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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

il y a 15 minutes, Ciders a dit :

Le NY Post, c'est pas un tabloid ?

Si. très perméables aux théories du complot que souhaitent véhiculer certains milieux militaristes US : l'un des relais fidèles des neo-con en 2002-2003.

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il y a 2 minutes, collectionneur a dit :

Dans le domaine sportif, copié du Monde :

L’UEFA a annoncé, lundi, exclure les clubs russes des compétitions européennes en 2022-2023, dont la lucrative Ligue des champions. La Ligue Europa ou encore la Ligue Europa Conférence sont aussi concernées.

L’équipe nationale féminine est également mise à l’écart de l’Euro 2022 (6-31 juillet) et sera remplacée par celle du Portugal, a ajouté l’instance dirigeante.

 

Sur le même thème, Wimbledon a déjà exclu les joueurs(euses) russes de son tournoi ce qui a provoqué un peu de remu ménage dans le monde du tennis:

https://www.24heures.ch/wimbledon-lexclusion-des-russes-une-decision-qui-passe-mal-991569276595

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Grand sujet dans les médias allemands. Lettre ouverte au chancelier Scholz, appelant à la prudence et mettant en garde contre une troisième guerre mondiale :

https://www.emma.de/artikel/offener-brief-bundeskanzler-scholz-339463

Monsieur le Chancelier fédéral,

Nous saluons le fait que vous ayez jusqu'à présent pris en considération les risques : le risque de propagation de la guerre en Ukraine, le risque d'extension à toute l'Europe et même le risque d'une troisième guerre mondiale. Nous espérons donc que vous reviendrez à votre position initiale et que vous ne fournirez pas, directement ou indirectement, de nouvelles armes lourdes à l'Ukraine. Au contraire, nous vous demandons instamment de tout mettre en œuvre pour qu'un cessez-le-feu puisse être conclu le plus rapidement possible ; un compromis acceptable pour les deux parties.

Nous partageons le jugement selon lequel l'agression russe constitue une violation de la norme fondamentale du droit international. Nous partageons également la conviction qu'il existe un devoir politique et moral de principe de ne pas reculer devant la violence agressive sans se défendre. Mais tout ce qui peut en être déduit a des limites dans d'autres préceptes de l'éthique politique.

Nous sommes convaincus que deux de ces limites ont été atteintes : premièrement, l'interdiction catégorique d'accepter un risque manifeste d'escalade de cette guerre vers un conflit nucléaire. La livraison de grandes quantités d'armes lourdes pourrait toutefois faire de l'Allemagne un belligérant. Et une riposte russe pourrait alors déclencher le cas d'assistance prévu par le traité de l'OTAN et donc le danger immédiat d'une guerre mondiale. La deuxième limite est le niveau de destruction et de souffrance humaine de la population civile ukrainienne. Même la résistance justifiée contre un agresseur devient à un moment donné insupportablement disproportionnée par rapport à cela.

Nous mettons en garde contre une double erreur : d'une part, que la responsabilité du risque d'escalade vers un conflit nucléaire incombe uniquement à l'agresseur initial et non à ceux qui, les yeux fermés, lui fournissent un motif pour agir de manière éventuellement criminelle. Et d'autre part, que la décision sur la responsabilité morale du "coût" supplémentaire en vies humaines de la population civile ukrainienne relève exclusivement de la compétence de son gouvernement. Les normes morales contraignantes sont de nature universelle.

L'escalade de l'armement sous pression pourrait être le début d'une spirale d'armement mondiale aux conséquences catastrophiques, notamment pour la santé mondiale et le changement climatique. Malgré toutes les différences, il convient d'aspirer à une paix mondiale. L'approche européenne de la diversité commune est un modèle à cet égard.

Nous sommes convaincus, Monsieur le Chancelier, que le chef du gouvernement allemand peut contribuer de manière décisive à une solution qui tienne la route face au jugement de l'histoire. Non seulement au regard de notre puissance (économique) actuelle, mais aussi au regard de notre responsabilité historique - et dans l'espoir d'un avenir pacifique commun.

Nous espérons et comptons sur vous !
Cordialement,

 

LES PREMIERS SIGNATEURS

Andreas Dresen, cinéaste
Lars Eidinger, acteur
Dr. Svenja Flaßpöhler, philosophe
Prof. Dr. Elisa Hoven, spécialiste en droit pénal
Alexander Kluge, intellectuel
Heinz Mack, sculpteur
Gisela Marx, productrice de films
Prof. Dr Reinhard Merkel, pénaliste et philosophe du droit
Prof. Dr. Wolfgang Merkel, politologue
Reinhard Mey, musicien
Dieter Nuhr, artiste de cabaret
Gerhard Polt, artiste de cabaret
Helke Sander, réalisatrice de films
HA Schult, artiste
Alice Schwarzer, journaliste
Robert Seethaler, écrivain
Edgar Selge, acteur
Antje Vollmer, théologienne et femme politique écologiste
Franziska Walser, actrice
Martin Walser, écrivain
Peter Weibel, théoricien de l'art et des médias
Christoph, Karl et Michael Well, musiciens
Dr. Harald Welzer, psychologue social
Ranga Yogeshwar, journaliste scientifique
Juli Zeh, écrivain
Siegfried Zielinski, théoricien des médias

La plupart des signataires sont issus des milieux de gauche. La lettre est largement rejetée dans nos médias. 
Y a-t-il chez vous des appels comparables émanant de la gauche politique ?

Modifié par Manuel77
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Pas vraiment, mais la situation en France est différente. D'abord on est plus loin, on a notre propre dissuasion rien qu'à nous, et en plus on a été plus discret jusqu'à récemment sur l'aide apportée à l'Ukraine (voire même cherchant à faire croire qu'il n'y en a pas, avec par exemple des journaux publiant des articles d'Ukrainiens qui se plaignent que la France ne les aide pas) et Macron a cherché a rester un intermédiaire possible entre la Russie et l'Ukraine, pour ne pas abandonner ce terrain diplomatique à la Turquie, la Chine, ou Israël...

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il y a une heure, gustave a dit :

Tiré de ce même lien, je trouve un bon résumé (discret) de l'aide française :

17:55

Le point sur l’aide que la France a apportée à l’Ukraine

Dans un communiqué, l’Elysée fait le point sur l’aide que la France a apportée à l’Ukraine depuis le début de l’invasion de son territoire par Moscou :

Sur le plan humanitaire

100 millions d’euros d’aide humanitaire, annoncés dès le 1er mars pour répondre aux besoins exprimés par les autorités ukrainiennes et les pays limitrophes ;

615 tonnes d’équipement acheminées avec le soutien de l’Union européenne (UE), comprenant des médicaments et du matériel médical, des groupes électrogènes pour des hôpitaux, de l’aide pour l’hébergement (tentes, couvertures, kits d’hygiène), de l’aide alimentaire (et 200 tonnes de plants de pommes de terre pour renforcer la sécurité alimentaire), du matériel de sauvetage et de lutte contre les incendies ;

Une cinquantaine de véhicules d’urgence (ambulances, véhicules incendie).

Sur le plan militaire et sécuritaire

Fourniture de matériel défensif létal et non létal pour une valeur de 100 millions d’euros (moyens de protection, équipements optroniques, armements et munitions, systèmes d’armes répondant aux besoins exprimés par l’Ukraine).

Sur le volet de la documentation et de l’investigation des crimes commis

Envoi d’une équipe technique composée de deux médecins légistes et d’une quinzaine de gendarmes de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN), experts des scènes de crime et d’identification des victimes. Mise en place d’une chaîne d’examen et d’identification de corps, et déploiement d’un LAB’ADN, dispositif d’analyses génétiques rapide et projetable. A la demande des autorités ukrainiennes, leur mission se prolongera ;

Versement anticipé de la contribution annuelle à la Cour pénale internationale, d’un montant de 13 millions d’euros ;

Contribution exceptionnelle supplémentaire de 500 000 d’euros à la Cour pénale internationale ;

Mise à disposition de deux magistrats spécialisés et dix enquêteurs.

Sur le plan financier

300 millions d’euros en prêts garantis par l’Etat français via l’Agence française de développement, en soutien budgétaire.

Sur l’accueil des réfugiés

Plus de 51 000 personnes ont été décomptées sur le territoire en provenance d’Ukraine, au 28 avril 2022 ;

Plus de 90 000 places d’hébergement ont été recensées sur le territoire national pour les personnes fuyant la guerre en Ukraine (29 000 personnes ont recours à ces hébergements au 28 avril 2022) ;

Prolongation des titres de séjour des citoyens ukrainiens ;

Mise en œuvre d’un mécanisme de protection temporaire incluant un droit de séjour, l’accès au marché du travail, l’accès au logement, l’aide sociale, l’aide médicale, le droit à la tutelle légale pour les mineurs non accompagnés ainsi que l’accès à l’éducation ;

Centralisation de l’aide des collectivités, des associations, des entreprises et des particuliers.

 

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Il y a 1 heure, Manuel77 a dit :

Et d'autre part, que la décision sur la responsabilité morale du "coût" supplémentaire en vies humaines de la population civile ukrainienne relève exclusivement de la compétence de son gouvernement

Mort de rire. Ces gens tranquilles dans leur studio à Berlin savent mieux que les ukrainiens ce qui est bon pour eux.

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https://www.lefigaro.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-la-russie-ne-vise-pas-la-fin-de-la-guerre-pour-le-9-mai-assure-lavrov-20220502

L'UE refuse de payer le gaz en roubles et se prépare à une rupture avec Moscou

L'Union européenne refuse de payer ses achats de gaz à la Russie en roubles et doit se préparer à une rupture dans ses approvisionnements, ont averti la Commission européenne et la présidence française du Conseil à l'issue d'une réunion d'urgence des ministres de l'Énergie des 27 à Bruxelles. La demande de Moscou de payer les achats en roubles est «une modification unilatérale et injustifiée des contrats et il est légitime de la rejeter», a déclaré la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. «97% des contrats (conclus par les entreprises européennes) spécifient la devise pour le paiement et il s'agit soit de l'euro, soit du dollar américain», a-t-elle précisé.

Kadri Simson a affirmé ne pas avoir connaissance d'ouverture de comptes en roubles. «Des paiements sont prévus pour la mi-mai et la majorité des entreprises respecteront les règles des contrats», a-t-elle assuré. La ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili, présidente de la réunion, a confirmé la «volonté de respecter les contrats». «Nous devons nous préparer à une suspension des approvisionnements», a averti la Commissaire européenne. Plusieurs États membres ont demandé des clarifications sur le paiement en roubles par le biais de l'ouverture d'un compte spécial et Kadri Simson a promis des «précisions détaillées pour expliquer aux entreprises ce qu'elles peuvent faire ou non».

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il y a une heure, collectionneur a dit :

Contrat pour la construction d'un réacteur nucléaire dans le nord de la Finlande par Rosatom annulé hier :

https://www.20minutes.fr/monde/3281503-20220502-guerre-ukraine-finlande-annule-contrat-construction-centrale-nucleaire-russe-rosatom

Aaaah. Je l'attendais depuis un bail celle-là.
Maintenant la question à 10 milliards: si jamais ça se fait, ça sera EPR2, ou AP1400? Vous avez 4 heures. :biggrin:

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Il y a 7 heures, Métal_Hurlant a dit :

https://www.lefigaro.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-la-russie-ne-vise-pas-la-fin-de-la-guerre-pour-le-9-mai-assure-lavrov-20220502

L'UE refuse de payer le gaz en roubles et se prépare à une rupture avec Moscou

L'Union européenne refuse de payer ses achats de gaz à la Russie en roubles et doit se préparer à une rupture dans ses approvisionnements, ont averti la Commission européenne et la présidence française du Conseil à l'issue d'une réunion d'urgence des ministres de l'Énergie des 27 à Bruxelles. La demande de Moscou de payer les achats en roubles est «une modification unilatérale et injustifiée des contrats et il est légitime de la rejeter», a déclaré la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. «97% des contrats (conclus par les entreprises européennes) spécifient la devise pour le paiement et il s'agit soit de l'euro, soit du dollar américain», a-t-elle précisé.

Kadri Simson a affirmé ne pas avoir connaissance d'ouverture de comptes en roubles. «Des paiements sont prévus pour la mi-mai et la majorité des entreprises respecteront les règles des contrats», a-t-elle assuré. La ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili, présidente de la réunion, a confirmé la «volonté de respecter les contrats». «Nous devons nous préparer à une suspension des approvisionnements», a averti la Commissaire européenne. Plusieurs États membres ont demandé des clarifications sur le paiement en roubles par le biais de l'ouverture d'un compte spécial et Kadri Simson a promis des «précisions détaillées pour expliquer aux entreprises ce qu'elles peuvent faire ou non».

Qu’en pensent les Hongrois?

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1 hour ago, gustave said:

Qu’en pensent les Hongrois?

Trois pays de l'Union paient déjà en roubles.

La commission envisage de punir les payeurs en roubles parce qu'ils violeraient les sanctions.

Accessoirement l'Allemagne - Uniper - est l'Autriche - OMV - sont aussi en négociations pour "payer en roubles" ... en plus de l'Italie - ENI -.

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Le MAE Russe complètement en roue libre... Ca devient grave à ce niveau là, on s'approche du point Trump. Traduction perso 

"Nous avons étudié avec attention les déclarations historiquement inexactes du MAE Israélien, qui expliquent largement en quoi le gouvernement Israélien soutient actuellement le régime Néo Nazi de Kiev"

 

Modifié par olivier lsb
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Pétrole, gaz, Swift... l'UE se prépare à une rupture totale avec Moscou

https://www.latribune.fr/economie/international/petrole-gaz-swift-l-ue-se-prepare-a-une-rupture-totale-avec-moscou-916239.html

"Nous devons nous préparer à une suspension des approvisionnements", a averti la Commissaire européenne à quelques heures de la présentation de son sixième train de sanctions à l'encontre de la Russie de Vladimir Poutine. Au menu, un échelonnage progressif de l'embargo sur le pétrole, une potentielle rupture des contrats de gaz et une extension de Swift, sur fond de dialogue proche de la rupture entre le Kremlin et les Occidentaux.Écoutez cet articlePowered

 

Dimitri Peskov, porte-parole du Kremlin. (Crédits : MAXIM SHEMETOV)

Après la découverte de plusieurs crimes commis en Ukraine par des militaires russes, le 6ème paquet de sanctions de l'Union européenne est particulièrement attendu ce mardi. Tandis que les cinq premiers visaient principalement des avoirs russes, la Commission européenne doit détailler cette fois-ci un calendrier d'arrêt progressif des importations de pétrole russe, qui représentent 30% des importations de pétrole de l'Union. Autrement dit, il s'agit de commencer à peser réellement sur le financement de la guerre menée par le Kremlin.

Si cet embargo sur le pétrole échelonné dans le temps est confirmé par les 27, celui-ci pourrait être un tournant dans le conflit déclenché par la Russie depuis le 24 février. Jusqu'ici les achats en direction de la Russie restaient massifs et plusieurs pays particulièrement dépendants du gaz russe, tel l'Allemagne, affichent des résistances.

En théorie, l'arrêt des achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie sera progressif, sur six à huit mois, mais avec des mesures à effet immédiat, notamment une taxe sur le transport par tankers, a confié un responsable européen.

Vers une rupture des contrats

L'autre riposte européenne doit se trouver sur le refus de payer ses achats de gaz à la Russie en roubles. Dès lors, l'UE doit se préparer à une rupture dans ses approvisionnements, ont averti la Commission européenne et la présidence française du Conseil à l'issue d'une réunion d'urgence des ministres de l'Énergie des 27 à Bruxelles.

La demande de Moscou de payer les achats en roubles est "une modification unilatérale et injustifiée des contrats et il est légitime de la rejeter", a déclaré la commissaire à l'Énergie Kadri Simson.

"97% des contrats (conclus par les entreprises européennes) spécifient la devise pour le paiement et il s'agit soit de l'euro, soit du dollar américain", a-t-elle précisé.

Kadri Simson a affirmé ne pas avoir connaissance d'ouverture de comptes en roubles. "Des paiements sont prévus pour la mi-mai et la majorité des entreprises respecteront les règles des contrats", a-t-elle assuré. La ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili, présidente de la réunion, a confirmé la "volonté de respecter les contrats".

L'Europe à court de gaz

Or, la Pologne et la Bulgarie ont réglé leurs achats dans la devise prévue dans leurs contrats avec Gazprom, le géant gazier russe, et ont refusé d'ouvrir un second compte en roubles. La compagnie gazière russe a en rétorsion suspendu ses livraisons, considérant que le règlement n'avait pas été effectué.

"Il n'y a pas de risques immédiats pour les approvisionnements", a assuré la Commissaire. "Mais nous ne pourrons pas remplacer les 150 milliards de m3 de gaz achetés à la Russie par d'autres sources. Ce n'est pas tenable", a-t-elle reconnu.

"Nous pouvons gérer le remplacement de 2/3 des approvisionnements en gaz russe", a-t-elle précisé. En remplacement, ce sont les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) américaines qui sont attendues.

Extension du blocage de Swift

Les nouvelles sanctions concerneront aussi "le secteur bancaire, il y aura d'autres banques russes qui sortiront de Swift", a précisé le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, en visite à Panama, en référence au système interbancaire qui permet de communiquer rapidement et de manière sécurisée sur les transactions.

Plusieurs sources diplomatiques européennes avaient indiqué ce week-end que la plus importante banque russe, la Sberbank, qui représente 37% du marché, devait ainsi être exclue de Swift.

Lire aussi6 mnUkraine : l'UE exclut sept banques russes du réseau Swift, Gazprom et Sberbank épargnées

L'annexion de la Crimée

Toutes ces sanctions économiques imposées par l'UE à la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine ne seront pas levées tant qu'un accord de paix n'aura pas été conclu entre Moscou et Kyiv, a déclaré lundi le chancelier allemand Olaf Scholz.

"Notre objectif est que la Russie mette fin à la guerre et retire ses troupes du territoire ukrainien", a déclaré le dirigeant allemand lors d'un entretien accordé à la chaîne publique ZDF.

'UE n'acceptera jamais le fait accompli de l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, a-t-il ajouté. Une annexion qui avait déclenché les premières sanctions occidentales.

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Il y a 12 heures, Métal_Hurlant a dit :

https://www.lefigaro.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-la-russie-ne-vise-pas-la-fin-de-la-guerre-pour-le-9-mai-assure-lavrov-20220502

L'UE refuse de payer le gaz en roubles et se prépare à une rupture avec Moscou

L'Union européenne refuse de payer ses achats de gaz à la Russie en roubles et doit se préparer à une rupture dans ses approvisionnements, ont averti la Commission européenne et la présidence française du Conseil à l'issue d'une réunion d'urgence des ministres de l'Énergie des 27 à Bruxelles. La demande de Moscou de payer les achats en roubles est «une modification unilatérale et injustifiée des contrats et il est légitime de la rejeter», a déclaré la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. «97% des contrats (conclus par les entreprises européennes) spécifient la devise pour le paiement et il s'agit soit de l'euro, soit du dollar américain», a-t-elle précisé.

Kadri Simson a affirmé ne pas avoir connaissance d'ouverture de comptes en roubles. «Des paiements sont prévus pour la mi-mai et la majorité des entreprises respecteront les règles des contrats», a-t-elle assuré. La ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili, présidente de la réunion, a confirmé la «volonté de respecter les contrats». «Nous devons nous préparer à une suspension des approvisionnements», a averti la Commissaire européenne. Plusieurs États membres ont demandé des clarifications sur le paiement en roubles par le biais de l'ouverture d'un compte spécial et Kadri Simson a promis des «précisions détaillées pour expliquer aux entreprises ce qu'elles peuvent faire ou non».

La situation est tendu, mais il y a 2 nouveautés cette année :

1- https://www.reuters.com/article/ukraine-crise-bulgarie-russie-petrole-idFRL5N2WQ85Y

 

"BRUXELLES, 28 avril (Reuters) - La Bulgarie peut remplacer l’intégralité de ses achats de gaz russe par d’autres sources d’approvisionnement et ne connaîtra pas de pénurie lors de l’hiver prochain, a déclaré jeudi le vice-Premier ministre, Assen Vassilev, au lendemain de l’arrêt des livraisons du géant énergétique russe Gazprom.

S’exprimant devant des journalistes à Bruxelles, Assen Vassilev, qui est aussi ministre des Finances, a indiqué que la Bulgarie pouvait s’appuyer sur “le corridor gazier sud-européen, ainsi que des livraisons de GNL (gaz naturel liquéfié) de la Grèce et la Turquie”. Des démarches en ce sens ont déjà été lancées, a-t-il ajouté.

“Il n’y aura aucun problème d’approvisionnement, même durant l’hiver”, a-t-il assuré à l’issue d’une réunion avec des représentants de l’Union européenne à laquelle participait aussi le ministre bulgare de l’Energie, Alexander Nikolov.

Aucune discussion n’est en cours avec Gazprom pour tenter de résoudre le litige, a déclaré Assen Vassilev.

La réunion bruxelloise a porté notamment sur de possibles achats communs de gaz par l’UE, a fait savoir le vice-Premier ministre bulgare, indiquant qu’une décision devrait être prise mi-mai. (Reportage Philip Blenkinsop, avec Bart Meijer et Tsvetelia Tsolova; version française Jean Terzian, édité par Bertrand Boucey)"

2-https://en.m.wikipedia.org/wiki/Baltic_Pipe

Le Baltic Pipe est un gazoduc en construction entre le secteur norvégien de la mer du Nord et la Pologne. Il s'agit d'un projet d'infrastructure stratégique visant à créer un nouveau corridor d'approvisionnement en gaz. Lorsqu'il sera achevé en octobre 2022, il transportera du gaz naturel de la mer du Nord vers la Pologne via le Danemark. Le projet est développé par le gestionnaire du réseau de transport de gaz et d'électricité danois Energinet et le gestionnaire du réseau de transport de gaz polonais Gaz-System.[1][2] Le projet est reconnu comme un projet d'intérêt commun de l'Union européenne.[3][1]

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Le gaz, c'est 22% du mix énergétique européen et la russie représente la moitié environ de ces 22% soit 11% si mes calculs sont bons :biggrin:.

Hors, 40 % de la consommation de gaz naturel en Europe est destinée au secteur résidentiel/tertiaire (chauffage et cuisson).

On peut donc en conclure que les usages industriels sont à peu près couvert par la production européenne et importations hors russie.

Reste à convaincre une parti des européens de manger des sashimi et d'utiliser une doudoune comme système de chauffage centralisée.....

 

 

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Bulgarie et Pologne sont alimenté en gaz russe par l'allemagne ... la bonne affaire.

12 minutes ago, Minitel said:

Reste à convaincre une parti des européens de manger des sashimi et d'utiliser une doudoune comme système de chauffage centralisée...

:bloblaugh:

Une grosse partie de la conso de gaz sert à la production électrique quand même. En France ont à quand même 100TWhpcs de gaz->électricité par an ... et si la conso baisse un peu dans le résidentiel elle augmente dans le tertiaire au point de faire presque moitié moitié ... il y a pas que les particulier qui vont manger du sashimi en doudoune.

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il y a 23 minutes, Ciders a dit :

Un naufrage :

  • ils ressoudent l'OTAN
  • ils ressoudent l'UE
  • ils poussent la Finlande et la Suède à aller voir l'OTAN
  • l'Asie centrale commence à regarder ailleurs
  • ils vexent les Israéliens sur un point sensible

Il leur reste quoi ? L'OPEP qui suit la hausse du cours du pétrole ?

Un naufrage... et l'orchestre continue de jouer sur le pont.

Surtout qu'Israël était loin d'être une cause perdue pour les Russes. Ils ont eu une attitude prudente et détachée du bloc occidental au début du conflit, soucieux de ne pas se fâcher avec la Russie sur le terrain en Syrie, en Iran, et avec la très forte minorité Russophone du pays. Ne pas se mettre Israël à dos, même quand tu es la Russie, c'est tout sauf négligeable. Donc c'est absolument incompréhensible mais bon, quand ton adversaire commet une erreur, ne l'en empêche surtout pas. 

Interview très intéressante de Fareed Zakaria, avec une grande hauteur de vue (et un petit bémol sur ses réponses sur l'Europe et la Pologne).  

https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/05/02/guerre-en-ukraine-nous-avons-quitte-l-ancien-monde-dans-lequel-l-economie-a-pendant-trente-ans-domine-le-politique_6124404_3232.html

Citation

Fareed Zakaria est l’une des principales figures de la chaîne d’information américaine CNN, où il anime une émission consacrée à l’international. D’origine indienne, il arrive aux Etats-Unis dans les années 1980 et fait sa thèse à Harvard sous la direction de Samuel Huntington. Il débute dans le journalisme à Foreign Affairs dans les années 1990. Il collabore par la suite à Foreign Policy, au Washington Post et à Newsweek.

En 1997, il publie un article dans Foreign Affairs sur les démocraties illibérales, concept qu’il développe par la suite dans L’Avenir de la liberté (Odile Jacob, 2003), livre dans lequel il met en garde contre certains risques inhérents à la démocratie. Auteur de Retour vers le futur (Saint-Simon, 2021), Fareed Zakaria reste l’une des voix les plus influentes en matière de géopolitique aux Etats-Unis.

Quel est l’impact de la guerre en Ukraine sur la géopolitique mondiale ?

Nous assistons à la fin de la « pax americana ». Depuis la chute de l’URSS en 1991, les Etats-Unis ont été les garants de l’ordre international, sans que l’on arrive à une pacification totale des relations internationales. Certes, il y a eu la Yougoslavie, l’Irak, la Syrie. Mais la dynamique allait néanmoins dans le sens d’une mondialisation des échanges commerciaux et de la diffusion du modèle démocratique. L’hégémonie américaine était militaire, politique, économique et idéologique.

Mais, peu à peu, le mouvement s’est essoufflé. Sur le plan géopolitique, l’Irak a érodé la légitimité des Etats-Unis à exercer un tel pouvoir. La crise économique de 2008 a aussi atteint leur prestige. Et voilà que, pour la première fois, une grande puissance, la Russie, le pays qui dispose du plus grand arsenal nucléaire au monde, défie l’Amérique de manière frontale.

Si l’ordre ancien est tombé, à quoi faut-il s’attendre pour le proche avenir ?

La réplique occidentale à l’agression voulue par le président russe Vladimir Poutine a été tout aussi frontale et a conduit à isoler l’économie russe, à un point où il sera difficile de retourner au statu quo ante. Nous avons quitté l’ancien monde dans lequel l’économie a, pendant trente ans, dominé le politique. Désormais, le politique est prioritaire.

Et la fin de la « pax americana » signifie l’entrée dans un monde multipolaire, où la concurrence entre un grand nombre de nations est constante. Ce qui signifie que le risque de commettre des erreurs est démultiplié, le danger qu’éclate un conflit augmente.

La redéfinition de l’équilibre international est un moment très dangereux, car les règles générales ne sont pas encore établies. A long terme, une forme de bipolarité se mettra sans doute en place entre les Etats-Unis et la Chine. Mais rien n’est encore joué.

Qu’est-ce que ce changement d’ère signifie pour l’Europe ?

L’Europe est l’endroit où la fin de la « pax americana » représente le défi le plus significatif en matière de sécurité. Le président Macron a tout à fait raison à ce sujet. L’Europe ne doit pas se contenter d’augmenter ses dépenses militaires, elle doit engager une réflexion stratégique à l’échelle continentale. La guerre contre l’Ukraine est le catalyseur attendu. L’Europe doit cesser de se penser comme une collection de pays sur le plan de la sécurité et faire front commun. Quel sens y a-t-il à se concentrer sur la protection des frontières nationales ? La menace russe se trouve à l’est du continent, et c’est là qu’il faut collectivement organiser la défense, y compris en envisageant d’assister militairement la Suède et la Finlande.

C’est à l’Est encore qu’il faut resserrer les rangs en se confrontant à la Hongrie qui se contente pour le moment d’avoir une attitude ambiguë à l’égard de la Russie. La Pologne, autre bastion populiste, agit de manière bien plus responsable. C’est dans cette région que l’Europe peut montrer que la démocratie libérale est toujours capable de se mobiliser et qu’elle n’est pas déclinante. Si cela se produit, ce sera une évolution d’une très grande importance des relations internationales.

Pendant trente ans, l’Europe est restée sur le banc de touche, alors que son PIB est légèrement moins élevé que celui des Etats-Unis. Un géant économique resté longtemps endormi pourrait être sur le point de s’éveiller.

Le président Joe Biden sort-il renforcé de la crise ?

Auparavant, lorsqu’une grave crise internationale se produisait, l’unité nationale prévalait et l’opinion faisait bloc derrière le président. De même, toute baisse du chômage était généralement portée à son crédit. Aujourd’hui, les Américains condamnent l’action de la Russie et le chômage est à 3,9 %, mais le président n’en profite pas, bien au contraire.

Plusieurs sondages placent Donald Trump devant Joe Biden en vue de la présidentielle de 2024. Les guerres culturelles occupent désormais une place déterminante. Tucker Carlson, le principal animateur et chroniqueur de la chaîne conservatrice Fox News, ne parle que de « cancel culture », du « phénomène woke », d’identité culturelle et très peu de la guerre. Dans ce nouvel environnement médiatique, Joe Biden n’est pas récompensé pour sa gestion plutôt efficace de la crise.

Vous dites que nous assistons à un changement d’ère sur le plan géopolitique. Mais, si l’on se concentre sur cette guerre plus spécifiquement, qu’est-ce qui explique que nous en soyons arrivés là ?

La guerre en Ukraine est en partie un retentissant échec de la diplomatie occidentale. Au moment de l’expansion de l’OTAN vers l’Europe centrale, il était légitime d’intégrer la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie. Ne pas intégrer ces pays à l’OTAN aurait créé une forme d’instabilité dont la Russie aurait cherché à tirer profit. Cependant, nous aurions également dû installer un dialogue stratégique avec Moscou.

La question la plus difficile concernait l’Ukraine, la Biélorussie et la Géorgie, des pays qui n’ont pas uniquement fait partie de l’URSS, mais aussi de l’Empire russe. Leur adhésion à l’OTAN n’était pas possible. Il fallait trouver un autre équilibre, en s’appuyant sur la déclaration de Budapest signée en 1994.

En 2008, George W. Bush a poussé l’OTAN à adopter la déclaration de Bucarest, l’Alliance atlantique s’engageait alors à intégrer en son sein la Géorgie et l’Ukraine, mais sans fixer d’échéance. C’est un véritable désastre, car on en dit suffisamment pour mettre en colère la Russie, mais trop peu pour protéger l’Ukraine et la Géorgie. Ces deux pays se sont retrouvés dans une sorte de no man’s land. Moscou a alors commencé sa politique de grignotage, d’abord en Géorgie, puis dans l’est de l’Ukraine et cherche maintenant à s’emparer de tout ce pays.

La Russie peut toujours compter sur le soutien de la Chine. Est-ce que cela tend à confirmer que nous faisons face, comme l’affirme Joe Biden, à un nouveau conflit opposant les démocraties aux régimes autoritaires ?

Il y a bien un face-à-face entre ces deux types de régime. C’est une réalité politique. Mais nous ne devrions pas baser notre politique étrangère sur la base de catégories morales qui incitent nos adversaires à s’allier. La Russie et la Chine sont tous les deux des pays où sévit un régime autoritaire, mais ce sont en vérité des pays très différents.

Le défi qui nous est adressé par Pékin et par Moscou n’est pas le même. La Russie est un pays en déclin qui essaie d’utiliser sa puissance pour montrer qu’elle compte toujours. Elle cherche donc autant que possible à déstabiliser le système international. Comme Etat gazier, elle bénéficie même du désordre planétaire, car les cours des hydrocarbures augmentent. En pleine chute, elle s’en remet donc au sabotage.

La Chine, à l’inverse, est une puissance émergente. Elle s’affirme donc, mais sans chercher à détruire le système international. Elle veut gagner en puissance au sein de ce système, car elle sait à quel point elle bénéficie de l’ordre en place à travers le commerce.

Que faut-il faire alors ?

Nous devons donc développer une fine politique étrangère, capable de répondre à certaines préoccupations de la Chine, de dissuader la Russie et d’exploiter les divergences entre ces deux pays. Bismarck avait une règle, toujours avoir de meilleures relations avec ses voisins qu’ils n’en ont entre eux. Face aux grandes puissances de ce monde, cette maxime me semble plus que jamais utile.

La visite de Kissinger en Chine reposait sur cette logique : empêcher le rapprochement entre les deux grands Etats communistes, l’URSS et son voisin chinois. Malheureusement, l’Amérique semble l’avoir oublié. Lorsque Joe Biden est arrivé au pouvoir, les Chinois étaient pressés de voir si la politique de Donald Trump à leur égard était un égarement passager, ou la nouvelle norme. Ils voulaient savoir si Biden allait maintenir les tarifs douaniers visant la Chine mis en place par son prédécesseur. Biden n’y a pas touché, résultat, la Chine croit maintenant que les Américains ont adopté une politique de containment à leur égard.

Ces derniers temps, j’ai posé une question à plusieurs acteurs de la politique étrangère américaine à Washington : quelles sont les aspirations chinoises que vous jugez légitimes ? Personne n’a pu me répondre. Mais on parle ici de la deuxième économie au monde, du deuxième plus grand contributeur au budget de l’ONU. Si nous n’avons pas de réponse à cette question, et continuons de tenir la ligne dure, nous allons encourager les Chinois à saper les bases du système international, ou du moins à appuyer les acteurs qui s’emploient à le mettre à bas. Je crois que c’est une erreur fondamentale.

Que faire face aux crimes commis contre les Ouïgours ? Qu’en est-il aussi de la sécurité de Taïwan ?

Pour ce qui est de Taïwan, j’espère que la Chine sera attentive à deux leçons que la Russie est en train d’apprendre en Ukraine. La première est qu’il ne faut jamais sous-estimer le nationalisme. Les Américains l’ont appris en Irak et en Afghanistan : la résistance est toujours plus grande que ce que l’on ne croyait. La seconde chose est que la communauté internationale est capable d’imposer de coûteuses sanctions, un signal qu’un pays aussi intégré à l’économie mondiale que la Chine a sans doute bien entendu. L’Ukraine lance un avertissement clair, pensez-y bien avant de lancer une invasion.

La question des Ouïgours est plus complexe, car ce que la Chine fait est horrible. Néanmoins, les Etats-Unis ont tort d’affirmer qu’un génocide est en cours, le mot perd de son sens à force d’être politisé. Il n’y a pas de politique d’extermination dans le Xinjiang. C’est plutôt un endoctrinement de masse, pour contraindre les Ouïgours à renoncer à l’islam et en faire des communistes dociles. C’est choquant et révoltant. De graves violations aux droits de l’homme sont commises. Mais cela ne relève pas d’un génocide. Utiliser un tel vocabulaire est contre-productif au moment où des crimes de masse sont perpétrés en Ukraine et qu’il faut trouver un compromis avec Pékin.

La Chine est un pays autoritaire où le pouvoir resserre son emprise. Cependant, personne ne croit que nous pourrions amener un changement de régime. Il faut donc trouver un modus vivendi. Et je crois que c’est possible, car il y a au sein de ce pays suffisamment de forces qui veulent rester connectées avec le reste du monde.

 

Modifié par olivier lsb
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il y a 6 minutes, Ciders a dit :

Un naufrage :

  • ils ressoudent l'OTAN
  • ils ressoudent l'UE
  • ils poussent la Finlande et la Suède à aller voir l'OTAN
  • l'Asie centrale commence à regarder ailleurs
  • ils vexent les Israéliens sur un point sensible

Il leur reste quoi ? L'OPEP qui suit la hausse du cours du pétrole ?

Un naufrage... et l'orchestre continue de jouer sur le pont.

Il y a beaucoup de russes de confection juive qui ont immigré en Israél depuis 1980. 

On parle de plus de 1 millions de Russes israelien et 300 000 ukrainiens juifs dans le pays. La langue russe y est trés rependu. Avec la guerre en ukraine l'immigration d'une élite russe continue Les médias parle de plus 30 000 Russes qui aurait fait leur valise pour rejoindre leur famille dans ce pays. Parmi eux des ingenieurs et des médecins. 

En israel la population russes et ukrainiens soutienent le gouvernement de Kiev et son président Zelensky qui suscite l'admiration des Juifs qui voient en lui une figure héroïque. . 

Ce qui bien sur ne plait pas à Wladimir.    

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Question (ou hypothèse plutôt) qui est récurrente sur l'autre fil et que je poste ici car plus dans le sujet : la possibilité par la Russie d'une déclaration de guerre officielle le 9 mai qu'on commence à entendre à droite à gauche (SR US et presse expatriée russe), et d'une escalade du conflit.
Cela suscite de nombreuses interrogations qu'il serait légitime de discuter plutôt ici.
Et notamment : que vont faire l'UE et les US si Vlad escalade ?

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