herciv Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 (modifié) HAK arrêtera temporairement sa production en raison des coûts énergétiques et s’attend à une hausse des prix | Economie https://lakoom-info.com/hak-arrete-temporairement-sa-production-en-raison-des-couts-energetiques-et-sattend-a-une-hausse-des-prix-economie/ octobre 3, 2022 Le fabricant de légumes et de légumineuses HAK interrompt sa production pendant quelques semaines en janvier en raison des prix élevés de l’énergie. Il s’agit d’une pause de six semaines, rapporte HAK ce lundi. Pour l’instant, la sécurité d’approvisionnement des produits HAK ne sera pas mise en péril par la mesure. Toutefois, l’entreprise met en garde contre une hausse des prix. HAK choisit d’arrêter la production en janvier car c’est le mois le plus cher de l’année pour l’entreprise. Il n’est pas possible de produire tout l’hiver avec les prix actuels de l’énergie, selon le fabricant. Bien qu’aucun pot de compote de pommes ou de petits pois ne soit fabriqué pendant six semaines, cela ne conduira pas à des étagères vides. Comme beaucoup d’autres secteurs, les producteurs de légumes et de légumineuses subissent le poids des prix élevés de l’énergie. « Les coûts énergétiques actuels sont vraiment exorbitants et pour l’instant dix fois plus élevés que l’année dernière », déclare Timo Hoogeboom, chef de HAK. Lire aussi: L'inflation aux États-Unis reste élevée : plus de 8 % depuis six mois. M. Hoogeboom s’attend donc à ce que ces coûts énergétiques élevés se répercutent sur les prix dans les supermarchés. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour prendre en charge nous-mêmes nos coûts dans la mesure du possible et planifier intelligemment pour que les prix n’aient pas à augmenter avec nous à ce niveau », dit-il. Malgré ces initiatives, nous ne parvenons pas encore à éviter les fortes hausses de prix. C’est douloureux, mais c’est malheureusement la réalité », déclare le cadre supérieur. Modifié le 5 octobre 2022 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Son discours est absolument lunaire, même habité par la mauvaise foi et les nécessités de la propagande, je ne comprends pas comment on puisse dire çà dans sa position, avec ce que l'on sait. Son comportement est bizarre, à griffonner des trucs pendant qu'il parle. Il me manque le contexte de cet extrait, surement une interview donné aujourd'hui, pour préciser sa pensée "complexe". "Les Russes n'ont jamais rien fait de mal aux Ukrainiens, et les ont toujours traité avec le plus grand respect". Défense de rire. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 il y a une heure, Ciders a dit : Ce qui serait une partie de l'électronique d'un drone iranien tombé près de Dnipro : Faudrait leur dire qu'ils l'envoient à Marty, de Deus-Ex Silicium, ça pourrait faire un épisode intéressant ! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. U235 Posté(e) le 5 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2022 (modifié) 13 hours ago, MoX said: @U235 texte intéressant, merci. Un lien vers la source originale ? J'ai essayé de trouver un lien vers l'original mais j'ai abandonné. Je trouve Telegram très déroutant. À l'origine, je l'ai lu intégré dans un forum russe et j'ai suivi le lien directement vers Telegram, copié le texte, puis utilisé DeepL pour traduire le russe en français. Je crains qu'il ne soit très difficile de revenir en arrière, en retraçant mes pas, pour fournir l'original. Je peux assurer que je suis loin d'être assez créatif, que je ne possède pas la motivation nécessaire pour écrire moi-même une telle chose (y compris tous les artefacts étranges qui ne semblent pas si bien se traduire). Edit : J'ai essayé de chercher à nouveau et j'ai trouvé le lien vers l'original : https://t.me/komissarischezaet/197 Quote Должен признаться, что меня ужасно бесит вот уже много лет как ставшая нашим официозом (а теперь и подавно) дугиническая риторика про священную войну России как центра мирового добра, традиции и еще там чего-то - с плохим Западом и евроатлантической цивилизацией. С этими идеями есть две проблемы. Во-первых, все это ложь. В России нет никакой "традиции" - не в качестве исторического предания и канона, а "вживую", здесь и сейчас. Россия это страна тотальных разводов, низкой рождаемости, заброшенной старости, отсутствия возрастных мужчин (и, значит, ноль патриархата) всеобщего цинизма, индивидуализма, культа потребления, крайне слабой религиозности (если не считать за таковую самопальное язычество и самопальную эзотерику), массового (а не только элитного) подражательства любым заграничным модам, разорванной исторической и семейной памяти, равнодушия ко всему национальному, многоэтажной бетонной застройки без чувства земли и самоощущения хозяев, и, главное, сильнейшего недоверия к любым общественным и коллективным институтам. США - бесконечно более "традиционная" страна, нежели Россия. Там чуть не каждый второй человек Библию читал - и вам ее процитирует. Но это ладно. Хуже другое. Риторика борьбы с Западом задирает планку нынешнего противостояния на заведомо недостижимую высоту, поскольку "Запад" победить нельзя. Во всяком случае, в мировой истории прецедентов не было, и даже большевики с этим не справились. И, поставив вопрос так радикально, что ответ в любом случае будет неудовлетворительный, Россия вдобавок старательно загоняет себя в амплуа мирового зла - уже с точки зрения той стороны (не начальников тамошних, а западного мира в принципе), предъявляя абстрактно угрожающие претензии, не предполагающие рационального выхода, - и при этом не располагая ресурсами для такого противостояния. То есть дугинический пафос "борьбы цивилизаций" - ничем на практике не подтвержденный и раздувающий реальную проблему до нерешаемого космического уровня - идеален для того, чтобы проиграть. Но людям нравится. Потому что торжественно, театрально, с замахом. Мы, мол, не просто так тут, а мы за передел всего мира, за добро против зла и никаких гвоздей. Очень грустно. А следовало бы давным-давно - и насколько возможно твердо и громко - утверждать следующее: У России имеются территориальные претензии к Украине в отношении ее регионов по восточной границе, а также по берегу Азовского и Черного моря. Это русские земли, населенные русскими людьми, украинизации которых - и превращению этих территорий в военный плацдарм против России - мы намерены воспрепятствовать. Это локальная проблема двух враждебных политических наций, оспаривающих исторически, стратегически, этнически, экономически и культурно ценное приграничье. Все, точка. И тогда всему миру было бы ясно, что у нас произошло, и что нам на самом деле нужно. А заодно и в русских головах навели бы простой и трезвый порядок - вместо интеллектуальной разрухи. И решения в духе Илона Маска - это туда, это сюда, это твое, это мое, здесь такой референдум, здесь другой референдум, эти отделяются, тут автономия и тп., - сразу стали бы рациональным решением, благо всему миру известны десятки таких конфликтов, от англо-ирландского и греко-турецкого до индо-пакистанского. Дело тяжелое, часто трагичное, но в каком-то смысле банальное. Можно решить. Но не тут-то было. Это для нас слишком мелко. Нам надо бороться с мировым злом. Ну-ну. Modifié le 5 octobre 2022 par U235 Ajout d'un lien vers la source originale 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 5 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Les mauvaises manières de nos amis Allemand. @Patrick pour la prochaine 337e note de bas de page de tes post enflammés. Je trouve çà révoltant, après des années de lobbying pour déployer le marché en Europe, qu'un de ses meilleurs promoteurs décide d'y aller franco sur les distorsions de concurrence. Lisez tous très bien la conclusion de l'article, elle est lumineuse. ENFIN il aura fallu la guerre en Ukraine pour en arriver à formuler publiquement, dans la presse et le débat, cette conclusion à laquelle beaucoup étaient ici déjà parvenus. Salve de critiques en Europe contre le plan énergétique de 200 milliards d’euros annoncé par l’Allemagne L’aide qu’a présentée Berlin, le 29 septembre, pour faire baisser les factures de gaz et d’électricité outre-Rhin met à mal la cohésion des Vingt-Sept face à la crise. https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/05/levee-de-boucliers-en-europe-contre-le-plan-energetique-allemand_6144459_3234.html Citation Quand, en mars 2020, l’Europe tout entière s’était confinée pour éviter les ravages du Covid-19, l’Allemagne avait d’abord fait cavalier seul, fermant ses frontières puis achetant masques et vaccins sans se préoccuper de ses partenaires communautaires. Finalement, Angela Merkel, encore chancelière à l’époque, était rentrée dans le rang et avait fait équipe avec le président français, Emmanuel Macron, pour défendre un plan de relance européen, financé par une dette commune aux Etats membres de l’Union européenne (UE), et l’achat en commun de vaccins. Aujourd’hui, Berlin est de nouveau saisi par la tentation du chacun pour soi, tant la flambée des prix du gaz et de l’électricité panique ses décideurs économiques et politiques. Son plan de 200 milliards d’euros, dévoilé le 29 septembre et destiné à alléger la facture énergétique des citoyens et des entreprises allemands, en atteste. D’ailleurs, le chancelier, Olaf Scholz, n’a pris la peine de prévenir ni l’Elysée ni la Commission européenne. Lundi 3 et mardi 4 octobre, certains des ministres des finances des Vingt-Sept, qui se réunissaient à Luxembourg, s’en sont émus, évoquant le risque de désintégration qui en découle pour l’UE. Alors que les taux d’intérêt ont déjà commencé à diverger au sein de la zone euro, le plan allemand offre sans conteste un avantage à ses acteurs économiques, et menace l’intégrité du marché intérieur. « Il est indispensable que nous fassions les choses ensemble en Europe face à une crise énergétique qui va durer. (…) Sinon, nous risquons la fragmentation de la zone euro », a ainsi lancé Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie, lundi, à Luxembourg. Dans les coulisses, certains évoquent aussi la « duplicité » de Berlin. Trouver des « outils mutualisés » D’un côté, ce plan subventionne le prix du gaz pour les Allemands, et aura donc pour conséquence d’en encourager la consommation ; de l’autre, l’Allemagne s’oppose à la mise en place d’un plafond sur le prix du gaz au niveau communautaire, que réclament quinze Etats membres, arguant que cela risquerait de faire remonter la demande énergétique des Vingt-Sept et de mettre en danger la sécurité de l’approvisionnement. Les chefs d’Etat et de gouvernement européens, qui doivent se retrouver à Prague, jeudi 6 et vendredi 7 octobre, ne manqueront pas d’y revenir. « Face aux menaces communes (…), nous ne pouvons pas nous diviser en fonction de la marge de manœuvre de nos budgets nationaux », déclarait le président du conseil italien démissionnaire Mario Draghi, dès le 30 septembre. L’Allemagne peut « aider ses propres entreprises avec des centaines de milliards d’euros (…), mais les pays plus pauvres ne peuvent pas le faire (…). C’est le début du cannibalisme dans l’UE. Bruxelles doit agir à ce sujet, car cela va détruire l’unité européenne », commentait pour sa part le Hongrois Viktor Orban, le 3 octobre. Dans une tribune publiée le même jour par plusieurs journaux européens, le commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, et son homologue à l’économie, Paolo Gentiloni, apportent leur pierre au débat. « Il est plus important que jamais d’éviter de fragmenter le marché intérieur, de mettre en place une course aux subventions et de remettre en cause les principes de solidarité et d’unité qui sous-tendent notre projet européen », écrivent-ils. Et d’ajouter : « Afin de surmonter les lignes de fracture causées par les différentes marges de manœuvre des budgets nationaux, nous devons réfléchir à des outils mutualisés au niveau européen. » Dans ce contexte, les deux commissaires proposent de « s’inspirer » du mécanisme SURE – Support to mitigate unemployment risks in an emergency, un instrument européen doté de 100 milliards d’euros qui a permis pendant la récession liée à la pandémie de soutenir les mesures de chômage partiel dans les Etats membres dans le besoin par des prêts à taux bonifiés –, « pour aider les Européens et les écosystèmes industriels dans la crise actuelle ». En Allemagne, le temps des vaches maigres est arrivé Certes, l’Allemagne est moins endettée que nombre de ses partenaires – et dispose donc d’une force de frappe budgétaire plus importante –, mais cela s’explique aussi parce que le pays a fait moins d’efforts pour investir dans ce que MM. Gentiloni et Breton appellent les « biens publics européens », c’est-à-dire la défense européenne ou la lutte pour une économie décarbonée. Ces investissements, jugent-ils, s’ils étaient « intégrés pour ce qu’ils sont », réduiraient « les différentiels dans l’endettement entre Etats », ce qui permettrait « d’objectiver un débat sur la gestion des finances publiques, qui parfois tend à opposer les bons élèves aux mauvais, les vertueux aux dispendieux. (…) La réalité est bien plus complexe ». 1 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 (modifié) Il y a 10 heures, olivier lsb a dit : Ces investissements, jugent-ils, s’ils étaient « intégrés pour ce qu’ils sont », réduiraient « les différentiels dans l’endettement entre Etats », ce qui permettrait « d’objectiver un débat sur la gestion des finances publiques, qui parfois tend à opposer les bons élèves aux mauvais, les vertueux aux dispendieux. (…) La réalité est bien plus complexe ». A peu près un point de PIB de différentiel grâce au budget des arméesdepuis les années 90. Ca en fait des sous vertueux. Il y a comme un vent de panique en Allemagne et leur 200 milliard sont en plus un emplâtre sur une jambe de bois, un fusil à un coup. Ce plan là plus le plan de réarmement ... Ca va faire déraper leur budget. Mais soyons clair l'inflation donne des marges de manoeuvre importantes grâce aux rentrées de TVA. C'est vrai aussi en France qui va en plus profiter de la manne électrique. Je m'étonne d'ailleurs que Macron n'est pas lancé de grands plans. Il garde des sous pour un budget d'intervention pour nos voisins les moins riches et pour mettre les allemands face à leur responsabilité ? C'est un peu ce que LEMAIRE déclare cette après-midi quand il parle de solidarité. Parce quand il y a solidarité il y a ceux qui donne et ceux qui reçoivent. Clairement on ne sera pas les seconds et les allemands pourraient eux en être. Modifié le 6 octobre 2022 par herciv 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Pour les allemands, l'Europe et ses valeurs ... C'est sens unique : quand çà les arrange. Moi d'abord, pour le reste, on discute. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 (modifié) Pendant ce temps de l'autre côté de l'Atlantique Biden fulmine : Article en clair de La Tribune. On sent une certaine jouissance : https://www.latribune.fr/economie/international/washington-voit-la-main-russe-derriere-la-baisse-drastique-de-la-production-de-petrole-de-l-opep-935592.html Washington voit la main russe derrière la baisse drastique de la production de pétrole de l'Opep+ La Maison Blanche a critiqué vivement la baisse drastique de production de pétrole annoncée par l'Opep+. Le cartel de producteurs de pétrole a annoncé mercredi une réduction drastique de sa production, à 2 millions de barils par jour. Cette coupe majeure est aussi un camouflet diplomatique pour Joe Biden, qui s'était rendu en juillet à Jeddah, en Arabie saoudite, pour une visite officielle, vivement critiquée alors par des militants des droits humains. latribune.fr 05 Oct 2022, 19:20 A quatre semaines des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, la décision de l'Opep+ de réduire sa production de pétrole de 2 millions de barils par jour, est une mauvaise nouvelle pour le président américain, Joe Biden. Alors que les 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par l'Arabie saoudite, et leurs dix partenaires conduits par la Russie ont convenu mercredi d'une baisse de deux millions de barils par jour pour le mois de novembre, la Maison Blanche fulmine. « Il est clair qu'avec sa décision aujourd'hui, l'Opep+ s'aligne avec la Russie », a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, après que le cartel de producteurs de pétrole a annoncé une réduction drastique de sa production. Cette décision « est une erreur », a-t-elle encore dit à bord de l'avion qui emmène le président américain Joe Biden en Floride pour un déplacement consacré aux dégâts causés par l'ouragan Ian. Lire aussiL'Opep+ décide de réduire sa production de 2 millions de barils par jour Camouflet diplomatique pour Biden Précédemment, le président américain avait lui-même vivement critiqué via un communiqué la baisse drastique de production de pétrole annoncée par l'Opep+, qui est aussi pour lui un camouflet diplomatique alors qu'il s'était rendu en juillet à Jeddah, en Arabie saoudite, pour une visite officielle, vivement critiqué par des militants des droits humains. Il est « déçu de la décision à courte vue » du cartel de pays producteurs et exportateurs d'or noir, explique un communiqué de la Maison Blanche. « Au moment où il est d'une importance cruciale de maintenir l'offre mondiale d'énergie, cette décision pénalisera en premier lieu les pays à revenus faibles et moyens », a assuré l'exécutif américain. Pour tenter de parer à une potentielle hausse des cours, les Etats-Unis vont « mettre sur le marché le mois prochain dix millions de barils pris sur les réserves stratégiques de pétrole, poursuivant les prélèvements historiques décidés en mars », a fait savoir la Maison Blanche. L'exécutif américain avait en effet décidé d'injecter un million de barils sur le marché chaque jour pendant six mois, puisant pour cela dans ces réserves d'or noir, désormais au plus bas depuis juillet 1984. Ce programme est censé s'achever fin octobre. « Au vu de la décision du jour, l'administration Biden va consulter le Congrès sur les outils et mécanismes supplémentaires permettant de réduire le contrôle de l'Opep+ sur les prix de l'énergie », lit-on aussi dans ce long communiqué. Biden appelle à baisser les prix à la pompe Dans ce contexte, le démocrate de 79 ans, qui sait qu'une remontée des prix de l'essence à un mois des élections législatives de mi-mandat saperait les chances de son parti lors de ce scrutin, a appelé « les entreprises américaines du secteur de l'énergie à faire baisser les prix à la pompe ». Le président, auquel l'opposition républicaine reproche régulièrement d'avoir bridé la production de pétrole aux Etats-Unis, veut aussi que son administration « explore toute action supplémentaire responsable pour continuer à augmenter la production avec effet immédiat » sur le territoire américain, selon le communiqué. Mon avis : Les pays de l'OPEP montre une certaine indépendance. On sait que beaucoup sont proches de la Russie mais on n'imaginait pas les saouds faire un tel écart par rapport aux US. ET moi je pense que c'est grâce à l'Inde qui a décidé de tenir une position centrale entre le bloc occidentale et le bloc (bien que j'ai un peu plus de mal à appeler çà un bloc maintenant) russo-chinois. Cette position indienne, que les EAU soutiennent, trouve de nombreux relais dans les pays de l'OPEP qui pourraient bien prendre un peu de champ également avec les russes et les chinois. L'Inde va commencer à capitaliser sur sa position en attirant le plus possible de pays désireux de laisser les blocs se déchirer. Les pays d'amérique du sud pourrait rapidement adhérer à cette position. On sent que la France pourrait également être tentée tout en restant dans l'OTAN. Modifié le 5 octobre 2022 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rob1 Posté(e) le 5 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Le renseignement US a rendu une estimation la semaine dernière concluant qu'une partie du gouvernement ukrainien est derrière le meurtre de Daria Douguina à Moscou en août. Les US n'en avaient pas connaissance avant, et ont sermonné des officiels ukrainiens ensuite. A part ça, les sources du NY Times n'ont pas donné plus de détails... Citation Les responsables américains qui ont parlé de ce renseignement [au NY Times] n'ont pas révélé quels éléments du gouvernement ukrainien étaient présumés avoir autorisé la mission, qui a mené l'attentat, ni si le président Volodymyr Zelensky avait approuvé la mission. [...] Les responsables américains n'ont pas dit qui, au sein du gouvernement américain, a prononcé les avertissements ou à qui, au sein du gouvernement ukrainien, les a reçus. On ne sait pas quelle a été la réponse de l'Ukraine. https://www.nytimes.com/2022/10/05/us/politics/ukraine-russia-dugina-assassination.html 3 1 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Il y a 12 heures, herciv a dit : Allez un peu de concret maintenant ... voilà que certaines marques stoppent leur production Arc (Arcopal/Arcoroc) a déjà mis ses fours à l'arrêt pour 4 mois, il y a 2 ou 3 semaines, vu les coûts pour les maintenir en température. La production de verre, qu'il soit de table, de bouteilles ou de bocaux, est donc réduite. C'était aussi envisagé pour l'acier chez d'autres industriels. Par conséquent, la conserverie risque de se trouver bientôt à court de contenants... à moins d'accepter de les payer bien plus cher, en plus de payer plus cher l'énergie de cuisson. Modifié le 6 octobre 2022 par FATac typo+ortho 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 22 minutes, FATac a dit : Arc (Arcopal/Arcoroc) a déjà mis ses fours à l'arrêt pour 4 mois, il y a 2 ou 3 semaines), vu les coûts pour les maintenir en température. La production de verre, qu'ils soient de table, de bouteilles ou de bocaux, est donc réduite. C'était aussi envisagé pour l'acier chez d'autres industriels. Par conséquent, la conserverie risque de se trouver bientôt à court de contenants... à moins d'accepter de les payer bien plus cher, en plus de payer plus cher l'énergie de cuisson. Bien vu. Je n'avais pas penser production de contenants en verre ou en conserve. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) il y a 42 minutes, herciv a dit : Bien vu. Je n'avais pas penser production de contenants en verre ou en conserve. On va peut-être enfin revenir au système de la consigne, qui devrait être doublé d'une standardisation des contenants. Gros cauchemars en vue pour les professionnel du marketing (comment ça ? Plus le droit de traiter l'emballage comme différenciant ?) et les filières de recyclage du verre... Modifié le 6 octobre 2022 par Boule75 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 à l’instant, Boule75 a dit : On va peut-être enfin revenir au système de la consigne, qui devrait être doublé d'une standardisation des contenants. Gros cauchemars en vue pour les professionnel du marketting (comment ça ? Plus le droit de traiter l'emballage comme différenciant ?) et les filières de recyclage du verre... Oh punaise çà non plus je ne l'avais pas anticipé. Mais c'est pourtant évident. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Un homme de Prigozhin a été arrêté @Joab @Boule75 Message rectifier, j'efface les votre. Collectionneur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Il y a 15 heures, herciv a dit : Crise de l’énergie : les réserves françaises de gaz sont remplies à 100 % Ce que je retiens d'un article lu ce matin, c'est que ces réserves à 100% représentent 130 TWh alors que notre consommation hivernale complète est plutôt de l'ordre de 300 TWh. Donc, cela ne signifie pas que nous sommes tiré d'affaire. D'autant plus que les subventions massives prévues par les allemands veulent dire qu'ils vont peu diminuer leur consommation et peut être essayer de se servir des prix pour être prioritaires sur les livraisons pendant l'hiver. https://www.20minutes.fr/planete/4003827-20221005-crise-energetique-stockages-gaz-plein-france-assurance-hiver-tranquille Modifié le 6 octobre 2022 par Deres 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 13 heures, herciv a dit : A peu près un point de PIB de différentiel grâce au budget des arméesdepuis les années 90. Ca en fait des sous vertueux. Il y a comme un vent de panique en Allemagne et leur 200 milliard sont en plus un emplâtre sur une jambe de bois, un fusil à un coup. Ce plan là plus le plan de réarmement ... Ca va faire déraper leur budget. Mais soyons clair l'inflation donne des marges de manoeuvre importantes grâce aux rentrées de TVA. C'est vrai aussi en France qui va en plus profiter de la manne électrique. Je m'étonne d'ailleurs que Macron n'est pas lancé de grands plans. Il garde des sous pour un budget d'intervention pour nos voisins les moins riches et pour mettre les allemands face à leur responsabilité ? Le PIB allemand est proche de 4000 milliards d'euros. Donc 100 milliards pour la défense cela fait 2.5% de PIB et 200 milliards pour le gaz, cela fait 5% de PIB. Vu que leur dette est à 70% du PIB, ce n'est donc pas si dramatique que cela pour eux, vu que nous sommes à 115% de dette et les italiens à 150% ... Ils pourraient faire cela tous les ans pendant 10 ans avant de rejoindre l'endettement italien. Evidemment, les pays endettés s'offusquent que l'Allemagne se serve de cet avantage équivalent à un bas de laine en cas de coup dur car eux ne peuvent plus le faire. Comme le rappelle l'article, les allemands ne se servent de l'Europe que quand cela sert leurs intérêts et leur premier réflexes est de faire cavaliers seuls. Et rappelez vous comment Angela Merkel a finit sans difficulté par imposer à Macron de fermer nos stations de sports d'hiver à cause du COVID dans une tentative ratée de forcer l'Autriche à le faire. Pour les sous-vertueux, je rappelle que notre déficit a presque toujours été au delà de 3%, donc que ce n'est pas 1% dans la défense qui en est la principale source. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 1 minute, Deres a dit : Vu que leur dette est à 70% du PIB, ce n'est donc pas si dramatique que cela pour eux, vu que nous sommes à 115% de dette et les italiens à 150% ... Ils pourraient faire cela tous les ans pendant 10 ans avant de rejoindre l'endettement italien. Oui mais tu raisonnes à isocontexte par rapport à il y a deux ans : La contrainte économique ne va pas seulement s'exercer sur l'énergie. Il va y avoir des pénuries qui ne pourront pas être supprimée par plus de sous sur l'énergie. Prend le cas de la fabrication de verre par exemple. Si le sourcing était la France, la France va garder son verre pour elle-même si l'Allemagne décide de ne pas jouer la solidarité. Si telle est le cas l'Allemagne devra aussi s'approvisionner en verre ailleurs que chez elle (et que la France) à des prix beaucoup plus importants, tu peux aussi prendre le cas de l'ADBLUE pour le transports, ou de beaucoup de produits agricoles ou aussi des composants électroniques. Rentrer dans le jeu des subventions à l'énergie c'est rentrer dans beaucoup d'autres subventions que les rentrées de TVA supplémentaires ne pourront pas contenir. La structure économique de l'Allemagne ne peut tout simplement pas supporter ce changement. Donc soit l'Allemagne la joue solo et va devoir investir dans des sourcing beaucoup plus couteux et par exemple devra payer une facture énergétique confortable à la France soit elle invoque à son tour la solidarité et par exemple la France y regardera à deux fois avant de facturer au prix de marché son électricité (verte parait-il). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TRUCide Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 11 minutes, Deres a dit : Le PIB allemand est proche de 4000 milliards d'euros. Donc 100 milliards pour la défense cela fait 2.5% de PIB et 200 milliards pour le gaz, cela fait 5% de PIB. Vu que leur dette est à 70% du PIB, ce n'est donc pas si dramatique que cela pour eux, vu que nous sommes à 115% de dette et les italiens à 150% ... Ils pourraient faire cela tous les ans pendant 10 ans avant de rejoindre l'endettement italien. Evidemment, les pays endettés s'offusquent que l'Allemagne se serve de cet avantage équivalent à un bas de laine en cas de coup dur car eux ne peuvent plus le faire. Comme le rappelle l'article, les allemands ne se servent de l'Europe que quand cela sert leurs intérêts et leur premier réflexes est de faire cavaliers seuls. Et rappelez vous comment Angela Merkel a finit sans difficulté par imposer à Macron de fermer nos stations de sports d'hiver à cause du COVID dans une tentative ratée de forcer l'Autriche à le faire. Pour les sous-vertueux, je rappelle que notre déficit a presque toujours été au delà de 3%, donc que ce n'est pas 1% dans la défense qui en est la principale source. En effet, ils ont de la marge financière. Mais tout même avec leur forte dépendance en gaz. Il y en aura qui profiteront pour siphonner le maximum de pognon possible avant que les Allemands trouvent des solutions énergétiques alternatives. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 2 heures, FATac a dit : Par conséquent, la conserverie risque de se trouver bientôt à court de contenants... à moins d'accepter de les payer bien plus cher, en plus de payer plus cher l'énergie de cuisson. C'est simple, puisqu'en Amérique l'énergie n'est pas chère (*), il n'y a qu'à tout importer d'Amérique, contenu et contenant. * https://www.statista.com/statistics/673333/monthly-prices-for-natural-gas-in-the-united-states-and-europe/ ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 28 minutes, TRUCide a dit : En effet, ils ont de la marge financière. Mais tout même avec leur forte dépendance en gaz. Il y en aura qui profiteront pour siphonner le maximum de pognon possible avant que les Allemands trouvent des solutions énergétiques alternatives. Oui, leur vrai souci, c'est que pour le moment, ils n'ont pas de solution à long terme à leur dépendance au gaz. Leur plan long terme était probablement toujours de continuer au gaz en comptant sur la réactivation des pipeline NS à la fin de la guerre, mais maintenant c'est foutu définitivement pour cette solution. Ce n'est pas pour rien qu'ils poussent l'Europe à fond dans le délire de l'hydrogène car leur problème de production renouvelable intermittente d'électricité va encore s'amplifier avec le temps surtout si ses voisins investissent aussi là dedans ce qui ne leur permettra plus d'écouler leurs excédents. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Il y a 15 heures, olivier lsb a dit : Les mauvaises manières de nos amis Allemand. @Patrick pour la prochaine 337e note de bas de page de tes post enflammés. Je trouve çà révoltant, après des années de lobbying pour déployer le marché en Europe, qu'un de ses meilleurs promoteurs décide d'y aller franco sur les distorsions de concurrence. Lisez tous très bien la conclusion de l'article, elle est lumineuse. ENFIN il aura fallu la guerre en Ukraine pour en arriver à formuler publiquement, dans la presse et le débat, cette conclusion à laquelle beaucoup étaient ici déjà parvenus. Salve de critiques en Europe contre le plan énergétique de 200 milliards d’euros annoncé par l’Allemagne L’aide qu’a présentée Berlin, le 29 septembre, pour faire baisser les factures de gaz et d’électricité outre-Rhin met à mal la cohésion des Vingt-Sept face à la crise. https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/05/levee-de-boucliers-en-europe-contre-le-plan-energetique-allemand_6144459_3234.html D'accord, quelques arguments justifiés contre l'Allemagne. Mais : ------------------------------------ La France a déjà plafonné les tarifs du gaz il y a un an : Les prix pour les ménages ont été gelés au niveau d'octobre 2021. Cette année, les prix de l'électricité pouvaient augmenter de quatre pour cent maximum. L'année prochaine, les fournisseurs pourront augmenter leurs tarifs d'électricité et de gaz de 15 pour cent maximum. La différence entre l'explosion des prix du marché de gros et les tarifs plafonnés est supportée par l'Etat. Le gouvernement parisien a déjà dépensé plus de 20 milliards d'euros à cet effet. ------------------------------------ Macron a-t-il demandé la permission à l'UE il y a un an ? Il est vrai toutefois que l'Allemagne veut également subventionner les entreprises, c'est là que réside l'explosif. Je parie que le gaz et l'électricité seront plus chers pour les consommateurs allemands qu'en France, même avec les subventions. Actuellement, le prix du gaz en France est de 11 centimes d'euro par kilowattheure. Le prix de l'électricité est de 17 centimes d'euro par kilowattheure. Pour moi, à partir de décembre, le gaz sera à 14 centimes et l'électricité à 25 centimes (j'ai donc la chance d'être parmi les tarifs les moins chers). Les consommateurs allemands vont donc devoir économiser davantage, tandis que vous, vous avez le droit de "gaspiller" de l'énergie. Les détails des subventions allemandes ne sont d'ailleurs pas du tout clarifiés, c'est le chaos. Nous savons seulement que 200 milliards sont disponibles pour le gaz et electricité. Et si Gentiloni se plaint que l'Allemagne n'investit pas assez dans des biens communs comme la "sécurité européenne", qu'il regarde la part de PIB de son propre pays. Je peux accepter ce reproche de la part de la France, mais pas de l'Italie ou de l'Espagne. Modifié le 6 octobre 2022 par Manuel77 1 5 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 10 minutes, Manuel77 a dit : D'accord, quelques arguments justifiés contre l'Allemagne. Mais : ------------------------------------ La France a déjà plafonné les tarifs du gaz il y a un an : Les prix pour les ménages ont été gelés au niveau d'octobre 2021. Cette année, les prix de l'électricité pouvaient augmenter de quatre pour cent maximum. L'année prochaine, les fournisseurs pourront augmenter leurs tarifs d'électricité et de gaz de 15 pour cent maximum. La différence entre l'explosion des prix du marché de gros et les tarifs plafonnés est supportée par l'Etat. Le gouvernement parisien a déjà dépensé plus de 20 milliards d'euros à cet effet. ------------------------------------ Macron a-t-il demandé la permission à l'UE il y a un an ? Il est vrai toutefois que l'Allemagne veut également subventionner les entreprises, c'est là que réside l'explosif. Je parie que le gaz et l'électricité seront plus chers pour les consommateurs allemands qu'en France, même avec les subventions. Actuellement, le prix du gaz en France est de 11 centimes d'euro par kilowattheure. Le prix de l'électricité est de 17 centimes d'euro par kilowattheure. Pour moi, à partir de décembre, le gaz sera à 14 centimes et l'électricité à 25 centimes (j'ai donc la chance d'être parmi les tarifs les moins chers). Les consommateurs allemands vont donc devoir économiser davantage, tandis que vous, vous avez le droit de "gaspiller" de l'énergie. Les détails des subventions allemandes ne sont d'ailleurs pas du tout clarifiés, c'est le chaos. Nous savons seulement que 200 milliards sont disponibles pour le gaz. Et si Gentiloni se plaint que l'Allemagne n'investit pas assez dans des biens communs comme la "sécurité européenne", qu'il regarde la part de PIB de son propre pays. Je peux accepter ce reproche de la part de la France, mais pas de l'Italie ou de l'Espagne. Déjà merci Manuel pour tes réponses contradictoires, il est vrai qu'on est souvent assez dur avec l'Allemagne mais j'apprécie toujours autant tes contributions et ton style calme et posé... Bref tellement Allemand ! C'est vrai que la France a bloqué les prix avant l'Allemagne et sans demander son avis aux autres. Mais à cela, il y a une différence politique majeure : la France a toujours été contre la réforme du marché européen de l'énergie, dans sa forme actuelle, en claquant le calcul du prix de l'électricité sur celui du gaz. L'Allemagne a voulu et poussé pour cette réforme... Aujourd'hui, elle poignarde dans le dos les piliers conceptuels de la réforme qu'elle a défendu : c'est un aveu d'échec pour l'Allemagne et un futur qui a donné raison à la position française. Que l'on ait démarré 1 an plus tôt les dérogations au calcul sur le prix de l'électricité importe peu finalement : dans le fond, les français ont toujours été contre, pour des raisons annoncées à l'époque qui sont devenues réalité. Je dirais que c'est plutôt les Allemands qui ont tardé d'un an à admettre leur erreur politique. 3 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jisse Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 2 heures, Boule75 a dit : On va peut-être enfin revenir au système de la consigne, qui devrait être doublé d'une standardisation des contenants. Gros cauchemars en vue pour les professionnel du marketing (comment ça ? Plus le droit de traiter l'emballage comme différenciant ?) et les filières de recyclage du verre... Carrouf, pour ne pas les citer, a mis en place des bacs de récupération de bouteille plastique. C'est 2 centimes la bouteille ramenée. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 14 minutes, jisse a dit : Carrouf, pour ne pas les citer, a mis en place des bacs de récupération de bouteille plastique. C'est 2 centimes la bouteille ramenée. Auchant fait çà depuis au moins 5 ans. il y a 15 minutes, jisse a dit : Carrouf, pour ne pas les citer, a mis en place des bacs de récupération de bouteille plastique. C'est 2 centimes la bouteille ramenée. Auchant fait çà depuis au moins 5 ans. AUtre sujet : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/crise-de-l-energie-l-etat-va-se-porter-garant-des-entreprises-mais-sans-plafonner-les-prix-d-achat-935559.html Révélation Les entreprises française souffre des tarifs dérégulés : Crise de l’énergie : l’Etat va se porter garant des entreprises, mais sans plafonner les prix d'achat Afin de contenir les factures d'énergie des professionnels, l'Etat compte prendre à sa charge les garanties financières demandées par les fournisseurs d'électricité et de gaz afin de réduire le risque d'un défaut de paiement, a indiqué mercredi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Mais une telle mesure ne suffira pas à alléger suffisamment les charges qui pèsent sur les petites et moyennes entreprises, estime la confédération des PME, qui demande le retour à un tarif régulé par les pouvoirs publics, à l’image de ce qui existe déjà pour les particuliers et les sociétés de moins de dix salariés. Alors que les prix de l'énergie continuent de crever le plafond, le gouvernement le martèle : le bouclier tarifaire « protège les consommateurs français », bien moins soumis à la volatilité des cours de l'électricité et du gaz que leurs voisins européens. Et pourtant, dans cette stratégie d'aide massive aux ménages, un immense trou dans la raquette demeure : l'accompagnement des entreprises, confrontées à un marché devenu fou. « Beaucoup d'entre elles se retrouvent sans aucune offre de la part des fournisseurs, ou face à des propositions impossibles. Par exemple, une société d'une cinquantaine de salariés qui déboursait jusqu'alors 72 euros par mégawattheure (MWh) et dont le contrat de fourniture s'arrête fin septembre doit maintenant s'engager sur 3 mois pour 1.875 euros le MWh, ou sur 3 ans pour 900 euros le MWh, sinon rien ! », s'alarme le secrétaire général de la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), Jean-Eudes du Mesnil. De quoi, selon l'organisation patronale, « mettre en danger de mort » 150.000 PME dans le pays, incapables de payer l'énergie dont elles auraient besoin pour fonctionner. « Nous ne vous laisserons pas tomber », a tenté de les rassurer ce mercredi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Et d'annoncer la mise en place d'un dispositif « fondamental » et « totalement novateur », selon ses termes : l'Etat prendra à sa charge les garanties financières demandées par les fournisseurs aux entreprises, lesquelles sont censées couvrir le risque d'un défaut de paiement en cas de faillite. Le but : que chaque société puisse souscrire à une offre de gaz ou d'électricité quel que soit son bilan, sans devoir pour autant consentir à d'onéreuses cautions bancaires. Contreparties très coûteuses Et pour cause, cette assurance demandée par les fournisseurs aux entreprises charge la barque pour les PME, notamment celles qui se trouvent déjà en difficulté. « Beaucoup font face à des risques de défauts considérables ; on refuse donc de leur proposer un contrat, car on se dit c'est trop risqué. Résultat : l'entreprise ferme ! », a illustré mercredi Bruno Le Maire. Surtout, même lorsqu'une offre est proposée, les contreparties s'avèrent très coûteuses : « Imaginons que vous vendiez à une entreprise 100 GWh d'électricité à 500 euros le MWh, soit un contrat à 50 millions d'euros. Dans ce cas, environ 25% du montant pourra être demandé en garantie, c'est-à-dire près de 12 millions d'euros à verser par la société lors de la signature dudit contrat », explique à La Tribune un fournisseur d'électricité qui souhaite rester anonyme. Afin d'alléger la note, le nouveau mécanisme, qui sera mis en œuvre « dès le projet de loi finances pour 2023 » selon le gouvernement, fera donc en sorte de réduire les exigences des fournisseurs en la matière. « Dès lors que le risque d'impayé [ne sera] pas intégré dans la facture [mais assumé par l'Etat, ndlr], le prix baisse[ra] automatiquement. Ce n'est pas du tout négligeable dans la facture que paiera la PME », a ajouté la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Charte signée par les fournisseurs En échange, les fournisseurs seront soumis à plusieurs obligations. «Trop de cas inacceptables nous sont remontés : prix exorbitants, conditions de contrat révisées de manière unilatérale, visibilité insuffisante... », a relevé Bruno Le Maire. Ainsi, selon une charte signée mercredi par de nombreux énergéticiens (EDF, Engie, TotalEnergies, GEG, Seolis, Soregies, Alterna Energies), les fournisseurs devront désormais « faire au moins une proposition commerciale à destination de tout consommateur professionnel adressable qui en ferait la demande », quelle que soit sa situation financière. Par ailleurs, les entreprises devront être prévenues au moins deux mois avant le renouvellement de leur contrat de l'échéance à venir. « Cela permettra au patron d'une PME de faire des comparaisons, d'ouvrir la compétition avec d'autres fournisseurs et de se retourner le cas échéant », a justifié le ministre de l'Economie. Mais si ces mesures sont « bienvenues », elles ne permettront pas de s'attaquer au sujet central du prix exorbitant que devront débourser les entreprises pour acheter des MWh, selon le secrétaire général de la CPME. « L'idée est de rétablir des relations commerciales à peu près normales avec les fournisseurs. Mais il n'y a aucune avancée réelle en termes de plafonnement du prix », regrette-t-il. La CPME demande l'extension du tarif réglementé de vente Certes, le gouvernement a par ailleurs annoncé mercredi que « les prix des producteurs d'électricité » seraient « plafonnés » à 180 euros le mégawattheure (MWh) en France, comme cela a été validé la semaine dernière lors d'une réunion des ministres européens de l'Energie. Le dispositif sera d'ailleurs introduit « dans les jours qui viennent » via un amendement gouvernemental au PLF pour 2023, a précisé Bruno Le Maire. Mais en réalité, un tel système s'apparente plutôt à un plafonnement des revenus : la « rente » dégagée par les énergéticiens, c'est-à-dire la différence entre 180 euros et le prix de vente du MWh sur le marché, serait prélevé par l'Etat puis redistribuée au profit des aides aux sociétés et aux collectivités. De quoi permettre de dégager « 5 à 7 milliards d'euros », selon l'exécutif, mais en aucun cas de poser un prix limite auquel les électrons pourront être vendus aux entreprises. « Ça ne résoudra pas fondamentalement le problème. Il faudrait plutôt généraliser ce qui existe déjà pour certaines entreprises de moins de dix salariés, c'est-à-dire permettre aux entreprises de souscrire à un tarif réglementé de vente d'électricité, à l'image de ce qui existe pour les particuliers », défend de son côté Jean-Eudes du Mesnil. Pour l'heure, aucune extension de ce type n'est cependant prévue. Seule nouveauté en la matière : mercredi, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé qu'elle publiera prochainement une référence de prix de l'électricité pour les PME. Le principe : que ces dernières puissent vérifier si les offres qui leur sont proposées reflètent bien la réalité des coûts d'approvisionnement, sans pour autant bénéficier de prix encadrés. Lire aussi« Plafonner le prix de l'électricité enverrait un signal au marché pour casser la spéculation » (Fabrice Le Saché, Medef) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) https://www.bbc.com/news/uk-politics-63151813 Les dirigeants de 44 pays européens se réunissent jeudi à Prague, à l'occasion de la première réunion historique d'un nouveau club politique des nations. Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a évoqué la construction d'une "communauté politique européenne sans la Russie de Poutine". Outre le Royaume-Uni, des pays non membres de l'UE comme la Suisse, la Turquie, la Norvège, l'Islande, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et les pays des Balkans occidentaux figurent parmi les participants à la première réunion du CPE. Mais le nouveau CPE ne dispose pas d'institutions ni de personnel dédié. Cela a suscité des interrogations quant à la manière dont les décisions seraient mises en œuvre. Il s'agit donc d'un effort sans précédent pour réunir des dirigeants de tout le continent afin de discuter de domaines d'intérêt commun. S'il s'avère être un succès, il pourra continuer à avoir lieu jusqu'à deux fois par an. S'il s'agit d'un échec, il pourrait faire pschitt. "L'une des mesures du succès sera de savoir si elle persuade la Serbie, l'Azerbaïdjan et la Turquie de se tourner un peu plus vers l'Ouest et moins vers la Russie", déclare M. Grant. La Turquie a parlé d'une approche "équilibrée" de la Russie et n'a pas signé les sanctions occidentales. "Lorsqu'il a été proposé par Macron, le CPE était censé être un club partageant des valeurs démocratiques, mais il s'agit désormais de s'assurer que l'Europe dans son ensemble n'est pas l'amie de la Russie", explique M. Grant. Mais les responsables britanniques tiennent à garder la tête froide sur la CPE, insistant sur le fait qu'ils se retireront si elle évolue dans une direction indésirable. Modifié le 6 octobre 2022 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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