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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/la-russo-americaine-ksenia-karelina-liberee-par-moscou-en-route-pour-les-etats-unis_AD-202504100621.html

Nouveau signe du réchauffement russo-américain: Ksenia Karelina a été échangée ce jeudi 10 avril contre le Germano-Russe Arthur Petrov, arrêté à Chypre en 2023 et extradé par la suite aux États-Unis.

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Le 09/04/2025 à 20:23, Stark_Contrast a dit :

Non je ne pense pas que Macron soit un perdant. Je pense que Herciv a créé une sorte d'« alter ego » et l'a attribué à Macron. ces deux Macron ne peuvent pas exister dans le même monde. Macron ne peut pas être en accord avec Starmer et la coalition tout en menaçant secrètement Poutine et en étant prêt à agir unilatéralement.

C'est un modèle de pensée dont nous avons l'exclusivité, c'est un modèle récent sous brevet et copyright. 

Ca s'appelle "en même temps", et nous français avons l'habitude depuis quelques années. 

Mais je conçois que ce même modèle, appliqué en discussion avec des dirigeants européens, doit être trés difficile à comprendre et à interpréter. Mais je te rassure, vouloir ne pas choisir entre le chemin A et le chemin B, ça ne conduit nulle part ( ni A ni B ni même C ).

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Guerre en Ukraine : les alliés de Kiev se réunissent, Washington prend ses distances

La cinquantaine de pays alliés de l'Ukraine, dont tous les membres de l'Otan, se réunit ce vendredi à Bruxelles, mais sans la présence des Américains. Une première.

Par Yves Bourdillon

Publié le 11 avr. 2025 à 07:00Mis à jour le 11 avr. 2025 à 14:32

Tout un symbole : le chef du Pentagone va bouder pour la première fois la réunion des alliés de l'Ukraine ce vendredi. Pete Hegseth ne participera pas à la vingt-septième réunion du Groupe de contact sur la défense de l'Ukraine, qui rassemble une cinquantaine de pays, c'est-à-dire tous les membres de l'Otan plus une vingtaine d'autres. Il s'agit notamment d'éviter les doublons, identifier les besoins les plus criants et piloter la hausse de la production d'armements parmi les alliés.

La Maison-Blanche n'a pas fourni d'explications à l'absence du chef du Pentagone, qui était jeudi au Panama pour signer avec les autorités locales un accord sur la sécurisation du canal. Washington ne précisait pas, jeudi, s'il n'enverrait aucun représentant, de quelque niveau que ce soit, à la réunion du groupe de contact. Mais, malgré une intervention en vidéo, vendredi, de Pete Hegseth, le signal d'une distanciation américaine semble clair.

D'autant plus que, en tant que principal contributeur en matière d'aide à l'Ukraine, Washington avait présidé toutes les réunions de Ramstein … jusqu'au retour au pouvoir de Donald Trump. Depuis février, c'est le Royaume-Uni, de loin le deuxième plus important contributeur auprès de Kiev, qui préside la réunion dite « en format Ramstein », du nom de la base militaire américaine de Ramstein, en Allemagne, où le Groupe de contact se rassemblait habituellement, même si c'est désormais à Bruxelles.

Une force de réassurance sur la table

Conscient de l'approche essentiellement transactionnelle de Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que son pays était prêt à acheter une prochaine tranche d'aide militaire des Etats-Unis de 30 à 50 milliards de dollars : « Nous n'avons pas demandé que le prochain paquet soit gratuit ». Donald Trump a autorisé le transfert à l'Ukraine des tranches d'aides décidés par l'administration Biden, mais n'a approuvé aucun nouveau paquet depuis son retour au pouvoir.

Le Royaume-Uni a annoncé vendredi matin l'octroi d'une nouvelle aide de 350 millions de livres sterling à l'Ukraine comprenant des systèmes radar, des mines antichars et des drones, cette dernière arme étant responsable actuellement des trois quarts des pertes russes sur le front. Les autres contributeurs n'ont pas précisé leur aide supplémentaire, vendredi après-midi.

Poutine se sert des négociations pour renforcer sa position

Bruxelles a aussi accueilli, jeudi, les ministres de la Défense de la « coalition des volontaires » prêts à participer, en cas de cessez-le-feu, à une force dite de réassurance en Ukraine, chargée de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau. La réunion était coprésidée par Paris et Londres, qui ont d'ailleurs envoyé une mission de leurs chefs d'état-major en Ukraine le même jour pour évaluer « ce que sera le format de l'armée ukrainienne ».

Cette force de réassurance ne serait assimilable ni à une force d'observation d'un cessez-le-feu, avec patrouilles le long d'une ligne de contact, ni à une force d'interposition, censée faire tampon entre deux belligérants, a expliqué Paris. Il s'agirait d'un contingent très en arrière de la ligne de front et censé dissuader la Russie de reprendre la guerre ultérieurement.

Le bon vouloir du Kremlin

Le dossier est toutefois délicat. Il est entendu que la force de réassurance ne serait déployée sur le sol ukrainien que dans le cadre d'un accord de paix pour minimiser les risques de voir la France, le Royaume-Uni et consorts devenir cobelligérants aux côtés de l'Ukraine face à une Russie nucléaire. Dès lors, même si Emmanuel Macron a assuré que « selon le droit international il n'appartient pas à la Russie de déterminer ce qui se passe sur le sol ukrainien », le déploiement de cette force serait de facto suspendue au bon vouloir du Kremlin.

En effet, une réalité désagréable de l'histoire des conflits est que les accords de paix sont signés entre ennemis et doivent donc tenir compte de leurs exigences. On voit mal Vladimir Poutine accepter le déploiement dissuasif de forces européennes en Ukraine.

Quel mandat ? Quel objectif ?

Il s'agit de déterminer « quelle est la mission potentielle, quel est son objectif, quel est le mandat, que ferons-nous en fonction des différents scénarios ? », a résumé le Néerlandais Ruben Brekelmans. La France, la Grande-Bretagne, les trois pays baltes et les Pays-Bas ont manifesté leur disponibilité, parmi la trentaine de pays de la coalition. Mais nul ne sait encore combien de militaires cette force « de réassurance » pourra comprendre et où exactement elle serait déployée, en Ukraine ou aux abords immédiats de ce pays.

 Autre développement diplomatique, la Russie et les Etats-Unis ont mené jeudi en Turquie des discussions en vue du rétablissement de certaines activités de leurs ambassades respectives, qui avaient été considérablement réduites à la suite de l'invasion de l'Ukraine. Mais la Maison-Blanche a souligné qu'il n'y avait « pas de questions politiques ou de sécurité à l'ordre du jour, et l'Ukraine n'est absolument pas à l'ordre du jour », ajoutant que la normalisation complète des relations bilatérales ne pourrait survenir que quand la paix serait revenue. Le rétablissement des liaisons aériennes directes entre les Etats-Unis et la Russie serait toutefois à l'ordre du jour, selon le Kremlin.

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La chute des cours du pétrole va poser de sérieux problèmes à la Russie et l’Arabie Saoudite
par La rédaction

 

Une baisse durable des cours du baril autour des 60 dollars aura un impact important sur la situation budgétaire et financière de la Russie et de l’Arabie Saoudite, les deux plus grands exportateurs de pétrole. Moscou doit financer la guerre en Ukraine de Vladimir Poutine et Riyad les projets de développements pharaoniques du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Après l’annonce par Donald Trump d’une suspension pour 90 jours de l’augmentation des droits de douane pour tous les pays, ramenés à 10%, à l’exception notable de la Chine, les cours du baril sont remontés pour s’établir autour de 62 dollars pour la qualité WTI et 65 dollars pour la qualité BRENT. 

Pour autant,  la guerre commerciale se poursuit entre les deux plus grandes puissances économiques du monde et va sérieusement affecter les producteurs d’hydrocarbures. Pour la plupart d’entre eux, ils sont dépendants de la rente pétrolière et gazière. Leurs recettes fiscales sont étroitement liées à la quantité de pétrole qu’ils vendent et plus encore au prix de commercialisation de leurs barils. 

Et en dépit du rebond enregistré le 9 avril, ils viennent en l’espace d’une semaine de perdre encore environ 15% et de retrouver des niveaux proches de ceux de la période de pandémie de Covid-19.

Mais entre 2020 et aujourd’hui, les grands pays producteurs de pétrole sont devenus plus fragiles. Ils ont lancé des investissements majeurs pour transformer leur économie comme l’Arabie Saoudite ou se sont lancés dans une guerre très coûteuse comme la Russie. 

Ce sont d’ailleurs ces deux pays qui dominent le marché pétrolier en étant les deux principaux exportateurs. Ils contrôlent aussi le cartel de l’OPEP+, l’Arabie Saoudite en menant l’OPEP historique constitué de 13 pays et la Russie en dirigeant les 10 pays alliés de l’OPEP qui constituent le « + ».

Inquiétude des autorités russes

Ainsi, les autorités russes n’ont pas masqué leur préoccupation. « L’effondrement du marché pétrolier présente des risques pour l’économie russe », a reconnu le 8 avril, selon l’agence Tass, Elvira Nabiullina, gouverneur de la Banque centrale de Russie. 

L’équilibre de l’économie russe est construit en grande partie sur les exportations d’hydrocarbures. Le budget fédéral dépend pour près de 30% des recettes liées aux exportations de pétrole et de gaz. Et Vladimir Poutine a reconnu l’année dernière que la Russie consacrait maintenant près de 9% de son PIB à la défense, un niveau sans précédent depuis la fin de l’ère soviétique. 

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https://www.eurotopics.net/fr/337243/usa-retrait-de-soldats-a-la-frontire-entre-pologne-et-ukraine (11 avril 2025)

Les Etats-Unis prévoient de déplacer des soldats de la base militaire de Jasionka en Pologne, qui joue un rôle stratégique dans l'approvisionnement de l'Ukraine.

Rzeczpospolita est vent debout :

« Quel signal Donald Trump entend-il envoyer au juste à Vladimir Poutine ? Le renforcement de la présence militaire américaine en Pologne avait pour fonction de montrer que les Etats-Unis étaient prêts à protéger bec et ongle chaque centimètre du territoire des pays de l'OTAN. Un retrait de ces troupes enverrait le signal inverse. Tout cela, ce sont des cadeaux à Poutine et à sa propagande. Des cadeaux sans contrepartie. »

https://www.lefigaro.fr/international/ils-ne-font-qu-accroitre-le-chaos-les-etats-unis-delaissent-le-commandement-de-la-base-polonaise-de-rzeszow-20250409

Lundi, le commandement des forces armées américaines en Europe et en Afrique a annoncé son retrait du centre stratégique de Rzeszow-Jasionka, en Pologne, déléguant son entière gestion aux troupes de l’Otan. « Après trois ans à Jasionka, c’est l’occasion de redimensionner notre présence et d’économiser des dizaines de millions de dollars par an aux contribuables américains », indique le texte.

Située à une heure de voiture de la frontière ukrainienne, la base de Jasionka est rapidement devenue le point névralgique de l’aide occidentale à Kiev. Depuis le déclenchement du conflit, plus de 90 % du matériel militaire et humanitaire fourni par la communauté transatlantique y transite avant d’être acheminé en Ukraine par le rail.

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Il y a 9 heures, Picdelamirand-oil a dit :

La chute des cours du pétrole va poser de sérieux problèmes à la Russie et l’Arabie Saoudite
par La rédaction

 

Une baisse durable des cours du baril autour des 60 dollars aura un impact important sur la situation budgétaire et financière de la Russie et de l’Arabie Saoudite, les deux plus grands exportateurs de pétrole. Moscou doit financer la guerre en Ukraine de Vladimir Poutine et Riyad les projets de développements pharaoniques du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Après l’annonce par Donald Trump d’une suspension pour 90 jours de l’augmentation des droits de douane pour tous les pays, ramenés à 10%, à l’exception notable de la Chine, les cours du baril sont remontés pour s’établir autour de 62 dollars pour la qualité WTI et 65 dollars pour la qualité BRENT. 

Pour autant,  la guerre commerciale se poursuit entre les deux plus grandes puissances économiques du monde et va sérieusement affecter les producteurs d’hydrocarbures. Pour la plupart d’entre eux, ils sont dépendants de la rente pétrolière et gazière. Leurs recettes fiscales sont étroitement liées à la quantité de pétrole qu’ils vendent et plus encore au prix de commercialisation de leurs barils. 

Et en dépit du rebond enregistré le 9 avril, ils viennent en l’espace d’une semaine de perdre encore environ 15% et de retrouver des niveaux proches de ceux de la période de pandémie de Covid-19.

Mais entre 2020 et aujourd’hui, les grands pays producteurs de pétrole sont devenus plus fragiles. Ils ont lancé des investissements majeurs pour transformer leur économie comme l’Arabie Saoudite ou se sont lancés dans une guerre très coûteuse comme la Russie. 

Ce sont d’ailleurs ces deux pays qui dominent le marché pétrolier en étant les deux principaux exportateurs. Ils contrôlent aussi le cartel de l’OPEP+, l’Arabie Saoudite en menant l’OPEP historique constitué de 13 pays et la Russie en dirigeant les 10 pays alliés de l’OPEP qui constituent le « + ».

Inquiétude des autorités russes

Ainsi, les autorités russes n’ont pas masqué leur préoccupation. « L’effondrement du marché pétrolier présente des risques pour l’économie russe », a reconnu le 8 avril, selon l’agence Tass, Elvira Nabiullina, gouverneur de la Banque centrale de Russie. 

L’équilibre de l’économie russe est construit en grande partie sur les exportations d’hydrocarbures. Le budget fédéral dépend pour près de 30% des recettes liées aux exportations de pétrole et de gaz. Et Vladimir Poutine a reconnu l’année dernière que la Russie consacrait maintenant près de 9% de son PIB à la défense, un niveau sans précédent depuis la fin de l’ère soviétique. 

Il y'a les US aussi.. Enfin bref tout le monde :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/04/08/l-industrie-americaine-du-petrole-malmenee-par-la-chute-des-prix_6592676_3234.html article complet ici https://archive.ph/z09Vi

Prix du baril (2022) https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_oil_exports :

- Saudi Arabia (OPEC) $83.64

- Russia (OPEC+) $68.51

- Iraq (OPEC) $60.73

- United States $88.97

- Canada $98.54

- United Arab Emirates (OPEC) $113.66

En-dessous de 70$ du barrril grosso merdo, tout le monde est dans la merde.

Modifié par Pasha
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Il y a 3 heures, Pasha a dit :

Il y'a les US aussi.. Enfin bref tout le monde :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/04/08/l-industrie-americaine-du-petrole-malmenee-par-la-chute-des-prix_6592676_3234.html article complet ici https://archive.ph/z09Vi

Prix du baril (2022) https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_oil_exports :

- Saudi Arabia (OPEC) $83.64

- Russia (OPEC+) $68.51

- Iraq (OPEC) $60.73

- United States $88.97

- Canada $98.54

- United Arab Emirates (OPEC) $113.66

En-dessous de 70$ du barrril grosso merdo, tout le monde est dans la merde.

Oui mais pour la Russie le pétrole (et le gaz) c'est 30% du budget.

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Il y a 1 heure, Delbareth a dit :

Tout le monde ?

Non, juste les pays producteurs. Et c'est loin d'être tout le monde.

Si, si,

Tout le monde

En dessous de 60-70 $ les pays producteurs sont certes dedans (certains plus que d'autre le petrole de schiste US ou Canadien n'étant bénéficiaire qu'à partir de 80$ donc ca va fermer des sites d'extraction)

Mais là, ca signe une prévision d'un net ralentissement économique mondial avec un risque de récession majeur dans les pays industrialisés (ainsi que dans les pays fournissant des services financiers). "On" est tous dans la merde

 

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Il y a 7 heures, Pasha a dit :

En-dessous de 70$ du barrril grosso merdo, tout le monde est dans la merde.

Comme d'autres ont répondus, il faut comparer le comparable.

 

Dans un pays dont l'exportation de pétrole représente l'alpha et l'oméga de son économie, une chute des prix va profondément perturber toutes les finances, toutes les dépenses du pays. Autant ça peut être la poule aux oeufs d'or autant ça peut devenir une cruelle dépendance. La Russie est un peu dans ce cas là, faut pas croire, il n'y a jamais eût un miracle économique lié à Poutine, ce dernier a juste profité d'une envolée du prix du pétrole (et d'un renforcement du dollar) au début des années 2000 comme bien d'autres pays. C'était quoi Dubaï il y a 25 ans? C'était quoi l'Arabie saoudite au niveau financier? Le Qatar et tous les autres. Faut bien comprendre que tous ces pays ont connus la même ascension économique au même moment, ce n'est pas Poutine qui a redressé l'économie russe, c'est bien le marché pétrolier qui lui a donné l'argent pour pouvoir sortir de l'ornière et réaliser des choses (comme partout ailleurs).

Un pays comme les USA, il n'y a pas une dépendance à l'exportation pétrolière. Une baisse du prix du marché va peut-être s'avérer une mauvaise chose pour le secteur d'extraction pétrolière, mais cela va s'avérer une excellente chose pour tous les consommateurs. Dans ce pays il y a sans doute plus de gains liés aux économies réalisées par la consommation que de pertes liées à la production/vente. Ajoutez une politique protectionniste et vous aurez un système qui à coup de taxes et de subventions permettra d'atteindre un équilibre ou le consommateur américain ne tirera pas pleinement avantage d'un prix bas comme on pourrait le voir chez des pays exclusivement importateurs (Europe...) mais ou la production se maintiendra à flot. Ajoutez aux USA un m'enfoutisme très Trumpien de l'environnement ou d'autres contraintes qui pouvaient limiter les rendements, on pourrait voir là aussi une baisse du prix à l'extraction. Il y a des techniques qui évoluent en parallèle, les techniques pour extraire le gaz de schiste il y a 10 ou 15 ans ne sont plus les mêmes qu'aujourd'hui.

La Russie comme les autres pays exportateurs qui de base fait déjà bénéficier à l'intérieur d'un faible coût des énergie (prix du gaz ou à la pompe) ne vont pas compenser les pertes, ne vont pas tirer avantage chez le consommateur. Au contraire, pour compenser un revenu étatique trop important, on pourrait voir une hausse du coût de l'énergie chez le consommateur russe.

Autre élément à prendre en compte, c'est bien de regarder le prix du baril, mais il faut aussi prendre en compte la valeur du dollar. Hors on est et on va entrer dans une période ou le dollar va perdre en valeur. Une histoire de marché, d'inflation. Donc 60$ d'il y a 20 ans, ce n'est pas les 60$ de maintenant ni peut être les 60$ dans 2 ans. De toute façon, on va avoir droit dans les temps à venir de fortes modifications de valeurs sur les différentes monnaies à travers le monde. Les pays producteurs (OPEP+) de pétrole risquent eux aussi d'entrer dans une confrontation. Si depuis un moment ils se mettent d'accord pour réduire l'offre, il y a de fortes chances qu'on entre bientôt dans une logique ou on va vouloir la plus grande part de marché, donc qu'on va produire le maximum pour vendre le maximum dans l'espoir de tuer la concurrence. Ajoutez à cela les choix géopolitiques et vous comprendrez que la Russie n'est pas dans une très bonne situation peu importe qu'elle possède du gaz ou du pétrole, car l'important c'est de pouvoir le vendre à bon prix.

Les projets en arctique et ailleurs, ça va nourrir les ambitions du Kremlin, mais dans les faits, pour exploiter tout cela, les russes ont besoins de sociétés étrangères comme Total, Exxon et d'autres qui ont le savoir, les technologies pour pouvoir extraire et rentabiliser tout ça. Il n'y a pas en Russie de telles entreprises, Gazprom ou Lukhoil ils sont principalement des exploitants, des transporteurs, distributeurs. Ils vont avoir quelques compétences pour trouver et extraire le pétrole "facile d'accès" (comme on peut en trouver chez les chinois) , mais pour le reste, ils ont besoin des grosses sociétés étrangères (comme partout dans le monde). On sait qu'en Russie, le pétrole et le gaz facile d'accès (donc à bon profit) deviennent de moins en moins présents, qu'on se rapproche de plus en plus d'une situation à l'américaine ou il faut aller très profond, faire de l'offshore (arctique) ou devoir réaliser de gros investissements dans des zones difficiles d'accès ou instables (gel/dégel, marécages...)

 

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Il y a 6 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Oui mais pour la Russie le pétrole (et le gaz) c'est 30% du budget.

Pas du budget [de l'état] : du PIB probablement !!!

En 2005 : "La production d'hydrocarbures représente plus de 25% du PIB et assure plus de 40% des recettes du budget de l'État."

Je ne sais pas ce que ça donne 20 ans plus tard mais ne serais pas surpris que ça reste du même ordre...

Modifié par Boule75
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Il y a 4 heures, Delbareth a dit :

Tout le monde ?

Non, juste les pays producteurs. Et c'est loin d'être tout le monde.

Bien sur... J'ai oublié de préciser le sujet, sur lequel on parle : c'est les pays producteurs et le cours du baril (qui a déjà repris circa 2%).

Comme à court termes ça favorise les pays importateurs (Chine et US en pôle position) mais dans le même temps, la rentabilité des entreprises pétrolières en pâtissent. Ce qui influe sur le long terme. 'fin bref, comme le dit Pol, à voir dans 2 mois.  Puis c'est plus à voir avec le jeu de Trump et la bourse qu'un truc tendancielle. De là à faire des plans sur la comète..

Les articles journalistiques je les trouves putaclic sur ce sujet.

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Modifié par Pasha
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C'est attendu que ça n'aille pas bien loin, sauf à finir en eau même pas tiède. Le nombre de membres est bien trop considérable pour en tirer quoi que ce soit. On serait déjà à 3 pays, ce serait pas gagné et bien assez, alors à 30 ou 50.....

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https://www.telegraph.co.uk/world-news/2025/04/11/coalition-of-the-willing-talks-failing-says-eu-chief/

Les négociations sur la « coalition des volontaires » ont échoué, selon une chef de l'UE 

Kaja Kallas déclare aux journalistes que « différents États membres ont des opinions différentes et que les discussions sont toujours en cours ».

La plus haute diplomate de l'Union européenne a déclaré que la dernière réunion de la « coalition des bonnes volontés » n'avait pas permis de présenter des plans clairs sur la mise en œuvre d'un règlement d'après-guerre en Ukraine.

Kaja Kallas a été interrogée vendredi sur le fait de savoir si la réunion qui s'est tenue la veille à Bruxelles avait permis de dissiper toute confusion sur les plans en suspens.

« Non », a répondu Mme Kallas aux journalistes lorsqu'on lui a demandé si la réunion de jeudi avait permis de faire la lumière sur la stratégie de contrôle d'un éventuel accord de paix.

« Les différents États membres ont des opinions différentes et les discussions se poursuivent ».

Ses remarques ont été rejetées par John Healey, le ministre de la défense, qui a déclaré que les plans de la coalition franco-britannique étaient « réels » et « bien avancés ».

La responsable des affaires étrangères de Bruxelles a déclaré qu'elle ne savait pas si une force dirigée par l'Europe en Ukraine devait être utilisée pour maintenir la paix, surveiller un cessez-le-feu ou combattre sur le terrain.

Jeudi, M. Healey et son homologue français, Sébastien Lecornu, ont présidé une réunion des ministres de la défense et des responsables des 30 pays participant à la « coalition des volontaires ».

Mais les doutes se multiplient quant à la rapidité des discussions, qui ont été en partie entravées par le refus de Vladimir Poutine d'accepter une trêve.

Vendredi, l'envoyé diplomatique de Donald Trump s'est rendu en Russie pour un entretien surprise avec M. Poutine au Kremlin.

On s'attendait à ce que Steve Witkoff transmette des messages sur les frustrations de Donald Trump concernant le refus de Moscou d'accepter un cessez-le-feu en Ukraine.

À l'issue de ces entretiens, M. Trump a écrit sur sa plateforme Truth Social le dernier signe de sa frustration croissante à l'égard du dirigeant russe : "La Russie doit se bouger. Trop de gens meurent, des milliers par semaine, dans une guerre terrible et insensée - une guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu, et qui n'aurait pas eu lieu, si j'avais été président !

Le fil d'information Axios a rapporté que M. Witkoff préviendrait M. Poutine de signer une proposition de trêve d'ici la fin du mois, sous peine de nouvelles sanctions financières.

Rustem Umerov, le ministre ukrainien de la défense qui participait aux discussions à Bruxelles, a déclaré qu'il n'avait appris le voyage de M. Witkoff qu'aujourd'hui.

Dans la capitale belge, M. Healey a annoncé que les alliés européens avaient promis une aide militaire de 18 milliards de livres sterling à Kiev.

C'était également la première fois, au cours des 27 réunions de la coalition depuis le début de la guerre, qu'un secrétaire américain à la défense n'était pas présent, Pete Hegseth téléphonant de l'étranger en raison de « problèmes d'agenda ».

Sa décision de ne pas se rendre au siège de l'OTAN a été perçue comme un symbole de la décision de Washington de se retirer de son rôle de premier plan dans le soutien aux efforts de guerre de l'Ukraine.

M. Healey a ouvert la réunion en lançant un appel aux alliés de Kiev pour qu'ils fassent de nouvelles donations. Il a également annoncé une enveloppe de 450 millions de livres sterling de la part de la Grande-Bretagne, comprenant des centaines de milliers de drones et des fonds pour l'entretien de plus de 3 000 véhicules.

"Aujourd'hui, au sein de ce groupe de contact sur l'Ukraine, nous renforçons notre soutien à l'Ukraine dans son combat. Notre tâche, en tant que ministres de la défense, est de fournir une aide militaire urgente aux combattants ukrainiens", a-t-il déclaré vendredi.

« Et aux nations qui ne prennent pas de nouveaux engagements aujourd'hui, je les invite à se pencher à nouveau sur la question et à examiner attentivement ce qu'elles peuvent faire de plus »,

« Toute aide militaire maintenant aidera l'Ukraine à lutter aujourd'hui et contribuera à garantir une paix durable demain, parce que les forces armées ukrainiennes doivent être leur propre moyen de dissuasion le plus puissant contre de nouvelles attaques russes ».

Modifié par Wallaby
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Il y a 11 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Oui mais pour la Russie le pétrole (et le gaz) c'est 30% du budget.

Et je pense qu'aux USA la baisse du prix du pétrole, si elle coûte a certains, va doper l'activité de certaines industries / la consommation. C'est donc quelque chose qui devrait leur bénéficier plus qu'autre chose 

 

Côté Ukrainien on a une idée des besoins ?

J'espère que l'article cite est une erreur de traduction et que tout le monde est bien d'accord (modulo Orban) que o'Ukraine doit intégrer l'UE.

 

Mais concernant le pack d'aide, je ne saisis pas s'il s'agit d'un nouveau pack ou de nouvelles références à joindre au pack.

Après trois ans de guerre on peut espérer que les usines européennes soient désormais capable de fournir en munition et en IFV/APC les Ukrainiens.

Restent évidemment le problème des tanks mais il n'y a pas à ma connaissance en Europe de tanks "cheaps/consommable" en production. C'est peut être une erreur mais on peut bien comprendre que personne ne soit prêt à lancer un nouveau modèle de tank

Modifié par Coriace
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il y a 2 minutes, Coriace a dit :

Et je pense qu'aux USA la baisse du prix du pétrole, si elle coûte a certains, va doper l'activité de certaines industries / la consommation. C'est donc quelque chose qui devrait leur bénéficier plus qu'autre chose 

Compliqué. D'un coté le "drill baby drill" exige des prix élevé du baril, sans cela la facture pétrolière tazu redeviens déficitaire, de l'autre ça stimule l'activité mais accrois le besoin en pétrole et donc la facture. Une quadrature du cercle qui pour le moment n'a de solution que dans des prix assez élevé pour maintenir la production et qui finit dans la récession si les prix baisse trop ou monte trop. Reste à voir quelles sont les économies qui seront les plus résilientes à ce jeu. J'ai pas vraiment de pronostique mais AMA l'Iran et l'Arabie me paraisse plus fragile que les US ou la Russie.

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