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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

https://www.bbc.com/news/articles/c7225wrzlpqo (25 juin 2024)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a démis de ses fonctions un général de haut rang à la suite de critiques publiques concernant le nombre excessif de victimes et d'accusations d'incompétence.

Le général de corps d'armée Yuriy Sodol occupait le poste de commandant des forces conjointes des forces armées ukrainiennes depuis le début de l'année.

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Apparemment, ça date "déjà" de 2 / 3 jours ( tu parles bien du 25 juin ) il y a les liens et l'historique dans wiki, déjà à jour.

 

Ce que je ne comprends pas plus que çà, c'est que depuis ce début d'année et justement sa promotion à un haut rang de responsabilité, grosso modo, l'armée ukr ne s'accroche pas / plus comme une moule à un rocher "coute que coute", et justement aussi la comm' ne comporte pas de pertes "massives".

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Papier intéressant, même si un peu en "réponse de normand".

https://www.geostrategia.fr/quel-etat-industrie-armement-russe-le-brouillard-de-guerre/

Extrait de la conclusion:

"La Russie est entrée dans la troisième année de sa guerre en Ukraine plus confiante. Tandis que la contre-offensive ukrainienne avait globalement échoué et que les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine se raréfiaient, elle commençait à engranger les premiers fruits de son investissement massif dans la production d’armements, lui offrant une capacité de régénération, au niveau des équipements, supérieure à celle de la partie adverse. A la fin du premier semestre 2024, cependant, les perspectives apparaissent moins déséquilibrées en défaveur de l’Ukraine, dont les appuis occidentaux semblent se remobiliser. Pour la Russie, cela impose de poursuivre l’effort industriel, dont il n’est pas certain qu’il permette de compenser pleinement les pertes en matériels sur tous les segments. La question se pose donc de la durabilité de cet effort sur fond d’adaptation constante des sanctions occidentales et de questionnements sur les risques d’une concentration excessive de l’économie russe sur les besoins de l’armée. Les stocks de matériels anciens que l’industrie russe rénove et rétrofite à prix raisonnables, qui ont contribué à l’avantage russe vis-à-vis de l’Ukraine, ne sont pas infinis. La réponse à la question de savoir si la Russie pourra produire en séries suffisantes des équipements neufs n’a rien d’évident.

A ce sujet, les économistes sont peut-être les plus « neutres » dans les évaluations et supposent que la Russie peut poursuivre sur sa lancée actuelle sur les deux prochaines années, peut-être trois[28]. Les dirigeants russes ont probablement ce calendrier en tête quand ils optent en mai 2024 pour une nouvelle organisation gouvernementale cherchant à assurer que l’argent déversé dans l’industrie d’armement sera bien utilisé et à mieux articuler l’effort de l’économie au service de la défense"

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il y a une heure, gustave a dit :

A ce sujet, les économistes sont peut-être les plus « neutres » dans les évaluations et supposent que la Russie peut poursuivre sur sa lancée actuelle sur les deux prochaines années, peut-être trois[28]. Les dirigeants russes ont probablement ce calendrier en tête quand ils optent en mai 2024 pour une nouvelle organisation gouvernementale cherchant à assurer que l’argent déversé dans l’industrie d’armement sera bien utilisé et à mieux articuler l’effort de l’économie au service de la défense"

petite question : y a t'il une part de l'argent consacré à l'industrie d'armement qui pourra resservir dans l'industrie civile (innovations et autres découvertes, modernisations d'usines, optimisation de processus applicable dans des domaines proches,..) ? 

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Il y a 6 heures, rendbo a dit :

petite question : y a t'il une part de l'argent consacré à l'industrie d'armement qui pourra resservir dans l'industrie civile (innovations et autres découvertes, modernisations d'usines, optimisation de processus applicable dans des domaines proches,..) ? 

C’est évoqué dans le texte comme une des volontés de Moscou, pas forcément liée à la guerre mais renforcé par les sanctions. Quant à la probabilité que cela fonctionne l’auteur est plutôt sceptique.

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Le 27/06/2024 à 23:13, gustave a dit :

Papier intéressant, même si un peu en "réponse de normand".

https://www.geostrategia.fr/quel-etat-industrie-armement-russe-le-brouillard-de-guerre/

deux sujets intéressants sont évoqués discrètement :

- à terme, le devenir du complexe militaro-industriel post guerre en Ukraine : la Russie disposera d'un outil de production renforcé, aux coûts unitaires diminués,  avec une forte expérience d'utilisation des équipements en guerre réelle. En toute logique, elle pourra peser sur les marchés militaires internationaux  ;

- de manière plus stratégique, les coopérations internationales avec des pays "alliés" :

Les responsables de la centrale d’exportation d’armement Rosoboronexport anticipent une montée en puissance des projets en partenariat technologique pour la conception de matériels militaires. De tels partenariats pourraient selon eux couvrir jusqu’à 40 % du marché global de l’armement d’ici à 2030. L’industrie russe pourrait explorer plus avant cette voie – l’idée étant apparemment de partager des technologies et des compétences pour de la production d’armement à l’étranger, les pays partenaires pouvant en retirer les sources d’un développement de leur base industrielle, tandis que les entreprises d’armement russes pourraient rester concentrées sur la production pour les forces armées nationales[18]; le tout permettant d’espérer consolider les liens de coopération militaro-technique avec les partenaires dans une perspective de plus long terme[19].

Si en première approche, ces coopérations semblent relever du mariage de la carpe et du lapin, elles ont sans doute une rationalité plus importante  qu'il n'y parait : mobilisation des outils industriels alliés sans investissement majeur, partage d'expérience divers, domaine d'expertise potentiellement différents... Les russes ont déjà indiqué avoir transmis des Javelins capturés en Ukraine à l'Iran et probablement à d'autres pour rétro-ingéniérie...  

A l'inverse, lorsque l'on voit l'UE se réarmer, c'est un peu la course dans le désordre : difficulté à monter des partenariats  sérieux, multiplication des projets de production d'obus de 155 mm, diversité des offres d'équipements (combien de modèles de véhicules?). On reste globalement dans une production de bonne qualité, mais chère. Cette diversité peut présenter des avantages, mais donne toujours l'impression que l'idée est de prélever une part grandissante de la manne financière des budgets d'Etat. On ne perçoit guère d'une volonté accepter nos faiblesses et de trouver des solutions astucieuses pour les contourner.

 

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il y a une heure, Ciders a dit :

Et ces gens-là devront vivre en paix avec leurs bourreaux.

Qui peut croire ça ?

Les mêmes qui militent pour le retour des Daechiens en Europe. Ils ont pour point commun de se penser hors de portée des abus et des crimes subit par la plebe

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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Et ces gens-là devront vivre en paix avec leurs bourreaux.

Qui peut croire ça ?

Mais puisqu'on vous dit que ces types sont des nazis et que les Russes ne font que se défendre ...

Enfin mer... vous êtes complètement endoctrinés ou quoi ?

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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Et ces gens-là devront vivre en paix avec leurs bourreaux.

Qui peut croire ça ?

Ça dépend ce qu'on entend par le mot "paix". L'image qui vient à l'esprit naturellement il me semble, ce n'est pas seulement l'absence de violence, c'est un niveau minimal de concorde et d'absence de haine. Ça c'est très difficile à imaginer évidemment

Si par "paix" on entend seulement l'absence de résistance à grande échelle, parce que la plupart sont soumis, de peur de subir davantage encore, alors je suppose que c'est envisageable oui. C'est déjà le cas de pas mal d'Ukrainiens des régions de Kherson et Zaporijjia, sous occupation depuis plus de deux ans

 

Deux photos "instantanées" de situations du passé, qui peuvent donner une idée des conséquences à long terme de ce genre de choses

- Vers la fin des années 1970, une petite fille demande à sa grand-mère ukrainienne, née vers 1900, de lui raconter l'époque glorieuse qu'elle a connue, celle de la fondation de l'Union soviétique. La grand-mère refuse, et se contente de conseiller à sa petite-fille de lire les livres qu'on lui donne à l'école. Ce n'est que bien plus tard que la petite-fille a compris pourquoi sa grand-mère avait refusé. L'aurait-elle d'ailleurs jamais compris, si entre-temps l'Union soviétique devenue bureaucratique et idéologiquement éteinte ne s'était pas tournée vers la "glasnost" (transparence) et n'avait pas publié les archives, avec les conséquences que l'on sait ?

- A notre époque, une dame âgée, dont le grand-père disparut en déportation dans les années 1930 ("dékoulakisation") reste convaincue qu'il devait y avoir un problème avec lui, puisqu'il a été puni. Déportée elle-même en Sibérie lorsqu'elle était enfant, libérée seulement à la mort de Staline, elle n'en a pas un mauvais souvenir. Ce qui ne signifie pas forcément que la déportation en Sibérie était un camp de vacances, mais plutôt que la mémoire est quelque chose de vivant et de plastique... de sélectif, aussi

Les enfants ukrainiens des "nouvelles régions" - pardon, les enfants russes - ont le portrait de Vladimir Poutine dans les écoles. En cours d'histoire, on leur apprend tout ce qu'il faut savoir sur l'Histoire, notamment sur la Russie et l'Ukraine. Et dans les "discussions importantes" (des leçons spécifiques sur l'actualité données à tous les enfants russes) on leur explique ce qu'il en est de la guerre en cours. Ils n'ignorent rien de leur chance d'avoir été libérés par la Russie

"1984" n'est pas tout à fait une fiction, mais un conte sur un type tout à fait concret de société

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il y a 23 minutes, pascal a dit :

Mais puisqu'on vous dit que ces types sont des nazis et que les Russes ne font que se défendre ...

Enfin mer... vous êtes complètement endoctrinés ou quoi ?

J'avais oublié, c'est vrai. :sad:

il y a 16 minutes, Alexis a dit :

Ça dépend ce qu'on entend par le mot "paix". L'image qui vient à l'esprit naturellement il me semble, ce n'est pas seulement l'absence de violence, c'est un niveau minimal de concorde et d'absence de haine. Ça c'est très difficile à imaginer évidemment

Si par "paix" on entend seulement l'absence de résistance à grande échelle, parce que la plupart sont soumis, de peur de subir davantage encore, alors je suppose que c'est envisageable oui. C'est déjà le cas de pas mal d'Ukrainiens des régions de Kherson et Zaporijjia, sous occupation depuis plus de deux ans

 

Deux photos "instantanées" de situations du passé, qui peuvent donner une idée des conséquences à long terme de ce genre de choses

- Vers la fin des années 1970, une petite fille demande à sa grand-mère ukrainienne, née vers 1900, de lui raconter l'époque glorieuse qu'elle a connue, celle de la fondation de l'Union soviétique. La grand-mère refuse, et se contente de conseiller à sa petite-fille de lire les livres qu'on lui donne à l'école. Ce n'est que bien plus tard que la petite-fille a compris pourquoi sa grand-mère avait refusé. L'aurait-elle d'ailleurs jamais compris, si entre-temps l'Union soviétique devenue bureaucratique et idéologiquement éteinte ne s'était pas tournée vers la "glasnost" (transparence) et n'avait pas publié les archives, avec les conséquences que l'on sait ?

- A notre époque, une dame âgée, dont le grand-père disparut en déportation dans les années 1930 ("dékoulakisation") reste convaincue qu'il devait y avoir un problème avec lui, puisqu'il a été puni. Déportée elle-même en Sibérie lorsqu'elle était enfant, libérée seulement à la mort de Staline, elle n'en a pas un mauvais souvenir. Ce qui ne signifie pas forcément que la déportation en Sibérie était un camp de vacances, mais plutôt que la mémoire est quelque chose de vivant et de plastique... de sélectif, aussi

Les enfants ukrainiens des "nouvelles régions" - pardon, les enfants russes - ont le portrait de Vladimir Poutine dans les écoles. En cours d'histoire, on leur apprend tout ce qu'il faut savoir sur l'Histoire, notamment sur la Russie et l'Ukraine. Et dans les "discussions importantes" (des leçons spécifiques sur l'actualité données à tous les enfants russes) on leur explique ce qu'il en est de la guerre en cours. Ils n'ignorent rien de leur chance d'avoir été libérés par la Russie

"1984" n'est pas tout à fait une fiction, mais un conte sur un type tout à fait concret de société

Ceci étant dit, les enfants nés et scolarisés en Alsace-Moselle allemande ne se sont pas enfuis en Allemagne en 1918.

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il y a 1 minute, Ciders a dit :

Ceci étant dit, les enfants nés et scolarisés en Alsace-Moselle allemande ne se sont pas enfuis en Allemagne en 1918.

Tout à fait... mais entre-temps bien sûr, l'Allemagne avait été vaincue. Si l'Allemagne n'avait pas attaqué en 1914, et si Berlin avait fini par se résoudre à traiter l'Alsace comme une province comme une autre, est-ce que les Alsaciens aujourd'hui ne seraient pas des Allemands comme les autres ?

De même, les Soviétiques ont fini par s'apercevoir de ce qu'avait été la création de l'Union soviétique, disons jusqu'à la mort de Staline... mais pas avant que l'URSS ne s'effondre suite aux révélations de la Glasnost

Pour faire un contraste, de ce que je comprends du PCC notamment sous Xi Jinping, ils semblent avoir théorisé le fait que non seulement le Parti ne s'est jamais trompé, mais il ne doit jamais laisser prétendre qu'il aurait pu se tromper. Il s'est certes adapté aux circonstances et à l'époque, mais n'a jamais erré. Cette théorie - cet article de foi - est renforcé par le contre-exemple de l'URSS, et le grand "vilain" sous ce regard ne serait pas Gorbachev, mais plutôt Khrouchtchev puisqu'il a admis (pardon prétendu) que des erreurs auraient pu être faites. Mao quant à lui a toujours son portrait sur la place Tian An Men. On a fait du chemin sans doute... mais on ne s'est jamais trompé de chemin, c'était un autre stade voilà tout, et le Parti a toujours raison. Nul ne connaît l'avenir évidemment, mais je peux imaginer que ce principe soit maintenu pendant longtemps encore...

A mon avis, Vladimir Poutine en a pris bonne note. Plus important, car évidemment l'homme prend de l'âge, je soupçonne que les autres dirigeants russes aussi l'ont bien noté

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il y a 18 minutes, Alexis a dit :

Tout à fait... mais entre-temps bien sûr, l'Allemagne avait été vaincue. Si l'Allemagne n'avait pas attaqué en 1914, et si Berlin avait fini par se résoudre à traiter l'Alsace comme une province comme une autre, est-ce que les Alsaciens aujourd'hui ne seraient pas des Allemands comme les autres ?

Pas évident. La guerre a bien sûr été un clou dans le cercueil de l'Alsace allemande mais en 1914, il y en a beaucoup qui rêvent de se barrer ou de secouer la tutelle impériale.

il y a 19 minutes, Alexis a dit :

De même, les Soviétiques ont fini par s'apercevoir de ce qu'avait été la création de l'Union soviétique, disons jusqu'à la mort de Staline... mais pas avant que l'URSS ne s'effondre suite aux révélations de la Glasnost

Là c'est plus délicat et plus complexe. Parce qu'il faudrait faire la différence selon les nationalités d'une part, et selon le degré d'attachement au régime d'autre part. Degré qui passe assez rapidement au second plan, du point de vue idéologique s'entend, au profit de "peu importe au fond, si ça marche" (on reconnaîtra là la doctrine Skywalker de l'Episode II).

il y a 20 minutes, Alexis a dit :

Pour faire un contraste, de ce que je comprends du PCC notamment sous Xi Jinping, ils semblent avoir théorisé le fait que non seulement le Parti ne s'est jamais trompé, mais il ne doit jamais laisser prétendre qu'il aurait pu se tromper. Il s'est certes adapté aux circonstances et à l'époque, mais n'a jamais erré. Cette théorie - cet article de foi - est renforcé par le contre-exemple de l'URSS, et le grand "vilain" sous ce regard ne serait pas Gorbachev, mais plutôt Khrouchtchev puisqu'il a admis (pardon prétendu) que des erreurs auraient pu être faites. Mao quant à lui a toujours son portrait sur la place Tian An Men. On a fait du chemin sans doute... mais on ne s'est jamais trompé de chemin, c'était un autre stade voilà tout, et le Parti a toujours raison. Nul ne connaît l'avenir évidemment, mais je peux imaginer que ce principe soit maintenu pendant longtemps encore...

A mon avis, Vladimir Poutine en a pris bonne note. Plus important, car évidemment l'homme prend de l'âge, je soupçonne que les autres dirigeants russes aussi l'ont bien noté

Naturellement, et pas qu'en Chine. Le Parti ne saurait se tromper, jamais. Certains de ses membres le peuvent, auquel cas il convient d'apporter des corrections, soit individuelles soit de masse. Le Parti ne se trompe jamais mais doit régulièrement s'adapter à la situation, sachant au passage que comme il ne se trompe pas, il se voit contraint de réagir à des manipulations ou à des assauts venant de l'intérieur ou de l'extérieur. Dans tous les cas, si les choses vont mal, il y a toujours une explication, ou deux, et des boucs émissaires tout trouvés. Peu importe si ceux qui avaient raison la veille ont tort le lendemain, tant que l'image du Parti n'est pas entachée.

D'où le fait évidemment que monsieur K. a été abhorré par Mao, parce qu'il avait brûlé l'effigie de Staline mais aussi parce qu'il a essayé de changer la politique du PCC... alors que celui-ci ne pouvait pas avoir tort, puisque le Parti avait toujours raison.

Mais comme dit précédemment, si le Parti a toujours raison, l'homme peut se tromper. En ce sens, rien ne dit que d'ici quelques années Xi Jinping ou Poutine ne soient pas présentés comme d'horribles personnages. Et le processus peut aller très vite. Il suffit que le Parti le veuille.

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