Ciders Posté(e) hier à 15:08 Share Posté(e) hier à 15:08 Hypothèse pas admissible par tous : si les Russes continuent à frapper les installations gouvernementales et les ponts stratégiques, il n'est pas dit que les Ukrainiens n'augmentent pas la mise sur des points similaires côté russe. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cunégonde Posté(e) hier à 15:36 Share Posté(e) hier à 15:36 (modifié) 28 minutes ago, Ciders said: Hypothèse pas admissible par tous : si les Russes continuent à frapper les installations gouvernementales et les ponts stratégiques, il n'est pas dit que les Ukrainiens n'augmentent pas la mise sur des points similaires côté russe. Je pense que ça fait un moment que ça les démange de balancer quelques drones sur Moscou - mais pour le moment ils se contentent de mettre le bocson dans les aéroports moscovites de temps en temps. Histoire aussi de démontrer que, même autour de la capitale la défense aérienne russe est à la ramasse, ce qui la fiche vraiment très, très mal. Modifié hier à 15:37 par Cunégonde Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankev Posté(e) hier à 17:23 Share Posté(e) hier à 17:23 Hello, Il y a 2 heures, Ciders a dit : Hypothèse pas admissible par tous : si les Russes continuent à frapper les installations gouvernementales et les ponts stratégiques, il n'est pas dit que les Ukrainiens n'augmentent pas la mise sur des points similaires côté russe. Humm, déjà fait, tout ça. Pour les ponts, on ne compte même plus le nombre de fois où celui de Kerch a été pris pour cible, quant aux installations gouvernementales, le Kremlin a été ciblé il y a déjà plus de deux ans, en mai 2023. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 17:27 Share Posté(e) hier à 17:27 à l’instant, Yankev a dit : Hello, Humm, déjà fait, tout ça. Pour les ponts, on ne compte même plus le nombre de fois où celui de Kerch a été pris pour cible, quant aux installations gouvernementales, le Kremlin a été ciblé il y a déjà plus de deux ans, en mai 2023. Le Kremlin a vu un drapeau arraché par deux drones de petite taille, on ne peut pas vraiment comparer. A la rigueur, cet incident fort peu relaté près du "palais de Poutine" vers Sotchi (feu de forêt, les Russes ont accusé des drones ukrainiens, je ne sais pas si les Ukrainiens ont validé). Le pont de Kerch, d'accord. Mais je parle de frappes plus lourdes sur des bâtiments équivalents et des sites dans la profondeur. On a beaucoup parlé ici par exemple de cibler potentiellement les écluses du système des Cinq Mers. On pourrait aussi parler de ponts sur la Volga ou la Lena. Et vu le bâtiment ukrainien touché cette nuit, la Maison Blanche (pas de panique, on parle de celle de Moscou) pourrait aussi faire l'affaire. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) hier à 17:35 Share Posté(e) hier à 17:35 Je pense que le jour où Moscou décidera de lancer (et arrivera à faire passer) un ou plusieurs Iskander ou un Oreshnik sur un bâtiment de la gouvernance à Kiev, on aura un peu plus qu'un petit incendie dans un coin de bâtiment... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 17:45 Share Posté(e) hier à 17:45 (modifié) il y a 7 minutes, Yorys a dit : Je pense que le jour où Moscou décidera de lancer (et arrivera à faire passer) un ou plusieurs Iskander ou un Oreshnik sur un bâtiment de la gouvernance à Kiev, on aura un peu plus qu'un petit incendie dans un coin de bâtiment... Et à ce moment-là, il sera toujours temps pour certains de justifier une telle attaque, oui. En attendant, une vraie ligne rouge a été franchie cette nuit. Qui risque d'appeler à une riposte équivalente. La prochaine étant le ciblage direct des dirigeants des deux camps ou de leurs résidences respectives (le fait que 12 positions équipées de Pantsir entourent le complexe présidentiel du lac Valdai côté russe laisse entendre qu'ils y ont déjà largement pensé). Curieusement, la frappe russe suit l'annonce (à grands cris) de la mise en service du Flamingo côté ukrainien. Peut-être que l'on cherche à faire passer un message côté russe. Modifié hier à 17:45 par Ciders 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures il y a 18 minutes, Ciders a dit : En attendant, une vraie ligne rouge a été franchie cette nuit. Qui risque d'appeler à une riposte équivalente. La prochaine étant le ciblage direct des dirigeants des deux camps ou de leurs résidences respectives (le fait que 12 positions équipées de Pantsir entourent le complexe présidentiel du lac Valdai côté russe laisse entendre qu'ils y ont déjà largement pensé). Peut-être que je pense de manière trop simpliste, comme un paysan du Westerwald, si les gens ont la tête basalte, mais je ne comprends pas cette ligne rouge inquiétante concernant la survie du gouvernement ukrainien. D'accord, Poutine veut un changement de régime à Kiev, mais ne serait-il pas logique, comme les États-Unis l'ont fait à Bagdad en 2003, d'attaquer d'abord les bâtiments gouvernementaux où se trouvait Saddam ? Et cela devrait alors être l'escalade ultime pour l'Occident, après quoi on enverrait la Légion étrangère et les Marines à Pokrovsk ? Mais la destruction de l'électricité est autorisée ? Cela n'a aucun sens pour moi. Il y a des éléments très pervers dans cette guerre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures il y a 33 minutes, Manuel77 a dit : Peut-être que je pense de manière trop simpliste, comme un paysan du Westerwald, si les gens ont la tête basalte, mais je ne comprends pas cette ligne rouge inquiétante concernant la survie du gouvernement ukrainien. D'accord, Poutine veut un changement de régime à Kiev, mais ne serait-il pas logique, comme les États-Unis l'ont fait à Bagdad en 2003, d'attaquer d'abord les bâtiments gouvernementaux où se trouvait Saddam ? Et cela devrait alors être l'escalade ultime pour l'Occident, après quoi on enverrait la Légion étrangère et les Marines à Pokrovsk ? Mais la destruction de l'électricité est autorisée ? Cela n'a aucun sens pour moi. Il y a des éléments très pervers dans cette guerre. Tant que tu ne revends pas de vieux GMC américains, ça me va. Je ne sais pas si tu auras la référence. Pour le reste, tout dépend l'objectif caché de la Russie. Si tu commences à éliminer la classe politique adverse, le message change. Et l'opinion des autres dirigeants peut aussi changer à ton égard. Ce n'est pas tant l'Occident que cela peut gêner mais tous les dirigeants à portée de missile de Moscou, à qui il deviendrait délicat d'assurer que leur voisine est sympathique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Akilius G. Posté(e) il y a 23 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 23 heures Il y a 23 heures, Alexis a dit : Article détaillé très intéressant sur l'infanterie ukrainienne dans le contexte de la crise ukrainienne des effectifs, extrait du Kyiv Independent L'article est très long, je conseille la lecture de l'ensemble très informative à la fois sur le plan des opérations et sur le plan humain, je ne traduis qu'une partie Derrière la crise des effectifs en Ukraine se cache une sombre nouvelle réalité sur le champ de bataille pour l'infanterie (...) Parmi les centaines de milliers de soldats qui servent dans l'armée ukrainienne, le métier de fantassin est aussi peu enviable qu'important. « L'Ukraine tient debout parce que l'infanterie tient debout », peut-on lire dans un message diffusé par le commandement des forces terrestres à l'occasion de la Journée de l'infanterie, le 6 mai, dans toute l'Ukraine, des réseaux sociaux aux panneaux d'affichage. Mais à la mi-2025, alors que la guerre totale menée par la Russie contre l'Ukraine entre dans son quatrième automne, l'armée ukrainienne est en proie à une grave crise de main-d'œuvre, particulièrement aiguë dans les rangs de son infanterie. (...) Alors que les drones russes envahissent le ciel avec une densité et une létalité croissantes, ces processus parallèles — l'incapacité à remplir les brigades ukrainiennes avec des fantassins aptes et motivés, et la détérioration des conditions sur la ligne de front — se renforcent mutuellement et entraînent non seulement d'importantes brèches dans la défense ukrainienne, mais aussi la nécessité de repenser la manière dont la guerre peut être menée dans son ensemble. (...) « D'abord, ils nous assaillent avec des drones FPV et des bombes, parfois ils utilisent aussi des gaz », explique Khani « Khokhol », un autre fantassin du bataillon de prisonniers de la 93e brigade, plus connu sous le nom d'« Alcatraz ». « Ensuite, quand tout est calme et qu'ils pensent qu'il ne reste plus personne, ils viennent nettoyer la position. Nous entendons leurs voix, ils sont généralement deux, et les échanges de tirs commencent. » Cette routine quotidienne, où la tension est permanente, se prolonge pendant toutes les semaines ou tous les mois pendant lesquels les fantassins doivent tenir leur position. (...) Depuis le printemps 2025, grâce à la portée et à la couverture croissantes des équipes de drones russes, presque tous les approvisionnements essentiels, qu'il s'agisse de nourriture, d'eau, de carburant ou de munitions, sont acheminés vers les positions de l'infanterie par des drones : soit des bombardiers lourds, soit des véhicules terrestres sans pilote. Selon Ruslan et Khani, le fait que les forces russes parviennent à détruire même ces drones logistiques signifie que les pénuries de fournitures de base telles que la nourriture et l'eau sont courantes sur les positions. « Psychologiquement, oui, cela affecte les personnes », a déclaré Valentyn « Validol », commandant du bataillon Alcatraz. « Tout le monde n'est pas prêt à passer autant de temps sur les positions, surtout lorsque le seul moyen de communication est la radio. Les personnes sont coupées de la civilisation. Elles ne deviennent pas sauvages, mais elles perçoivent le monde différemment lorsqu'elles reviennent de leur rotation. » (...) Dans le contexte de la crise générale de l'infanterie à Kiev, l'existence du bataillon Alcatraz offre à la 93e brigade le luxe rare de pouvoir doter ses lignes défensives d'effectifs suffisants. Bien qu'il ait refusé de divulguer les chiffres officiels, Valentyn a déclaré que grâce à la réputation excellente du bataillon et à l'afflux constant de prisonniers volontaires, la 93e brigade dispose d'une infanterie plus efficace au combat que presque toutes les autres brigades mécanisées standard du pays. « Notre brigade est généralement considérée comme l'une des meilleures des forces armées en termes de résilience défensive, car nous disposons des effectifs nécessaires — l'infanterie — soutenus par les décisions compétentes et mûrement réfléchies de nos commandants », a-t-il déclaré. Presque toutes les autres brigades de l'armée, même les unités aguerries jouissant d'une excellente réputation, sont toutefois beaucoup moins chanceuses. (...) Autrement dit, la seule brigade de l'armée ukrainienne qui a des effectifs d'infanterie suffisants est celle peuplée de prisonniers volontaires en échange de la fin de leur peine (le système Prigoiine)... Ca en dit long, très long... En fin de compte, l'infanterie ukrainienne est une force composée principalement d'hommes mobilisés de force, dont beaucoup sont âgés de 40 à 50 ans et moins aptes à supporter la charge physique de la guerre des tranchées. « Si vous avez été élevé dans une famille ukrainienne respectant les traditions ukrainiennes, dans un foyer spirituel, alors ces personnes sont parties se battre le 24 février (2022) », a déclaré Andrii à propos de la vague initiale de combattants volontaires au début de la guerre totale. Le sous-entendu sur ce qui est arrivé à ces volontaires est clair. La grande majorité probablement hors de combat, mort ou blessé avec séquelles « Mais aujourd'hui, en 2025, beaucoup de ceux qui arrivent sont ce que nous appelons des « bussifiés » (emmenés de force dans des bus par des agents de recrutement) — ils n'ont pas la volonté de se battre, ils n'ont aucun but. » (...) Selon les chiffres du bureau du procureur général ukrainien obtenus par Ukrainska Pravda, plus de 110 000 cas de soldats déserteurs ont été enregistrés au cours des sept premiers mois de 2025 seulement, soit plus de la moitié du total des 202 997 cas ouverts depuis l'invasion à grande échelle de la Russie. (...) Plus de désertions en sept mois que dans les trois ans de 2022 à 2024, une moyenne de 500 par jour. La plupart des nouveaux arrivants sont des recrutés de force Parsemées de larges brèches, les lignes défensives ukrainiennes ne peuvent souvent plus être qualifiées de lignes, ressemblant plutôt à une série de trous clairsemés dans le sol. Selon les commandants interrogés, il est courant de ne disposer que d'une douzaine, voire moins, de fantassins pour couvrir un kilomètre de ligne de front. Les positions individuelles n'étant généralement occupées que par deux ou trois personnes, cela signifie qu'il y a souvent des centaines de mètres entre deux positions adjacentes. (...) En raison du danger permanent d'être repérés et pris pour cible depuis les airs, les fantassins ont souvent reçu l'ordre de ne pas tirer à moins que l'ennemi ne soit presque au-dessus d'eux. « Les troupes restent aussi silencieuses que possible ; leur tâche principale est de repérer nos propres drones. Elles agissent, pour ainsi dire, comme des observateurs », a déclaré Taras. La guerre de 2025 en Ukraine est marquée par un paradoxe fondamental : les commandants restent attachés à l'idée que l'infanterie ne peut être complètement remplacée par des drones, mais dans le même temps, de nombreux secteurs du front sont déjà tenus avec des positions de première ligne effectivement vides. « Les drones nous ont vaincus », a écrit Serhii Churikov, officier d'infanterie de la 100e brigade mécanisée ukrainienne, sur Facebook en juin. « Il est temps de l'admettre : l'infanterie (officiellement les forces mécanisées) cesse d'être la branche principale des forces armées. » (...) Les fantassins servant avant tout d'assistants et d'observateurs aux robots ! Soit dit en passant, les conséquences pour les forces ne disposant que de très peu de drones, au hasard les forces françaises, sont... dérangeantes. Valables aussi pour les autres pays européens ainsi que pour les Américains, d'ailleurs « Le principe consistant à « ne pas reculer d'un pouce », c'est-à-dire à tenir ses positions à tout prix et à placer l'infanterie dans la zone de tir juste pour marquer le territoire comme contrôlé, conduit à des résultats discutables et à de lourdes pertes dans les unités de première ligne, en particulier dans l'infanterie », écrit Churikov. « En défendant des lignes défavorables « jusqu'au dernier homme », nous n'avons tout simplement plus les effectifs nécessaires pour tenir les lignes avantageuses. Au final, nous perdons à la fois des hommes et des positions. » (...) C'est le fameux "Ordre N°227" de Staline, "Pas un pas en arrière !". Qui avait du sens à ce moment-là, mais semble avoir été transformé en principe universel... « Un militaire qui a été constamment attaqué — disons pendant 40, voire 90 jours sur ses positions — et qui en ressort, c'est un héros », a déclaré Shatalov. « Mais il est peu probable qu'il y retourne. Soyons honnêtes à ce sujet. Même s'il n'a subi que des blessures légères, voire aucune, il n'est tout simplement pas prêt, moralement ou physiquement, à revivre cela une fois de plus. » (...) Cet article de presse confirme ce qui était décrit ces derniers mois par différentes sources : - les ukrainiens n'arrivent plus à faire tourner les unités. Le problème est antérieur, mais s'aggrave. Côté RH, les ukrainiens se plaignent depuis l'origine de la difficulté à obtenir une permission. Début 2022, l'Ukraine ne manque pas de volontaires, mais plutôt de formateurs. Au début on ressentait la confusion organisationnelle née de la surprise, puis du double standard OTAN/ukrainien, mais la mauvaise gestion des effectifs est apparue un peu plus tard, probablement à la jonction 2022 - 2023 avec le maintien d'une corruption à grande échelle pour éviter la conscription. - les désertions sont devenus un fléau. C'est le signe que le recrutement forcé - la bussification - n'est pas un fait divers aggravé par la propagande russe, mais un problème de fond. Là aussi, le problème commençait à devenir visible en 2023 avec des ukrainiens ayant quitté les unités en zone UE au sein desquelles ils se formaient. J'imagine que les désertions sont corrélées - outre à la contrainte - mais aussi à la mortalité sur le front et aux risques plus limités si le déserteur se fait rattraper par le patrouille... - la dilution du front se renforce encore ; il y a quelques jours le chroniqueur de la Vigie indiquait qu'il devenait difficile d'établir une ligne de front et même une zone grise, cette dernière s'élargit de plus en plus ; - la dronisation des combats s'accroit constamment et ne semble pas encore atteindre une limite ; apparemment la dronisation du ravitaillement est en cours et on voit d'ailleurs de plus en plus de batailles aériennes entre drones (ce n'est pas très visuel). La question du "tenir la position" ne me semble pas simple en pratique. Je pense que cela a eu des effets très défavorables à l'Ukraine sur certains fronts (ex koursk) sur décision politique, mais les attaques russes créent fréquemment des saillants de formes étranges ; je ne sais pas qui du défenseur ou de l'attaquant est le plus en risque dans ces situations là... Jusqu'ou ira la dronisation des combats? D'un côté, on peut y voir une opposition - dépolitisée et presque déshumanisée - d'outils industriels producteurs d'armes, conduisant à terme à des combats avec assez peu de pertes humaines, ces derniers opérant à distance. De l'autre côté, la faible présence humaine conduit à une défense manquant de capacité d'adaptation, si certaines briques défensives sont mises en défaut (brouillage, sabotage), des actions d'éclat réapparaitront .peut etre.. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures Il y a 18 heures, Akhilleus a dit : Nos formats armée bonsai ne suffisent plus mais ca fait des années que tous les spécialistes le disent Cela dépend largement de ce que l'on attend d'elles. Parce qu'affronter une armée de 500 000 hommes ou occuper un pays de 5O millions d'habitants n'est pas la mission de beaucoup d'armées... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures Il y a 2 heures, Ciders a dit : En attendant, une vraie ligne rouge a été franchie cette nuit. Je ne vois pas vraiment quelle ligne rouge a été franchie. Des bâtiments officiels ont déjà été frappés, de plus j'ai comme un doute sur le fait que cibler de nuit un tel bâtiment vise à tuer l'autorité qui en a la charge... Bref, un symbole ou signal de plus, une bascule certainement pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) il y a 20 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 20 heures Il y a 2 heures, Ciders a dit : Tant que tu ne revends pas de vieux GMC américains, ça me va. Je ne sais pas si tu auras la référence. Pour le reste, tout dépend l'objectif caché de la Russie. Si tu commences à éliminer la classe politique adverse, le message change. Et l'opinion des autres dirigeants peut aussi changer à ton égard. Ce n'est pas tant l'Occident que cela peut gêner mais tous les dirigeants à portée de missile de Moscou, à qui il deviendrait délicat d'assurer que leur voisine est sympathique. Non, je ne peux pas te vendre le GMC. Morlock Motors dans le Westerwald, c'est presque de l'arnaque, ils sont tellement à l'ouest qu'ils sont presque au bord du Rhin. Ici, je suis dans le vrai Westerwald, un peu au sud de la Fuchskaute (renardière), la plus haute montagne. Là où le vent souffle froid et où les femmes sont aussi douces que des colonnes de basalte. Sinon, le ton général dans les médias grand public allemands est que les débats sur les forces de maintien de la paix sont pour l'instant purement théoriques et qu'il vaut mieux se concentrer sur le renforcement des livraisons d'armes et des sanctions. Même les amis de l'Ukraine le disent, car ils craignent que le débat sur les forces de maintien de la paix ne détourne l'attention des mesures vraiment pertinentes. 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 19 heures Auteur Share Posté(e) il y a 19 heures Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Peut-être que je pense de manière trop simpliste, comme un paysan du Westerwald, si les gens ont la tête basalte, mais je ne comprends pas cette ligne rouge inquiétante concernant la survie du gouvernement ukrainien. D'accord, Poutine veut un changement de régime à Kiev, mais ne serait-il pas logique, comme les États-Unis l'ont fait à Bagdad en 2003, d'attaquer d'abord les bâtiments gouvernementaux où se trouvait Saddam ? La propagande russe ne désigne pas un Grand Méchant Dirigeant, comme Saddam Hussein en 2003, mais un régime tout entier qui est supposé être Nazi et pire encore pro-OTAN. En toute logique, tuer une seule personne ne peut donc être le moyen de régler le problème, même si cette personne est Zelensky. Je peux imaginer que cette "logique interne" de la propagande joue Il se peut aussi que Poutine soit tout à fait sérieux quand il dit être d'accord pour une rencontre avec Zelensky, mais "les conditions ne sont pas encore remplies". Les conditions, c'est que l'Ukraine doit reconnaître sa défaite, et Zelensky est attendu à Moscou comme Vercingétorix était attendu au camp de César : pour faire sa soumission Il y a 3 heures, Akilius G. a dit : - la dronisation des combats s'accroit constamment et ne semble pas encore atteindre une limite ; apparemment la dronisation du ravitaillement est en cours et on voit d'ailleurs de plus en plus de batailles aériennes entre drones (ce n'est pas très visuel). La dronisation des combats, dans laquelle si j'ai bien compris les Ukrainiens ont initialement pris de l'avance, est peut-être la seule raison pour laquelle le front tient toujours, malgré les problèmes d'effectifs de plus en plus graves du côté ukrainien Le souci à mon sens, c'est que la Russie bien évidemment s'y est mise aussi. Or sa capacité de production est très supérieure à celle de l'Ukraine pour de simples raisons de taille économique et humaine. Et sa capacité d'innovation aussi est notable, drones à fibre optique par exemple ==>Si son avantage matériel en matière de drones devient suffisant pour que la Russie puisse contrer voire rompre le "mur de drones", vu la faiblesse des effectifs en défense, le front pourra-t-il continuer à tenir ? il y a 46 minutes, Manuel77 a dit : Ici, je suis dans le vrai Westerwald, un peu au sud de la Fuchskaute (renardière), la plus haute montagne. Là où le vent souffle froid et où les femmes sont aussi douces que des colonnes de basalte. Je suppose que ta chère et tendre ne lit pas ce que tu écris ici... il y aurait de quoi la vexer Il y a 20 heures, Akhilleus a dit : Nos formats armée bonsai ne suffisent plus mais ca fait des années que tous les spécialistes le disent Avec les conséquences au second niveau notamment - Ca ne peut plus être des soldats profesionnels permanents principalement qui tiennent les lignes, ils coûtent trop cher et il en faudrait trop. Une forme de conscription est nécessaire - Mais on n'envoie pas les conscrits se battre au loin pour des alliés distants. On ne les utilise que pour protéger le pays, sur sa frontière - Donc les projections de forces terrestres perdent beaucoup de sens, sauf action ponctuelle ou guerre légère, pas en guerre de moyenne ou haute intensité - Donc les forces navales et aériennes deviennent le principal levier pour soutenir des alliés lointains dans une guerre de haute intensité 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures Il y a 4 heures, Alexis a dit : - Donc les forces navales et aériennes deviennent le principal levier pour soutenir des alliés lointains dans une guerre de haute intensité Si vous parlez de forces navales conventionnelles, même là j'ai un doute, il y a une dronisation à marche forcée qui se fait en arrière plan au sein des principales forces militaires du globe, si on arrive à combiner production de masse et efficacité suffisante pour saturer n'importe qu'elle flotte même loin au large alors l'avenir des grandes unités navales coûteuses avec équipage finira par être remis en question. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures L’exemple des Houthis me semble précurseur. les marines les plus puissantes se sont aventurées sur la pointe des pieds face à des barbus en claquettes car avec quelques drones et quelques missiles, le risque était la . Taiwan serait un exemple parlant je pense à ce niveau Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures Il y a 12 heures, Akilius G. a dit : - les désertions sont devenus un fléau. C'est le signe que le recrutement forcé - la bussification - n'est pas un fait divers aggravé par la propagande russe, mais un problème de fond. Là aussi, le problème commençait à devenir visible en 2023 avec des ukrainiens ayant quitté les unités en zone UE au sein desquelles ils se formaient. J'imagine que les désertions sont corrélées - outre à la contrainte - mais aussi à la mortalité sur le front et aux risques plus limités si le déserteur se fait rattraper par le patrouille... Et l'ampleur du phénomène n'a fait que se développer sur 2024, avec une loi "autorisant" la désertion et le changement d'unités, sans nécessairement en aviser le responsable hiérarchique. Ce qui a fait gonfler les cas de désertion. Et on arrive au stade en 2025, où il y'aurait déjà eu plus de 150 000 cas repertoriés. Ils essayent de corriger le tir au niveau juridique maintenant, mais il faudra attendre quelques mois encore pour que ça se tasse. Si ça se tasse... Il y a 9 heures, Alexis a dit : La dronisation des combats, dans laquelle si j'ai bien compris les Ukrainiens ont initialement pris de l'avance, est peut-être la seule raison pour laquelle le front tient toujours, malgré les problèmes d'effectifs de plus en plus graves du côté ukrainien Le souci à mon sens, c'est que la Russie bien évidemment s'y est mise aussi. Or sa capacité de production est très supérieure à celle de l'Ukraine pour de simples raisons de taille économique et humaine. Et sa capacité d'innovation aussi est notable, drones à fibre optique par exemple ==>Si son avantage matériel en matière de drones devient suffisant pour que la Russie puisse contrer voire rompre le "mur de drones", vu la faiblesse des effectifs en défense, le front pourra-t-il continuer à tenir ? Sauf qu'il est de plus en plus rapporté, que la Russie commence à dominer sur cette dronisation aussi, localement et tactiquement, sur une profondeur de 15 à 20km. Suffisamment pour que ce soit rapporté par les Ukrainiens et qu'ils tirent la sonnette d'alarme eux-mêmes. Le problème d'avoir un manque d'infanterie au contact, c'est que les Russes sont capables de s'infiltrer sporadiquement dans les lignes et chasser les dronistes ukrainiens. En plus de la chasse effectuée par les dronistes russes aussi. Et c'est là que vient le problème de reposer sa défense uniquement sur les drones. On ne peut pas encore totalement tout couvrir, H24 et chaque m². De même qu'un droniste opérationnel et qualifié ne se forme pas en quelques semaines. La ligne de contact devient de plus en plus poreuse et l'avantage sera au camp qui possède le plus d'hommes dans l'infanterie. Nous connaissons approximativement les carences dans l'infanterie ukrainnienne, mais aucune données sur celle des russes. Donc à voir sur la durée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Ca n'a pas un grand intérêt du point de vue du suivi des opérations mais le fait que ce genre de trucs (que je trouve extrêmement glauques à titre personnel) se développent témoigne de la manière dont la société russe pleure ses morts. "En Russie, on propose aux familles de soldats morts en Ukraine un paradis cheap : pour quelques roubles, une IA génère les visages et voix des défunts, livrant un dernier adieu. Au pays de Sourkov, la tech sert la propagande jusque dans l’au-delà." https://legrandcontinent.eu/fr/2025/09/07/videos-lia-qui-fait-parler-les-morts-de-la-guerre-de-poutine/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures il y a 50 minutes, CortoMaltese a dit : Ca n'a pas un grand intérêt du point de vue du suivi des opérations mais le fait que ce genre de trucs (que je trouve extrêmement glauques à titre personnel) se développent témoigne de la manière dont la société russe pleure ses morts. "En Russie, on propose aux familles de soldats morts en Ukraine un paradis cheap : pour quelques roubles, une IA génère les visages et voix des défunts, livrant un dernier adieu. Au pays de Sourkov, la tech sert la propagande jusque dans l’au-delà." https://legrandcontinent.eu/fr/2025/09/07/videos-lia-qui-fait-parler-les-morts-de-la-guerre-de-poutine/ Si ces vidéos anecdotiques disent quoique ce soit sur la société Russe, j'imagine que les vidéos du brave TiboInShape, payé pour vous souhaiter un joyeux anniversaire, en dit tout autant sur la société Française. Plus sérieusement, il faut distinguer le capitalisme, créateur de niche qu'il remplira, de comportements sociétaux spécifiques. Concernant les dronistes, a l'heure actuelle, on les chasse en espionnant patiemment le sol adverse, ou en suivant les drones qui vont se poser. Évidemment lorsqu'une unité dronistes n'a que des drones kamikazes, cette solution est non fonctionnelle. Est ce que la prochaine étape des armées de terre n'est pas d'obtenir une solution électronique pour détecter à défaut de brouiller les équipes de dronistes ? Si vous pouvez être consistant sur votre capacité à écraser sous une averse de feu les dronistes adverses, vous marquez des points. On peut imaginer le contre "a lukrianienne" avec des dronistes déportés (le plus loin possible)qui utilisent tour à tour des drones pre stockés dans un camion qui lui serait emmené pre du front en one shot 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Il y a 16 heures, Yankev a dit : Hello, Humm, déjà fait, tout ça. Pour les ponts, on ne compte même plus le nombre de fois où celui de Kerch a été pris pour cible, quant aux installations gouvernementales, le Kremlin a été ciblé il y a déjà plus de deux ans, en mai 2023. Accessoirement, dans les heures qui ont suivi la "frappe" sur le batiment gouvernemental de Kiev, les ukrainiens ont déclaré que c'était les débris d'un drone abattu qui avaient causé les dégats, aucune certitude que le batiment lui même ait bien été la cible (mais de façon tout à fait appropriée, cette déclaration a disparu des médias aussi vite qu'elle a été publiée). Du coup ca laisse l'impression que la frappe était évidemment bien volontaire 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) Je vois assez au dronistes du futur, trop proches du front, un statut comparable à celui qu'avaient les opérateurs de lance-flammes dans les guerres du XXème siècle : c'est à dire une espérance de vie de quelques minutes à quelques heures max sur le champ de bataille, tellement ils étaient crains et cibles prioritaires. Modifié il y a 7 heures par Yorys Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Il y a 1 heure, Coriace a dit : Concernant les dronistes, a l'heure actuelle, on les chasse en espionnant patiemment le sol adverse, ou en suivant les drones qui vont se poser. Évidemment lorsqu'une unité dronistes n'a que des drones kamikazes, cette solution est non fonctionnelle. Est ce que la prochaine étape des armées de terre n'est pas d'obtenir une solution électronique pour détecter à défaut de brouiller les équipes de dronistes ? Si vous pouvez être consistant sur votre capacité à écraser sous une averse de feu les dronistes adverses, vous marquez des points. On peut imaginer le contre "a lukrianienne" avec des dronistes déportés (le plus loin possible)qui utilisent tour à tour des drones pre stockés dans un camion qui lui serait emmené pre du front en one shot En Ukraine c'est déjà le cas. Les "opérateurs" physique des drones, ceux qui les déploient physiquement et changent les batteries, et ceux qui les pilotent, ne sont pas aux mêmes endroits. Il ne sont pas à des kilometres non plus ... mais suffisamment loin pour ne pas être ciblage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Résultats de la frappe sur le pont qui traverse le Dniepr. Les dégâts semblent léger à première vue. Enfin on ne voit sur la partie routière pas la voie ferrée et la grappe a endommagé le systèmes qui permet lever le pont pour laisser circuler les navires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures à l’instant, Vince88370 a dit : Résultats de la frappe sur le pont qui traverse le Dniepr. Les dégâts semblent léger à première vue. Enfin on ne voit sur la partie routière pas la voie ferrée et la grappe a endommagé le systèmes qui permet lever le pont pour laisser circuler les navires. j'aui vu passer des infos selon lesquelles, que la cible était était plutot un convoi de camion qui traversait le pont, et non le pont lui-même. Cela a du sens, car un Geran a surtout une charge HE, incapable d'endommager la structure du pont Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) il y a 4 minutes Share Posté(e) il y a 4 minutes Le ministre de la défense russe a visité le stand de quelques fabricant de drones, et parmi les nouveautés : - un drone repetiteur de signal (apparament déja déployé sur certains fronts) : position fixe a 150m d'altitude, avec une autonomie de 40min. permet d'augmenter la portée des FPV de 10km. L'un des but étant de rendre plus difficile la détéction des dronistes en les éloignant de la la ligne de front. - Un drone brouilleur de signal : pas plus d'infos, mais sur la même base que le modèle précédant - Un drone lourd, muni d'un antenne starlink : vu que le signal starlink est disponible sur toute l'ukraine, les russes peuvent les utiliser depuis les régions occupés. Il y'aurait du traffic de d'antenne et autre équipement depuis des pays ties, en plus de faire passer la connexion pour un compte ukrainien. A noter qu'il y'a des rumeurs d'une mini constallation de satelites qui pourraient être lancé afin répliquer starlink a l'échelle de l'ukraine/russie et enfin Rubicon est en phase de recrutement. avec des publicités ciblant les nouveaux volontaires. Depuis que le nouveau ministre est en place, il y'a eu beaucoup d'efforts sur la guerre des drones, et ca commence a paraitre. il y'avait aussi une partie sur les drones terrestres, il faudra que je retrouve ca. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant