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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 34 minutes, Valy a dit :

La dernière analyse de Lawrence Freedman sur la contre-offensice ukrainienne : https://www.ft.com/content/dabfe3c0-0536-4d89-9434-b8e9350a96de

Pour lui il ne s'agit pas d'une contre-offensive 'traditionnelle' mais d'une guerre d'usure pour démontrer à la Russie que la position est intenable.

Hum...  Je me demande surtout si l'Ukraine ne fait pas "bêtement" ce qu'elle a annoncé autour de Kherson, c'est à dire couper la logistique et miner le moral des quelques 20.000 russes qui seraient brillamment déployés par l'EM russe sur la rive droite du Dniepr, qui ne vont plus pouvoir être ravitaillés, ni en munition, ni en pétrole, ni en nourriture, et ne pourront pas retraiter. Si donc l'Ukraine les use, les débusque, les force à répliquer, dans quelques semaines, on pourrait bien voir des cortèges de prisonniers.

Ce soir, d'après les éléments épars dont nous disposons depuis qques jours, j'ai l'impression de troupes russes "aux fraises", avec une accumulation de nouvelles qui vont largement dans le même sens : un pont enfin clairement écoulé à Nova Khakova, le ponton sous le pont de Kherson qui n'avance pas depuis de jours, quelques Pantsir rôtis (avec des nouvelles images de frappes par des Bonus au passage, j'ignore s'il y a un lien), des décomptes de matériels perdus côté russe très importants, l'EM ukrainien qui annonçait hier 350 pertes côté russes (oui, soyons prudents, etc...), des images de l'aviation ukrainienne, des images des TB2 qui laissent à penser que les défenses air-air russes sont très affectées, toujours des dépôts de munitions qui sautent sur tout le sud, etc... Oui, on a vu des images de matos ukrainien détruit et même capturé dans le coin, mais tout de même : à moins que les troupes russes n'aient accumulé beaucoup de conserves et de munitions, je ne vois pas trop comment elles pourraient soutenir vraiment cet espèce de siège.

Et pendant ce temps là, on a des russes fébriles au nord, qui parlent d'opération ukrainienne en préparation à Kharkiv, qui n'avancent pas du tout sur l'essentiel du front nord et est, les ukrainiens qui affirment avoir fait une incursion d'infanterie limitée en territoire authentiquement russe au nord

On a l'impression d'une grosse dissymétrie dans l'opsec aussi, avec une nette supériorité ukrainienne, et de capacités de coordination de la manoeuvre et de désignation, sans parler de la précision, qui sont désormais très à l'avantage de l'Ukraine.

Du côté de la centrale nucléaire, on a eu droit hier à une tentative russe de désinformation grotesque à base de soit-disant commando suicide ukrainien traversant le Dniepr en plein jour sur une grosse barge pour faire on-ne-sait-quoi ; c'est foiré, car même Ségolène... :dry:  (sauf peut-être à Kati, Mali, allez savoir...).

 

Sans donner plus de crédit qu'il n'en faut à la propagande quotidienne servie par Londres ("3 talking points par jour, vraisemblables SVP !") et dûment relayée par la presse UK, Guardian en tête (je suis impressionné), je résume : ça sent quand même un peu le désespoir côté russe, non ?

 

Bon : j'ose vous transmettre mes impressions, ce n'est rien d'autre, et j'ai évidemment un biais.

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il y a 9 minutes, Boule75 a dit :

ukrainiens qui affirment avoir fait une incursion d'infanterie limitée en territoire authentiquement russe au nord

Ca c'est important. Ils jouent avec le feu, si ils y vont trop fort Poutine va avoir une bonne excuse pour décréter la mobilisation générale. Cela dit l'excuse n'est pas le plus important, il est peut-être convaincu que qu'elle qu'elle soit il peut y avoir une révolte si il la déclenche.

Par contre si des incursions ukrainiennes en territoire russe se multiplient, ça va avoir un impact sur l'économie des forces, et ça peut entrainer un redéploiement russe.

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il y a 33 minutes, Boule75 a dit :

Hum...  Je me demande surtout si l'Ukraine ne fait pas "bêtement" ce qu'elle a annoncé autour de Kherson, c'est à dire couper la logistique et miner le moral des quelques 20.000 russes qui seraient brillamment déployés par l'EM russe sur la rive droite du Dniepr,

Probablement. Du moins c'est ce qui me semble le plus sensé.

il y a 33 minutes, Boule75 a dit :

des quelques 20.000 russes qui seraient brillamment déployés par l'EM russe sur la rive droite du Dniepr, qui ne vont plus pouvoir être ravitaillés, ni en munition, ni en pétrole, ni en nourriture, et ne pourront pas retraiter.

Cela, nous n'en savons pas grand chose. Il est certain que le ravitaillement est compliqué, qu'il est impossible me semble pure supposition. Tout comme l'impossibilité de retraiter (il me semble que certains annonçaient un repli des forces russes extrêmement difficile et long du nord de Kiev).

il y a 36 minutes, Boule75 a dit :

une accumulation de nouvelles qui vont largement dans le même sens [...]  On a l'impression d'une grosse dissymétrie dans l'opsec aussi, avec une nette supériorité ukrainienne,

Je ne suis pas assez pour me prononcer sur les stratégies de communication respectives ou l'OPSEC, mais tu reconnaitra que cette juxtaposition interpelle.

il y a 38 minutes, Boule75 a dit :

je résume : ça sent quand même un peu le désespoir côté russe, non ?

Un peu excessif non?

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il y a 57 minutes, Boule75 a dit :

je résume : ça sent quand même un peu le désespoir côté russe, non ?

Ben pas trop en fait :

Il semble que le corp d'armée qui avait été amené pour aider à résister à la contre-offensive russe va plutôt être déployé vers Zaporizia

https://rumble.com/v1iici6-ukraine.-military-summary-and-analysis-01.09.2022.html

PS : ne pas tenir compte de la date dans le titre c'est une coquille de rumble.

il y a 57 minutes, Boule75 a dit :

Je me demande surtout si l'Ukraine ne fait pas "bêtement" ce qu'elle a annoncé autour de Kherson, c'est à dire couper la logistique et miner le moral des quelques 20.000 russes qui seraient brillamment déployés par l'EM russe sur la rive droite du Dniepr, qui ne vont plus pouvoir être ravitaillés, ni en munition, ni en pétrole, ni en nourriture, et ne pourront pas retraiter

Je ne vois toujours pas comment on ne peut pas ravitailler 20000 personne avec 2 bacs chacun transportant 10 à 20 camions par rotation. Avec des rotations de 30 minutes.

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il y a 9 minutes, herciv a dit :

Ben pas trop en fait :

Il semble que le corp d'armée qui avait été amené pour aider à résister à la contre-offensive russe va plutôt être déployé vers Zaporizia

https://rumble.com/v1iici6-ukraine.-military-summary-and-analysis-01.09.2022.html

PS : ne pas tenir compte de la date dans le titre c'est une coquille de rumble.

Je ne vois toujours pas comment on ne peut pas ravitailler 20000 personne avec 2 bacs chacun transportant 10 à 20 camions par rotation. Avec des rotations de 30 minutes.

Je n'y connais absolument rien en logistique, mais intuitivement ce qui me semblent le plus "compliqué" à faire passer c'est le pétrole, non ? Il faut des camions spécialisés puis le dispatcher aux unités sur une zone assez large. 

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Il y a 2 heures, Bocket a dit :

Sur le retour des TB2, ce post d'Alexander Kovalenko (observateur Ukrainien militaro-politique du groupe Information Resistance), évoquant le nouvel environnement créé par la campagne méthodique de SEAD.  Il revient également sur le début de la guerre qui finalement n'était pas un environnement aussi permissif que pouvaient faire croire les vidéos.
 

 

https://site.ua/alexander.kovalenko/bpla-bayraktar-tv-2-pticka-snova-v-dele-i094n29

 

Globalement cela me semble très flou: il y a plus de 70 Pantsir en dotation chez les Russes par exemple, le Pantsir n'est pas le seul engin menaçant le TB2, la défense sol-air multi couche (tout comme la GE) était absente de l'avancée russe des premiers jours d'après de nombreux témoignages et toutes les images obtenues , on a bien observé des images d'action de TB2 ces mêmes premiers jours, ces images de TB2 sont d'ailleurs généralement très largement diffusées et reliées au TB2, etc... 

Bref, hormis que le TB2 peut mieux agir quand la défense sol-air est neutralisée je ne vois pas ce que Mr Kovalenko souhaite nous apprendre.

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il y a 1 minute, CortoMaltese a dit :

Je n'y connais absolument rien en logistique, mais intuitivement ce qui me semblent le plus "compliqué" à faire passer c'est le pétrole, non ? Il faut des camions spécialisés puis le dispatcher aux unités sur une zone assez large. 

Je n'y connais rien non plus, mais il ne me semble pas non plus impossible de faire passer un tuyau posé sur le fond du fleuve qui achemine suffisamment de carburant. 

Par contre oui j'ai de gros doutes sur le fait qu'un double set de bacs permette de ravitailler une armée entière : pas par impossibilité physique, mais plutôt en raison des problèmes intrinsèques aux bacs : il faut des files d'attente et des centres pour charger sur la rive gauche. Donc, des cibles royales pour les himars, qui ont sans doute déjà frappé là-dessus sinon je vois mal pourquoi les Russes auraient également utilisé leurs hélicos pour faire la noria à Chornobaivka.

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il y a 5 minutes, CortoMaltese a dit :

Je n'y connais absolument rien en logistique, mais intuitivement ce qui me semblent le plus "compliqué" à faire passer c'est le pétrole, non ? Il faut des camions spécialisés puis le dispatcher aux unités sur une zone assez large. 

Ce qui est dimensionnant pour une force militaire moderne (motorisée) ce sont les obus/roquettes et le carburant. Les Russes disposent de pipe lines et d'unités de mise en oeuvre capables en théorie d'assurer un ravitaillement carburant à travers un fleuve. Sont-ils disponibles et peuvent-ils être mis en œuvre dans cette zone? Je n'en sais rien.

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il y a 1 minute, gustave a dit :

Ce qui est dimensionnant pour une force militaire moderne (motorisée) ce sont les obus/roquettes et le carburant. Les Russes disposent de pipe lines et d'unités de mise en oeuvre capables en théorie d'assurer un ravitaillement carburant à travers un fleuve. Sont-ils disponibles et peuvent-ils être mis en œuvre dans cette zone? Je n'en sais rien.

Les Russes en ont sans doute, la grande question c'est plutôt s'ils sont utilisables sur un fleuve aussi large. Encore que, s'ils le posent à Nova Kakhovka ça devrait passer crème.

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il y a 1 minute, Heorl a dit :

Je n'y connais rien non plus, mais il ne me semble pas non plus impossible de faire passer un tuyau posé sur le fond du fleuve qui achemine suffisamment de carburant. 

Par contre oui j'ai de gros doutes sur le fait qu'un double set de bacs permette de ravitailler une armée entière : pas par impossibilité physique, mais plutôt en raison des problèmes intrinsèques aux bacs : il faut des files d'attente et des centres pour charger sur la rive gauche. Donc, des cibles royales pour les himars, qui ont sans doute déjà frappé là-dessus sinon je vois mal pourquoi les Russes auraient également utilisé leurs hélicos pour faire la noria à Chornobaivka.

Il y a un dossier OSINT qui a été fait sur les ponts d'attente des Russes avant et après la traversée par bac. Honnêtement il est assez impressionnant de voir ce qui peut être fait à partir des images commerciales par rapport à ce que recherchait (et ignorait généralement) le renseignement il y a 25 ans. 

Les hélicos peuvent avoir plein d'usages complémentaires ne nécessitant pas des moyens de transport important: petites munitions, EVASAN, autorité, personnel ou capacité spécialisés...

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il y a 2 minutes, Heorl a dit :

Par contre oui j'ai de gros doutes sur le fait qu'un double set de bacs permette de ravitailler une armée entière : pas par impossibilité physique, mais plutôt en raison des problèmes intrinsèques aux bacs : il faut des files d'attente et des centres pour charger sur la rive gauche. Donc, des cibles royales pour les himars, qui ont sans doute déjà frappé là-dessus sinon je vois mal pourquoi les Russes auraient également utilisé leurs hélicos pour faire la noria à Chornobaivka.

Les bacs sont plus compliqués à atteindre qu'un pont. Ils sont souvent en mouvement. Les bacs près de Rouen n'utilisent pas de grosse infra juste une cale. 

Ensuite on ne parle que de 20000 gusses côté russe soit un gros bourg français. 

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il y a 36 minutes, hadriel a dit :

Ca c'est important. Ils jouent avec le feu, si ils y vont trop fort Poutine va avoir une bonne excuse pour décréter la mobilisation générale. Cela dit l'excuse n'est pas le plus important, il est peut-être convaincu que qu'elle qu'elle soit il peut y avoir une révolte si il la déclenche.

Si Poutine avait cru pouvoir arguer d'incursions de cet ordre pour déclarer la mobilisation générale, il en aurait inventé une depuis longtemps. C'est, de la part des ukrainiens, un coup de sonde, et une dose de la potion assénée depuis maintenant 6 mois à la Russie poutiniene sans discontinuer : côté ouest, on aide un peu, un peu plus, on ose un peu plus encore et on repousse lentement mais sûrement ce qui apparaissait comme des lignes rouges russes quelques mois plus tôt, dans l'esprit de l'EM russe mais aussi dans les opinions occidentales. Erdogan, d'une certaine manière, a montré la voie : au-delà des rodomontades, la Russie n'a pas les moyens de suivre l'escalade lente des moyens qui lui sont opposés. Elle a la Bombe, mais c'est trop. Elle compte sur le retournement des opinions européennes et américaines, c'est sa meilleure carte.

il y a 8 minutes, gustave a dit :

Ce qui est dimensionnant pour une force militaire moderne (motorisée) ce sont les obus/roquettes et le carburant. Les Russes disposent de pipe lines et d'unités de mise en oeuvre capables en théorie d'assurer un ravitaillement carburant à travers un fleuve. Sont-ils disponibles et peuvent-ils être mis en œuvre dans cette zone? Je n'en sais rien.

C'est statique ces trucs là, et pas discret : autant dire que la durée de vie du dispositif sera très brève avec une belle fumée bien noire...

@herciv : le ravitaillement à apporter, si on retient le chiffre de 20.000 soldats russes sur la rive droite du Dniepr, c'est non-seulement la nourriture, mais les munitions, les rotations de personnels, probablement des blessés, idéalement des matériels de rechange réparés de tous ordres à commencer par les camions, et le tout pour soutenir une troupe éparpillée sur quelques centaines de km2 au moins, et pas toute entière rassemblée dans un stade.

Rajouter en prime les contraintes de dispersion, les incertitudes, les grosses frictions sur la planification et la coordination de tout ça, le tout sous l'oeil de l'ennemi (par le ciel, même nous avons accès à des photos satellite où l'on discerne les camions, les pontons, avec les comptes OSINT qui se cotisent... alors j'imagine ce dont disposent les militaires occidentaux et ce qu'obtiennent les ukrainiens).

Rajouter enfin une activité continue de résistance à l'arrière des lignes : renseignements, sabotages, ciblage, assassinats ciblé, toutes choses dont on n'entend pas trop parler côté ukrainien.

Décidément, ça m'étonnerait qu'on rigole beaucoup à Moscou.

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il y a 8 minutes, herciv a dit :

Les bacs sont plus compliqués à atteindre qu'un pont. Ils sont souvent en mouvement. Les bacs près de Rouen n'utilisent pas de grosse infra juste une cale. 

Ensuite on ne parle que de 20000 gusses côté russe soit un gros bourg français. 

Enfin il faut les ravitailler en nourritures, munitions, fuel, évacuer les blessés etc...

Le principal problème c'est surtout qu'il semble impossible (à confirmer ?) de faire venir des chars et autres véhicules lourds sur ces barges, du moins ça n'a pas été vu pour l'instant.

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il y a 1 minute, Boule75 a dit :

@herciv : le ravitaillement à apporter, si on retient le chiffre de 20.000 soldats russes sur la rive droite du Dniepr, c'est non-seulement la nourriture, mais les munitions, les rotations de personnels, probablement des blessés, idéalement des matériels de rechange réparés de tous ordres à commencer par les camions, et le tout pour soutenir une troupe éparpillée sur quelques centaines de km2 au moins, et pas toute entière rassemblée dans un stade.

Je suis d'accord là-dessus mais quand tu regardes le besoin en tonnage en volume ou en véhicules plus ou moins spécialisés c'est pas le bout du monde à gérer. 

Les Ukrainiens ont par exemple reçu un paquet de blessés très important à ODESSA dès le début de l'offensive. Ils étaient très souvent transportés dans de simple voiture. Pourquoi les russes n'en feraient pas de même ?

il y a 5 minutes, Banzinou a dit :

Le principal problème c'est surtout qu'il semble impossible (à confirmer ?) de faire venir des chars et autres véhicules lourds sur ces barges, du moins ça n'a pas été vu pour l'instant.

Ca par contre ca me semble plus gènant. C'est sûr.

Mais les Ukrainiens ont le même problème. Les russes ont avoinés les ponts utilisés par les Ukrainiens de leur côté. ET maintenant il y a des batailles autour des ponts restants.

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il y a 17 minutes, Bocket a dit :

So, I think it is entirely plausible, that Ukraine pushes Russia back to the 23 February line by the end of this year. And I believe that we will see Crimea return to Ukrainian sovereignty probably next year sometime with combination of military and diplomatic efforts. President Zelensky said, "This thing started with Crimea and it's going to end with Crimea." 

Bon mais d'autres mili pensent autrement. A mon avis d'ici la fin de cette année les lignes ne vont pas bouger des masses. L'années prochaine on verra. Winter is coming et va laisser des traces. 

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il y a 22 minutes, herciv a dit :

Les bacs sont plus compliqués à atteindre qu'un pont. Ils sont souvent en mouvement. Les bacs près de Rouen n'utilisent pas de grosse infra juste une cale. 

Ensuite on ne parle que de 20000 gusses côté russe soit un gros bourg français. 

Je ne parle pas des capacités des bacs mais de l'organisation que cela suppose à côté. Les Russes ont sûrement mis en place des centres de ravitaillement pour les camions pour charger rapidement les muns, la bouffe et autres nécessités. Pour peu qu'ils aient trop centralisés, ça devient une cible de choix. S'ils décentralisent avec une multitude de petits points ça devient un enfer à gérer.

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il y a 16 minutes, herciv a dit :

Je suis d'accord là-dessus mais quand tu regardes le besoin en tonnage en volume ou en véhicules plus ou moins spécialisés c'est pas le bout du monde à gérer. 

Les Ukrainiens ont par exemple reçu un paquet de blessés très important à ODESSA dès le début de l'offensive. Ils étaient très souvent transportés dans de simple voiture. Pourquoi les russes n'en feraient pas de même ?

Ils le peuvent probablement, mais avec au moins une difficulté supplémentaire : ils sont en territoire semi-hostile au moins. Et puis ça consomme de l'essence et des chauffeurs, ça nécessite coordination s'il faut traverser le fleuve.
Y a-t-il des radios adaptées dans les voitures particulières ? Non. Doivent-ils s'en remettre au GSM ? Quelle est la vulnérabilité induite ?

L'état-major russe local parviendra-t-il à se tenir informé, et à informer ses troupes si le front commence à bouger sans qu'il soit décisionnaire des trajectoires ? Je ne sais pas...

Modifié par Boule75
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il y a 1 minute, Heorl a dit :

Je ne parle pas des capacités des bacs mais de l'organisation que cela suppose à côté. Les Russes ont sûrement mis en place des centres de ravitaillement pour les camions pour charger rapidement les muns, la bouffe et autres nécessités. Pour peu qu'ils aient trop centralisés, ça devient une cible de choix. S'ils décentralisent avec une multitude de petits points ça devient un enfer à gérer.

Là oui je suis d'accord. Ce que je voulais dire. C'est que ce ne sont pas les bacs le problème compte tenu des volumes et tonnage à gérer.

il y a 2 minutes, Boule75 a dit :

Ils le peuvent probablement, mais avec au moins une difficulté supplémentaire : ils sont en territoire semi-hostile au moins. Et puis ça consomme de l'essence et des chauffeurs, ça nécessite coordination s'il faut traverser le fleuve.
Y a-t-il des radios adaptées dans les voitures particulières ? Non. Doivent-ils s'en remettre au GSM ? Quelle est la vulnérabilité induite ?

L'état-major russe local parviendra-t-il à se tenir informé, et à informer ses troupes si le front commence à bouger sans qu'il soit décisionnaire des trajectoires ? Je ne sais pas...

Oui mais les russes jouent en défense cette fois et ce sont les ukrainiens qui doivent déployer des moyens monstre pour passer les défenses russes. Toujours le rapport 1 à 3 et j'ai peur que la largeur du dispositif ukrainien soit vraiment faible pour pouvoir vraiment arriver à percer les lignes russes.

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Un article du new york times qui esplique les raisons de politique intérieure pour lesquelles poutine ne lance pas la mobilisation générale :

Citation

 

A Draft for Russia’s Army? Putin Opts for Domestic Stability Instead.

Western officials are puzzled by the Russian leader’s decision to avoid mass conscription. But analysts say he is intent on maintaining a sense of normalcy to prevent any public backlash.

 

By Anton Troianovski

Aug. 31, 2022

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President Vladimir V. Putin says Russia is fighting for its very existence in Ukraine, taking on a country that is conspiring with the West to destroy his nation. In high-octane talk shows on state television, the war is presented as a continuation of the Soviet Union’s fight for survival against Nazi Germany.

But if the battle is existential, the Kremlin’s actions do not bear that out. Six months into the biggest land war in Europe since World War II, Russia continues to wage it with a military that is essentially at peacetime strength — even as the invasion’s loudest cheerleaders increasingly clamor for Mr. Putin to declare a draft and put his nation on a war footing.

The debate over a draft has grown more urgent in recent weeks as Ukraine has gained momentum on the southern front and the killing of an ultranationalist commentator in a car bombing outside Moscow has magnified the voices of Russia’s most radical hawks. To those hawks, the Kremlin — which continues to refer to the war as a “special military operation” and insists it is going “according to plan” — is underestimating the enemy and lulling Russian society into a false sense of security.

Mr. Putin, by all accounts, is trying to avoid declaring a draft, intent on maintaining a sense of normalcy in Russian cities to prevent any public backlash. On Tuesday, his spokesman, Dmitri S. Peskov, declared in a regular conference call with reporters that the “special military operation” was continuing “methodically” and “in accordance with the plans.”

“All its goals will be achieved,” he said.

That need to preserve a sense of domestic stability reflects the limits of Mr. Putin’s power and, some analysts say, the superficial nature of support for the war in Russia. It has also caused tensions among his supporters to break into the open, with some accusing the Kremlin of keeping much-needed reinforcements from reaching the battlefield in order to preserve the oblivious contentment of the urban middle class.

In a phone interview, one of the invasion’s most vocal proponents, Aleksandr Borodai, a pro-Putin member of Parliament who helped lead the Kremlin-backed separatists in eastern Ukraine in 2014, said it was a “glaring injustice” that life in Moscow went on “just as it did before the beginning of the special military operation.”

“They’re losing their health, sometimes dying,” he said of Russia’s forces. “But the whole rest of the country, in whose interests the people at the front are fighting, is living an absolutely relaxed life and many people think that nothing is happening at all.”

While the Kremlin released an order last week to increase the target size of the military by 137,000, analysts said it appeared that Mr. Putin was still intent on adding to the ranks by aggressive recruitment rather than by large-scale conscription. Russian men ages 18 to 27 are required to serve in the military for a year, but those conscripts are not being sent to Ukraine, officials insist.

Mr. Borodai, who now leads an organization of pro-Russian volunteer fighters and says he is frequently at the front, said he favored a draft that would add 300,000 to 500,000 soldiers to the battlefield. Otherwise, he said, Russian units would continue to be outnumbered against a Ukrainian Army whose ranks have been boosted by conscription, with Ukrainian men of military age barred from leaving the country.

The State of the War

Russia’s Military Expansion: Though Mr. Putin ordered a sharp increase in the size of Russia’s armed forces, he seems reluctant to declare a draft. Here is why.

“The situation is such that we are often going on the offensive when there are fewer of us and more of the enemy,” he said. “This is causing the war to drag out. The number of victims is rising on both sides.”

Western officials are increasingly puzzled by Mr. Putin’s decision to avoid mass conscription. American and British military officials have estimated that Russia has suffered up to 80,000 casualties in Ukraine, including dead and wounded, since Mr. Putin ordered the invasion in February. American officials have repeatedly said they believe the extent of Russia’s losses is such that Moscow cannot achieve its strategic goal of taking over more of Ukraine without requiring a draft.

A pro-Kremlin political analyst, Sergei Markov, said Mr. Putin’s political strategy was simple: “Let people live their lives.”

“One of Putin’s main philosophical paradigms from the very beginning, when he first came to power, has been: Leave the people alone,” Mr. Markov said in a phone interview. “Ideally, they must not notice this special military operation almost at all. It shouldn’t affect their lives in any way.”

Indeed, when Mr. Putin launched the invasion, it seemed that he had violated his two-decade, unspoken contract with Russians that traded political passivity on their part for rising living standards. But Western sanctions have failed to bring down the Russian economy; a crackdown on the opposition and the news media has silenced dissent; and while thousands of middle-class Russians fled the country — in part because they feared conscription — many more stayed behind and sought to preserve the status quo.

Support for the war is “silent, passive,” said Denis Volkov, the director of the Levada Center, an independent pollster in Moscow. “I think that the authorities understand the mood and this attitude very well.”

Russians are paying less and less attention to the war, he said. When Levada asked Russians in March to name the recent events that they most remembered, 75 percent mentioned the war in Ukraine; asked the same question in July, 32 percent did.

The blasé attitude is infuriating the invasion’s most ardent supporters, including pro-war bloggers with hundreds of thousands of followers on the social messaging app Telegram.

One ridiculed the Russians who are afraid of conscription as “owners of electric scooters and lovers of raspberry frappés.” Another, Dmitri Steshin, described his horror when returning to Moscow from Ukraine at seeing the highways jammed with “fat little vacationers” under a government whose strategy was “pretending that everything is fine.”

“They gnawed on hot dogs at gas stations, drank horrible coffee, fed their expensive cars,” he wrote. “This will not end well.”

The calls for an escalation of the war grew last week after the killing of Daria Dugina, a pro-war commentator. The Russian government said Ukrainian intelligence had directed her assassination — a claim Ukraine has denied. Her father, the ultranationalist Aleksandr Dugin, said on state television that the country needed to “wake up” and “unite” so that her “sacrifice will not be in vain.”

The killing, coming days after an audacious Ukrainian attack on a Russian base in Crimea, infuriated hard-right nationalists in Russia and led Ms. Dugina’s supporters to call for revenge. But there was no significant escalation in the fighting by Russia.

Mr. Borodai, a former leader of the Russian-backed separatists in eastern Ukraine, insisted that even without a draft, Russia would continue pummeling Ukrainian forces until their losses become “psychologically and physically unbearable.”

While the Kremlin is not conscripting Russians to fight in Ukraine, its proxy forces in Russian-occupied Ukrainian territory are pressing local residents into service. It is also conducting a “stealth mobilization” that uses aggressive recruitment tactics, financial incentives and mercenaries to fill personnel shortfalls.

Still, analysts predict those measures will prove insufficient.

“Russia is doing everything it can to avoid mobilizing,” said Dara Massicot, a senior policy researcher at the RAND Corporation. “If the conflict continues at this level or expands, eventually, they’re going to run out of options.”

Julian E. Barnes and Alina Lobzina contributed reporting.

 

 

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Intéressant l’article du NY times.

Les unités équipées de T90 avant le conflit seraient elles composées de soldats de bonne familles moscovites et similaires, et cela expliquerait pourquoi Poutine ne les envoie pas en Ukraine;)?

ceux qui connaissent l’origine géographique des unités combattant en Ukraine peuvent ils nous en dire plus?

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