C’est un message populaire. xekueins Posté(e) le 8 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 avril 2022 Les palettes en bois, symbole de l'échec logistique russe. Ces dernières années ont jeté une lumière crue sur la fragilité des chaînes d'approvisionnement lors des situations extraordinaires. Après la pandémie qui a amené son lot de pénuries et continue de ralentir considérablement certaines industries, c'est la guerre en Ukraine qui met particulièrement à mal celle de l'armée russe. Dans un podcast, Bloomberg s'est penché sur un aspect bien précis de cette chaîne d'approvisionnement: les palettes. Utilisées pour transporter à peu près tou les marchandises imaginables, les palettes en bois sont l'épine dorsale de toute la logistique mondiale, y compris militaire. La raison pour laquelle les palettes sont si importantes, explique à Bloomberg Marshall White, un professeur de Virginia Tech spécialiste du sujet, est qu'elles retardent au maximum le moment de manipulation individuelle: puisque le transport paquet par paquet est plus lent, plus une chaîne d'approvisionnement est capable de garder ses biens groupés en aval, plus elle est efficace. Pour une chaîne d'approvisionnement commerciale, l'intérêt de cette efficacité est avant tout de diminuer les coûts. Pour une armée, pour qui les coûts sont secondaires, elle permet aux soldats non seulement de gagner, mais surtout de survivre sur le front. Palette it be Idéalement, armes, munitions, vêtements, nourriture, matériel médical et carburant arrivent groupés sur le champ de bataille, afin d'être répartis rapidement dans les mains des combattants. Or, il semble que la Russie ait du mal à organiser cet approvisionnement, notamment parce qu'elle n'a pas réussi à constituer au préalable de stocks suffisants de palettes, dans un contexte de grande tension du marché.L'armée ukrainienne a axé une grande partie de sa stratégie sur la destruction de véhicules terrestres à l'aide de missiles antichars portatifs. On peut ajouter à cela les nombreux véhicules embourbés ou privés de carburant: les réseaux sociaux regorgent d'images de camions de ravitaillement russes abandonnés en rase campagne. Et dans nombre d'entre eux, les boîtes de munitions semblent avoir été empilées en vrac. De même, très peu de camions sont équipés de grues ou de mécanismes permettant de charger rapidement une grande quantité d'équipements. Cela veut dire qu'ils prennent davantage de temps à être chargés, donc qu'ils en ont moins pour rouler. En une journée, si un camion doit parcourir 145 kilomètres entre le lieu de chargement et le front, il peut effectuer environ quatre allers-retours en étant chargé mécaniquement, explique Trent Telenko, un ancien employé de la Défense américain. Les camions chargés à la main doivent se limiter à trois allers-retours. Pendant ce temps, les soldats ont faim et manquent de munitions... Source: https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/les-palettes-en-bois-symbole-de-l-échec-logistique-russe/ar-AAVYx7F?ocid=mmx&PC=EMMX01 2 3 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 Stoltenberg a changé de ton et affirme désormais que l'Ukraine peut gagner la guerre sur le champ de bataille. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Delbareth Posté(e) le 8 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 avril 2022 Bon, on va essayer de remettre un peu d'ordre dans cette histoire d'irradiation/contamination parce qu'il y a beaucoup d'erreurs. Par quoi la zone d'exclusion est-elle contaminée et combien ? On retrouve principalement le 90Sr et le 137Cs qui sont des produits de fission à vie un peu longue (30 ans), ainsi que du 239,240Pu à vie longue (fabriqué en fonctionnement normal par capture neutronique sur l'238U). On peut trouver sur le site de l'IRSN des cartes comme celles ci pour le plutonium : pour le 137Cs : pour le 90Sr : Vous pouvez constater qu'on monte jusqu'à 10 000 Bq/m² pour 137Cs et 90Sr, et 1000 Bq/m² pour les Pu (je met des ordres de grandeur). Il y a moins de Pu, mais il y en a et c'est important quand même (cf. plus loin) Les effets des radiations kézako ? On distingue deux types d'effet : - les effets déterministes pour des irradiations importantes et rapides ("aigüe" mais pas que) - les effets stochastiques (aléatoires) pour des irradiations chroniques Les effets déterministes sont à seuils, affectent 100% des gens au delà de ce seuil, et le seuil est d'autant plus haut que la dose est reçue sur une durée longue ou fractionnée (les mécanismes de réparation du corps compensent). La gravité des symptômes dépend de la dose, mais pas la fréquence qui est de 100% Les effets stochastiques sont à priori sans seuil, et affectent seulement certains individus et pas d'autres (aléatoire je vous dit). La fréquence dépend de la dose, mais pas la gravité. Le syndrome d'irradiation aigüe c'est les effets déterministes, pour des doses très courtes. Mais on peut aussi obtenir ces symptômes pour des doses importantes reçues sur des durées d'expositions "non aigües" (poke Akhilleus), d'heures ou de jours. Des gens sont morts d'avoir gardé des sources quelques heures, quand ceux qui avait juste approché quelques minutes les mêmes source s'en sont sortis. Quelle dangerosité en général ? Pour les effets déterministes, la Dose Létale 50% c'est en gros 5 Sv (5 Gray pour les puristes), même si ça dépend de la prise en charge et de plein d'autres facteurs. Si vous survivez à ça vous êtes OK (par contre je sais pas si ça inclura aussi des effets stochastiques sur le long terme). Les effets stochastiques sont de l'ordre de 5% de cancers mortels par Sv. Les effets génétiques à ma connaissance prouvés chez les animaux mais pas chez les humains. Y a-t-il un risque d'irradiation quand on se promène ou arrête dans la zone d'exclusion ? Comme montré dans la vidéo, la radioactivité ambiante est importante mais pas exceptionnelle. Elle n'est même pas de 70 µSv/h, mais de 0,79 µSv/h (https://www.liberation.fr/checknews/des-soldats-russes-ont-ils-vraiment-pu-developper-un-syndrome-aigu-dirradiation-apres-avoir-creuse-des-tranchees-aux-abords-de-tchernobyl-20220408_DF57MAHOIZD4BJWX5HZPSVWQDA/ (lisez-le si ça vous intéresse il est très bien), soit "seulement" 10x le fond ambiant chez nous. Donc pas du tout au point de représenter un danger sanitaire pour ceux qui y sont temporairement. Bien sûr il y a d'autres zones plus radioactives à droit à gauche. Y a-t-il un risque de contamination quand on se promène ou arrête dans la zone d'exclusion ? Comme dit par d'autres, la contamination peut mener à l'incorporation (par ingestion, inhalation, etc...) de radioéléments, qui peuvent ou pas être fixés dans le corps. Suivant la période radioactive, la forme chimique, la "période biologique" (analogie avec la période physique pour l'élimination du radionucléide par le corps), le rayonnement émis, on a des facteurs de dose pour chaque isotopes. Par exemple : - 90Sr : 3E-8 Sv/Bq (dans la pire forme chimique) - 137Cs : 7E-9 Sv/Bq (idem) - 239Pu ou 240Pu : 5E-5 Sv/Bq Les zones sont contaminées à 10 000 Bq/m² et 1 000 Bq/m² en 90Sr/137Cs ou 239,240Pu respectivement. Si vous étiez capable de sniffer la radioactivité d'un m² entier, cela ferait donc 3E-4 Sv pour le 90Sr, 7E-5 Sv pour le 137Cs, et 0.05 Sv pour le 239Pu. Et je doute qu'en restant quelques jours sur place on puisse vraiment incorporer autant de radioactivité. Donc il pourrait y avoir un effet sanitaire sur une population (surmortalité par cancer), mais en aucun cas des effets déterministes. Donc ces soldats n'ont pas pu être malades à cause de ça ? Tout ce qu'on sait c'est que la dose "ambiante" a valu à un endroit 0.79 µSv/h. Mais elle a très bien pu être plus forte ailleurs, en particulier au fond des tranchées. En matière de radioactivité "plus forte" ça pourrait être +20%, comme x5, x100, ou x100 000. Sans mesure on ne peut pas savoir, et pour ça il faudrait passer un peu partout. En particulier, ce qui a été enterré dans les tranchées est du déchet Moyenne Activité (Moyenne pour la filière nucléaire, ça représente quand même des activités énormes). À mon avis, les débits de dose qu'on peut obtenir dans certains endroits pourraient être compatibles avec l'obtention d'effets déterministes en quelques jours. C'est confirmé aussi dans l'article de Libération cité tout à l'heure, MAIS il est aussi dit dans l'article que les tranchées creusées ne seraient pas là où se situent les déchets de Moyenne Activité. Néanmoins, je sais de mes propres collègues à quel point l'information sur les tranchées est lacunaires : toutes ne sont pas connues, et celles connues ne sont pas forcément localisées au bon endroit... Bref, on ne peut pas rejeter cette hypothèse en disant que c'est pas possible, mais pour l'instant, rien n'est prouvé. Et bien sûr ça pourrait aussi être dû à un empoisonnement "classique" avec un élément lourd style cadium ou uranium (qui tue plus par sa chimie que sa radioactivité). 10 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 On en serait à 1500 missiles tirés cotés Russe, ça commence à attaquer sérieusement le stock non ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 Il y a 2 heures, Aldo a dit : Garder les civils dans la ville permet de réduire les vivres plus rapidement et d'offrir un coût humain insupportable aux défenseurs. Donc de favoriser la réédition. Les Russes ont procédé de la sorte en Syrie, le doute sur leurs intentions est donc faible à mon avis. Oui ils appliquent une stratégie de la terreur, et ils n'ont décidément plus rien à envier à daesch & cie. Faux Il est tout dans leur intérêt de faire partir les civils. Ce qui libère les possibilités d'usage de l'artillerie sans trop de risque d'images telles que celles vue à Kramatovsk De plus civils qui s'en vont dit potentiellement combattants qui s'en vont Ils n'ont pas procédé de la sorte en Syrie (d'autant plus que le bouclage des villes était dépendant de l'armée syrienne) et en fait ils ont procédé de façon inverse à ce que tu décris à Grozny Pour la partie en gras je vais être gentil : sources. Sans source, ce sera assimilé à du troll 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 8 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 avril 2022 Moche ... Citation Côté russe, « on interroge d’abord les soldats, puis on les abat » Selon le magazine « Der Spiegel », les services de renseignement allemands ont recueilli des preuves de l’implication des soldats russes dans les exactions commises contre des civils à Boutcha. "Les services de renseignement allemands (BND) ont recueilli des informations établissant l’implication des soldats russes dans les exactions commises contre des civils à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, et dans d’autres communes des environs. C’est ce qu’affirme Der Spiegel, jeudi 7 avril, dans un article qui indique qu’une partie de ces informations a été transmise, mercredi, à des parlementaires allemands. Contredisant la version officielle russe, selon laquelle ces atrocités auraient été mises en scène, ou qu’elles seraient le fait de « nazis » ukrainiens, selon une autre version volontiers reprise sur les réseaux sociaux en Russie ou à l’étranger, ces informations reposent sur deux types de sources : des images satellites et des conversations radio entre soldats russes. Dans l’un des échanges interceptés par le BND, un soldat explique à l’un de ses camarades que lui et ses collègues ont abattu une personne à vélo. Dans une autre conversation, un homme affirme : « On interroge d’abord les soldats, puis on les abat. » Si certains échanges peuvent correspondre à des scènes découvertes à Boutcha après la reprise de la ville par les forces ukrainiennes, le 2 avril, au terme de plus d’un mois d’occupation par les troupes russes, Der Spiegel indique toutefois que les communications enregistrées « concernent plus généralement la région située au nord de Kiev, même si elles présentent des parallèles évidents avec les meurtres de Boutcha »." https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/08/cote-russe-on-interroge-d-abord-les-soldats-puis-on-les-abat_6121197_3210.html 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 Il y a 3 heures, Akhilleus a dit : La partie propulsive d'un Tochka U a été filmé dans la ville. J'ignore si la partie propuslsive se détache comme dans le cas de l'Iskander ou des roquettes de Smerch Révélation Version charge à fragmentation du missile (9M79-1K). Ça semble parler de cette version sur la gare donc le corps du missile reste intact après largage des 50 charges à 2250m d'altitude, puis tombe non loin de la cible. Par contre, j'aurai du mal à imaginer l'utilité de perdre les gouvernes fixées à la partie propulsive en particulier pour le guidage terminal et obtenir le CEP de 90m. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 Il y a 1 heure, Heorl a dit : Stoltenberg a changé de ton et affirme désormais que l'Ukraine peut gagner la guerre sur le champ de bataille. Mais qu’est ce qu’il considère comme une victoire de l’Ukraine? Surtout qu’il dit s’attendre à un conflit qui dure des semaines, des mois, ou des années. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent777 Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 Il y a 14 heures, MoX a dit : Où quand la sidération et la surprise stratégique doivent à elle-seule apporter la victoire... Alors que le POTUS avait déjà clairement éventé la surprise et informé VVP par divers canaux "qu'il savait". Et VVP décide de quand même dérouler son plan... Je pense surtout que la manœuvre d’influence US (divulgation publique des renseignements, sous entendant que les services US avaient accès à tous les ordres) a conduit VP à resserrer encore plus le cercle des gens impliqués dans la préparation de l'opération, avec les résultats que l'on sait. C'est à mettre en relation avec la demande des généraux US il y a un an de mémoire de pouvoir exploiter en communication les renseignements dont ils disposaient. Si c'est bien cela, cette manœuvre d'influence a été remarquable et déterminante dans ses effets. Il y a 11 heures, Deres a dit : Pas dans le sud en tout cas. Il y avait pleins de "mole urbain" pour arrêter les russes près de la frontière où il n'y avait pourtant personne pour faire le moindre "combat retardateur" même de quelques heures. Et Kherson ne semble pas vraiment avoir été défendu alors qu'il n'y a que deux points de passage du Dniepr et que la ville est sur la rive droite, bref une position défensive parfaite. Pareil au Nord-Ouest où Ivankik n'a semble-t-il pas été défendu fortement du tout alors que c'est le seul point de passage sur une rivière entourée de marécage, position d'arrêt idéale. De toute évidence, les renseignements sur les axes d'attaques russes n'étaient pas si précis que cela ... Je pense, notamment au vu de l'article sur la 1ère brigade blindée ukrainienne vers Kharkov et quelques autres, que les Ukrainiens ont dispersé une large partie de leurs forces pour éviter une frappe massive sur les casernements. Leur regroupement a dû être plus ou moins aisé ensuite. Il y a 4 heures, Aldo a dit : Garder les civils dans la ville permet de réduire les vivres plus rapidement et d'offrir un coût humain insupportable aux défenseurs. Donc de favoriser la réédition. Les Russes ont procédé de la sorte en Syrie, le doute sur leurs intentions est donc faible à mon avis. Oui ils appliquent une stratégie de la terreur, et ils n'ont décidément plus rien à envier à daesch & cie. Non, en Syrie aussi les Russes encerclaient les villes puis organisaient l'évacuation de tous ceux qui souhaitaient partir, y compris les combattants... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 Lu sur le live de la BBC: https://www.bbc.com/news/live/world-europe-61032786 - réorganisation du commandement militaire, qui est confié à Alexandre Dvornikov. Peu de détails opérationnel, mais il semble cette fois ci que les Russes souhaitent améliorer leur coordination sur les différents fronts - La Russie disposerait d'un peu moins d'un centaine de BTG après réorganisation et reconstitution. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 il y a 9 minutes, olivier lsb a dit : La Russie disposerait d'un peu moins d'un centaine de BTG après réorganisation et reconstitution. Attention, ça c'est essentiel. Il faut d'abord regrouper les BTG d'origine, les réorganiser, et les renvoyer. Tout ça ne se fait pas en un jour et tu as déjà quelques analyses qui craignent que par besoin politique de résultats rapide, les ressources russes soient envoyées petit à petit et non massées, ce qui dans un cas pourrait conduire à leur défaite en détail et dans l'autre donnerait une plus grande chance de victoire aux Russes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 (modifié) Il y a 7 heures, Akhilleus a dit : Parceque sinon je vois pas l'intérêt de frapper la gare directement. Encombrée par les réfugiés, elle était déjà suffisemmemnt indisponible pour le déplacement des troupes Les revendications initiales russes parlaient de 3 gares touchées et de "trains de munitions" me semble-t-il (je ne retrouve pas où j'ai lu cette dernière partie). Modifié le 8 avril 2022 par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 il y a 15 minutes, olivier lsb a dit : La Russie disposerait d'un peu moins d'un centaine de BTG après réorganisation et reconstitution. C'est moins optimiste, pour les russes, que le calcul du Cl. Goya... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 (modifié) Pas si simple. Si les Russes jouent un combat d'attrition localisé avec une poussée constante grignotant un dispositif ukrainien relativement cloisonné il peut y avoir un intérêt à alimenter l'offensive gérée par un commandement local unique jusqu'à obtenir la rupture voulue avant que le dispositif ukrainien puisse être trop renforcé. Pas brillant sur la carte mais si les Russes parviennent à empêcher l'arrivée massive de renforcements ukrainiens à cet endroit cela peut être efficace. Si les Russes souhaitent monter une manœuvre d'ampleur alors effectivement il est préférable d'engager les renforcements groupés. Au vu du rapport de force après le repli du Nord, du terrain, il n'est pas certain que ce soit le plus pertinent. Mais cela dépend largement de la capacité offensive qui peut être réunie ainsi. Modifié le 8 avril 2022 par collectionneur Orthographe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 il y a 3 minutes, gustave a dit : Mais cela dépend largement de la capacité offensive qui peut être réunie ainsi. D'après Goya, ils ont dérivé l'ABG de la zone de Karviv vers Yzum. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 il y a 6 minutes, gustave a dit : Mais cela dépend largement de la capacité offensive qui peut être réunie ainsi. Exactement. Les GTIA reconstitués pourraient être moins efficaces car composés de bric et de broc ainsi que de personnel fatigué et toujours mal encadré, ou au contraire obtenir de meilleurs résultats grâce au rappel de tout ce que la Russie compte de sous-off' -ce qui n'est pas beaucoup- et une organisation repensée et moins lourde. Après s'ils arrivent au compte goutte comme à Castillon, ça ne servira pas à grand-chose de toute manière car l'usure fera qu'ils ne pourront pas accomplir beaucoup plus que remplacer les troupes dont le potentiel est épuisé. il y a 2 minutes, Fusilier a dit : D'après Goya, ils ont dérivé l'ABG de la zone de Karviv vers Yzum. ABG qui a déjà subi une certaine attrition et ne pourra sans doute pas profiter rapidement de la réorganisation en cours. J'ai surtout l'impression que l'ABG a fait un roque avec la 6e armée qui ne semble pas capable de faire beaucoup plus que d'avancer dans le vide et tenir des positions défensives. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 il y a 5 minutes, Fusilier a dit : D'après Goya, ils ont dérivé l'ABG de la zone de Karviv vers Yzum. Elle doit être bien rincée. Quand je vois que moi même je sors pas encore bivouaquer parce qu'il fait froid/humide, les mecs après 1 mois et demi à dormir dehors + la trouille permanente de se faire cuire vivant dans leurs véhicules, ils doivent pas être hyper frais. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 il y a 14 minutes, Fusilier a dit : D'après Goya, ils ont dérivé l'ABG de la zone de Karviv vers Yzum. ABG ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 avril 2022 Share Posté(e) le 8 avril 2022 (modifié) il y a 15 minutes, Berezech a dit : Elle doit être bien rincée. Quand je vois que moi même je sors pas encore bivouaquer parce qu'il fait froid/humide, les mecs après 1 mois et demi à dormir dehors + la trouille permanente de se faire cuire vivant dans leurs véhicules, ils doivent pas être hyper frais. Bien plus avec les mois de manœuvres préalables. Je suppose que s'ils ont choisi cette option, une partie des unités doit avoir un minimum de cohérence, en plus c'est juste à côte, ils prennent de vitesse le dispositif UKR. il y a 7 minutes, Rob1 a dit : ABG ? Armée Blindée de la Garde, si j'ai bien compris l'orbat russe. @Rob1 ils en parlent, voir orbat et 2022 ici https://fr.wikipedia.org/wiki/1re_armée_blindée_de_la_Garde#Recréation il y a 22 minutes, Heorl a dit : ABG qui a déjà subi une certaine attrition et ne pourra sans doute pas profiter rapidement de la réorganisation en cours. J'ai surtout l'impression que l'ABG a fait un roque avec la 6e armée qui ne semble pas capable de faire beaucoup plus que d'avancer dans le vide et tenir des positions défensives. D'après le wiki : le 13e régiment de tanks de la 4e division est redéployé à l'ouest d'Izioum Modifié le 8 avril 2022 par Fusilier 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Métal_Hurlant Posté(e) le 8 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 avril 2022 https://www.lemonde.fr/international/live/2022/04/08/guerre-en-ukraine-en-direct-l-ukraine-a-un-avenir-europeen-selon-ursula-von-der-leyen-les-filles-de-vladimir-poutine-sanctionnees-par-l-ue_6121139_3210.html Pour un haut responsable du Pentagone, certaines unités russes sont « épuisées » Un haut responsable américain de la défense a déclaré que le Pentagone a établi que certaines des unités de combat russes qui se sont retirées de la région de Kiev ces derniers jours sont si gravement atteintes et épuisées que leur utilité au combat est remise en question. Le responsable décrit ces unités comme « éradiquées », avec seulement un petit nombre de troupes fonctionnelles et d’armes restantes. Le responsable, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat n’a pas précisé combien d’unités avaient subi des dommages aussi importants. Il a déclaré que certaines unités qui se sont retirées de la région de Kiev commencent à se déplacer vers les villes russes de Belgorod et de Valouïki pour se réorganiser et se réapprovisionner avant de se déployer probablement dans la région du Donbass en Ukraine. Ce responsable a également déclaré que les États-Unis avaient vu des milliers de soldats russes supplémentaires s’ajouter à la force de combat que Moscou utilisait dans et autour de la ville ukrainienne de Kharkiv. Il affirme que les États-Unis pensent que la Russie a perdu 15 à 20 % de la puissance de combat qu’elle avait rassemblée le long des frontières de l’Ukraine avant de lancer son invasion le 24 février. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 9 avril 2022 Share Posté(e) le 9 avril 2022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 9 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 avril 2022 L'équipement radio moderne "Azart" des forces Russes, victime des kleptocrates ""Le projet Azart a fait l'objet d'un scandale lorsque des composants censés être de fabrication russe ont été importés de Chine. Environ un tiers du budget total de 18,5 milliards de roubles (environ 240 millions de dollars américains à l'époque) aurait été détourné" . Et toujours pas distribué en grand nombre d'où l'utilisation des équipements commerciaux interceptables et brouillables (avec notamment du heavy metal !) https://newsbeezer.com/newzealand/why-russian-radios-in-ukraine-are-spammed-with-heavy-metal/ 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 9 avril 2022 Share Posté(e) le 9 avril 2022 Premier drone Orion abattu par l'Ukraine ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 9 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 avril 2022 (modifié) Article edit: vraiment intéressant et assez détaillé de la BBC sur le renseignements anglo-saxon. On y apprend la confirmation d'une foultitude de choses qu'on pouvait raisonnablement soupçonner au départ (sources bien placées, masquées par les images satellites, politique de communication du renseignement, tant à destination du bloc occidental que du bloc Russe ! etc...) Citation Pendant près d'une douzaine de jours en février, un petit groupe d'agents de renseignement s'est couché tôt. Ils avaient vu les renseignements prédisant une guerre et savaient que si la Russie allait vraiment envahir l'Ukraine, elle commencerait aux premières heures du matin. Mais lorsque la nouvelle est finalement tombée le 24 février, l'un d'eux se souvient qu'elle était encore irréelle : "J'avais du mal à croire que cela se passait vraiment jusqu'à ce que je me réveille tôt ce matin-là et que j'allume la radio". Depuis des mois, ils avaient tiré la sonnette d'alarme. "Ce jour-là, les gens sont passés de "Pourquoi êtes-vous si hystériques ?" à "Pourquoi n'étiez-vous pas plus hystériques ?", raconte le fonctionnaire. Un autre fonctionnaire des services de renseignement ajoute qu'il n'y avait aucune satisfaction à avoir raison. Mais au moins, ils avaient le sentiment d'avoir essayé d'arrêter une guerre dont ils avaient annoncé l'ampleur depuis des mois. Au cours de la période précédant la guerre et des semaines qui l'ont suivie, les services de renseignement américains et britanniques ont rendu publics certains de leurs secrets les mieux gardés, dans le cadre d'une campagne sans précédent. Pendant des décennies, les renseignements ont normalement été partagés avec le moins d'individus possible. Ce n'est plus le cas. La décision a été prise de mettre le monde entier au courant. Il s'agissait non seulement d'un changement radical dans le mode de fonctionnement des services de renseignement occidentaux, mais aussi d'une confrontation avec le douloureux héritage de l'invasion de l'Irak. Les premiers signes des intentions de la Russie sont apparus il y a un an. Les renseignements fournis par l'imagerie satellite indiquaient un renforcement des troupes russes près de l'Ukraine. Mais les analystes ne comprenaient guère les véritables intentions de Moscou. Cela a changé à la mi-2021. "Dès l'été, nous avons vu un petit groupe de personnes haut placées planifier une invasion militaire complète de tout le pays", explique un responsable du renseignement occidental. Selon les personnes impliquées, la collecte et l'analyse des renseignements étaient une affaire conjointe entre les États-Unis et le Royaume-Uni, l'un d'entre eux la qualifiant d'opération "familiale". Il n'y a pas eu de moment unique de compréhension, mais plutôt une image qui est devenue de plus en plus claire au fil du temps. La provenance exacte des renseignements reste confidentielle - les responsables suggèrent qu'ils proviennent de sources multiples. Mais ils ont permis de dresser un tableau qui n'a cessé de s'étoffer à mesure que Londres et Washington voyaient se finaliser les plans d'invasion. Vladimir Poutine semblait croire qu'il devait agir rapidement pour réaliser son ambition de ramener l'Ukraine dans la sphère d'influence de la Russie. Et il pensait que le seul moyen d'y parvenir était d'utiliser la force. "Il avait l'impression que la fenêtre d'opportunité se refermait", déclare une personne directement impliquée. À l'automne, Washington a décidé qu'il fallait faire quelque chose avec ce que lui disaient ses espions. Selon les personnes concernées, cette décision a été prise au plus haut niveau de la Maison Blanche par le président Biden. Un moment crucial a eu lieu début novembre, lorsque le directeur de la CIA, William Burns, s'est rendu à Moscou - pour avertir que Washington savait ce qui se préparait. Ce voyage n'a pas été tenu secret. La première fois que certains responsables russes ont appris que leur pays pouvait avoir sérieusement l'intention d'agir contre l'Ukraine, c'est lorsqu'ils l'ont appris par le directeur de la CIA, affirme un responsable. L'étape suivante a consisté à rendre publics certains de ces renseignements. Une personne impliquée dans les discussions, qui, comme d'autres, s'est exprimée sous le couvert de l'anonymat, se souvient de moments où la question a été posée : "Quel est l'intérêt de savoir tout cela, si nous ne pouvons pas en faire quelque chose ?" À Washington, la directrice du renseignement national Avril Haines - qui a informé les alliés à l'OTAN en novembre - et le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan sont crédités d'avoir fait pression pour la publication de documents. Des experts en déclassification, formés pour comprendre les risques, ont commencé à travailler jour et nuit pour déterminer ce qui pouvait être partagé. "La communauté du renseignement a augmenté son personnel et ses ressources pour soutenir les examens de classification en vue d'un partage accru des renseignements avec les alliés et les partenaires et les examens de déclassification en vue d'une diffusion potentielle au public (et) a tiré parti de son processus de déclassification établi, qui est conçu pour protéger les sources et les méthodes", a déclaré à la BBC Nicole de Haay, porte-parole de la communauté du renseignement américaine. L'un des avantages était de pouvoir utiliser des images satellites disponibles dans le commerce pour étayer l'affaire. Début décembre, le Washington Post publie les détails des plans de la Russie pour une invasion de 175 000 hommes. À Londres, les renseignements - provenant du GCHQ et du MI6 - sont accueillis avec une quasi incrédulité dans certains milieux. Un problème commun à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement était que les gens ne pouvaient tout simplement pas croire qu'une guerre terrestre majeure pourrait éclater en Europe au 21e siècle. Le quartier général du MI6. Les renseignements provenant de l'agence étaient accueillis avec une certaine incrédulité. Ce n'est que vers la fin de l'année, après que le matériel a été soumis à un processus d'évaluation formel et que le Joint Intelligence Committee a publié son opinion réfléchie selon laquelle une invasion était désormais "hautement probable", que tout le monde a commencé à réaliser que c'était pour de bon. La rigueur de ce processus est le résultat direct des leçons apprises il y a près de vingt ans, lorsque le renseignement avait été utilisé pour justifier publiquement la guerre en Irak de manière désordonnée et improvisée. En 2003, au milieu d'accusations de politisation, la réputation des espions américains et britanniques a été mise à mal - surtout après que les renseignements se soient révélés erronés. Les fantômes de l'Irak ont depuis hanté les discussions sur l'utilisation des renseignements en public, mais l'Ukraine a offert l'occasion de tenter de mettre fin à cet héritage. De nouvelles procédures ont été mises en place pour garantir que les informations secrètes passent par un processus d'évaluation strict afin de déterminer comment elles peuvent être utilisées. D'autres alliés ont également été informés. Mais beaucoup restent sceptiques. Comme la source des renseignements ne pouvait être partagée, il était parfois difficile de surmonter cette incrédulité, selon un fonctionnaire. Certains partenaires européens n'ont pas cru à l'analyse selon laquelle le renforcement des capacités de la Russie n'était rien d'autre que du bluff. Le scepticisme à l'égard des renseignements anglo-américains est un autre héritage de la disparition des armes de destruction massive en Irak. La France a récemment licencié son chef du renseignement militaire pour n'avoir pas su apprécier ce qui se préparait. La crainte des espions, lorsqu'ils publient des informations, est de faire savoir à l'autre partie qu'ils ont une fuite et de fermer potentiellement cette source. C'est pourquoi, pendant la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni a gardé le secret de Bletchley Park si étroitement. Depuis l'Irak, il y a eu d'autres occasions où des renseignements ont été rendus publics, par exemple sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, mais jamais à l'échelle de l'Ukraine. Le Royaume-Uni a notamment communiqué des détails sur les plans russes visant à installer des individus spécifiques au sein d'un gouvernement fantoche à Kiev, et Washington a révélé les plans de Moscou visant à mettre en scène des prétextes de guerre, appelés "faux drapeaux", impliquant des cadavres dont ils prétendent faussement qu'ils ont été tués par des Ukrainiens. Les espions américains et britanniques pensent tous deux que la publication de ces documents a privé Moscou de la possibilité de justifier l'invasion auprès de son propre peuple et d'autres pays comme une mesure défensive. Un espion dit de ces jours précédant l'invasion qu'il n'avait jamais rien vu de tel - des documents hautement confidentiels se trouvaient sur son bureau un jour et sortaient dans le domaine public le lendemain. Mais l'afflux sans précédent de renseignements ne suffit pas à arrêter l'invasion. La diffusion publique n'avait pas dissuadé Moscou. Cela n'a peut-être jamais été possible, mais les responsables pensent que cela a perturbé les plans de la Russie. Et cela signifie que la réaction de l'Occident a été plus rapide et plus unifiée qu'elle ne l'aurait été autrement, affirment-ils. Ils affirment qu'il a été beaucoup plus facile pour les autres pays de se rallier à des mesures plus sévères que s'il y avait eu une image confuse et contestée de qui était le véritable agresseur. La divulgation s'est poursuivie après l'invasion, dans des discours, des déclarations et des séances d'information - le chef du GCHQ a affirmé il y a un peu plus d'une semaine que Poutine n'obtenait toujours pas une image complète de la part de ses propres responsables et des avertissements ont été lancés quant à une éventuelle utilisation d'armes chimiques sous faux drapeau. On reconnaît également l'existence d'un nouveau monde dans lequel les renseignements dits de source ouverte - des choses comme les images et les données satellitaires commerciales - ont rendu plus facile la vérification ou le soutien des affirmations et que la lutte contre la guerre de l'information - y compris par le biais du renseignement - est désormais vitale, en partie pour contrer les affirmations russes. À un certain niveau, la plupart des renseignements étaient exacts. Il y a eu, comme prévu, une invasion complète venant de plusieurs directions dans le but de renverser et de remplacer le gouvernement Zelensky. Les espions occidentaux ont également prédit à juste titre que Moscou avait une confiance mal placée dans l'accueil qui lui serait réservé. "Ils croyaient sincèrement que des drapeaux seraient déployés pour les accueillir", déclare un officier de renseignement occidental. Mais une hypothèse s'est avérée fausse : celle selon laquelle l'armée de Moscou l'emporterait en quelques semaines. Au contraire, la guerre ne s'est pas déroulée comme beaucoup l'avaient prévu, l'Ukraine ayant obtenu de meilleurs résultats militaires que la Russie. Cela nous rappelle que le renseignement a ses limites, notamment lorsqu'il s'agit de prévoir certaines des complexités de la guerre et les incertitudes liées au moral et à la réaction des gens. Et malgré tous les succès remportés avant la guerre, les espions occidentaux admettent que le renseignement ne peut pas leur dire avec certitude ce qui va se passer ensuite. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Modifié le 9 avril 2022 par olivier lsb 1 8 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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