Wallaby Posté(e) le 29 décembre 2024 Share Posté(e) le 29 décembre 2024 Il y a 9 heures, MIC_A a dit : Tu sais pertinemment qu'on peut faire dire à peu près n'importe quoi aux sondages suivant comment la question est posée. De toute manière, chez nous les dirigeants ne nous demandent pas notre avis et quand ils nous le demandent et que le résultat ne leurs est pas favorable, ils s'assoient dessus ! Donc, ça fait belle lurette que je n'attache plus aucune importance à ces sondages et je ne doit pas être le seul. Les sondages sont un outil de mesure de l'efficacité de la propagande, permettant aux propagandiste de savoir où ils en sont et s'ils doivent renforcer la dose. Hélas pour eux, la réalité est telle, que même en repeignant à grosses couches de peinture rose la situation, cela devient difficile de faire chanter en choeur la chanson "tout va très bien, madame la marquise". Par exemple le "plan de victoire" de Zelenski a été promu par un grand nombre de médias occidentaux comme si c'était un plan sérieux, alors que c'était un effort pathétique de repeindre les choses en rose, avec des lendemains qui chantent. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 29 décembre 2024 Share Posté(e) le 29 décembre 2024 Il y a 4 heures, olivier lsb a dit : Ilham Aliev goûte assez peu de se faire compter fleurette par Poutine. Il faut dire aussi qu'il les connait bien les ficelles. L'idée d'imputer la responsabilité à la partie ukrainienne ne semble même pas lui avoir traversé l'esprit. Peut être n'est-il pas spécialiste du code civil napoléonien. Ou peut être estime t il pouvoir tirer plus de réparation de la Russie que de l'Ukraine ... Je rappelle que pour Aliev la Russie est l'ennemi héréditaire, déjà à l'époque de son père. La Russie soutenait l'Arménie alors et l'Ukraine soutenait déjà l'Azerbaijan. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 29 décembre 2024 Share Posté(e) le 29 décembre 2024 il y a 3 minutes, g4lly a dit : Ou peut être estime t il pouvoir tirer plus de réparation de la Russie que de l'Ukraine ... Ça va de soi avec la responsabilité non ? Sinon autant demander à une partie qui a du fric et qui n'a rien à voir avec tout ça : Chine ou États Unis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 29 décembre 2024 Share Posté(e) le 29 décembre 2024 il y a 11 minutes, olivier lsb a dit : Ça va de soi avec la responsabilité non ? Sinon autant demander à une partie qui a du fric et qui n'a rien à voir avec tout ça : Chine ou États Unis. Ou avec avec la solvabilité ... ou avec l’acrimonie qu'on a envers un tiers ... etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 29 décembre 2024 Share Posté(e) le 29 décembre 2024 Il faudrait peut-être demander une indemnité partagée en quatre tiers : un aux Ukrainiens, un aux Russes, un aux Tchétchènes et un aux Soviétiques (qui ont lancé le programme ayant mené au Pantsir). Et non, il n'y a pas de problèmes à avoir quatre tiers, tout dépend de la grosseur de chaque tiers. Surveillez les obituaires russes dans les semaines à venir sinon. Il se pourrait qu'il y ait des accidents de fenêtres chez certains responsables de l'aviation civile locale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 29 décembre 2024 Share Posté(e) le 29 décembre 2024 (modifié) Pour la sécurité des européens, les ciels russes et ukrainiens sont interdits aux compagnies européennes. Ca simplifie énormément le problème, et c'est plus que défendable. Sans trop pousser le bouchon, faire atterrir un avion azéri à Grozny, c'est une prise de risque de la part azéri ( état ou compagnie ). Je rappelle qu'il y a eu 2 attaques de drones ukr sur cette zone dans les qq semaines juste avant le 25. Si un avion Air France se mangeait de l'AA dans une zone ou il y avait eu des attaques juste avant, dans un pays en guerre, l'Etat français ( et ou AF ) ne manquerait d'être accusé d'avoir sa part de responsabilité et de non prise en compte du risque. Donc Bakou a sa part .....aussi. Ca finira comme dans tous les cas similaires, un chèque, et aux suivants. Les excuses ne ressuscitent pas les morts, d'ailleurs quand l'USS Vincennes a abattu l'airbus A300 de Iran air en 88, Reagan avait exprimé des regrets, tout en justifiant une action qui avait été appropriée. Et avait rappelé qu'il ne présenterait jamais d'excuses. Et tout l'équipage a été décoré pour sa bravoure au combat. Modifié le 29 décembre 2024 par ksimodo 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 décembre 2024 Share Posté(e) le 29 décembre 2024 il y a une heure, Ciders a dit : Il faudrait peut-être demander une indemnité partagée en quatre tiers : un aux Ukrainiens, un aux Russes, un aux Tchétchènes et un aux Soviétiques (qui ont lancé le programme ayant mené au Pantsir). Et non, il n'y a pas de problèmes à avoir quatre tiers, tout dépend de la grosseur de chaque tiers Obélix ? C'est toi ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 29 décembre 2024 Share Posté(e) le 29 décembre 2024 il y a une heure, ksimodo a dit : Pour la sécurité des européens, les ciels russes et ukrainiens sont interdits aux compagnies européennes. Ca simplifie énormément le problème, et c'est plus que défendable. Sans trop pousser le bouchon, faire atterrir un avion azéri à Grozny, c'est une prise de risque de la part azéri ( état ou compagnie ). Je rappelle qu'il y a eu 2 attaques de drones ukr sur cette zone dans les qq semaines juste avant le 25. Sans trop pousser le bouchon, on rappellera que la sécurité de l'espace aérien russe repose sur l’État russe. Si celui-ci se révèle incapable de l'assurer, il peut le fermer. Ou abdiquer son autorité à autrui. Si on devait fermer tous les aéroports où un drone était signalé à échéance de 15 jours, il ne volerait plus rien sur le côte orientale nord-américaine depuis des semaines. il y a une heure, ksimodo a dit : Les excuses ne ressuscitent pas les morts, d'ailleurs quand l'USS Vincennes a abattu l'airbus A300 de Iran air en 88, Reagan avait exprimé des regrets, tout en justifiant une cation qui avait été appropriée. Et avait rappelé qu'il ne présenterait jamais d'excuses. Et tout l'équipage a été décoré pour sa bravoure au combat. Le capitaine oui, et on a proprement enterré sa carrière derrière. C'était d'ailleurs quelques temps avant que la voiture de son épouse n'explose "accidentellement" à San Diego et que les Américains ne versent une indemnité pour s'éviter des soucis avec la justice internationale (et avec les Iraniens). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 décembre 2024 Share Posté(e) le 30 décembre 2024 https://www.lemonde.fr/international/live/2024/12/30/en-direct-guerre-en-ukraine-la-russie-opposee-a-un-eventuel-deploiement-d-un-contingent-de-la-paix_6472121_3210.html « Nous ne sommes certainement pas satisfaits des propositions formulées au nom [de Donald Trump] visant à reporter de vingt ans l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ainsi qu’à introduire un contingent de maintien de la paix composé de “forces britanniques et européennes” en Ukraine », a rapporté Sergueï Lavrov, dans un communiqué publié lundi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 30 décembre 2024 Share Posté(e) le 30 décembre 2024 Appel aux anciens du Tchad, ça va vous rappeler des souvenirs ! Si ses coordonnées sont correctes, il ne s'agit pas d'une "nouvelle" base mais de la remise en état de celle de Maaten al-Sarra. Un trou, littéralement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 31 décembre 2024 Share Posté(e) le 31 décembre 2024 Le 28/12/2024 à 13:56, olivier lsb a dit : On dirait bien que Paul du Rove coopère. Blocage des propagandistes et autres méchants et pas beaux Nous Voyons que les gens seront Protégés c'est très bieN Le 28/12/2024 à 19:02, Wallaby a dit : Je ne pense pas qu'ils auraient dû autoriser le tir de missiles à 200 miles en Russie. Je pense que c'était une mauvaise chose et que cela a amené les Coréens - la Corée du Nord, un autre homme avec qui je m'entends très bien. Je suis le seul à le faire Ah il est bien ce Donald. Il s'entend avec tout le monde ! Il aime tout le monde d'amour ! Poutine ? Un grand copain ! Kim Jong-Un ? Ils s'entendent à merveille ! Zelensky ? Idem ! Il fait concurrence à Jésus-Christ 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred974 Posté(e) le 31 décembre 2024 Share Posté(e) le 31 décembre 2024 il y a 56 minutes, Alexis a dit : Il fait concurrence à Jésus-Christ Pas vraiment : Jésus a dit "je n'apporte pas la paix mais le glaive", alors que Trump prétend apporter la paix un peu partout (sauf sur le commerce) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 1 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 janvier (modifié) La position de l'ED en France au sujet du conflit russo-ukrainien est plus complexe qu'elle n'y parait au premier abord: si une ligne pro-russe existe depuis longtemps, renforcée par des soupçons entendables suite à l'affaire de l'emprunt russe du RN, une autre ligne semble émerger et vouloir s'émanciper du traditionnel alignement sur Moscou. Bardella tient des propos, dans son dernier livre, qui tranchent assez franchement avec la ligne historique qu'on connaissait au parti. « Dès 2014, dès l’annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass, les signaux d’un agenda géopolitique russe décomplexé et du retour à une politique impérialiste étaient perceptibles. (…) Je ne crois pas que Vladimir Poutine ait été poussé par l’Occident et l’OTAN à envahir l’Ukraine ou qu’il n’aurait pas eu d’autre choix, comme certains le prétendent. Tout porte à croire qu’il aurait préparé cette intervention, qu’elle fait partie d’un projet plus vaste de négation des frontières des pays voisins au nom d’un monde russe mythifié, que Moscou s’est donné pour mission de protéger et de réunifier. [...] « L’Ukraine, le Dniepr et le Donbass paraissent lointains. C’est pourtant là, sur cet immense flanc qui s’étire de l’Arctique à la mer Noire, que se joue la sécurité de l’Europe. [...] Une paix russe n’aurait de paix que le nom ; ce serait en réalité une trêve, une veillée d’armes (…). Auréolé d’une telle victoire, nul ne peut écarter que [Vladimir Poutine] ne préparerait de nouvelles agressions. » Marketing politique (qui révèlerait en creux un positionnement moyen de l'électorat RN bien moins russophile que ses dirigeants) ou réelle évolution des lignes ? https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/01/01/sur-l-ukraine-le-lent-alignement-du-rn-ecartele-entre-son-discours-et-ses-votes_6476890_823448.html Citation Sur l’Ukraine, le lent alignement du RN, écartelé entre son discours et ses votes Dans son livre comme au Parlement européen, Jordan Bardella se détourne de la russophilie passée du Rassemblement national. Mais maintient un équilibre délicat entre les deux lignes qui coexistent à l’extrême droite. Par Clément Guillou Publié aujourd’hui à 14h30, modifié à 17h00 Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, au Parlement européen, à Strasbourg, le 17 juillet 2024, lors d’un débat sur le soutien à l’Ukraine. FREDERICK FLORIN/AFP Les russophiles du Rassemblement national (RN) l’appellent l’« atlantiste », ce qui n’est pas un mot tendre. Barbichette bien taillée, sourcils charbonneux et raideur de sergent-chef, Pierre-Romain Thionnet est l’homme par qui le soutien sincère à l’Ukraine se fraye un chemin au sein du parti d’extrême droite. Depuis le mois de juillet 2024, ce néodéputé européen de 30 ans, président du mouvement de jeunesse du RN, est missionné par Jordan Bardella pour réorienter la ligne du parti sur le conflit russo-ukrainien. Le président du RN lui-même, dans son livre paru en novembre (Ce que je cherche, Fayard, 324 pages, 22,90 euros), rompt avec la lecture moscovite de l’histoire de la région, longtemps portée par Marine Le Pen et ses proches. Pierre-Romain Thionnet incarne cette jeune génération de l’extrême droite identitaire, davantage séduite par la résistance ukrainienne que par l’impérialisme poutinien. Le conflit russo-ukrainien a fracturé l’extrême droite française, qui prône de longue date un rapprochement avec la Russie par antiaméricanisme et par fascination pour un pouvoir viriliste, homophobe et défenseur de valeurs traditionnelles. Dès l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, plusieurs groupes de militants radicaux – auxquels M. Thionnet n’est pas affilié – se sont rendus auprès des populations ou des combattants ukrainiens, embrassant leur lutte avec ce sous-texte : l’Ukraine serait l’avant-garde de la civilisation européenne – « blanche », en d’autres termes –, face à la Russie multiethnique et multiconfessionnelle. M. Thionnet, de son côté, dit tenir à la défense de l’Ukraine au nom d’une approche « gaullienne » : « Le général de Gaulle a toujours revendiqué l’attachement au bloc occidental en cas de crise ou d’action intimidante de l’URSS. On est dans cette configuration-là. Ce n’est pas un blanc-seing donné à l’OTAN et aux Etats-Unis, mais Vladimir Poutine n’est pas la victime de l’histoire. L’OTAN réagit à une hostilité russe. » Une lecture aux antipodes de la vision défendue par le RN jusqu’en 2022, qui considérait la guerre comme une coresponsabilité occidentale et russe. Devoir de cohérence Le président du Rassemblement national de la jeunesse défend par ailleurs le renforcement de la présence militaire française en Europe de l’Est, tout comme il dénonce les ingérences russes dans l’élection présidentielle récente en Moldavie. S’abstenant de répondre sur la perspective d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, il estime que les Européens doivent pouvoir offrir des garanties de sécurité à Kiev dans le cadre d’un accord bilatéral, et que l’Ukraine est désormais « ancrée à l’Europe, et l’identité ukrainienne affirmée ». Autant de discours qui témoignent d’un logiciel de pensée nouveau au sein du parti. Pour l’heure, toutefois, le jeune président et sa garde rapprochée se paient de mots. Le RN continue de s’opposer aux livraisons d’armes à l’Ukraine et considère que celles-ci placent la France en position de cobelligérance. A l’Assemblée nationale, ses députés s’inquiètent du coût, pour l’armée française, de l’aide apportée à Kiev. Par ses votes au Parlement européen, le RN reste dans une posture de neutralité, lié par un devoir de cohérence avec les positions passées du parti et toujours à l’écoute des voix prorusses de celui-ci, comme celle de Thierry Mariani, conservé au Parlement européen et libre de propager la propagande russe. Dans cette nouvelle législature, les lepénistes ont voté trois fois contre des résolutions d’aide à l’Ukraine et se sont abstenus deux fois. A chaque fois, ils considèrent ces textes comme trop incantatoires et s’y opposent sous divers motifs, tout en votant en faveur de points plus consensuels comme la poursuite du soutien à l’Ukraine. Motif de leurs rejets successifs : le projet d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, un plancher de dépenses par pays en faveur de l’Ukraine, de nouvelles propositions de sanctions contre la Russie ou la livraison d’armes à longue portée à Kiev, toutes mesures auxquelles le RN s’oppose. Après chaque vote contre, Pierre-Romain Thionnet se fend d’une vidéo justifiant la position de son parti, conscient de la portée symbolique de ces votes… que Thierry Mariani, de son côté, présente comme autant de preuves que la ligne du RN n’a pas franchement bougé. Ne lui a-t-on pas confié le soin de porter la parole du groupe en octobre 2024, au Parlement européen, pour rejeter le mécanisme de coopération pour les prêts à l’Ukraine, mobilisant les intérêts d’avoirs russes gelés ? « Une bombe à retardement budgétaire (…). Rien ne sera jamais remboursé », a assuré Thierry Mariani, au nom du RN. « Des malentendus qui nous collent à la peau » L’ancien député de droite, qui devrait représenter son camp aux élections municipales à Paris, se réjouit de garder sa liberté de parole, lui qui répond régulièrement aux médias dans la sphère d’influence russe. Le 16 novembre 2024, il participait au colloque du think tank identitaire Polémia, créé en 2002 pour « affirmer la supériorité de la civilisation européenne ». Dans cette enceinte, il pouvait décrire le naufrage économique que représenterait l’aide à l’Ukraine, « qui nourrit la grande corruption », et le profit que tireraient les Etats-Unis de la guerre en cours. En juillet, pourtant, Thierry Mariani fut près de jeter l’éponge. Certes reconduit sur la liste lepéniste aux élections européennes, il était écarté de la commission des affaires étrangères, où il relayait certains éléments de langage du Kremlin, à l’instar des alliés du RN en Autriche, en Italie ou en Allemagne (le parti a depuis rompu avec son allié allemand, l’AfD). C’est pour défendre une nouvelle approche que Jordan Bardella a demandé, en juillet, à siéger dans cette commission et placé M. Thionnet à ses côtés. La position russophile est mise en sourdine et le plus pro-ukrainien des députés européens du RN mis en avant. « Jordan Bardella a voulu prendre la main sur ce dossier et que je l’accompagne, car il y avait besoin de solder certaines choses, des malentendus qui nous collent à la peau », confirme le jeune parlementaire. Depuis l’été 2024, le président du RN met en scène chaque interaction avec Volodymyr Zelensky, loin du trouble qui avait saisi le parti lorsqu’il avait choisi d’applaudir le dirigeant ukrainien pour sa première visite au Parlement européen, en février 2023. En tant que membre de la sous-commission sécurité et défense, Pierre-Romain Thionnet ne rate pas une occasion de saluer les soldats ukrainiens, à Kiev ou en formation auprès de l’armée française. Dans des vidéos ou dans des interventions devant l’hémicycle strasbourgeois, il tient des propos contredisant la ligne encore tenue récemment par le RN, telle celle, le 18 décembre 2024, dénonçant l’« assaut idéologique » mené par le président russe, Vladimir Poutine, en amont de son offensive… et auquel le RN avait contribué. « C’est à une entreprise de négation de l’histoire d’une nation ukrainienne que nous avons assisté. (…) Entre les mains de Poutine, l’arme de l’histoire sert à nous convaincre du destin inséparable des peuples russe et ukrainien », déplore-t-il. Faiblesse de Marine Le Pen C’est l’un des paradoxes de la montée en puissance de Jordan Bardella : il ne s’est pas tout à fait emparé du pouvoir qui lui était confié – la gestion du parti –, mais a imprimé plus volontiers sa marque sur ce qui relève, en théorie, du domaine réservé de Marine Le Pen, et qui lui a empoisonné la vie depuis des années. Le dossier russe est une faiblesse de la triple candidate à l’élection présidentielle, à qui il a été reproché une complaisance à l’égard de Vladimir Poutine ; notamment après l’annexion de la Crimée en 2014, dont elle défend encore aujourd’hui la légalité. Le 19 décembre 2024, les députés européens d’extrême droite se sont d’ailleurs abstenus sur une résolution dont le seul objet était de condamner l’« occupation » de la Crimée et la situation des droits de l’homme sur place. « Beaucoup de compatriotes craignirent, en cas de victoire à l’élection présidentielle, une faiblesse de notre camp face à l’expansionnisme de Poutine », analyse Jordan Bardella dans son livre, y voyant une des causes de la nette défaite au second tour du scrutin de 2022. Le président du RN tient un discours que ne renieraient pas ses adversaires politiques et balaie la vision si longtemps défendue par Marine Le Pen. Sur la naissance du conflit : « Dès 2014, dès l’annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass, les signaux d’un agenda géopolitique russe décomplexé et du retour à une politique impérialiste étaient perceptibles. (…) Je ne crois pas que Vladimir Poutine ait été poussé par l’Occident et l’OTAN à envahir l’Ukraine ou qu’il n’aurait pas eu d’autre choix, comme certains le prétendent. Tout porte à croire qu’il aurait préparé cette intervention, qu’elle fait partie d’un projet plus vaste de négation des frontières des pays voisins au nom d’un monde russe mythifié, que Moscou s’est donné pour mission de protéger et de réunifier. » Sur l’intérêt d’aider l’Ukraine à se défendre : « L’Ukraine, le Dniepr et le Donbass paraissent lointains. C’est pourtant là, sur cet immense flanc qui s’étire de l’Arctique à la mer Noire, que se joue la sécurité de l’Europe. » Sur les conditions de négociation d’une paix : « Une paix russe n’aurait de paix que le nom ; ce serait en réalité une trêve, une veillée d’armes (…). Auréolé d’une telle victoire, nul ne peut écarter que [Vladimir Poutine] ne préparerait de nouvelles agressions. » L’auteur ne précise pas s’il a un jour abordé ce sujet sensible avec sa mentore, dont il fustige en creux la naïveté. Modifié le 2 janvier par olivier lsb orthographe 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier Il y a 9 heures, olivier lsb a dit : La position de l'ED en France au sujet du conflit russo-ukrainien est plus complexe qu'elle n'y parait au premier abord. Je ne ferai aucun commentaire ... Parce qu'il me semble qu'en matière de hors-charte, ce post est un très beau spécimen. Pratiquement ostentatoire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 2 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 janvier il y a 43 minutes, Alexis a dit : Je ne ferai aucun commentaire ... Parce qu'il me semble qu'en matière de hors-charte, ce post est un très beau spécimen. Pratiquement ostentatoire C'est de l'analyse géopolitique @Alexis ... 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier (modifié) https://nationalinterest.org/feature/perils-escalation-russia-are-still-very-real-214177 (27 décembre 2024) Tout au long de la guerre, chaque étape de l'escalade franchie par l'Occident - qu'il s'agisse de fournir à l'Ukraine des avions de combat, des missiles à longue portée et, plus récemment, une aide de 20 milliards de dollars financée par des biens russes saisis - a été précédée par des avertissements de Moscou sur les conséquences désastreuses de la guerre. Toutefois, aucune mesure de rétorsion n'a été prise à l'encontre des États-Unis ou de leurs partenaires de l'OTAN. Ce schéma anticlimatique a conduit de nombreuses personnes, y compris l'envoyé désigné du président élu Donald Trump pour l'Ukraine et la Russie, à penser que les menaces nucléaires de Poutine relèvent plus du bluff que de la menace, et que les États-Unis devraient « se pencher » pour défier la Russie plutôt que de reculer. Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui affirment que la chute inattendue du régime de Bachar el-Assad en Syrie a porté un coup à la position géopolitique de la Russie, alimentant ainsi les appels à capitaliser sur la position affaiblie de Moscou. Pourtant, l'hypothèse d'un risque limité ou d'un avantage escompté dans la poursuite de l'escalade contre la Russie est dangereusement erronée. Cette approche dure interprète mal et simplifie à l'extrême la dynamique de l'escalade et néglige les capacités militaires conventionnelles croissantes de la Russie. Contrairement à la bravade affichée, l'escalade des crises n'est pas linéaire et est intrinsèquement imprévisible. Malgré l'investissement analytique des chercheurs dans l'étude de sa dynamique, notre compréhension des jeux d'escalade reste limitée, dans le meilleur des cas, tandis que notre compréhension de l'escalade nucléaire est pratiquement inexistante. Il va sans dire que la décision de la Russie d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022 a constitué en soi un acte d'escalade dramatique. Elle a été marquée par de nombreux cas où ses avertissements sont restés lettre morte pour les États-Unis et l'OTAN, jusqu'à ce qu'elle provoque une réponse. En effet, ce qui était vrai dans le passé pourrait ne pas l'être à l'avenir, et le fait de supposer le contraire invite à l'erreur de calcul. Certes, l'escalade n'est pas nécessairement synonyme de témérité imprudente. Il s'agit parfois d'un choix rationnel dans les crises militarisées. Dans ce cas, le respect de critères spécifiques peut justifier la progression de l'escalade. Tout d'abord, les enjeux doivent être suffisamment importants pour justifier les risques. Ensuite, l'escalade doit être contrôlable ou gérable pour garantir un avantage stratégique, ce que l'on appelle la « domination de l'escalade » (escalation dominance). Enfin, la diplomatie doit être épuisée ou non viable à ce stade de la crise pour que l'escalade ne soit qu'un dernier recours. Toutefois, l'approbation par les puissances occidentales, le mois dernier, du lancement par l'Ukraine de frappes à longue portée à l'intérieur de la Russie - au moyen d'ATACMS fournis par les Américains, de missiles Storm Shadow fournis par les Britanniques et de SCALP fournis par les Français - n'a pas tenu compte de ces principes. Ces provocations ont incité la Russie à agiter son sabre nucléaire, en révisant sa doctrine nucléaire pour élargir les conditions de déploiement. Le 10 décembre, [Poutine] a souligné que « ce dont nous avons besoin maintenant, ce n'est pas d'améliorer la doctrine nucléaire, mais de faire progresser l'Oreshnik », affirmant qu'avec un nombre suffisant de ces systèmes avancés, la Russie serait « sur le point de n'avoir pratiquement plus besoin d'utiliser d'armes nucléaires ». En entrant maintenant dans la phase de production de masse, avec des projets de déploiement de l'arme en Biélorussie en 2025, la Russie a indiqué son intention de s'appuyer davantage sur ce système. Contrairement à l'objectif visé, l'escalade des puissances occidentales n'a pas dégradé l'armée russe. Au contraire, la guerre d'attrition intensifiée et prolongée par l'aide occidentale a contribué à transformer l'énorme puissance latente de la Russie en une force militaire tangible. Outre son expertise technologique avancée, les vastes réserves de minerais, de ressources énergétiques et de métaux industriels de la Russie fournissent les matières premières nécessaires à la production d'armes à grande échelle, qui n'a pas encore atteint sa production potentielle. Dans une guerre où l'artillerie reste le « roi du champ de bataille », la Russie produit des obus d'artillerie trois fois plus vite - et à un quart du coût - que les membres américains et européens de l'OTAN réunis. En outre, les partenariats stratégiques de la Russie avec des États comme la Chine, l'Iran et la Corée du Nord ont renforcé son accès à des ingrédients militaires clés, tels que les machines-outils et la microélectronique, en plus d'armes prêtes au combat comme les drones et l'artillerie. Cela garantit sa capacité à soutenir une guerre de haute intensité encore plus longtemps. À tous points de vue, la capacité de guerre de la Russie s'est renforcée, tandis que celle de l'Ukraine s'est progressivement affaiblie. Cette vulnérabilité découle des risques en cascade inhérents à une guerre d'attrition prolongée. Il n'est pas surprenant que la stratégie de la Russie soit axée sur l'affaiblissement de l'armée ukrainienne, avec un ratio d'échange de pertes favorable, tout en l'empêchant de reconstituer et de reproduire la qualité de ses forces. Depuis le début de la guerre, l'armée ukrainienne a été contrainte de faire tourner ses moteurs à plein régime. Cette pression et ce rythme incessants n'ont laissé à son armée aucune capacité auxiliaire pour réguler son intensité ou gérer l'escalade dans les limites de ce qu'elle est capable de soutenir sur le plan organisationnel. Avec le temps, l'effondrement institutionnel ou la capitulation devient un scénario plus plausible pour l'Ukraine que pour la Russie. La volonté [de la Russie] de se battre découle de l'équilibre de la détermination en Ukraine, où les enjeux de la Russie l'emportent sur ceux de l'OTAN. Là encore, ce n'est pas une coïncidence si l'engagement occidental envers l'Ukraine reste distant, se limitant à un soutien à distance plutôt qu'à une défense directe. Pourtant, malgré les preuves évidentes de la détermination de la Russie, les États-Unis et l'Europe restent retranchés dans des hypothèses dépassées qui la sous-estiment encore. Au détriment de leurs propres stratégies coercitives, les décideurs politiques occidentaux ne parviennent pas à reconnaître, et encore moins à accepter, que la volonté de la Russie n'est pas motivée par une ambition impériale, mais par la conviction que l'approfondissement des relations de l'OTAN avec l'Ukraine - et les efforts déployés pour l'intégrer dans l'alliance - constitue une menace pour sa sécurité nationale. L'histoire a montré à maintes reprises que lorsqu'un État perçoit que sa sécurité est menacée, sa détermination se durcit. Pour l'OTAN, la prémisse de l'escalade a commencé avec l'objectif de surcharger l'invasion de la Russie, en la pressant d'abandonner ses objectifs militaires et de se retirer de l'Ukraine. Aujourd'hui, l'escalade vise à contraindre Moscou à accepter des conditions favorables à l'Occident en vue d'un règlement négocié. Cette stratégie - le marchandage coercitif - est vouée à l'échec en raison d'une vérité dérangeante : l'Occident n'a pas de domination de l'escalade (escalation dominance) sur la Russie. Appliquer la coercition sans avantage, c'est s'exposer à une diminution de la puissance coercitive en retour. Dans l'intérêt du peuple ukrainien, la voie pratique et morale consiste à s'orienter vers une politique d'accommodement avec la Russie, en abandonnant les tentatives improductives de négocier à partir d'une position de force inatteignable. Ni l'escalade ni le temps ne jouent en faveur de l'Ukraine. La nouvelle administration doit comprendre l'intransigeance de cette réalité, reconnaître les préoccupations de la Russie en matière de sécurité et s'engager sérieusement à respecter ses conditions pour mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine. La pilule sera certainement amère à avaler maintenant, mais son amertume ne fera que croître avec le temps. Ramzy Mardini est associé au Pearson Institute for the Study and Resolution of Global Conflicts de l'université de Chicago et postdoctoral fellow au Center for International Security and Cooperation de l'université Stanford. Modifié le 2 janvier par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 2 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 janvier On peut reconnaître à National Interest une tendance constante à mettre en avant "l'accommodement" avec la Russie. Le bortsch doit être bon. 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier il y a 47 minutes, Ciders a dit : On peut reconnaître à National Interest une tendance constante à mettre en avant "l'accommodement" avec la Russie. Le bortsch doit être bon. Jusqu'a l'avant dernier paragraphe, il n'a pas tort. Pour ce dernier paragraphe on peut se poser la question de l'interet du peuple ukrainien Plus de pertes pour un objectif qui s'eloigne un peu tout les jours Ou mettre les pouces et perdre en souveraineté afin de limiter la casse plus avant De toute facon ce n'est pas le peuple ukrainien qui decidera in fine 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thyd Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier Il y a 5 heures, Akhilleus a dit : De toute facon ce n'est pas le peuple ukrainien qui decidera in fine Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. Tout au plus permettent-ils à la chose de durer. Et manque de bol, c'est encore le choix d'une majorité d'Ukrainiens. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fool Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier il y a 17 minutes, Thyd a dit : Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. Tout au plus permettent-ils à la chose de durer. Et manque de bol, c'est encore le choix d'une majorité d'Ukrainiens. Non ça c'est loin d'être évident https://www.lepoint.fr/monde/une-majorite-d-ukrainiens-veut-desormais-negocier-la-paix-avec-la-russie-21-11-2024-2575955_24.php#11 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier il y a 11 minutes, fool a dit : Non ça c'est loin d'être évident https://www.lepoint.fr/monde/une-majorite-d-ukrainiens-veut-desormais-negocier-la-paix-avec-la-russie-21-11-2024-2575955_24.php#11 Mais tout le monde veut la paix. Le souci, c'est quelle paix. il y a 31 minutes, Thyd a dit : Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. C'est la thèse de tous ceux qui voient la main du grand capital de George Soros du lobby industrialo-militaire des Américains partout. C'est assez répandu notamment parmi les extrêmes et parmi les pacifistes suffisamment désespérés/naïfs pour croire en la Paix éternelle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier il y a 33 minutes, Thyd a dit : Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. Tout au plus permettent-ils à la chose de durer. Et manque de bol, c'est encore le choix d'une majorité d'Ukrainiens. https://news.gallup.com/poll/653495/half-ukrainians-quick-negotiated-end-war.aspx 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier Plutôt d'accord et vous? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thyd Posté(e) le 2 janvier Share Posté(e) le 2 janvier Dans le cadre de la discussion qui nous concerne, je me fous bien des sondages, mais alors d'une force. La moitié de l'armée, des soutiens est-elle partie se rendre aux Russes ? La moitié des citoyens manifestent-ils pour demander une cessations des combats à n'importe quel prix ? ces gens-là ont-ils un couteau sous la gorge, tenu par un Ukrainien souhaitant le prolongement du conflit. Si l'on répond Non, non et non, alors c'est que si, ils veulent continuer à se battre. Si un oui est prononcé, j'attends des éléments probants robustes pour soutenir l'affirmation. Je sens que je vais attendre longtemps. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 3 janvier Share Posté(e) le 3 janvier Il y a 9 heures, Thyd a dit : Heu ... si, il suffit de lever les bras. C'est pas les US ou je ne sais qui qui les forcent à se battre. Tout au plus permettent-ils à la chose de durer. Et manque de bol, c'est encore le choix d'une majorité d'Ukrainiens. Ben non C'est pas lui qui decidera eventuellement de se poser ou pas a une table de nego mais un president qui s'isole de plus en plus au milieu d'un aeropage de hierophantes non representatifs du "peuple". Le tout conseillé gentiment ou fermement selon par les sponsors.. Si negociations il y a c'est la que ce sera interessant a suivre et a voir comment le peuple ukrainien et ses differents courants d'opinion prendrala chose. Mais la decision d'initier ne lui appartient pas et la decision de valider non plus sauf a posteriori (type reelection triomphale, revolution de palais ou coup d'etat) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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