Ciders Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août (modifié) Les Russes en utilisent depuis des lustres. Ça va du char d'assaut au lanceur S-300 en passant par le chasseur. Modifié le 18 août par Ciders Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. hadriel Posté(e) le 18 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 août (modifié) il y a 42 minutes, Banzinou a dit : Pour compléter, ce que le drone a vu lors du lancement du M270, la direction prise par le M270 après la frappe et le lieu de la frappe sur le leurre C'est un positionnement très réaliste utilisé par les ukrainiens. Je pense qu'ils ont réalisé que les russes avaient une bonne boucle radar de contra-batterie -> drone -> iskander, ils ont peut être créé une structure dédiée pour aller chasser les lanceurs ukrainiens. D'ou les leurres qui s'imposent Sinon c'est impressionnant le peu de pont sur la Seym, en coupant quelques ponts à Lgov et Rylsk ça fait un compartiment de terrain qui va jusqu'à la centrale nucléaire de Koursk: Bon c'est pas une rivière super large donc faire des ponts temporaires c'est pas impossible, mais ça complique la manoeuvre. Comme Lgov est à moins de 60km de la frontière et que les forces au sol on du faire reculer la DSA Russe, faire tomber ces ponts à l'AASM ça doit pouvoir se faire. En particulier le pont ferroviaire de Lgov permet de couper une des 3 voies ferrées alimentant Koursk Modifié le 18 août par hadriel 2 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août il y a 55 minutes, Kerguilian a dit : J adore l explication du mec qui fait du bashing gratos. En vrai le leurre a fait le taf pour lequel il a été créé et je ne pense pas que ce soit simple à discerner avec les moyens 3D.Je pense que c est pas la première fois et loin d être la dernière. J'aurais laissé les Russes dans l'ignorance de la frappe sur un leurre. Ils seront plus attentifs la prochaine fois. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août il y a 4 minutes, Zalmox a dit : J'aurais laissé les Russes dans l'ignorance de la frappe sur un leurre. Ils seront plus attentifs la prochaine fois. Enfin je suppose que le drone a filmé aussi après l'attaque, qui n'a volontairement pas été montrée dans la vidéo, les russes savent bien qu'il s'agit d'un leurre lorsqu'ils ont vu qu'il n'y avait plus rien d'autres que des restes de latex... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août Il y a 6 heures, herciv a dit : La sortie de batterie doit être de moins de 5 minutes pour les Patriots (ou le ATACM, HIMARS, SAMP-T) sinon çà va faire mal et il n'ont droit qu'à une seule salve. Pour les LRM la sortie de batterie est immédiate c'est pas le problème. Le problème c'est qu'ils peuvent être suivi a posteriori par les marqué qu'ils laissent au sol. Pour les batterie longue moyenne portée sol air ... C'est du statique. Il n'y a pas de mouvement prévu pour protéger la batterie. Au contre c'est elle qui protège les autres avec ses missile. Mais normalement la dispersion des lanceurs laisse un peu de marge. Au pire tu n'es sensé perdre qu'un lanceur a la fois. Le radar est par nature exposé ses émission EM sont pas discrète s'il est allumé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyler Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août Est ce qu'il serait possible d'enfoncer la batterie AA un peu plus loin dans le bosquet et de laisser un leure à l'entrée ? En gros à combien faut il être de ce genre d'explosion pour limiter les dégâts sur le matériel et les hommes? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août il y a 16 minutes, g4lly a dit : Pour les batterie longue moyenne portée sol air ... C'est du statique. L'idée aussi c'est la redondance. C'est sans doute pour ça que ce qui ne marche pas sur Kiev ( sauf épuisement des mun' - ou qui inversement marche en défense ) marche au front. Aprés, couvrir une ligne de 1000 km AVEC redondance, faut être plus que plus trés largement outillé. Densité qui doit valoir aussi pour Israel, mais en dehors de çà.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyler Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août (modifié) il y a une heure, hadriel a dit : Sinon c'est impressionnant le peu de pont sur la Seym, en coupant quelques ponts à Lgov et Rylsk ça fait un compartiment de terrain qui va jusqu'à la centrale nucléaire de Koursk: En coupant juste les ponts ferroviaires tu dois déjà pouvoir mettre un sacré boxon dans la logistique russe. D'autant plus que faire un pont temporaire routier ça va mais en ferroviaire ça doit être moins drôle. Il y en a 2 à couper pour isoler l'gov qui a l'air d'avoir une gare de triage. A voir si elle était utilisée pour la logistique militaire de la zone. Taper les ponts routiers trop tôt c'est donner le temps au russes de prendre des contres mesures (ponts flottants) mais ça m'étonnerait pas qu'on les voit sauter au fur et a mesure de l'avancée ukr (s'ils arrivent à avancer bien sûr). Par contre les ponts ferroviaires pourquoi ne pas les taper tout de suite? C'est un problème de distance? Les capacités ukr à taper du pont avec précision et a bonne distance vont probablement être critique dans cette zone. Modifié le 18 août par Tyler ajout d'un paragraphe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lexpat Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août il y a 29 minutes, Tyler a dit : Est ce qu'il serait possible d'enfoncer la batterie AA un peu plus loin dans le bosquet et de laisser un leure à l'entrée ? En gros à combien faut il être de ce genre d'explosion pour limiter les dégâts sur le matériel et les hommes? Je me pose exactement la même question. Pour moi tout spot de tir doit avoir un leurre tous les cents mètres. Je comprends pas trop la logique d être seul au milieu des champs. Pour quelques milliers de ballons ça compliquerait grandement le ciblage. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août (modifié) Concernant Koursk, difficile de savoir où les ukrainiens veulent s'arrêter, la "logique" après avoir cassé les ponts, serait peut être de récupérer tout le sud de la Seïm, et donc de Tetkino à Soudja, en passant par Glushkovo, et donc grosso modo une bande de ~70x20 km (davantage en largeur par endroit) Je doute très fort que ça arrive à Lgov ou Kourtchatov Modifié le 18 août par Banzinou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août ça raccourcirait leur ligne de front actuelle non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août il y a 2 minutes, Colstudent a dit : ça raccourcirait leur ligne de front actuelle non ? Ca devient ton obsession le raccourcissement de la ligne de front ... Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyler Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août il y a 19 minutes, Colstudent a dit : ça raccourcirait leur ligne de front actuelle non ? Surtout ça la mettrait en partie sur des coupures humides plus faciles à défendre 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août il y a 30 minutes, Banzinou a dit : Concernant Koursk, difficile de savoir où les ukrainiens veulent s'arrêter, la "logique" après avoir cassé les ponts, serait peut être de récupérer tout le sud de la Seïm, et donc de Tetkino à Soudja, en passant par Glushkovo, et donc grosso modo une bande de ~70x20 km (davantage en largeur par endroit) Ca me semble le minimum mais c'est pas mal de la campagne vide, pousser vers Lgov ou la centrale de Koursk donnerait une monnaie d'échange beaucoup plus intéressante. A noter que même si les Russes se retirent au Nord de la Seym vers Glushkovo, ils se retrouveraient avec la frontière ukrainienne à l'Ouest et toujours la Seym à l'Est, avec une retraite facile uniquement vers le Nord. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyler Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août il y a 4 minutes, hadriel a dit : A noter que même si les Russes se retirent au Nord de la Seym vers Glushkovo, ils se retrouveraient avec la frontière ukrainienne à l'Ouest et toujours la Seym à l'Est, avec une retraite facile uniquement vers le Nord. Pourquoi l'armée russe retraiteraient devant quelques terroristes, enfin, ça n'a pas de sens. Ils vont simplement écraser ces mercenaires français sous leur nombre et la force de leur volonté de fer...... sinon, s'ils font mine de reculer ça sera juste pour attirer plus de nazis dans le piège 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tyler Posté(e) le 18 août Share Posté(e) le 18 août Pour être plus sérieux s'approcher de koursk permettrait surtout de détruire la ligne ferroviaire qui alimente la zone de belgorod (bon, il y en a une autre qui viens de Stary oskol mais ça limite quand même forcement les flux) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août Military summary New-York est tombé ou presque. Les russes sont dans la banlieu de toresk. Les russes arrivent sur une grosse lignes de 7 mines de charbons difficilent a prendre si les ukrainiens s'accrochent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août (modifié) Il y a 12 heures, g4lly a dit : Pour les LRM la sortie de batterie est immédiate c'est pas le problème. Le problème c'est qu'ils peuvent être suivi a posteriori par les marqué qu'ils laissent au sol. Pour les batterie longue moyenne portée sol air ... C'est du statique. Il n'y a pas de mouvement prévu pour protéger la batterie. Au contre c'est elle qui protège les autres avec ses missile. Mais normalement la dispersion des lanceurs laisse un peu de marge. Au pire tu n'es sensé perdre qu'un lanceur a la fois. Le radar est par nature exposé ses émission EM sont pas discrète s'il est allumé. Ok donc je reprend. Les lances missiles / roquettes sont intrinsèquement visibles de beaucoup plus loin que tout autre armement terrestre à cause du panache de fumée. Certains, comme les LRM ne sont pas géné car la sortie de batterie est rapide. D'autres comme les lance missile AS ne sortent pas de batterie et doivent être protégé par des leurres, une dispersion de la batterie (qui ne fait que diluer le risque) ou en auto protection. Cette dernière n'est pas absolue comme on vient de le voir avec un lanceur patriot qui a été touché par un iskander bien qu'il venait de lancer deux missiles dont on ne connait pas le taux de succès. A ce stade chacun de ces lanceurs est chassé avec des équipes et des moyens de recherche affectées et ne fait pas l'objet de tir d'opportunité. Modifié le 19 août par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août Il y a 11 heures, Banzinou a dit : Concernant Koursk, difficile de savoir où les ukrainiens veulent s'arrêter, la "logique" après avoir cassé les ponts, serait peut être de récupérer tout le sud de la Seïm, et donc de Tetkino à Soudja, en passant par Glushkovo, et donc grosso modo une bande de ~70x20 km (davantage en largeur par endroit) Cela semble possible. La région est complexe sur un plan logistique avec ses multiples rivières, ses forêts et un réseau routier dont la qualité pourrait être douteuse dans les petits villages, ce qui se ferait sentir à l'automne. Savoir quoi conquérir et quoi défendre doit nécessiter une analyse assez fine de la géographie. J'imagine que les ukrainiens souhaitent un gage territorial assez facile à défendre dans la durée. Le problème des rivières (ce n'est pas le Dniepr en largeur) et des forêts, c'est qu'elles ne bloquent pas les opérations d'infanteries et que par conséquent il faut pas mal de troupes pour les défendre, probablement plus que dans la partie plate de l'Ukraine où des réseaux de défense existent. Je ne pense pas que les ukrainiens aient intérêts à engager trop d'infanterie dans l'opération défensive. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août il y a 1 minute, Akilius G. a dit : Cela semble possible. La région est complexe sur un plan logistique avec ses multiples rivières, ses forêts et un réseau routier dont la qualité pourrait être douteuse dans les petits villages, ce qui se ferait sentir à l'automne. Savoir quoi conquérir et quoi défendre doit nécessiter une analyse assez fine de la géographie. J'imagine que les ukrainiens souhaitent un gage territorial assez facile à défendre dans la durée. Le problème des rivières (ce n'est pas le Dniepr en largeur) et des forêts, c'est qu'elles ne bloquent pas les opérations d'infanteries et que par conséquent il faut pas mal de troupes pour les défendre, probablement plus que dans la partie plate de l'Ukraine où des réseaux de défense existent. Je ne pense pas que les ukrainiens aient intérêts à engager trop d'infanterie dans l'opération défensive. Je suppose que ça ne fait qu'avancer les défenses qui étaient positionnées à la frontière d'une vingtaine de km en amont, ça ne doit pas changer fondamentalement la donné pour l'Ukraine, outre le fait de devoir installer un peu de logistique en Russie Pour son artillerie ça lui donne une vingtaine de km de portée en plus. Et pour la Russie ça lui impose de déployer davantage de troupe pour défendre la zone (sauf si elle considère que c'est un problème mineur et se contente de la même posture, en empêchant quand même les Ukraine d'aller plus loin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 août Auteur Share Posté(e) le 19 août Un post de Oleksiy Arestovytch - ancien conseiller de Zelensky, très actif sur les médias pour rassurer les Ukrainiens au début de la guerre, démissionnaire et exilé aujourd'hui - qui pointe une réalité très nette Aujourd'hui, dans la région de Koursk, se déroule une expérience grandeur nature pour le Donbass et la Crimée - ce qui se passera après l'entrée des forces de défense ukrainiennes dans les territoires occupés. Comme nous pouvons le voir, les divertissements typiques de l'armée russe - viols, pillages et tirs sur les civils - ne sont pas observés, et les terribles « attaques » nationalistes telles que « apprendre la langue et l'hymne » ressemblent davantage à des blagues de tous les jours L'armée d'occupation apporte toujours avec elle l'esprit général (et réel) du pays. Aujourd'hui, cet esprit consiste à distribuer de la nourriture à la population. Dans nos troupes à Kurshchina, il y a un nombre suffisant de nationalistes d'ultra-droite, il y a des parents/connaissances de nos civils torturés à Bucha (et pas seulement à Bucha). Et - pas de « ...juste vengeance » et de « ...sainte colère » (épithètes que les propagandistes russes aiment utiliser pour justifier les atrocités commises par leurs troupes contre les Ukrainiens) à l'égard des prisonniers et des civils russes. L'armée ukrainienne ne démolit pas les villes et les villages russes à l'aide de l'artillerie. C'est la différence principale et fondamentale entre nous et eux - non pas en théorie, mais dans la pratique la plus dure Je ne partage pas l'optimisme d'Arestovytch concernant une future entrée des troupes ukrainiennes dans le Donbass ou en Crimée. Mais tout le reste est vrai, et essentiel Soit les nationalistes banderistes ukrainiens (très minoritaires, mais ils existent bel et bien) et les proches des civils tués savent mettre à distance leur idéologie / leur peine quand ils sont en face de civils plutôt que de militaires russes Soit le gouvernement et les autorités militaires ukrainiennes savent garder leurs troupes sous contrôle ... Soit les deux ! Mais le résultat est bien là 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août il y a 7 minutes, Banzinou a dit : Je suppose que ça ne fait qu'avancer les défenses qui étaient positionnées à la frontière d'une vingtaine de km en amont, ça ne doit pas changer fondamentalement la donné pour l'Ukraine, outre le fait de devoir installer un peu de logistique en Russie Il y avait quelques champs de mines (probablement diffus) côté russe et j'imagine aussi côté ukrainien. Cela ne doit pas vraiment changer la donne en effet, sauf peut être la qualité de l'infanterie nécessaire à la défense d'une zone que les russes voudront reprendre. Russes et ukrainiens voudront-ils franchir leur frontière dans d'autres régions? Si c'est le cas, tous le dessin de la ligne de front devra être revu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août il y a 3 minutes, Alexis a dit : Aujourd'hui, dans la région de Koursk, se déroule une expérience grandeur nature pour le Donbass et la Crimée - ce qui se passera après l'entrée des forces de défense ukrainiennes dans les territoires occupés. Mettons de côté le réalisme de la reprise du Donbass et de la Crimée. Souvenons nous quand même qu'il y a un an lorsque l'on espérait la reprise de ces oblasts, on en souhaitait pas trop évoquer le statut des collaborateurs pro-russes de la région. Je ne prête pas d'exactions à l'armée ukrainienne dans la région de Koursk, mais il y a peu de civils et Kiev tient probablement son armée pour une opération communication. Avec des zones plus peuplées, des troupes laissées à elles-mêmes, et un début de débandade, les choses peuvent évoluer. Espérons que non. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août il y a 20 minutes, Alexis a dit : Un post de Oleksiy Arestovytch - L'armée ukrainienne ne démolit pas les villes et les villages russes à l'aide de l'artillerie. Comme ils n'ont plus les moyens de le faire, c'est en effet une conséquence logique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août (modifié) "L'ennemi va enfin morfler" : les soldats ukrainiens se réjouissent de l'offensive menée dans la région russe de Koursk Deux semaines après le début de l'offensive surprise de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk, franceinfo s'est rendu dans le nord-est du pays, à la rencontre de soldats qui tentent de consolider leurs gains territoriaux. L’Ukraine tente toujours de préserver les positions qu’elle a conquises en Russie, dans la région de Koursk, il y a deux semaines. Ces dernières heures, Kiev a encore grignoté un peu de terrain et contrôle actuellement plus de 1 000 km carrés de terres russes. Au nord-est de l'Ukraine, à quelques kilomètres de la ligne de front, les territoires russes conquis par les Ukrainiens sont tout proches. Mais les militaires y interdisent l'accès pour les envoyés spéciaux de franceinfo.. Pour en savoir plus sur cette opération, il faut discuter, discrètement, avec les rares soldats qui acceptent de parler, comme le sergent Djura. "On est tous très enthousiastes, on est affamés, parce qu’avec cette opération, l’ennemi va enfin morfler et en plus, ça se passe sur son territoire." La "négligence" et "l'impréparation des Russes" Avec ses hommes, ce sergent a été l'un des premiers à pénétrer en Russie il y a deux semaines. "Notre succès est dû à la négligence des Russes, à leur impréparation, à leurs faibles systèmes de fortifications. Par ailleurs, sur leurs positions, il y avait de jeunes appelés qui faisaient leur service militaire", raconte Djura. Citation "Quand on est entré sur leurs territoires, on a vu que les Russes avaient abandonné des blindés légers, des chars. Il y avait des lance-roquettes partout par terre et des obus de mortiers éparpillés au sol." le sergent Djura, de l'armée ukrainienne Beaucoup de Russes ont fui, d’autres ont été faits prisonniers, mais l’opération est loin d’être terminée pour les Ukrainiens, comme en témoignent ces missiles lancés depuis leurs positions en direction de la Russie. Sur la ligne de front, les combats font rage. Les Russes tentent de reprendre les positions perdues. Sherkan est soldat dans un peloton anti-char. "Je viens de rentrer de là-bas. On était sur nos positions en Russie, dans la région de Koursk. On contrôlait les routes pour les empêcher de franchir nos lignes. Les Russes étaient à quelques kilomètres de nous. Ils tentaient de nous attaquer avec des drones kamikazes, de l’artillerie… Mais on a tenu bon, assure-t-il. Nos ennemis ont reçu des renforts en matériel. Et selon nos équipes de renseignement, ils ont aussi ramené des soldats de Wagner et des Tchétchènes. Il y en a vraiment beaucoup." Pas de contre-attaque russe significative Pour les Ukrainiens, le défi est désormais de conserver ces parcelles de territoire russe. C'est une partie du travail du génie militaire et des hommes comme Sergii. "On installe des barrières de défense et des champs de mines. Mais nous, on le fait en respectant la convention de Genève. On ne pose pas de mines anti-personnelles. Seulement des mines anti-char", assure-t-il. Et pour le moment, ce travail fonctionne puisque depuis le début de l’opération, les Russes n’ont pas réussi de contre-attaques significatives. Modifié le 19 août par Picdelamirand-oil 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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