Ciders Posté(e) vendredi à 18:01 Share Posté(e) vendredi à 18:01 (modifié) Plusieurs sites dignes de foi (notamment NKnews) reprenant des sources a priori tout aussi dignes laissent entendre que la Corée du Nord a importé via le port de Vostochny (Extrême-Orient russe) au moins un million de barils de pétrole depuis mars. Et accessoirement, les Sud-Coréens annoncent par la voix d'un conseiller de leur conseil de sécurité national local qu'ils ont la preuve que la Russie a aussi fourni des missiles et des équipements antiaériens aux Nord-Coréens. Modifié vendredi à 18:02 par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 18:01 Share Posté(e) vendredi à 18:01 (modifié) il y a 38 minutes, Pol a dit : Sauf que dans 3 mois il ne sera plus chancelier. Il sera chef de l'un des principaux partis de la coalition au pouvoir. Il sera minimum vice-chancelier, probablement ministre des affaires étrangères. Modifié vendredi à 18:24 par Wallaby 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) vendredi à 18:39 Share Posté(e) vendredi à 18:39 il y a 35 minutes, Wallaby a dit : Il sera chef de l'un des principaux partis de la coalition au pouvoir. Il sera minimum vice-chancelier, probablement ministre des affaires étrangères. Il y a vraiment des risques insensés qui sont pris pour rédiger des propos, qui vont vieillir comme du lait caillé. Un avis sur le budget 2025 du pays et son niveau minimum aussi ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 19:35 Share Posté(e) vendredi à 19:35 il y a 54 minutes, olivier lsb a dit : Il y a vraiment des risques insensés qui sont pris pour rédiger des propos, qui vont vieillir comme du lait caillé. Un avis sur le budget 2025 du pays et son niveau minimum aussi ? Je n'ai aucun mérite. L'info vient de tomber comme quoi Pistorius renonçait à faire Iznogoud, calife à la place du calife. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred974 Posté(e) vendredi à 20:27 Share Posté(e) vendredi à 20:27 Il y a 2 heures, Ciders a dit : Plusieurs sites dignes de foi (notamment NKnews) reprenant des sources a priori tout aussi dignes laissent entendre que la Corée du Nord a importé via le port de Vostochny (Extrême-Orient russe) au moins un million de barils de pétrole depuis mars. Et accessoirement, les Sud-Coréens annoncent par la voix d'un conseiller de leur conseil de sécurité national local qu'ils ont la preuve que la Russie a aussi fourni des missiles et des équipements antiaériens aux Nord-Coréens. Et toujours pas d'inflexion des sud-coréens pour la livraison d'armes (?) malgré l'augmentation du danger nord-coréen (aguerrissement des soldats, fournitures de systèmes d'armes russes,...).... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) vendredi à 20:33 Share Posté(e) vendredi à 20:33 il y a 4 minutes, Fred974 a dit : Et toujours pas d'inflexion des sud-coréens pour la livraison d'armes (?) malgré l'augmentation du danger nord-coréen (aguerrissement des soldats, fournitures de systèmes d'armes russes,...).... Des rumeurs mais rien vu de concret encore. En tout cas, ça surveille le renforcement du potentiel nord-coréen comme le lait sur le feu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) vendredi à 21:57 Share Posté(e) vendredi à 21:57 Il y a 4 heures, Wallaby a dit : Scholz plaide à nouveau contre la livraison du Taurus Le chancelier Scholz a qualifié l'utilisation du nouveau missile russe de moyenne portée de « terrible escalade ». Il a en même temps appelé au calme. Il faut veiller à ce que la guerre ne devienne pas une guerre entre la Russie et l'OTAN. Le premier devoir du chancelier Scholz est envers la sécurité de son pays Lequel, à la différence de trois de ses alliés de l'OTAN, n'est pas protégé par sa propre dissuasion nucléaire Il donne la priorité à son pays. C'est normal et c'est sage Il y a 4 heures, Pol a dit : Dans 3 mois également, quand tout le monde aura vu qu'en frappant la Russie avec les SCLAP/ATACMS, ben qu'il ne se passe rien, qu'il n'y a pas une guerre entre elle et l'Otan, ou seront les barrières à une telle livraison? Ce n'est pas le scénario le plus probable, à mon avis Le plus probable, c'est que les tirs occidentaux sur la Russie, avec participation de l'Ukraine, cessent Si cependant ils continuent, le plus probable est l'attaque d'une cible militaire de l'OTAN avec des munitions russes conventionnelles, combinée à une proposition de Moscou d'en rester là et de ne pas recommencer Le troisième scénario le plus probable est celui que tu décris, Biden et Starmer qui recommencent et Poutine qui se couche 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 22:05 Share Posté(e) vendredi à 22:05 https://www.eurotopics.net/fr/329933/ukraine-poutine-confirme-l-utilisation-d-un-nouveau-missile# Dans un post Telegram relayé par le portail Ekho (Russie), le politique d'opposition Lev Chlossberg redoute les prochaines mesures : « L'escalade ne peut se poursuivre indéfiniment. Chaque camp dispose d'un certain nombre d'opérations connues au départ, lesquelles s'épuisent progressivement. Ainsi, on peut décider soit d'éviter la catastrophe, soit de faire tout sauter. Jusque-là, les événements tendent plutôt vers la seconde option. Les deux camps étant bientôt à court de 'munitions' dans cette escalade, celle-ci ne devrait plus tarder à se conclure. Encore deux ou trois étapes, et les belligérants auront recours à des armes nucléaires. Peut-être pas sous la forme d'une frappe militaire, mais peut-être sous celle d'un test – le tabou nucléaire serait néanmoins brisé. La seule chose qui resterait alors, c'est une guerre mondiale. » https://en.wikipedia.org/wiki/Lev_Shlosberg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) vendredi à 22:15 Share Posté(e) vendredi à 22:15 Il y a 14 heures, Ciders a dit : On sent celui qui se rappelle de la crise de Cuba, des menus combats aériens aux marges de l'URSS, du bombardement de Haiphong avec des marins soviétiques tués, de l'opération Ryan et deux trois petites choses qui lui font dire "maîtriser ? Mon oeil". Mais je reconnais que c'est facile après coup de dire "finalement, ça ne s'est pas trop mal passé hein ? Il n'y a pas eu - enfin presque pas eu - d'affrontements militaires directs. Hein ? Oui quelques dizaines de milliers de morts en Corée et ailleurs, m'enfin bon". Quelques menus combats aériens, quelques conseillers ou marins tués dans un pays qu'ils soutenaient contre l'adversaire bien avant les munitions de précision et le renseignement millimétré, de la paranoia respective mais globalement aucun accrochage militaire sérieux en 45 ans de face à face et même de confrontation armée de deux super puissances militaires, sans même parler de tous les conflits périphériques les impliquant, oui on peut parler de maitrise. Après, comme je l'ai indiqué, ce n'est évidemment pas une maitrise absolue qui n'existe pas, il n'en reste pas moins la réalité du constat. Et cela perdure, pour preuve il y a quelques années l'incident aérien qui a vu la chasse US abattre un avion syrien aventuré du "mauvais" côté de l'Euphrate en laissant partir son ailier russe. Très illustratif. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dedieu Posté(e) vendredi à 22:18 Share Posté(e) vendredi à 22:18 il y a 13 minutes, Alexis a dit : Le plus probable, c'est que les tirs occidentaux sur la Russie, avec participation de l'Ukraine, cessent Si cependant ils continuent, le plus probable est l'attaque d'une cible militaire de l'OTAN avec des munitions russes conventionnelles, combinée à une proposition de Moscou d'en rester là et de ne pas recommencer Oui, et si les "tirs occidentaux" ne cessent pas, la base de Redzikowo est une cible "symbolique". Déjà quand il a été décidé de la construire (il y a un bail), les russes avaient déclaré, qu'en cas de confrontation, elle serait la première détruite. Que Zakharova la désigne à nouveau comme cible prioritaire, c'est que les russes sont probablement confiants en leurs armes pour la neutraliser. S'ils y parvenaient, ça voudrait clairement dire que le système antimissile américain a échoué et qu'ils sont en mesure de frapper où ils veulent. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) vendredi à 23:25 Share Posté(e) vendredi à 23:25 il y a 50 minutes, Dedieu a dit : Oui, et si les "tirs occidentaux" ne cessent pas, la base de Redzikowo est une cible "symbolique". Déjà quand il a été décidé de la construire (il y a un bail), les russes avaient déclaré, qu'en cas de confrontation, elle serait la première détruite. Que Zakharova la désigne à nouveau comme cible prioritaire, c'est que les russes sont probablement confiants en leurs armes pour la neutraliser. S'ils y parvenaient, ça voudrait clairement dire que le système antimissile américain a échoué et qu'ils sont en mesure de frapper où ils veulent. De fait, j'avais manqué cet épisode, Zakharova l'a en effet dit très clairement jeudi La base américaine de défense antimissile (BMD) en Pologne est entrée dans la liste des cibles prioritaires d'une défaite potentielle par les forces russes, et cela s'est produit il y a longtemps, a déclaré la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova. (...) La base de défense antimissile en Pologne « a depuis longtemps rejoint la liste des cibles prioritaires pour une défaite potentielle », qui, si nécessaire, peut être fournie avec « une large gamme d'armes de pointe », a averti Mme Zakharova Cela suggère que dans le scénario "Biden et Starmer continuent puis Poutine ne se couche pas", Redzikowo pourrait effectivement être l' "installation militaire" dont Poutine a annoncé qu'elle serait visée en retour. Disons que ses "chances" semblent augmenter dans ce cas Après, traiter un tel objectif au "Noisetier" (le missile balistique Oreshnik dévoilé jeudi) exigerait quand même une très bonne ECP, de l'ordre de 50 mètres si j'en crois cette photo de Google Maps Avec des ogives même inertes qui arrivent à 3 km/s, l'énergie cinétique est telle que un ou deux coups au but suffiraient probablement. Cela dit, je ne suis pas sûr que les Oreshnik, missiles très récents en plus donc peut-être pas pleinement au point, soient précis à ce point. La Russie utiliserait peut-être plutôt une volée saturante de quelques douzaines de missiles de croisière ? J'espère qu'on n'en viendra pas là Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) hier à 00:40 Share Posté(e) hier à 00:40 (modifié) Il y a 2 heures, Wallaby a dit : https://www.eurotopics.net/fr/329933/ukraine-poutine-confirme-l-utilisation-d-un-nouveau-missile# Dans un post Telegram relayé par le portail Ekho (Russie), le politique d'opposition Lev Chlossberg redoute les prochaines mesures : « L'escalade ne peut se poursuivre indéfiniment. Chaque camp dispose d'un certain nombre d'opérations connues au départ, lesquelles s'épuisent progressivement. Ainsi, on peut décider soit d'éviter la catastrophe, soit de faire tout sauter. Jusque-là, les événements tendent plutôt vers la seconde option. Les deux camps étant bientôt à court de 'munitions' dans cette escalade, celle-ci ne devrait plus tarder à se conclure. Encore deux ou trois étapes, et les belligérants auront recours à des armes nucléaires. Peut-être pas sous la forme d'une frappe militaire, mais peut-être sous celle d'un test – le tabou nucléaire serait néanmoins brisé. La seule chose qui resterait alors, c'est une guerre mondiale. » https://en.wikipedia.org/wiki/Lev_Shlosberg Des tests nucléaires la France en fait toutes les semaines. Par informatique. Vite vite coupons nos PC, sinon ça va énerver poutine! Modifié hier à 00:42 par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) hier à 01:07 Share Posté(e) hier à 01:07 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Après, traiter un tel objectif au "Noisetier" (le missile balistique Oreshnik dévoilé jeudi) exigerait quand même une très bonne ECP, de l'ordre de 50 mètres si j'en crois cette photo de Google Maps On ne connait pas la charge utile de la noisette. Quelques tonnes en explo conventionnel ? Donc disons une FAB 3000 améliorée, sauf que celle là pour l'arrêter il faut se lever de bonne heure ( comme tous les missiles équivalents évidemment ). On rappellera à toutes fins utiles que le ciel Israélien s'est fait troué quand il n y' a pas eu avertissement, nombreuses escadres en vol, etc...avec des missiles bien moins véloces. Et pourtant le multi couche isr ( y compris le THAAD ) est le plus dense au monde ( certainement d'un tout autre niveau que les 100 kilomètres polonais autour de la base concernée ). Une FAB 3000 à 100 mètres, le vaisseau spatial bunker Redzikowo tiendra sans doute, mais il sentirait le souffle quand même, et le message aussi. Et si la structure tient, ce sera moins sûr pour ce qui "sort", genre antennes et radars et compagnie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures Il y a 8 heures, Alexis a dit : Après, traiter un tel objectif au "Noisetier" (le missile balistique Oreshnik dévoilé jeudi) exigerait quand même une très bonne ECP, de l'ordre de 50 mètres si j'en crois cette photo de Google Maps L'important n'est pas le missile mais les RV. Et le RV russes de demain, qu'ils veulent mettre dans le RS-26, ce sont les planeurs hypersonique, donc des engins guidés capable probablement de la meme prévision que n'importe quel engin guidé type MaRV or ça les russes savent plus bien le faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a 10 minutes, g4lly a dit : L'important n'est pas le missile mais les RV. Et le RV russes de demain, qu'ils veulent mettre dans le RS-26, ce sont les planeurs hypersonique, donc des engins guidés capable probablement de la meme prévision que n'importe quel engin guidé type MaRV or ça les russes savent plus bien le faire. Oui, atteindre le genre de précision nécessaire est certainement possible Après, je ne suis pas certain que ce soit déjà au point. On parle d'un missile expérimental tout de même, sa mise au point pourrait ne pas être achevée Cela dit elle pourrait l'être. L'effet dissuasif est donc bien là Pour les États-Unis, perdre Redzikowo serait vraiment humiliant. Un site antimissile tout neuf qui se ferait dégommer au missile, euh... Et pour la Grande-Bretagne, ou pour la France si nous nous y mettions, perdre une usine de la BITD par exemple, ce serait douloureux Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a 8 minutes, Alexis a dit : Oui, atteindre le genre de précision nécessaire est certainement possible Après, je ne suis pas certain que ce soit déjà au point. On parle d'un missile expérimental tout de même, sa mise au point pourrait ne pas être achevée Cela dit elle pourrait l'être. L'effet dissuasif est donc bien là Pour les États-Unis, perdre Redzikowo serait vraiment humiliant. Un site antimissile tout neuf qui se ferait dégommer au missile, euh... Et pour la Grande-Bretagne, ou pour la France si nous nous y mettions, perdre une usine de la BITD par exemple, ce serait douloureux Les missile MaRvés le font bien ... je vois pas pourquoi là il ne saurait pas le faire. Les russes font des missiles MaRVé depuis des lustres. En 1980 on savait déjà faire ca, 30m de "précision" ... https://en.wikipedia.org/wiki/Pershing_II Aujourd'hui tout le monde sait faire, Chine, Inde, Pakistan et même CdN à priori. Que cet engin ci puisse ne pas être encore au point c'est possible, mais s'ils bossent dessus avec un petit peu de détermination il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas, ça n'utilise aucune technologie magique. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a 11 minutes, Alexis a dit : Et pour la Grande-Bretagne, ou pour la France si nous nous y mettions, perdre une usine de la BITD par exemple, ce serait douloureux Vu le peut d'empressement qu'on met à développer des solutions ABM - autre que de théatre et à minima - ... c'est qu'on a une autre doctrine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a 4 minutes, g4lly a dit : Vu le peut d'empressement qu'on met à développer des solutions ABM - autre que de théatre et à minima - ... c'est qu'on a une autre doctrine. Une autre doctrine... Ou d'autres moyens, disons que nous choisissons d'y consacrer moins de moyens. Ou les deux Il est d'ailleurs possible que ce soit précisément parce que notre doctrine est différente, et/ou parce qu'il y a eu à Paris une meilleure analyse du rapport de forces, que nous avons annoncé continuer à "envisager" le tir de Scalp-EG sur le territoire russe. Tant qu'on continue à envisager... on ne le fait pas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures Il y a 3 heures, Alexis a dit : Une autre doctrine... Ou d'autres moyens, disons que nous choisissons d'y consacrer moins de moyens. Ou les deux. On voit la défense ABM comme un déséquilibre dangereux dans la dissuasion. Et donc une possibilité d'usage de l'arme nucléaire en premier, puisqu'il n'y a plus de crainte de riposte. Ça enterre la doctrine MAD et globalement la dissuasion nucléaire. L'arme nucléaire devient une arme d'emploi rationnellement envisageable. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures 3 hours ago, Alexis said: Et pour la Grande-Bretagne, ou pour la France si nous nous y mettions, perdre une usine de la BITD par exemple, ce serait douloureux Tu es sérieux là ? Attaque sur le territoire national, on est en guerre contre la Russie (et tout le reste de l'Otan avec). Et le lendemain, on a des Rafale pour couvrir le ciel ukrainien, des troupes sol qui se déploient, la marine qui fait le blocus de Tartous... C'est complètement stupide comme escalade. Poutine deviendrait le chien enragé à abattre, "quoi qu'il en coûte" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred974 Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures On spécule sur une hypothétique attaque militaire conventionnelle et/ou nucléaire de la Russie contre l'ouest, mais cela fait plusieurs années qu'elle attaque déjà de manière "technique".... vous savez, le terme en vogue en Russie : "opération militaro-technique". Une action militaire me semble, AMHA, exclue pour toutes les raisons dont on parle depuis hier. En revanche l'augmentation des actions cyber et/ou non attribuable (câbles sous-marin) me permet être une évidence. C'est surtout dans ce domaine que nous devons investir et nous renforcer, puisque cela impacte fortement nos opinions publiques (et donc nos politiques). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Assez d'accord avec @Fred974, une attaque bien sentie sur les réseaux informatique qui supportent internet ou les centrales énergétiques serait bien moins coûteuse et bien plus démonstratrices des capacités de nuisance de la Russie. Et peut être que ça en encouragerait certains à durcir ces réseaux qui sont le système nerveux de nos pays 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) il y a 13 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 13 heures 700 civils tués et plus de 4000 blessés rien qu'à Kherson, en deux ans. Et c'est désormais le "safari" qui prend le relai, ou l'entrainement des pilotes russes de drones sur des civils. Je ne relaie plus ici de vidéos sur le sujet, en espérant que ce ne soit pas nécessaire et que le déni ne soit pas de mise sur le sujet, mais il y en a toujours beaucoup qui circulent. Le reportage du journaliste est effarant et on peut avoir de la peine pour ces gens, souvent âgés, de finir avec des éclats de grenades dans le corps, quand ils s'en sortent. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/23/ukraine-a-kherson-les-drones-russes-sement-la-terreur_6409826_3210.html Citation Ukraine : à Kherson, les drones russes sèment la terreur Par Emmanuel Grynszpan (Kherson, Ukraine, envoyé spécial) Publié aujourd’hui à 05h30, modifié à 07h14 Temps de Lecture 5 min. Article réservé aux abonnés ReportageDes centaines de civils ukrainiens ont été la cible d’attaques menées par des drones venus de l’autre rive du Dniepr. Située sur la ligne de front, la ville de Kherson, occupée au début de la guerre puis libérée en novembre 2022, meurt à petit feu. Depuis sa libération il y a deux ans, la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, est rongée par les attaques aériennes quotidiennes venant de la rive d’en face, toujours occupée par l’armée russe. Ernest Safonov, 57 ans, gare sa camionnette sous les arbres et descend d’un pas vif les quelques centaines de mètres vers sa maison, elle-même située à 300 mètres du Dniepr. Il n’y a pas un chat en cette fin d’après-midi de mi-novembre. L’employé du service culture de la mairie veille à garder ses pieds sur l’asphalte « à cause des mines [antipersonnel] Lepestok que les Russes lancent sur la ville de leurs drones. Elles sont très bien camouflées ». De l’autre côté du Dniepr, on distingue la rive gauche, toujours occupée par l’armée russe. « Heureusement qu’il n’y a plus de sniper en face », dit-il en atteignant son pavillon, dans un quartier marqué par de nombreux impacts de projectiles et en apparence complètement déserté. Le vrombissement d’un drone quadrirotor se fait entendre. Ernest bondit contre le mur de sa maison et scrute le ciel, crispé par la peur. Le son change de tonalité, signalant que le drone se déplace à proximité. Au bout de quelques dizaines de seconde d’angoisse, le son disparaît. « Si c’est un drone ennemi, il larguera sa charge plus loin et retournera vide vers son pilote », explique Ernest, qui a déjà retrouvé son calme. Il exhibe un quadrirotor russe tombé à proximité de sa voiture cet été, après avoir échoué à faire exploser sa grenade. « Je pense que Kherson est une zone d’entraînement pour les pilotes de drones russes. Ils s’entraînent sur nous, les civils, avant de partir au combat. Ici, nous appelons ça le “safari”. » Ernest sort de l’abri qu’il a aménagé dans le sous-sol de sa maison située sur la rive droite du Dniepr. A Kherson (Ukraine), 11 novembre 2024. ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » Pour se protéger des attaques de drones lors de ses déplacements en voiture, Ernest a installé dans celle-ci un analyseur de spectre radio qui détecte les drones dans un rayon de 10 kilomètres. A Kherson (Ukraine), le 11 novembre 2024. ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » Ernest, dans l’abri qu’il a aménagé dans le sous-sol de sa maison, où il a vécu durant huit mois après la libération de la ville par l’armée ukrainienne en novembre 2022. A Kherson (Ukraine), le 11 novembre 2024. ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » Entre la berge du Dniepr et la rue Perekopska, une bande de 800 mètres de large est désertée. Les stigmates de bombardements sont partout visibles. Il n’y a personne dans les rues, et si un véhicule passe par là, il roule à tombeau ouvert. Mais le danger va bien au-delà. Cet été, lorsque les attaques de drones contre les civils ont atteint leur pic, une chaîne Telegram russe consacrée aux attaques sur Kherson a publié une carte de la ville aux trois quarts rouge pour désigner une « zone interdite ». « Tout véhicule circulant dans cette zone est une cible légitime », répète quasi quotidiennement la chaîne Telegram « De Marioupol aux Carpates », animée par des blogueurs militaires russes, illustrant ses propos de vidéos de lâchers de grenades par drone sur des véhicules civils et parfois sur des piétons. Taxis et autobus ciblés Selon l’administration militaire de Kherson, depuis le 1er août, 28 civils ont été tués et 536 ont été blessés (dont 3 enfants) sur un total de 8 000 attaques de drones comptabilisées. Le profil très divers des victimes suggère qu’un effet psychologique est recherché sur l’ensemble de la population de Kherson. Dmytro Olifirenko, ancien marin devenu bénévole humanitaire a été blessé le 30 septembre, alors qu’il rendait visite à un élu d’Antonivka, une banlieue de Kherson particulièrement ciblée par l’armée russe. Un drone l’a repéré et a lâché une grenade sur le porche sous lequel il s’était abrité. Plusieurs éclats l’ont blessé à la tempe, derrière l’oreille, à la mâchoire, à la nuque, à l’abdomen et à la jambe droite. « Le chirurgien n’a pu extraire que la moitié des éclats. Ce sont des sortes de billes dans un métal non ferreux qu’il est impossible d’extraire avec un aimant », témoigne-t-il. Clouée sur un lit d’hôpital, Anna Kolesnik, 78 ans, a les larmes aux yeux en repensant à l’attaque dont elle a été victime le 5 octobre. « Il était midi, j’étais sur le point d’acheter une pastèque lorsque j’ai entendu le drone. J’ai voulu m’abriter sous un porche, mais la grenade a explosé. La vendeuse de pastèque a été blessée aux poumons par des éclats et moi au bras droit, à l’épaule, dans le bas du dos et à la mâchoire. » A son chevet, sa fille Angelika Poïda, 53 ans, raconte que sa mère est restée cinq jours sous le choc après l’attaque et qu’elle ne reconnaissait plus personne. Le mari de Mme Poïda a aussi été victime d’une attaque de drone, le 21 août, qui s’est soldée par une double fracture du tibia. Le chauffeur de taxi qui le conduisait a eu le pied arraché et a succombé à une hémorragie. Angelika, assistante de la directrice de l’hôpital Vodnikov au chevet de sa mère, Anna, touchée le 5 octobre par une grenade larguée par un drone russe alors qu’elle sortait acheter ses médicaments. A Kherson (Ukraine), le 12 novembre 2024. ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » Une voiture frappée par un drone FPV russe porteur d’une charge explosive, sur le parking de l’hôpital Vodnikov, à Kherson (Ukraine), le 12 novembre 2024. ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » Les chauffeurs d’autobus et de taxi sont particulièrement ciblés dans ce qui s’apparente à une chasse aux civils. Viktoria Fomina, 47 ans, a échappé de peu à la mort, le 18 août, lorsqu’une grenade a percé le toit de son véhicule à 7 h 30. Cette infirmière, qui arrondit les fins de mois comme taxi, a d’abord entendu une explosion à gauche de son véhicule, alors qu’elle roulait à une vitesse de 50 kilomètres-heure. Elle a pilé, est sortie de la voiture pour découvrir que tous ses pneus étaient crevés. C’est alors qu’elle a entendu le drone et compris le danger. Prise de panique, elle a couru vers un bâtiment et entendu la seconde détonation, qui laissera un grand trou dans le toit, criblant les sièges d’éclats. « J’aurais été tuée si j’étais restée dans ma voiture. Depuis, je vis dans la peur et je refuse toutes les courses qui vont dans les quartiers proches du Dniepr », ajoute-t-elle. Le sifflement terrifiant des obus La peur règne également au dépôt de bus de KhersonCommunTransServis, la société municipale de transport en commun. « Nous avons essuyé 67 tirs d’obus depuis deux ans, et un de nos chauffeurs a été tué le 22 février. Il avait 57 ans », raconte Olena Kapousniak, directrice générale de la compagnie. « Maintenant, notre hantise, ce sont les drones. Vingt-trois bus ont été endommagés par ces saletés, et nos chauffeurs doivent porter des casques et des gilets de protections », poursuit-elle en montrant les pneus éclatés sur les mines et les bus aux pare-brise percés par les éclats de grenades alignés dans le dépôt. L’un des chauffeurs de bus de la compagnie, Serhi Lissanov, 59 ans, décrit l’attaque dont il a fait l’objet comme une « tactique typique » des Russes. C’était le 29 octobre, au terminus de la ligne en direction d’Antonivka. « J’étais en train de faire demi-tour quand les pneus du bus ont explosé sur des mines. Le bus a donc été immobilisé. Les derniers passagers ont eu le temps de sortir du bus. Puis j’ai entendu un drone et je me suis sauvé un peu plus loin. Le drone a largué une grenade juste devant le pare-brise. » Serhi, chauffeur de bus pour les transports publics de Kherson, porte un gilet par balles mis à disposition par ses employeurs. A Kherson (Ukraine), le 13 novembre 2024. ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » Serhi, devant le bus qu’il conduisait dix jours plus tôt lorsqu’il a été la cible d’une attaque de drone russe. Il transportait alors des passagers à Molodijne, en banlieue de Kherson, lorsque l’un de ses pneus a éclaté sur une mine russe PFM-1. Après être descendu du bus, le chauffeur a entendu le bruit d’un drone et a couru se mettre à l’abri sous des arbres, d’où il a vu le drone larguer une grenade devant son bus. L’explosion a endommagé le pare-chocs et la vitre avant du bus. A Kherson (Ukraine), 13 novembre 2024. ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » Les attaques de drones se sont ajoutées aux autres plaies infligées par l’armée russe depuis qu’elle a été chassée de Kherson en novembre 2022 au terme de neuf mois d’occupation. S’il est rare de trouver un habitant n’ayant jamais entendu de drone, il est impossible d’en trouver qui n’ait entendu le sifflement terrifiant des obus. Le 12 novembre vers midi, la détonation d’un obus de mortier tiré de la rive gauche occupée par l’armée russe a retenti, presque immédiatement suivie par le crescendo d’un sifflement strident et une puissante explosion très proche, derrière un bâtiment, en plein cœur de Kherson. En dépit de la frappe, les rues, certes peu fréquentées, ne se sont pas vidées pour autant. Les passants ont continué leur chemin comme s’il ne s’agissait que d’un coup de tonnerre. « Environ 700 civils ont été tués depuis deux ans par les Russes à Kherson, et plus de 4 000 ont été blessés », résume Oleksandr Tolokonnikov, porte-parole de l’administration militaire de Kherson. Les civils sont encouragés à quitter Kherson, mais ils seraient encore autour de 50 000 à résider dans cette capitale régionale qui comptait 300 000 habitants avant l’invasion russe à grande échelle. « S’il y avait moins de civils, cela nous aiderait à défendre la ville », admet le porte-parole : « Nous pourrions installer davantage de systèmes de brouillage antidrones, lesquels attirent les tirs russes. » Ainsi coincée sur la ligne de front, la ville de Kherson n’est pas près de revivre. Tatiana, avocate, et son fils Dmytro, dans le salon de l’appartement d’une amie qui l’accueille chez elle, à Kherson (Ukraine). Mère et fils ont tous deux été touchés par des grenades larguées par des drones russes. Tatiana souffre d’une double fracture tibia-péroné provoquée par l’explosion d’une grenade le 30 octobre, alors qu’elle était devant chez elle à Antonivka, en banlieue de Kherson. Dmytro a quant à lui été touché le 30 septembre. Le jeune homme a été blessé au niveau de la mâchoire, de la tempe et de la cuisse par des billes de métal contenues dans la grenade et propulsées lors de l’explosion. Ici, le 13 novembre 2024. ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » 1 4 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures @olivier lsb Mais puisqu'on te dis que c'est de la désinformation (Le Monde de surcroît !) et que le régime en place au Kremlin est contraint depuis février 2022 de se défendre contre l'agression de ces dégénérés d'occidentaux soutenant une Ukraine aux mains'une clique de nazis... NB: je tiens à préciser que je reprends texto la phraséologie utilisée par le Président russe 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures https://www.nytimes.com/2024/11/17/opinion/trump-ukraine-russia-war.html Megan K. Stack, ancienne correspondante du Los Angeles Times à Moscou de 2007 à 2010 Si M. Trump suit leurs conseils et pousse l'Ukraine à entamer des pourparlers qui aboutissent à la perte de territoires, ses rivaux politiques ainsi que les faucons de son propre parti l'accuseront d'abandonner l'Ukraine et de récompenser la soif d'expansion de Vladimir Poutine. Ils auraient raison, il n'y a pas moyen de l'édulcorer. Les Ukrainiens seraient laissés pour compte et M. Poutine pourrait finir par attaquer à nouveau ou étendre ses desseins impériaux à d'autres voisins. M. Trump devrait quand même le faire. Des dizaines de personnes, et souvent des centaines, meurent chaque jour dans cette guerre meurtrière. M. Trump devrait saisir l'occasion de sauver des vies. Personne ne viendra sauver l'Ukraine. Un règlement sera finalement nécessaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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