pascal Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Il y a 9 heures, Ciders a dit : uniquement de levées en terre autour de leurs aires de stationnement. regarde Évreux ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 il y a 6 minutes, Banzinou a dit : Un Burratino capturé Embourbé ! Tu comprends mieux pourquoi ils se sont entassés sur 60km sur une pauvre route, dont je vous raconte pas l'état quand le 60e kilomètre de matos finira par rouler dessus... J'ai l'impression de revoir un l'épisode d'Apocalypse sur Barbarossa, simplement ça va du haut vers le bas et de droite à gauche cette fois ci. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Vidéo d'un camion russe pris sous le feu et qui fini dans un bâtiment Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 29 minutes ago, pascal said: Ils ont peut-être battu le rappel des meilleures unités disponibles dans chaque commandement ... un agrégat qui aurait pu paraître suffisant sachant que chaque commandement est organisé et structuré de la même manière. Trois choses sont à mes yeux intéressantes dans cette campagne ... des aspects opérationnels intangibles qui déterminent le niveau d'efficacité de tout engagement 1- le terrain, le nord de l'Ukraine est, à l'image de la Biélorussie, un pays de forêts et de marais mal drainés; je vous renvoie aux cartes, les seuls axes de progression actuels sont ceux des rares axes routiers. On est bien loin de l'audace de juin 44 durant Bagration quand des groupements tactiques très légers (cavalerie portée) étaient parvenus à opérer dans la profondeur du groupe d'armées centre. Donc la progression de ces groupes fortement mécanisés est prévisible ... je pense notamment à la 1ere tank 2- la logistique, il semble bien que çà pêche beaucoup dans ce domaine, or sans logistique appropriée le tempo opérationnel ne peut être tenu, en plus si les personnels ont faim ... Plus que seulement la logistique, il semble que ce soit l'entièreté de la manoeuvre mécanisée interarme qui soit problématique, pour euphémiser sévèrement. A tout le moins au-delà de l'échelon bataillonnaire: ce n'est apparemment pas que le terrain qui empêche les unités en progression de s'épauler/s'appuyer mutuellement, et la coordination des unités de base semble gravement faible, comme si la progression était décidée génériquement tout en haut, et que les chefs de bataillons interarmes décidaient par eux-mêmes quoi faire ensuite, bougeant au petit bonheur selon leurs propres calculs, avec rien ou presque entre ces deux échelons. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Il y a 5 heures, nemo a dit : 3 poches se dessinent très nettement 1 au nord, 1 au sud et une à l'est. Traditionnellement les Russes ne pratiquent pas des batailles d'encerclement çà ne correspond pas à la doctrine opérative en revanche des avancées semblent avant tout correspondre aux grands axes notamment au nord ... Les "poches" sont peut-être vides de forces ou de forces significatives 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 28 minutes ago, Ciders said: Si nous parlons des MiG polonais, ils sont parfaitement opérationnels. Ils arrivent petit à petit en fin de vie mais ils volent encore. Je pense surtout que les médias se sont beaucoup avancés et que personne n'a envisagé de demander leur avis aux pays concernés. Les Ukrainiens annoncent cinq tués dans l'attaque de la tour de télévision de Kiev. Diffusion des émissions interrompues. A priori le probleme des ukrainiens c'est les pilotes ... il semble qu'il n'est pas beaucoup de pilotes formés. C'était le cas avant le conflit je doute que cela ait changé depuis. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Les russes auraient sorti leurs SU-34: https://checksix-forums.com/viewtopic.php?f=279&t=214583&p=1881984#p1881984 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 il y a 3 minutes, g4lly a dit : A priori le probleme des ukrainiens c'est les pilotes ... il semble qu'il n'est pas beaucoup de pilotes formés. C'était le cas avant le conflit je doute que cela ait changé depuis. Ca c'est très plausible. On a d'ailleurs eu confirmation de l'identité du pilote abattu sur Kiev. Ce n'était pas vraiment un jeune. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Yevhen Malyshev biathlète membre de l'équipe junior d'Ukraine (20 ans) est mort au combat . Annonce de la Fédération d'Ukraine. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
perseus Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Il y a 3 heures, vince24 a dit : Poutine fait clairement une obsession sur Kiev, c’est militairement irrationnel, les unités ukrainiennes qui y sont, sont déjà fixées et probablement sans grande capacité offensive, et il y aurait peut être une meilleure façon d’utiliser ces renforts russes. Je sais que je suis surtout un lecteur silencieux. mais perso, cela ne me parait pas si irrationnel. Kiev est un élément essentiel de la rhétorique russophile de Poutine. La tentative avortée d'attaque éclaire pour décapiter l'Ukraine a échouée mais elle montre bien l'importance de la ville. J'espère me tromper, certes ils semble y avoir de nombreuses pertes coté russe, des soucis logistiques etc. Mais je reste quand même très pessimiste. Comme Poutine ne peut pas se permettre un carpet bombing façon Alep, je crains l'assaut d'une pointe vers l'ouest pour couper la route de la Pologne et un assaut de grand volume pour faire plier la ville même au risque de pertes très élevée coté russe. Il faut Kiev pour à minima couper le pays en deux, puis solliciter ensuite un cesser le feu. Ce serait assez logique par rapport à la politique de "mise devant le fait accompli" que pratique Poutine. Ceci fait, Ukraine stérilisée, accord de défense avec les "républiques" de l'est (Lougansk...), accord pour accueillir du nucléaire. A moins que les occidentaux soient prêt à aller au carton, l'Ukraine ne sera pas prête de retrouver ses frontières... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 il y a 16 minutes, pascal a dit : Traditionnellement les Russes ne pratiquent pas des batailles d'encerclement çà ne correspond pas à la doctrine opérative en revanche des avancées semblent avant tout correspondre aux grands axes notamment au nord ... Les "poches" sont peut-être vides de forces ou de forces significatives Lors des combats au Donbass il y a quelques années, des "chaudrons" avaient encerclé des unités ukrainiennes qui avaient ensuite été anéanties, comme à Debaltsevo. Peut-être que les Russes ont cru possible de rééditer la manœuvre. il y a 16 minutes, John92 a dit : Les russes auraient sorti leurs SU-34: https://checksix-forums.com/viewtopic.php?f=279&t=214583&p=1881984#p1881984 Il y a quelques jours un Su-34 avait déjà été vu à basse altitude au-dessus de l'Ukraine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 (modifié) il y a 40 minutes, Tancrède a dit : Plus que seulement la logistique, il semble que ce soit l'entièreté de la manoeuvre mécanisée interarme qui soit problématique, pour euphémiser sévèrement. A tout le moins au-delà de l'échelon bataillonnaire: ce n'est apparemment pas que le terrain qui empêche les unités en progression de s'épauler/s'appuyer mutuellement, et la coordination des unités de base semble gravement faible, comme si la progression était décidée génériquement tout en haut, et que les chefs de bataillons interarmes décidaient par eux-mêmes quoi faire ensuite, bougeant au petit bonheur selon leurs propres calculs, avec rien ou presque entre ces deux échelons. Si l'on en croit ce fil (à dérouler) - et certains points sont difficilement croyables - les communications semblent également être un vrai problème : Modifié le 1 mars 2022 par Skw 1 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Les Ukrainiens réutilisent des blindés russes https://twitter.com/UAWeapons/status/1498704689264738306?t=O7vmWzDrx4h5HczcKbcG6g&s=19 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Il y a 4 heures, Loïc C. a dit : lieutenants Le grade des Seigneurs ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Je parlais hier de l'absence de FOABS, il semblerait que ce ne soit plus le cas ! RIP les malheureux qui se la sont pris sur la tête... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 A identifier mais les Ukrainiens commencent déjà à dire qu'ils ont abattu un Su-34 : Révélation Aucune autre image pour l'instant. L'avion a peut-être "juste" perdu un bout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shephard Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 29 minutes ago, pascal said: Traditionnellement les Russes ne pratiquent pas des batailles d'encerclement çà ne correspond pas à la doctrine opérative en revanche des avancées semblent avant tout correspondre aux grands axes notamment au nord ... Les "poches" sont peut-être vides de forces ou de forces significatives De vagues souvenirs du conflit de 2014 dans le Donbass, il me semble que les séparatistes (certainement conseillés par des officiers russes) ont abondamment usé de ces tactiques d’encerclement. De même pour l’armée syrienne à partir de 2015 dans les opérations soutenues par Moscou. Peut-être y étaient-ils contraints dans ces théâtres du à l’absence de leurs forces, ou alors il se peut que leur doctrine ait évolué ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 il y a 3 minutes, Yorys a dit : Page précédente Page suivante Je parlais hier de l'absence de FOABS, il semblerait que ce ne soit plus le cas ! RIP les malheureux qui se la sont pris sur la tête... Page précédente Page suivante Faut pas croire tout ce qu'on voit sur twit-twit: https://checksix-forums.com/viewtopic.php?f=279&t=214583&p=1881984#p1881984 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 Il y a 6 heures, Ardachès a dit : … Euh oui … je pense que ce n'est pas déconnant au vu du nombre -même si la caméra ne filme pas tout- d'hélicoptères que l'on entr'aperçoit ! Perso vite fait comme ça j'en compte 12. Donc 17 hors champ caméra c'est pas déconnant non. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 37 minutes ago, pascal said: Traditionnellement les Russes ne pratiquent pas des batailles d'encerclement çà ne correspond pas à la doctrine opérative en revanche des avancées semblent avant tout correspondre aux grands axes notamment au nord ... Les "poches" sont peut-être vides de forces ou de forces significatives L'alternative à l'encerclement est l'exploitation en profondeur. Quand on voit les problèmes logistiques russes en ce moment... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 il y a 8 minutes, John92 a dit : Faut pas croire tout ce qu'on voit sur twit-twit: https://checksix-forums.com/viewtopic.php?f=279&t=214583&p=1881984#p1881984 Il est bien écrit que la vidéo est là à titre "documentaire", apparemment il y a bien eu 70 morts à Okhtyrka : https://www.trt.net.tr/francais/video/europe/l-ukraine-a-perdu-environ-70-soldats-a-okhtyrka (Site turc) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 il y a une heure, Banzinou a dit : Carte dévoilée par Lukashenko, j'ai l'impression de voir un débarquement à Odessa pour faire jonction avec la Transnistrie , en revanche l'ouest de l'Ukraine ne semble pas ciblé Là voilà en plus grand. Ca colle pas trop mal avec les évènements réels, sauf - la pointe vers sumy va plutôt vers Kiev (changement de programme vu les difficultés ?) - ça coince pour sortir de Donetsk - pas de débarquement à Odessa, mais ça va peut-être venir plus tard. Et vu que Poutine a décider de manger l'Ukraine malgré les lourdes conséquences, il pourrait aussi en profiter pour croquer tout ou partie de la moldavie, ça ne lui coutera pas beaucoup plus cher je pense. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 1 mars 2022 Share Posté(e) le 1 mars 2022 il y a 1 minute, Yorys a dit : Il est bien écrit que la vidéo est là à titre "documentaire", apparemment il y a bien eu 70 morts à Okhtyrka : https://www.trt.net.tr/francais/video/europe/l-ukraine-a-perdu-environ-70-soldats-a-okhtyrka (Site turc) Tu m'excuseras mais: 1. à titre "documentaire" 2. apparemment donc cette info = roupie de sansonnet Restons "professionnel", la situation est déjà suffisamment compliquée/confuse; pas la peine de rajouter des fumigènes au brouillard de guerre. Cordialement John Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Akhilleus Posté(e) le 1 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mars 2022 il y a une heure, pascal a dit : Ils ont peut-être battu le rappel des meilleures unités disponibles dans chaque commandement ... un agrégat qui aurait pu paraître suffisant sachant que chaque commandement est organisé et structuré de la même manière. Trois choses sont à mes yeux intéressantes dans cette campagne ... des aspects opérationnels intangibles qui déterminent le niveau d'efficacité de tout engagement 1- le terrain, le nord de l'Ukraine est, à l'image de la Biélorussie, un pays de forêts et de marais mal drainés; je vous renvoie aux cartes, les seuls axes de progression actuels sont ceux des rares axes routiers. On est bien loin de l'audace de juin 44 durant Bagration quand des groupements tactiques très légers (cavalerie portée) étaient parvenus à opérer dans la profondeur du groupe d'armées centre. Donc la progression de ces groupes fortement mécanisés est prévisible ... je pense notamment à la 1ere tank 2- la logistique, il semble bien que çà pêche beaucoup dans ce domaine, or sans logistique appropriée le tempo opérationnel ne peut être tenu, en plus si les personnels ont faim ... 3- la > aérienne, est-elle acquise ? en tout cas elle ne semble pas interdire les frappes ukrainiennes soit de drones, soit des troupes au sol, voir de l'aviation ... L'OTAN ou les coalitions occidentales consacrent un temps très long à l'acquisition de la > air avant l'engagement au sol. Ce n'est pas que la volonté du 0 mort c'est aussi une différence de doctrine a priori Pour ton point 3 je ne sais pas si c'est un pb réel de doctrine ou un pb politique, sachant que les russes ne pouvaient se permettre de "perdre" 40J a bombarder l'Ukraine avant d'engranger des gains territoriaux Je doute que nous fassions différemment si nous devions faire une entrée de théâtre combinée terre-air Cela dit il est vrai que l'aviation ainsi que les armes à haute létalité ont vu un usage limité jusqu'à présent Comparaison n'est pas raison mais lors de la 1er guerre de Tchétchénie, l'aviation russe n'avait été engagée massivement que lors de la 2e phase des opérations avec une montée crescendo dans la capacité de destruction indiscriminée (passage de bombes HE à Clusters puis FAE) On dirait qu'on assiste en accéléré à la même chose avec multiplication d'observation de frappes avec des clusters et des thermobariques ce qui n'etait pas ou peu le cas jusqu'à il y' a 2 jours il y a 18 minutes, Shephard a dit : De vagues souvenirs du conflit de 2014 dans le Donbass, il me semble que les séparatistes (certainement conseillés par des officiers russes) ont abondamment usé de ces tactiques d’encerclement. De même pour l’armée syrienne à partir de 2015 dans les opérations soutenues par Moscou. Peut-être y étaient-ils contraints dans ces théâtres du à l’absence de leurs forces, ou alors il se peut que leur doctrine ait évolué ? Pas au sens occidental du terme Nous sommes habitué à l(enveloppement en pince, encerclement complet puis destruction active des éléments adverses par réduction cinétique de la poche La doctrine russe est différente : débordement qui peut sur le terrain conduire à un enveloppement mais les russes font rarement diverger des forces mobiles pour réduire activement les poches. Ils partent du principe que les éléments dans la poche vont se désagréger du fait de la perte de contact avec le reste de leur corps de bataille. En fait, ils laissent souvent une porte de sortie pour que les unités enveloppées puissent tenter une évacuation par un point connu, controlable et pilonnable (ce qu'ils appellent une kill box) Ils l'ont appliqué en Tchétchénie (2e guerre, c'est comme ca que Basaiev a perdu une jambe), ils l'ont appliqué à Debaltesvo en Ukraine Le nettoyage se fait alors sur des éléments dissociés par un second echelon en théorie et évite des combats durs contre des unités qui n'ont rien à perdre ainsi qu'une perte de tempo opérationnel 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 1 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mars 2022 (modifié) Quelques informations concernant le maritime Deux navires touchés par des missiles russes en Ukraine Un vraquier kamsarmax et un souteur ont été touchés le 25 février par des missiles alors qu'ils se trouvaient sur la rade du port ukrainien de Youjne, près d’Odessa. La guerre psychologique fait partie intégrante de l’offensive russe en cours en Ukraine et, en matière d’attaque de navires marchands, il est très difficile d’y déceler le vrai, le faux et le vrai fortement exagéré, comme c’était déjà le cas dans le conflit larvé israélo-iranien. Ainsi, l’attaque de deux navires battant pavillon russe dans la mer d'Azov relayée le 24 février par les agences de presse reste à prouver. Après l’attaque d’un premier vraquier au large d’Odessa le 24 février, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valery Zaluzhny, a déclaré dans un message sur Facebook qu'un pétrolier roumain avait été coulé « par un navire russe ». Le pétrolier souteur trentenaire de 2 200 tpl Millennial Spirit, battant pavillon moldave, se trouvait à 12 milles du port de Youjne et se dirigeait vers le port de Pivdennyi lorsqu'il a été touché par un missile. « Les détails sont en cours de confirmation, il n'y a pas de communication avec le navire », a déclaré l’officier supérieur ukrainien. Toujours au large de Youjne, le vraquier Namura Queen de 85 000 tpl aurait, lui, été touché par un missile sur flanc tribord arrière en milieu de journée du 25 février, a confirmé son armateur japonais Nissen Kaiun. Gros risque pour des contrats de Sovcomflot De nombreux armateurs vraquiers ont fait savoir qu’ils détournaient leurs navires de la mer Noire alors que tous les grands du conteneur (CMA CGM, Maersk, Hapag-Lloyd) ont suspendu dès le 24 février leur desserte du marché ukrainien. Côté économique, les sanctions américaines annoncées le 24 février contre les banques russes et l’armateur Sovcomflot ont de quoi inquiéter la filière navale sud-coréenne. Parmi les big three (Hyundai, Samsung et Daewoo) qui ont tous des contrats en cours en lien avec Sovcomflot, c’est Samsung heavy industries qui est le plus engagé en Russie. Il construit les blocs pour le compte du chantier russe Zvezda shipbuilding de 15 méthaniers de type Arc7 commandés par Sovcomflot et sa coentreprise avec Novatek dans le cadre d’un contrat de 2,5 milliards de dollars signé en 2020. Ces navires sont équipés de membranes du français GTT qui, comme Totalénergies, pourrait lui aussi faire les frais de ses liens avec des clients russes. Un autre contrat de 1,7 milliard de dollars du même type porte sur sept pétroliers-navettes entre les deux chantiers et le même armateur. L’impact des sanctions internationales décidées et à venir reste à mesurer pour le shipping. Selon Vesselsvalue, les exportations russes représentaient 5,2 % du commerce maritime mondial de brut et de produits pétroliers raffinés et 6 % du commerce maritime mondial de GNL. Des volumes aussi importants ne sont pas facilement remplaçables à partir d'autres sources. À noter que, deux jours après le déclenchement de la guerre, deux méthaniers arctiques russes sont en Europe, en provenance de Sabetta en Sibérie. Le Georgiy Brusilov est arrivé le 25 février au terminal GNL de Zeebrugge et son sistership Georgiy Ushakov est attendu au terminal de Dunkerque LNG le 27 février. https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/42678-guerr... Le navire russe « Baltic leader » dérouté à Boulognesur-Mer Parti de Rouen le vendredi 25 février, le roulier polyvalent Baltic leader, battant pavillon russe, a été intercepté puis dérouté à Boulogne-sur-Mer par les autorités françaises la nuit suivante. RDLe navire, un roulier gréé de 127 mètres de long pour 20 de large, autorisé à naviguer dans les eaux françaises, faisait route vers Saint-Pétersbourg chargé de véhicules. Soupçonné d’appartenir à une entreprise russe – la banque Promsvyaz via son entité PSB leasing – visée par les sanctions prises par les autorités européennes et américaines contre la Russie, il est désormais immobilisé dans le port boulonnais. Le Baltic leader « fait partie des cibles listées dans le cadre du paquet de mesures de sanction décidées suite à l’invasion de l’Ukraine », a confirmé le capitaine devaisseau Éric Lavault, porte-parole du chef d’état-major de la marine, Pierre Vandier. En mer, l’action a été coordonnée entre le patrouilleur de la douane Jof et des moyens militaires en appui, le patrouilleur de la marine Cormoran et la vedette de gendarmerie Scarpe. Une fois le Baltic leader arrivé à Boulogne-sur-Mer à 4 h 30, la douane a commencé son contrôle. L’équipage, une vingtaine de marins, est, selon Éric Lavault, uniquement composé de Russes. L'ambassade de Russie en France a demandé des explications aux autorités françaises sur la saisie, a indiqué l'agence de presse russe RIA citant l'ambassade. Banque visée par les sanctions américaines Selon son AIS, le Baltic leader a quitté Rouen le 25 février au matin après avoir préalablement escaléau Havre puis à Radicatel. Il se trouvait précédemment en Méditerranée orientale et a fait un avitaillement de fuel à Malte le 7 février. Selon la base Equasis, le navire appartient depuis juin 2021 à Transmorflot, basé à Akhty, une petite bourgade peu maritime au coeur des montagnes du Daghestan. Transmorflot, créé en 1843, est l’un des plus importants armateurs russes avec plus de 250 navires de tout type selon son site internet. Le gestionnaire technique et commercial du Baltic leader est PSB leasing, basé à Moscou, selon Equasis. Le président américain Joe Biden a imposé le 24 février des sanctions à la banque Promsyvaz et à son entité PSB leasing dans le cadre d'un ensemble de sanctions en représailles à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Parmi les autres navires frappés de sanctions figurent deux pétroliers aframax (115 000 tpl), les Linda et Pegas (qui se trouvent respectivement actuellement au large des côtes indienne et turque) et les porte-conteneurs de 822 EVP Fesco Magadan et Fesco Moneron exploités par le grand armateur russe Fesco. Ces deux navires, effectuant du cabotage en Russie orientale au départ de Valdivostok, ne risquent aucune saisie. https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/42681-le-nav... Ukraine : la guerre est aussi en mer En plus des attaques russes contre les bases navales et ports ukrainiens, plusieurs navires de commerce internationaux ont été touchés ces derniers jours dans les eaux de la mer Noire, dont la partie nord est classée en zone de guerre et désormais désertée par le trafic maritime. Vendredi 25 février, le vraquier Namura Queen, battant pavillon panaméen et appartenant à un groupejaponais, a été endommagé par un missile alors qu’il se trouvait au mouillage devant le port ukrainien de Pivdenny (Yuzhny), près d’Odessa, où il était arrivé deux jours plus tôt pour charger du grain. Le navire de 229 mètres de long et 85.000 tonnes de port en lourd a été touché au niveau de sa cheminée. Au moins deux de ses 21 membres d’équipage, apparemment philippins, auraient été blessés. Malgré les dommages, le Namura Queen a pu appareiller et se réfugier ce week-end à l’ouvert des détroits turcs. Images du Namura Queen Le vraquier Yasa Jupiter a lui aussi pu s’échapper de la région d’Odessa après avoir été touché par une bombe jeudi 24 février. Il se trouvait au large d’Odessa après avoir quitté l’embouchure des fleuves Boug et Dniepr où il s’était rendu pour charger de la marchandise au port de Dneprobugsky, au sud de Mykolaïv. Battant pavillon des îles Marshall, ce navire de 200 mètres et 61.000 tpl, datant de 2019, a pu gagner le Bosphore, franchissant le détroit pour arriver le 25 février au chantier naval de Yalova, en Turquie, où il doit être réparé. Moins chanceux, le Millennial Spirit, un chimiquier moldave de 77 mètres et 2091 tpl construit en 1977, a été ravagé par les flammes le 25 février au large de Pivdenny (première image illustrant cet article). Selon l’état-major ukrainien, le navire a été touché par un bâtiment de guerre russe alors qu’il se trouvait à au moins 12 milles des côtes. Le Millennial Spirit Il a par ailleurs été rapporté le 26 février que le remorqueur de sauvetage ukrainien Sapfir aurait été capturé par la marine russe. Il se trouvait alors près de l’île aux Serpents (Zmeiny), au large des côtes de l’Ukraine et de la Roumanie. C’est là qu’une petite garnison de 13 garde-frontières ukrainiens aurait péri le 24 février après avoir rejeté les injonctions à se rendre d’un navire russe. Après avoir perdu les communications avec le Sapfir le 26 février, la balise AIS du remorqueur émettait de nouveau hier, le plaçant toujours près de la petite île, sur le papier insignifiante mais qui donne accès à des eaux où se trouvent des gisements de gaz très convoités. Dimanche, on reportait par ailleurs l’interception par les forces navales russes de deux vraquiers ukrainiens qui faisaient route vers le port de Constantza, en Roumanie. Il s’agit du Princess Nicole (178 mètres, 28.215 tpl) et de l’Afina (177 mètres, 35.419 tpl), qui ont été déroutés vers la Crimée. Ils auraient été arraisonnés alors qu’ils se trouvaient dans les eaux internationales. Les ports ukrainiens ont également fait l’objet de bombardements, sans qu’on sache précisément l’étendue des dégâts sur les infrastructures portuaires, ainsi que les navires qui s’y trouvent. Des dizaines de bateaux de commerce de différentes nationalités étaient encore signalés hier dans les ports d’Odessa, de Pivdenny, de Chornomorsk, de Mykolaïv à l’embouchure du Boug, de Kherson et bien sûr de Marioupol, place stratégique au bord de la mer d’Azov. En mer Noire, de sources militaires occidentales, 26 bâtiments de combat russes sont mobilisés. Desunités qui participent aux opérations en mer, sur le littoral (tirs, projection de troupes par moyens amphibies) mais aussi plus profondément grâce à des armements à longue portée. Au moins cinq unités de l’armada russe seraient notamment équipées de missiles de croisière Kalibr. Il est intéressant de noter qu’en dehors des marines roumaine et bulgare, dont les pays donnent sur la mer Noire, aucun bâtiment des autres pays de l’Alliance atlantique n’était plus dans cette zone au moment où la Russie a lancé son attaque sur l’Ukraine. Le dernier navire d’importance à s’y être rendu est apparemment la frégate française Auvergne, qui a évolué en mer Noire durant trois semaines en décembre/janvier, réalisant notamment une escale à Odessa et des échanges avec la marine ukrainienne. L'Auvergne et le LST ukrainien Yuri Oliferenko en décembre en mer Noire (© : MARINE NATIONALE) Aucune unité occidentale n’a depuis franchi les détroits turcs, et ce n’est à ce stade plus d’actualité. Compte tenu du niveau de tension entre la Russie, l'Europe et les Etats-Unis, ainsi que la situation sécuritaire extrêmement dégradée en mer Noire, personne n’a manifestement envie d’envoyer à ce stade des bâtiments dans cette souricière, où ils pourraient être considérés comme une provocation. La tenue de l’exercice Sea Shield de l’OTAN en mer Noire, qui était prévu début avril, n’est plus d’actualité, pas plus pour le moment que l’envoi d’une frégate du groupe aéronaval français, actuellement déployé en Méditerranée orientale. C’est en revanche dans cette zone, relativement proche tout en étant assez éloignée des combats, que les forces navales occidentales se concentrent. Alors que le porte-avions américain USS Harry S. Truman qui évoluait en Méditerranée centrale s’est positionné en Adriatique, le Charles de Gaulle, engagé dernièrement dans l’opération Chammal contre les groupes terroristes, est arrivé samedi 26 février dans le port de chypriote de Limassol. Une escale qui marquera peut-être le début d’une nouvelle séquence pour ce déploiement. Le groupe aéronaval français pourrait en effet quitter Chammal pour contribuer aux opérations de réassurance des Alliés de l’Est de l’Europe et surtout au suivi de la situation en Ukraine. Alors que la France va déployer des troupes en Roumanie,des Rafale de l’armée de l’Air partant de l’Hexagone ont commencé à patrouiller quotidiennement au dessus de la Pologne. Les appareils du Charles de Gaulle, qu’il s’agisse de ses Rafale Marine et aussi évidemment de ses avions radar Hawkeye capables de suivre les mouvements aériens dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres, seraient très précieux pour contribuer à surveiller la région. L’OTAN, qui doit renforcer ses forces terrestres à l’Est de l’Europe avec le redéploiement de 4000 soldats, auxquels doivent s’ajouter 3000 Américains, déploie aussi des moyens navals au nord de l’Europe. Cela, à l’occasion notamment d’exercices programmés comme Cold Response, prévu le mois prochain en Norvège. Jeudi 24 février, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, indiquait que 120 navires alliés étaient actuellement déployés de la Méditerranée au Grand Nord. Il évoquait également plus de 100 avions de combat en alerte. Il convient enfin de rappeler que les bâtiments occidentaux présents en Méditerranée évoluent à proximité de la marine russe, qui s'appuie sur sa base syrienne de Tartous et les unités envoyées en renfort dans la zone, dont deux croiseurs de la classe Slava. Un article de la rédaction de Mer et Marine Modifié le 1 mars 2022 par ARMEN56 1 5 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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