ksimodo Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février il y a 9 minutes, Stark_Contrast a dit : Il y a aussi d'autres aspects en jeu, que j'appellerai "culturels", mais je ne pense pas que la plupart des Européens modernes soient enthousiastes à l'idée de s'engager dans l'armée, surtout lorsque ce n'est pas nécessaire. politiquement, je suppose que tous ces aspects ont été des batailles difficiles en Europe, étant donné les limites budgétaires que tout le monde a invariablement. Le sujet du budget est un point majeur et peut être vu de diverses manières. Le PIB armement défense des USA est à 2.5% quand l'Europe moyenne sera plus à 1.5% MAIS Sauf erreur de ma part ( tu corrigera si je me trompe ! ) les USA sont resté attractifs en salaire, que ce soit l'armée de terre pour le soldat de base, ou même la recherche et développement en industrie. Dit autrement, ce cout de 2.5% pourrait produire presque la même chose à 1.5% en étant moins attractif ( en court terme ). Quand j'étais lycéen ou étudiant il y a 30 ans, des camarades d'écoles pouvaient s'engager vers l'armée. Avec la possibilité en tête de faire 15 ans puis de toucher une petite retraite à vie ( ce qui est aujourd'hui beaucoup plus délicat en dehors des officiers ) et pouvait espérer des "opex" en nombre, le chèque de la prime OPEX au retour payant la nouvelle voiture ( et celà est beaucoup moins vrai aujourd'hui ). L'US est restée assez attractive mais celà lui coute beaucoup plus cher. Alors oui en Europe, une fois que les engagés volontaires qui y croient ( sans forcément chercher le plus gros salaire en fonction de leur cursus ) sont recrutés, et bien...ça fait peu de monde. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février (modifié) 22 minutes ago, ksimodo said: The topic of budget is a major point and can be viewed in various ways. The defense arms GDP of the USA is at 2.5% when the average Europe will be more at 1.5% BUT Unless I'm mistaken (please correct me if I'm wrong!) the USA has remained attractive in terms of salary, whether in the army for the basic soldier, or even research and development in industry. In other words, this cost of 2.5% could produce almost the same thing at 1.5% while being less attractive (in the short term). When I was a high school student 30 years ago, school friends could join the army. With the possibility in mind of doing 15 years then receiving a small pension for life (which is today much more delicate outside of officers) and could hope for numerous "opex", the check for the OPEX bonus on return paying for the new car (and this is much less true today). The US has remained quite attractive but it costs much more. So yes in Europe, once the volunteers who believe in it (without necessarily looking for the biggest salary based on their course) are recruited, well...that's not many people. La situation n'a pas toujours été saine ici, et il y a eu beaucoup de flux et de reflux, en particulier avec le démarrage et l'arrêt de la guerre contre le terrorisme. Il s'agit d'un sujet délicat, c'est pourquoi j'avance avec prudence. Il doit y avoir un salaire décent et des opportunités décentes, comme vous le soulignez. Les avantages concrets sont réels et importants Mais il faut aussi qu'il y ait des choses comme le patriotisme et le nationalisme, le respect et une certaine promesse d'aventure et même de danger, beaucoup d'autres choses qui ne sont actuellement plus considérées comme "cool" dans beaucoup de ces pays occidentaux qui connaissent une "désillusion", comme on dit. Pourquoi voudriez-vous mourir pour un système raciste et corrompu ? Il n'y a rien de spécial dans votre pays, alors pourquoi s'en préoccuper ? des choses de cette nature. Je pense que vous comprenez ce que je veux dire, mais appelons-les les sentiments "déconstructionnistes" et "nihilistes" qui envahissent de nombreux pays et qui s'accompagnent de nombreuses attaques contre les traditions civiques de base. comme quelqu'un l'a appelé ici il y a longtemps "la foule qui blâme l'Amérique d'abord". qui voudrait servir cela ? Comme le dit la vieille blague, "tout le monde vous déteste, personne ne vous respecte et c'est un travail ingrat". Mais les bas salaires et les longues heures de travail compensent. " Ce qui est bien pour les États-Unis, c'est que nous avons toujours une bande d'escrocs, d'inadaptés, de ploucs et de fous d'armes à qui faire appel. J'ai ajouté un commentaire : l'autre facteur important est que les coûts de personnel en général sont très élevés. Les armées permanentes sont TRÈS coûteuses et les frais de personnel absorbent une grande partie des budgets de défense. https://www.nationaldefensemagazine.org/articles/2021/10/19/pentagon-personnel-costs-at-historic-high Beaucoup d'officiers américains suivent des cours d'économie, à la fois civils et militaires, sur les budgets et leur application à l'armée, et tout le monde sait et comprend que les coûts de personnel représentent une part énorme de chaque budget, encore plus si l'on prend en compte le coût de la formation. @herchiv il est beaucoup plus facile d'acheter une poignée ou deux d'avions de combat et de les maintenir en état de marche que d'envoyer des dizaines de milliers de soldats, et les avions de combat sont beaucoup moins intrusifs pour les budgets et les populations civiles. À moins d'envisager des situations comme celles de la Suisse ou des Israéliens, avec des forces de réserve puissantes, la conscription, un engagement civil plus important dans les industries et les capacités d'un avantage militaire réel, les grandes armées permanentes deviennent rapidement de grandes armées "en attente" et sont très coûteuses. Même aux États-Unis, l'armée a décidé de moderniser ses M-109 plutôt que d'acheter davantage de munitions de 155 mm en 2021. Modifié le 8 février par Stark_Contrast 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : Eh, eh, Zorro est arrivé Sans s’presser Le grand Zorro, le beau Zorro Avec son ch’val et son grand chapeau Zorro est arrivé oui... Mais il ne s'appelait pas Henri Salvador. Il s'appelait Vladimir, et il répondait aux questions de Tucker Carlson 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février il y a 11 minutes, ksimodo a dit : faire 15 ans puis de toucher une petite retraite à vie ( ce qui est aujourd'hui beaucoup plus délicat en dehors des officiers ) et pouvait espérer des "opex" en nombre, le chèque de la prime OPEX au retour payant la nouvelle voiture ( et celà est beaucoup moins vrai aujourd'hui ). Pourquoi est-ce plus délicat? Pour être précis la retraite à jouissance immédiate est à 17 ans et demi sauf pour les officiers qui doivent servir 27 ans et demi... Et pourquoi la prime OPEX serait-elle moins attirante qu'hier? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février il y a 31 minutes, gustave a dit : Et pourquoi la prime OPEX serait-elle moins attirante qu'hier? Parce qu'une OPEX en Europe de l'est mène à faire face à des gens aussi dangereux que des djihadistes en Afrique - voire un peu plus peut-être ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février il y a 38 minutes, gustave a dit : Pourquoi est-ce plus délicat? Pour être précis la retraite à jouissance immédiate est à 17 ans et demi sauf pour les officiers qui doivent servir 27 ans et demi... Et pourquoi la prime OPEX serait-elle moins attirante qu'hier? De ce que j'ai entendu ( et si je me plante on peut me le signaler et j'aurai aucune honte à m'être fourvoyé ) il est maintenant bcp plus délicat de multiplier par exemple les contrats de 5 ans et d'en faire 3. Tu en fais un, ou 2, et hop ! pas le 3eme. L'armée est devenue plus sélective ( selon ses propres critères ) , ça appauvrit le vivier, mais ça limite fortement ( maintenant ) des peu / pas trop diplômés et hors corps off ( voir sous off je ne sais pas ) sur une carrière suffisante pour la retraite. Un amis de mes parents du genre né vers 60 ( et pas officier ) n'a jamais eu à se poser ces questions dans la soumarinade, il a fait 20 ans je crois. Quand j'avais l'age d'être lycéen puis étudiant ( j'ai fais les 3 jours soit 24 heures avec une nuit à Limoges...mais pas l'armée ) les jeunes collègues de filières tendance BEP / CAP bac pro ( essentiellement ) qui se dirigeaient vers l'armée pouvaient espérer rapidement une OPEX, même hors corps dirons nous d'élites, ce qui me semble moins vrai. Une connaissance de collège ( pas du tout du tout scolaire mais trés posé et vraiment pas fou fou, super physique, etc.... ) avait fait 2 contrats dans je sais plus quelle unité. Du genre renseignement, tu es parachuté en zone hostile, tu creuses ton trou puis ton observes, c'est dans le genre. Son 3eme contrat de 5 ans a été obtenu de "haute lutte" et certaines de ses camarades ne l'ont pas eu. Faut avouer, ça change grandement la perspective de vie aprés 10 ans OU 15 ans au niveau économique. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février il y a une heure, ksimodo a dit : Le PIB armement défense des USA est à 2.5% C'est plutôt 3,6% en 2023 et un budget record en 2024. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février c'est vrai mais je n'aime pas les artéfacts passagers, je préfère lisser sur qq années. Comme si on prenait le budget santé de covid 2020 par exemple. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février (modifié) il y a 26 minutes, ksimodo a dit : c'est vrai mais je n'aime pas les artéfacts passagers, je préfère lisser sur qq années. Comme si on prenait le budget santé de covid 2020 par exemple. Peux-tu juste faire l'effort de cliquer sur le lien fourni ? C'est de la donnée officielle US (FRED, un outil remarquable de la Federal Reserve de Saint Louis), une courbe sur des décennies, depuis 1945. C'est bien beau de causer beaucoup, mais en l'occurrence il s'agit de données publiques, facilement accessibles. Entre 2,5 et 3,6%, il y a quelques centaines de milliards de $. En % du PIB US, ces 3,6% de dépenses militaires en 2022 et 2023 sont un point bas. Modifié le 8 février par Boule75 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février 4 hours ago, herciv said: I watched the Ukrainian offensive with a lot of incomprehension from the start. VZ asked for it to maintain its rhetoric, the US supported it, even wanting to accelerate it. I have thought from the start that the only coherent strategy was defense, until the Europeans could ensure adequate supplies for the Ukrainian armies. Nous ne saurons probablement jamais qui conduisait qui et qui poussait qui et, comme d'autres l'ont déjà bien dit, il est parfois difficile de savoir si l'Ukraine joue avec l'Occident ou si l'Occident joue avec l'Ukraine, il est parfois difficile de savoir si l'Ukraine se joue de l'Occident ou si l'Occident se joue de l'Ukraine. Pour ce que cela vaut, je pensais sincèrement que les fuites de renseignements avant l'offensive étaient suffisantes pour annuler l'ensemble de l'offensive. Je pensais que quelqu'un, quelque part, avait essayé d'arrêter l'offensive et s'était heurté à des barrages routiers, et qu'avec une sorte d'autorisation officielle en sous-main, il avait divulgué le rapport. Il s'est avéré qu'il s'agissait simplement d'une faille de sécurité. Il n'y avait pas grand-chose à en dire et l'offensive s'est poursuivie. J'ai été très surpris que l'Ukraine aille jusqu'au bout et je n'avais pas beaucoup d'espoir de réussite. Selon certains rapports, les Russes ont creusé et déplacé divers obstacles antichars et planté de nombreuses mines tout au long de l'hiver et du printemps. Quiconque a étudié la bataille de Koursk comprendra la stratégie et la notion de "défense en profondeur" ; plus précisément, Koursk n'est pas loin dans l'esprit des Russes. Pour que la guerre de manœuvre fonctionne, il faut dominer dans au moins un domaine (air, terre, mer). (air, terre, mer) L'Ukraine dominait dans le domaine de la guerre de l'information et rien d'autre. Je l'ai fait remarquer à un autre officier et il a ri quand je lui ai fait remarquer que les Ukrainiens avaient vraiment la mainmise sur ce domaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ksimodo Posté(e) le 9 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 février il y a 22 minutes, Stark_Contrast a dit : Je l'ai fait remarquer à un autre officier L'étau se resserre. Tu étais officier. Plus que 5 millions d'américains possibles ( environ et avec une grosse marge d'incertitude ), tu es dedans. Tu ne prends pas ta retraite dans le quart nord est, il n'en reste que 3 millions. L'étau se resserre Tu écris avec une vue sur des champs de pétrole, sur le pacifique, ou bien depuis un bateau qui pêche au départ de la Floride ? Nous finirons par savoir, le renseignement français est impitoyable ! Même quand il a l'air décontracté en apparence ( seulement en apparence ) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Il y a 1 heure, Boule75 a dit : C'est plutôt 3,6% en 2023 et un budget record en 2024. Défense sur PIB n'est effectivement jamais tombé en dessous de 3.6% ... et en longue série c'est bien plus. 3.6% c'est plus l'exception pour le moment. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février https://www.ft.com/content/f41d3756-120f-4f2b-8df3-41ca14defe66 (Xi and Putin reject US ‘interference’ and pledge closer industrial co-operation 8 février 2024) Xi Jinping et Vladimir Poutine ont rejeté l'"ingérence" des États-Unis dans leurs affaires et se sont engagés à "maintenir la stabilité" des chaînes d'approvisionnement industrielles après la montée en flèche des échanges commerciaux entre les deux pays l'année dernière. Moscou et Pékin devraient "cultiver un nouvel élan pour la coopération", a déclaré le président chinois à son homologue russe lors d'un appel téléphonique jeudi, selon les médias d'État chinois. "Les deux parties devraient renforcer la coordination stratégique, sauvegarder la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts de développement de leurs pays respectifs, et s'opposer résolument à l'ingérence extérieure dans leurs affaires intérieures", a déclaré M. Xi. Le Kremlin s'est vanté que le volume annuel du commerce bilatéral entre la Russie et la Chine avait dépassé plus tôt que prévu l'objectif de 200 milliards de dollars fixé par M. Poutine et M. Xi, atteignant le chiffre record de 228 milliards de dollars en 2023. Il a précisé que 90 % des transactions entre les deux pays étaient libellées en roubles ou en yuans. Yuri Ushakov, conseiller en politique étrangère de M. Poutine, a déclaré aux journalistes que la Russie et la Chine avaient "des approches étroites sur les questions internationales clés" et "n'acceptent pas et n'accepteront pas" la politique des États-Unis à leur égard. "Un rejet mutuel a été exprimé à l'égard de la politique américaine visant à s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres États", a déclaré M. Ushakov, selon l'agence de presse publique russe RIA Novosti. "Le plus important est que les dirigeants des deux pays comprennent que les États-Unis mènent pratiquement une double politique d'endiguement de la Russie et de la Chine. Les deux pays doivent encore se mettre d'accord sur le début de la construction du gazoduc Power of Siberia 2, longtemps retardé, qui vise à remplacer les revenus que la Russie tirait des exportations de gaz vers l'Europe avant la guerre. La Chine a intensifié ses exportations vers la Russie, qu'il s'agisse de véhicules ou de machines-outils, afin de contribuer à l'effort de guerre de ce pays, alors que les sanctions européennes et américaines limitent l'accès de Moscou aux technologies occidentales. Les livraisons chinoises de machines-outils de pointe à "commande numérique par ordinateur" ont décuplé depuis l'invasion totale de l'Ukraine, les producteurs chinois dominant désormais le commerce de ces appareils essentiels pour les industries militaires russes. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Il y a 7 heures, ksimodo a dit : De ce que j'ai entendu ( et si je me plante on peut me le signaler et j'aurai aucune honte à m'être fourvoyé ) il est maintenant bcp plus délicat de multiplier par exemple les contrats de 5 ans et d'en faire 3. Tu en fais un, ou 2, et hop ! pas le 3eme. L'armée est devenue plus sélective ( selon ses propres critères ) , ça appauvrit le vivier, mais ça limite fortement ( maintenant ) des peu / pas trop diplômés et hors corps off ( voir sous off je ne sais pas ) sur une carrière suffisante pour la retraite. Un amis de mes parents du genre né vers 60 ( et pas officier ) n'a jamais eu à se poser ces questions dans la soumarinade, il a fait 20 ans je crois. Quand j'avais l'age d'être lycéen puis étudiant ( j'ai fais les 3 jours soit 24 heures avec une nuit à Limoges...mais pas l'armée ) les jeunes collègues de filières tendance BEP / CAP bac pro ( essentiellement ) qui se dirigeaient vers l'armée pouvaient espérer rapidement une OPEX, même hors corps dirons nous d'élites, ce qui me semble moins vrai. Une connaissance de collège ( pas du tout du tout scolaire mais trés posé et vraiment pas fou fou, super physique, etc.... ) avait fait 2 contrats dans je sais plus quelle unité. Du genre renseignement, tu es parachuté en zone hostile, tu creuses ton trou puis ton observes, c'est dans le genre. Son 3eme contrat de 5 ans a été obtenu de "haute lutte" et certaines de ses camarades ne l'ont pas eu. Faut avouer, ça change grandement la perspective de vie aprés 10 ans OU 15 ans au niveau économique. Pour les OPEX il y a effectivement moins d’opportunités avec l’évolution du dispositif français à l’étranger. En revanche j’ai plutôt l’impression que les armées cherchent à retenir leurs personnels qu’à les faire partir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Élection russe; sans surprise la messe est dite ... https://www.huffingtonpost.fr/international/article/presidentielle-en-russie-vladimir-poutine-sans-opposant-son-rival-boris-nadejdine-ecarte_229513.html 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 9 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 février (modifié) Il y a 23 heures, herciv a dit : Forte augmentation du PIB russe l'année dernière et probable augmentation plus modéré cette année. Le FMI corrige donc ses prévisions pour cette année. Voilà qui met fin à l'intérêt des sanctions quand un pays n'est pas isolable commercialement. ET avec tous les sanctionnés déjà existants plus les non alignés majeurs comme l'Inde c'était facile à prévoir. https://www.latribune.fr/economie/international/la-russie-renoue-avec-la-croissance-economique-malgre-les-sanctions-occidentales-990010.html Révéler le contenu masqué La Russie renoue avec la croissance économique malgré les sanctions occidentales Après une contraction en 2022, le PIB de la Russie a augmenté de 3,6% en 2023 selon l'institut statistique Rosstata, L’économie russe a été tirée par l'explosion des commandes militaires de munitions et d'armements. latribune.fr 08 Févr 2024, 9:24 La croissance russe en 2023 montre que l'économie a su absorber les effets initiaux des sanctions occidentales qui, bien que nombreuses, ont été en partie contournées par Moscou. (Crédits : ALEXANDER ERMOCHENKO) Malgré les sanctions occidentales, la Russie assure tenir le choc. Selon l'institut statistique Rosstata, après une baisse de 1,2% l'an dernier, le produit intérieur brut (PIB) a renoué l'an dernier avec la croissance. Celle-ci a augmenté de 3,6%, alors que nombre d'institutions et d'experts voyaient l'économie russe s'effondrer. Celle-ci a pu contenir l'impact des sanctions qui, bien que nombreuses, ont été en partie contournées par Moscou. Cette hausse du PIB contraste avec les difficultés de la zone euro, dont l'économie est en pleine stagnation avec une croissance de seulement 0,5% par rapport à l'année précédente. La Défense porte la Russie L'activité russe a été tirée par les prix favorables de l'énergie, des conditions de crédit souples et surtout une demande intérieure stimulée par le secteur prioritaire de la Défense. Cette hausse de la demande résulte en effet largement de l'explosion des commandes militaires et non pas d'un contexte plus favorable commun aux principaux secteurs de l'économie. Et cette dépendance aux investissements liés à l'armée risque de s'accroître encore plus en 2024, sachant que le gouvernement a acté l'envolée de près de 70% des dépenses de Défense, qui représenteront environ 30% des dépenses fédérales et 6% du PIB. Une première dans l'histoire moderne de la Russie. L'activité a également été portée par des salaires réels en hausse pour attirer les travailleurs dans les secteurs touchés par des pénuries, selon les autorités russes. Plus d'un demi-million de Russes ont déjà rejoint l'industrie de Défense depuis 2022 selon le président Vladimir Poutine. Un chiffre qui illustre l'intensité de l'effort de guerre demandé par les autorités pour soutenir l'assaut en Ukraine, malgré son important coût humain et économique. Et malgré la hausse des dépenses fédérales, le déficit public a été contenu à 1,9% du PIB, selon le ministère des Finances. L'économie russe se passe bien des Occidentaux Plusieurs exemples illustrent le rebond de l'économie russe : les secteurs bancaire et automobile se sont globalement remis du départ des groupes européens et des lourdes sanctions. Ces dernières décennies, plusieurs groupes automobiles internationaux s'étaient implantés dans le pays pour profiter de la vitalité de son économie, mais nombre de ces usines ont dû fermer. Et la guerre en Ukraine a provoqué depuis 2022 le départ d'entreprises étrangères, car les sanctions adoptées par l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays ont rendu l'activité de plus en plus difficile. Des constructeurs bien souvent occidentaux remplacés depuis par leurs homologues chinois : entre janvier et octobre 2023, 80% des voitures importées en Russie provenaient de Chine, selon des chiffres officiels. Lire aussiLes échanges commerciaux entre la Chine et la Russie ont atteint un niveau record en 2023 Autre satisfaction pour l'État russe : Moscou a su réduire sa dépendance budgétaire envers la vente de ses hydrocarbures. Si les revenus pétrogaziers représentaient environ la moitié des recettes fédérales avant le conflit en Ukraine, ils ne formaient en 2023 plus qu'un tiers du budget de l'État, selon le gouvernement. Un avenir jonché d'incertitudes... Les défis à plus long terme pour la Russie n'en restent pas moins nombreux. L'économie russe a ainsi connu en 2023 ce que les observateurs qualifient de « cycle de surchauffe », révélateur, selon eux, de la période de transition dans laquelle elle se trouve, en raison des sanctions. La reprise économique s'est en parallèle accompagnée d'un retour de l'inflation, à +7,4% fin 2023, amputant toujours plus le pouvoir d'achat des Russes, miné également par l'affaiblissement du rouble. Face à cette situation délicate, la Banque centrale russe a relevé son taux directeur à 16%, malgré le mécontentement affiché par certains entrepreneurs, inquiets du coût croissant de l'argent dans le pays. Et le taux de chômage à 3%, qui traduit des pénuries de main d'œuvre persistantes et pousse les salaires à la hausse, accentue ces pressions inflationnistes. À long terme, l'exode à l'étranger de plusieurs centaines de milliers de Russes, à la suite du lancement de l'offensive en Ukraine et après la mobilisation partielle de septembre 2022, va continuer à peser sur de nombreux secteurs (banques, énergie, télécommunications...), amputés des travailleurs qualifiés dont ils ont besoin. Certaines entreprises de l'informatique et l'aéronautique, autrefois dépendantes en technologies occidentales, ont par ailleurs été obligées ces derniers mois de se tourner vers des pays tiers, un processus toutefois chronophage et qui pèse sur leurs activités. Lire aussiPétrole : malgré l'embargo des Occidentaux, les exportations russes n'ont pas chuté en 2023, affirme Moscou ... mais la croissance est néanmoins attendue en 2024 Les autorités russes anticipent une décélération de l'activité économique en 2024, malgré une légère croissance. Croissance aussi anticipée par le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui ont récemment révisé à la hausse leurs prévisions. Ainsi, le FMI prévoit une augmentation de 2,6% du PIB russe cette année, contre 1,1% estimé en octobre dernier, tandis que l'OCDE table sur une hausse de 1,8% (soit + 0,7 point). En Europe, la croissance ne devrait pas dépasser 1% (précisément +0,9%) d'après le FMI et même à peine +0,6% pour l'OCDE. (Avec AFP) C'est normal que le PIB Russe augmente, le Kremlin a ouvert en grand les vannes du budget pour la production militaire. Il ne fallait pas attendre les sanctions à ce niveau là. Ce que l'article n'évoque pas et pour cause, les Russes ne publient plus de statistiques sur le sujet, c'est quelles sont leurs réserves de change restantes. C'est là le vrai sujet, car sinon tout le monde peut créer de la croissance en augmentant les budgets et en finançant le tout soit par un prélèvement sur ses réserves (le cas Russe) soit par endettement (le cas occidental). Les sanctions financières restreignent fortement la capacité de la Russie à s'endetter sur les marchés, qui est pour ainsi dire inexistante. Donc le moment ou la Russie crame ses réserves, contrairement à nous, ça va fortement se compliquer pour que Moscou continue à financer son effort de guerre. Je vois deux possibilités: - création monétaire, mais ça risque d'enclencher une spirale inflationniste qu'il sera difficile à maitriser, sachant qu'il y a déjà 7% d'inflation et que le taux directeur est à 16% - emprunt auprès de la Chine, et là on va rire. Ces deux choix fermés sont permis par les sanctions et sont deux options pas spécialement réjouissantes pour la Russie. Tout dépend encore une fois de ses réserves de change et de sa capacité à faire rentrer des devises, capacité également limitée par les sanctions. Mais présenter les sanctions comme un échec parce qu'elles n'auraient pas permis de couper l'intégralité du robinet financier Russe, alors même qu'on ne sait pas (politiquement) quoi faire des actifs gelés, c'est quand même malhonnête. Enfin il y un volet qualitatif et non financier aux sanctions, portant sur les restrictions d'exportation d'une large variété de matériels. Les Russes contournent, mais les occidentaux sont renseignés aussi et tentent des parades. C'est un jeu de chat et de la souris. Rien n'est parfaitement étanche, surtout pour des composants à usage dual, produits et vendus en grande quantité. Mais ça restreint fortement les possibilités d'approvisionner la machine de guerre Russe. La forte baisse des tirs de lancet en est un exemple notoire. Modifié le 9 février par olivier lsb orthographe 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Il y a 10 heures, Stark_Contrast a dit : Le président A. a quitté le Moyen-Orient, a interdit les mitrailleuses et a amnistié les immigrés clandestins. Le président B. a étendu les guerres au Moyen-Orient, étendu les droits sur les armes à feu, déporté plus d'immigrants que Donald Trump. A tous risques, mais je me lance : A = Reagan, B = Obama ? Il y a 7 heures, g4lly a dit : Défense sur PIB n'est effectivement jamais tombé en dessous de 3.6% ... et en longue série c'est bien plus. 3.6% c'est plus l'exception pour le moment. Et encore, le coût des pensions militaires (Veteran Affairs) n'est pas intégré, et celui des armes nucléaires non plus (c'est le Department of Energy qui paie), ce qui minore de 250 milliards environ les dépenses réelles. Il faut ajouter pas loin de 1% du PIB aux chiffres ci-dessus... ==>Les États Unis sont aux environs de 4,5% du PIB pour la défense Pour comparer : Grande Bretagne un peu plus que 2 objectif 2,5 / France un peu moins que 2 objectif un peu plus que 2 / Allemagne 1,5 objectif 2 / Chine moins de 2 / Japon 1 objectif 2 / Russie 3 hors période de guerre mais cette année 6... Washington maintient un rôle directeur dans le système de sécurité de trois macro-régions mondiales Europe, Moyen-Orient et Extrême-Orient. Ça coûte son prix ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février (modifié) Le 06/02/2024 à 19:27, olivier lsb a dit : Un document aurait fuité à un piratage informatique d'un serveur des Gardiens de la Révolution. Lequel suggérerait que le prix négocié pour les Shahed serait de l'ordre de 193k USD, incluant des pièces de rechange, des transferts de technologies et une production en local. Bon et peut être quelques commissions au passage. Révélation Repost du fil ops militaire avec d'autres détails, et des vérifications préliminaires https://www.twz.com/news-features/what-does-a-shahed-136-really-cost Une fuite/piratage de documents iraniens donnerait des détails sur le contrat des drones iraniens Shahed à la russie. A prendre avec les pincettes d'usage pour des documents fuités (source anti iranienne ? ou anti russe?): En gros : pour 6000 drones, le prix unitaire "tout compris" (avec transfert de licence technologique, et l'usine) serait autour de 200 000$. Après amortissement de l'usine et sans les licences techno, le prix "flyaway" serait plutôt de l'ordre de 50 000$ (au lieu des premières estimations de 20 000$). Le contrat global aurait été réglé à l'Iran ... via 2 tonnes d'or. Commentaire perso: C'est assez cohérent (car les Shahed ont pas mal de mesures de durcissement (multiples récepteurs GPS/Glonass/Beidou/Galileo contre le brouillage GNSS, cage de faraday anti EMP, etc). Et les ukrainiens ont dû faire plein de compromis pour optimiser les coûts sur leurs drones longue portée (en carton) : à eux seul, les moteurs (copie de) Rotax coûteraient 10k$ ça ne change pas trop l'équation économique de la défense aérienne anti-drone (les SAM chers ne sont plus la panacée universelle) , mais ça donne une idée plus réaliste de ce que ça nous coûterait. Note importante : ce coût compte pour les drones longue portée. Les drones tactiques de champ de bataille eux sont encore moins chers. Modifié le 9 février par rogue0 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 7 minutes, rogue0 a dit : Repost du fil ops militaire avec d'autres détails, et des vérifications préliminaires https://www.twz.com/news-features/what-does-a-shahed-136-really-cost Une fuite/piratage de documents iraniens donnerait des détails sur le contrat des drones iraniens Shahed à la russie. A prendre avec les pincettes d'usage pour des documents fuités (source anti iranienne ? ou anti russe?): En gros : pour 6000 drones, le prix unitaire "tout compris" (avec transfert de licence technologique, et l'usine) serait autour de 200 000$. Après amortissement de l'usine et sans les licences techno, le prix "flyaway" serait plutôt de l'ordre de 50 000$ (au lieu des premières estimations de 20 000$). Le contrat global aurait été réglé à l'Iran ... via 2 tonnes d'or. Commentaire perso: C'est assez cohérent (car les Shahed ont pas mal de mesures de durcissement (multiples récepteurs GPS/Glonass/Beidou/Galileo contre le brouillage GNSS, cage de faraday anti EMP, etc). Et les ukrainiens ont dû faire plein de compromis pour optimiser les coûts sur leurs drones longue portée (en carton) : à eux seul, les moteurs (copie de) Rotax coûteraient 10k$ ça ne change pas trop l'équation économique de la défense aérienne anti-drone (les SAM chers ne sont plus la panacée universelle) , mais ça donne une idée plus réaliste de ce que ça nous coûterait. Note importante : ce coût compte pour les drones longue portée. Les drones tactiques de champ de bataille eux sont encore moins chers. 6000 * 200 000 $ = 1 200 000 000 $ 2 tonnes d'or au cours de 2022 = 120 000 000 $ ==> soit les 2 tonnes d'or ont servi à payer 10 % du marché, soit il y a une erreur d'un facteur 10 dans le prix ? ou alors d'autres contreparties en nature... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Pour qui souhaite prendre connaissance du contenu de l'entretien de Vladimir Poutine par Tucker Carlson, publié hier soir, sans se taper les > 2 heures de vidéo, il est possible d'utiliser la transcription de l'interview disponible sur le site de la présidence russe Entretien avec Tucker Carlson Vladimir Poutine a répondu aux questions de Tucker Carlson, journaliste et fondateur de la plateforme vidéo Tucker Carlson Network (...) C'est en russe bien sûr, mais la traduction automatique en français - ou la langue que vous voulez - fonctionne bien, comme d'habitude La surprise est que Poutine, après avoir revérifié avec Carlson que sa formation de base est bien en Histoire, commence l'entretien par un exposé détaillé de l'Histoire russe commençant à l'année 862, qui dure 30 minutes (), avec seulement quelques interruptions de Carlson qui d'ailleurs irritent le président russe. Carlson a expliqué dans une petite vidéo à part qu'il a cru au début à une tactique dilatoire de la part de Poutine, qui n'aurait d'ailleurs pas de sens s'agissant d'un entretien sans limite fixe de durée, mais a fini par conclure notamment à voir l'irritation qui répondait à ses interruptions qu'il s'agissait, quoi qu'on pense du fond, de ce dont Poutine est sincèrement convaincu. Comme tout exposé historique, il s'agit aussi d'une interprétation. Et même avec mes connaissances limitées, je peux voir que des interprétations alternatives sont possibles - Poutine comme toute personne qui accorde une grande importance à l'Histoire y met ou y projette, également en tire ses propres idées. Bref, de même que son fameux essai de 5 000 mots publié sur le site du Kremlin en juillet 2021 sur l'unité historique entre Russes et Ukrainiens, tout cela est contestable et interprétable autrement. Mais je rejoins Carlson au moins sur ce point essentiel - Poutine est vraiment convaincu de tout cela. Et je m'ébahis de ce fait simple. La cause immédiate de tout ce qui s'est passé en 2022, de tous les morts et les destructions en Ukraine, les conséquences économique et les bouleversements géopolitiques à l'échelle mondiale, c'est un regard et une conception historique porté par une seule personne, qui a décidé d'en tirer un projet Pour le dire autrement, je pense qu'en lisant cet essai de 2021, comme en écoutant cet exposé historique de 30 minutes nous sommes "au cœur du réacteur" ... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 17 minutes, rogue0 a dit : En gros : pour 6000 drones, le prix unitaire "tout compris" (avec transfert de licence technologique, et l'usine) serait autour de 200 000$. Après amortissement de l'usine et sans les licences techno, le prix "flyaway" serait plutôt de l'ordre de 50 000$ (au lieu des premières estimations de 20 000$) Des premières estimations à 20 k$ ? Dans la presse généraliste peut-être... Mais sur le forum les estimations tenant compte d'informations techniques plus précises étaient bien à 50 k$. Voir ce post de 2022, faisant référence aussi à une évaluation chinoise également à 50 k$ un prix vraisemblable me semblerait plutôt 50 k$ (...) Le coût maximum de ce drone ne dépasse pas 50 000 dollars Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a une heure, rogue0 a dit : Repost du fil ops militaire avec d'autres détails, et des vérifications préliminaires https://www.twz.com/news-features/what-does-a-shahed-136-really-cost Une fuite/piratage de documents iraniens donnerait des détails sur le contrat des drones iraniens Shahed à la russie. A prendre avec les pincettes d'usage pour des documents fuités (source anti iranienne ? ou anti russe?): En gros : pour 6000 drones, le prix unitaire "tout compris" (avec transfert de licence technologique, et l'usine) serait autour de 200 000$. Après amortissement de l'usine et sans les licences techno, le prix "flyaway" serait plutôt de l'ordre de 50 000$ (au lieu des premières estimations de 20 000$). Le contrat global aurait été réglé à l'Iran ... via 2 tonnes d'or. Commentaire perso: C'est assez cohérent (car les Shahed ont pas mal de mesures de durcissement (multiples récepteurs GPS/Glonass/Beidou/Galileo contre le brouillage GNSS, cage de faraday anti EMP, etc). Et les ukrainiens ont dû faire plein de compromis pour optimiser les coûts sur leurs drones longue portée (en carton) : à eux seul, les moteurs (copie de) Rotax coûteraient 10k$ ça ne change pas trop l'équation économique de la défense aérienne anti-drone (les SAM chers ne sont plus la panacée universelle) , mais ça donne une idée plus réaliste de ce que ça nous coûterait. Note importante : ce coût compte pour les drones longue portée. Les drones tactiques de champ de bataille eux sont encore moins chers. Je serais curieux de savoir, même si peu probable qu'on sache un jour, ce que recouvre ces coûts d'usine et si ça inclut la masse salariale, pour combien de temps, et à un tarif Iranien main d'œuvre importée ou juste locale. En tout cas comme chacun sait, vu les tonnes d'or que l'armée française a volé en Afrique, nous pourrions nous aussi nous monter une ou deux usines pour pas cher Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a une heure, Alexis a dit : Pour qui souhaite prendre connaissance du contenu de l'entretien de Vladimir Poutine par Tucker Carlson, publié hier soir, sans se taper les > 2 heures de vidéo, il est possible d'utiliser la transcription de l'interview disponible sur le site de la présidence russe Entretien avec Tucker Carlson Vladimir Poutine a répondu aux questions de Tucker Carlson, journaliste et fondateur de la plateforme vidéo Tucker Carlson Network (...) C'est en russe bien sûr, mais la traduction automatique en français - ou la langue que vous voulez - fonctionne bien, comme d'habitude La surprise est que Poutine, après avoir revérifié avec Carlson que sa formation de base est bien en Histoire, commence l'entretien par un exposé détaillé de l'Histoire russe commençant à l'année 862, qui dure 30 minutes (), avec seulement quelques interruptions de Carlson qui d'ailleurs irritent le président russe. Carlson a expliqué dans une petite vidéo à part qu'il a cru au début à une tactique dilatoire de la part de Poutine, qui n'aurait d'ailleurs pas de sens s'agissant d'un entretien sans limite fixe de durée, mais a fini par conclure notamment à voir l'irritation qui répondait à ses interruptions qu'il s'agissait, quoi qu'on pense du fond, de ce dont Poutine est sincèrement convaincu. Comme tout exposé historique, il s'agit aussi d'une interprétation. Et même avec mes connaissances limitées, je peux voir que des interprétations alternatives sont possibles - Poutine comme toute personne qui accorde une grande importance à l'Histoire y met ou y projette, également en tire ses propres idées. Bref, de même que son fameux essai de 5 000 mots publié sur le site du Kremlin en juillet 2021 sur l'unité historique entre Russes et Ukrainiens, tout cela est contestable et interprétable autrement. Mais je rejoins Carlson au moins sur ce point essentiel - Poutine est vraiment convaincu de tout cela. Et je m'ébahis de ce fait simple. La cause immédiate de tout ce qui s'est passé en 2022, de tous les morts et les destructions en Ukraine, les conséquences économique et les bouleversements géopolitiques à l'échelle mondiale, c'est un regard et une conception historique porté par une seule personne, qui a décidé d'en tirer un projet Pour le dire autrement, je pense qu'en lisant cet essai de 2021, comme en écoutant cet exposé historique de 30 minutes nous sommes "au cœur du réacteur" ... Merci pour le lien, parce que sur son site Tucker Carlson demande de s'abonner pour accéder à la transcription. Je n'ai pas tout écouté, mais à un moment Poutine dit à Carlson quelque chose comme "mais au fait, vous êtes historien à la base..." c'est à dire que Poutine a fait faire une petite fiche sur Tucker Carlson par un collaborateur, et sur la petite fiche, il a lu : a étudié Trinity College Hartford, en vue de l'obtention d'une licence d'histoire, mais comme c'était un cancre il est sorti du collège sans diplôme. Donc Poutine croyait peut-être réellement qu'il allait intéresser Tucker Carlson avec un "cours d'histoire" de rattrapage scolaire, en quelque sorte. Cela prouve que l'essai de 5000 mots de juillet 2021 est quasiment sorti du stylo plume de Poutine, même si des collaborateurs ont pu y participer. Une conception historique portée par une seule personne ? Est-ce si différent de ce que dit Soljenitsyne ou d'autres ? Déjà dans l'essai de 5000 mots lui-même, Vladimir Poutine se recommande sur cette question précise, de l'héritage d'Anatoly Sobchak : https://www.prlib.ru/en/article-vladimir-putin-historical-unity-russians-and-ukrainians Vous voulez créer votre propre État : vous êtes le bienvenu ! Mais quelles sont les conditions ? Je rappellerai l'évaluation faite par l'une des figures politiques les plus en vue de la nouvelle Russie, le premier maire de Saint-Pétersbourg, Anatoly Sobchak. En tant qu'expert juridique estimant que toute décision doit être légitime, il a partagé en 1992 l'opinion suivante : les républiques fondatrices de l'Union, ayant dénoncé le traité d'union de 1922, doivent revenir aux frontières qu'elles avaient avant d'adhérer à l'Union soviétique. Toutes les autres acquisitions territoriales sont sujettes à discussion, à négociation, étant donné que la base a été révoquée. Si tu prends Sergey Glazyev, né à Zaporizhia d'une mère ukrainienne et d'un père russe, candidat à la présidentielle russe de 2004, rallié ensuite à Poutine et entrant au gouvernement en 2012 en tant que chargé de l'Union Douanière avec la Biélorussie et le Kazakhstan : https://en.wikipedia.org/wiki/Sergey_Glazyev En août 2013, Glazyev a déclaré que le fait d'affirmer que tous les Ukrainiens sont favorables à l'intégration de l'Ukraine dans l'Union européenne "est une sorte d'illusion maladive"[9] et, citant un sondage de décembre 2012[10], a déclaré que "les enquêtes des services sociologiques ukrainiens disent quelque chose de différent : 35 % des gens préfèrent l'Union européenne et 40 % l'Union douanière"[9]. [Il a reproché à "de nombreux politologues et experts, qui se nourrissent de subventions européennes et américaines depuis 20 ans, et à toute une génération de diplomates et de bureaucrates apparus après les années de l'hystérie "orange", qui mettent en œuvre un programme anti-russe" et "qui sont trop éloignés de l'économie et de la vie réelle, ne connaissent pas vraiment l'histoire de leur pays et sont coupés de ses traditions spirituelles" de créer "un effet dont l'Ukraine ne veut pas". https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/17449057.2023.2247664?src= Pål Kolstø (2023) Ukrainians and Russians as ‘One People’: An Ideologeme and its Genesis, Ethnopolitics Vladimir Poutine a affirmé à plusieurs reprises que "les Ukrainiens et les Russes ne forment qu'un seul peuple", ce qui a contribué à légitimer l'attaque contre l'Ukraine en février 2022. Cet article examine la préhistoire de cette affirmation dans la pensée nationaliste russe, tant à l'époque récente qu'à l'époque tsariste. Il soutient que cette affirmation diffère de l'idée prérévolutionnaire d'une "nation russe trine" composée de Grands Russes, de Petits Russes (= Ukrainiens) et de Biélorusses, et qu'elle est plus sinistre que cette dernière, pour la simple raison que le terme "Russes" (russkie) ne désigne pas le même groupe de personnes dans les deux contextes. En Union soviétique, il n'était pas question que les Russes et les Ukrainiens forment "une seule nation" : ils étaient présentés comme des "frères" -bratskie narody- tout comme toutes les autres nations soviétiques étaient des "peuples frères". De même, Poutine a affirmé à de nombreuses reprises que les Ukrainiens et les Russes étaient "frères". On pourrait penser qu'il s'agit de deux métaphores liées, mais à mon avis, ce n'est absolument pas le cas. La "question ukrainienne" a joué un rôle énorme dans la pensée nationaliste russe pendant des siècles, jusqu'à aujourd'hui. Les librairies russes regorgent de livres sur l'Ukraine et les Ukrainiens qui véhiculent des messages nationalistes clairs. Une grande partie de cette littérature n'est pas distinguée, mais une partie est rédigée par des nationalistes de premier plan de diverses tendances, tels qu'Alexandre Douguine, Alexandre Prokhanov, Egor Kholmogorov et Nikolaï Starikov. Ces publications ont non seulement préparé le public russe au message de Poutine de juillet 2021, mais constituent également une partie importante de l'environnement (quasi) intellectuel qui a rendu possible son article sur l'unité ukraino-russe. Pour des raisons religieuses, la distance culturelle entre les "Petits Russes" et les "Grands Russes" était un peu moins grande qu'entre les "Ruthènes"/"Petits Russes" et les Polonais, et les bâtisseurs de la nation moscovite ont travaillé dur pour amalgamer les deux groupes. Au départ, les cercles intellectuels de Kiev (qui font partie de l'élite "petite-russe") ont été parmi les plus actifs dans le processus de construction de la nation. Ayant été exposés à l'enseignement catholique, les "Petits Russes" pouvaient à l'époque se targuer d'une culture plus érudite que celle de Moscou, et ont exporté un flot d'érudits et d'ecclésiastiques à Moscou, où ils ont influencé le développement de l'État et de la culture d'État sous les tsars Aleksei Mikhailovich et son fils Pierre Ier (le Grand). Ainsi, le premier élan de la notion de nation unifiée "Grande Russie" - "Petite Russie" (narod) semble avoir pris naissance à Kiev plutôt qu'à Moscou. Je m'arrête ici parce que je n'ai pas tout lu et parce que je sens que si je me laisse aller, je vais tout traduire et ça va être trop long. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février https://www.cnbc.com/2024/02/09/putin-hints-at-swapping-wall-street-journal-reporter-for-russian-prisoner.html Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi qu'"un accord peut être trouvé" concernant la libération du journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich, indiquant qu'il était ouvert à un échange contre un prisonnier russe purgeant une peine en Allemagne. Les commentaires de M. Poutine ont été traduits par l'équipe de l'ancien journaliste de Fox News, Tucker Carlson, qui a réalisé la première interview du chef du Kremlin avec les médias occidentaux depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou en 2022. L'échange, qui a duré deux heures, a également porté sur le point de vue de M. Poutine concernant l'histoire, les origines de la guerre en Ukraine, la géopolitique et l'intelligence artificielle. M. Poutine n'a pas franchement sollicité un échange, mais il a indirectement comparé le cas de M. Gershkovich, 32 ans, à celui d'une "personne purgeant une peine dans un pays allié des États-Unis" qui, "par sentiment patriotique, a éliminé un bandit dans l'une des capitales européennes". Il s'agit probablement d'une référence à Vadim Krasikov, un tueur à gages russe qui a été condamné par un tribunal allemand pour avoir tué l'ancien dissident tchétchène Zelimkhan Khangoshvili de plusieurs coups de feu tirés à bout portant à Berlin en août 2019. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Le ratio d'échange est décidément à la baisse pour les Russes. Un journaliste contre un vulgaire agent ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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