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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Le 26/06/2024 à 10:14, GOUPIL a dit :

Pour l'Ukraine c'est peu pareil .. il faut juste voir a qui profite la guerre ; USA et Chine n'ont elles par un intérêt commun à ce qu'elle continue ? Une Russie et une EU affaiblie c'est bien pour ces 2 là  non ?

L'UE est un marché économique sous influence et la Russie une puissance nucléaire nostalgique et revencharde.

La première est un poulailler, aux oeufs calibrés, qu'il ne faut pas trop déplumer tout en la maintenant dans la peur et la deuxième n'est pas à contrarier au-delà de la bienséance géostratégique. Cela serait mauvais pour les affaires des deux champions planétaires.

Dans ce contexte, l'Ukraine est une des variables d'ajustement. La Corée du Nord, l'Iran et ses proxys sont des épouvantails à l'usage aléatoire, dont il faut quand même tenir compte et se méfier. :wacko:

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https://nationalinterest.org/feature/building-durable-peace-ukraine-211896 (16 juillet 2024)

L'Ukraine devrait rétablir son ancienne neutralité. Pour leur part, les dirigeants occidentaux devraient reconnaître publiquement la position neutre de l'Ukraine. La lenteur des progrès vers l'adhésion à l'OTAN, décrite comme la « plus brillante des lignes rouges » de Poutine par le directeur de la CIA Bill Burns, présente probablement plus de risques que d'avantages pour la souveraineté ukrainienne. Dans le conflit Cambodge-Vietnam, un élément essentiel du règlement a été la neutralité cambodgienne, qui a apaisé les craintes chinoises et vietnamiennes d'un alignement contre elles. Toutefois, à l'instar de la Finlande pendant la guerre froide, la neutralité militaire devrait être un statut armé, en alerte et autosuffisant. 

Kate Davidson, Raphael J. Piliero et Peter Gaber sont chercheurs au sein du projet d'histoire appliquée du Belfer Center for Science and International Affairs de la Harvard Kennedy School. Ils sont également les auteurs d'un document de recherche récemment publié sur l'histoire de la résolution des conflits et ses implications pour la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

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Elle était neutre en 2014. C'est ballot. Et une Ukraine armée, en alerte et autosuffisante... tu veux pousser la Douma à une crise d'apoplexie collective ?

Pas compris sinon le passage sur le Cambodge, dont on rappelle qu'il a essentiellement servi de paillasson aux deux pays.

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https://www.belfercenter.org/sites/default/files/files/publication/DiscPaper_UkraineHistory_6.13.pdf

p.39

Un résultat analogue aux accords de paix de Paris de 1991 protégerait les deux intérêts les plus vitaux de l'Ukraine : préserver un gouvernement souverain et éviter une escalade militaire, bien qu'elle doive accepter la médecine amère d'une période de transition d'un an et demi sous la supervision des Nations Unies. Si la neutralité permanente empêcherait l'Ukraine d'adhérer à l'OTAN, elle n'empêcherait pas l'alignement de l'Ukraine sur d'autres blocs occidentaux non militaires, y compris l'Union européenne. En outre, un accord analogue permettrait à l'Ukraine de reprendre le contrôle de tous les territoires occupés. Si les accords de paix de Paris n'ont pas apporté de garanties de sécurité à long terme pour le Cambodge, ils ont été soutenus par un grand nombre d'États puissants et ont été couronnés de succès à long terme, et le Viêt Nam n'a plus jamais cherché à entrer en conflit avec le Cambodge.

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Il y a 9 heures, Wallaby a dit :

https://www.belfercenter.org/sites/default/files/files/publication/DiscPaper_UkraineHistory_6.13.pdf

p.39

Un résultat analogue aux accords de paix de Paris de 1991 protégerait les deux intérêts les plus vitaux de l'Ukraine : préserver un gouvernement souverain et éviter une escalade militaire, bien qu'elle doive accepter la médecine amère d'une période de transition d'un an et demi sous la supervision des Nations Unies. Si la neutralité permanente empêcherait l'Ukraine d'adhérer à l'OTAN, elle n'empêcherait pas l'alignement de l'Ukraine sur d'autres blocs occidentaux non militaires, y compris l'Union européenne. En outre, un accord analogue permettrait à l'Ukraine de reprendre le contrôle de tous les territoires occupés. Si les accords de paix de Paris n'ont pas apporté de garanties de sécurité à long terme pour le Cambodge, ils ont été soutenus par un grand nombre d'États puissants et ont été couronnés de succès à long terme, et le Viêt Nam n'a plus jamais cherché à entrer en conflit avec le Cambodge.

Tout accord de paix qui ne répond pas aux conditions de victoire fixées et répétées par Vladimir Poutine nécessite de forcer la Russie à le signer, ou (en étant optimiste) de proposer d'autres avantages à la Russie en échange 

Où est la force capable et volontaire pour forcer la Russie ?

Où sont les concessions (elles ne pourraient être qu'occidentales) propres à convaincre la Russie d'être moins exigeante envers l'Ukraine ?

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Je dis, avec une source : le conflit du Cambdoge a fait l'objet d'une résolution de conflit.

Tu me réponds : c'est pas bien parce qu'il y a eu un conflit avant.

Donc en fait tu veux des résolutions de conflit, mais pas avec un conflit avant. C'est original comme idée. Je n'y avais pas pensé.

Je reprends :

Citation

Si les accords de paix de Paris n'ont pas apporté de garanties de sécurité à long terme pour le Cambodge, ils ont été soutenus par un grand nombre d'États puissants et ont été couronnés de succès à long terme, et le Viêt Nam n'a plus jamais cherché à entrer en conflit avec le Cambodge.

Tu parles de "résolution de conflit". L'article que tu cites dit explicitement "pas apporté de garanties de succès à long terme".

Déjà comme résolution de conflit, ça semble bancal.

Ensuite, je te parle de la suite qui confirme que non, le Cambodge ne s'en est pas du tout sorti et sûrement pas à son avantage. Sauf à imaginer qu'un génocide, une invasion étrangère, un protectorat vietnamien, une guerre civile (on a éliminé les derniers partisans de Pol Pot assez tard), un chaos politique dans les années 1990 et désormais un gouvernement plus ou moins autoritaire inféodé à des intérêts économiques étrangers (plus le conflit toujours en germe avec la Thaïlande et les conséquences des guerres précédentes) soit une fin heureuse.

Mais après oui, le Vietnam n'a plus cherché à envahir son voisin. C'est sûrement le seul point positif ici. Et il est assez léger. Clairement, pas sûr que les Ukrainiens (ou les Coréens, ou qui que ce soit) veuillent bien de cette méthode miracle.

Et au fait, le fait que la Russie n'ait pas respecté les accords précédents et tous les points que j'avais déjà rédigé demeurent valables.

Modifié par Ciders
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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

La Chine.

Tout comme l'Amérique, la Chine pourrait forcer la Russie à modérer ses conditions de victoire envers l'Ukraine - la Chine ce serait par des pressions économiques qui devraient être très dures, les Etats-Unis ce serait en entrant en guerre eux-mêmes

Tout comme l'Amérique, la Chine ne montre pas de volonté de le faire. Les démarches de Macron en ce sens, à partir d'avril 2023, n'ont malheureusement pas porté de fruit

 

il y a 12 minutes, Delbareth a dit :

Ah parce que la Russie est en train de faire une promenade de santé ?

Le fait qu'elle penser gagne la guerre sur le long terme (en admettant) ne veut pas dire qu'elle n'a pas intérêt à un règlement de la situation au plus vite.

Si c'est moi qui dirigeait au Kremlin, je serais d'accord avec toi. De manière moins loufoque, si c'est Nadejdine qui dirigeait au Kremlin, il serait d'accord, son programme était clair sur ce point et allait même plus loin dans la diminution des exigences de la Russie envers l'Ukraine (en gros il voulait l'arrêt immédiat des combats et une paix où l'allégeance de chaque province ukrainienne occupée aurait été décidée par ses habitants après que leur retour aurait été organisé)

Mais Nadejdine n'a pas pu se présenter, encore moins être élu. C'est Poutine qui est au Kremlin, et c'est sa manière d'évaluer les intérêts de la Russie qui compte

Bien sûr la Russie a des pertes, et des pertes lourdes. La dernière mise à jour de l'estimation de Meduza (la plus fiable car reposant sur des données et des calculs qu'ils partagent non une simple affirmation sans justification comme les autres) est à 120 000 morts dans l'armée russe à la mi-juin 2024, avec un taux de pertes quotidien qui a augmenté à 200-250 morts par jour (donc deux fois supérieur à la moyenne 2022-2024). Il faut multiplier ce chiffre par 2,7 à 3 si on ajoute les blessés qui doivent être renvoyés de l'armée car trop touchés (en excluant donc les blessés légers qui pourront revenir au combat donc ne sont pas de véritables pertes) pour un total de l'ordre de 320 à 360 000 pertes définitives

Cependant la détermination de Poutine d'atteindre les objectifs fixés, qui a une base idéologique, ne faiblit pas

D'autant que sa confiance en la victoire finale se base sur des arguments forts :

les forces russes en Ukraine se renforcent malgré les pertes (le recrutement fait plus que les combler, ceci sans nouvelle mobilisation) tandis les forces ukrainiennes ont de plus en plus de mal avec le recrutement pour compenser leurs pertes à eux (très lourdes elles aussi),

- la production militaire russe est très supérieure à ce que les Ukrainiens peuvent produire (c'est peu) et ce qu'ils reçoivent de l'Occident (moins en 2024 qu'en 2023, sans parler de la possibilité très réelle que le soutien américain prenne fin en 2025),

- l'innovation russe également (guerre électronique, drones longue portée, bombes guidées) semble aller plus vite que l'innovation occidentale au service de l'Ukraine

- sans parler de l'augmentation de la pression sur l'arrière ukrainien, avec la destruction à ce jour d'une grande partie (la moitié ?) des capacités électriques du pays, et la Russie pourrait continuer - l'hiver prochain sera très dur pour les civils ukrainiens

Il est compréhensible que Poutine soit confiant (jusqu'à l'arrogance je dirais) en la victoire russe, pourvu qu'il soit prêt à en payer le prix humain et économique

Et il l'est. Dans son idéologie, il s'agit d'assurer à long terme la restauration de ce que les adhérents à cette idéologie appellent "le peuple russe tri-ethnique" (Grands-Russes, Petits-Russes, Russes Blancs). La Biélorussie est déjà dans une situation de dépendance suffisante, intégrée au "Monde russe" même avec une autonomie locale. L'Ukraine doit entrer dans une telle situation, en partie assimilée de force à la Russie (projet Novorussie) le reste réduit au même genre de situation que la Biélorussie et avec la répression des idéologies "nationalistes" en prime (en pratique de qui refuse la Russie). Dans tous les cas, le changement de loyauté de la population sur le long terme (une à deux générations) est escompté. Et l'objectif est estimé assez haut, assez important, pour justifier des sacrifices même lourds sur le court terme, pour justifier toutes les effusions de sang (et on affirmera qu'elles sont au fond de la responsabilité de l'Occident pervers qui a tourné la tête des Ukrainiens)

Je pense que pas mal de dirigeants occidentaux ne se rendent pas compte à quel point la situation de l'Ukraine est grave (ou alors ils font semblant ?)

==>Ce n'est pas la France en 1871, c'est plutôt la Pologne en 1793 ou les Etats confédérés en 1864

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il y a 3 minutes, Alexis a dit :

- sans parler de l'augmentation de la pression sur l'arrière ukrainien, avec la destruction à ce jour d'une grande partie (la moitié ?) des capacités électriques du pays, et la Russie pourrait continuer - l'hiver prochain sera très dur pour les civils ukrainiens

 

Alors ça c'est clairement ce qui est craint par les UKr, actuellement 4h d'electricté par jour en UKr, alors c'est l'été c'est gérable, mais pour l'hiver ça va compter avec peur d'un nouvelle exode de civil et une economie qui sera au bord de l'effondrement

Sujet abordé dans ce tres bon épisode du collimateur avec des gens qui ont été surplace et parlé avec des responsables ukr (inquiets aussi de la prise de masse de l'armée rus et notamment de son "infanterisation"

https://lerubicon.org/collimateur-16-07/

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Les disgressions sur la dotation des Houthis en missile anti-navires russes sont maintenant dans le fil sur le "blocage des flux commerciaux maritimes mondiaux" ; les supputations sur un profil gaullien du candidat à la Vice Présidence Vance sont dans le fil "USA".

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1%20%D1%83%D0%BA%D1%80.jpg

Pensez-vous qu'il est temps de lancer des négociations officielles de paix entre l'Ukraine et la Russie ?

21,1 Il est difficile de trancher

43,9 Oui

35,0 Non

L'enquête a été réalisée par le service sociologique du Centre Razumkov sur ordre du ZN.UA du 20 au 28 juin 2024. 2 027 personnes de plus de 18 ans ont été interrogées. L'erreur d'échantillonnage théorique ne dépasse pas 2,3 %.

4%20%D1%83%D0%BA%D1%80.jpg

EN OCTOBRE 2022, LE PRÉSIDENT ZELENSKY A PUISSÉ UN DÉCRET SUR L'IMPOSSIBILITÉ DE NÉGOCIATIONS AVEC VLADIMIR POUTINE. Pensez-vous que ce décret devrait être évité pour d'éventuelles négociations de paix avec le président de la Russie ?

31,0 Il est difficile de décider

31,9 Ce décret devrait être annulé

37,1 Ne pas annuler

8%20%D1%83%D1%80%D0%BA.jpg

Pensez-vous que si les dirigeants ukrainiens étaient obligés de signer un accord de paix avec la Russie le long de la ligne de front actuelle (abandonnant ainsi les territoires occupés), cela provoquerait une opposition civile à l'intérieur de l'ukraine ?

26.3 Il est difficile de répondre

49,1 Oui

24,7 Non

https://zn.ua/ukr/UKRAINE/vijna-chi-mir-ukrajintsi-khochut-povernuti-kordoni-1991-roku-ale-chijimi-rukami-rezultati-sotsiolohichnoho-doslidzhennja.html (15 juillet 2024)

Guerre ou paix. Les Ukrainiens veulent retrouver les frontières de 1991, mais avec les mains de qui ? Résultats d'une enquête sociologique

Un certain nombre de déclarations faites par le président Zelenskyy après l'échec du sommet de la paix pour l'Ukraine suggèrent que les négociations se sont intensifiées. Selon les médias étrangers, Mme Bankova prévoit un deuxième cycle de négociations avant les élections américaines et peut-être avec l'invitation de la Russie. Il est évident que le président ukrainien s'est écarté de sa formule pour la paix - dans la déclaration du sommet, l'Ukraine avait prévu le lancement de ce missile en trois étapes/points sur dix. Zelenskyy a déjà annoncé un nouveau plan de paix, « dont l'élaboration prendra plusieurs mois à l'Ukraine ». Ensuite, le président a pris publiquement position sur la possibilité de négocier par le biais d'un intermédiaire dans le format de l'accord sur les céréales conclu à Istanbul. Un autre signal important a été la référence publique du président à un référendum, qu'il est prêt à organiser « afin de s'appuyer sur la volonté du peuple pour prendre des décisions ».

La situation est compliquée par le manque de compréhension de ce que veut l'Ukraine elle-même. Il n'y a pas de cadre interne formulé sur ce que la victoire signifie pour nous, qui serait paraphé à la fois par le gouvernement et par le peuple. Il n'y a pas non plus de discussion honnête sur ce qui est réel et ce qui est irréaliste dans la situation actuelle. L'Ukraine, les yeux fermés et les oreilles bouchées, se concentre encore publiquement sur la préservation et le retour de tous les territoires aux frontières de 1991. Et notre président affirme qu'il ne renoncera jamais à la Crimée. Cependant, Zelenskyy a récemment fait une remarque inattendue lors d'un discours à l'Institut Ronald Reagan : « ...lorsque vous parlez du territoire, vous devez comprendre que nous devons avant tout sauver les gens et l'État ». Dans le même temps, l'Occident considère depuis longtemps comme une victoire la poursuite de l'intégration européenne de l'Ukraine, la préservation de la démocratie et, à défaut d'adhésion, une coopération active avec l'OTAN. Même si l'Ukraine perd une partie de son territoire.

https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2024-07-16/new-support-packages-ukraine-day-873-war

Une enquête sociologique du Centre Razumkov a été publiée le 15 juillet. Près de la moitié (46 %) des personnes interrogées estiment qu'il n'est pas honteux de se soustraire à la conscription, 29 % sont d'un avis contraire et 25 % n'ont pas pris position. À la question de savoir si « le moment est venu de négocier avec la Russie », 43,9 % des personnes interrogées sont favorables à l'ouverture de telles négociations, bien qu'elles rejettent massivement la possibilité de négocier la paix aux conditions russes (82,8 % ne sont pas d'accord avec le retrait des troupes ukrainiennes des régions annexées par la Russie, et 83,6 % ne sont pas d'accord avec la reconnaissance de la partie occupée de l'Ukraine en tant que territoire russe). Le commentaire de l'enquête souligne qu'elle n'inclut pas les opinions exprimées au sein des forces armées.

 

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https://ecfr.eu/publication/the-meaning-of-sovereignty-ukrainian-and-european-views-of-russias-war-on-ukraine/#ukraines-resilience-and-its-political-disconnection (3 juillet 2024)

Préférence des Ukrainiens entre le maintien de la souveraineté et le recouvrement du territoire.

45% L'Ukraine perd des parties de son territoire actuellement occupé mais reste souveraine, avec sa propre armée et la liberté de choisir ses alliances telles que l'UE et l'OTAN.

29% Ne sait pas

26% L'Ukraine récupère le territoire occupé actuellement mais accepte de se démilitariser et de devenir un pays neutre qui ne peut pas adhérer à des alliances telles que l'UE et l'OTAN.

Source : Enquête menée en mai 2024 par Datapraxis et Rating Group en Ukraine.

Pensez-vous que l'adhésion de l'Ukraine à l'UE soit une bonne idée ?

Bonne idée : France 36% ; Allemagne 31%

Mauvaise idée : France 40% ; Allemagne 54%

Modifié par Wallaby
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Il y a 3 heures, BPCs a dit :

Les disgressions sur la dotation des Houthis en missile anti-navires russes sont maintenant dans le fil sur le "blocage des flux commerciaux maritimes mondiaux" ; les supputations sur un profil gaullien du candidat à la Vice Présidence Vance sont dans le fil "USA".

Désolé mais j'ai un peu de mal à voir ce que mon message fait sur le fil USA même si il parle de plein de sujets à la fois.

Enfin bon, pas grave.

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Il y a 23 heures, Wallaby a dit :

Il n'y a pas non plus de discussion honnête sur ce qui est réel et ce qui est irréaliste dans la situation actuelle. L'Ukraine, les yeux fermés et les oreilles bouchées, se concentre encore publiquement sur la préservation et le retour de tous les territoires aux frontières de 1991. Et notre président affirme qu'il ne renoncera jamais à la Crimée. 

A ma connaissance, la Serbie n'a jamais renoncé au Kosovo. Qui en droit international reste d'ailleurs une province serbe

En revanche, l'annexion de l'Alsace-Lorraine en 1871 avait été ratifiée par la France qui l'avait reconnue comme légale

Je suppose que l'une comme l'autre option sont possibles à l'issue de cette guerre. A condition du moins que le gouvernement ukrainien à Kiev reste indépendant :unsure: ... Ce qui est le point commun de la situation de la France en 1871 et de la Serbie en 1999, ni l'une ni l'autre n'avaient perdu leur indépendance du fait de l'agression

 

Il y a 23 heures, Wallaby a dit :

Pensez-vous que l'adhésion de l'Ukraine à l'UE soit une bonne idée ?

Bonne idée : France 36% ; Allemagne 31%

Mauvaise idée : France 40% ; Allemagne 54%

Ce qui me semble, non pas seulement une mauvaise idée, mais une idée immorale voire carrément dégueulasse, c'est de répéter aux Ukrainiens qu'ils entreront dans l'UE mais oui mais oui, comme on leur répète depuis longtemps qu'ils entreront dans l'OTAN mais oui mais oui

L'entrée dans l'OTAN est exclue, les Etats-Unis la refusent depuis longtemps même s'ils répètent le contraire pour ne pas sembler "se couper" par rapport à ce qu'ils disaient en 2008 du temps de George W Bush. L'entrée dans l'UE est au mieux très douteuse et à très long terme seulement

L'hypocrisie fait certes partie des relations internationales, mais à ce degré, et aux dépens d'un pays soumis au genre d'épreuve à laquelle fait face l'Ukraine aujourd'hui... :angry: !

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il y a 24 minutes, Alexis a dit :

Ce qui me semble, non pas seulement une mauvaise idée, mais une idée immorale voire carrément dégueulasse, c'est de répéter aux Ukrainiens qu'ils entreront dans l'UE mais oui mais oui, comme on leur répète depuis longtemps qu'ils entreront dans l'OTAN mais oui mais oui

« Les fausses promesses de l'OTAN encouragent les espoirs mal placés des Ukrainiens » (NATO’s false promises are encouraging misplaced Ukrainian hopes)

https://www.politico.eu/article/war-ukraine-nato-membership-nuclear-war-fight-russia-defense-75-anniversary/ (18 juillet 2024)

La politique irresponsable de l'alliance à l'égard de l'Ukraine se poursuit, donnant de faux espoirs, rendant la paix moins probable et la guerre plus dangereuse.

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https://theloadstar.com/ukrainian-rail-prospects-hobbled-by-mismatched-gauges/

L’Ukraine est devenue dépendante du fret ferroviaire après son invasion par les forces russes en février 2022, avec des appels à davantage d’investissements extérieurs dans le secteur.

Même le prétendu corridor céréalier océanique – décrit par une source comme « une plaisanterie » – étant bloqué par l’armée russe, l’Ukraine a rapidement migré vers l’envoi de volumes croissants de marchandises – y compris ses exportations importantes de céréales – sur des conteneurs montés sur train.

Une source a déclaré au Loadstar que la dépendance ferroviaire de l’Ukraine n’était pas surprenante, soulignant que le pays possède « l’un des systèmes ferroviaires les plus développés d’Europe ».

Néanmoins, la source a averti que sa réorientation à l’égard de la Russie avait mis en évidence une faiblesse majeure – et une gueule de bois culturelle – dans la volonté de l’Ukraine d’augmenter le volume de ses échanges avec ses voisins occidentaux, à savoir ses jauges inadaptées.

"Le désir de l'Ukraine d'envoyer davantage vers l'Europe est entravé par le fait que les écartements entre les deux systèmes ferroviaires ne correspondent pas", a poursuivi la source.

« Et si vous me mettiez la pression, je dirais que c’est une question impossible à changer. Ce qui se passe actuellement, c'est que les conteneurs sont acheminés à la frontière, mais cela ajoute évidemment des retards au service.

Tel est le problème causé par l’augmentation du volume ferroviaire à destination de l’ouest provoquée par la guerre et qui a connu l’année dernière d’énormes embouteillages, avec environ 1 000 wagons attendant à la frontière.

Pour résoudre le problème, la réponse évidente serait de démolir les voies et d'en poser de nouvelles correspondant aux gabarits utilisés en Europe, mais étant donné les coûts impliqués, il y a peu d'espoir que cela se produise.

"Il existe des wagons plus chers qui adaptent les jauges à la frontière, mais la quantité générée par les flux de conteneurs et de céréales n'est pas suffisante pour justifier ce niveau de dépenses", ajoute la source.

«Si le pays devait emprunter cette voie, il lui faudrait quelqu'un non seulement pour produire mais aussi pour entretenir ces wagons en Ukraine. Le problème auquel nous sommes confrontés est qu’il existe une demande pour développer davantage ce secteur, mais nous devons d’abord faire face à cet énorme problème d’infrastructure.

Modifié par capmat
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il y a une heure, Alexis a dit :

L'hypocrisie fait certes partie des relations internationales, mais à ce degré, et aux dépens d'un pays soumis au genre d'épreuve à laquelle fait face l'Ukraine aujourd'hui... :angry: !

Je ne veux pas tirer sur l'ambulance, car on obtiendrait sans doute les mêmes genres de résultats dans bcp de pays en situation similaire.

Ici, en revenant sur les sondages pointés par Wallaby, nous avons donc une frange de population ( en croisant les résultats ) qui "en même temps" souhaite:

- l'ouverture de discussion de paix,

- MAIS sans revenir sur le texte de VZ qui l'interdit ( de négocier )

- en revenant aux frontières anté conflit,

- en considérant que fuir la conscription est compréhensible,

- et veut intégrer l'UE et l'OTAN.

 

En dehors de Bisounours Land, ça ne marche pas. Le beurre, la crémière, et toute la bergerie en fait. 

Le populisme à un degré trés élevé, Tous pour Moi, et Moi pour Moi. Ce qui rend la chose ingouvernable aux sondages d'ailleurs, puisque les demandes sont incompatibles et irréelles quand cumulées. Ce qui nous avons aussi chez nous en pol intérieure ces dernières semaines en passant, mais le danger pour le pays n'est pas le même.

Quand l'objectif de groupe est aussi enfantin dans sa construction logique, alors c'est que le mur des réalités n'a pas été pris encore assez fort dans le pif pour comprendre. Soit le front arrive devant Kiev, soit le front est repoussé aux frontières anté. Tant que ça n'arrive pas, na négo est impossible pour contenter une majorité ( même relative ) de la population. 

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il y a 38 minutes, capmat a dit :

https://theloadstar.com/ukrainian-rail-prospects-hobbled-by-mismatched-gauges/

L’Ukraine est devenue dépendante du fret ferroviaire après son invasion par les forces russes en février 2022, avec des appels à davantage d’investissements extérieurs dans le secteur.

Même le prétendu corridor céréalier océanique – décrit par une source comme « une plaisanterie » – étant bloqué par l’armée russe, l’Ukraine a rapidement migré vers l’envoi de volumes croissants de marchandises – y compris ses exportations importantes de céréales – sur des conteneurs montés sur train.

Une source a déclaré au Loadstar que la dépendance ferroviaire de l’Ukraine n’était pas surprenante, soulignant que le pays possède « l’un des systèmes ferroviaires les plus développés d’Europe ».

Néanmoins, la source a averti que sa réorientation à l’égard de la Russie avait mis en évidence une faiblesse majeure – et une gueule de bois culturelle – dans la volonté de l’Ukraine d’augmenter le volume de ses échanges avec ses voisins occidentaux, à savoir ses jauges inadaptées.

"Le désir de l'Ukraine d'envoyer davantage vers l'Europe est entravé par le fait que les écartements entre les deux systèmes ferroviaires ne correspondent pas", a poursuivi la source.

« Et si vous me mettiez la pression, je dirais que c’est une question impossible à changer. Ce qui se passe actuellement, c'est que les conteneurs sont acheminés à la frontière, mais cela ajoute évidemment des retards au service.

Tel est le problème causé par l’augmentation du volume ferroviaire à destination de l’ouest provoquée par la guerre et qui a connu l’année dernière d’énormes embouteillages, avec environ 1 000 wagons attendant à la frontière.

Pour résoudre le problème, la réponse évidente serait de démolir les voies et d'en poser de nouvelles correspondant aux gabarits utilisés en Europe, mais étant donné les coûts impliqués, il y a peu d'espoir que cela se produise.

"Il existe des wagons plus chers qui adaptent les jauges à la frontière, mais la quantité générée par les flux de conteneurs et de céréales n'est pas suffisante pour justifier ce niveau de dépenses", ajoute la source.

«Si le pays devait emprunter cette voie, il lui faudrait quelqu'un non seulement pour produire mais aussi pour entretenir ces wagons en Ukraine. Le problème auquel nous sommes confrontés est qu’il existe une demande pour développer davantage ce secteur, mais nous devons d’abord faire face à cet énorme problème d’infrastructure.

La meilleure solution ce seraient des embranchements constitués chacun de deux voies parallèles et d'un alignement de ponts roulants à différents endroits des frontières Polonaises ou Roumaines, Hongroises ou Slovaques.

Pour juste avoir à transvaser les conteneurs d'un train à l'autre.

Si les Ukrainiens ne font que du conteneur, ça suffira et ça ne sera pas trop cher.

En rouge: triage et voies d'embranchement Polonais.
En bleu: triage et voies d'embranchement Ukrainiens.
En violet: jonction entre les deux, dont j'ignore l'écartement.
En rouge bleu et jaune: proposition de nouvelle installation à la frontière cumulant les deux écartements et des ponts roulants pour accélérer et fluidifier le transfert de conteneurs train à train.

4ds7.jpg

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