ksimodo Posté(e) le 2 août Share Posté(e) le 2 août Il y a 3 heures, loac a dit : "Le F16 au combat dans le ciel Ukrainien" Ca ne te renseignera pas plus que celà. Le résultat final est la somme de facteurs: le navion,le pilote, le support, les conditions autours de manière plus large, la doctrine, etc..... Dans une industrie particulière, j'ai connu un site FR qui avait un des plus vieux parc machine ( à la limite de l'obsolescence réelle ) qui était bien plus performant qu'un site moderne innovant et en invest permanent. Le premier tenait ses délais, respectait le cahier des charges, et avait réellement trés trés trés peu de non conformité, pour un prix assez agressif. En clair, les missions étaient remplies. Bon, c'était mené par pas mal de vieux loups expérimentés. Le site a sombré quand un groupe de vieux loups a eu l'age de la quille en même temps, dans un timing trés resserré. Dans une autre industrie ( prestation de service mais prestation matérielle avec des machines et des homes, pas de la presta intello sur exel pur ou .ppt ), nous étions 3 acteurs principaux. De trés loin, la meilleure expé client concernait une structure qui avait du matos pas top mais qui savait trés bien le mener. Le turn over client client était trés faible, c'est un signe fort que les clients les plus exigeants gardent le même fournisseur pendant des années et des années. Il y avait un acteur qui vendait du matos "superlatif", mais le résultat produit en prestation était trés inégal, le renouvèlement client à taux élevé car satisfaction long terme en répétition trés basse. Avec le recul de qq "missions" sur un certain nombre, on pouvait conclure par: "trés aléatoire", entre le meilleur et le pire. Ce n'est pas toujours rassurant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azety Posté(e) le 2 août Share Posté(e) le 2 août Il y a 6 heures, Vince88370 a dit : Une belle prise pour les russes, un drone baba yaga avec des munitions guidé par laser J'allais le partager. Avec une question C'est vraiment des munitions de précision ? Ça paraît vraiment petit pour non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 2 août Share Posté(e) le 2 août 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août Il y a 8 heures, azety a dit : J'allais le partager. Avec une question C'est vraiment des munitions de précision ? Ça paraît vraiment petit pour non ? Tout se guide, on a bien des mines de mortiers de 120 mm guidé. Après pour cette munitions, elle proviendrait d'une modification de la tête de l'atgm rk-3 corcar donc on serait sur du 107 mm 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août Frappe de drone sur Morozovsk 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août Il y a 9 heures, Lordtemplar a dit : Arguments éclatés au sol, commentaires hydrocéphales, pas de doutes c'est une vidéo de Binkov! Le Mirage 2000 avec 5m² de SER, plus qu'un Mig-25 ou qu'un F-111 MAIS LOL. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août 1 hour ago, Patrick said: Le Mirage 2000 avec 5m² de SER, plus qu'un Mig-25 ou qu'un F-111 MAIS LOL. je ne vais pas re-regarder la video, mais je ne me rapelle pas qu'il dir que le Mirage a 5m2 de ser, ce que je me rapelle c'est que 5m2 de ser etait utliser comme benchmark pour le rayon de detection du radar F16 et Mirage 2000. ce que je retire de cette video c'est les 2 sont tres similaires en performance et que l'Ukraine ne va pas faire de combat aerien BFM, BVR. mais surtout de la defence aerienne au dessus de l'Ukraine pour intercepter drones et missiles de croisiere ainsi que de larguer des bombes planantes et missile de croisiere. La vrai difference selon Binkov, c'est le fait que l'Ukraine disposera de plus de F16 que de Mirage 2000 (et les pieces pour maintenance) et que le F16 est compatible avec une plus grande variete d'armement. Si je ne me trompe pas le Mirage 2000 n'a pas de missile SEAD dispo quand le F16 a le HARM. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août il y a 20 minutes, Lordtemplar a dit : je ne vais pas re-regarder la video, mais je ne me rapelle pas qu'il dir que le Mirage a 5m2 de ser, ce que je me rapelle c'est que 5m2 de ser etait utliser comme benchmark pour le rayon de detection du radar F16 et Mirage 2000. ce que je retire de cette video c'est les 2 sont tres similaires en performance et que l'Ukraine ne va pas faire de combat aerien BFM, BVR. mais surtout de la defence aerienne au dessus de l'Ukraine pour intercepter drones et missiles de croisiere ainsi que de larguer des bombes planantes et missile de croisiere. La vrai difference selon Binkov, c'est le fait que l'Ukraine disposera de plus de F16 que de Mirage 2000 (et les pieces pour maintenance) et que le F16 est compatible avec une plus grande variete d'armement. Si je ne me trompe pas le Mirage 2000 n'a pas de missile SEAD dispo quand le F16 a le HARM. Ce genre de détail arrêterait-il l’armée de l’air ukrainienne ? https://bulgarianmilitary.com/amp/2024/04/26/su-27-flanker-uses-ipad-tablet-to-launch-american-agm-88-harm/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août https://www.mediapart.fr/journal/international/020824/dans-l-oeil-du-cyclone-une-journee-sur-le-front-avec-l-infanterie-ukrainienne-pres-de-toretsk Dans l’œil du cyclone : une journée sur le front avec l’infanterie ukrainienne, près de Toretsk Alors que la Russie intensifie ses opérations offensives dans l’oblast de Donetsk et que la mobilisation peine à remplacer les pertes subies dans le pays, les fantassins ukrainiens sont plus que jamais sous pression. Un reportage de nos partenaires du « Kyiv Independent ». Région de Donetsk (Ukraine).– Il n’y avait déjà plus grand-chose qui ressemblait à une route devant le conducteur lorsqu’il a éteint les phares de la vieille camionnette. De cet endroit jusqu’au point d’arrivée, il ne roule que de mémoire : le croissant de lune qui plane sur cette partie de l’oblast de Donetsk n’est pas suffisant pour éclairer les chemins de terre abîmés qui mènent à la « ligne zéro » [la partie la plus avancée du front – ndlr]. Après avoir annoncé par radio qu’il activait le dispositif de guerre électronique du camion, le conducteur avance prudemment dans l’obscurité au son des disques de frein fatigués et tordus qui frottent sur la roue. Puis, la passation : les « Bonne santé ! » (le salut militaire ukrainien) échangés avec les soldats en route vers leur changement d’équipe, les sacs à dos et des fusils jetés à l’arrière du camion. Enfin, une marche courte et rapide commence, le long d’une rangée d’arbres morts et brûlés, décorés d’un feuillage d’été vert délavé. Signalée par la faible lueur d’une lampe frontale rouge, l’entrée des positions s’ouvre sur un long chemin en terre paré, de chaque côté, de planches de bois. À la fin de la marche, le sentier s’enfonce sous terre et des filets de camouflage apparaissent au-dessus des têtes. Ces tranchées sont les dernières positions tenues par les forces ukrainiennes : au-delà des positions de tir protégées par des sacs de sable se trouve le « no man’s land ». L’expression garde tout le sens que lui a donné la Première Guerre mondiale : la zone grise entre belligérants, où tout mouvement fait de vous une cible. 150 mètres de terrain accidenté plus loin, dans des positions sans doute très ressemblantes, se trouvent les soldats russes. Les positions ukrainiennes défendent le flanc nord de la ville minière de Toretsk, qui a passé la majeure partie de la guerre menée par la Russie depuis février 2022 dans un calme relatif, malgré la proximité de la ligne de front. Le secteur est tenu par la 28e brigade mécanisée ukrainienne, une des unités de combat les plus expérimentées du pays qui, après avoir joué un rôle de premier plan dans la libération de Kherson, est stationnée ici depuis plus d’un an et demi. Après avoir remarquablement défendu le flanc sud de Bakhmout et participé à des opérations limitées de contre-offensive l’été dernier, la brigade a adopté une posture de défense stable, pendant que la Russie concentrait ses efforts ailleurs. Au cours du mois dernier, le vent a commencé à tourner. Bien que l’aide militaire américaine débloquée ait commencé à arriver en Ukraine et que les forces russes aient été stoppées dans leur élan dans l’oblast de Kharkiv, Moscou a continué à avancer dans l’oblast de Donetsk, cherchant à tirer parti des problèmes de personnels persistants de Kyiv. Profitant de la rotation bâclée entre deux brigades ukrainiennes, les forces russes ont progressé à l’extérieur de Toretsk à la fin du mois de juin, entamant une nouvelle offensive qui a rapidement renversé les lignes de défense qui avaient tenu bon depuis le début des combats dans cette région en 2014. Deux ans et demi après l’invasion massive de la Russie [en février 2022], le visage des fantassins ukrainiens, dont la vie est de plus en plus menacée et qui subissent le plus grand nombre de pertes, a radicalement changé. Les hommes qui occupent cette position représentent à eux seuls la diversité de l’infanterie ukrainienne aujourd’hui : d’anciens soldats sous contrat qui ont combattu dans le Donbass avant 2022, ceux qui ont été envoyés dans l’infanterie pour être punis, ceux qui se sont engagés après avoir quitté l’occupation russe, et ceux qui ont simplement été mobilisés. Dans une guerre où sont apparues de nouvelles armes inquiétantes, ce sont bien eux, vivant dans des tranchées et des abris comme celui-ci pendant des mois, qui sont la clé de voûte de la défense de l’ensemble du pays. « Je les ai vus, je les ai vus, ils se sont montrés ! » Agrippé à une lunette thermique, Oleksandr « Tsyrkul », 39 ans, s’affaire dans la tranchée, avec une excitation presque enfantine, alors que le ciel s’éclaircit peu à peu. En regardant attentivement à travers le vert lumineux de la lunette thermique, un point blanc brillant émerge de derrière un terril, d’où l’ont peut voir des balles tirées en l’air. Même s’il est heureux d’avoir repéré l’ennemi, difficile de déterminer tout de suite ce qu’est le petit point blanc. À l’aube, lorsque les drones ont une vision très limitée, il n’y a de toute façon pas de moyen évident de le prendre pour cible. Avec sa silhouette courte, maigre et voûtée, et son casque surdimensionné, Tsyrkul, qui a été mobilisé il y a un an dans un village près de Vinnytsia [une ville située à quelques centaines de kilomètres au sud-ouest de Kyiv – ndlr], est un rappel saisissant que le soldat ukrainien moyen est loin d’être le super soldat que l’on voit souvent sur les affiches de recrutement. Contrairement à la première année de la guerre, où des dizaines de milliers de volontaires ont rapidement inondé les rangs des nouvelles brigades, la majeure partie de l’armée ukrainienne est aujourd’hui composée d’hommes mobilisés, venant de zones rurales, comme Tsyrkul. Lorsqu’il parle, la voix du soldat alterne entre des déclarations confiantes et des réflexions plus sombres, entre des sourires radieux et de longs regards au loin. « Je pense que la guerre se terminera en 2025, peut-être en 2026, et les choses deviendront alors un peu plus faciles, dit-il en tripotant sans cesse le canon de son fusil. Mais même dans ce cas, je ne pense pas rentrer chez moi tout de suite. Si nous rentrons tous chez nous, ils reviendront, il faut que quelqu’un reste ici. » « Dans l’infanterie, une journée peut durer six mois et six mois peuvent passer en une journée », explique Yevhen, l’officier de presse de la 28e brigade, alors que les premiers rayons du soleil commencent à pénétrer dans la tranchée. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août Juillet 2024 a été l’un des mois les plus chauds jamais enregistrés en Ukraine, et rares sont ceux qui ressentent plus la chaleur que l’infanterie ukrainienne. Même si le mercure monte rapidement avec le soleil, les soldats ont pour une fois de la chance : une brise fraîche et paresseuse parcourt la tranchée principale. En bordure de la position se trouvent les postes de tir, facilement accessibles aux soldats pour pouvoir surveiller les mouvements de l’ennemi. Aux côtés des vieilles mitrailleuses légères de l’ère soviétique dont sont souvent parées les tranchées comme celle-ci, l’une des positions accueille une nouvelle mitrailleuse moderne équipée d’un système de visée électronique à distance. Des brûlures sont visibles sur les filets de camouflage : à peine deux jours plus tôt, la position a été la cible de tirs de lance-roquettes multiple Grad, provoquant la pagaille dans les tranchées et nécessitant une intervention rapide. Le poste est occupé par sept fantassins au total. Officiellement, ils se relaient toutes les trois heures pour assurer la fonction de sentinelle. Dans les faits, la plupart d’entre eux essaient de dormir un peu plus quand l’occasion se présente – et quand ils se réveillent, ils se promènent sous le filet en buvant du café et passent le temps sur leur téléphone. Depuis que la plupart d’entre eux se sont installés ici, l’année dernière, ces positions sont devenues leur maison, qu’il pleuve, qu’il grêle ou qu’il fasse beau : chaque homme ne quitte les tranchées qu’un jour par semaine pour se doucher et acheter des provisions. Bien qu’elle se trouve au cœur de l’oblast de Donetsk, cette partie de la ligne de front a été relativement calme pendant une grande partie de l’année dernière, principalement grâce à la présence du canal Siversky Donets-Donbass qui passe entre les deux côtés et forme une barrière naturelle. Plus au nord, la même voie d’eau, sur laquelle les forces ukrainiennes se sont repliées le mois dernier, est désormais cruciale pour la défense de la ville de Tchasiv Yar. « Ils ne traverseront pas le canal de sitôt, dit Oleksandr « Dynia », 40 ans, mais on se tire dessus de toute façon. » Peut-être à cause du canal, du ciel dégagé ou, plus probablement, de la chaleur extrême, c’est une journée calme. Les obus de mortiers et d’obusiers sifflent au-dessus de la position à intervalles réguliers, mais rien n’atterrit assez près pour être gênant. À ce stade de la guerre, cependant, le plus grand danger immédiat pour l’infanterie, sur des positions comme celle-ci, n’est pas l’artillerie traditionnelle mais les drones. Sur les lignes de front, l’Ukraine et la Russie utilisent des flottes de drones similaires : un mélange d’aéronefs de reconnaissance à voilure fixe, de quadcoptères (quadricoptères) civils reconvertis pour de la surveillance et des bombardements, et des milliers de drones FPV (« first-person view ») kamikazes et bon marché. Les quadcoptères produisent grosso modo les mêmes sons, quel que soit le camp qui les pilote. Mais comme le disent les soldats, un drone volant parallèlement aux tranchées ukrainiennes indique clairement que le pilote est russe, à la recherche d’une cible. « On s’habitue à tout ce qui vole autour de nous, dit Dynia, parfois on peut l’entendre quand il vient vers nous, parfois c’est juste le ciel qui nous salue. » Dans chaque discussion avec les fantassins, un nom revient : Netailove. À 50 kilomètres vers le sud-ouest, le petit village de Netailove est situé dans un secteur complètement différent de la ligne de front, juste à l’extérieur de la ville détruite et occupée d’Avdiivka. Au printemps, leur compagnie a été séparée du reste de leur bataillon et de la 28e brigade, envoyée pour aider à stopper la perte continue de terrain dans la région, qui a commencé après la chute d’Avdiivka en février et se poursuit encore aujourd’hui. Cette décision, prise par des commandants ukrainiens de haut rang que les soldats qualifient ironiquement de « génies », est emblématique d’une tendance systématique à diviser les brigades [groupe de 1 000 à 8 000 soldats] et à faire du « micromanagement » jusqu’au niveau de la compagnie [groupe de 100 à 200 soldats]. Cette tendance a récemment été décriée à la fois par les soldats et par les analystes. Coincée entre des bombardements intenses et des assauts constants, sans avoir pu installer correctement ses positions et apprendre à connaître le terrain, la compagnie (qui compte normalement une centaine de personnes, mais en pratique plus souvent juste quelques dizaines) a subi de lourdes pertes, avec quatre morts et plus d’une douzaine de blessés. « Avant, je n’aimais pas les jours calmes, parce que je n’avais pas encore vu la mort, réfléchit Tsyrkul à son poste de tir. Mais depuis que je l’ai vue [à Netailove], je préfère le calme au bruit. » « Depuis, j’éprouve souvent le besoin de dormir avec mon gilet et mon casque – je ne plaisante pas… » Il marque une pause. « Je plaisante souvent, mais là non. » Alors que l’armée ukrainienne continue de faire face à une grave pénurie de nouveaux fantassins, la manière dont le commandement utilise les effectifs dont il dispose est scrutée de près. Les erreurs ou la mauvaise utilisation des ressources se paient en vies de soldats ukrainiens perdues inutilement. Ces hommes ne le savent que trop bien. « On nous a envoyés là-bas puis on est revenus, juste comme ça…, se souvient Dynia à propos de son séjour à Netailove. Il marque de nombreuses pauses… Ceux d’entre nous qui restaient, je veux dire. Certains des gars se sont allongés là-bas et ne se sont pas relevés… C’étaient de bons gars, des guerriers, tous, vraiment. » Dynia, originaire de la région de Kirovohrad, dans le centre du pays, a un fils de 19 ans qui a atteint la majorité alors que la guerre avait déjà commencé. « Qu’est-ce que je peux lui dire à propos de tout ça ? Il est jeune, il fait sa vie, raconte Dynia à propos de leurs liens en ces temps de guerre. On ne se parle pas vraiment… Ce serait bien si on pouvait se parler plus souvent. Je vais faire ce que je peux pour qu’il ne finisse pas ici lui aussi. » 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. loki Posté(e) le 3 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 août En début d’après-midi, Tsyrkul rejoint le chef d’équipe Mykola « Koks » pour travailler sur leur projet de bricolage du moment : un nouvel abri pour leur position. Trois jours plus tôt, une attaque ciblée de drone russe a mis le feu à leur précédent abri souterrain, qui s’est effondré de l’intérieur en brûlant. Avoir un endroit adapté pour s’abriter face aux tirs d’artillerie soutenus et aux largages de drones est plus essentiel que jamais ; en repartant de zéro, ils ne doivent pas perdre de temps. Torse nu sous une chaleur de 35 degrés, les deux hommes installent un nouveau plancher en bois grossièrement découpé à la tronçonneuse. « C’est le dernier bois que l’on aura ici, dit Koks. Ça n’est plus possible de le livrer jusqu’au zéro [au front], c’est trop facile à repérer. » Koks, 42 ans, originaire de Zhytomyr, au crâne dégarni et à la longue barbe de motard, a passé toute la guerre dans cette partie de l’oblast de Donetsk. D’abord affecté à un bataillon de reconnaissance, il a été envoyé dans l’infanterie il y a un an en guise de punition, après qu’un conflit personnel avec ses commandants a dégénéré. « Les gens disent que l’infanterie, ça n’est pas bon, mais je préfère être ici, dit-il. Le commandement de cette brigade est bien, on les comprend et ils ont l’air de nous comprendre. » « Ici, tu ne te sens pas utilisé comme un pion, tu as l’impression d’être traité comme une vraie personne. » L’expérience de Koks et son style de communication ferme lui ont valu d’être choisi comme commandant de la position. « C’est pas mal, j’aime bien. Oui, ils nous tuent, mais bon… », expose-t-il, avant de s’interrompre. Puis de reprendre : « Quand tu partages ton dernier morceau de pain ou ta dernière goutte d’eau parce qu’ils ne peuvent pas nous réapprovisionner, quand tu te retrouves au milieu de l’enfer, tu comprends qui sont tes vrais frères, qui sont les vrais hommes. Les vrais hommes sont ceux qui sont ici. » Il est bientôt 22 heures et le soleil rouge sang plonge sous l’horizon. Il est temps de quitter les positions en compagnie du fusilier Ihor « Fartovyi » (« le chanceux »), dont c’est le tour de prendre un jour de congé. Cette fois, il n’y a pas de voiture pour transporter la relève, si bien que les soldats doivent parcourir environ trois kilomètres à pied depuis le front pour se mettre à l’abri. En chemin, d’autres fantassins en rotation depuis les positions voisines se joignent à la fête. Des carcasses tordues de voitures civiles – toutes détruites par des drones FPV – jonchent le bord de la route, témoignant du fait que les déplacements en première ligne n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils étaient auparavant. Un mur de fumée sombre s’élève devant nous, à côté d’un grand terril. C’est le village de Druzhba, à seulement cinq kilomètres, où les forces russes attaquent activement les lignes ukrainiennes. Les pertes de terrain pourraient exposer la 28e brigade d’infanterie sur son flanc droit. De retour au quartier général de l’unité, le commandant de compagnie Oleksandr « Chermet », 40 ans, regarde le flux d’images de reconnaissance de son secteur. Des drones équipés de caméras thermiques ont pris le relais pendant la nuit. « Récemment, la forme des combats a changé dans cette zone. On observe une escalade, déclare le commandant, faisant référence à l’activité autour de la ligne de front de Toretsk. L’ennemi commence à mener des assauts et tente d’avancer pas très loin de nous, et on peut les voir se préparer dans notre secteur également. » Avec l’arrivée de la nuit, les soldats qui tiennent la position ont enfin du travail : Chermet demande à la mitrailleuse télécommandée de tirer de courtes rafales en direction d’un abri où des mouvements ont été repérés. Les soldats renvoient rapidement les vidéos enregistrées par la lunette du canon ; le son des rafales automatiques semble presque paisible dans l’abri silencieux. À sa manière de parler d’eux, Chermet exprime de l’attention et du souci à l’égard des hommes qui se battent sous ses ordres. Mais cette attention s’accompagne de la nécessité de rester ancré dans la douloureuse réalité de cette guerre et de comprendre que, pour l’instant, il n’y a pas d’issue immédiate à leur situation difficile. « On voit qu’ils sont un peu fatigués, physiquement et mentalement, mais qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne peut pas juste battre en retraite, dit-il. Tout le monde le comprend et se donne à fond pour que l’ennemi n’aille pas plus loin. » Les paroles du commandant font écho à celles de Tsyrkul, qui a passé la nuit au front : « Franchement, ça devient vraiment effrayant ici. Surtout quand on vous dit qu’ils pourraient attaquer très bientôt, dit-il, en levant les yeux vers le ciel du crépuscule. Pour l’instant, on tient bon, et après ça… Eh bien, après ça, on continuera de tenir bon, j’imagine, tant qu’on est en vie. » 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 3 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 août Il y a 3 heures, Lordtemplar a dit : je ne vais pas re-regarder la video, mais je ne me rapelle pas qu'il dir que le Mirage a 5m2 de ser, ce que je me rapelle c'est que 5m2 de ser etait utliser comme benchmark pour le rayon de detection du radar F16 et Mirage 2000. ce que je retire de cette video c'est les 2 sont tres similaires en performance et que l'Ukraine ne va pas faire de combat aerien BFM, BVR. mais surtout de la defence aerienne au dessus de l'Ukraine pour intercepter drones et missiles de croisiere ainsi que de larguer des bombes planantes et missile de croisiere. La vrai difference selon Binkov, c'est le fait que l'Ukraine disposera de plus de F16 que de Mirage 2000 (et les pieces pour maintenance) et que le F16 est compatible avec une plus grande variete d'armement. Si je ne me trompe pas le Mirage 2000 n'a pas de missile SEAD dispo quand le F16 a le HARM. Là où il se plante royalement c'est sur les mécaniques de la DA justement. En HA, il faut de l'autorité, être mobile, conserver du moment cinétique et du playtime. Un M2000 aura bien moins de mal à s'imposer dans ce contexte face à ce que les russes mettront en face du moment qu'il n'y a pas trop de moyens longue distance (Mig-31 et R-37M). Et puis ils feront la chasse aux drones aussi, où leurs mach 2.2 en pointe seront utiles. Quant au air-sol, je pense que l'AASM sera validée sur le tas puisque déjà intégrée lors de tests au CEAM. Les EAU tirent bien des Al Tariq avec leurs -9. De même, le F-16 n'emporte pas le SCALP, les -5 eux, le feront, ils sont modifiés chez Dassault avec des cadres de structure renforcés en ce moment pour ce faire. Donc tant que les US ne livrent pas de JSOW C-1 ou d'AGM-158, le M2K gardera son intérêt dans le cadre de cet emploi spécifique. Bref, les suspects habituels ont beau étaler leur dédain, comme d'habitude, peut-être feraient-ils bien de se rappeler que la seule fois qu'un F-16 a été abattu par un autre avion, c'était par un Mirage 2000. 1 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lieutenant Neptunium Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août il y a 47 minutes, Patrick a dit : Bref, les suspects habituels ont beau étaler leur dédain, comme d'habitude, peut-être feraient-ils bien de se rappeler que la seule fois qu'un F-16 a été abattu par un autre avion, c'était par un Mirage 2000. Pire que les trolls russes, les idiots anglophones (en particulier les chaines milii fana Youtube) qui te sentent obligés de faire du French Bashing pour se faire mousser.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août (modifié) On va attendre les images pour être sûr, mais les Ukrainiens auraient à nouveaux frappé le Rostov-on-don qui effectuait des essais dans la baie de Sebastopol, et détruit des S400 mais ça va falloir qu'ils commencent à prouver les choses : depuis le début de la semaine ils annoncent en détruire sans preuve... Modifié le 4 août par BPCs orthographe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août Des essais ? Alors qu'il était troué comme une écumoire ? Ils l'ont réparé avec du scotch double face ? Pour les frappes, il y a eu des attaques sur plusieurs bases aériennes, notamment leurs dépôts de carburant et de munitions. Pas d'appareils détruits au sol mais de belles flammes visibles sur les satellites. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août il y a 20 minutes, Ciders a dit : Des essais ? Alors qu'il était troué comme une écumoire ? Ils l'ont réparé avec du scotch double face ? Pour les frappes, il y a eu des attaques sur plusieurs bases aériennes, notamment leurs dépôts de carburant et de munitions. Pas d'appareils détruits au sol mais de belles flammes visibles sur les satellites. Selon la presse russe!!!, il aurait été sorti du bassin pour achever ses réparations à flot Je mettrai le lien quand je le retrouverai Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août Ils annonçaient déjà en janvier que les travaux seraient terminés en juin https://flotprom.ru/2024/ЧерноморскийФлот1/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août Il y a 2 heures, Patrick a dit : les -5 [...] sont modifiés chez Dassault avec des cadres de structure renforcés en ce moment J'ai pas vu passer ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyler Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août Il y a 3 heures, mudrets a dit : Selon la presse russe!!!, il aurait été sorti du bassin pour achever ses réparations à flot Je mettrai le lien quand je le retrouverai Du coup la ils vont devoir faire appel à un deuxième sous marin pour finir les réparations 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août (modifié) Il y a 21 heures, Patrick a dit : Là où il se plante royalement c'est sur les mécaniques de la DA justement. En HA, il faut de l'autorité, être mobile, conserver du moment cinétique et du playtime. Un M2000 aura bien moins de mal à s'imposer dans ce contexte face à ce que les russes mettront en face du moment qu'il n'y a pas trop de moyens longue distance (Mig-31 et R-37M). Et puis ils feront la chasse aux drones aussi, où leurs mach 2.2 en pointe seront utiles. Quant au air-sol, je pense que l'AASM sera validée sur le tas puisque déjà intégrée lors de tests au CEAM. Les EAU tirent bien des Al Tariq avec leurs -9. De même, le F-16 n'emporte pas le SCALP, les -5 eux, le feront, ils sont modifiés chez Dassault avec des cadres de structure renforcés en ce moment pour ce faire. Donc tant que les US ne livrent pas de JSOW C-1 ou d'AGM-158, le M2K gardera son intérêt dans le cadre de cet emploi spécifique. Bref, les suspects habituels ont beau étaler leur dédain, comme d'habitude, peut-être feraient-ils bien de se rappeler que la seule fois qu'un F-16 a été abattu par un autre avion, c'était par un Mirage 2000. Y aura pas de HA pour les FAU.. Un appareil en HA au dessus du champ de bataille ukrainien est un appareil mort ou qui a tout le moins va avoir tres chaud aux fesses vu le volume de SAM moyens et lourds déployés de part et d'autre. Les 2 camps ne s'y trompent leurs appareils (Su25 et Ka50 pour les russes, SU24/25 et Mig29 pour les ukrainiens) volent bas. Les FAU conservent un petit volet chasse mais occasionnel et qui morfle en continue. Les russes ont 1 volet escorte aérienne (SU35) mais qui couvrent des SU34 qui avoinent de loin et un volet interception avec le combo Mig31-R77M) Dans ce contexte inutile de rever à du HA et à BA les mirages 2000 s'ils ne sont pas mauvais ne sont pas excessivement superieurs aux F16 (meme si l"entrainement aux vols de penetration TBA sont plus soutenus dans l'armee de l'air que dans l'USAirForce) Donc ca va, encore une fois plus se jouer sur l'approche formative (entrainement) que technique (qualité intrinsèque de l'appareil) Modifié le 4 août par Akhilleus 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Banzinou Posté(e) le 4 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 août Double SCALP par Su-24M 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août Citation Et puis ils feront la chasse aux drones aussi, où leurs mach 2.2 en pointe seront utiles. Je doute fortement qu'on voit du mach 2.2 en Ukraine très souvent, déjà car ça use prématurément la cellule (déjà usée), ça limite l'emport de carburant en interne, ça consomme comme pas possible (alors qu'il n'y a pas de bidon) et ça ne permet pas d'emport d'armement (en dehors des canons internes) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août Il y a 12 heures, Tyler a dit : Du coup la ils vont devoir faire appel à un deuxième sous marin pour finir les réparations Vilain va ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeisterDorf Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août Il y a 9 heures, Akhilleus a dit : Les russes ont 1 volet escorte aerienne (SU35) mais qui couvrent des SU34 qui avoinent de loin et un volet interception avec le combo Mig31-R77M) Et encore, les russes semblent modifier significativement leur approche: les Su-35S sont de plus en plus chargé de l'interception, les appareils déployés étant dotés d'un combo RVV-AE/R-37M (deux missiles en emport ventral). Ceci s'expliquerait à la fois par un nombre d'avions disponibles plus élevé (et plus polyvalent) ainsi qu'une suite d'auto-défense beaucoup plus moderne que celle du MiG-31(BM)...ce qui n'est pas difficile vu que ce dernier est clairement à la ramasse dans ce domaine. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankev Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août Il y a 3 heures, MeisterDorf a dit : .../... ainsi qu'une suite d'auto-défense beaucoup plus moderne que celle du MiG-31(BM)...ce qui n'est pas difficile vu que ce dernier est clairement à la ramasse dans ce domaine. Question naïve: est-ce si compliqué d'intégrer la suite du Su-35s dans un MiG-31? En tout cas ce n'est pas la place qui manque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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