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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 2 minutes, vincenzo a dit :

Rybar spécule sur la localisation de la future usine Rheinmetall en Ukraine : à l'extreme ouest quasi collé à la frontière roumaine

https://twitter.com/secretsqrl123/status/1678511256897028098/photo/1

On se doute bien qu'ils vont pas la mettre à Kherson ou à Izioum ...

Clairon

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il y a 19 minutes, vincenzo a dit :

Rybar spécule sur la localisation de la future usine Rheinmetall en Ukraine : à l'extreme ouest quasi collé à la frontière roumaine

https://twitter.com/secretsqrl123/status/1678511256897028098/photo/1

J'ai du mal à croire que cette usine voie le jour, et surtout pas pendant la guerre.

Mais si elle est bien construite, sa localisation est claire : c'est sous les Kalibr et Kinjal.

Modifié par Alexis
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il y a 6 minutes, Alexis a dit :

J'ai du mal à croire que cette usine voie le jour, et surtout pas pendant la guerre.

Mais si elle est bien construite, sa localisation est claire : c'est sous les Kalibr et Kinjal.

Pas forcément. En collant l'usine à la Pologne les russes vont hésiter à tirer. Une erreur de tir et les polonais pourraient être tenté d'invoquer l'article 5 (ou pas, mais d'agir de manière plus musclée)

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il y a 40 minutes, CortoMaltese a dit :

Tu penses sérieusement que les américains peuvent se débarrasser comme ça d'un type qui jouit d'une popularité énorme dans son pays ?

Au delà même de la question de la faisabilité physique, les conséquences imprévisibles que ça aurait suffisent à s'assurer que les USA ne feront jamais ça.

On verra...

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il y a 24 minutes, Fred974 a dit :

Pas forcément. En collant l'usine à la Pologne les russes vont hésiter à tirer. Une erreur de tir et les polonais pourraient être tenté d'invoquer l'article 5 (ou pas, mais d'agir de manière plus musclée)

Les missiles de croisière, quand ils fonctionnent et c'est le cas le plus courant, ont un écart circulaire probable de l'ordre de quelques mètres. Même si on imaginait que la techno russe était très inférieure et si l'erreur probable se comptait en dizaines de mètres - et c'est de l'imagination - ça resterait très largement suffisant pour cibler une installation aussi grande qu'une usine. Les missiles aérobalistiques type Kinjal n'ont pas un ECP bien différent.

Quant aux erreurs de tir, c'est déjà arrivé. Tirs accidentel sur la Pologne, notamment en novembre dernier avec 2 morts civils. Même s'il s'est avéré plus tard que le projectile était en fait ukrainien, il y a eu une période de flottement où le plus probable semblait un projectile russe. La réaction était unanime dans tous les pays de l'OTAN Pologne comprise, ainsi qu'en Russie : tout le monde temporisait debout sur les freins. Personne ne veut d'une extension de la guerre à d'autres pays.

Contrairement à ce qu'une certaine propagande russe aime à faire croire, c'est tout aussi vrai des Polonais.

La limite pour la Russie, c'est leurs stocks de missiles avancés. Vu leur production limitée - enfin, nettement supérieure à celle de la France, hein ! - ils doivent économiser. Mais une usine de production de chars serait une cible prioritaire.

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il y a 36 minutes, Paschi a dit :

https://www.thedrive.com/the-war-zone/is-ukrainian-using-old-s-200-sams-in-the-land-attack-role

La Russie affirme que l'Ukraine utilise désormais des missiles sol-air à longue portée S-200 datant de la guerre froide - connus de l'OTAN sous le nom de SA-5 Gammon - pour attaquer des cibles terrestres dans ses zones arrière et en Russie même. Une vidéo d'une frappe revendiquée semble montrer un missile qui ressemble beaucoup à un S-200 plongeant presque verticalement sur une cible, censée se trouver dans l'oblast de Briansk, dans l'ouest de la Russie, une région frontalière de l'Ukraine.

Alors que la Russie utilise le système SAM avancé S-300 - qui possède une capacité surface-surface peu connue pour frapper de vastes zones de cibles terrestres statiques en Ukraine, l'utilisation de S-200 anciens, de cette manière, est un nouveau développement dans ce conflit. En effet, jusqu'à présent, il n'y avait apparemment aucune preuve de l'utilisation de S-200 à quelque titre que ce soit, par l'Ukraine ou la Russie, et l'incident soulève de nombreuses questions.

Les S-200 pourraient donner à l'Ukraine une capacité quasi similaire à celle d'un missile balistique à courte portée, et si les missiles étaient profondément modifiés, il est possible qu'ils soient beaucoup plus précis que s'ils étaient utilisés dans leur configuration d'origine.

La preuve la plus concluante, à ce jour, de l'utilisation par l'Ukraine de S-200 pour frapper des cibles terrestres est la vidéo censée montrer l'attaque d'une scierie dans la localité de Bytosh, dans l'oblast russe de Briansk, hier. Les caméras de surveillance locales ont filmé l'arrivée du missile, qui porte certainement les marques du S-200 ou, plus précisément, du missile de la série 5V28 utilisé par ce système, qui a été développé à l'origine pour la défense à haute altitude de cibles de grande superficie, y compris d'importantes installations administratives, industrielles et militaires.

Selon la Russie, une autre attaque au missile a eu lieu hier dans sa zone frontalière, cette fois dans l'oblast de Rostov, et a également été attribuée au S-200. La cible semble avoir été la base aérienne de Morozovsk.

Plus important encore, il semblerait que le S-200 ait été utilisé hier pour tenter de prendre pour cible le pont de Kerch, l'ouvrage très précieux qui relie la Russie à la Crimée occupée par les Russes. Les médias ukrainiens ont fait état d'une tentative de frappe sur le pont à l'aide du S-200, tandis que des sources russes ont affirmé que leurs opérateurs de défense aérienne avaient abattu au moins un missile juste au nord de la péninsule de Taman, qui borde la mer d'Azov au nord, le détroit de Kertch à l'ouest et la mer Noire au sud. Les débris du missile intercepté serait tombée dans la mer d'Azov.

Bien que la Russie affirme que le missile a été intercepté avec succès, l'incident aurait entraîné la fermeture du pont de Kertch par les autorités russes, ce qui a provoqué d'importants embouteillages.

Dans l'ensemble, le ministère russe de la défense affirme que trois missiles S-200 ont visé le pont de Kerch, mais qu'ils ont tous été détruits. Le même rapport indique que deux autres missiles S-200 ont été détruits par ses défenses aériennes et deux autres par des moyens de guerre électronique non divulgués, au cours de ce qu'il affirme être des tentatives d'attaques dans les régions de Rostov et de Kaluga en Russie.

Tous ces incidents se seraient produits hier, mais le ministère de la défense n'a pas précisé quelles cibles avaient été atteintes, le cas échéant, ni combien de missiles avaient été tirés au total.

On ne sait pas exactement combien de systèmes S-200, s'il y en a, étaient encore actifs au sein des forces armées ukrainiennes lorsque l'invasion russe a commencé, mais ces missiles utilisent des lanceurs statiques et ne sont donc pas très mobiles, puisqu'ils conviennent uniquement à la défense de cibles statiques contre des menaces volant à haute altitude.

Jusqu'à présent, nous n'avons pas vu de preuve de l'utilisation des S-200 ukrainiens, que ce soit dans le cadre de la défense aérienne ou en tant qu'arme surface-surface. Il est toutefois possible que l'Ukraine ait réactivé certains de ses systèmes S-200 pour renforcer ses anciennes défenses aériennes, qui épuisent manifestement leurs stocks de missiles à un rythme prodigieux. Il se pourrait que le missile qui s'est écrasé à Briansk soit en fait un exemple errant destiné à détruire une cible aérienne, ce qui s'est déjà produit par le passé avec des systèmes de défense aérienne. Le fait que plusieurs missiles aient été lancés contre des cibles terrestres, du moins d'après les récits des Russes, semble rendre cette hypothèse moins probable.

 

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Rien de nouveau sous le sol-air, l'armée ukrainienne tente la même chose que les Houthis avec des S-75 utilisés en sol-sol contre l'Arabie saoudite.

Cette réutilisation de vieux systèmes offre le bon côté de saturer la défense aérienne russe pour un faible coût en obligeant l'adversaire à utiliser des missiles plus récents et plus couteux.
Et cerise sur le gâteau, l'armée ukrainienne peut essayer de tirer à bon compte les vieux missiles Hawk H-S qui lui ont été envoyée.

Anecdote : plusieurs SA-200 syriens ont frappé Israël après avoir été tirés contre des raids de l'armée de l'air de ce pays.

Modifié par Benoitleg
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Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

Mettons à minima :  1000 /mois x fabricant (hors USA)  Environ 20 000 / mois; USA environ 30 0000 (peut-être plus) ; mettons 15 000 pour la seule UE (les un moins, d'autres plus...) On est certes loin de l'objectif UE 1 million / an; mais si l'UE c'est donné cet objectif ce que le potentiel existe...

Si on prend ce qu'on a su produire il y a un siècle, clairement le potentiel existe. Mais il faut le remettre en place et franchement j'avais pensé que çà irait plus vite.

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il y a 7 minutes, herciv a dit :

Si on prend ce qu'on a su produire il y a un siècle, clairement le potentiel existe. Mais il faut le remettre en place et franchement j'avais pensé que çà irait plus vite.

 

Le processus est assez lourd, exemple d'Eurenco (explosif), qui se retrouve parfois en concurrence directe avec l'agro-industrie (->engrais) pour l'acide nitrique.

EURENCO entre explosion de la demande et amorce d’une économie de guerre, Nathan Gain 14 février, 2023

https://www.forcesoperations.com/eurenco-entre-explosion-de-la-demande-et-amorce-dune-economie-de-guerre/

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il y a 12 minutes, Benoitleg a dit :

 

Le processus est assez lourd, exemple d'Eurenco (explosif), qui se retrouve parfois en concurrence directe avec l'agro-industrie (->engrais) pour l'acide nitrique.

EURENCO entre explosion de la demande et amorce d’une économie de guerre, Nathan Gain 14 février, 2023

https://www.forcesoperations.com/eurenco-entre-explosion-de-la-demande-et-amorce-dune-economie-de-guerre/

Oui, mais l'industrie des munitions ne peut-elle pas facilement surenchérir sur le prix des engrais ?

Je veux dire, une grenade avec 50 kg de produits chimiques à l'intérieur peut être vendue bien plus cher que 50 kg d'engrais.

Mais il reste le problème des contrats de livraison à long terme. 

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il y a 12 minutes, Manuel77 a dit :

Oui, mais l'industrie des munitions ne peut-elle pas facilement surenchérir sur le prix des engrais ?

Je veux dire, une grenade avec 50 kg de produits chimiques à l'intérieur peut être vendue bien plus cher que 50 kg d'engrais.

Mais il reste le problème des contrats de livraison à long terme. 

Ça marche plutôt dans l'autre sens, les producteurs d'engrais achètent en très gros volumes (tonnages et financiers).

Le prix des engrais a aussi plutôt monté après le début de la guerre russo-ukrainienne, la Russie étant un gros producteur d'engrais mis partiellement hors-circuit par les sanctions économiques.

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il y a 5 minutes, Benoitleg a dit :

Ça marche plutôt dans l'autre sens, les producteurs d'engrais achètent en très gros volumes (tonnages et financiers).

Le prix des engrais a aussi plutôt monté après le début de la guerre russo-ukrainienne, la Russie étant un gros producteur d'engrais mis partiellement hors-circuit par les sanctions économiques.

L'agro-industrie passe souvent des contrats à terme, souvent un an à l'avance parfois plus pour avoir une bonne visibilité prix.

En gros l'essentiel de la matière première disponible est déjà vendue.

S'il y a un marché spot c'est pour un pouilleme de la production.

Accessoirement les sanctions prises en conséquence de la guerre on mis sous forte tension beaucoup d'intrants agricoles, encore plus ceux dérivé d'hydrocarbures.

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Il y a 1 heure, Fred974 a dit :

Pas forcément. En collant l'usine à la Pologne les russes vont hésiter à tirer. Une erreur de tir et les polonais pourraient être tenté d'invoquer l'article 5 (ou pas, mais d'agir de manière plus musclée)

Rybar spécule sur le fait qu'elle pourrait être enterrée. Mais cela fait des volumes importants de terre à déplacer.

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Je ne sais pas trop où mettre l'info.  Un capitaine de sous-marin russe abattu durant son jogging le 10 juillet !

https://www.lindependant.fr/2023/07/11/guerre-en-ukraine-implique-dans-une-attaque-au-missile-qui-a-tue-23-civils-le-commandant-dun-sous-marin-russe-abattu-durant-son-jogging-11334874.php

Le chef adjoint chargé de la mobilisation militaire dans la ville de Krasnodar, dans le sud de la Russie, a été abattu dans la même ville, rapporte l'agence de presse russe TASS, citant les forces de l'ordre. Selon TASS, Stanislav Rzhitsky a été tué par un homme armé lundi matin.

Le responsable tué était également l'ancien commandant d'un sous-marin de la flotte russe qui opérait dans la mer Noire. Selon les médias ukrainiens, il était surtout le responsable du lancement de missiles de croisière Kalibr contre la ville ukrainienne de Vinnytsia qui a tué 23 civils, dont 3 enfants, en juillet 2022....

Il aurait mit le parcours de son jogging sur une application publique selon l'article suivant :

https://gagadget.com/fr/276723-le-commandant-de-sous-marin-de-krasnodar-stanislav-rzhitsky-tue-en-russie-il-avait-ete-retrouve-grace-a-lapplication-stra/

Il commandait le sous- marin de classe Kilo Alrosa :

https://www.agasm.fr/le-plus-ancien-sous-marin-de-la-marine-russe-alrosa-va-reprendre-du-service/

 

 

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Il y a 1 heure, Paschi a dit :

l'Ukraine utilise désormais des missiles sol-air à longue portée S-200 datant de la guerre froide

Comme quoi, il faut garder même les vieux rogatons, ça peut toujours servir .... A méditer en France quand on s'aperçoit qu'il n'y a plus un seul AMX10P (on devait en envoyer soi-disant ?) ou AMX30 ...

Clairon 

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il y a une heure, herciv a dit :

Si on prend ce qu'on a su produire il y a un siècle, clairement le potentiel existe. Mais il faut le remettre en place et franchement j'avais pensé que çà irait plus vite.

Il y a un siècle les process de production étaient plus simples, même s'il y avait beaucoup moins d'automatisation. Le problème des process actuels de production d'obus me semble être l'exigence peut être excessive de qualité à tous les niveaux et non une indisponibilité des matériaux.

La performance technique c'est bien, mais l'esprit ne semble pas à la recherche méthodique - de gains de productivité à chaque étape, quitte à accepter une légère baisse qualitative. 

Exemple : pourrait-on éviter d'usiner le corps de l'obus en passant par une technique de forge à froid ? A titre personnel, j'en sais rien, mais si c'est possible, la cadence de production du corps de l'obus augmente très sensiblement.

Il ne s'agit pas de simplement de comparer deux offres de fournisseurs, mais de travailler les offres de la manière la plus serrée et méthodique pour parvenir à une hausse des cadences et une baisse de prix unitaire. Bien sur tout ceci doit exister, mais avec quelle volonté?

Je vais peut être sembler excessif mais les sociétés embourgeoisées occidentales n'ont plus le respect de l'industrie, laquelle a été sacrifiée. Un technicien on accepte, mais un ouvrier reste fondamentalement louche. On ne peut même pas débattre sérieusement de ce sujet. Résultat les industriels restant vivent cachés.  Les asiatiques lancent de nouvelles lignes de production de smartphones en peu de temps, mais on n'est pas foutu de monter rapidement en cadence sur un produit standard type obus de 155 mm dont la conception doit dater d'au moins 20 ans...

 

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il y a une heure, Akilius G. a dit :

Il y a un siècle les process de production étaient plus simples, même s'il y avait beaucoup moins d'automatisation. Le problème des process actuels de production d'obus me semble être l'exigence peut être excessive de qualité à tous les niveaux et non une indisponibilité des matériaux.

La performance technique c'est bien, mais l'esprit ne semble pas à la recherche méthodique - de gains de productivité à chaque étape, quitte à accepter une légère baisse qualitative. 

Exemple : pourrait-on éviter d'usiner le corps de l'obus en passant par une technique de forge à froid ? A titre personnel, j'en sais rien, mais si c'est possible, la cadence de production du corps de l'obus augmente très sensiblement.

Il ne s'agit pas de simplement de comparer deux offres de fournisseurs, mais de travailler les offres de la manière la plus serrée et méthodique pour parvenir à une hausse des cadences et une baisse de prix unitaire. Bien sur tout ceci doit exister, mais avec quelle volonté?

Je vais peut être sembler excessif mais les sociétés embourgeoisées occidentales n'ont plus le respect de l'industrie, laquelle a été sacrifiée. Un technicien on accepte, mais un ouvrier reste fondamentalement louche. On ne peut même pas débattre sérieusement de ce sujet. Résultat les industriels restant vivent cachés.  Les asiatiques lancent de nouvelles lignes de production de smartphones en peu de temps, mais on n'est pas foutu de monter rapidement en cadence sur un produit standard type obus de 155 mm dont la conception doit dater d'au moins 20 ans...

Je pense qu'il y a un paramètre plus simple et beaucoup plus fondamental encore - la demande.

On sait produire, même en Europe, même en France si si, des millions de voitures par an. Et une voiture moderne, c'est un objet technique (vraiment) très complexe. Seulement voilà, il y a une demande solvable pour des millions de voitures chaque année.

Si à Bourges on produit 30 000 obus de 155 mm par an et pas plus, c'est parce que c'est la demande qui existe.

Faire changer d'échelle la production ? C'est tout à fait possible, bien sûr. Souvent, voire le plus souvent, le changement d'échelle mènera même à une baisse sérieuse du prix unitaire, parce qu'une production à plus grande échelle va être plus efficace, de même que l'artisanat d'art coûte en général plus cher que la production industrielle ! 

Seulement bien sûr, pour aller d'ici à là, pour multiplier la production par 5, 10 ou 20, il y a des conditions :

- Repenser l'ensemble du processus de production (au moins), parfois la conception du produit

- Changer les processus, les moyens de production, la formation des techniciens et ouvriers, leur organisation etc.

- Il faut du temps et des efforts pour cela, donc de gros investissements, donc aucun industriel n'entamera ce genre de transformation sans avoir un contrat ferme

Eh oui... ça commence par là :smile:

Un bon exemple, c'est la production des canons Caesar, passée depuis le début de la guerre de 2 à 4 unités par mois, 6 / mois devrait être atteint cette année, et l'objectif 2024 c'est 8 par mois. Un quadruplement de la cadence.

Mais il faut du temps pour cela - pas loin de deux ans dans ce cas. Et je n'imagine pas que Nexter s'y soit lancé sans avoir de sérieuses garanties sur le marché pour 8 Caesar par mois...

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En ce jour d'officialisation pour les scalp français :

Les chaînes russes confirment sa mort.

"À la suite de l'attaque des missiles de croisière Storm Shadow sur le poste de commandement de la 58e armée dans la région de Berdyansk, le lieutenant-général Oleg Tsokov, commandant adjoint du district militaire du Sud, a été tué."

 

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Il y a 1 heure, Akilius G. a dit :

mais on n'est pas foutu de monter rapidement en cadence sur un produit standard type obus de 155 mm dont la conception doit dater d'au moins 20 ans...

- les normes ( à tous niveaux )

- construire / agrandir / adapter un batiment, 

- recevoir les machines outils ( que le fabricant n'a pas sur parc en attente d'une vente fortuite, il fabrique lui aussi sur cde ).

- recruter former le personnel nécessaire. Tiens d'ailleurs, sous quel cadre ? Sans doute du CDD ici, ce qui est moins attractif....

- image et pérennité perçu du secteur ( perception juste ou fausse )

- partie financière: garantie de contrats, gestion de l'avance de tréso, amortissement invest', etc....

 

Les services c'est facile de lancer vite fait bien fait, ça coûte peu en cas de gamelle. L'indus c'est pas la même salade. Ca demande une projection sur du temps long  ( pour fabriquer des obus ou des boites de conserve ).

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