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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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HAK arrêtera temporairement sa production en raison des coûts énergétiques et s’attend à une hausse des prix | Economie

https://lakoom-info.com/hak-arrete-temporairement-sa-production-en-raison-des-couts-energetiques-et-sattend-a-une-hausse-des-prix-economie/

octobre 3, 2022

Le fabricant de légumes et de légumineuses HAK interrompt sa production pendant quelques semaines en janvier en raison des prix élevés de l’énergie. Il s’agit d’une pause de six semaines, rapporte HAK ce lundi. Pour l’instant, la sécurité d’approvisionnement des produits HAK ne sera pas mise en péril par la mesure. Toutefois, l’entreprise met en garde contre une hausse des prix.

HAK choisit d’arrêter la production en janvier car c’est le mois le plus cher de l’année pour l’entreprise. Il n’est pas possible de produire tout l’hiver avec les prix actuels de l’énergie, selon le fabricant.

Bien qu’aucun pot de compote de pommes ou de petits pois ne soit fabriqué pendant six semaines, cela ne conduira pas à des étagères vides.

Comme beaucoup d’autres secteurs, les producteurs de légumes et de légumineuses subissent le poids des prix élevés de l’énergie. « Les coûts énergétiques actuels sont vraiment exorbitants et pour l’instant dix fois plus élevés que l’année dernière », déclare Timo Hoogeboom, chef de HAK.

Lire aussi:  L'inflation aux États-Unis reste élevée : plus de 8 % depuis six mois.

M. Hoogeboom s’attend donc à ce que ces coûts énergétiques élevés se répercutent sur les prix dans les supermarchés. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour prendre en charge nous-mêmes nos coûts dans la mesure du possible et planifier intelligemment pour que les prix n’aient pas à augmenter avec nous à ce niveau », dit-il. Malgré ces initiatives, nous ne parvenons pas encore à éviter les fortes hausses de prix. C’est douloureux, mais c’est malheureusement la réalité », déclare le cadre supérieur.

Modifié par herciv
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Son discours est absolument lunaire, même habité par la mauvaise foi et les nécessités de la propagande, je ne comprends pas comment on puisse dire çà dans sa position, avec ce que l'on sait.

Son comportement est bizarre, à griffonner des trucs pendant qu'il parle. Il me manque le contexte de cet extrait, surement une interview donné aujourd'hui, pour préciser sa pensée "complexe".

"Les Russes n'ont jamais rien fait de mal aux Ukrainiens, et les ont toujours traité avec le plus grand respect". Défense de rire.  

 

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Il y a 10 heures, olivier lsb a dit :

Ces investissements, jugent-ils, s’ils étaient « intégrés pour ce qu’ils sont », réduiraient « les différentiels dans l’endettement entre Etats », ce qui permettrait « d’objectiver un débat sur la gestion des finances publiques, qui parfois tend à opposer les bons élèves aux mauvais, les vertueux aux dispendieux. (…) La réalité est bien plus complexe ».

A peu près un point de PIB de différentiel grâce au budget des arméesdepuis les années 90. Ca en fait des sous vertueux.

Il y a comme un vent de panique en Allemagne et leur 200 milliard sont en plus un emplâtre sur une jambe de bois, un fusil à un coup. Ce plan là plus le plan de réarmement ... Ca va faire déraper leur budget. Mais soyons clair l'inflation donne des marges de manoeuvre importantes grâce aux rentrées de TVA. C'est vrai aussi en France qui va en plus profiter de la manne électrique. Je m'étonne d'ailleurs que Macron n'est pas lancé de grands plans. Il garde des sous pour un budget d'intervention pour nos voisins les moins riches et pour mettre les allemands face à leur responsabilité ?

C'est un peu ce que LEMAIRE déclare cette après-midi quand il parle de solidarité. Parce quand il y a solidarité il y a ceux qui donne et ceux qui reçoivent. Clairement on ne sera pas les seconds et les allemands pourraient eux en être.

 

Modifié par herciv
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Pendant ce temps de l'autre côté de l'Atlantique Biden fulmine :

 

Article en clair de La Tribune. On sent une certaine jouissance :

https://www.latribune.fr/economie/international/washington-voit-la-main-russe-derriere-la-baisse-drastique-de-la-production-de-petrole-de-l-opep-935592.html

Washington voit la main russe derrière la baisse drastique de la production de pétrole de l'Opep+

La Maison Blanche a critiqué vivement la baisse drastique de production de pétrole annoncée par l'Opep+. Le cartel de producteurs de pétrole a annoncé mercredi une réduction drastique de sa production, à 2 millions de barils par jour. Cette coupe majeure est aussi un camouflet diplomatique pour Joe Biden, qui s'était rendu en juillet à Jeddah, en Arabie saoudite, pour une visite officielle, vivement critiquée alors par des militants des droits humains.

latribune.fr

05 Oct 2022, 19:20

A quatre semaines des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, la décision de l'Opep+ de réduire sa production de pétrole de 2 millions de barils par jour, est une mauvaise nouvelle pour le président américain, Joe Biden. Alors que les 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par l'Arabie saoudite, et leurs dix partenaires conduits par la Russie ont convenu mercredi d'une baisse de deux millions  de barils par jour pour le mois de novembre, la Maison Blanche fulmine.

« Il est clair qu'avec sa décision aujourd'hui, l'Opep+ s'aligne avec la Russie », a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, après que le cartel de producteurs de pétrole a annoncé une réduction drastique de sa production. Cette décision « est une erreur », a-t-elle encore dit à bord de l'avion qui emmène le président américain Joe Biden en Floride pour un déplacement consacré aux dégâts causés par l'ouragan Ian.

Lire aussiL'Opep+ décide de réduire sa production de 2 millions de barils par jour

Camouflet diplomatique pour Biden

Précédemment, le président américain avait lui-même vivement critiqué via un communiqué la baisse drastique de production de pétrole annoncée par l'Opep+, qui est aussi pour lui un camouflet diplomatique alors qu'il s'était rendu en juillet à Jeddah, en Arabie saoudite, pour une visite officielle, vivement critiqué par des militants des droits humains.

Il est « déçu de la décision à courte vue » du cartel de pays producteurs et exportateurs d'or noir, explique un communiqué de la Maison Blanche. « Au moment où il est d'une importance cruciale de maintenir l'offre mondiale d'énergie, cette décision pénalisera en premier lieu les pays à revenus faibles et moyens », a assuré l'exécutif américain. Pour tenter de parer à une potentielle hausse des cours, les Etats-Unis vont « mettre sur le marché le mois prochain dix millions de barils pris sur les réserves stratégiques de pétrole, poursuivant les prélèvements historiques décidés en mars », a fait savoir la Maison Blanche.

L'exécutif américain avait en effet décidé d'injecter un million de barils sur le marché chaque jour pendant six mois, puisant pour cela dans ces réserves d'or noir, désormais au plus bas depuis juillet 1984. Ce programme est censé s'achever fin octobre. « Au vu de la décision du jour, l'administration Biden va consulter le Congrès sur les outils et mécanismes supplémentaires permettant de réduire le contrôle de l'Opep+ sur les prix de l'énergie », lit-on aussi dans ce long communiqué.

Biden appelle à baisser les prix à la pompe

Dans ce contexte, le démocrate de 79 ans, qui sait qu'une remontée des prix de l'essence à un mois des élections législatives de mi-mandat saperait les chances de son parti lors de ce scrutin, a appelé « les entreprises américaines du secteur de l'énergie à faire baisser les prix à la pompe ».

Le président, auquel l'opposition républicaine reproche régulièrement d'avoir bridé la production de pétrole aux Etats-Unis, veut aussi que son administration « explore toute action supplémentaire responsable pour continuer à augmenter la production avec effet immédiat » sur le territoire américain, selon le communiqué.

 

 

 

Mon avis :

Les pays de l'OPEP montre une certaine indépendance. On sait que beaucoup sont proches de la Russie mais on n'imaginait pas les saouds faire un tel écart par rapport aux US. ET moi je pense que c'est grâce à l'Inde qui a décidé de tenir une position centrale entre le bloc occidentale et le bloc (bien que j'ai un peu plus de mal à appeler çà un bloc maintenant)  russo-chinois. Cette position indienne, que les EAU soutiennent, trouve de nombreux relais dans les pays de l'OPEP qui pourraient bien prendre un peu de champ également avec les russes et les chinois.

L'Inde va commencer à  capitaliser sur sa position en attirant le plus possible de pays désireux de laisser les blocs se déchirer. Les pays d'amérique du sud pourrait rapidement adhérer à cette position. On sent que la France pourrait également être tentée tout en restant dans l'OTAN.

Modifié par herciv
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Il y a 12 heures, herciv a dit :

Allez un peu de concret maintenant ... voilà que certaines marques stoppent leur production 

Arc (Arcopal/Arcoroc) a déjà mis ses fours à l'arrêt pour 4 mois, il y a 2 ou 3 semaines, vu les coûts pour les maintenir en température.

La production de verre, qu'il soit de table, de bouteilles ou de bocaux, est donc réduite. C'était aussi envisagé pour l'acier chez d'autres industriels.

Par conséquent, la conserverie risque de se trouver bientôt à court de contenants... à moins d'accepter de les payer bien plus cher, en plus de payer plus cher l'énergie de cuisson.

Modifié par FATac
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il y a 22 minutes, FATac a dit :

Arc (Arcopal/Arcoroc) a déjà mis ses fours à l'arrêt pour 4 mois, il y a 2 ou 3 semaines), vu les coûts pour les maintenir en température.

La production de verre, qu'ils soient de table, de bouteilles ou de bocaux, est donc réduite. C'était aussi envisagé pour l'acier chez d'autres industriels.

Par conséquent, la conserverie risque de se trouver bientôt à court de contenants... à moins d'accepter de les payer bien plus cher, en plus de payer plus cher l'énergie de cuisson.

Bien vu. Je n'avais pas penser production de contenants en verre ou en conserve.

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à l’instant, Boule75 a dit :

On va peut-être enfin revenir au système de la consigne, qui devrait être doublé d'une standardisation des contenants. Gros cauchemars en vue pour les professionnel du marketting (comment ça ? Plus le droit de traiter l'emballage comme différenciant ?) et les filières de recyclage du verre...

Oh punaise çà non plus je ne l'avais pas anticipé. Mais c'est pourtant évident.

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Il y a 15 heures, herciv a dit :

Crise de l’énergie : les réserves françaises de gaz sont remplies à 100 %

Ce que je retiens d'un article lu ce matin, c'est que ces réserves à 100% représentent 130 TWh alors que notre consommation hivernale complète est plutôt de l'ordre de 300 TWh.

Donc, cela ne signifie pas que nous sommes tiré d'affaire. D'autant plus que les subventions massives prévues par les allemands veulent dire qu'ils vont peu diminuer leur consommation et peut être essayer de se servir des prix pour être prioritaires sur les livraisons pendant l'hiver.

https://www.20minutes.fr/planete/4003827-20221005-crise-energetique-stockages-gaz-plein-france-assurance-hiver-tranquille

Modifié par Deres
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Il y a 13 heures, herciv a dit :

A peu près un point de PIB de différentiel grâce au budget des arméesdepuis les années 90. Ca en fait des sous vertueux.

Il y a comme un vent de panique en Allemagne et leur 200 milliard sont en plus un emplâtre sur une jambe de bois, un fusil à un coup. Ce plan là plus le plan de réarmement ... Ca va faire déraper leur budget. Mais soyons clair l'inflation donne des marges de manoeuvre importantes grâce aux rentrées de TVA. C'est vrai aussi en France qui va en plus profiter de la manne électrique. Je m'étonne d'ailleurs que Macron n'est pas lancé de grands plans. Il garde des sous pour un budget d'intervention pour nos voisins les moins riches et pour mettre les allemands face à leur responsabilité ?

Le PIB allemand est proche de 4000 milliards d'euros. Donc 100 milliards pour la défense cela fait 2.5% de PIB et 200 milliards pour le gaz, cela fait 5% de PIB. Vu que leur dette est à 70% du PIB, ce n'est donc pas si dramatique que cela pour eux, vu que nous sommes à 115% de dette et les italiens à 150% ... Ils pourraient faire cela tous les ans pendant 10 ans avant de rejoindre l'endettement italien. Evidemment, les pays endettés s'offusquent que l'Allemagne se serve de cet avantage équivalent à un bas de laine en cas de coup dur car eux ne peuvent plus le faire. Comme le rappelle l'article, les allemands ne se servent de l'Europe que quand cela sert leurs intérêts et leur premier réflexes est de faire cavaliers seuls. Et rappelez vous comment Angela Merkel a finit sans difficulté par imposer à Macron de fermer nos stations de sports d'hiver à cause du COVID dans une tentative ratée de forcer l'Autriche à le faire. 

Pour les sous-vertueux, je rappelle que notre déficit a presque toujours été au delà de 3%, donc que ce n'est pas 1% dans la défense qui en est la principale source.

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il y a 1 minute, Deres a dit :

Vu que leur dette est à 70% du PIB, ce n'est donc pas si dramatique que cela pour eux, vu que nous sommes à 115% de dette et les italiens à 150% ... Ils pourraient faire cela tous les ans pendant 10 ans avant de rejoindre l'endettement italien.

Oui mais tu raisonnes à isocontexte par rapport à il y a deux ans 

La contrainte économique ne va pas seulement s'exercer sur l'énergie. Il va y avoir des pénuries qui ne pourront pas être supprimée par plus de sous sur l'énergie. Prend le cas de la fabrication de verre par exemple. Si le sourcing était la France, la France va garder son verre pour elle-même si l'Allemagne décide de ne pas jouer la solidarité. Si telle est le cas l'Allemagne devra aussi s'approvisionner en verre ailleurs que chez elle (et que la France) à des prix beaucoup plus importants, tu peux aussi prendre le cas de l'ADBLUE pour le transports, ou de beaucoup de produits agricoles ou aussi des composants électroniques. Rentrer dans le jeu des subventions à l'énergie c'est rentrer dans beaucoup d'autres subventions que les rentrées de TVA supplémentaires ne pourront pas contenir. La structure économique de l'Allemagne ne peut tout simplement pas supporter ce changement. 

Donc soit l'Allemagne la joue solo et va devoir investir dans des sourcing beaucoup plus couteux et par exemple devra payer une facture énergétique confortable à la France soit elle invoque à son tour la solidarité et par exemple la France y regardera à deux fois avant de facturer au prix de marché son électricité (verte parait-il). 

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il y a 11 minutes, Deres a dit :

Le PIB allemand est proche de 4000 milliards d'euros. Donc 100 milliards pour la défense cela fait 2.5% de PIB et 200 milliards pour le gaz, cela fait 5% de PIB. Vu que leur dette est à 70% du PIB, ce n'est donc pas si dramatique que cela pour eux, vu que nous sommes à 115% de dette et les italiens à 150% ... Ils pourraient faire cela tous les ans pendant 10 ans avant de rejoindre l'endettement italien. Evidemment, les pays endettés s'offusquent que l'Allemagne se serve de cet avantage équivalent à un bas de laine en cas de coup dur car eux ne peuvent plus le faire. Comme le rappelle l'article, les allemands ne se servent de l'Europe que quand cela sert leurs intérêts et leur premier réflexes est de faire cavaliers seuls. Et rappelez vous comment Angela Merkel a finit sans difficulté par imposer à Macron de fermer nos stations de sports d'hiver à cause du COVID dans une tentative ratée de forcer l'Autriche à le faire. 

Pour les sous-vertueux, je rappelle que notre déficit a presque toujours été au delà de 3%, donc que ce n'est pas 1% dans la défense qui en est la principale source.

En effet, ils ont de la marge financière. Mais tout même avec leur forte dépendance en gaz. Il y en aura qui profiteront pour siphonner le maximum de pognon possible avant que les Allemands trouvent des solutions énergétiques alternatives. 

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Il y a 2 heures, FATac a dit :

Par conséquent, la conserverie risque de se trouver bientôt à court de contenants... à moins d'accepter de les payer bien plus cher, en plus de payer plus cher l'énergie de cuisson.

C'est simple, puisqu'en Amérique l'énergie n'est pas chère (*), il n'y a qu'à tout importer d'Amérique, contenu et contenant.

* https://www.statista.com/statistics/673333/monthly-prices-for-natural-gas-in-the-united-states-and-europe/

...

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il y a 28 minutes, TRUCide a dit :

En effet, ils ont de la marge financière. Mais tout même avec leur forte dépendance en gaz. Il y en aura qui profiteront pour siphonner le maximum de pognon possible avant que les Allemands trouvent des solutions énergétiques alternatives. 

Oui, leur vrai souci, c'est que pour le moment, ils n'ont pas de solution à long terme à leur dépendance au gaz. Leur plan long terme était probablement toujours de continuer au gaz en comptant sur la réactivation des pipeline NS à la fin de la guerre, mais maintenant c'est foutu définitivement pour cette solution. Ce n'est pas pour rien qu'ils poussent l'Europe à fond dans le délire de l'hydrogène car leur problème de production renouvelable intermittente d'électricité va encore s'amplifier avec le temps surtout si ses voisins investissent aussi là dedans ce qui ne leur permettra plus d'écouler leurs excédents.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

On va peut-être enfin revenir au système de la consigne, qui devrait être doublé d'une standardisation des contenants. Gros cauchemars en vue pour les professionnel du marketing (comment ça ? Plus le droit de traiter l'emballage comme différenciant ?) et les filières de recyclage du verre...

Carrouf, pour ne pas les citer, a mis en place des bacs de récupération de bouteille plastique. C'est 2 centimes la bouteille ramenée.

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il y a 14 minutes, jisse a dit :

 

Carrouf, pour ne pas les citer, a mis en place des bacs de récupération de bouteille plastique. C'est 2 centimes la bouteille ramenée.

Auchant fait çà depuis au moins 5 ans.

il y a 15 minutes, jisse a dit :

 

Carrouf, pour ne pas les citer, a mis en place des bacs de récupération de bouteille plastique. C'est 2 centimes la bouteille ramenée.

Auchant fait çà depuis au moins 5 ans.

AUtre sujet

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/crise-de-l-energie-l-etat-va-se-porter-garant-des-entreprises-mais-sans-plafonner-les-prix-d-achat-935559.html

Révélation

Les entreprises française souffre des tarifs dérégulés :

 

Crise de l’énergie : l’Etat va se porter garant des entreprises, mais sans plafonner les prix d'achat

Afin de contenir les factures d'énergie des professionnels, l'Etat compte prendre à sa charge les garanties financières demandées par les fournisseurs d'électricité et de gaz afin de réduire le risque d'un défaut de paiement, a indiqué mercredi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Mais une telle mesure ne suffira pas à alléger suffisamment les charges qui pèsent sur les petites et moyennes entreprises, estime la confédération des PME, qui demande le retour à un tarif régulé par les pouvoirs publics, à l’image de ce qui existe déjà pour les particuliers et les sociétés de moins de dix salariés.

Alors que les prix de l'énergie continuent de crever le plafond, le gouvernement le martèle : le bouclier tarifaire « protège les consommateurs français », bien moins soumis à la volatilité des cours de l'électricité et du gaz que leurs voisins européens. Et pourtant, dans cette stratégie d'aide massive aux ménages, un immense trou dans la raquette demeure : l'accompagnement des entreprises, confrontées à un marché devenu fou.

« Beaucoup d'entre elles se retrouvent sans aucune offre de la part des fournisseurs, ou face à des propositions impossibles. Par exemple, une société d'une cinquantaine de salariés qui déboursait jusqu'alors 72 euros par mégawattheure (MWh) et dont le contrat de fourniture s'arrête fin septembre doit maintenant s'engager sur 3 mois pour 1.875 euros le MWh, ou sur 3 ans pour 900 euros le MWh, sinon rien ! », s'alarme le secrétaire général de la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), Jean-Eudes du Mesnil. De quoi, selon l'organisation patronale, « mettre en danger de mort » 150.000 PME dans le pays, incapables de payer l'énergie dont elles auraient besoin pour fonctionner.

« Nous ne vous laisserons pas tomber », a tenté de les rassurer ce mercredi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Et d'annoncer la mise en place d'un dispositif « fondamental » et « totalement novateur », selon ses termes : l'Etat prendra à sa charge les garanties financières demandées par les fournisseurs aux entreprises, lesquelles sont censées couvrir le risque d'un défaut de paiement en cas de faillite. Le but : que chaque société puisse souscrire à une offre de gaz ou d'électricité quel que soit son bilan, sans devoir pour autant consentir à d'onéreuses cautions bancaires.

Contreparties très coûteuses

Et pour cause, cette assurance demandée par les fournisseurs aux entreprises charge la barque pour les PME, notamment celles qui se trouvent déjà en difficulté. « Beaucoup font face à des risques de défauts considérables ; on refuse donc de leur proposer un contrat, car on se dit c'est trop risqué. Résultat : l'entreprise ferme ! », a illustré mercredi Bruno Le Maire. Surtout, même lorsqu'une offre est proposée, les contreparties s'avèrent très coûteuses :

« Imaginons que vous vendiez à une entreprise 100 GWh d'électricité à 500 euros le MWh, soit un contrat à 50 millions d'euros. Dans ce cas, environ 25% du montant pourra être demandé en garantie, c'est-à-dire près de 12 millions d'euros à verser par la société lors de la signature dudit contrat », explique à La Tribune un fournisseur d'électricité qui souhaite rester anonyme.

Afin d'alléger la note, le nouveau mécanisme, qui sera mis en œuvre « dès le projet de loi finances pour 2023 » selon le gouvernement, fera donc en sorte de réduire les exigences des fournisseurs en la matière. « Dès lors que le risque d'impayé [ne sera] pas intégré dans la facture [mais assumé par l'Etat, ndlr], le prix baisse[ra] automatiquement. Ce n'est pas du tout négligeable dans la facture que paiera la PME », a ajouté la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Charte signée par les fournisseurs

En échange, les fournisseurs seront soumis à plusieurs obligations. «Trop de cas inacceptables nous sont remontés : prix exorbitants, conditions de contrat révisées de manière unilatérale, visibilité insuffisante... », a relevé Bruno Le Maire. Ainsi, selon une charte signée mercredi par de nombreux énergéticiens (EDF, Engie, TotalEnergies, GEG, Seolis, Soregies, Alterna Energies), les fournisseurs devront désormais « faire au moins une proposition commerciale à destination de tout consommateur professionnel adressable qui en ferait la demande », quelle que soit sa situation financière.

Par ailleurs, les entreprises devront être prévenues au moins deux mois avant le renouvellement de leur contrat de l'échéance à venir. « Cela permettra au patron d'une PME de faire des comparaisons, d'ouvrir la compétition avec d'autres fournisseurs et de se retourner le cas échéant », a justifié le ministre de l'Economie.

Mais si ces mesures sont « bienvenues », elles ne permettront pas de s'attaquer au sujet central du prix exorbitant que devront débourser les entreprises pour acheter des MWh, selon le secrétaire général de la CPME. « L'idée est de rétablir des relations commerciales à peu près normales avec les fournisseurs. Mais il n'y a aucune avancée réelle en termes de plafonnement du prix », regrette-t-il.

La CPME demande l'extension du tarif réglementé de vente

Certes, le gouvernement a par ailleurs annoncé mercredi que « les prix des producteurs d'électricité » seraient « plafonnés » à 180 euros le mégawattheure (MWh) en France, comme cela a été validé la semaine dernière lors d'une réunion des ministres européens de l'Energie. Le dispositif sera d'ailleurs introduit « dans les jours qui viennent » via un amendement gouvernemental au PLF pour 2023, a précisé Bruno Le Maire.

Mais en réalité, un tel système s'apparente plutôt à un plafonnement des revenus : la « rente » dégagée par les énergéticiens, c'est-à-dire la différence entre 180 euros et le prix de vente du MWh sur le marché, serait prélevé par l'Etat puis redistribuée au profit des aides aux sociétés et aux collectivités. De quoi permettre de dégager « 5 à 7 milliards d'euros », selon l'exécutif, mais en aucun cas de poser un prix limite auquel les électrons pourront être vendus aux entreprises.

« Ça ne résoudra pas fondamentalement le problème. Il faudrait plutôt généraliser ce qui existe déjà pour certaines entreprises de moins de dix salariés, c'est-à-dire permettre aux entreprises de souscrire à un tarif réglementé de vente d'électricité, à l'image de ce qui existe pour les particuliers », défend de son côté Jean-Eudes du Mesnil.

Pour l'heure, aucune extension de ce type n'est cependant prévue. Seule nouveauté en la matière : mercredi, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé qu'elle publiera prochainement une référence de prix de l'électricité pour les PME. Le principe : que ces dernières puissent vérifier si les offres qui leur sont proposées reflètent bien la réalité des coûts d'approvisionnement, sans pour autant bénéficier de prix encadrés.

Lire aussi« Plafonner le prix de l'électricité enverrait un signal au marché pour casser la spéculation » (Fabrice Le Saché, Medef)

 

 

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https://www.bbc.com/news/uk-politics-63151813

Les dirigeants de 44 pays européens se réunissent jeudi à Prague, à l'occasion de la première réunion historique d'un nouveau club politique des nations.

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a évoqué la construction d'une "communauté politique européenne sans la Russie de Poutine".

Outre le Royaume-Uni, des pays non membres de l'UE comme la Suisse, la Turquie, la Norvège, l'Islande, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et les pays des Balkans occidentaux figurent parmi les participants à la première réunion du CPE.

Mais le nouveau CPE ne dispose pas d'institutions ni de personnel dédié. Cela a suscité des interrogations quant à la manière dont les décisions seraient mises en œuvre.

Il s'agit donc d'un effort sans précédent pour réunir des dirigeants de tout le continent afin de discuter de domaines d'intérêt commun. S'il s'avère être un succès, il pourra continuer à avoir lieu jusqu'à deux fois par an. S'il s'agit d'un échec, il pourrait faire pschitt.

"L'une des mesures du succès sera de savoir si elle persuade la Serbie, l'Azerbaïdjan et la Turquie de se tourner un peu plus vers l'Ouest et moins vers la Russie", déclare M. Grant.

La Turquie a parlé d'une approche "équilibrée" de la Russie et n'a pas signé les sanctions occidentales.

"Lorsqu'il a été proposé par Macron, le CPE était censé être un club partageant des valeurs démocratiques, mais il s'agit désormais de s'assurer que l'Europe dans son ensemble n'est pas l'amie de la Russie", explique M. Grant.

Mais les responsables britanniques tiennent à garder la tête froide sur la CPE, insistant sur le fait qu'ils se retireront si elle évolue dans une direction indésirable.

Modifié par Wallaby
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