Métal_Hurlant Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 Les vieilles méthodes staliniennes ne sont pas tombées dans l'oubliette : "...Désormais, les Tatars de Crimée sont ciblés de manière disproportionnée dans la campagne de mobilisation russe Tamila Tasheva rapporte que les convocations à la mobilisation visent des zones où les Tatars de Crimée vivent de manière compacte. La perte d'hommes est un désastre pour la petite nation tatare de Crimée..." 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. funcky billy II Posté(e) le 24 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 septembre 2022 (modifié) La synthèse du RUSI sur la mobilisation est disponible ici : Pour les non-anglophones : A priori les Russes parlaient déjà de mobiliser dès mai voire mars mais Poutine a procrastiné pour des raisons politiques. Si la mobilisation avait été déclenchée en mai, les troupes auraient eu le temps d'avoir une formation et auraient été bien utiles pour menacer une armée Ukrainienne sortant de son offensive de Balaklia et occupée à se réorganiser. Au contraire, il a choisi de faire appel à des volontaires pour renforcer des unités déjà profondément démoralisées, ce qui n'a pas amélioré leur efficacité. La mobilisation va en tout cas mettre à disposition de l'armée russe un nombre conséquent de recrues aussi inexpérimentées soient-elles. Et cela est capital pour les Russes. Le RUSI estime qu'en mars sur l'axe de Kiev, les Russes bénéficiaient d'un avantage numérique de 12 contre 1 comparés aux Ukrainiens () et de 7 contre 1 à Severodnetsk. Et ils n'ont réussi à avancer qu'en déversant des quantités énormes d'obus d'artillerie sur les Ukrainiens, chose qu'ils ne peuvent désormais plus faire à cause de la menace des HIMARS et autres sur leur logistique. Donc, on en revient à cette notion de rafistoler des unités démoralisées avec des soldats qui le sont sans doute autant et auront été entrainés à la va-vite. Cela peut aider en défense, et augmenter les pertes des unités ukrainiennes qui attaquent, mais paraît peu susceptible de renverser le cours des choses. Pour les Russes, il vaudrait mieux prendre le temps de former ces recrues pendant plusieurs mois en unités constituées avec un entrainement minimal, en vidant les vieux stocks de matériel et en créant une infrastructure de commandement capable de les conduire dans une bataille offensive. Problème: beaucoup d'instructeurs sont d'ores et déjà parti en Ukraine et l'entraînement des recrues russes s'effectue normalement au sein des unités qui, elles-aussi, sont parties en Ukraine. L'auteur de l'article estime néanmoins qu'il serait sans doute possible de préparer ces forces pour février. Cela nécessiterait néanmoins une refonte et une grosse amélioration de l'efficacité de l'industrie russe ainsi qu'un recours à des équipements chinois ou iraniens. Cette armée différerait donc grandement de l'armée russe qui a franchi la frontière ukrainienne en février. Envoyer de grandes formations d'infanterie contre un ennemi mieux doté en forces mécanisées n'est pas forcément voué à l'échec, l'auteur nous rappelle que l'intervention chinoise lors de la guerre de Corée a eu des résultats indéniables. Il faut cependant accepter de lourdes pertes en échanges. Et, en l'espèce, il est oiseux de comparer les formations de vétérans chinois enthousiastes qui ont attaqué les américains de ce que la mobilisation russe va probablement fournir comme troupes. En gardant cela en tête, le RUSI pense que le but de la mobilisation est, non de créer des masses humaines qui submergeraient l'Ukraine, mais plutôt de stabiliser les effectifs russes et de prolonger la guerre en 2023, jusqu'à ce que les soutiens occidentaux des Ukrainiens, travaillés au corps par les propagandistes stipendiés par le Kremlin, craquent sous les menaces d'apocalypse nucléaire ou de crise économique suite aux pénuries d'énergie. Néanmoins, cela ne doit pas conduire les occidentaux à traiter cette mobilisation russe par le mépris. Il nous faut former de nouvelles unités ukrainiennes et garder en tête que les Ukrainiens auront besoin de ressources supplémentaires pour défaire ces nouvelles unités ennemies. Il faut donc que les occidentaux prennent des décisions dès maintenant quant à la mobilisation de leur propre industrie sous peine de se retrouver dans la position de Poutine aujourd'hui, à savoir donner des ordres qui sont en fait irréalisables à court ou moyen terme. Poutine a tergiversé au moment de mobiliser ces ressources. Ne commettons pas la même erreur que lui. Modifié le 24 septembre 2022 par funcky billy II fin / ortho 1 4 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
U235 Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 2 hours ago, olivier lsb said: Quelqu'un pour récupérer cet article du NYT ? L'article porte sur le refus de VVP d'autoriser l'armée à se retirer du front de Kherson. @U235 si par hasard, tu as un compte :) https://www.nytimes.com/2022/09/23/us/politics/putin-ukraine.html Je n'ai pas cet abonnement. J'ai le Washington Post, le Financial Times, Foreign Affairs, et Foreign Policy. J'espère que quelqu'un d'autre pourra m'aider car j'aimerais aussi lire cet article. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bocket Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 Coté Lyman, cela parait plutôt difficile. Aujourd'hui War Monitor indique "Heaviest fighting continues in Novoselivka and Drobysheve". C'était déjà quasiment le cas il y a 5 jours quand Drobysheve était déjà disputé (Carte d'un tweet de Bryan, telle que , juste rajouté la date). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a une heure, Paschi a dit : Vidéo de matériel, armes et munitions qui auraient été récupérés par les Ukrainiens dans le région de Kharkiv (je crois qu'elle n'a pas encore été postée). Je m'interroge sur la manipulation de toutes ces caisses et contenus, j'espère que des artificiers sont passer par la avant car l'endroit est idéal pour piéger des tas de choses ! Sacrés trouvailles utiles contre ceux qui les ont abandonnés. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 (modifié) Il y a 2 heures, Bocket a dit : Coté Lyman, cela parait plutôt difficile. Aujourd'hui War Monitor indique "Heaviest fighting continues in Novoselivka and Drobysheve". C'était déjà quasiment le cas il y a 5 jours quand Drobysheve était déjà disputé (Carte d'un tweet de Bryan, telle que , juste rajouté la date). Les russes contre-attaquent semble t-il avec tout ce qui est disponible, y compris avec des bonnes troupes prélevées au sud, entre Lyman et l'Oskil. Ils essaient aussi d'empêcher les Ukr de développer leur tête de pont autour de Kupiansk, plusieurs unités russes ont commencé à se retrancher face à l'Oskil, mais leur position. est précaire tant que les têtes de pont Ukr ne sont pas repoussées ou contenues. EDIT : d'après Warmonitor les Ukr ont percé au nord et se battent près de Ridkodub Rob Lee indique que les troupes russes dans le secteur, outre les restes du 2e corps de la LPR, sont en particulier les BARS. EDIT : les VVS paient apparemment un lourd tribu aujourd'hui, au moins un Sukhoi-3X au tapis (une vidéo tourne sur twitter) et une paire de SU-25 revendiqués (là je suis incapable de dire tellement la vidéo est dégueulasse). Modifié le 24 septembre 2022 par Berezech 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 Il y a 11 heures, Niafron a dit : Faut pas se comparer aux US, nous n'avons pas et de très loin les mêmes moyens, mais nous devrions après eux être les premiers fournisseurs de l'Ukraine compte tenu du fait que nous sommes la première puissance militaire de l'UE ( en dehors de l'UE, y ptet match avec les British ), le fait que nous ne le sommes pas est une pure question de volonté politique ( ce qui de mon point de vue est une honte ) et cela se reflète bien dans l’âpreté de certaines discussions sur ce forum. Quand l'essentiel de ta défense repose sur tes propres matériels (et ta propre dissuasion nucléaire), tu n'as pas les moyens d'équiper richement ton armée, et tu calcules donc tout au plus juste pour que tout ça rentre dans le budget . . . Se séparer de matériel c'est très vite tomber en-dessous du seuil qui permet de remplir le contrat opérationnel . . . A l'inverse, quand ta défense dépends essentiellement d'un "grand allié" et de ses matériels, mais que le paiement du pizzo qu'il te réclame t'oblige à lui acheter du matos dont l'utilité n'est pas absolument indispensable, tu peux plus facilement te séparer d'un nombre significatif de matériels . . . (La souveraineté du pays, c'est comme la liberté, ça a un coût . . . mais comme personne en Europe n'a la même vision que nous, il nous faut l'assumer seuls . . .) 2 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 (modifié) Il y a 6 heures, vince24 a dit : Bah c’est la force des AK 47, même quand elles ont l’air degueue, elles tirent quand même. Et puis après un petit nettoyage ça ira tout de suite mieux. Heu. Non. Il y a 6 heures, Ciders a dit : Ce qui me gêne le plus, c'est que ce sont des AK standards Des AKM oui. https://www.hiddendominion.com/differences-between-ak47-ak74-akm/ Les dernières doivent dater de 1975 dernier carat. Elles ont été stockées n'importe comment et sont rouillées à mort. Avec un peu de chance le chromage de l'âme n'a pas trop souffert. Mais je ne compterai pas là-dessus. Modifié le 24 septembre 2022 par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 20 minutes, Obelix38 a dit : Quand l'essentiel de ta défense repose sur tes propres matériels (et ta propre dissuasion nucléaire), tu n'as pas les moyens d'équiper richement ton armée, et tu calcules donc tout au plus juste pour que tout ça rentre dans le budget . . . Se séparer de matériel c'est très vite tomber en-dessous du seuil qui permet de remplir le contrat opérationnel . . . A l'inverse, quand ta défense dépends essentiellement d'un "grand allié" et de ses matériels, mais que le paiement du pizzo qu'il te réclame t'oblige à lui acheter du matos dont l'utilité n'est pas absolument indispensable, tu peux plus facilement te séparer d'un nombre significatif de matériels . . . (La souveraineté du pays, c'est comme la liberté, ça a un coût . . . mais comme personne en Europe n'a la même vision que nous, il nous faut l'assumer seuls . . .) Discutable encore une fois. Sans être dans le secret de la DGA ni des industriels, je pense que le cahier des charges industriels ne doit pas négliger les aspects souveraineté et accélération des cadences, en cas de conflit sérieux, avec surement des délais à la clé pour activer ces préparatifs. Comme le dit Niafron, c'est une question politique avant tout. Pour l'argent, il y a la LPM en augmentation, il y a la facilité européenne pour la paix (défense de rire) qui finance des dons d'équipements, il y a les presque 2 milliards de cash versés par la France au budget de l'Ukraine, il y a 3000 pax FR qui font sentinelle (ce qui coûte en argent et en préparation militaire à rattraper) et n'arrêteront jamais un terroriste en flag car ce n'est pas leur boulot ni leurs compétences etc... Non vraiment, je trouve qu'il y a beaucoup de moyens. Je n'explique que par une volonté politique notre position timorée dans le soutien en équipements militaire et formation. Il y a 2 heures, U235 a dit : Je n'ai pas cet abonnement. J'ai le Washington Post, le Financial Times, Foreign Affairs, et Foreign Policy. J'espère que quelqu'un d'autre pourra m'aider car j'aimerais aussi lire cet article. Il a été partagé finalement un peu plus haut dans le fil. Le SU-30 en question. Pas vu passer le SU-25 Est-ce qu'ils ne sont pas allés un petit trop fort là sur le camo ? Pour ceux qui n'ont pas la référence sur les "Ents", c'est un clin d'oeil au seigneur des anneaux 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 Il y a 2 heures, U235 a dit : Je n'ai pas cet abonnement. J'ai le Washington Post, le Financial Times, Foreign Affairs, et Foreign Policy. J'espère que quelqu'un d'autre pourra m'aider car j'aimerais aussi lire cet article. A vot' service, bilingue : uk d'abord, fr ensuite. Révélation WASHINGTON — President Vladimir V. Putin of Russia has thrust himself more directly into strategic planning for the war in Ukraine in recent weeks, American officials said, including rejecting requests from his commanders on the ground that they be allowed to retreat from the vital southern city of Kherson. A withdrawal from Kherson would allow the Russian military to pull back across the Dnipro River in an orderly way, preserving its equipment and saving the lives of soldiers. But such a retreat would be another humiliating public acknowledgment of Mr. Putin’s failure in the war, and would hand a second major victory to Ukraine in one month. Kherson was the first major city to fall to the Russians in the initial invasion, and remains the only regional capital under Moscow’s control. Retaking it would be a major accomplishment for President Volodymyr Zelensky of Ukraine. Focused on victory at all costs, Mr. Putin has become a more public face of the war as the Russian military appears increasingly in turmoil, forcing him to announce a call-up this week that could sweep 300,000 Russian civilians into military service. This month, Moscow has demonstrated it has too few troops to continue its offensive, suffers from shortages of high-tech precision weaponry and has been unable to gain dominance of Ukraine’s skies. But American officials briefed on highly sensitive intelligence said that behind the scenes Mr. Putin is taking on an even deeper role in the war, including telling commanders that strategic decisions in the field are his to make. Although Mr. Putin has accepted some recommendations from military commanders, including the mobilization of civilians, his involvement has created tensions, American officials said. The officials said that Mr. Putin’s rejection of a military pullback from Kherson has also led to a decrease in morale among Russian troops who have been mostly cut off from their supply lines, and who appear to believe they could be left stranded against Ukrainian forces. “The situation in Ukraine is clearly dynamic,” Gen. Mark A. Milley, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, said in an interview on Friday. “It’s too early for a full assessment, but it is clear to me that the strategic initiative has shifted to the Ukrainians.” But he cautioned that there remains a “long road ahead.” Mr. Putin’s disagreements over battle lines in Kherson illustrate how critical the war in Ukraine’s south is to both sides, American officials said. Despite Ukraine’s recent advances in the northeast, the area around Kherson is a critical theater in the war, with profound strategic implications for Kyiv and Moscow. Some American officials said they saw trouble ahead for the Russian military in the southern theater. A senior U.S. official said this week that Ukraine was well on its way to repeating in the south the gains its forces had managed during a lightning offensive in the northeast earlier this month. If Ukraine pushes Russian forces back farther, Mr. Putin’s hard-fought-for land bridge to Crimea, the territory it captured from Ukraine and annexed in 2014, could eventually be threatened, American officials said. The divisions over Kherson are only the latest disagreements between Mr. Putin and his top commanders. Senior Russian officers repeatedly questioned the early plans for the war, American officials said, particularly an initial stage that envisioned a quick strike on Kyiv, the Ukrainian capital. The Russian officers believed Mr. Putin was going to war with insufficient troops and weaponry, American officials said. Referendum voting is carried out ‘under the muzzle of machine guns,’ Ukrainian officials warn. Russia’s draft is drawing criticism from far-flung regions and even pro-war hawks. The Russian officers’ concerns proved correct, and after the defeat of the Russian army outside Kyiv, Mr. Putin eased up his control of military planning. He allowed senior generals to create a new strategy focused on massive artillery barrages, American officials said. The new strategy was effectively a grinding war of attrition that played to the Russian military’s strength and succeeded in pushing the army forward in eastern Ukraine. Since Mr. Putin ordered his commanders to continue fighting in Kherson, the Russian military has tried to halt the Ukrainian advance there. Last week the Russians blew up a dam on the Inhulets River to make the current counteroffensive more difficult. But Ukrainian strikes have blown up the crossings over the Dnipro River, which has largely cut off Russian troops from their supply lines on the other side. Russians have had to use pontoon bridges to cross the river, only to see them hit by Ukrainian fire, Ukrainian officials said. “They’ve got units in there who, if the Ukrainians break through the lines, will be cut off and surrounded,” said Seth G. Jones, senior vice president at the Center for Strategic and International Studies. “I cannot overstate how dicey the situation is for them.” Pulling back past the Dnipro River would likely allow Russian commanders to hold the line in the south with fewer troops. That would give them more latitude to redeploy forces from Kherson to other areas, either pushing back against the Kharkiv counteroffensive in the northeast, solidifying defensive lines in the eastern Donbas region or opening up a new front in the south. But Mr. Putin has told commanders he will set the strategy. “In this war there has been a consistent mismatch between Putin’s political objectives and the military means to attain them,” said Michael Kofman, director of Russia studies at CNA, a defense research institute in Arlington, Va. “At important decision points Putin has procrastinated, refusing to recognize the reality, until the options turned from bad to worse.” Pulling Russian forces back past the Dnipro River would also be a stark rebuttal to Mr. Putin’s referendum there on joining the Russian Federation. Holding such sham votes is a key objective of Moscow. Blocking them remains one of Kyiv’s top priorities. With dissent rising in Russia, and military-age men attempting to flee the country to avoid the call-up, U.S. officials say Mr. Putin believes another Ukrainian victory would further erode the popularity of the war, something he cannot risk. Videos widely shared on Twitter in the days since Mr. Putin announced his call-up show angry draftees being scolded by shouting Russian military officials. “Playtime’s over!” yells one military official in one video. “You’re soldiers now!” Mr. Putin’s conversations with his regional military commanders in Ukraine may also be part of an effort to get more accurate assessments of the campaign. As the war has gone on, American officials have said that Mr. Putin has not been given accurate information from his top military advisers, Sergei K. Shoigu, the defense minister, and Valery Gerasimov, the Russian military’s chief of the general staff. In addition to blocking a retreat from Kherson, Mr. Putin has raised doubts about Russian efforts to consolidate their position in the northeast near the Oskil River, which the Ukrainian counteroffensive reached this month. Mr. Putin, an American official said, has opposed pulling back there as well, because he is reluctant to hand anything to Mr. Zelensky that looks like a win. Even as Mr. Putin demands a strategy of no further retreats, American officials said Russian officers themselves are divided on how to respond to the Ukrainian counteroffensives. Some officers believe they should push back hard on Mr. Putin’s directives before the Ukrainians break through their current lines. Others believe they can follow through on Mr. Putin’s directives. Russia has continued to focus on the south, despite Ukrainian progress east of Kharkiv. While Moscow has sent some reinforcements to embattled northeastern positions, most of the tens of thousands of troops that Russia sent south to the Kherson area — including some of its best combat forces — remain in place. -->>> deepl (sans retouches) -->> WASHINGTON - Ces dernières semaines, le président russe Vladimir V. Poutine s'est immiscé plus directement dans la planification stratégique de la guerre en Ukraine, ont indiqué des responsables américains, rejetant notamment les demandes de ses commandants sur le terrain, qui souhaitaient être autorisés à se retirer de la ville vitale de Kherson, dans le sud du pays. Un retrait de Kherson permettrait à l'armée russe de se replier sur le fleuve Dnipro de manière ordonnée, en préservant son équipement et en sauvant la vie de ses soldats. Mais un tel retrait serait une nouvelle reconnaissance publique humiliante de l'échec de M. Poutine dans cette guerre, et donnerait une deuxième victoire majeure à l'Ukraine en un mois. Kherson a été la première grande ville à tomber aux mains des Russes lors de l'invasion initiale, et reste la seule capitale régionale sous le contrôle de Moscou. La reprendre serait un accomplissement majeur pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Concentré sur la victoire à tout prix, M. Poutine est devenu un visage plus public de la guerre alors que l'armée russe semble de plus en plus en difficulté, ce qui l'a forcé à annoncer cette semaine une mobilisation qui pourrait entraîner 300 000 civils russes dans le service militaire. Ce mois-ci, Moscou a démontré qu'elle disposait de trop peu de troupes pour poursuivre son offensive, qu'elle souffrait d'une pénurie d'armes de précision de haute technologie et qu'elle était incapable de dominer le ciel ukrainien. Mais des responsables américains informés de renseignements très sensibles ont déclaré qu'en coulisses, M. Poutine joue un rôle encore plus important dans la guerre, notamment en disant aux commandants que les décisions stratégiques sur le terrain sont de son ressort. Bien que M. Poutine ait accepté certaines recommandations des commandants militaires, y compris la mobilisation des civils, son implication a créé des tensions, selon les responsables américains. Selon ces responsables, le rejet par M. Poutine d'un retrait militaire de Kherson a également entraîné une baisse du moral des troupes russes, qui ont été pour la plupart coupées de leurs lignes d'approvisionnement et qui semblent croire qu'elles pourraient être laissées en plan face aux forces ukrainiennes. "La situation en Ukraine est clairement dynamique", a déclaré le général Mark A. Milley, président des chefs d'état-major interarmées, dans une interview vendredi. "Il est trop tôt pour une évaluation complète, mais il est clair pour moi que l'initiative stratégique est passée du côté des Ukrainiens." Il a toutefois averti qu'il restait "un long chemin à parcourir". Les désaccords de M. Poutine sur les lignes de bataille à Kherson illustrent à quel point la guerre dans le sud de l'Ukraine est critique pour les deux parties, ont déclaré des responsables américains. Malgré les récentes avancées de l'Ukraine dans le nord-est, la zone autour de Kherson est un théâtre critique de la guerre, avec de profondes implications stratégiques pour Kiev et Moscou. Certains responsables américains ont déclaré qu'ils voyaient des difficultés à venir pour l'armée russe sur le théâtre sud. Un haut responsable américain a déclaré cette semaine que l'Ukraine était en bonne voie pour réitérer dans le sud les gains que ses forces avaient obtenus lors d'une offensive éclair dans le nord-est au début du mois. Si l'Ukraine repousse encore plus loin les forces russes, le pont terrestre durement acquis par M. Poutine vers la Crimée, le territoire qu'il a arraché à l'Ukraine et annexé en 2014, pourrait finalement être menacé, selon des responsables américains. Les divisions sur Kherson ne sont que les derniers désaccords entre M. Poutine et ses principaux commandants. Des officiers supérieurs russes ont remis en question à plusieurs reprises les premiers plans de la guerre, selon des responsables américains, en particulier une phase initiale qui envisageait une frappe rapide sur Kiev, la capitale ukrainienne. Les officiers russes pensaient que M. Poutine partait en guerre avec des troupes et un armement insuffisants, selon les responsables américains. Le vote par référendum se déroule "sous la gueule des mitrailleuses", avertissent les responsables ukrainiens. Le projet de la Russie suscite des critiques de la part de régions éloignées et même de faucons favorables à la guerre. Les inquiétudes des officiers russes se sont avérées exactes et, après la défaite de l'armée russe devant Kiev, M. Poutine a relâché son contrôle sur la planification militaire. Il a autorisé des généraux de haut rang à élaborer une nouvelle stratégie axée sur des barrages d'artillerie massifs, selon des responsables américains. La nouvelle stratégie était en fait une guerre d'usure qui jouait sur la force de l'armée russe et a réussi à faire avancer l'armée dans l'est de l'Ukraine. Depuis que M. Poutine a ordonné à ses commandants de poursuivre les combats à Kherson, l'armée russe a tenté de stopper l'avancée ukrainienne dans cette ville. La semaine dernière, les Russes ont fait sauter un barrage sur la rivière Inhulets pour rendre plus difficile la contre-offensive actuelle. Mais les frappes ukrainiennes ont fait exploser les passages sur le fleuve Dnipro, ce qui a largement coupé les troupes russes de leurs lignes d'approvisionnement de l'autre côté. Les Russes ont dû utiliser des pontons pour traverser la rivière, avant de les voir touchés par les tirs ukrainiens, selon des responsables ukrainiens. "Ils ont des unités qui, si les Ukrainiens franchissent les lignes, seront coupées et encerclées", a déclaré Seth G. Jones, premier vice-président du Center for Strategic and International Studies. "Je ne saurais trop insister sur le caractère risqué de la situation pour eux". En se retirant au-delà de la rivière Dnipro, les commandants russes pourraient probablement tenir la ligne dans le sud avec moins de troupes. Cela leur donnerait plus de latitude pour redéployer les forces de Kherson vers d'autres zones, soit en repoussant la contre-offensive de Kharkiv dans le nord-est, soit en solidifiant les lignes défensives dans la région orientale du Donbas, soit en ouvrant un nouveau front dans le sud. Mais M. Poutine a dit aux commandants qu'il allait définir la stratégie. "Dans cette guerre, il y a eu un décalage constant entre les objectifs politiques de Poutine et les moyens militaires pour les atteindre", a déclaré Michael Kofman, directeur des études sur la Russie à CNA, un institut de recherche sur la défense à Arlington, Va. "Aux points de décision importants, Poutine a tergiversé, refusant de reconnaître la réalité, jusqu'à ce que les options passent de mauvaises à pires." Le retrait des forces russes au-delà du fleuve Dnipro constituerait également une réfutation brutale du référendum organisé par M. Poutine sur l'adhésion à la Fédération de Russie. L'organisation de tels votes fictifs est un objectif clé de Moscou. Les bloquer reste l'une des principales priorités de Kiev. Alors que la dissidence s'accroît en Russie et que des hommes d'âge militaire tentent de fuir le pays pour éviter l'appel, des responsables américains affirment que M. Poutine pense qu'une autre victoire ukrainienne éroderait encore davantage la popularité de la guerre, ce qu'il ne peut risquer. Des vidéos largement partagées sur Twitter dans les jours qui ont suivi l'annonce de la convocation par M. Poutine montrent des conscrits en colère se faisant gronder par des responsables militaires russes qui crient. "La récréation est terminée !" hurle un responsable militaire dans une vidéo. "Vous êtes des soldats maintenant !" Les conversations de M. Poutine avec ses commandants militaires régionaux en Ukraine peuvent également faire partie d'un effort visant à obtenir des évaluations plus précises de la campagne. Au fil de la guerre, des responsables américains ont déclaré que M. Poutine n'avait pas reçu d'informations précises de la part de ses principaux conseillers militaires, Sergei K. Shoigu, le ministre de la défense, et Valery Gerasimov, le chef d'état-major de l'armée russe. En plus de bloquer une retraite de Kherson, M. Poutine a émis des doutes sur les efforts des Russes pour consolider leur position dans le nord-est, près de la rivière Oskil, que la contre-offensive ukrainienne a atteinte ce mois-ci. Selon un responsable américain, M. Poutine s'est opposé à un retrait dans cette région également, car il est réticent à l'idée de donner à M. Zelensky quelque chose qui ressemble à une victoire. Même si M. Poutine exige une stratégie de non-retrait, les responsables américains ont déclaré que les officiers russes eux-mêmes sont divisés sur la façon de répondre aux contre-offensives ukrainiennes. Certains officiers pensent qu'ils doivent repousser avec force les directives de M. Poutine avant que les Ukrainiens ne percent leurs lignes actuelles. D'autres pensent qu'ils peuvent suivre les directives de M. Poutine. La Russie a continué à se concentrer sur le sud, malgré les progrès réalisés par les Ukrainiens à l'est de Kharkiv. Si Moscou a envoyé quelques renforts aux positions du nord-est en difficulté, la plupart des dizaines de milliers de soldats que la Russie a envoyés au sud dans la région de Kherson - y compris certaines de ses meilleures forces de combat - restent sur place. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) --- Détail sur une partie du pont de Kherson : 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Amnésia Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 27 minutes, olivier lsb a dit : Est-ce qu'ils ne sont pas allés un petit trop fort là sur le camo ? Pour ceux qui n'ont pas la référence sur les "Ents", c'est un clin d'oeil au seigneur des anneaux Rien de nouveau 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 37 minutes, Patrick a dit : Heu. Non. Des AKM oui. https://www.hiddendominion.com/differences-between-ak47-ak74-akm/ Les dernières doivent dater de 1975 dernier carat. Elles ont été stockées n'importe comment et sont rouillées à mort. Avec un peu de chance le chromage de l'âme n'a pas trop souffert. Mais je ne compterai pas là-dessus. Je suis d'accord avec Patrick. L'Etat des AK de la vidéo laisse présager que la rouille a aussi bouffé l'intérieur et que les métaux de plusieurs pièces ne peuvent pas subir les contraintes liées au tir (ou en tout cas pas longtemps). L'AK peut sans doute cracher quelques balles, dans quelle direction c'est un autre soucis, mais l'incident de tir est assuré à très court terme. Les armes sont tout simplement dangereuses pour le tireur, même au stand, alors en opé. Après je ne sais pas si c'est juste un cas particulier, je n'en fais pas une généralité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 31 minutes, olivier lsb a dit : Discutable encore une fois. Sans être dans le secret de la DGA ni des industriels, je pense que le cahier des charges industriels ne doit pas négliger les aspects souveraineté et accélération des cadences, en cas de conflit sérieux, avec surement des délais à la clé pour activer ces préparatifs. Comme le dit Niafron, c'est une question politique avant tout. Pour l'argent, il y a la LPM en augmentation, il y a la facilité européenne pour la paix (défense de rire) qui finance des dons d'équipements, il y a les presque 2 milliards de cash versés par la France au budget de l'Ukraine, il y a 3000 pax FR qui font sentinelle (ce qui coûte en argent et en préparation militaire à rattraper) et n'arrêteront jamais un terroriste en flag car ce n'est pas leur boulot ni leurs compétences etc... Non vraiment, je trouve qu'il y a beaucoup de moyens. Je n'explique que par une volonté politique notre position timorée dans le soutien en équipements militaire et formation. Il a été partagé finalement un peu plus haut dans le fil. Le SU-30 en question. Pas vu passer le SU-25 Est-ce qu'ils ne sont pas allés un petit trop fort là sur le camo ? Pour ceux qui n'ont pas la référence sur les "Ents", c'est un clin d'oeil au seigneur des anneaux Est-ce que dans le lot y'a Cadoc ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 Je cite exceptionnellement Tom Cooper qui vient d'écrire ça : Citation Two Su-25s, plus that Su-30 - and a Mi-8. While preparing my summary, yesterday evening, didn't dare reporting this, but: seems, the 20th CAA is falling apart - again. Ukrainians drove past Lyman all the way to Karpivka, and then to Ridkodub and Nove. (That's the 'problem with the terrain': as soon as Ukrainians are out of forests along the Siverski Donets.....it's getting awfully hard to stop them.) Thus, the VKS is playing 'fire brigade', once again: it's sending its jets and helicopters into direct attacks on advancing Ukrainians, without a clear picture about where are these. As a result, it's suffering losses, just like further west, earlier this morning. On aurait donc une situation locale très difficile pour la défense russe près de Lyman et l'aviation envoyée jouer les pompiers. Mission dans laquelle elle écope sérieusement, si les pertes sont confirmées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 4 minutes, Ciders a dit : Je cite exceptionnellement Tom Cooper qui vient d'écrire ça : On aurait donc une situation locale très difficile pour la défense russe près de Lyman et l'aviation envoyée jouer les pompiers. Mission dans laquelle elle écope sérieusement, si les pertes sont confirmées. La différence avec Kharkiv, c'est déjà que cette aviation existe. Maintenant, si les russes doivent accepter de perdre 2 ou 3 avions par jour pour tenir la situation, leur force aérienne ne va pas durer très longtemps; 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 12 minutes, Berezech a dit : Je suis d'accord avec Patrick. L'Etat des AK de la vidéo laisse présager que la rouille a aussi bouffé l'intérieur et que les métaux de plusieurs pièces ne peuvent pas subir les contraintes liées au tir (ou en tout cas pas longtemps). L'AK peut sans doute cracher quelques balles, dans quelle direction c'est un autre soucis, mais l'incident de tir est assuré à très court terme. Les armes sont tout simplement dangereuses pour le tireur, même au stand, alors en opé. Après je ne sais pas si c'est juste un cas particulier, je n'en fais pas une généralité. Apparemment d'autres conscrits auraient reçu des AK-12. De là à expliquer pourquoi ces flingues ne sont pas déjà sur le front alors que les troupes russes sur place en feraient meilleur usage, je ne peux pas dire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) le 24 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 1 minute, Heorl a dit : Apparemment d'autres conscrits auraient reçu des AK-12. De là à expliquer pourquoi ces flingues ne sont pas déjà sur le front alors que les troupes russes sur place en feraient meilleur usage, je ne peux pas dire. En fait, tout semble géré très localement : la conscription, la formation, l'équipement, ect. Donc d'une région à l'autre, suivant la compétence et la probité de l'encadrement du coin, tu peux avoir du très bon comme du très mauvais. Je serais pas étonné qu'on se retrouve avec certains groupes de conscrits presque mieux équipés que l'armée régulière, et d'autres combattant littéralement en guenille. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 à l’instant, CortoMaltese a dit : La différence avec Kharkiv, c'est déjà que cette aviation existe. Maintenant, si les russes doivent accepter de perdre 2 ou 3 avions par jour pour tenir la situation, leur force aérienne ne va pas durer très longtemps; Déjà, je m'étonne encore de voir des Su-25 voler. Les Russes en avaient encore plus ou moins 194 en 2014, un certain nombre a été retiré et une partie du reste modernisée. Or déjà 22 ont été envoyés au tapis de manière certaine, et on serait plutôt proche des 30. Avec le manque de pièces détachées et de pilotes, on se rapproche dangereusement du moment où il n'y aura tout simplement plus de bousin en état de voler et/ou pas de pilote pour les prendre. Le constat vaut aussi pour les Su-34, dont une douzaine ont été descendus de manière certaine (plus une petite dizaine d'autres pertes revendiquées) sur un peu moins de 150 de construits. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 https://www.lemonde.fr/international/live/2022/09/24/guerre-en-ukraine-en-direct-la-mobilisation-des-reservistes-se-poursuit-en-russie-la-france-favorable-a-l-accueil-des-deserteurs-russes_6142981_3210.html Moscou alourdit les peines pour reddition ou refus de combattre Vladimir Poutine a signé, samedi, des amendements prévoyant jusqu’à dix ans de prison pour les militaires qui se rendent ou refusent de combattre en période de mobilisation, comme c’est le cas actuellement. Ces amendements dans le Code pénal, qui avaient été votés par le Parlement cette semaine, ont été publiés sur le portail légal du gouvernement et sont donc entrés en vigueur. Ils prévoient notamment des peines allant jusqu’à dix ans de prison pour les soldats qui désertent, se rendent « sans autorisation » à l’ennemi, refusent de combattre ou désobéissent aux ordres en période de mobilisation. Au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d’hommes pour aller au front en Ukraine, le président russe a également signé, samedi, une loi qui facilite l’accès à la nationalité russe pour les étrangers s’engageant dans l’armée. Les étrangers qui rejoignent l’armée pour une durée d’au moins un an pourront demander la nationalité, sans avoir à justifier des cinq ans de résidence sur le territoire russe normalement requis. @Métal_Hurlant Info déjà déjà donné hier :) Collectionneur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 3 minutes, CortoMaltese a dit : En fait, tout semble géré très localement : la conscription, la formation, l'équipement, ect. Donc d'une région à l'autre, suivant la compétence et la probité de l'encadrement du coin, tu peux avoir du très bon comme du très mauvais. Je serais pas étonné qu'on se retrouve avec certains groupes de conscrits presque mieux équipés que l'armée régulière, et d'autres combattant littéralement en guenille. Et après il va falloir les faire collaborer alors que Sergueï le VDV verra Ilya le plombier se trimballer avec des plaques balistiques alors que lui n'en a plus depuis trois mois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. papsou Posté(e) le 24 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 septembre 2022 Il y a 2 heures, Boule75 a dit : A vot' service, bilingue : uk d'abord, fr ensuite. Révéler le contenu masqué WASHINGTON — President Vladimir V. Putin of Russia has thrust himself more directly into strategic planning for the war in Ukraine in recent weeks, American officials said, including rejecting requests from his commanders on the ground that they be allowed to retreat from the vital southern city of Kherson. A withdrawal from Kherson would allow the Russian military to pull back across the Dnipro River in an orderly way, preserving its equipment and saving the lives of soldiers. But such a retreat would be another humiliating public acknowledgment of Mr. Putin’s failure in the war, and would hand a second major victory to Ukraine in one month. Kherson was the first major city to fall to the Russians in the initial invasion, and remains the only regional capital under Moscow’s control. Retaking it would be a major accomplishment for President Volodymyr Zelensky of Ukraine. Focused on victory at all costs, Mr. Putin has become a more public face of the war as the Russian military appears increasingly in turmoil, forcing him to announce a call-up this week that could sweep 300,000 Russian civilians into military service. This month, Moscow has demonstrated it has too few troops to continue its offensive, suffers from shortages of high-tech precision weaponry and has been unable to gain dominance of Ukraine’s skies. But American officials briefed on highly sensitive intelligence said that behind the scenes Mr. Putin is taking on an even deeper role in the war, including telling commanders that strategic decisions in the field are his to make. Although Mr. Putin has accepted some recommendations from military commanders, including the mobilization of civilians, his involvement has created tensions, American officials said. The officials said that Mr. Putin’s rejection of a military pullback from Kherson has also led to a decrease in morale among Russian troops who have been mostly cut off from their supply lines, and who appear to believe they could be left stranded against Ukrainian forces. “The situation in Ukraine is clearly dynamic,” Gen. Mark A. Milley, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, said in an interview on Friday. “It’s too early for a full assessment, but it is clear to me that the strategic initiative has shifted to the Ukrainians.” But he cautioned that there remains a “long road ahead.” Mr. Putin’s disagreements over battle lines in Kherson illustrate how critical the war in Ukraine’s south is to both sides, American officials said. Despite Ukraine’s recent advances in the northeast, the area around Kherson is a critical theater in the war, with profound strategic implications for Kyiv and Moscow. Some American officials said they saw trouble ahead for the Russian military in the southern theater. A senior U.S. official said this week that Ukraine was well on its way to repeating in the south the gains its forces had managed during a lightning offensive in the northeast earlier this month. If Ukraine pushes Russian forces back farther, Mr. Putin’s hard-fought-for land bridge to Crimea, the territory it captured from Ukraine and annexed in 2014, could eventually be threatened, American officials said. The divisions over Kherson are only the latest disagreements between Mr. Putin and his top commanders. Senior Russian officers repeatedly questioned the early plans for the war, American officials said, particularly an initial stage that envisioned a quick strike on Kyiv, the Ukrainian capital. The Russian officers believed Mr. Putin was going to war with insufficient troops and weaponry, American officials said. Referendum voting is carried out ‘under the muzzle of machine guns,’ Ukrainian officials warn. Russia’s draft is drawing criticism from far-flung regions and even pro-war hawks. The Russian officers’ concerns proved correct, and after the defeat of the Russian army outside Kyiv, Mr. Putin eased up his control of military planning. He allowed senior generals to create a new strategy focused on massive artillery barrages, American officials said. The new strategy was effectively a grinding war of attrition that played to the Russian military’s strength and succeeded in pushing the army forward in eastern Ukraine. Since Mr. Putin ordered his commanders to continue fighting in Kherson, the Russian military has tried to halt the Ukrainian advance there. Last week the Russians blew up a dam on the Inhulets River to make the current counteroffensive more difficult. But Ukrainian strikes have blown up the crossings over the Dnipro River, which has largely cut off Russian troops from their supply lines on the other side. Russians have had to use pontoon bridges to cross the river, only to see them hit by Ukrainian fire, Ukrainian officials said. “They’ve got units in there who, if the Ukrainians break through the lines, will be cut off and surrounded,” said Seth G. Jones, senior vice president at the Center for Strategic and International Studies. “I cannot overstate how dicey the situation is for them.” Pulling back past the Dnipro River would likely allow Russian commanders to hold the line in the south with fewer troops. That would give them more latitude to redeploy forces from Kherson to other areas, either pushing back against the Kharkiv counteroffensive in the northeast, solidifying defensive lines in the eastern Donbas region or opening up a new front in the south. But Mr. Putin has told commanders he will set the strategy. “In this war there has been a consistent mismatch between Putin’s political objectives and the military means to attain them,” said Michael Kofman, director of Russia studies at CNA, a defense research institute in Arlington, Va. “At important decision points Putin has procrastinated, refusing to recognize the reality, until the options turned from bad to worse.” Pulling Russian forces back past the Dnipro River would also be a stark rebuttal to Mr. Putin’s referendum there on joining the Russian Federation. Holding such sham votes is a key objective of Moscow. Blocking them remains one of Kyiv’s top priorities. With dissent rising in Russia, and military-age men attempting to flee the country to avoid the call-up, U.S. officials say Mr. Putin believes another Ukrainian victory would further erode the popularity of the war, something he cannot risk. Videos widely shared on Twitter in the days since Mr. Putin announced his call-up show angry draftees being scolded by shouting Russian military officials. “Playtime’s over!” yells one military official in one video. “You’re soldiers now!” Mr. Putin’s conversations with his regional military commanders in Ukraine may also be part of an effort to get more accurate assessments of the campaign. As the war has gone on, American officials have said that Mr. Putin has not been given accurate information from his top military advisers, Sergei K. Shoigu, the defense minister, and Valery Gerasimov, the Russian military’s chief of the general staff. In addition to blocking a retreat from Kherson, Mr. Putin has raised doubts about Russian efforts to consolidate their position in the northeast near the Oskil River, which the Ukrainian counteroffensive reached this month. Mr. Putin, an American official said, has opposed pulling back there as well, because he is reluctant to hand anything to Mr. Zelensky that looks like a win. Even as Mr. Putin demands a strategy of no further retreats, American officials said Russian officers themselves are divided on how to respond to the Ukrainian counteroffensives. Some officers believe they should push back hard on Mr. Putin’s directives before the Ukrainians break through their current lines. Others believe they can follow through on Mr. Putin’s directives. Russia has continued to focus on the south, despite Ukrainian progress east of Kharkiv. While Moscow has sent some reinforcements to embattled northeastern positions, most of the tens of thousands of troops that Russia sent south to the Kherson area — including some of its best combat forces — remain in place. -->>> deepl (sans retouches) -->> WASHINGTON - Ces dernières semaines, le président russe Vladimir V. Poutine s'est immiscé plus directement dans la planification stratégique de la guerre en Ukraine, ont indiqué des responsables américains, rejetant notamment les demandes de ses commandants sur le terrain, qui souhaitaient être autorisés à se retirer de la ville vitale de Kherson, dans le sud du pays. Un retrait de Kherson permettrait à l'armée russe de se replier sur le fleuve Dnipro de manière ordonnée, en préservant son équipement et en sauvant la vie de ses soldats. Mais un tel retrait serait une nouvelle reconnaissance publique humiliante de l'échec de M. Poutine dans cette guerre, et donnerait une deuxième victoire majeure à l'Ukraine en un mois. Kherson a été la première grande ville à tomber aux mains des Russes lors de l'invasion initiale, et reste la seule capitale régionale sous le contrôle de Moscou. La reprendre serait un accomplissement majeur pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Concentré sur la victoire à tout prix, M. Poutine est devenu un visage plus public de la guerre alors que l'armée russe semble de plus en plus en difficulté, ce qui l'a forcé à annoncer cette semaine une mobilisation qui pourrait entraîner 300 000 civils russes dans le service militaire. Ce mois-ci, Moscou a démontré qu'elle disposait de trop peu de troupes pour poursuivre son offensive, qu'elle souffrait d'une pénurie d'armes de précision de haute technologie et qu'elle était incapable de dominer le ciel ukrainien. Mais des responsables américains informés de renseignements très sensibles ont déclaré qu'en coulisses, M. Poutine joue un rôle encore plus important dans la guerre, notamment en disant aux commandants que les décisions stratégiques sur le terrain sont de son ressort. Bien que M. Poutine ait accepté certaines recommandations des commandants militaires, y compris la mobilisation des civils, son implication a créé des tensions, selon les responsables américains. Selon ces responsables, le rejet par M. Poutine d'un retrait militaire de Kherson a également entraîné une baisse du moral des troupes russes, qui ont été pour la plupart coupées de leurs lignes d'approvisionnement et qui semblent croire qu'elles pourraient être laissées en plan face aux forces ukrainiennes. "La situation en Ukraine est clairement dynamique", a déclaré le général Mark A. Milley, président des chefs d'état-major interarmées, dans une interview vendredi. "Il est trop tôt pour une évaluation complète, mais il est clair pour moi que l'initiative stratégique est passée du côté des Ukrainiens." Il a toutefois averti qu'il restait "un long chemin à parcourir". Les désaccords de M. Poutine sur les lignes de bataille à Kherson illustrent à quel point la guerre dans le sud de l'Ukraine est critique pour les deux parties, ont déclaré des responsables américains. Malgré les récentes avancées de l'Ukraine dans le nord-est, la zone autour de Kherson est un théâtre critique de la guerre, avec de profondes implications stratégiques pour Kiev et Moscou. Certains responsables américains ont déclaré qu'ils voyaient des difficultés à venir pour l'armée russe sur le théâtre sud. Un haut responsable américain a déclaré cette semaine que l'Ukraine était en bonne voie pour réitérer dans le sud les gains que ses forces avaient obtenus lors d'une offensive éclair dans le nord-est au début du mois. Si l'Ukraine repousse encore plus loin les forces russes, le pont terrestre durement acquis par M. Poutine vers la Crimée, le territoire qu'il a arraché à l'Ukraine et annexé en 2014, pourrait finalement être menacé, selon des responsables américains. Les divisions sur Kherson ne sont que les derniers désaccords entre M. Poutine et ses principaux commandants. Des officiers supérieurs russes ont remis en question à plusieurs reprises les premiers plans de la guerre, selon des responsables américains, en particulier une phase initiale qui envisageait une frappe rapide sur Kiev, la capitale ukrainienne. Les officiers russes pensaient que M. Poutine partait en guerre avec des troupes et un armement insuffisants, selon les responsables américains. Le vote par référendum se déroule "sous la gueule des mitrailleuses", avertissent les responsables ukrainiens. Le projet de la Russie suscite des critiques de la part de régions éloignées et même de faucons favorables à la guerre. Les inquiétudes des officiers russes se sont avérées exactes et, après la défaite de l'armée russe devant Kiev, M. Poutine a relâché son contrôle sur la planification militaire. Il a autorisé des généraux de haut rang à élaborer une nouvelle stratégie axée sur des barrages d'artillerie massifs, selon des responsables américains. La nouvelle stratégie était en fait une guerre d'usure qui jouait sur la force de l'armée russe et a réussi à faire avancer l'armée dans l'est de l'Ukraine. Depuis que M. Poutine a ordonné à ses commandants de poursuivre les combats à Kherson, l'armée russe a tenté de stopper l'avancée ukrainienne dans cette ville. La semaine dernière, les Russes ont fait sauter un barrage sur la rivière Inhulets pour rendre plus difficile la contre-offensive actuelle. Mais les frappes ukrainiennes ont fait exploser les passages sur le fleuve Dnipro, ce qui a largement coupé les troupes russes de leurs lignes d'approvisionnement de l'autre côté. Les Russes ont dû utiliser des pontons pour traverser la rivière, avant de les voir touchés par les tirs ukrainiens, selon des responsables ukrainiens. "Ils ont des unités qui, si les Ukrainiens franchissent les lignes, seront coupées et encerclées", a déclaré Seth G. Jones, premier vice-président du Center for Strategic and International Studies. "Je ne saurais trop insister sur le caractère risqué de la situation pour eux". En se retirant au-delà de la rivière Dnipro, les commandants russes pourraient probablement tenir la ligne dans le sud avec moins de troupes. Cela leur donnerait plus de latitude pour redéployer les forces de Kherson vers d'autres zones, soit en repoussant la contre-offensive de Kharkiv dans le nord-est, soit en solidifiant les lignes défensives dans la région orientale du Donbas, soit en ouvrant un nouveau front dans le sud. Mais M. Poutine a dit aux commandants qu'il allait définir la stratégie. "Dans cette guerre, il y a eu un décalage constant entre les objectifs politiques de Poutine et les moyens militaires pour les atteindre", a déclaré Michael Kofman, directeur des études sur la Russie à CNA, un institut de recherche sur la défense à Arlington, Va. "Aux points de décision importants, Poutine a tergiversé, refusant de reconnaître la réalité, jusqu'à ce que les options passent de mauvaises à pires." Le retrait des forces russes au-delà du fleuve Dnipro constituerait également une réfutation brutale du référendum organisé par M. Poutine sur l'adhésion à la Fédération de Russie. L'organisation de tels votes fictifs est un objectif clé de Moscou. Les bloquer reste l'une des principales priorités de Kiev. Alors que la dissidence s'accroît en Russie et que des hommes d'âge militaire tentent de fuir le pays pour éviter l'appel, des responsables américains affirment que M. Poutine pense qu'une autre victoire ukrainienne éroderait encore davantage la popularité de la guerre, ce qu'il ne peut risquer. Des vidéos largement partagées sur Twitter dans les jours qui ont suivi l'annonce de la convocation par M. Poutine montrent des conscrits en colère se faisant gronder par des responsables militaires russes qui crient. "La récréation est terminée !" hurle un responsable militaire dans une vidéo. "Vous êtes des soldats maintenant !" Les conversations de M. Poutine avec ses commandants militaires régionaux en Ukraine peuvent également faire partie d'un effort visant à obtenir des évaluations plus précises de la campagne. Au fil de la guerre, des responsables américains ont déclaré que M. Poutine n'avait pas reçu d'informations précises de la part de ses principaux conseillers militaires, Sergei K. Shoigu, le ministre de la défense, et Valery Gerasimov, le chef d'état-major de l'armée russe. En plus de bloquer une retraite de Kherson, M. Poutine a émis des doutes sur les efforts des Russes pour consolider leur position dans le nord-est, près de la rivière Oskil, que la contre-offensive ukrainienne a atteinte ce mois-ci. Selon un responsable américain, M. Poutine s'est opposé à un retrait dans cette région également, car il est réticent à l'idée de donner à M. Zelensky quelque chose qui ressemble à une victoire. Même si M. Poutine exige une stratégie de non-retrait, les responsables américains ont déclaré que les officiers russes eux-mêmes sont divisés sur la façon de répondre aux contre-offensives ukrainiennes. Certains officiers pensent qu'ils doivent repousser avec force les directives de M. Poutine avant que les Ukrainiens ne percent leurs lignes actuelles. D'autres pensent qu'ils peuvent suivre les directives de M. Poutine. La Russie a continué à se concentrer sur le sud, malgré les progrès réalisés par les Ukrainiens à l'est de Kharkiv. Si Moscou a envoyé quelques renforts aux positions du nord-est en difficulté, la plupart des dizaines de milliers de soldats que la Russie a envoyés au sud dans la région de Kherson - y compris certaines de ses meilleures forces de combat - restent sur place. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) --- Détail sur une partie du pont de Kherson : pour le camouflage mode buisson qui marche, c'est pas nouveau: 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 24 minutes, Berezech a dit : Je suis d'accord avec Patrick. L'Etat des AK de la vidéo laisse présager que la rouille a aussi bouffé l'intérieur et que les métaux de plusieurs pièces ne peuvent pas subir les contraintes liées au tir (ou en tout cas pas longtemps). L'AK peut sans doute cracher quelques balles, dans quelle direction c'est un autre soucis, mais l'incident de tir est assuré à très court terme. Les armes sont tout simplement dangereuses pour le tireur, même au stand, alors en opé. Après je ne sais pas si c'est juste un cas particulier, je n'en fais pas une généralité. Ce qui me choque le plus c'est l'état du porte-culasse. Regarde le levier d'armement. La tête de culasse doit être littéralement bouffée. Pour le couvre-culasse et le receveur à la limite on s'en fout, mais le reste... Idem pour le piston, la frette a l'air d'être dans un état pitoyable qui ne laisse pas présager d'un fonctionnement irréprochable si ça a rouillé dedans. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 24 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 8 minutes, Heorl a dit : Déjà, je m'étonne encore de voir des Su-25 voler. Les Russes en avaient encore plus ou moins 194 en 2014, un certain nombre a été retiré et une partie du reste modernisée. Or déjà 22 ont été envoyés au tapis de manière certaine, et on serait plutôt proche des 30. Avec le manque de pièces détachées et de pilotes, on se rapproche dangereusement du moment où il n'y aura tout simplement plus de bousin en état de voler et/ou pas de pilote pour les prendre. Le constat vaut aussi pour les Su-34, dont une douzaine ont été descendus de manière certaine (plus une petite dizaine d'autres pertes revendiquées) sur un peu moins de 150 de construits. J'avais déjà sorti les chiffres de The Military Balance 2022 : on y recensait alors 139 Su-25SM/SM3, 40 Su-25 non modernisés et 15 Su-25UB. Il est possible de penser qu'une partie au moins des appareils abattus font partie de ceux les plus en forme ou ayant le plus de potentiel. Le problème du Su-25 est le même depuis des années : on n'en produit plus. Sachant qu'il y a quatre régiments seulement à 100 % sur Su-25 (le 18è GvOShAP à Chernigovka, le 266è GvOShAP à Step - ce dernier regroupant les Su-25 de base, le 960è OShAP à Primorsko Akhtarsk et le 368è OShAP à Budennovsk), un cinquième avec un seul escadron (le 37è SAP à Gvardeyskoye) plus l'escadron déployé à Kant au Kirghizistan. Donc la ressource s'épuise. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 A prendre avec des pincettes évidemment mais ça commence à faire beaucoup. Si je dis pas de connerie, hors frappe sur les aérodromes, c'est de loin la pire journée pour les VVS en terme de perte depuis le début de la guerre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 24 septembre 2022 Share Posté(e) le 24 septembre 2022 il y a 47 minutes, Heorl a dit : Apparemment d'autres conscrits auraient reçu des AK-12. De là à expliquer pourquoi ces flingues ne sont pas déjà sur le front alors que les troupes russes sur place en feraient meilleur usage, je ne peux pas dire. Parce qu’ils ont été produits récemment ? il y a 42 minutes, Heorl a dit : Déjà, je m'étonne encore de voir des Su-25 voler. Les Russes en avaient encore plus ou moins 194 en 2014, un certain nombre a été retiré et une partie du reste modernisée. Or déjà 22 ont été envoyés au tapis de manière certaine, et on serait plutôt proche des 30. Avec le manque de pièces détachées et de pilotes, on se rapproche dangereusement du moment où il n'y aura tout simplement plus de bousin en état de voler et/ou pas de pilote pour les prendre. Le constat vaut aussi pour les Su-34, dont une douzaine ont été descendus de manière certaine (plus une petite dizaine d'autres pertes revendiquées) sur un peu moins de 150 de construits. Pourquoi la perte d’un cinquième d’un parc de matériel empêcherait-il le reste de voler? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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