Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires

[Ciders]

Ça devient compliqué de suivre mais niveau bombardements ukrainiens, la Crimée continue d'être ciblée. Surtout, la grosse affaire des dernières heures concernerait un barrage près de Belgorod, que les Russes indiquent avoir été ciblé par des HIMARS. Des images circulent, difficile de savoir ce qui est vrai ou la vraie nature des dégâts.

Et une image. Terrible. Terrible d'impuissance.

 

[olivier lsb]

il y a 6 minutes, Ciders a dit :

Ça devient compliqué de suivre mais niveau bombardements ukrainiens, la Crimée continue d'être ciblée. Surtout, la grosse affaire des dernières heures concernerait un barrage près de Belgorod, que les Russes indiquent avoir été ciblé par des HIMARS. Des images circulent, difficile de savoir ce qui est vrai ou la vraie nature des dégâts.

Et une image. Terrible. Terrible d'impuissance.

 

C'est même pas tant la mitrailleuse sur pick-up qui est ridicule, même si on aurait des raisons de le penser. Certains constats plaident en faveur de ce type d'innovation d'usage, et la prudence impose de ne pas trop mépriser ce genre d'initiatives. Marc Bloch nous regarde d'en haut. 

Non ce qui est vraiment ridicule, c'est la distance entre l'Ukraine et ce pick-up, dont la vocation reste l'interception de cibles lentes... Là est à mon sens, le terrible aveu d'impuissance. 

[Ciders]

à l’instant, olivier lsb a dit :

C'est même pas tant la mitrailleuse sur pick-up qui est ridicule, même si on aurait des raisons de le penser. Certains constats plaident en faveur de ce type d'innovation d'usage, et la prudence impose de ne pas trop mépriser ce genre d'initiatives. Marc Bloch nous regarde d'en haut. 

Non ce qui est vraiment ridicule, c'est la distance entre l'Ukraine et ce pick-up, dont la vocation reste l'interception de cibles lentes... Là est à mon sens, le terrible aveu d'impuissance. 

Il y a désormais 70 positions de DCA autour de Moscou. Avant-guerre les SAM russes étaient supposés être les meilleurs. La Russie était supposée être une superpuissance. Aujourd'hui, elle en est réduite à mettre des mitrailleuses sur des technicals en plein milieu de Moscou, à un jet d'urine avec le vent dans le dos du Kremlin.

Militairement, c'est gênant. Stratégiquement, ça passe encore. Mais symboliquement, c'est absolument terrible. L'homme fort de Moscou a un trou dans son armure. Et tout le monde le sait désormais.

[olivier lsb]

Un très bon article de synthèse, avec quelques chiffres inédits à l'appui, sur la défense ukrainienne multicouche, bricolée par la nécessité qui fait loi.

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/26/guerre-en-ukraine-comment-kiev-se-protege-des-salves-de-drones-russes-gueran-2_6649701_3210.html

Citation

Guerre en Ukraine : comment Kiev se protège des salves de drones russes Gueran-2

De la détection à la destruction, l’armée ukrainienne a dû tout inventer, ou presque, pour faire face à cette « arme du pauvre », désormais utilisée à très grande échelle par les forces de Moscou.

Par Jean-Philippe Lefief

Publié aujourd’hui à 15h00, modifié à 19h01

Un soldat de l’unité mobile de défense aérienne de la 116ᵉ brigade mécanisée ukrainienne surveille l’arrivée de drones russes, près de la ligne de front dans l’oblast de Kharkiv (Ukraine), le 8 octobre 2025. ED JONES/AFP

Plus de 800 drones russes, dont des Gueran-2, version modifiée du Shahed-136 iranien, peuvent désormais sillonner le ciel ukrainien entre le coucher et le lever du soleil, comme ce fut le cas pendant la nuit du 6 au 7 septembre. Toutes les salves ne sont pas de cette ampleur, mais leur fréquence a contraint la défense aérienne à s’adapter à cette stratégie de saturation inédite.

Malgré son manque de moyens, l’armée ukrainienne est parvenue à mettre en place un dispositif qui lui permet d’intercepter la plupart de ces drones rudimentaires et bon marché sans recourir outre mesure aux rares et coûteux missiles sol-air. De 95 % entre janvier et mars, le taux d’interception est toutefois tombé à 80 % cet été, selon l’armée de l’air ukrainienne.

Détection : les discrètes oreilles de Sky Fortress

Un téléphone portable, une batterie externe et un micro numérique muni d’une petite parabole. C’est tout ce qu’il a fallu à deux start-upeurs ukrainiens pour concevoir bénévolement ce système de détection acoustique en 2022.

Dès le début de l’invasion russe, le 24 février 2022, l’armée ukrainienne a été confrontée à la perte d’une bonne part de ses radars, repérables à leurs signaux électromagnétiques. Il a donc fallu concevoir un système « passif » (n’émettant aucun signal), ce qui a conduit les concepteurs de Sky Fortress à opter pour le son. A la fin de 2022, lorsque les forces russes se sont mises à utiliser des drones iraniens Shahed, le système s’est avéré efficace pour détecter ces engins à la « signature » sonore caractéristique et à « l’empreinte radar » réduite, du fait de leur petite taille et de la faible altitude à laquelle ils évoluaient. Grâce au machine learning, ou « apprentissage de la machine », le système a été « entraîné » pour identifier les sons des différents drones.

Le dispositif compte 14 000 capteurs installés sur des structures élevées – telles que des pylônes de téléphonie mobile, situés à intervalles réguliers et accessibles pour la maintenance.

Sky Fortress n’est qu’un des éléments du dispositif de détection de Kiev, qui comprend toujours des radars et des satellites. Mais 20 % des cibles pénétrant dans l’espace aérien ukrainien sont suivies uniquement grâce aux données acoustiques, selon la plateforme ukrainienne de collecte de fonds United24.

Coordination : Delta, le « Google militaire »

Comme dans le cas de Sky Fortress, tout est parti de quelques bénévoles réunis au sein d’Aerorozvidka. Fondée en 2014, l’association (dont le nom signifie « reconnaissance aérienne ») avait au départ pour but d’obtenir des renseignements, à l’aide de drones, pour les troupes ukrainiennes engagées contre les séparatistes prorusses du Donbass.

Plusieurs de ses membres ont rejoint les rangs de l’armée, où ils ont formé en 2016 une unité chargée du développement de la plateforme numérique Delta. Son objectif : centraliser les informations recueillies par tous les moyens disponibles – drones, satellites, caméras fixes, capteurs acoustiques et unités de reconnaissance – pour esquisser en temps réel une image du champ de bataille et mieux coordonner les opérations militaires.

Au cœur de cette suite logicielle, qui forme tout un « écosystème » d’applications, allant de la messagerie sécurisée à l’attribution de cibles, se trouve Delta Monitor. Il s’agit d’une carte numérique montrant les positions des deux camps et les alertes aériennes. La plateforme comprend également un module piloté par l’intelligence artificielle pour le traitement des données et l’automatisation de la prise de décision.

Accessible sur tablette et téléphone portable, elle est utilisée par toutes les unités de l’armée. Selon le ministre de la défense ukrainien, Denys Chmyhal, le système permet de neutraliser ou d’endommager plus d’un demi-million de cibles par an.

Interception : une protection « multicouches »

Les unités de tir mobiles

Une unité de tir mobile de l’armée ukrainienne, dans l’oblast de Kiev, le 9 août 2024. EVGENIY MALOLETKA/AP

C’est dans l’urgence que ces unités se sont formées, à la fin de 2022, quand l’armée russe a entamé sa campagne de destruction systématique des installations de production d’énergie. Plutôt qu’un corps structuré, les groupes de tir mobiles forment un ensemble hétéroclite, qui comptait, en décembre 2024, 500 unités – composées de 5 à 12 personnes issues pour l’essentiel de la garde nationale, du service des frontières et de l’armée de l’air –, auxquelles s’ajoutent 400 équipes de défense aérienne fixes. « Il n’existe pas de composition standard. Chaque région, voire chaque localité, s’adapte à son terrain, aux menaces et à sa logistique », explique l’analyste Olena Kryzhanivska, de l’Association canadienne pour l’OTAN.

D’abord armées de mitrailleuses montées sur des véhicules, ces unités sont désormais munies le plus souvent de canons antiaériens, de systèmes de visée thermique et de pointeurs laser. Elles sont surtout connectées au système Delta, qui leur permet de repérer les drones, d’évaluer leur trajectoire et de se positionner en conséquence.

A leur apogée, elles assuraient jusqu’à 80 % des interceptions de drones, selon Mme Kryzhanivska. Les améliorations du drone Gueran, désormais capable de voler à plus haute altitude et de manœuvrer de façon plus complexe, en ont considérablement réduit l’efficacité. A la fin de juin, le général Oleksandr Syrsky, commandant en chef de l’armée ukrainienne, évaluait leur taux d’interception à 40 %. D’après le réserviste ukrainien Serhi Beskrestnov, spécialiste de la guerre électronique, il serait plutôt de 20 %.

Défense aérienne à courte portée

Du fait de l’altitude plus élevée à laquelle évoluent les Gueran-2, les unités de défense aérienne doivent recourir à des moyens plus sophistiqués, tels que les missiles portatifs Stinger ou Igla, ou aux systèmes antiaériens guidés par radar, comme ceux du blindé Gepard. Une batterie de défense aérienne autonome Skynex, fabriquée par l’allemand Rheinmetall, a par ailleurs été testée avec succès cet été en Ukraine, d’après l’armée, tout comme un équivalent conçu sur place. Nommé Sky Sentinel, il est entièrement piloté par intelligence artificielle. Ces équipements, encore en phase de test, « promettent moins de pertes, une plus grande précision et un meilleur contrôle de l’espace aérien », estime Mme Kryzhanivska.

Drones intercepteurs

L’attention se porte depuis la fin de l’hiver 2024 sur ces engins bon marché à voilure fixe (équipés d’ailes, et non d’hélices), tel que le Sting, du constructeur ukrainien Wild Hornets, capables de voler suffisamment vite et haut pour rattraper et abattre leur cible. Selon Volodymyr Zelensky, 150 des 810 drones lancés au cours de la nuit du 6 au 7 septembre ont été abattus par des drones intercepteurs. En juin, le général Syrsky avait assuré que leur taux de réussite était de 70 % – presque le double de celui des unités de tir mobiles. Des protocoles d’accords pour en financer ou en délocaliser la production afin de l’accélérer ont notamment été conclus avec l’Allemagne, le Canada et le Royaume-Uni.

L’intercepteur Sting présenté à côté de l’épave d’un drone russe Geran. TELEGRAM @WILDHORNETS

Missiles sol-air et aviation

Au dernier étage de ce dispositif « multicouches » se trouvent les coûteux systèmes antimissiles Patriot, Nasams ou Iris-T – très efficaces mais coûteux, donc réservés à la protection des sites les plus sensibles. On peut aussi mentionner les avions de chasse, tels que le F-16, mais leur vitesse très supérieure à celle des drones n’en font pas le moyen de défense le plus adapté. Les hélicoptères sont très efficaces, mais l’Ukraine en manque. Volodymyr Zelensky a annoncé le 13 octobre la formation d’équipes de défense aérienne héliportées, sans en préciser le nombre. Les avions de loisir légers donnent également de bons résultats, note Mme Kryzhanivska.

Guerre électronique : le jeu du chat et de la souris

C’est l’une des armes les plus utiles dans cette guerre des drones, mais, pour le rester, elle doit évoluer en permanence : le brouillage du système de guidage des Gueran-2, qui consiste à les détourner en remplaçant le signal par un autre, représente entre 30 % et 40 % des interceptions, selon l’armée ukrainienne. Pour y échapper, les ingénieurs russes multiplient les canaux de communication. Selon le colonel Iouri Ihnat, porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, certains Gueran possèdent désormais jusqu’à 16 antennes de réception, ce qui, combiné à l’augmentation du nombre d’appareils lancés simultanément, en complique le brouillage.

Plus de 140 entreprises ukrainiennes travaillent actuellement à l’augmentation de ces systèmes de brouillage. L’une d’elles, nommée Kvertus, a lancé au début de l’année un vaste projet, baptisé Atlas, qui prévoit l’installation sur toute la ligne de front d’un « mur antidrones » constitué de 250 appareils de détection associés à 5 600 brouilleurs d’une portée de 5 kilomètres et à différents moyens d’interception.

Jean-Philippe Lefief

 

[olivier lsb]

il y a 4 minutes, Ciders a dit :

Il y a désormais 70 positions de DCA autour de Moscou. Avant-guerre les SAM russes étaient supposés être les meilleurs. La Russie était supposée être une superpuissance. Aujourd'hui, elle en est réduite à mettre des mitrailleuses sur des technicals en plein milieu de Moscou, à un jet d'urine avec le vent dans le dos du Kremlin.

Militairement, c'est gênant. Stratégiquement, ça passe encore. Mais symboliquement, c'est absolument terrible. L'homme fort de Moscou a un trou dans son armure. Et tout le monde le sait désormais.

Après 3 ans de guerre et d'abrasion des équipements de DSA, vu l'énormité du terrain à couvrir et la large gamme de vecteurs auxquels ils font face, tant vers le front que sur les arrières, j'ai du mal à être sévère avec cette image, d'un point de vue militaire. Oui le symbole est pas génial, mais ils ont tenu jusque là et c'est déjà une réussite. Seul Israël a vu pire en terme de variété des vecteurs, depuis le mortier jusqu'au MBT, mais ça s'est passé sur un territoire bien plus petit.

[Ciders]

il y a 3 minutes, olivier lsb a dit :

Après 3 ans de guerre et d'abrasion des équipements de DSA, vu l'énormité du terrain à couvrir et la large gamme de vecteurs auxquels ils font face, tant vers le front que sur les arrières, j'ai du mal à être sévère avec cette image, d'un point de vue militaire. Oui le symbole est pas génial, mais ils ont tenu jusque là et c'est déjà une réussite. Seul Israël a vu pire en terme de variété des vecteurs, depuis le mortier jusqu'au MBT, mais ça s'est passé sur un territoire bien plus petit.

Tu es trop généreux avec la Russie. On ne parle pas du Turkménistan.

"Ils ont tenu"... on a presque l'impression qu'ils n'étaient pas préparés et ne font que se défendre.

Modifié hier à 21:57 par Ciders

[olivier lsb]

il y a 15 minutes, Ciders a dit :

Tu es trop généreux avec la Russie. On ne parle pas du Turkménistan.

"Ils ont tenu"... on a presque l'impression qu'ils n'étaient pas préparés et ne font que se défendre.

Non bien évidemment que le rôle et la responsabilité de la Russie sont clairs dans cette guerre.

Je disais qu'ils avaient tenu, au sens d'encaisser le choc de la campagne de bombardement stratégique que mène l'Ukraine, tout en opérant une abrasion réelle sur la DSA russe. Et tenu 3 ans à ce rythme, c'est pas "si mal", et c'est rendre hommage au défi que pose l'Ukraine à la Russie sur des coûts infligés importants et qui deviennent de plus en plus difficiles à encaisser.  

[Teenytoon]

Le 25/10/2025 à 10:28, Pol a dit :

Attaque russe contre l'infanterie ukrainienne

Frappe de précisions russes sur des positions militaires ukrainiennes dans Kherson 

 

Oui mais Kherson ça compte pas et les tracteurs cachaient en fait des LRM !

[Yankev]

La Vigie / Olivier Kempf:

Bilan n° 122 du 26 octobre 2025 (guerre d’Ukraine)

Le front craquèle un peu partout avec une situation ukrainienne toujours plus difficile. Les négociations semblent se dérouler, même si l’on n’en observe que de rares reflets difficiles à interpréter.

 

https://www.lettrevigie.com/bilan-ndeg-122-du-26-octobre-2025-guerre-dukraine/

 

 

[herciv]

Le 17/10/2025 à 16:14, Akhilleus a dit :

C'est pas tant un problème de quantité mais de qualité (sauf si tu veux revenir à la poudre noire avec fumée) et de ligne industrielle de chimie correspondante

La Russie a des sources de nitrates minéraux (bien meilleurs que les agents à extraire de sources biologiques) et les usines chimiques pour les traiter

Pas nous

Apparemment les salpêtrières ont donné des idées. Pas sûr que les volumes produits soit suffisant mais apparemment la qualité semble au rendez-vous.

 

 

[g4lly]

Il y a 15 heures, Ciders a dit :

Militairement, c'est gênant. Stratégiquement, ça passe encore. Mais symboliquement, c'est absolument terrible. L'homme fort de Moscou a un trou dans son armure. Et tout le monde le sait désormais.

Tout le monde sait surtout que nous serions exactement dans le meme cas si quelqu'un mettait en oeuvre des drones contre nous... C'est surtout ca le vrai drame.

Ce qui peut être mené par l'Ukraine contre la Russie avec des bouts de ficelles peut l’être contre tous les pays du monde.

[g4lly]

Il y a 12 heures, Teenytoon a dit :

Oui mais Kherson ça compte pas et les tracteurs cachaient en fait des LRM !

Si tu as suivi les russes essaient de représenter une invasion de Kherson, la question c'est surtout est qu'ils ont une main suffisamment forte pour bluffer longtemps, ou est ce qu'elle est si forte qu'ils vont envahir Kherson.

[metkow]

Il y'a eu une attaque de drone majeure par les ukrainiens hier soir, avec pres de 200 drones longue portée envoyé en majorité vers Moscou mais aussi vers d'autres villes. Les russes semblent avoir été au courant car tous les aéroports avaient été fermés et les avions mlitaires (chasseurs et bombardiers) étaient dans le ciel en attendant la fin de l'attaque. Ca explique aussi le déploiement des équipes mobiles AAA dans la région de Moscou.

[Teenytoon]

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Si tu as suivi les russes essaient de représenter une invasion de Kherson, la question c'est surtout est qu'ils ont une main suffisamment forte pour bluffer longtemps, ou est ce qu'elle est si forte qu'ils vont envahir Kherson.

L'assassinat d'agriculteurs en plein champs fait parti du plan d'invasion de Kherson ?

[Teenytoon]

il y a 27 minutes, metkow a dit :

équipes mobiles AAA

Plus que 2 et ils pourront postuler à l'amicale !

Révélation

https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_amicale_des_amateurs_d'andouillette_authentique

 

[Akilius G.]

https://kyivindependent.com/more-than-tomahawks-what-ukraines-military-says-it-actually-needs/

Article sur les carences de l' armée ukrainienne par le Kiev indépendant :

D abord les véhicules de tourisme.. la durée de vie d un véhicule est estimée a un mois... Les véhicules blindés ne protègent pas mieux contre les drones qu un pick up avec une bonne reprise.

Ensuite les drones. Le problème serait très inégal selon les unités, alors que l Ukraine en consommerait 9000 par jours.

Enfin, les hommes.

Et de manière générale l organisation générale qui reste déficiente.

D après ce que je comprends, le véhicule dont les Ukrainiens auraient le plus besoin est une Peugeot 504 avec un moteur un peu boosté.

[Clairon]

il y a 38 minutes, Akilius G. a dit :

Peugeot 504 avec un moteur un peu boosté.

La 504, la voiture de l'Afrique ...

https://www.latimes.com/business/hiltzik/la-xpm-2013-dec-04-la-fi-mh-peugeot-504-20131204-story.html

Mali 2005

Clairon

 

Modifié il y a 5 heures par Clairon

[gustave]

Le 26/10/2025 à 22:43, Ciders a dit :

Il y a désormais 70 positions de DCA autour de Moscou. Avant-guerre les SAM russes étaient supposés être les meilleurs. La Russie était supposée être une superpuissance. Aujourd'hui, elle en est réduite à mettre des mitrailleuses sur des technicals en plein milieu de Moscou, à un jet d'urine avec le vent dans le dos du Kremlin.

Militairement, c'est gênant. Stratégiquement, ça passe encore. Mais symboliquement, c'est absolument terrible. L'homme fort de Moscou a un trou dans son armure. Et tout le monde le sait désormais.

Je ne sais pas qui supposait que les SAM russes étaient les meilleurs, mais en tout cas ils étaient estimés parmi les meilleurs, et ils ne semblent pas avoir démérité, d'Ukraine (comprise) à l'Inde.

Quant aux mitrailleuses sur PU, c'est un peu comme les cages de protection, ceux qui s'en moquent sont ceux qui ne font pas la guerre et ne s'y préparent pas.

Et que l'on me nomme l'homme fort qui n'a pas de trou dans son armure... Ceux qui ne veulent pas le voir, ici comme ailleurs, ne le verront de toute façon pas.
Alors oui l'image est symbolique de l'échec d'une invasion qui se voulait très probablement "courte et aisée", mais elle n'illustre certainement pas une incapacité technique des systèmes de DSA.

Modifié il y a 1 heure par gustave

[g4lly]

Il y a 4 heures, Teenytoon a dit :

L'assassinat d'agriculteurs en plein champs fait parti du plan d'invasion de Kherson ?

Tu pourrais nous expliquer pourquoi les russes consomment autant de munitions indispensables qu'ils n'ont qu'avec parcimonie en s'amusant a tuer des innocents en ukrainienne de l'ouest. 

[Akilius G.]

Il y a 1 heure, Clairon a dit :

La 504, la voiture de l'Afrique ...

https://www.latimes.com/business/hiltzik/la-xpm-2013-dec-04-la-fi-mh-peugeot-504-20131204-story.html

Mali 2005

Clairon

 

l officier interviewe exprimait la gêne considérable que constitue un manque de véhicule lorsqu'il faut choisir entre un ravitaillement et un déploiement de troupes. Il n avait pas l' air d être très exigent sur le type de véhicule vu que sa longévité est de quelques semaines...

Je force un peu le trait en citant l antique p504, mais en gros n importe quel pick-up simple, robuste et surtout remplaçable ferait l affaire. 

La pression des drones fpv sur les flux logistiques est telle qu il faut produire des véhicules en masse pour la logistique... 

 

[olivier lsb]

il y a 50 minutes, g4lly a dit :

Tu pourrais nous expliquer pourquoi les russes consomment autant de munitions indispensables qu'ils n'ont qu'avec parcimonie en s'amusant a tuer des innocents en ukrainienne de l'ouest. 

On pourrait t'adresser la même question au sujet de l'OMS dans son intégralité... Et pour autant, nous y sommes. 

2 877 civils tués à date à Kherson depuis 2022, et avec une source pour chacun d'entre eux, sans compter les blessés. Un lien pour toi, si tu as le courage d'aller au-delà de tes doutes sur les stocks de grenades russes (parce que en terme de "munitions", ça ne va pas chercher plus loin).

https://tochnyi.info/2025/09/witnessing-a-war-crime-russias-human-safari/

[Akilius G.]

Il y a 11 heures, Yankev a dit :

La Vigie / Olivier Kempf:

Bilan n° 122 du 26 octobre 2025 (guerre d’Ukraine)

Le front craquèle un peu partout avec une situation ukrainienne toujours plus difficile. Les négociations semblent se dérouler, même si l’on n’en observe que de rares reflets difficiles à interpréter.

 

https://www.lettrevigie.com/bilan-ndeg-122-du-26-octobre-2025-guerre-dukraine/

 

 

 l auteur ne donne pas de critère précis pour étayer son propos sur le "ca craquelle de partout", son jugement est probablement appuyé sur une multitude d indices... J ai tendance à le croire, mais se pose quand même la question du critère pour juger de l' état du front si le critère territorial n' est pas possible...

Il appuie l idée selon laquelle la defense en ville ne présenterait plus d' intérêt marqué pour les Ukrainiens.

C est un sujet que nous avons abordé rapidement, mais qu il faudrait approfondir, car les raisons n en sont pas évidentes.

[jean-françois]

j'ai l'impression qu'il pense qu'il faut une masse de troupe minimum pour tenir une ville, sans quoi trop d'ouvertures sont laissées à l'adversaire qui peut plus facilement infiltrer des troupes.

Si la masse n'est plus là, il vaut mieux tenir une ligne dans la campagne.

[g4lly]

il y a 16 minutes, Akilius G. a dit :

Il appuie l idée selon laquelle la defense en ville ne présenterait plus d' intérêt marqué pour les Ukrainiens.

Les places-fortes sont tombées les unes après les autres et aujourd’hui, elles ne suffisent plus à éprouver suffisamment la poussée russe. Il est à craindre désormais que les pertes soient aujourd’hui, en valeur absolue, plus élevées côté ukrainien que côté russe. Autrement dit, la stratégie consistant à dire : « on les tient dans les villes pour les y tuer » ne fonctionne plus. Elle est contre-productive.

Le drame est qu’on n’aperçoit aucune stratégie alternative. Militairement, je n’ai pas entendu l’expression d’un seul « chemin vers la victoire » plausible (même pas crédible) au cours de 2025. Tout le monde dit qu’il faut continuer, personne ne dit comment défaire les Russes sur le terrain. Les Européens n’ont plus rien à donner dans leurs arsenaux, ils ont tout vidé. Les Américains se retirent. Militairement, que cela plaise ou non, la Russie a l’avantage. Elle est de plus prête à continuer la guerre « quoiqu’il en coûte » pour atteindre ses objectifs. Elle se prépare à la prolonger tout 2026 et 2027 si besoin.

Juste une question : l’Ukraine peut-elle réellement poursuivre la guerre pendant encore deux ans ?

A cette question, Trump a répondu non. Les Européens ne veulent pas l’entendre et donc pas y répondre. Comme depuis trop longtemps, ils s’abritent derrière des mots.

[Akhilleus]

Il y a 1 heure, gustave a dit :

Je ne sais pas qui supposait que les SAM russes étaient les meilleurs, mais en tout cas ils étaient estimés parmi les meilleurs, et ils ne semblent pas avoir démérité, d'Ukraine (comprise) à l'Inde.

Quant aux mitrailleuses sur PU, c'est un peu comme les cages de protection, ce qui s'en moquent sont ceux qui ne font pas la guerre et ne s'y préparent pas.

Et que l'on me nomme l'homme fort qui n'a pas de trou dans son armure... Ceux qui ne veulent pas le voir, ici comme ailleurs, ne le verront de toute façon pas.
Alors oui l'image est symbolique de l'échec d'une invasion qui se voulait très probablement "courte et aisée", mais elle n'illustre certainement pas une incapacité technique des systèmes de DSA.

Tu n'as pas compris

Quand c'est les russes qui font (des MG sur pick up, des dents de dragons, des blyat tanks, des soldats sur vélo electrique, des drones jetables ..... j'en passe) c'est naze, nulle, le symbole d'une puissance en décrépitude

Par contre quand c'est les ukrainiens qui font pareil, c'est du génie tactique, de l'adaptation, de l'innovation bien pensée et un gage de réactivité opérationnelle

Inutile de discuter avec des sectaires, c'est comme les tenants de la Terre Plate, ca fait juste perdre de la salive (ou faire des cals aux doigts et de l'usure de touches de clavier pour rien)