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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Pour l'accord sur le grain, Poutine l'a rejeté sous prétexte que la partie concernant la Russie n'a pas été respectée ( pour les exportations russes de grain et engrais ).

Je ne sais pas si c'est vrai ou faux, mais vu que l'occident n'a pas dénoncé de mensonge russe sur ces déclarations, on peut supposer que Poutine disait la vérité et il est donc logique que la Russie dénonce cet accord.

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https://www.lemonde.fr/international/live/2023/07/28/guerre-en-ukraine-en-direct-plusieurs-zones-residentielles-bombardees-par-les-russes-dans-l-oblast-de-donetsk_6183668_3210.html

Vladimir Poutine salue la Corée du Nord pour son « ferme soutien » à la guerre en Ukraine

Vladimir Poutine a envoyé un discours, lu par le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, lors de la visite de ce dernier en Corée du Nord, dans lequel il salue Pyongyang pour son « ferme soutien à l’opération militaire spéciale contre l’Ukraine », selon l’agence officielle Korean Central News Agency (KCNA).

M. Choïgou est actuellement à Pyongyang à l’occasion de l’anniversaire de la fin de la guerre de Corée (1950-1953). Il a rencontré jeudi le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un. Les deux hommes ont eu « une conversation amicale », rapporte KCNA. La Russie, alliée historique de la Corée du Nord, est l’une des rares nations avec lesquelles Pyongyang entretient de bonnes relations.

Kim Jong-un soutient l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, notamment en leur fournissant des fusées et des missiles, selon Washington, ce que Pyongyang dément.

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il y a 58 minutes, jean-françois a dit :

Pour l'accord sur le grain, Poutine l'a rejeté sous prétexte que la partie concernant la Russie n'a pas été respectée ( pour les exportations russes de grain et engrais ).

Je ne sais pas si c'est vrai ou faux, mais vu que l'occident n'a pas dénoncé de mensonge russe sur ces déclarations, on peut supposer que Poutine disait la vérité et il est donc logique que la Russie dénonce cet accord.

Rien n'est blanc ou noir mais cet accord n'engageait en rien les occidentaux à lever certaines sanctions :

https://www.swissinfo.ch/fre/politique/pourquoi-l-accord-sur-les-exportations-de-céréales-en-mer-noire-est-il-important-/48670194

En quoi consiste cet accord?

L’accord sur les exportations des céréales ukrainiennes en mer Noire a été négocié par l’ONU et la Turquie en juillet 2022 et comprend deux accords distincts: l’initiative sur les céréales en mer Noire (BSGI) entre l’Ukraine, la Russie, la Turquie et l’ONU, et un protocole d’accord (MoU) entre la Russie et l’ONU. Le premier couvrait une période de 120 jours – jusqu’ici renouvelée – tandis que le second couvrait une période de trois ans.

L’accord visait à atténuer la crise alimentaire mondiale. Le changement climatique, les conflits et les répercussions économiques du Covid ont poussé les prix alimentaires mondiaux à la hausse, faisant craindre des famines en Afrique et au Moyen-Orient. Les prix des denrées alimentaires ont atteint un sommet en mars 2022, un mois après que la Russie, l’un des principaux producteurs de céréales et d’engrais, a envahi l’Ukraine, grand exportateur de céréales. La Syrie, le Yémen et la Somalie font partie des pays qui importaient plus de la moitié de leur blé d’Ukraine et de Russie.

La BSGI permettait d’exporter en toute sécurité des céréales ukrainiennes transportées par des navires commerciaux via un corridor maritime dans la mer Noire. Le protocole d’accord engage les Nations unies à aider Moscou à surmonter les obstacles à ses propres exportations de denrées alimentaires et d’engrais.

Pourquoi la Russie s’est-elle retirée?

La Russie a menacé à plusieurs reprises de se retirer de l’accord, affirmant que sa part du marché n’était pas honorée.

Bien que les exportations russes de denrées alimentaires et d’engrais soient exclues des sanctions occidentales, Moscou affirme que les restrictions en matière de paiement, de logistique et d’assurance constituent un frein à celles-ci.

Les exportations de blé russe ont augmenté au cours de la dernière année, mais les exportations d’engrais – en particulier ceux à base d’ammoniac et de potassium – ont diminué. Lundi, António Guterres a souligné qu’il était «conscient de certains obstacles qui subsistent concernant les exportations des denrées alimentaires et des engrais russes», mais a aussi rappelé les progrès tangibles réalisés par les Nations unies. Parmi eux: des exemptions de sanctions et un mécanisme de paiement spécial hors SWIFT pour la Banque agricole russe.

Moscou souhaite notamment que l’ONU l’aide à reconnecter la Banque agricole russe au système de paiement SWIFT et à reprendre ses exportations d’ammoniac via un pipeline reliant la Russie et l’Ukraine, aujourd’hui hors d’usage.

En octobre 2022, la Russie avait brièvement suspendu sa participation à l’accord en réaction à une attaque de drone contre sa flotte en Crimée. Le Kremlin a déclaré lundi que sa décision de se retirer n’était pas liée à une attaque perpétrée le même jour contre le pont entre la Russie et la Crimée. La Russie a accusé l’Ukraine d’être à l’origine de l’attaque, mais Kiev ne l’a pas revendiquée.

Moscou s’est également plaint qu’une quantité insuffisante de céréales exportées par le biais du corridor de la mer Noire avait été acheminée vers les pays les plus pauvres.

Quels résultats pour l’accord?

L’accord sur les céréales ukrainiennes a permis l’exportation de 32,9 millions de tonnes de denrées alimentaires, principalement du maïs et du blé, vers 45 pays répartis sur trois continents. 57% de celles-ci ont été destinées à des pays en développement, mais seulement 20% à des pays à revenu faible ou moyen inférieur.

Le retour de l’un des plus grands exportateurs de céréales sur les marchés mondiaux a contribué à une baisse de 11,6% des prix alimentaires mondiaux depuis juillet 2022, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

La plus grande organisation humanitaire du monde, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, a livré plus de 725'000 tonnes de blé, dans le cadre de l’accord, à des personnes en situation de crise en Afghanistan, dans la Corne de l’Afrique et au Yémen. Même avant la guerre en Ukraine, le PAM y achetait plus de la moitié de ses approvisionnements en céréales. 80% des achats de céréales du PAM pour 2023 avaient été effectués dans le cadre de l’initiative.

L’effondrement de l’accord «frapperait certainement l’Afrique de l’Est de plein fouet», a averti en juin Dominique Ferretti, responsable des programmes d’urgence du PAM dans la région. Des millions de personnes y souffrent de la faim.

Un dernier navire a quitté l’Ukraine le 16 juillet. Ces derniers mois, les exportations dans le cadre de l’accord ont chuté en raison de l’allongement de la durée des inspections – menées conjointement par des fonctionnaires ukrainiens, russes, turcs et onusiens – et de l’exclusion d’un port ukrainien de l’initiative. «La mise en œuvre de l’initiative repose sur un consensus, il faut donc que toutes les parties s’accordent sur le rythme de l’opération», déclarait l’ONU.

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Il y a 2 heures, Heorl a dit :

Tu veux dire, comme Poutine a respecté le mémorandum de Budapest, les engagements écrits de la Russie, Minsk I et Minsk II ?

C'est un sophisme qu'assimiler une résiliation à un irrespect. Résilier un contrat dans la forme prescrite par ledit contrat, c'est respecter ce contrat car c'est se conformer à ce qui est écrit dans le texte du contrat en matière de résiliation. Autrement tu ne pourrais jamais résilier un contrat d'assurance et tu devrais payer des pénalités à tous les coups.

Les accords de Minsk ont été l'objet d'une carence d'exécution par Kiev, grâce aux efforts de sabotage de Victoria Nuland :

Le 27/05/2016 à 00:51, Wallaby a dit :

http://www.lopinion.fr/edition/international/ukraine-guerre-peut-elle-repartir-98998 (28 mars 2016)

Les autorités ukrainiennes jouent la montre – des diplomates français parlent, en privé, de « manœuvres dilatoires » – et réinterprètent les documents signés. C’est notamment le cas en ce qui concerne le contrôle de la frontière avec la Russie, dont Kiev fait un préalable à l’organisation d’élections dans le Donbass alors qu’il doit être restauré au lendemain du scrutin selon les termes de l’article 9 des accords de Minsk.

A l’automne dernier, le sherpa de François Hollande, Jacques Audibert, a appelé son homologue américain Susan Rice à la Maison Blanche pour lui faire part du mécontentement de Paris face aux messages, jugés déloyaux, que ferait passer Victoria Nuland à Kiev sur les accords de Minsk.

et à la duplicité de Zelenski qui a renié ses promesses électorales pacifistes et son accord donné à la formule Steinmeier.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

et à la duplicité de Zelenski qui a renié ses promesses électorales pacifistes et son accord donné à la formule Steinmeier.

je ne sais plus si il a la majorité parlementaire ou si c'est un alliance obligatoire à la Rada avec des personnes ne voulant de toute façon pas la paix en ces termes.

Ce qui est par contre sûr c'est que lorsque les négociateurs rentrent à la maison en disant que de toute façon leur pays n'appliquera pas ce qu'ils viennent de signer, ça ne présage rien de bon sur le déroulement futur de l'application...

Modifié par rendbo
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Il y a 3 heures, jean-françois a dit :

Pour l'accord sur le grain, Poutine l'a rejeté sous prétexte que la partie concernant la Russie n'a pas été respectée ( pour les exportations russes de grain et engrais ).

Je ne sais pas si c'est vrai ou faux, mais vu que l'occident n'a pas dénoncé de mensonge russe sur ces déclarations, on peut supposer que Poutine disait la vérité et il est donc logique que la Russie dénonce cet accord.

@Heorl est le bon exemple que démentir et commenter ne sert à rien vu que tout le monde en occident par du principe que les Russes sont des menteurs fourbes ne respectant rien

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4 hours ago, Wallaby said:

https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/jul/27/war-dialogue-grain-deal-putin-food-exports

La philanthropie commune exige que l'offre de Poutine soit mise à l'épreuve. Parfois, il faut conclure des accords avec le diable. Les sanctions occidentales ont été totalement inefficaces pour influencer le cours ou l'issue possible de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il est difficile de déterminer dans quelle mesure elles ont même porté atteinte à la population civile russe, alors qu'elles ont imposé un prix élevé aux consommateurs d'énergie européens en raison des sanctions de rétorsion tout à fait prévisibles de la Russie. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement estime même que l'économie russe passera l'année prochaine d'une phase de contraction à une phase d'expansion. Le FMI estime déjà que son taux de croissance dépasse celui du Royaume-Uni. L'Occident est donc piégé dans la poursuite d'une politique qui a échoué, pour la seule raison que l'orgueil lui interdit d'y mettre fin. En attendant, ceux qui sont les plus touchés - les consommateurs mondiaux des exportations alimentaires de l'Ukraine - doivent souffrir. Cela ne saurait être juste.

J'ai demandé, mais en vain, des preuves que le gouvernement britannique - ou, je suppose, tout autre gouvernement occidental - a fait des prévisions sur les conséquences des sanctions avant de les imposer. La science économique élémentaire aurait dû prédire que les énormes réserves de dollars de la Russie, réputées pour être de l'ordre de 650 milliards de dollars, protégeraient son économie de graves dommages. L'impact des sanctions de rétorsion sur les prix de l'énergie et des denrées alimentaires en Europe était également prévisible.

Cet aspect n'a-t-il jamais été abordé ? Il aurait été bien plus judicieux de concentrer toutes les ressources sur l'aide à apporter à l'Ukraine sur le champ de bataille. La sanction économique moderne est une arme qui n'est pas sans rappeler la bombe A américaine du film Oppenheimer : sa rhétorique, sa puissance et sa capacité de nuisance exaltent tellement ses créateurs qu'ils ne se soucient guère de ses conséquences pratiques ou de ses implications morales. Elle devient un article de foi autant qu'une arme de guerre et, en tant que telle, elle est incontestable.

L'aversion pour Poutine en Ukraine ne doit pas bloquer toute relation avec la Russie, quel qu'en soit le coût collatéral.

Attention, édito pas article.

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1 hour ago, Wallaby said:

C'est un sophisme qu'assimiler une résiliation à un irrespect. Résilier un contrat dans la forme prescrite par ledit contrat, c'est respecter ce contrat car c'est se conformer à ce qui est écrit dans le texte du contrat en matière de résiliation. Autrement tu ne pourrais jamais résilier un contrat d'assurance et tu devrais payer des pénalités à tous les coups.

Les accords de Minsk ont été l'objet d'une carence d'exécution par Kiev, grâce aux efforts de sabotage de Victoria Nuland :

et à la duplicité de Zelenski qui a renié ses promesses électorales pacifistes et son accord donné à la formule Steinmeier.

Normal, Zelinsky est un alien sophiste. Rompre un accord n'est pas le résilier.

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Il y a 3 heures, jean-françois a dit :

Je ne sais pas si c'est vrai ou faux, mais vu que l'occident n'a pas dénoncé de mensonge russe sur ces déclarations, on peut supposer que Poutine disait la vérité et il est donc logique que la Russie dénonce cet accord.

Sur ce point, la réponse de @Paschi remet l'église au milieu du village.

Et par ailleurs, tu commets aussi un biais de raisonnement : argumentatum ad silencio

Révélation

p.jpeg

Désolé. :blush:

 

il y a 22 minutes, rendbo a dit :

@Heorl est le bon exemple que démentir et commenter ne sert à rien vu que tout le monde en occident par du principe que les Russes sont des menteurs fourbes ne respectant rien

T'as déjà entendu un Russe dire "Je suis un menteur" ? Tiens, si c'est pas une preuve, ça !! :biggrin:

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il est évident que Poutine ne sort que l'argumentaire qui lui convient.

Toutefois, à chaque fois que la Russie a donné des informations ou arguments contestables, les gouvernements occidentaux n'ont pas manqué  de répondre.

Or là, sauf erreur de ma part, je n'ai vu aucune réponse sur les arguments de Poutine.

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il y a 6 minutes, prof.566 a dit :

Normal, Zelinsky est un alien sophiste. Rompre un accord n'est pas le résilier.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_céréalière_de_la_mer_Noire

Le 18 mars 2023, la Turquie et les Nations-Unies annoncent que l'accord est étendu pour une durée de 60 jours.

Le 17 mai, l'accord est à nouveau renouvelé pour 60 jours.

Le 17 juillet, le jour de l'expiration de l'accord, la Russie décide de suspendre sa participation.

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à l’instant, jean-françois a dit :

Or là, sauf erreur de ma part, je n'ai vu aucune réponse sur les arguments de Poutine.

Ce qui ne prouve ni leur pertinence, ni qu'ils n'ont pas été contestés dans les endroits où ça compte.

C'est pour ça qu'on ne peut rien en conclure, et surtout pas qu'ils sont fondés.

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il y a 9 minutes, jean-françois a dit :

on peut quand même se poser la question de pourquoi avoir raté cette occasion, sachant que cela sert Poutine dans sa com vis à vis des pays du sud.

Au hasard (en fait, non), pour faire comme l'indiquait Napoléon Bonaparte : "Ne jamais contrarier un adversaire qui commet une erreur".

Blague à part : ça ne sert que la comm' à destination du grand public, et même là, je ne suis pas sûr que ça porte.

En fait, ceux qui s'occupent des approvisionnements (négociateurs, importateurs, et certainement les gouvernants) dans ces pays du sud, sont parfaitement au courant de la réalité avec laquelle ils sont en contact - et un démenti ou des preuves de duperie sont bien plus efficaces à ce niveau, dans l'ambiance feutrée des officines, plutôt que dispersées aux quatre vents, dans la caisse de résonnance médiatique où l'on finit par ne plus distinguer le démenti du démenti du démenti, tant le niveau de bruit y monte.

Modifié par FATac
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23 hours ago, Wallaby said:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_céréalière_de_la_mer_Noire

Le 18 mars 2023, la Turquie et les Nations-Unies annoncent que l'accord est étendu pour une durée de 60 jours.

Le 17 mai, l'accord est à nouveau renouvelé pour 60 jours.

Le 17 juillet, le jour de l'expiration de l'accord, la Russie décide de suspendre sa participation.

AH ok. Je parlais de l'accord ou, contre le désarmement nucléaire de l'Ukraine, la Russie était garante de son intégrité territoriale

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Il y a 1 heure, Berezech a dit :

Excellent fil de Stéphane Audrand sur la guerre des camions
Pou résumer : la Russie en bouffe, en achète, en produit des dizaines de milliers, l'Ukraine en manque et aura besoin d'un approvisionnement conséquent.
 

 

Mazette, comptant 50k€ par bestiau, on arrive rapidement à 1,5 milliard annuel.

Et même pour de la fourniture chinoise,  c'est probablement sous-évalué comme valeur.

La question étant,  qu'est-ce qui est lié à l'arrêt du flux pour cause sanctions, et qu'est ce qui est lié uniquement aux besoins créés par la guerre ?

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il y a 2 minutes, MoX a dit :

La question étant,  qu'est-ce qui est lié à l'arrêt du flux pour cause sanctions, et qu'est ce qui est lié uniquement aux besoins créés par la guerre ?

Visiblement, il y a toujours des flux via des pays tiers, même si on peut envisager qu'ils sont moins importants qu'avant le conflit. Vu que le front absorbe pas mal de véhicules, qu'il y a de la casse et de l'usure, que les pièces détachées arrivent moins (mais elles doivent arriver, au moins partiellement et avec difficulté) et que derrière les usines russes ne peuvent pas remplacer toutes les pertes plus fournir les besoins ordinaires... je dirais les deux, mon capitaine.

A noter que l'article cité mentionne aussi des achats en bus, minibus, véhicules spécialisés (ambulances, camions de pompiers, porte-grues).

Quelqu'un saurait trouver le nombre de camions importés en temps normal par la Russie ?

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Sinon, sur un sujet un peu annexe : a-t-on une idée, même vague, de l'impact du conflit sur les réseaux russes et ukrainiens de criminalité organisée ?

Il y a, d'une part, l'impact du conflit sur leurs ressources humaines respectives : mobilisation d'un côté, élargissement de condamnés à l'issue de leur service wagnerite de l'autre.

Mais aussi l'impact sur leurs marchés et leurs ressources : trafic de stupéfiants (notamment la Pervitine en République Tchèque), d'armes, proxénétisme, prostitution et pornographie, trafic d'êtres humains (migrants et ou clandestins), cyber-délinquance, etc.

Le conflit actuel permet-il à ces organisations de continuer à prospérer, voire à se développer, ou bien conduit-il à un ralentissement marqué de leurs activités, avec un fort risque de rebond à l'issue du conflit et à la libération des ressources (humaines et matérielles) qu'il mobilise actuellement ?

A votre avis ?

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Il y a 2 heures, FATac a dit :

Sinon, sur un sujet un peu annexe : a-t-on une idée, même vague, de l'impact du conflit sur les réseaux russes et ukrainiens de criminalité organisée ?

Il y a, d'une part, l'impact du conflit sur leurs ressources humaines respectives : mobilisation d'un côté, élargissement de condamnés à l'issue de leur service wagnerite de l'autre.

Mais aussi l'impact sur leurs marchés et leurs ressources : trafic de stupéfiants (notamment la Pervitine en République Tchèque), d'armes, proxénétisme, prostitution et pornographie, trafic d'êtres humains (migrants et ou clandestins), cyber-délinquance, etc.

Le conflit actuel permet-il à ces organisations de continuer à prospérer, voire à se développer, ou bien conduit-il à un ralentissement marqué de leurs activités, avec un fort risque de rebond à l'issue du conflit et à la libération des ressources (humaines et matérielles) qu'il mobilise actuellement ?

A votre avis ?

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/les-mafias-face-a-la-guerre-d-ukraine-7479399

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Il y a 1 heure, FATac a dit :

Sinon, sur un sujet un peu annexe : a-t-on une idée, même vague, de l'impact du conflit sur les réseaux russes et ukrainiens de criminalité organisée ?

une question importante en effet...  Il n'est pas sur que la situation soit identique en Russie et en Ukraine sur ce plan. 

Au niveau "ressources humaines" , côté russe, la libération des détenus ayant survécu à la guerre doit soulever des problèmes. Pas cool pour les victimes de croiser un criminel dehors... Comme les engagés volontaires semblent bien payés, l'armée peut éventuellement attirer des "mercenaires"... En Ukraine, je ne connais pas la situation financières des conscrits... les personnes qui souhaitent éviter la guerre doivent trouver des échappatoires dans le crime organisé. 

Côté trafic d'armes, la période est immensément propice avec une multitude d'équipements de tous horizons et une difficulté à tracer leurs devenir. Dans les deux camps, le crime organisé doit être prudent à ne pas gêner les opérations militaires, pour le reste j'imagine que c'est la fête... Les russes ont déjà signalé que des armes occidentales fournies à l'Ukraine était présentes sur le marché noir, mais peut être ont ils eux même organisé certaines livraisons... La caractère statique de la guerre limite un peu les trafics, les armes abandonnées sur le terrain retrouvent vite des mains militaires. Si un camp devait s'effondrer, ce serait un déluge d'armes sur le marché noir. 

Côté histoire, Odessa a une tradition de ville criminelle, le caractère portuaire devant jouer. Après guerre, la criminalité avait pris une telle ampleur que Joukov avait été mis à contribution pour la mater... 

 

 

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