MIC_A Posté(e) le 9 septembre 2023 Share Posté(e) le 9 septembre 2023 Ben , qu'ils retournent dans le giron Russe et quitte l'UE si l'herbe est plus verte ailleurs ! Au bout d'un moment faut faire des choix clairs et pas louvoyer au gré de ses aspirations aux détriments des autres qui par accords tacites restent en "phase" avec ce conflit en soutenant l'agressé contre l'agresseur. C'est tellement facile d'encaisser plein pot sur le dos des autres sans contribuer aux fonctionnements des institutions Européenne, d'avoir ce droit de regard sur tout et de s'accommoder des règles et nous chier dans les bottes, valables pour d'autres pays de l'Est au passage qui aimeraient le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière en prime. Il ont fait une sécession avec la Tchéquie, un rapprochement avec la Hongrie pour la ligne directrice et le ver dans la pomme pour sabrer toutes aides communes au profit de l'Ukraine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 septembre 2023 Share Posté(e) le 9 septembre 2023 Il y a 2 heures, Delbareth a dit : La Slovaquie se détournera-t-elle de l'Ukraine? https://www.blick.ch/fr/news/monde/montee-du-sentiment-prorusse-la-slovaquie-se-detournera-t-elle-de-lukraine-id18925623.html?utm_source=flipboard&utm_content=Blick_fr%2Fmagazine%2FActus+Monde Fin septembre, la Slovaquie élira un nouveau parlement. Le risque de voir l'un des plus fidèles soutiens de l'Ukraine se transformer en ami de la Russie est omniprésent. Quelles seront les conséquences pour le pays en guerre? [...] Le sentiment prorusse monte Mais aujourd'hui, tout ce soutien au pays voisin attaqué à l'Est menace soudain de s'effondrer. Une montée du sentiment prorusse s'accroît, ce qui devrait avoir des répercussions sur les élections du 30 septembre. Daniel Martinek de l'Institut pour la région du Danube et l'Europe centrale à Vienne déclare à Blick: «Je pense que la formation d'une coalition favorable à la Russie est très probable.» Un sondage de Globsec avait révélé en juin que c'est en Slovaquie que l'attitude anti-occidentale a le plus augmenté en Europe. Seuls 40% des Slovaques considèrent la Russie comme un agresseur, 34% disent que le Kremlin a été provoqué par l'Occident. 76% sont opposés aux sanctions de l'UE contre la Russie, 69% rejettent l'aide militaire à l'Ukraine. Les Russes font de la propagande En avril, le Premier ministre Eduard Heger, qui a entre-temps quitté ses fonctions, a qualifié son pays de «champ de bataille» à Vienne. «Nous avons en Slovaquie une propagande russe qui est très présente.» L'ambassade russe «inonde» le pays de désinformation que les politiques reprennent à leur compte. Il s'agit d'une situation très dangereuse à la veille des élections. [...] Dépendre des radicaux Si Robert Fico arrive au pouvoir, il aura besoin, parmi d'autres, du parti nationaliste, voire radical, «République» dans la coalition gouvernementale pour obtenir une majorité. Dans ce scénario, de nombreux observateurs voient tout en noir. «Il est fort possible que des voix prorusses gagnent la majorité au sein de la coalition gouvernementale et suivent la future politique étrangère favorable à la Russie dans le style d'Orban» affirme Daniel Martinek. Certes, il ne serait question ni d'une sortie de l'UE ni d'une sortie de l'OTAN. Mais le gouvernement slovaque s'efforcerait de rétablir des relations amicales avec la Russie et s'opposerait aux sanctions de l'UE. Selon Daniel Martinek: «Dans ce cas, outre une politique étrangère fortement sceptique vis-à-vis de l'UE et anti-occidentale, il faut notamment s'attendre à la fin ou à une réduction drastique de l'aide militaire slovaque à l'Ukraine.» Ça commence... C'est fou cette politique ... Est-elle réellement représentative de l'opinion ou celle-ci est incroyablement inconstante et volatile ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 septembre 2023 Share Posté(e) le 9 septembre 2023 (modifié) Sinon, il fallait s'y attendre ... "Guerre en Ukraine, en direct : « Le G20 n’a pas de quoi être fier », dit Kiev après la déclaration commune qui ne mentionne pas « l’agression » russe Les pays du G20 ont adopté par consensus, un document dans lequel ils s’abstiennent de condamner l’invasion russe. A Kiev, ce texte a été mal reçu." https://www.lemonde.fr/international/live/2023/09/09/guerre-en-ukraine-en-direct-plus-de-850-ecoles-endommagees-ou-detruites-en-ukraine-depuis-le-debut-de-l-invasion-russe-selon-l-onu_6188573_3210.html et : "Sans attendre la fin du sommet des pays du G20 qui se poursuit jusqu'à dimanche en début d'après-midi, les chefs d'État réunis à New Delhi autour du premier ministre indien Narendra Modi ont adopté leur déclaration commune. Un texte de 37 pages négocié, parfois âprement, depuis des semaines jusqu'à ces dernières heures par les sherpas, ces diplomates conseillers des chefs d'État. «L'Inde assume aujourd'hui une forme de puissance et de capacité de rassemblement Il n'y a pas beaucoup de pays qui auraient la capacité de négocier comme ils l'ont fait, c'est-à-dire de pouvoir prendre les commentaires de tout le monde et d'élaborer une proposition de compromis», commente une source diplomatique française. Si le G20 est, historiquement un forum de coopération économique, il a été, une fois encore, rattrapé par la géopolitique et la guerre. Tour d'horizon des principaux compromis et points de blocage. Autrement dit, même Moscou, représenté par le rugueux ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, souscrit à la déclaration. Pour faire passer la pilule, le G20 ne «condamne» plus la guerre. Il renvoie expressément à la déclaration de Bali. En revanche, le communiqué stipule que «tous les États doivent s'abstenir de menacer ou d'employer la force pour chercher à acquérir des territoires à l'encontre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale (...) de n'importe quel État». Le texte évoque «tous les États» mais «un seul État, la Russie», s'est comporté ainsi, souligne une source diplomatique française. Laquelle estime que la référence à l'intégrité territoriale permet de «se projeter vers ce qui devra être une paix juste et durable à l'issue de la guerre en Ukraine». «Dans un contexte comme celui-ci qui est le consensus il est bien préférable de tenir les pays du Sud global sur un langage qui servira notre objectif de rétablissement de l'Ukraine dans ses droits», poursuit cette source française. Si la Russie ne s'est donc pas démarquée du texte commun, cela n'a pas empêché Sergueï Lavrov, raconte un participant, de répéter que l'Ukraine est responsable de la guerre, et que la Russie est en résistance contre les États-Unis. Il «n'y a pas de quoi être fier», a réagi le ministère ukrainien des Affaires étrangères, déplorant que la Russie ne soit pas explicitement citée dans le texte et de ne pas avoir été invité à discuter avec les membres du G20." https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-declaration-finale-du-g20-adoptee-apres-un-consensus-20230909 Modifié le 9 septembre 2023 par jojo (lo savoyârd) 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 9 septembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 septembre 2023 (modifié) Le 08/09/2023 à 00:18, Patrick a dit : C'est bien ça le problème en fait. Je suis très déçu que tout le monde critique la position de Musk (j'ai pas dis le personnage) sur le coup: STARLINK n'est PAS un matériel MILITAIRE. Il y a une version spécifique pour cela, or elle coûte plus cher, et de fait certains petits malins se sont dit "non mais c'est ok on va utiliser Starlink pour tout et Musk va laisser couler comme un gentil petit garçon hein? allez ça va se passer comme ça, ça va bien se passer". Et ben non. Donc, soit le département d'état sort le chéquier et PAIE pour la version MILITAIRE de Starlink, soit Musk reste maître de laisser OU PAS un pays auquel a été longtemps OFFERT À TITRE GRACIEUX l'accès à un système CIVIL pour soutenir des opérations MILITAIRES (fussent-elles légitimes) employer ledit système dans des circonstances qui ne plairaient pas à Musk. On pourrait même arguer qu'il se couvre juridiquement, et c'est tout à fait normal. Ce n'est pas une démonstration d'hybris ou de courte-vue, au contraire même. Enfin bon, quand on sait que la maison blanche refuse obstinément de citer Tesla parmi les acteurs majeurs de la décarbonation de l'industrie automobile dans ses campagnes de communication à ce sujet... Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre les dessous de l'affaire. Les gamineries, c'est à Washington qu'elles sont, pas à Boca Chica, quoique l'on pense, sans doute à raison au demeurant, de l'homme de Boca Chica. Ce qui serait un chouette titre pour un western. Je trouve à l'inverse que la position de Musk est assez puante et difficilement dissociable du personnage. Evidemment qu'il reste un homme d'affaire et cherche à vendre son produit, ce n'est absolument pas ce que je lui reprocherais. Toutefois, sa position présente quand même de grosses inconstances: - Personne ne l'a forcé à faire don d'environ 15k terminaux civils: connaissant ses positions sur l'Ukraine, ce n'est pas tant pour faire gagner cette dernière sinon pour s'assurer une joli coup de pub, pour une infrastructure de coûts fixes par nature, dont l'essentiel avait déjà été payé. Dès lors.... j'entends ton argument sur les solutions civils "gratos" versus les solutions militaires plus onéreuses, mais en faisant don de 15 000 antennes civils aux autorités et aux troupes d'un pays agressé, pensait il sérieusement que son matériel ne serait pas impliqué dans le conflit d'une manière ou d'une autre ? D'ailleurs à l'époque, il ne disait pas autre chose en substance Citation A l’époque, Elon Musk avait expliqué qu’il « ne [pouvait] pas continuer à financer indéfiniment le système existant et envoyer des milliers de terminaux supplémentaires » aux militaires ukrainiens sans contrepartie. - l'argument juridique me parait fallacieux: d'abord parce que je ne vois pas quelle juridiction (à part les Russes) irait le chercher lui ou Starlink pour sa contribution au conflit, par rapport à un autre. Et ensuite, en ayant adopté une position active plutôt que passive, ce sont les Ukrainiens qui pourraient (théoriquement) lui reprocher une intervention ayant sciemment évité à la flotte Russe une neutralisation, et donc permettant la poursuite de la campagne de frappes sur les infrastructures civiles (énergie, alimentaire, logements...). - Ensuite il y a le timing pour exprimer l'agacement de Musk face à la gratuité initialement consentie de son service. Rappelons qu'il n'a pas juste empêché préventivement une opération, mais qu'il semble bien avoir désactivé le service pendant l'opération, et ce serait la raison pour laquelle à l'époque, on vît des drones navales s'échouer sur les côtes de Crimée, donnant de précieux renseignements techniques aux russes. Après, je le comprends sur le fond, starlink est tellement indispensable que passé l'essai gratuit, il faudrait sérieusement penser à me payer. Toutefois saboter une opération militaire majeure ne me parait en rien justifié pour démarrer une négociation commerciale, qui aurait fini par aboutir car il a les contacts nécessaires au Pentagone, et surtout quand ton initiative première était justement d'aller porter gratuitement le service à domicile... Où était donc l'urgence ? Et c'est là que les Russes entrent en jeu et troublent encore plus cette affaire, qui n'a pas l'air que commerciale: Citation M. Isaacson affirme qu’Elon Musk s’était entretenu au préalable avec l’ambassadeur russe à Washington, qui « lui a dit explicitement qu’une attaque ukrainienne contre la Crimée conduirait à une réponse nucléaire ». Le PDG aurait alors « secrètement dit à ses ingénieurs de désactiver la couverture [de Starlink] dans un rayon de 100 kilomètres autour de la côte de Crimée. En conséquence, lorsque les drones ukrainiens se sont approchés de la flotte russe à Sébastopol, ils ont perdu la connectivité et se sont échoués sans causer de dégâts ». Elon Musk se serait également entretenu, avant de prendre sa décision, avec le chef d’état-major des forces armées des Etats-Unis, le général Mark Milley, et le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, leur expliquant qu’il ne souhaitait pas que sa technologie serve à des fins offensives. - et j'attaque la dernière des tartufferies: après le don initial de 15k antennes à un pays en guerre, la raison première invoquée par Musk serait au choix "un refus que ses technologies servent à des fin offensive", belle hypocrisie, et/ou d'avoir contribué à évité une guerre nucléaire puisque c'est l'ambassadeur Russe en personne qui l'a assuré de la nature d'une telle réponse en cas d'attaque.... Voilà bien des manières tordues et troublantes pour vendre son service. Une stratégie de désactivation progressive du service gratuit aurait eu plus de sens, sans compromettre les efforts en cours ni la nécessité d'être rémunéré pour le service. Au lieu de çà, il nous sert des arguments pacifistes, pour cacher au mieux des intérêts commerciaux, alors même que: Citation Elon Musk a assuré que sa constellation de satellites de télécommunications ne devait pas être utilisée pour mener des actions offensives. « Starlink n’a pas été conçu pour être impliqué dans les guerres. C’était pour que les gens puissent regarder Netflix et se détendre, se connecter à l’école et faire de bonnes choses pacifiques, pas des frappes de drones », se justifie le milliardaire dans l’ouvrage de Walter Isaacson. Une affirmation qui fait sourire dans les milieux militaires : SpaceX expose régulièrement ses équipements Starlink dans les salons de l’armement. Et avant même la guerre en Ukraine, Starlink a été porté par le Pentagone dès ses débuts, extraits: Citation https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/15/starlink-et-les-constellations-de-satellites-nouvel-enjeu-militaire_6154463_3234.html L’irruption de Starlink sur le théâtre ukrainien, « c’est la consécration de la stratégie américaine du “new space”, développée il y a une dizaine d’années », estime un gradé français, en référence à la relance du programme spatial des Etats-Unis, dans les années 2000, par le biais des acteurs privés comme SpaceX. Si l’entreprise d’Elon Musk est une société commerciale, elle doit aussi beaucoup au Pentagone et à la NASA, l’agence spatiale civile des Etats-Unis. Cette collaboration a débuté dès le milieu des années 2000 par l’intermédiaire de la Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa), la puissante agence innovation du département de la défense américain, qui a choisi d’avoir recours à la société d’Elon Musk pour ses premiers essais de lancement de satellites militaires. Au départ, ce fut un échec. Mais, progressivement, SpaceX a acquis le monopole des lancements du Pentagone, et, pour la période 2022-2026, elle en détiendra encore 40 %. Cette collaboration s’est naturellement poursuivie sur la connectivité lorsque SpaceX a lancé Starlink, en 2018. Dès cette époque, le Pentagone a testé la connexion d’avions militaires aux satellites d’Elon Musk : « Nous amenons du haut débit dans le cockpit des avions de l’Air Force [l’armée de l’air américaine] », expliquait, à l’époque, sa numéro deux, Gwynne Shotwell. Les liens se sont encore resserrés avec la guerre en Ukraine. En avril, l’US Air Force a, par exemple, testé les antennes Starlink pour équiper les troupes de soutien au sol nécessaires aux missions des chasseurs F-35. Dans la foulée, en juillet, l’armée américaine a acheté à Starlink, pour une durée d’un an, de la connectivité fixe et mobile pour certaines de ses opérations de transport aérien en Europe et en Afrique. Le 5 décembre, Elon Musk a enfin dévoilé « Starshield », une version de Starlink consacrée aux milieux militaires et sécuritaires. Outre un chiffrement renforcé, ces satellites pourront fournir des images satellites et embarquer des matériels de défense. L’espoir de SpaceX est, bien sûr, de séduire des clients militaires, dont l’armée américaine. En parallèle, le Pentagone a lancé, en février, son propre projet de constellation, avec les acteurs historiques Lockheed Martin, Northrop Grumman et York Space, mais ses 126 satellites ne seront pas livrés avant 2024. Je n'ai aucun problème moral à qu'il y ait un emploi d'objectifs formels (le pacifisme, netflix, la démocratie et l'amour des peuples) pour cacher des objectifs réels (commerciaux) dans le discours du personnage. Mais saboter une opération militaire alors même qu'on a sciemment et en amont, décidé d'être le (généreux) fournisseur d'un camp, que ton ADN respire le militaire de la tête aux pieds, et que ton pas de 2 avec les Russes (directement ou indirectement, en déréglementant Twitter) pue la merde, je trouve le tout mis bout à bout est extrêmement troublant, controversé et dépasse largement le sujet d'une simple querelle commerciale. L'article complet sur les dernières révélations du rôle de Musk Citation Elon Musk, imprévisible acteur de la guerre en Ukraine Le milliardaire américain a refusé d’activer ses satellites Starlink au-dessus de la Crimée avant une importante attaque ukrainienne, en 2022. Cette révélation rappelle la dépendance de Kiev et ses alliés vis-à-vis d’un acteur privé et parfois erratique. Par Piotr Smolar(Washington, correspondant) et Cédric Pietralunga Article réservé aux abonnés Un soldat de la 120ᵉ brigade installe un satellite Starlink pour mener une opération de surveillance avec un drone, à Izioum (Ukraine), le 15 septembre 2022. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE » C’est désormais une certitude : Elon Musk a délibérément bridé les capacités militaires offensives de l’Ukraine. En 2022, le PDG américain a refusé d’activer le réseau de satellites de télécommunications Starlink, exploité par sa société SpaceX, au-dessus de zones situées dans la mer Noire et la péninsule de Crimée, occupée par la Russie depuis 2014 et dont la reconquête est affichée par Kiev comme l’un de ses buts de guerre. En agissant ainsi, le magnat a empêché une attaque de drones navals ukrainiens contre les navires de guerre russes, basés dans le port de Sébastopol. L’affaire a été révélée par le journaliste américain Walter Isaacson, qui publie, le 12 septembre, une biographie autorisée du patron de SpaceX et de Tesla, sobrement intitulée Elon Musk (Simon & Schuster, Fayard pour la version française, le 13 septembre). Selon cette enquête, l’Ukraine aurait tenté, en septembre 2022, d’attaquer la flotte russe de la mer Noire avec « six petits drones navals bourrés d’explosifs ». Pilotés à distance via une liaison satellite, ceux-ci n’auraient jamais atteint leurs cibles, leur connexion avec le réseau Starlink n’ayant pas été activée à l’approche de la Crimée. Dans un extrait de l’ouvrage publié jeudi par le quotidien américain The Washington Post, M. Isaacson affirme qu’Elon Musk s’était entretenu au préalable avec l’ambassadeur russe à Washington, qui « lui a dit explicitement qu’une attaque ukrainienne contre la Crimée conduirait à une réponse nucléaire ». Le PDG aurait alors « secrètement dit à ses ingénieurs de désactiver la couverture [de Starlink] dans un rayon de 100 kilomètres autour de la côte de Crimée. En conséquence, lorsque les drones ukrainiens se sont approchés de la flotte russe à Sébastopol, ils ont perdu la connectivité et se sont échoués sans causer de dégâts ». Elon Musk se serait également entretenu, avant de prendre sa décision, avec le chef d’état-major des forces armées des Etats-Unis, le général Mark Milley, et le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, leur expliquant qu’il ne souhaitait pas que sa technologie serve à des fins offensives. Contacté par Le Monde, le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche n’a pas souhaité réagir. « Un cocktail d’ignorance et de gros ego » Bravache comme à son habitude, Elon Musk n’a pas démenti les faits rapportés par M. Isaacson, au contraire. « Les autorités gouvernementales [ukrainiennes] ont demandé en urgence d’activer Starlink jusqu’à Sébastopol. L’intention évidente était de couler la majeure partie de la flotte russe au mouillage. Si j’avais accédé à leur demande, alors SpaceX aurait été explicitement complice d’un acte de guerre majeur et d’une escalade du conflit », a justifié le magnat dans un message publié jeudi 7 septembre sur le réseau X (ex-Twitter), dont il est également propriétaire. Walter Isaacson assure qu’Elon Musk craignait que Kiev inflige un « mini-Pearl Harbor » à la flotte russe et que Moscou y réponde par une frappe nucléaire. A peine dévoilée, l’information a été vigoureusement dénoncée par les autorités de Kiev. « En ne permettant pas aux drones ukrainiens de détruire une partie de la flotte militaire russe (…), Elon Musk a permis à cette flotte de tirer des missiles [de croisière] Kalibr sur des villes ukrainiennes. Résultat, des civils et des enfants sont tués », s’est indigné Mykhaïlo Podoliak, l’un des proches conseillers du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans un message publié jeudi sur X. « C’est le prix d’un cocktail d’ignorance et de gros ego », a-t-il ajouté. De son côté, l’ancien président russe, Dmitri Medvedev, a estimé que si le livre de M. Isaacson disait vrai, « alors il semble que Musk soit la dernière personne saine d’esprit en Amérique du Nord. Ou, à tout le moins, dans une Amérique neutre en matière de genre, lui a des couilles ». En octobre 2022, l’entrepreneur américain avait déjà été accusé d’avoir coupé l’accès à son réseau Starlink au-dessus de certaines parties de l’Ukraine en proie à des combats, privant les forces armées de Kiev de connexions à Internet, indispensables pour le commandement des opérations. A l’époque, Elon Musk avait expliqué qu’il « ne [pouvait] pas continuer à financer indéfiniment le système existant et envoyer des milliers de terminaux supplémentaires » aux militaires ukrainiens sans contrepartie. Après des échanges avec le Pentagone, dont la teneur exacte n’a pas été révélée, les liaisons avaient été rétablies. « Les technologies Starlink ont changé cette guerre » Jusqu’à cette date, Elon Musk avait plutôt aidé l’Ukraine à résister à l’agression russe. Au début du conflit, alors que Moscou avait lancé une vaste cyberattaque contre le système de communication de Kiev, le réseau Starlink est apparu comme un recours de premier ordre. Il a facilité les communications tactiques de terrain, les échanges avec les centres de commandement, la géolocalisation des cibles, l’envoi d’images prises par drones… Entre mars et juillet 2022, Elon Musk a permis l’envoi de 15 000 terminaux, pour une grande partie gratuits, accompagnés de batteries et de panneaux solaires portables – il y aurait aujourd’hui plus de 100 000 stations Starlink sur le terrain ukrainien. « Les technologies Starlink ont changé cette guerre », a reconnu le ministre ukrainien de la transformation numérique, Mykhaïlo Fedorov, dont les échanges par messages avec Elon Musk ont été révélés par ce dernier dans l’ouvrage de M. Isaacson, sans son autorisation. Le réseau Starlink, lancé par SpaceX en 2018, a également permis à l’Ukraine de mettre au point des drones navals de surface performants. Semblables à de petits kayaks des mers, chargés de 450 kilogrammes d’explosifs, ces engins sont capables de franchir des distances de plusieurs centaines de kilomètres en étant pilotés depuis la terre, grâce à une liaison assurée par les satellites en orbite basse de M. Musk. En août, le port de russe de Novorossiïsk, pourtant situé à 750 kilomètres d’Odessa par la mer, a ainsi été attaqué par plusieurs drones navals ukrainiens. Des navires russes, d’où des missiles sont tirés sur des cibles terrestres militaires mais aussi civiles, ont également été visés à plusieurs reprises en mer Noire ces derniers mois. Elon Musk est un acteur privé dont la technologie a surgi au milieu d’un conflit, avec une force novatrice incomparable. Mais est-il un partenaire fiable et digne de confiance pour les Etats occidentaux ? Le livre de Walter Isaacson met en exergue son ego, sa vanité, son caractère erratique. Peu après avoir bloqué l’opération navale ukrainienne, Elon Musk avait annoncé son propre plan de paix sur Twitter, qui n’a intéressé personne : élections dans les territoires annexés, la Crimée pour la Russie, un ravitaillement en eau assuré pour la péninsule et, enfin, un statut neutre pour l’Ukraine. « C’est toujours une vulnérabilité de dépendre d’un acteur extérieur, que ce soit une milice ou un acteur privé, note Isabelle Dufour, directrice des études stratégiques à Eurocrise. Mais une armée ne peut pas tout faire toute seule. Elle doit procéder à des arbitrages, entre ce qui doit rester souverain et ce qui peut être confié à un tiers. Une armée totalement autonome, cela n’a jamais existé dans l’histoire récente. » A cet égard, Elon Musk a assuré que sa constellation de satellites de télécommunications ne devait pas être utilisée pour mener des actions offensives. « Starlink n’a pas été conçu pour être impliqué dans les guerres. C’était pour que les gens puissent regarder Netflix et se détendre, se connecter à l’école et faire de bonnes choses pacifiques, pas des frappes de drones », se justifie le milliardaire dans l’ouvrage de Walter Isaacson. Une affirmation qui fait sourire dans les milieux militaires : SpaceX expose régulièrement ses équipements Starlink dans les salons de l’armement. Modifié le 9 septembre 2023 par olivier lsb orthographe & précisions 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 septembre 2023 Share Posté(e) le 9 septembre 2023 (modifié) Il est inconséquent et dangereux ce type. Bravo pour ses réussites commerciales, mais il n'est pas du tout, du tout à la hauteur des enjeux que les activités de ces boîtes représentent. C'est triste en fait ... Mais c'est le genre de bonhommes hors sol qui perdent pieds au regard de leurs fortunes et leurs pouvoirs qu'ils ont su amassés. Oui, l'est pas méchant mais dangereux. Modifié le 9 septembre 2023 par jojo (lo savoyârd) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 9 septembre 2023 Share Posté(e) le 9 septembre 2023 Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : Toutefois saboter une opération militaire majeure ne me parait en rien justifié pour démarrer une négociation commerciale, On peut aussi imaginer qu'il avait exigé que ses terminaux ne servent pas à une frappe en Russie (Crimée incluse) et que les Ukrainiens aient passé outre. Juste pour dire qu'il y a beaucoup d'inconnues et de présupposés dans ces discussions (est-ce pour un coup de pub qu'il a cédé 15 000 terminaux? par conviction à l'instant T, peut-être après avoir rencontré quelqu'un de persuasif?), mais que ces campagnes contre lui ne me semblent pas non plus innocentes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 9 septembre 2023 Share Posté(e) le 9 septembre 2023 il y a 20 minutes, gustave a dit : On peut aussi imaginer qu'il avait exigé que ses terminaux ne servent pas à une frappe en Russie (Crimée incluse) et que les Ukrainiens aient passé outre. Juste pour dire qu'il y a beaucoup d'inconnues et de présupposés dans ces discussions (est-ce pour un coup de pub qu'il a cédé 15 000 terminaux? par conviction à l'instant T, peut-être après avoir rencontré quelqu'un de persuasif?), mais que ces campagnes contre lui ne me semblent pas non plus innocentes. J'ai pour ma part commenté et fait quelques interprétation sur la base de ce qu'un auteur a écrit dans sa biographie d'Elon Musk, et que le principal intéressé a confirmé en personne. "On peut imaginer" plein de choses alternatives, sans qu'il n'y ait le début d'un commencement de fumée pour deviner le méga feu: ça rend ton propos un peu léger. Le doute méthodique pour réfuter une proposition, par argumentation, je dis oui. S'abriter derrière un doute systématique qui vire au scepticisme, on risque de tourner en rond. Il y a une belle quantité d'industriels, familles, actionnaires qui concourent indirectement à ce conflit, a fortiori en soutenant l'Ukraine via les politiques des Etats. Musk détonne dans ce paysage, en prenant des positions publiques quelque peu erratique et sans grande cohérence d'un point de vue diplomatique et militaire. Ce témoignage sur son intervention personnelle dans l'épisode des USV pilotés via Starlink (qui aujourd'hui d'ailleurs, naviguent parfaitement bien et nous envoient de belles photos des bailles Russes) est-elle seulement un litige commercial ? Je n'en sais rien, mais je ne vois pas en quoi son activisme public sert sa facturation: ce genre de choses se discutent à huit-clos. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 9 septembre 2023 Share Posté(e) le 9 septembre 2023 il y a 10 minutes, olivier lsb a dit : J'ai pour ma part commenté et fait quelques interprétation sur la base de ce qu'un auteur a écrit dans sa biographie d'Elon Musk, et que le principal intéressé a confirmé en personne. "On peut imaginer" plein de choses alternatives, sans qu'il n'y ait le début d'un commencement de fumée pour deviner le méga feu: ça rend ton propos un peu léger. Le doute méthodique pour réfuter une proposition, par argumentation, je dis oui. S'abriter derrière un doute systématique qui vire au scepticisme, on risque de tourner en rond. Il y a une belle quantité d'industriels, familles, actionnaires qui concourent indirectement à ce conflit, a fortiori en soutenant l'Ukraine via les politiques des Etats. Musk détonne dans ce paysage, en prenant des positions publiques quelque peu erratique et sans grande cohérence d'un point de vue diplomatique et militaire. Ce témoignage sur son intervention personnelle dans l'épisode des USV pilotés via Starlink (qui aujourd'hui d'ailleurs, naviguent parfaitement bien et nous envoient de belles photos des bailles Russes) est-elle seulement un litige commercial ? Je n'en sais rien, mais je ne vois pas en quoi son activisme public sert sa facturation: ce genre de choses se discutent à huit-clos. Globalement tu dis la même chose que moi: nous ignorons les motivations de Musk et les modalités de son aide aux Ukrainiens, et donc postuler qu'il s'agit de peser dans un litige commercial est une supposition, pas une certitude. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : - Personne ne l'a forcé à faire don d'environ 15k terminaux civils: connaissant ses positions sur l'Ukraine, ce n'est pas tant pour faire gagner cette dernière sinon pour s'assurer une joli coup de pub, pour une infrastructure de coûts fixes par nature, dont l'essentiel avait déjà été payé. Je compte six préjugés en une phrase. Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : Dès lors.... j'entends ton argument sur les solutions civils "gratos" versus les solutions militaires plus onéreuses, mais en faisant don de 15 000 antennes civils aux autorités et aux troupes d'un pays agressé, pensait il sérieusement que son matériel ne serait pas impliqué dans le conflit d'une manière ou d'une autre ? D'ailleurs à l'époque, il ne disait pas autre chose en substance Il considère juste la Russie et Sébastopol comme étants hors-limites. C'est la même histoire avec les armes livrées par les occidentaux: "n'attaquez pas directement le territoire russe avec". Tu comptes donc mettre tous les pays qui livrent des armes à l'Ukraine dans le même sac que Musk? C'est ton droit hein, ça peut se défendre. Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : - l'argument juridique me parait fallacieux: d'abord parce que je ne vois pas quelle juridiction (à part les Russes) irait le chercher lui ou Starlink pour sa contribution au conflit, par rapport à un autre. ...Des gens qui ne l'aiment pas beaucoup et qui veulent lui mettre la misère pour ses opinions? Je citais à dessein le cas de la maison blanche qui refuse de citer Tesla parmi les acteurs de l'électrification de l'automobile pour rappel... Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : Et ensuite, en ayant adopté une position active plutôt que passive, ce sont les Ukrainiens qui pourraient (théoriquement) lui reprocher une intervention ayant sciemment évité à la flotte Russe une neutralisation, et donc permettant la poursuite de la campagne de frappes sur les infrastructures civiles (énergie, alimentaire, logements...). C'est leur opinion. S'ils le veulent ils peuvent utiliser une autre constellation. L'opinion de Musk est différente. Ça n'en fait pas un ennemi de l'Ukraine. Sais-tu par exemple et dans un autre registre que Brugger & Thomet se sont désolidarisés de l'usage que la police française a fait de leur LBD40 en insistant sur le fait que les munitions employées étaient non-conformes et transformaient une arme non-létale en arme sub-létale? Brugger & Thomet sont-ils devenus des ennemis de l'ordre public en France pour autant? Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : - Ensuite il y a le timing pour exprimer l'agacement de Musk face à la gratuité initialement consentie de son service. Rappelons qu'il n'a pas juste empêché préventivement une opération, mais qu'il semble bien avoir désactivé le service pendant l'opération, et ce serait la raison pour laquelle à l'époque, on vît des drones navales s'échouer sur les côtes de Crimée, donnant de précieux renseignements techniques aux russes. Pourquoi Musk n'a-t-il pas été consulté avant? Ah, oui, c'est vrai, pour être mis devant le fait accompli. Et bien raté. Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : Après, je le comprends sur le fond, starlink est tellement indispensable que passé l'essai gratuit, il faudrait sérieusement penser à me payer. Toutefois saboter une opération militaire majeure ne me parait en rien justifié pour démarrer une négociation commerciale, qui aurait fini par aboutir car il a les contacts nécessaires au Pentagone, et surtout quand ton initiative première était justement d'aller porter gratuitement le service à domicile... Où était donc l'urgence ? Rien à voir, il s'agissait du respect d'une ligne rouge, au demeurant pratiquée par TOUS les pays qui livrent des armes. Tu as conscience par exemple que personne dans les chancelleries occidentales n'autoriserait les ukrainiens à balancer un Harpoon ou un Exocet sur les navires au mouillage à Sébastopol? Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : Et c'est là que les Russes entrent en jeu et troublent encore plus cette affaire, qui n'a pas l'air que commerciale: Citation M. Isaacson affirme qu’Elon Musk s’était entretenu au préalable avec l’ambassadeur russe à Washington, qui « lui a dit explicitement qu’une attaque ukrainienne contre la Crimée conduirait à une réponse nucléaire ». Le PDG aurait alors « secrètement dit à ses ingénieurs de désactiver la couverture [de Starlink] dans un rayon de 100 kilomètres autour de la côte de Crimée. En conséquence, lorsque les drones ukrainiens se sont approchés de la flotte russe à Sébastopol, ils ont perdu la connectivité et se sont échoués sans causer de dégâts ». Elon Musk se serait également entretenu, avant de prendre sa décision, avec le chef d’état-major des forces armées des Etats-Unis, le général Mark Milley, et le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, leur expliquant qu’il ne souhaitait pas que sa technologie serve à des fins offensives. Je ne vois pas où est le problème encore une fois et je ne vais pas me répéter sur les restrictions d'emploi de matériels que les pays contributeurs en armes posent comme condition aux ukrainiens. Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : - et j'attaque la dernière des tartufferies: après le don initial de 15k antennes à un pays en guerre, la raison première invoquée par Musk serait au choix "un refus que ses technologies servent à des fin offensive", belle hypocrisie, et/ou d'avoir contribué à évité une guerre nucléaire puisque c'est l'ambassadeur Russe en personne qui l'a assuré de la nature d'une telle réponse en cas d'attaque.... Musk a peut-être tort mais il est dans son droit le plus strict. Il y a des volontaires pro-ukrainiens qui y sont allés pour être médecins et infirmiers, et pas combattants. Tu penses vraiment qu'ils accepteraient sans problème qu'on leur dise d'aller aux tranchées servir de chair à canon? Musk accepte que son service transmette de la data, soit utilisé sur le territoire détenu par l'Ukraine avant le 24 février 2022, et permette des opérations dans ce cadre, mais il ne souhaite pas que celui-ci serve à attaquer la flotte russe à quai en Crimée. Le 09/09/2023 à 19:25, olivier lsb a dit : Voilà bien des manières tordues et troublantes pour vendre son service. Une stratégie de désactivation progressive du service gratuit aurait eu plus de sens, sans compromettre les efforts en cours ni la nécessité d'être rémunéré pour le service. Au lieu de çà, il nous sert des arguments pacifistes, pour cacher au mieux des intérêts commerciaux, alors même que: Et avant même la guerre en Ukraine, Starlink a été porté par le Pentagone dès ses débuts, extraits: Je n'ai aucun problème moral à qu'il y ait un emploi d'objectifs formels (le pacifisme, netflix, la démocratie et l'amour des peuples) pour cacher des objectifs réels (commerciaux) dans le discours du personnage. Mais saboter une opération militaire alors même qu'on a sciemment et en amont, décidé d'être le (généreux) fournisseur d'un camp, que ton ADN respire le militaire de la tête aux pieds, et que ton pas de 2 avec les Russes (directement ou indirectement, en déréglementant Twitter) pue la merde, je trouve le tout mis bout à bout est extrêmement troublant, controversé et dépasse largement le sujet d'une simple querelle commerciale. L'article complet sur les dernières révélations du rôle de Musk Je pense au contraire que dans l'affaire des drones navals, la faute revient aux ukrainiens qui ont détourné l'usage des systèmes qui leur avaient été remis. Je pense également que si demain des SCALP s'abattaient sur les installations de Sébastopol, ça serait la même chanson chez nous, avec Macron dans le rôle de Musk. Et pourtant ces missiles ont largement la portée pour. Donc? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 (modifié) Toute l'argumentation des uns et des autres est recevable mais l'hypocrisie domine et des êtres humains meurent ou sont atrocement mutilés tous les jours sur fond de querelles stériles et de cinéma orchestré ! Musk, comme beaucoup de ses pairs ont un égo aussi étendu que leurs génies savamment exploité et dans des proportions indécentes pour le commun des mortels avec le pouvoir qui va avec entre les main d'un seul homme qui aussi "sage" soit-il reste dangereux. On devrait revenir à des lois anti-trusts comme dans les années 70 ou des consortiums sont devenus plus puissant que certains états et pouvaient influer/déstabiliser au gré de leurs ambitions. La peur de voir ce conflit dégénérer vers le nucléaire ou les supposés "belligérants" seraient également visés restera un précédent sans commune mesure avec d'autres guerres par proxy interposés ou les "protecteurs/pourvoyeurs" se gardaient bien de ce genre de menaces. Vu la tournure des évènements si la Russie l'emporte, elle restera une menace pour le reste des pays de l'est, en jouant sur l'intimidation qui apparemment a pas trop mal fonctionné jusqu'à présent et d'autres qui tentent de se persuader qu'ils sont protégés par l'OTAN mais constatent régulièrement les hésitations d'engagements et fournitures de matériels des "soutiens" actuellement avec l'Ukraine et doivent certainement relire les petites phrases et interprétations possibles des engagements OTAN en cas d'agressions et y découvrir quelques ambiguïtés plutôt que des certitudes. On condamne les Ukrainiens à combattre une main attachée dans le dos en les limitant sur leurs territoires en excluant la Crimée annexée en 2014 par la Russie et le semblant de référendum non reconnu par l'ONU mais implicitement reconnu vu ce conditionnement dans la livraison limité d'armes de plus longues portés ! Le top étant la déclaration commune au G20 de ne pas condamner la Russie pour son agression envers l'Ukraine, comment certains peuvent se regarder dans un miroir ! Avec de tels comportements cyniques on ne risque pas de refermer la boite de Pandore de ci tôt, bien au contraire ! Pour Musk, le "problème" devrait bientôt être réglé si c'est le pentagone qui fournit les terminaux et loue l'accès aux services avec la question : Avec ou sans restrictions ? Modifié le 10 septembre 2023 par MIC_A 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 (modifié) il y a 34 minutes, MIC_A a dit : Pour Musk, le "problème" devrait bientôt être réglé si c'est le pentagone qui fournit les terminaux et loue l'accès aux services avec la question : Avec ou sans restrictions ? ...Mais justement! Cette fois-ci ce sera le problème du Pentagone, et non plus celui de Musk! Je ne comprends vraiment pas ce qui vous pose problème en fait. Quand, en France, des journalistes disent à Trappier "alors vous vendez des Rafale à tel pays" Trappier les reprend: "C'est l'état français qui vend, pas Dassault". Et bah même principe. Modifié le 10 septembre 2023 par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 Citation Il considère juste la russie et Sébastopol comme étants hors-limites. C'est la même histoire avec les armes livrées par les occidentaux: "n'attaquez pas directement le territoire russe avec". Tu comptes donc mettre tous les pays qui livrent des armes à l'Ukraine dans le même sac que Musk? C'est ton droit hein, ça peut se défendre. C'est bien çà mon problème: Musk opère comme une chancellerie, comme un pouvoir politique légitime alors qu'il n'en n'est rien. Il a beau avoir fait don de son matériel, ce dernier n'existe que parce que le Pentagone l'a financé. Citation ...Des gens qui ne l'aiment pas beaucoup et qui veulent lui mettre la misère pour ses opinions? Je citais à dessein le cas de la maison blanche qui refuse de citer Tesla parmi les acteurs de l'électrification de l'automobile pour rappel... Donc l'intégralité des actionnaires, employés, patrons et cadres intermédiaires bossant dans l'armement et sur des produits livrés à l'Ukraine, devrait se sentir juridiquement menacé par les Russes: ça fait un paquet de monde et ça ne tient pas vraiment debout. Citation L'opinion de Musk est différente. Ça n'en fait pas un ennemi de l'Ukraine. Sais-tu par exemple et dans un autre registre que Brugger & Thomet se sont désolidarisés de l'usage que la police française a fait de leur LBD40 en insistant sur le fait que les munitions employées étaient non-conformes et transformaient une arme non-létale en arme sub-létale? Brugger & Thomet sont-ils devenus des ennemis de l'ordre public en France pour autant? Pourquoi Musk n'a-t-il pas été consulté avant? Ah, oui, c'est vrai, pour être mis devant le fait accompli. Et bien raté. Mais parce que Musk n'est pas un représentant élu ! Il ne dirige pas la politique étrangère Américaine, peu importe ce qu'il donne encore une fois, qui fut largement payé par une administration militaire américaine. Et d'ailleurs son opinion vaut peau de balle: aujourd'hui Starlink fonctionne toujours, les liaisons avec les USV fonctionnent, la seule chose qui a changé, c'est la matérialisation d'un contrat $$ avec le Pentagone. Son opinion n'est que formelle et pas réelle. Mais allons au bout de ton raisonnement: Brugger et Thomet se désolidarisent de l'emploi du LBD par les forces de l'ordre Fr (on les comprend): ont-ils pour autant saboté le matériel ? Ont-ils arrêtés les livraisons ? Citation Rien à voir, il s'agissait du respect d'une ligne rouge, au demeurant pratiquée par TOUS les pays qui livrent des armes. Tu as conscience par exemple que personne dans les chancelleries occidentales n'autoriserait les ukrainiens à balancer un Harpoon ou un Exocet sur les navires au mouillage à Sébastopol? Je ne vois pas où est le problème encore une fois et je ne vais pas me répéter sur les restrictions d'emploi de matériels que les pays contributeurs en armes posent comme condition aux ukrainiens. Musk n'est pas une chancellerie et ne définit pas ou ne devrait pas définir les conditions d'emploi de ses matériels en lieu et place de la politique étrangère d'un état. Dont acte, les chancelleries refusent (enfin, on le soupçonne et ça pourra évoluer) l'emploi des MdC et autres anti-navire sur des matériels à quai, en Russie. Tu peux mettre ta main à couper que dans les drones Ukr (genre Beaver) qui frappent Moscou chaque semaine, il n'y a pas un seul composant (cette fois-ci pour la comparaison, pas système d'arme complet, starlink n'est qu'un composant) occidental ? Quand les Shahed ont été démontés, la quasi totalité de l'électronique provient de pays du "bloc" occidental, mais les Ukrainiens eux devraient faire sans ? Bon et pourtant, ça n'a pas l'air d'émouvoir grand monde qu'il y ait des puces occidentales dans les Beaver ou autres Neptun. Demain Dassault livre un rafale gratos à l'Ukraine, ça ne te dérangerait pas que ce soit Trappier qui dicte les conditions d'emploi, au motif que la matière et la main d'oeuvre sont payées par Dassault (et on passe l'éponge sur les 45 MdsEUR du programme, payé par l'Etat) ? Citation Je pense également que si demain des SCALP s'abattaient sur les installations de Sébastopol, ça serait la même chanson chez nous, avec Macron dans le rôle de Musk. Et pourtant ces missiles ont largement la portée pour. Donc? Préjugé. Nous avons maintes fois répété que la Crimée est Ukrainienne, et que ça dicte l'emploi des armes fournies. J'ignore ce qu'il se dit en off, mais des frappes en Crimée sur du matériel Russe, je ne vois pas dans les conditions actuelles, où est le problème politique (et d'ailleurs, il y en a déjà eu). J'admets qu'il y en aurait un si les objectifs sont en Russie. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 (modifié) Il y a 2 heures, Patrick a dit : ...Mais justement! Cette fois-ci ce sera le problème du Pentagone, et non plus celui de Musk! Je ne comprends vraiment pas ce qui vous pose problème en fait. Quand, en France, des journalistes disent à Trappier "alors vous vendez des Rafale à tel pays" Trappier les reprend: "C'est l'état français qui vend, pas Dassault". Et bah même principe. Hum, pas trop d'accord avec toi sur ce raisonnement ! Musk, a fournit des terminaux et l'accès "gratuit" aux Ukrainiens apparemment sans aval "explicite" de l’État US, comme s'il s'était agit d'une vulgaire marchandise non estampillé "militaire" alors que dans le domaine des communications c'est plutôt stratégique, surtout vu le produit proposé et la "puissance" et avantages donnés via la constellation derrière ! A contrario, en France, Dassault ne peut vendre directement à un client des avions de combat sans l'aval de l’État Français. La ou hypocrisie il y a, dans l'attitude de Musk c'est de montrer au monde entier que son système est au top et apparemment pas impacté par la GE Russe pour soit disant assurer la continuité des communications des civils et militaires pour pallier aux destructions méthodiques des infrastructures orchestrés par les Russes, sachant pertinemment que son réseau serait exploité militairement par les Ukrainiens pour se défendre sur leurs territoires mais pas riposter sur le territoire de l'agresseur. Dans quel conflit, deux pays aux frontières communes se sont abstenus de détruire des villes et infrastructures mutuellement? Et Musk, voudrait nous faire croire avec sa supra intelligence que ses conditions seraient respectés dans un tel conflit ? Bref, je persiste, tout ce pataquès, c'est du cinéma Hollywoodien et une publicité gratuite mondiale, par contre, s'il est prouvé qu'il a délibérément limité la porté de son système pour faire échouer des opérations militaire, il aura gagné des futurs clients russe mais fait perdre du temps/de l'énergie et des vies aux militaires et civils Ukrainiens. Là, qu'il le veuille ou non, il est mouillé jusqu'au cou ! Modifié le 10 septembre 2023 par MIC_A 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 On peut concilier différents points de vue et dénouer certaines interprétations si l'on considère : Que l'annexion russe de la Crimée n'est pas encore reconnue internationalement et qu'elle est donc un territoire ukrainien de jure. Que la base navale de Sébastopol (et quelques autres implantations militaires russes de grande ampleur), du fait de son bail de location, est, elle, un territoire russe de facto. Partant de là, si les opérations ukrainiennes sur la Crimée peuvent être observées avec une certaine prudence, les opérations sur Sébastopol, elles, entrainent une crispation qui pourrait tenter certains acteurs pour limiter leur ampleur. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 Et maintenant le biographe qui a sorti cette histoire rétropédale : « Musk dit désormais que la politique que Starlink ne soit pas utilisé pour une attaque en Crimée avait été implémentée avant, mais que les Ukrainiens ne la connaissaient pas, et que la nuit de la tentative d'attaque ukrainienne il n'a fait que réaffirmer cette politique. » Une réponse qui soulève en fait encore plus de questions : - comment est-il possible que les Ukrainiens ne la connaissaient pas ? - du coup, l'info rétractée sur le message "secret" de Musk à ses ingénieurs de "couper la couverture Starlink" cette nuit-là, elle sortait d'où ? - et surtout le « Musk dit désormais »... 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 Commentaire à mon sens important, et en tout cas intéressant, du CEMA polonais Andrzejczak "Si la Russie l'emporte, il faudra entièrement repenser la défense polonaise" "Nous devons tous soutenir l'Ukraine dans sa quête de victoire. Si nous perdons l'Ukraine, nous perdrons également la Biélorussie. En cas de perte de ces deux pays, les dépenses de défense des États régionaux augmenteront de manière significative et la Chine tirera des conclusions de ces observations" Et encore, s'agissant des menaces nucléaires de la Russie : "Il semble que nous ayons affaire à des gangsters, à des méchants fous. Tout le monde est allé fumer des cigarettes dans le parc ; les gangsters posent leurs armes sur la table, et nous, en panama, nous disons : 'J'ai une arme, mais je l'ai laissée à la maison, et ma femme n'aime pas ce mot'" Donc, si la Russie l'emporte : - Il faudra s'assurer d'avoir son "arme" sur soi quand Moscou pose sur la table son "arme" nucléaire - Il ne saura être question de se contenter de 5% du PIB pour la défense ni de 1500 chars, mais plutôt de décisions qui intéresseront même "la Chine" - Décisions menant à "entièrement repenser" la défense de la Pologne C'est moi, ou l'allusion à la prolifération nucléaire est assez transparente ? A vrai dire, je ne vois pas de quoi d'autre le CEMA polonais pourrait avoir parlé. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 Ce peut être aussi des missiles balistiques. Ou un renforcement des sites de défense ABM en Pologne même. Ou une grosse base américaine. Le fait est que visiblement, les Polonais vont mettre le paquet sur la défense pour dissuader les Russes. A supposer que ce soit possible, pour les deux idées. Encore une brillante réussite stratégique de Vladimir Poutine : les Polonais vomissaient déjà les Russes. Désormais, ils les haïssent et feront tout pour les éliminer si possible. Super. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 Musk réussi à rétropédaler sur une biographie sortie il y a quelque jours C’est fou comme cet homme bafouille Pour ceux que ça intéresse, petite liste de ses plus croustillants mensonges : https://elonmusk.today 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
J-B Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 Ce que je trouve intéressant dans ce tweet c'est surtout qu'il confirme que Stashield sera détenu et contrôlé par le gouvernement américain. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 (modifié) Donc c'est à spaceX de juger ce qu'est une action offensive d'un pays utilisant leur services ? Moreover, our terms of service clearly prohibit Starlink for offensive military action, as we are a civilian system, so they were again asking for something that was expressly prohibited. Modifié le 10 septembre 2023 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wacounda Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 (modifié) Je suis surpris que Musk ait été confronté au choix d'apporter ou non une aide militaire décisive à l'Ukraine, et d'autant plus lorsqu'il affirme avoir choisi de soutenir l'effort de guerre russe. Le Pentagone , n'ayant pas pris la mesure de caractère décisif de la couverture Starlink, aurait laissé une latitude décisionnelle à Musk sur ce sujet ? Sur ses déclarations inconsistantes, à mon avis on se trouve dans le champ de distorsion de la réalité de Musk où celui ci se vante du pouvoir qu'il a sur les évènements et considère qu'il a prévenu un conflit nucléaire en empêchant les ukrainiens de couler la flotte russe de mer noire. Modifié le 10 septembre 2023 par wacounda Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 il y a 10 minutes, wacounda a dit : Je suis surpris que Musk ait été confronté au choix d'apporter ou non une aide militaire décisive à l'Ukraine, et d'autant plus lorsqu'il affirme avoir choisi de soutenir l'effort de guerre russe. Le Pentagone , n'ayant pas pris la mesure de caractère décisif de la couverture Starlink, aurait laissé une latitude décisionnelle à Musk sur ce sujet ? Sur ses déclarations inconsistantes, à mon avis on se trouve dans le champ de distorsion de la réalité de Musk où celui ci se vante du pouvoir qu'il a sur les évènements et considère qu'il a prévenu un conflit nucléaire en empêchant les ukrainiens de couler la flotte russe de mer noire. Ah ... Quelle ambiance, quelle époque, quel monde formidable...! il y a 15 minutes, wacounda a dit : et d'autant plus lorsqu'il affirme avoir choisi de soutenir l'effort de guerre russe. Tu fais pas un raccourci là ? 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 il y a 7 minutes, wacounda a dit : Je suis surpris que Musk ait été confronté au choix d'apporter ou non une aide militaire décisive à l'Ukraine, et d'autant plus lorsqu'il affirme avoir choisi de soutenir l'effort de guerre russe. Le Pentagone , n'ayant pas pris la mesure de caractère décisif de la couverture Starlink, aurait laissé une latitude décisionnelle à Musk sur ce sujet ? Sur ses déclarations inconsistantes, à mon avis on se trouve dans le champ de distorsion de la réalité de Musk où celui ci se vante du pouvoir qu'il a sur les évènements et considère qu'il a prévenu un conflit nucléaire en empêchant les ukrainiens de couler la flotte russe de mer noire. Le Pentagone n'est pas pas propriétaire de StarLink... et dans le cas present il s'agissait de contrat client civil classique. Le contrat c'est sacré aux USA. Donc tant qu'il n'y a pas de contrat militaire directement avec le pentagone integrant le transfert de responsabilité ils ont pad grand chose a dire. A priori il n'y a jamais eu de contrat avec l'ukraine non plus. Et les abonnements etaient individuel et grand public. Je ne vois pas pourquoi StarLink se serait mouillé a mort sans garantie explicite de l'état US, d'autant plus face a un "client" doté de tout un tas de moyen Asat. Il semble d'ailleurs qu'il y ait eu des actions offensives contre StarLink... peut etre que l'epee de Damocles est plus menacante qu'il n'y parait. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wacounda Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 il y a 1 minute, jojo (lo savoyârd) a dit : Ah ... Quelle ambiance, quelle époque, quel monde formidable...! Tu fais pas un raccourci là ? "This is elementary common sense. If you hamper the war effort of one side you automatically help that of the other" George Orwell, Pacifism and the war, 1942 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 il y a 29 minutes, Titus K a dit : Donc c'est à spaceX de juger ce qu'est une action offensive d'un pays utilisant leur services ? Moreover, our terms of service clearly prohibit Starlink for offensive military action, as we are a civilian system, so they were again asking for something that was expressly prohibited. C'est dans l'air du temps ... Çà s'appelle "la modération", si chère aux réseaux sociaux ... Faut vivre avec son temps voyons, va falloir s'habituer aux délégations d'autorité dans TOUS les domaines ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant