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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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L'UE a acheté 57 milliards d'euros de pétrole, de gaz et de charbon à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine

https://www.latribune.fr/economie/international/l-ue-a-achete-57-milliards-d-euros-de-petrole-de-gaz-et-de-charbon-a-la-russie-depuis-le-debut-de-la-guerre-en-ukraine-921509.html?xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20220613&_ope=eyJndWlkIjoiYzdiOWY5OGIwYjYyMzc0ZThlZGZhYzBlN2MxZjgyN2UifQ%3D%3D

"Le chiffre permet de saisir l'importance stratégique du secteur énergétique russe dans les échanges mondiaux, et la manne financière qu'elle représente pour le Kremlin (50% du budget fédéral selon le Sénat) alors que de nombreux autres secteurs de l'économie russe s'effondrent sous l'effet des sanctions occidentales et que son PIB recule brutalement. La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France."

Modifié par Schnokleu
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il y a 35 minutes, Berezech a dit :

Sur une note plus légère, ou pas, Natalya Poklonskaya, l'ex procureur général de Crimée, ex député à la Douma, a été demise de ses fonctions dans l'administration russe pour ses critiques de l'invasion de l'Ukraine.

Ah bah là effectivement, c'est ce qu'on appelle le karma.

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Il y a 2 heures, collectionneur a dit :

@herciv A mettre dans le paragraphe Économie, l'inflation avait démarré bien avant la guerre d'Ukraine. 

Oui mais dans ce cas précis c'est lié directement au coût des transports. Si tu veux je peux fournir les grandes masse d'une exploitation de transport mais en gros le carburant c'était 15 % des charges avant la crise ukrainiene. 

https://www.cnr.fr/espace-standard/4

Regardes l'indice gazole pour un porteur (soit la majorité des véhicules dans la distribution). Il a littérallement explosé depuis novembre 2021 et les début de crainte d'invasion de l'Ukraine. Dans l'indice synthétique çà n'a pas encore été reporté mais le poids du carburant représente une charge énorme beaucoup trop. Je parle tous les jours avec des transporteurs crois moi c'est en rapport direct avec l'Ukraine.

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La Banque mondiale a récemment prédit que l'économie mondiale pourrait continuer à décliner dans les mois à venir, alors que le monde est confronté à de nombreuses crises, telles que la guerre en cours en Ukraine et la pandémie de COVID-19.

https://www.newsweek.com/world-bank-predicts-bleak-future-global-economy-faces-multiple-crises-1715376?piano_t=1

Dans une récente vidéo publiée sur Twitter par la Banque mondiale, le directeur du groupe Prospects, Ayhan Kose, a déclaré : "Les choses ont malheureusement empiré par rapport à ce que nous attendions. Nous nous attendions à un ralentissement, ce ralentissement est beaucoup plus prononcé maintenant. La croissance va tomber à 2,9 %, au niveau mondial, alors qu'elle était de 5,7 % l'année dernière."

M. Kose poursuit : "L'économie mondiale est donc confrontée à des crises qui se chevauchent. Bien sûr, nous avons la guerre en Ukraine et ses répercussions. Nous avons l'augmentation des taux d'intérêt, le resserrement des conditions financières. Et la troisième crise qui est toujours là, c'est la crise sanitaire... Donc, c'est une période difficile pour l'économie mondiale."

Ayhan Kose, le directeur du groupe Prospects de la Banque mondiale, a récemment averti que l'économie mondiale pourrait continuer à décliner dans les mois à venir. 

Les remarques de M. Kose interviennent peu de temps après la publication par la Banque mondiale d'un rapport sur le risque croissant de "stagflation".

Selon ce rapport, la croissance économique mondiale devrait rester autour de 2,9 %, ce qui est "nettement inférieur aux 4,1 % prévus en janvier", tout au long des années 2023 et 2024, "car la guerre en Ukraine perturbe l'activité, l'investissement et le commerce à court terme, la demande refoulée s'estompe et les mesures d'adaptation des politiques fiscales et monétaires sont supprimées."

"La guerre en Ukraine, les blocages en Chine, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement et le risque de stagflation pèsent sur la croissance. Pour de nombreux pays, la récession sera difficile à éviter", a déclaré le président de la Banque mondiale, David Malpass, dans le rapport publié le 7 juin. "Les marchés sont tournés vers l'avenir, il est donc urgent d'encourager la production et d'éviter les restrictions commerciales. Des changements dans les politiques fiscales, monétaires, climatiques et d'endettement sont nécessaires pour contrer la mauvaise répartition des capitaux et les inégalités."

La semaine dernière, le Bureau américain des statistiques du travail a annoncé que le taux d'inflation dans le pays a atteint 8,6 % en mai, ce qui constitue "la plus forte augmentation sur 12 mois depuis la période se terminant en décembre 1981."

"L'augmentation a été généralisée, les indices du logement, de l'essence et de l'alimentation étant ceux qui ont le plus contribué à cette hausse", indique le rapport du Bureau of Labor Statistics.

Alors que le président américain Joe Biden a été rendu responsable de la hausse de l'inflation par plusieurs législateurs républicains, il a publié une déclaration à la suite du rapport du Bureau des statistiques du travail, dans laquelle il a déclaré : "Mon administration continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire baisser les prix pour le peuple américain. Le Congrès doit lui aussi agir de toute urgence. Je demande au Congrès d'adopter un projet de loi visant à réduire les frais d'expédition ce mois-ci et de le transmettre à mon bureau, afin que nous puissions réduire le prix des marchandises."

"Les prix à la pompe sont une partie importante de l'inflation, et la guerre en Ukraine en est une cause majeure. Les États-Unis sont en passe de produire une quantité record de pétrole l'année prochaine, et je travaille avec l'industrie pour accélérer cette production", a ajouté M. Biden.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Il y a 2 heures, herciv a dit :

Oui mais dans ce cas précis c'est lié directement au coût des transports. Si tu veux je peux fournir les grandes masse d'une exploitation de transport mais en gros le carburant c'était 15 % des charges avant la crise ukrainiene. 

https://www.cnr.fr/espace-standard/4

Regardes l'indice gazole pour un porteur (soit la majorité des véhicules dans la distribution). Il a littérallement explosé depuis novembre 2021 et les début de crainte d'invasion de l'Ukraine. Dans l'indice synthétique çà n'a pas encore été reporté mais le poids du carburant représente une charge énorme beaucoup trop. Je parle tous les jours avec des transporteurs crois moi c'est en rapport direct avec l'Ukraine.

J'ai parfois l'impression que l'augmentation du prix du gazole à bon dos. Prenons un poids lourd qui consomme 33 litre au 100 km et qu'il parcours 1000km pour ça livraison.

Donc -avec le diesel à 1,3 € : 1,3 euro×330 litres= 429€

         -avec le diesel à 2,2 € : 2,3 euro x330 litres = 759€

Le poids lourd transporte pour 15000 € de marchandise (19 tonnes à 789€ la tonne). Donc l'augmentation du coût du diesel est de (759-429)÷19=17 euros la tonne. Soit (100×17)÷789=2,15% d'augmentation du coût à la tonne.

Donc 1 tonne de marchandise pas chère qui fait 100 km voit son prix augmenter de 2,15% par euro du litre de gazole supplémentaire.

Pour info 789€ la tonne, ça fait 0,79 € le kilo. Essayé de refaire le calcul avec des côtes de boeuf à 10 € le kilo au prix de gros........

 

 

 

 

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il y a une heure, Minitel a dit :

J'ai parfois l'impression que l'augmentation du prix du gazole à bon dos. Prenons un poids lourd qui consomme 33 litre au 100 km et qu'il parcours 1000km pour ça livraison.

Donc -avec le diesel à 1,3 € : 1,3 euro×330 litres= 429€

         -avec le diesel à 2,2 € : 2,3 euro x330 litres = 759€

Le poids lourd transporte pour 15000 € de marchandise (19 tonnes à 789€ la tonne). Donc l'augmentation du coût du diesel est de (759-429)÷19=17 euros la tonne. Soit (100×17)÷789=2,15% d'augmentation du coût à la tonne.

Donc 1 tonne de marchandise pas chère qui fait 100 km voit son prix augmenter de 2,15% par euro du litre de gazole supplémentaire.

Pour info 789€ la tonne, ça fait 0,79 € le kilo. Essayé de refaire le calcul avec des côtes de boeuf à 10 € le kilo au prix de gros........

 

 

 

 

1 tonne de marchandise qui fait 1000 km et pas 100 km........

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Dans la suite du bataillon « brésilien « se battant côté ukrainien, la Russie n’a t elle sous-estimée le poids de la diaspora ukrainienne ? Notamment en Amérique du Nord mais aussi Brésil ou argentine 

je viens de lire l’alternative du diable de Forsyth, le roman date de 79 , et l’une des thématiques est le nationaliste ukrainien et le soutien de la diaspora ukrainienne aux dissidents ukrainiens 

 

 

 

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Tu ne prends pas en compte le pétrole pour produire ce que tu mets dans ton camion. De plus, les chaînes logistiques sont complexes, plusieurs transports sont nécessaires pour avoir le produit final dans ton supermarché.

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Il y a 1 heure, Minitel a dit :

J'ai parfois l'impression que l'augmentation du prix du gazole à bon dos. Prenons un poids lourd qui consomme 33 litre au 100 km et qu'il parcours 1000km pour ça livraison.

Donc -avec le diesel à 1,3 € : 1,3 euro×330 litres= 429€

         -avec le diesel à 2,2 € : 2,3 euro x330 litres = 759€

Le poids lourd transporte pour 15000 € de marchandise (19 tonnes à 789€ la tonne). Donc l'augmentation du coût du diesel est de (759-429)÷19=17 euros la tonne. Soit (100×17)÷789=2,15% d'augmentation du coût à la tonne.

Donc 1 tonne de marchandise pas chère qui fait 100 km voit son prix augmenter de 2,15% par euro du litre de gazole supplémentaire.

Pour info 789€ la tonne, ça fait 0,79 € le kilo. Essayé de refaire le calcul avec des côtes de boeuf à 10 € le kilo au prix de gros........

Il serait bon de refaire le calcul mais uniquement sur la marge bénéficiaire des transporteurs ou même des GMS

Tu oubli par exemple de prendre en compte les voyages à vide du PL qui coûte bien sûr au transporteur.

Si tu regardes bien le gazole est passé de 15% des charges des transporteurs à 25 % à la louche. J'aime mieux te dire que le premier effet c'est que beaucoup ne pourront pas répercuter cette hausse et donc vont disparaître et que ceux qui survivront imposerons des prix beaucoup plus importants. ZALANDO a senti le vent tourné et est obligé de répercuter au risque de ne plus avoir en face de lui que des mastodondes avec qui il ne pourra plus discuter.

L'autre problème que tu ne mesure pas bien est la très grande difficulté à trouver des PL maintenant ou même à les réparer. Le côut de maintenance va exploser. Je pense que je vais perdre beaucoup de mes petits clients rapidement.

La seule chose que tu as probablement senti c'est que çà va être encore pire pour le transport longue distance. On va revenir à des circuits beaucoup plus courts. 

Modifié par herciv
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9 minutes ago, herciv said:

L'autre problème que tu ne mesure pas bien est la très grande difficulté à trouver des PL maintenant ou même à les réparer.

On est toujours à un an d'attente pour se faire livrer un camion neuf ? Ou cela s'améliore ?

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il y a 5 minutes, Hypsen a dit :

On est toujours à un an d'attente pour se faire livrer un camion neuf ? Ou cela s'améliore ?

Vendredi j'étais dans une grosse coopérative céréalière dans le sud-ouest. J'ai posé la question. Pour eux c'est deux ans.

Moi je ne propose plus certains produits de mon catalogue notamment des balises pour bennes TP parce que les lignes ont été stoppées faute de composants. La société qui fabrique ces balises (ZF) fait 40 milliard de chiffre d'affaire. On ne peut pas dire qu'elle manque de capacité de négociation. 

Modifié par herciv
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10 hours ago, collectionneur said:

@hercivTo put in the paragraph Economy, the inflation had started well before the war of Ukraine. 

https://www.forbes.com/sites/gradsoflife/2022/01/31/the-new-world-of-work-5-trends-to-watch-for-2022/?sh=5c52856e346d

C'est pour les États-Unis. La dernière ligne de l'article est dite en plaisantant, je crois ?

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Il y a 5 heures, Stark_Contrast a dit :

https://www.forbes.com/sites/gradsoflife/2022/01/31/the-new-world-of-work-5-trends-to-watch-for-2022/?sh=5c52856e346d

C'est pour les États-Unis. La dernière ligne de l'article est dite en plaisantant, je crois ?

Cette ligne-là ?

À mesure que les travailleurs du monde entier réévaluent la place du travail dans leur vie, nous verrons se développer une gravitation vers des employeurs plus humains, non seulement dans la façon dont ils traitent leurs employés, mais aussi dans la façon dont ils mènent leurs affaires et se montrent dans les communautés.

Une interprétation est l'humour, oui - même si ce n'est pas très drôle. 

On peut aussi envisager les ravages de la drogue :rolleyes: ...

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Info intéressante sur le fil direct du Monde. Je suspecte un bluff des Russes, ces derniers ne voulant peut être pas contribuer à la reconstitution estivale des stocks de gaz avant le grand embargo, à une période ou celà peut se faire sans pression (sans mauvais jeu de mots) du fait des contraintes moindre en matière de chauffage.

C'est une hypothèse, mais c'est exactement ce que je ferais à la place des Russes: le gros des devises de la saison Automne Hiver 21/22 étant rentré, aucune raison de contribuer aux dernières livraisons estivales, relativement plus faible en valeur mais stratégiquement très importantes si elles contribuent à l'élaboration d'un scénario embargo total UE sur le gaz pour l'Automne Hiver prochain. Après, on avait aussi rapporté que l'embargo sur les équipements occidentaux dans le secteur pétrolier / parapétrolier pourrait affecter à terme la production Russe. 

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/14/guerre-en-ukraine-en-direct-les-batailles-dans-le-donbass-resteront-comme-certaines-des-plus-brutales-que-l-europe-ait-connues-dit-zelensky_6130205_3210.html

Citation

Le géant russe Gazprom a annoncé, mardi, baisser de plus de 40 % sa capacité quotidienne de livraison de gaz vers l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream, des équipements nécessaires n’ayant pas été livrés par le groupe allemand Siemens. « Les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream ne peuvent être assurées que jusqu’à un volume de 100 millions de mètres cubes de gaz par jour au lieu des 167 millions de mètres cubes par jour prévus », a détaillé le groupe sur Telegram.

 

Modifié par olivier lsb
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