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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Il y a 9 heures, MIC_A a dit :

Tu sais pertinemment qu'on peut faire dire à peu près n'importe quoi aux sondages suivant comment la question est posée.
De toute manière, chez nous les dirigeants ne nous demandent pas notre avis et quand ils nous le demandent et que le résultat ne leurs est pas favorable, ils s'assoient dessus !

Donc, ça fait belle lurette que je n'attache plus aucune importance à ces sondages et je ne doit pas être le seul.

Les sondages sont un outil de mesure de l'efficacité de la propagande, permettant aux propagandiste de savoir où ils en sont et s'ils doivent renforcer la dose.

Hélas pour eux, la réalité est telle, que même en repeignant à grosses couches de peinture rose la situation, cela devient difficile de faire chanter en choeur la chanson "tout va très bien, madame la marquise".

Par exemple le "plan de victoire" de Zelenski a été promu par un grand nombre de médias occidentaux comme si c'était un plan sérieux, alors que c'était un effort pathétique de repeindre les choses en rose, avec des lendemains qui chantent.

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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

Ilham Aliev goûte assez peu de se faire compter fleurette par Poutine. Il faut dire aussi qu'il les connait bien les ficelles. L'idée d'imputer la responsabilité à la partie ukrainienne ne semble même pas lui avoir traversé l'esprit. Peut être n'est-il pas spécialiste du code civil napoléonien.

Ou peut être estime t il pouvoir tirer plus de réparation de la Russie que de l'Ukraine ... Je rappelle que pour Aliev la Russie est l'ennemi héréditaire, déjà à l'époque de son père. La Russie soutenait l'Arménie alors et l'Ukraine soutenait déjà l'Azerbaijan.

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il y a 11 minutes, olivier lsb a dit :

Ça va de soi avec la responsabilité non ? 

Sinon autant demander à une partie qui a du fric et qui n'a rien à voir avec tout ça : Chine ou États Unis. 

Ou avec avec la solvabilité ... ou avec l’acrimonie qu'on a envers un tiers ... etc.

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Il faudrait peut-être demander une indemnité partagée en quatre tiers : un aux Ukrainiens, un aux Russes, un aux Tchétchènes et un aux Soviétiques (qui ont lancé le programme ayant mené au Pantsir). Et non, il n'y a pas de problèmes à avoir quatre tiers, tout dépend de la grosseur de chaque tiers.

Surveillez les obituaires russes dans les semaines à venir sinon. Il se pourrait qu'il y ait des accidents de fenêtres chez certains responsables de l'aviation civile locale.

 

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Pour la sécurité des européens, les ciels russes et ukrainiens sont interdits aux compagnies européennes. Ca simplifie énormément le problème, et c'est plus que défendable.

Sans trop pousser le bouchon, faire atterrir un avion azéri à Grozny, c'est une prise de risque de la part azéri ( état ou compagnie ). Je rappelle qu'il y a eu 2 attaques de drones ukr sur cette zone dans les qq semaines juste avant le 25.

 

Si un avion Air France se mangeait de l'AA dans une zone ou il y avait eu des attaques juste avant, dans un pays en guerre, l'Etat français ( et ou AF ) ne manquerait d'être accusé d'avoir sa part de responsabilité et de non prise en compte du risque. Donc Bakou a sa part .....aussi.

 

Ca finira comme dans tous les cas similaires, un chèque, et aux suivants.

Les excuses ne ressuscitent pas les morts, d'ailleurs quand l'USS Vincennes a abattu l'airbus A300 de Iran air en 88, Reagan avait exprimé des regrets, tout en justifiant une action qui avait été appropriée. Et avait rappelé qu'il ne présenterait jamais d'excuses. Et tout l'équipage a été décoré pour sa bravoure au combat. 

Modifié par ksimodo
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il y a une heure, Ciders a dit :

Il faudrait peut-être demander une indemnité partagée en quatre tiers : un aux Ukrainiens, un aux Russes, un aux Tchétchènes et un aux Soviétiques (qui ont lancé le programme ayant mené au Pantsir). Et non, il n'y a pas de problèmes à avoir quatre tiers, tout dépend de la grosseur de chaque tiers

Obélix :huh: ? C'est toi ?

20120506-cleopa6.jpg

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il y a une heure, ksimodo a dit :

Pour la sécurité des européens, les ciels russes et ukrainiens sont interdits aux compagnies européennes. Ca simplifie énormément le problème, et c'est plus que défendable.

Sans trop pousser le bouchon, faire atterrir un avion azéri à Grozny, c'est une prise de risque de la part azéri ( état ou compagnie ). Je rappelle qu'il y a eu 2 attaques de drones ukr sur cette zone dans les qq semaines juste avant le 25.

Sans trop pousser le bouchon, on rappellera que la sécurité de l'espace aérien russe repose sur l’État russe. Si celui-ci se révèle incapable de l'assurer, il peut le fermer. Ou abdiquer son autorité à autrui.

Si on devait fermer tous les aéroports où un drone était signalé à échéance de 15 jours, il ne volerait plus rien sur le côte orientale nord-américaine depuis des semaines.

il y a une heure, ksimodo a dit :

Les excuses ne ressuscitent pas les morts, d'ailleurs quand l'USS Vincennes a abattu l'airbus A300 de Iran air en 88, Reagan avait exprimé des regrets, tout en justifiant une cation qui avait été appropriée. Et avait rappelé qu'il ne présenterait jamais d'excuses. Et tout l'équipage a été décoré pour sa bravoure au combat. 

Le capitaine oui, et on a proprement enterré sa carrière derrière. C'était d'ailleurs quelques temps avant que la voiture de son épouse n'explose "accidentellement" à San Diego et que les Américains ne versent une indemnité pour s'éviter des soucis avec la justice internationale (et avec les Iraniens).

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https://www.lemonde.fr/international/live/2024/12/30/en-direct-guerre-en-ukraine-la-russie-opposee-a-un-eventuel-deploiement-d-un-contingent-de-la-paix_6472121_3210.html

« Nous ne sommes certainement pas satisfaits des propositions formulées au nom [de Donald Trump] visant à reporter de vingt ans l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ainsi qu’à introduire un contingent de maintien de la paix composé de “forces britanniques et européennes” en Ukraine », a rapporté Sergueï Lavrov, dans un communiqué publié lundi.

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Le 28/12/2024 à 13:56, olivier lsb a dit :

On dirait bien que Paul du Rove coopère. 

 

 

Blocage des propagandistes et autres méchants et pas beaux

Nous Voyons que les gens seront Protégés c'est très bie:tongue:

 

Le 28/12/2024 à 19:02, Wallaby a dit :

Je ne pense pas qu'ils auraient dû autoriser le tir de missiles à 200 miles en Russie. Je pense que c'était une mauvaise chose et que cela a amené les Coréens - la Corée du Nord, un autre homme avec qui je m'entends très bien. Je suis le seul à le faire

Ah il est bien ce Donald. Il s'entend avec tout le monde ! Il aime tout le monde d'amour ! Poutine ? Un grand copain ! Kim Jong-Un ? Ils s'entendent à merveille ! Zelensky ? Idem !

Il fait concurrence à Jésus-Christ :happy:

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Il y a 9 heures, olivier lsb a dit :

La position de l'ED en France au sujet du conflit russo-ukrainien est plus complexe qu'elle n'y parait au premier abord.

Je ne ferai aucun commentaire 

... Parce qu'il me semble qu'en matière de hors-charte, ce post est un très beau spécimen. Pratiquement ostentatoire :bloblaugh:

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https://nationalinterest.org/feature/perils-escalation-russia-are-still-very-real-214177 (27 décembre 2024)

Tout au long de la guerre, chaque étape de l'escalade franchie par l'Occident - qu'il s'agisse de fournir à l'Ukraine des avions de combat, des missiles à longue portée et, plus récemment, une aide de 20 milliards de dollars financée par des biens russes saisis - a été précédée par des avertissements de Moscou sur les conséquences désastreuses de la guerre. Toutefois, aucune mesure de rétorsion n'a été prise à l'encontre des États-Unis ou de leurs partenaires de l'OTAN. Ce schéma anticlimatique a conduit de nombreuses personnes, y compris l'envoyé désigné du président élu Donald Trump pour l'Ukraine et la Russie, à penser que les menaces nucléaires de Poutine relèvent plus du bluff que de la menace, et que les États-Unis devraient « se pencher » pour défier la Russie plutôt que de reculer. Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui affirment que la chute inattendue du régime de Bachar el-Assad en Syrie a porté un coup à la position géopolitique de la Russie, alimentant ainsi les appels à capitaliser sur la position affaiblie de Moscou.

Pourtant, l'hypothèse d'un risque limité ou d'un avantage escompté dans la poursuite de l'escalade contre la Russie est dangereusement erronée. Cette approche dure interprète mal et simplifie à l'extrême la dynamique de l'escalade et néglige les capacités militaires conventionnelles croissantes de la Russie.

Contrairement à la bravade affichée, l'escalade des crises n'est pas linéaire et est intrinsèquement imprévisible. Malgré l'investissement analytique des chercheurs dans l'étude de sa dynamique, notre compréhension des jeux d'escalade reste limitée, dans le meilleur des cas, tandis que notre compréhension de l'escalade nucléaire est pratiquement inexistante.

Il va sans dire que la décision de la Russie d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022 a constitué en soi un acte d'escalade dramatique. Elle a été marquée par de nombreux cas où ses avertissements sont restés lettre morte pour les États-Unis et l'OTAN, jusqu'à ce qu'elle provoque une réponse. En effet, ce qui était vrai dans le passé pourrait ne pas l'être à l'avenir, et le fait de supposer le contraire invite à l'erreur de calcul.

Certes, l'escalade n'est pas nécessairement synonyme de témérité imprudente. Il s'agit parfois d'un choix rationnel dans les crises militarisées. Dans ce cas, le respect de critères spécifiques peut justifier la progression de l'escalade. Tout d'abord, les enjeux doivent être suffisamment importants pour justifier les risques. Ensuite, l'escalade doit être contrôlable ou gérable pour garantir un avantage stratégique, ce que l'on appelle la « domination de l'escalade » (escalation dominance). Enfin, la diplomatie doit être épuisée ou non viable à ce stade de la crise pour que l'escalade ne soit qu'un dernier recours.

Toutefois, l'approbation par les puissances occidentales, le mois dernier, du lancement par l'Ukraine de frappes à longue portée à l'intérieur de la Russie - au moyen d'ATACMS fournis par les Américains, de missiles Storm Shadow fournis par les Britanniques et de SCALP fournis par les Français - n'a pas tenu compte de ces principes. Ces provocations ont incité la Russie à agiter son sabre nucléaire, en révisant sa doctrine nucléaire pour élargir les conditions de déploiement.

Le 10 décembre, [Poutine] a souligné que « ce dont nous avons besoin maintenant, ce n'est pas d'améliorer la doctrine nucléaire, mais de faire progresser l'Oreshnik », affirmant qu'avec un nombre suffisant de ces systèmes avancés, la Russie serait « sur le point de n'avoir pratiquement plus besoin d'utiliser d'armes nucléaires ». En entrant maintenant dans la phase de production de masse, avec des projets de déploiement de l'arme en Biélorussie en 2025, la Russie a indiqué son intention de s'appuyer davantage sur ce système.

Contrairement à l'objectif visé, l'escalade des puissances occidentales n'a pas dégradé l'armée russe. Au contraire, la guerre d'attrition intensifiée et prolongée par l'aide occidentale a contribué à transformer l'énorme puissance latente de la Russie en une force militaire tangible.

Outre son expertise technologique avancée, les vastes réserves de minerais, de ressources énergétiques et de métaux industriels de la Russie fournissent les matières premières nécessaires à la production d'armes à grande échelle, qui n'a pas encore atteint sa production potentielle. Dans une guerre où l'artillerie reste le « roi du champ de bataille », la Russie produit des obus d'artillerie trois fois plus vite - et à un quart du coût - que les membres américains et européens de l'OTAN réunis. En outre, les partenariats stratégiques de la Russie avec des États comme la Chine, l'Iran et la Corée du Nord ont renforcé son accès à des ingrédients militaires clés, tels que les machines-outils et la microélectronique, en plus d'armes prêtes au combat comme les drones et l'artillerie. Cela garantit sa capacité à soutenir une guerre de haute intensité encore plus longtemps.

À tous points de vue, la capacité de guerre de la Russie s'est renforcée, tandis que celle de l'Ukraine s'est progressivement affaiblie. Cette vulnérabilité découle des risques en cascade inhérents à une guerre d'attrition prolongée. Il n'est pas surprenant que la stratégie de la Russie soit axée sur l'affaiblissement de l'armée ukrainienne, avec un ratio d'échange de pertes favorable, tout en l'empêchant de reconstituer et de reproduire la qualité de ses forces. Depuis le début de la guerre, l'armée ukrainienne a été contrainte de faire tourner ses moteurs à plein régime. Cette pression et ce rythme incessants n'ont laissé à son armée aucune capacité auxiliaire pour réguler son intensité ou gérer l'escalade dans les limites de ce qu'elle est capable de soutenir sur le plan organisationnel. Avec le temps, l'effondrement institutionnel ou la capitulation devient un scénario plus plausible pour l'Ukraine que pour la Russie.

La volonté [de la Russie] de se battre découle de l'équilibre de la détermination en Ukraine, où les enjeux de la Russie l'emportent sur ceux de l'OTAN. Là encore, ce n'est pas une coïncidence si l'engagement occidental envers l'Ukraine reste distant, se limitant à un soutien à distance plutôt qu'à une défense directe.

Pourtant, malgré les preuves évidentes de la détermination de la Russie, les États-Unis et l'Europe restent retranchés dans des hypothèses dépassées qui la sous-estiment encore. Au détriment de leurs propres stratégies coercitives, les décideurs politiques occidentaux ne parviennent pas à reconnaître, et encore moins à accepter, que la volonté de la Russie n'est pas motivée par une ambition impériale, mais par la conviction que l'approfondissement des relations de l'OTAN avec l'Ukraine - et les efforts déployés pour l'intégrer dans l'alliance - constitue une menace pour sa sécurité nationale. L'histoire a montré à maintes reprises que lorsqu'un État perçoit que sa sécurité est menacée, sa détermination se durcit.

Pour l'OTAN, la prémisse de l'escalade a commencé avec l'objectif de surcharger l'invasion de la Russie, en la pressant d'abandonner ses objectifs militaires et de se retirer de l'Ukraine. Aujourd'hui, l'escalade vise à contraindre Moscou à accepter des conditions favorables à l'Occident en vue d'un règlement négocié.

Cette stratégie - le marchandage coercitif - est vouée à l'échec en raison d'une vérité dérangeante : l'Occident n'a pas de domination de l'escalade (escalation dominance) sur la Russie. Appliquer la coercition sans avantage, c'est s'exposer à une diminution de la puissance coercitive en retour.

Dans l'intérêt du peuple ukrainien, la voie pratique et morale consiste à s'orienter vers une politique d'accommodement avec la Russie, en abandonnant les tentatives improductives de négocier à partir d'une position de force inatteignable. Ni l'escalade ni le temps ne jouent en faveur de l'Ukraine. La nouvelle administration doit comprendre l'intransigeance de cette réalité, reconnaître les préoccupations de la Russie en matière de sécurité et s'engager sérieusement à respecter ses conditions pour mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine.

La pilule sera certainement amère à avaler maintenant, mais son amertume ne fera que croître avec le temps.

Ramzy Mardini est associé au Pearson Institute for the Study and Resolution of Global Conflicts de l'université de Chicago et postdoctoral fellow au Center for International Security and Cooperation de l'université Stanford.

Modifié par Wallaby
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il y a 47 minutes, Ciders a dit :

On peut reconnaître à National Interest une tendance constante à mettre en avant "l'accommodement" avec la Russie. Le bortsch doit être bon.

Jusqu'a l'avant dernier paragraphe, il n'a pas tort.

Pour ce dernier paragraphe on peut se poser la question de l'interet du peuple ukrainien

Plus de pertes pour un objectif qui s'eloigne un peu tout les jours

Ou mettre les pouces et perdre en souveraineté afin de limiter la casse plus avant

De toute facon ce n'est pas le peuple ukrainien qui decidera in fine

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Il y a 5 heures, Akhilleus a dit :

De toute facon ce n'est pas le peuple ukrainien qui decidera in fine

Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. Tout au plus permettent-ils à la chose de durer. Et manque de bol, c'est encore le choix d'une majorité d'Ukrainiens.

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il y a 17 minutes, Thyd a dit :

Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. Tout au plus permettent-ils à la chose de durer. Et manque de bol, c'est encore le choix d'une majorité d'Ukrainiens.

Non ça c'est loin d'être évident  https://www.lepoint.fr/monde/une-majorite-d-ukrainiens-veut-desormais-negocier-la-paix-avec-la-russie-21-11-2024-2575955_24.php#11

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il y a 11 minutes, fool a dit :

Mais tout le monde veut la paix. Le souci, c'est quelle paix.

il y a 31 minutes, Thyd a dit :

Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre.

C'est la thèse de tous ceux qui voient la main du grand capital de George Soros du lobby industrialo-militaire des Américains partout. C'est assez répandu notamment parmi les extrêmes et parmi les pacifistes suffisamment désespérés/naïfs pour croire en la Paix éternelle.

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il y a 33 minutes, Thyd a dit :

Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. Tout au plus permettent-ils à la chose de durer. Et manque de bol, c'est encore le choix d'une majorité d'Ukrainiens.

https://news.gallup.com/poll/653495/half-ukrainians-quick-negotiated-end-war.aspx

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Dans le cadre de la discussion qui nous concerne, je me fous bien des sondages, mais alors d'une force. La moitié de l'armée, des soutiens est-elle partie se rendre aux Russes ? La moitié des citoyens manifestent-ils pour demander une cessations des combats à n'importe quel prix ? ces gens-là ont-ils un couteau sous la gorge, tenu par un Ukrainien souhaitant le prolongement du conflit. Si l'on répond Non, non et non, alors c'est que si, ils veulent continuer à se battre. Si un oui est prononcé, j'attends des éléments probants robustes pour soutenir l'affirmation. Je sens que je vais attendre longtemps.

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Il y a 9 heures, Thyd a dit :

Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. Tout au plus permettent-ils à la chose de durer. Et manque de bol, c'est encore le choix d'une majorité d'Ukrainiens.

Ben non

C'est pas lui qui decidera eventuellement de se poser ou pas a une table de nego mais un president qui s'isole de plus en plus au milieu d'un aeropage de hierophantes non representatifs du "peuple". Le tout conseillé gentiment ou fermement selon par les sponsors..

Si negociations il y a c'est la que ce sera interessant a suivre et a voir comment le peuple ukrainien et ses differents courants d'opinion prendrala chose. Mais la decision d'initier ne lui appartient pas et la decision de valider non plus sauf a posteriori (type reelection triomphale, revolution de palais ou coup d'etat)

 

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