patrol stood on the bank of the Tysa River, about 600 feet downstream from a common crossing spot, as the frigid water churned swiftly past. Not long ago, officials said, the service caught two men trying to cross another part of the river wearing flotation devices like a child might use in a swimming pool.

Nearby, another patrol, dressed in white camouflage over their green fatigues and carrying Kalashnikov rifles or 9mm handguns, trekked to the snowy mountaintop overlooking Romania in about 90 minutes. A barbed wire fence stretched out from both sides of a rickety cattle gate.

Before the war, the Border Patrol in this sector spent most of its time trying to stop tobacco smugglers and migrants from Afghanistan, Pakistan, Syria, Turkey and other countries from illegally entering Ukraine, sometimes crossing the border with the help of professional smugglers, Fedorova said.

After Russia invaded, the flow changed course, with about 50 people crossing illegally per day over the mountain or through checkpoints. Now it’s down to about eight people a day, she said.

Before turning back, the patrol left a sign made of twigs to indicate to other patrols their identity and when they had been there. As they leave, they also brush away their tracks so that the any new prints made by deserters will be clear.

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il y a une heure, Alexis a dit :

Confirmation parmi d'autres de la situation actuellement très difficile de l'Ukraine, voici la transcription de l'entretien accordé à la chaîne ukrainienne ICTV par Kirillo Veres, chef de bataillon à la 54ème brigade mécanisée le 18 décembre

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Je ne reproduis que quelques passages. L'ensemble est très intéressant et cet homme semble réfléchi et ouvert - Veres parle des drones, du rôle des femmes, de la place des "têtes brûlées" et de celle des gens plus réfléchis, des attentes exagérées envers la contre-offensive, de la position défensive adoptée par son unité qui s'y spécialiste, et de la richesse de l'armée russe. Il parle aussi très franchement de la situation actuelle de la guerre. Ce passage est d'ailleurs reproduit sur les réseaux pro-russes qui s'en délectent - mais ils ne reproduisent pas l'ensemble

Le militaire n'est cependant pas du tout un défaitiste. Son attitude est plutôt "Voilà c'est très dur, je ne sais pas ce qui va se passer, mais on y va"

(...) Il admet franchement qu'il respecte beaucoup l'ennemi et qu'il enseigne à ses hommes qu'il ne faut pas le sous-estimer : "Même après la bataille, nous ne pouvons pas dire qu'ils étaient faibles. Nous avons juste été un peu meilleurs aujourd'hui. Si vous pensez ainsi, que vous vous motivez chaque jour et que vous introduisez quelque chose de nouveau, vous avez de très bonnes chances. 

"Qui a dit que ce serait facile ? Qui a cru que la guerre se terminerait cet été ? Je n'ai pas cru et je ne crois pas que la guerre se terminera demain. Oui, la Russie a un gros budget, oui, elle a un grand pays. (...)

"Si nous désoccupons les territoires de 2014, ce sera une bombe atomique. Des personnes qui avaient 10 ans lorsque la guerre a commencé en 2014 servent aujourd'hui dans l'armée de la RPD. Ceux qui sont nés en 2014 ont vécu pendant 10 ans avec des parents qui sont maintenant dans l'armée et qui n'ont qu'une idée en tête : la haine de l'Ukraine. Environ 70 % d'entre eux l'affirment", a déclaré Kyrylo Veres. 

Il pense que les soldats ukrainiens ne seront pas accueillis avec des fleurs là-bas : S'ils les accueillent avec des fleurs et que tout le monde dit "Gloire à l'Ukraine", "Nous vous attendions", ce sera une bombe à retardement. (...)

Si nous parlons de la guerre sur tous les fronts, nous sommes en train de la perdre, a déclaré le militaire : "Je ne sais pas où nous gagnons, je ne peux pas le dire. Nous survivons. Il est différent de faire ce qu'il faut pour gagner et ce qu'il faut faire pour ne pas mourir. Nous sommes probablement plus préoccupés par ce dernier point maintenant. Tout va bien dans mon unité, si Dieu le veut, et j'espère qu'il en est de même pour tout le monde. Mais si nous parlons de l'ensemble du pays, je pense que nous sommes en train de perdre. 

C'est une période très difficile pour nous, dit-il : "Nous pensions être en Crimée pendant l'été. Beaucoup de gens ont cessé de vivre pour cela. Certains ne veulent plus s'engager dans les forces armées. Nous voyons maintenant tout ce qui se passe dans les rues avec les Centres Territoriaux de Recrutement. Je ne vais pas faire de commentaires à ce sujet. Je ne suis pas pour des méthodes aussi dures. Je n'ai probablement pas besoin d'un guerrier qui m'a été amené par la force. Ce n'est pas un guerrier. Je veux que les gens viennent d'eux-mêmes dans mon unité. Je veux qu'ils sachent à qui ils s'adressent et pourquoi." (...)

"On peut toujours poser des conditions. Mais dans quelle mesure seront-elles acceptables pour nous ? "Nous prendrons le Donbass et la Crimée". À quel prix ? Il y a deux types de personnes : celles qui disent cela en restant assises sur leur canapé et les commandants d'unité qui se battent et se battront jusqu'au bout", explique le soldat.

"Qu'est-ce qui est préférable : perdre une bande de forêt de deux ou trois mètres de large, voire de cent mètres, ou perdre un bataillon de mille personnes dans cette bande de forêt ? Qui peut me répondre ? Chaque commandant a son propre cimetière. Notre unité n'a perdu aucun territoire, mais lorsque c'était nécessaire, nous avons battu en retraite pour sauver notre personnel avec l'autorisation de nos chefs," a-t-il ajouté.

Kyrylo Veres insiste sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'une fuite dans la panique : "Je suis allé voir le commandant de la brigade, le commandant de la brigade est allé voir les supérieurs, je lui ai expliqué, il m'a expliqué plus en détail, et j'ai reçu l'ordre de me retirer pendant un jour ou deux. C'était logique. Il est très difficile de riposter. Si nous n'avons plus de forces armées, de forces de défense, en trois jours nous n'aurons plus de pays".

Il me semble que c'est ce genre de chefs militaires qui pourraient peut-être encore donner une chance à l'Ukraine de préserver son indépendance : concentré sur la défense, avare du sang des soldats plutôt que de tel bout de terre, partageant ouvertement les difficultés et les doutes mais aussi son attitude active et positive, désapprouvant le recrutement forcé mais capable peut-être d'inspirer des défenseurs.

Naturellement, même ce genre de militaires ne pourront rien faire s'ils ne reçoivent pas un soutien matériel suffisant. Qui ne peut venir que des Européens ou des Américains.

Ca fait tout de même plaisir de voir la liberté de ton qui commence à s'ouvrir du coté des chefs militaires ukrainiens empli de lucidité. Ca dénote grandement avec les propos des politiciens qui eux sont loin du front (et je parle pour tous les camps hein..). Je n'arrive pas à comprendre si ce genre de propos est validé par le politique ou si ça se fait comme ça. Et si c'est validé par le politique, pourquoi ce genre de posture ?

 

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