Pasha Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Il y a 12 heures, Paschi a dit : Arrivée d'un Leopard 2A6 à Moscou (les autorités préparent pour le 9 mai une belle exposition de matériel occidental capturé) Traduction du tweet : Le Leopard 2A6 dans sa préparation pour le spectacle. Pas en état de marche, car brûlé. Mais il a été remis en état pour les beaux yeux : les Russes ont remplacé les galets de roulement manquants par ceux du T-80. Un Léo entier a l'air plus cool. Il n'empêche que j'y ai vu un tout beau AMX-10RC sur la place. On dirait qu'il n'avait aucune égratignure. Étonnant. Je ne sais pas où ils l'ont choppé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Il y a 2 heures, olivier lsb a dit : Un capitaine de la Bundeswehr dans le principal service d'informatique et de logistique de la Bundeswehr, chargé notamment de la gestion des équipements militaires, avoue au cours de son procès avoir espionné pour le compte de la Russie. Ceci après avoir proposé ses services au consulat de Russie, par peur de l'escalade nucléaire... Les cas d'espionnage se multiplient en Allemagne. La semaine dernière, un assistant parlementaire de la tête de liste du parti d'extrême-droite AfD était arrêté et accusé d'avoir travaillé pour la Chine. Plusieurs affaires concernent la Russie et n'épargnent pas les services de sécurité allemands. Un officier de réserve de la Bundeswehr a été condamné il y a un an et demi pour espionnage au profit de Moscou. Un agent secret est actuellement jugé pour espionnage au profit de la Russie. Et depuis ce matin, c'est un officier de l'armée allemande qui est jugé à Düsseldorf. https://www.rfi.fr/fr/europe/20240429-allemagne-un-ex-officier-avoue-lors-de-son-procès-avoir-espionné-pour-la-russie Les vieux ressorts fonctionnent toujours, c'est admirable. Georges Paques serait fier. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai C'est pas les Russes sur la ligne de front qui font le + de perte.... c'est la politique https://www.lefigaro.fr/international/l-ukraine-a-perdu-10-millions-d-habitants-depuis-2001-et-pourrait-en-perdre-autant-d-ici-2050-20240501 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai (modifié) https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2024-04-26/ukraine-agriculture-minister-faces-charges-corruption-and-running-a Le ministre de l'agriculture est accusé de corruption et de diriger un groupe criminel Le 25 avril, le chef du ministère ukrainien de la politique agraire et de l'alimentation, Mykola Solskyi, a présenté sa démission. Une enquête menée par le Bureau national anticorruption de l'Ukraine (NABU) a révélé qu'entre 2017 et 2018, Solskyi était à la tête d'un réseau qui a détourné 1250 parcelles d'une valeur totale de 291 millions de hryvnias (environ 7,3 millions de dollars) et a tenté de saisir des terres d'une valeur de plus de 190 millions de hryvnias (environ 4,8 millions de dollars). Le groupe comprendrait également l'actuel vice-ministre de la politique agraire et de l'alimentation, Markiyan Dmytrasevych, ainsi que des fonctionnaires du service d'État ukrainien pour la géodésie, la cartographie et le cadastre, l'organisme chargé de l'enregistrement des terres. Modifié le 1 mai par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/osw-commentary/2024-04-04/unequal-competition-consequences-liberalisation-eu-ukraine Avant la guerre, environ 43 000 tracteurs routiers étaient enregistrés en Ukraine (selon les statistiques compilées par l'ancien ministère ukrainien de l'infrastructure), alors qu'en Pologne, en 2021, leur nombre était estimé à plus de 500 000 (selon Statistics Poland). Cependant, la situation évolue rapidement car l'Ukraine a pris conscience de l'opportunité qui s'offrait à son secteur des transports. En conséquence, de nombreuses nouvelles entreprises ont vu le jour, dont les propriétaires ont commencé à acheter des tracteurs et des remorques parfois très anciens afin d'offrir des services de transport routier. Des investisseurs d'Europe occidentale ont également commencé à constituer des sociétés de transport de marchandises sur le marché ukrainien. En outre, de nombreux transitaires ukrainiens, qui ont perdu la possibilité de fournir des services de transport sur les marchés bélarussien et russe, se sont maintenant tournés vers les marchés occidentaux. Ces deux dernières années, les exportations de tracteurs et de remorques de la Pologne vers l'Ukraine ont connu une forte hausse. En 2023, elles ont augmenté de 65 % (par rapport aux chiffres déjà très importants enregistrés en 2022), et leur valeur s'élevait à 591 millions de PLN. À l'heure actuelle, le nombre de tracteurs immatriculés en Ukraine est estimé à environ 50 000. Selon les statistiques publiées par les gardes-frontières polonais, la part des entreprises polonaises dans les opérations de transport entre la Pologne et l'Ukraine a chuté de 38 % en 2021 à 8 % en 2023. Cette baisse n'est pas seulement due aux prix moins compétitifs des transporteurs polonais. De nombreux transporteurs n'ont pas été en mesure de fournir leurs services sur le marché ukrainien en raison de problèmes de sécurité, de difficultés à obtenir une assurance pour leurs véhicules et leur cargaison, et de controverses liées au fonctionnement du système ukrainien de file d'attente électronique aux frontières connu sous le nom d'eQueue (eCherha). Les organisations regroupant les transporteurs routiers polonais, par exemple, ont souligné le problème du manque de transparence de ce système qui, selon elles, n'a pas permis d'éliminer la pratique de la corruption à la frontière. La partie ukrainienne, pour sa part, a accusé les transitaires d'Europe centrale d'abuser de l'eQueue en s'enregistrant de manière répétée dans le système afin d'accélérer leur dédouanement. La concurrence accrue des transporteurs ukrainiens a coïncidé avec l'effondrement de la situation économique de l'UE, qui résulte notamment de l'augmentation du taux d'inflation et des prix de l'énergie. Selon la place de marché de services logistiques TIMOCOM, en 2023, le nombre d'offres de fret a chuté de 30 %, dont 40 % rien qu'en Allemagne. Dans le secteur polonais du transport routier, qui génère des revenus de 190 milliards de PLN, emploie 500 000 personnes et gère 20 % des opérations de transport de l'UE, le sentiment est de plus en plus négatif. Un rapport publié par l'organisation Transport i Logistyka Polska indique que 48 % des entreprises de transport de marchandises s'attendent à une baisse de leurs revenus au cours des deux prochaines années[6] Avant la pandémie de COVID-19, les opérations de cabotage et de commerce transfrontalier étaient la force motrice de ce secteur, alors qu'aujourd'hui les opérations nationales sont plus importantes. Le changement provoqué par l'invasion de l'Ukraine par la Russie a particulièrement affecté le segment du marché du transport qui traitait les échanges avec les partenaires de l'Est. En effet, il a non seulement perdu la possibilité de desservir les marchés biélorusse et russe, mais il a également subi les conséquences négatives de la concurrence accrue exercée par les entreprises ukrainiennes. Malgré les problèmes liés à la libéralisation, les échanges entre certains États d'Europe centrale et l'Ukraine sont actuellement très positifs. Par exemple, en 2023, les exportations de la Pologne vers l'Ukraine s'élevaient à 51,6 milliards de PLN, soit une hausse de 13,4 %, tandis que ses importations étaient de 20,3 milliards de PLN, soit une baisse de 28 %. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Il y a 7 heures, Wallaby a dit : https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/osw-commentary/2024-04-04/unequal-competition-consequences-liberalisation-eu-ukraine Avant la guerre, environ 43 000 tracteurs routiers étaient enregistrés en Ukraine (selon les statistiques compilées par l'ancien ministère ukrainien de l'infrastructure), alors qu'en Pologne, en 2021, leur nombre était estimé à plus de 500 000 (selon Statistics Poland). Cependant, la situation évolue rapidement car l'Ukraine a pris conscience de l'opportunité qui s'offrait à son secteur des transports. En conséquence, de nombreuses nouvelles entreprises ont vu le jour, dont les propriétaires ont commencé à acheter des tracteurs et des remorques parfois très anciens afin d'offrir des services de transport routier. Des investisseurs d'Europe occidentale ont également commencé à constituer des sociétés de transport de marchandises sur le marché ukrainien. En outre, de nombreux transitaires ukrainiens, qui ont perdu la possibilité de fournir des services de transport sur les marchés bélarussien et russe, se sont maintenant tournés vers les marchés occidentaux. Ces deux dernières années, les exportations de tracteurs et de remorques de la Pologne vers l'Ukraine ont connu une forte hausse. En 2023, elles ont augmenté de 65 % (par rapport aux chiffres déjà très importants enregistrés en 2022), et leur valeur s'élevait à 591 millions de PLN. À l'heure actuelle, le nombre de tracteurs immatriculés en Ukraine est estimé à environ 50 000. Selon les statistiques publiées par les gardes-frontières polonais, la part des entreprises polonaises dans les opérations de transport entre la Pologne et l'Ukraine a chuté de 38 % en 2021 à 8 % en 2023. Cette baisse n'est pas seulement due aux prix moins compétitifs des transporteurs polonais. De nombreux transporteurs n'ont pas été en mesure de fournir leurs services sur le marché ukrainien en raison de problèmes de sécurité, de difficultés à obtenir une assurance pour leurs véhicules et leur cargaison, et de controverses liées au fonctionnement du système ukrainien de file d'attente électronique aux frontières connu sous le nom d'eQueue (eCherha). Les organisations regroupant les transporteurs routiers polonais, par exemple, ont souligné le problème du manque de transparence de ce système qui, selon elles, n'a pas permis d'éliminer la pratique de la corruption à la frontière. La partie ukrainienne, pour sa part, a accusé les transitaires d'Europe centrale d'abuser de l'eQueue en s'enregistrant de manière répétée dans le système afin d'accélérer leur dédouanement. La concurrence accrue des transporteurs ukrainiens a coïncidé avec l'effondrement de la situation économique de l'UE, qui résulte notamment de l'augmentation du taux d'inflation et des prix de l'énergie. Selon la place de marché de services logistiques TIMOCOM, en 2023, le nombre d'offres de fret a chuté de 30 %, dont 40 % rien qu'en Allemagne. Dans le secteur polonais du transport routier, qui génère des revenus de 190 milliards de PLN, emploie 500 000 personnes et gère 20 % des opérations de transport de l'UE, le sentiment est de plus en plus négatif. Un rapport publié par l'organisation Transport i Logistyka Polska indique que 48 % des entreprises de transport de marchandises s'attendent à une baisse de leurs revenus au cours des deux prochaines années[6] Avant la pandémie de COVID-19, les opérations de cabotage et de commerce transfrontalier étaient la force motrice de ce secteur, alors qu'aujourd'hui les opérations nationales sont plus importantes. Le changement provoqué par l'invasion de l'Ukraine par la Russie a particulièrement affecté le segment du marché du transport qui traitait les échanges avec les partenaires de l'Est. En effet, il a non seulement perdu la possibilité de desservir les marchés biélorusse et russe, mais il a également subi les conséquences négatives de la concurrence accrue exercée par les entreprises ukrainiennes. Malgré les problèmes liés à la libéralisation, les échanges entre certains États d'Europe centrale et l'Ukraine sont actuellement très positifs. Par exemple, en 2023, les exportations de la Pologne vers l'Ukraine s'élevaient à 51,6 milliards de PLN, soit une hausse de 13,4 %, tandis que ses importations étaient de 20,3 milliards de PLN, soit une baisse de 28 %. En clair, en dépit du ton catastrophiste de l'article ("effondrement de la situation économique de l'UE" de mes fesses ! ) et du gloubiboulga mêlant Covid (2020) et conflit ukrainien (2022), il n'y a pas de bouleversement inattendu : passage de la flotte ukrainienne de 43.000 à 50.000 tracteurs, soit de 8,6% à 10% de celle de la Pologne, le tout pour des populations comparables ; grosse affaire ! Je note que la réforme du cabotage en Europe, dans la foulée de celle du "travail détaché", n'est pas mentionnée alors qu'elle doit avoir mécaniquement restreint le marché des transporteurs polonais. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Pointér du doigt une mauvaise cause des soucis est assez classique, et assez universel. Toutefois, avec une baisse de la demande un peu significative, et même si le "casseur" de prix du pays d'à côté ne pèse que 10 % de sa flotte, il peut y avoir un effet fort sur le prix, ce n'est pas incompatible non plus ( et même sans pays concurrent à bas cout d'ailleurs ). La même chose s'est passée pour la Pologne avec les céréales Ukr. Le prix avait baissé l'année d'avant pour tout le monde ( le monde et pas la Pologne ), donc aprés tout l'arrivée de céréales ukr n'a pas changé la face du monde, mais à pu jouer un peu vers la baisse ( je sais pas, disons de 10 % ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Pas vu passer cet article: Citation Russian economy: Moscow can't afford to win or lose its war in Ukrainehttps://www.businessinsider.com/russia-economy-ukraine-war-moscow-military-spending-inflation-worker-shortage-2024-2 Russia's economy is so driven by the war in Ukraine that it cannot afford to either win or lose, economist says Russia's economy is completely dominated by its war in Ukraine, so much that Moscow cannot afford either to win or lose the war, according to one European economist. Renaud Foucart, a senior economics lecturer at Lancaster University, pointed to the dire economic situation facing Russia as the war in Ukraine wraps up its second year. Russia's GDP grew 5.5% year-over-year over the third quarter of 2023, according to data from the Russian government. But most of that growth is being fueled by the nation's monster military spending, Foucart said, with plans for the Kremlin to spend a record 36.6 trillion rubles, or $386 billion on defense this year. (...) ________________________ Économie russe : Moscou ne peut pas se permettre de gagner ou de perdre la guerre en Ukraine L'économie russe est tellement motivée par la guerre en Ukraine qu'elle ne peut se permettre ni de gagner ni de perdre, selon un économiste L'économie russe est entièrement dominée par la guerre en Ukraine, à tel point que Moscou ne peut se permettre ni de gagner ni de perdre la guerre, selon un économiste européen. Renaud Foucart, maître de conférences en économie à l'Université de Lancaster, a souligné la situation économique désastreuse à laquelle est confrontée la Russie alors que la guerre en Ukraine touche à sa deuxième année. Le PIB de la Russie a augmenté de 5,5 % sur un an au troisième trimestre 2023, selon les données du gouvernement russe. Mais l'essentiel de cette croissance est alimenté par les dépenses militaires monstrueuses du pays, a déclaré Foucart, avec des projets pour le Kremlin de dépenser un montant record de 36 600 milliards de roubles, soit 386 milliards de dollars, pour la défense cette année. (...) Révélation "Military pay, ammunition, tanks, planes, and compensation for dead and wounded soldiers, all contribute to the GDP figures. Put simply, the war against Ukraine is now the main driver of Russia's economic growth" Foucart said in an op-ed for The Conversation this week. Other areas of Russia's economy are hurting as the war drags on. Moscow is slammed with a severe labor shortage, thanks to young professionals fleeing the country or being pulled into the conflict. The nation is now short around 5 million workers, according to one estimate, which is causing wages to soar. Related stories Inflation is high at 7.4% — nearly double the 4% target of its central bank. Meanwhile, direct investment in the country has collapsed, falling around $8.7 billion in the first three quarters of 2023, per data from Russia's central bank. That all puts the Kremlin in a tough position, no matter the outcome of the war in Ukraine. Even if Russia wins, the nation can't afford to rebuild and secure Ukraine, due to the financial costs as well as the impact of remaining isolated from the rest of the global market. Western nations have shunned trade with Russia since it invaded Ukraine in 2022, which economists have said could severely crimp Russia's long-term economic growth. As long as it remains isolated, Russia's "best hope" is to become "entirely dependent" on China, one of its few remaining strategic allies, Foucart said. Meanwhile, the costs of rebuilding its own nation are already "massive," he added, pointing to problems like broken infrastructure and social unrest in Russia. "A protracted stalemate might be the only solution for Russia to avoid total economic collapse," Foucart wrote. "The Russian regime has no incentive to end the war and deal with that kind of economic reality. So it cannot afford to win the war, nor can it afford to lose it. Its economy is now entirely geared towards continuing a long and ever deadlier conflict." Other economists have warned of trouble coming for Russia amid the toll of its war in Ukraine. Russia's economy will see significantly more degradation ahead, one London-based think tank recently warned, despite talk of Russia's resilience in the face of Western sanctions. This story was originally published in February 2024. Je ne suis pas totalement convaincu par la thèse comme quoi le salut de la Russie ne reposerait que sur sa dépendance à la Chine (et sur l'endettement?). Mais l'article original ne donne pas beaucoup plus d'explications. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai il y a 11 minutes, Desty-N a dit : Pas vu passer cet article: Révéler le contenu masqué "Military pay, ammunition, tanks, planes, and compensation for dead and wounded soldiers, all contribute to the GDP figures. Put simply, the war against Ukraine is now the main driver of Russia's economic growth" Foucart said in an op-ed for The Conversation this week. Other areas of Russia's economy are hurting as the war drags on. Moscow is slammed with a severe labor shortage, thanks to young professionals fleeing the country or being pulled into the conflict. The nation is now short around 5 million workers, according to one estimate, which is causing wages to soar. Related stories Inflation is high at 7.4% — nearly double the 4% target of its central bank. Meanwhile, direct investment in the country has collapsed, falling around $8.7 billion in the first three quarters of 2023, per data from Russia's central bank. That all puts the Kremlin in a tough position, no matter the outcome of the war in Ukraine. Even if Russia wins, the nation can't afford to rebuild and secure Ukraine, due to the financial costs as well as the impact of remaining isolated from the rest of the global market. Western nations have shunned trade with Russia since it invaded Ukraine in 2022, which economists have said could severely crimp Russia's long-term economic growth. As long as it remains isolated, Russia's "best hope" is to become "entirely dependent" on China, one of its few remaining strategic allies, Foucart said. Meanwhile, the costs of rebuilding its own nation are already "massive," he added, pointing to problems like broken infrastructure and social unrest in Russia. "A protracted stalemate might be the only solution for Russia to avoid total economic collapse," Foucart wrote. "The Russian regime has no incentive to end the war and deal with that kind of economic reality. So it cannot afford to win the war, nor can it afford to lose it. Its economy is now entirely geared towards continuing a long and ever deadlier conflict." Other economists have warned of trouble coming for Russia amid the toll of its war in Ukraine. Russia's economy will see significantly more degradation ahead, one London-based think tank recently warned, despite talk of Russia's resilience in the face of Western sanctions. This story was originally published in February 2024. Je ne suis pas totalement convaincu par la thèse comme quoi le salut de la Russie ne reposerait que sur sa dépendance à la Chine (et sur l'endettement?). Mais l'article original ne donne pas beaucoup plus d'explications. On manque de données sur la nature du soutien chinois à l'effort de guerre russe, que ce soit directement sur le front ou pour soutenir l'économie. De la nature et de l'importance de ce soutien dépendent beaucoup de choses, y compris l'après-conflit. En traînant sur Reddit hier, j'ai vu passer un très intéressant graphique sur l'endettement de certain pays à l'égard de la Chine. On parle de sommes conséquentes : https://www.visualcapitalist.com/ranked-the-top-20-countries-in-debt-to-china/ Si la Chine est prête, via ses institutions publiques ou ses banques privées à accorder neuf milliards de dollars au Sri Lanka ou quatre au Cameroun... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai il y a 40 minutes, Desty-N a dit : Je ne suis pas totalement convaincu par la thèse comme quoi le salut de la Russie ne reposerait que sur sa dépendance à la Chine (et sur l'endettement? Il y a 2 ans, le même auteur plaçait la Russie au bord de la faillite, avec un coup de grâce qui serait des sanctions sur le pétrole et le gaz. Pour faire des prévisions, Madame Irma peut être aussi fiable qu'un économiste. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Il y a 5 heures, Boule75 a dit : En clair, en dépit du ton catastrophiste de l'article ("effondrement de la situation économique de l'UE" de mes fesses ! ) « le nombre d'offres de fret a chuté de 30 %, dont 40 % rien qu'en Allemagne » 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Sevrée du gaz russe, l’Europe dans le piège de l’énergie chère « Les défis économiques d’une Europe fragilisée » (3/5). Si le Vieux Continent est parvenu à réduire sa dépendance au gaz russe, il paye encore son énergie très cher face aux Etats-Unis ou à la Chine. Au risque de perdre la bataille de la réindustrialisation et des technologies propres. Les Européens ne peuvent pas dire qu’ils n’étaient pas conscients du problème. En 2006, 2009 et 2014, Moscou avait déjà interrompu ponctuellement ses livraisons de gaz, sur fond de différends avec le gouvernement ukrainien. Une « brutale prise de conscience », affirmait la Commission en 2014. Elle préparait alors une stratégie pour la sécurité énergétique, qui n’a manifestement servi à rien. Les Vingt-Sept ont continué à importer ce gaz russe, si abondant et si bon marché, qui a longtemps dopé la compétitivité de l’industrie allemande. Il aura fallu que la Russie envahisse l’Ukraine, le 24 février 2022, et leur coupe par la suite le robinet des gazoducs Nord Stream et Yamal pour que les choses changent. Emmanuel Hache, économiste à l’Institut de relations internationales et stratégiques, dénonce la « faillite » de l’Europe de l’énergie. Ce manque d’anticipation, les Européens l’ont payé très cher. Politiquement, d’abord : s’ils ont, pour le charbon et le pétrole, décidé d’eux-mêmes d’un embargo sur les livraisons russes, pour le gaz, ils se sont privés d’un instrument de sanction contre Moscou. Economiquement, surtout. Les factures d’énergie des ménages et des entreprises se sont brutalement envolées à des niveaux stratosphériques. Les Etats ont, en urgence, ouvert le portefeuille pour les aider à passer ce moment difficile, ce qui a affecté leurs finances publiques. De Paris à Berlin, en passant par La Haye ou Rome, les gouvernements ont surtout eu très peur de devoir, à l’hiver 2022-2023, rationner leur économie. D’autant qu’une bonne partie du parc nucléaire français était à l’arrêt, immobilisé par des problèmes de corrosion sur certains réacteurs. Berlin et Varsovie ont, dans l’urgence, décidé de remettre en service des mines de charbon, mais cela ne pouvait suffire. Les citoyens allaient-ils pouvoir se chauffer ? Les usines pourraient-elles tourner sans encombre ? A l’été 2022, l’Allemagne, qui redoutait plus que tout des ruptures d’approvisionnement, ramassait tout ce qu’elle pouvait trouver sur les marchés, faisant s’envoler encore un peu plus les cours pour ses partenaires européens. A Bruxelles, les conseils des ministres de l’énergie se sont succédé pour essayer d’éviter le pire. Finalement, après des nuits de négociations, les Vingt-Sept se sont entendus sur un plan de riposte, qui, deux ans plus tard, a porté ses fruits. Réduction de la consommation de gaz, diversification massive des approvisionnements, achats de gaz en commun, remplissage des réserves de stockage, levée des contraintes réglementaires pour faciliter la montée en puissance des énergies renouvelables : aucun angle d’attaque n’a été ignoré. Quelle est la situation, aujourd’hui ? Cinq grands constats s’imposent. Les importations de gaz russe poursuivent Les Européens importent encore du gaz de Moscou. Car les Russes ont interrompu seulement leurs livraisons qui passaient par Nord Stream et Yamal, pas les autres. Les gazoducs Brotherhood (qui passe par l’Ukraine et alimente l’Autriche et la Hongrie) et Turkstream (par la Turquie, notamment à destination de la Bulgarie) continuent ainsi de desservir l’Union européenne (UE). Surtout, les Vingt-Sept ont augmenté leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Ces importations par navire représentaient 13,5 milliards de mètres cubes en 2021 et sont montées, en 2023, à près de 18 milliards de mètres cubes, selon un rapport publié, le 19 avril, par l’Agence de coopération des régulateurs européens de l’énergie. La France reçoit à elle seule 29 % de ces livraisons, ce qui en fait le deuxième pays de destination derrière l’Espagne (37 %). « Malgré les beaux discours, dans les faits, il existe encore des contradictions dans les politiques européennes », convient Phuc-Vinh Nguyen, chercheur pour l’Institut Jacques Delors. C’est un fait, l’Europe ne s’est pas totalement débarrassée du gaz russe. Mais, même si un pays comme l’Autriche reste massivement dépendant des livraisons de Moscou, l’UE, dans son ensemble, a bel et bien été contrainte de réduire drastiquement ses approvisionnements. En 2023, les importations de gaz livré par Moscou s’élevaient à près de 43 milliards de mètres cubes – soit 15 % des importations de cet hydrocarbure par les Vingt-Sept –, contre plus de 155 milliards de mètres cubes (45 % des importations gazières) en 2021, avant la guerre. La Suède, la Finlande et les Etats baltes militent aujourd’hui pour un embargo sur le GNL russe. Mais les sanctions nécessitent l’unanimité des Vingt-Sept, et leur proposition ne fait, pour l’heure, pas consensus. Certains pays, à commencer par la Hongrie, refusent de se priver d’une ressource qui reste chère. D’autant que Kiev a annoncé son intention de ne pas renouveler l’accord sur le transit du gaz entre l’Ukraine et la Russie, qui avait été conclu en 2019 et doit expirer le 31 décembre. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 2 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 mai Les approvisionnements se sont diversifiés Pour compenser la chute des livraisons de gaz russe, les Européens sont allés chercher d’autres fournisseurs. Les livraisons de GNL américain ont ainsi été multipliées par trois entre 2021 et 2023 et les Etats-Unis sont désormais le premier fournisseur de GNL en Europe et le deuxième fournisseur gazier tout court, derrière la Norvège, mais devant la Russie, l’Algérie et le Qatar. Ces pays ont certes permis à l’UE d’éviter des ruptures d’approvisionnement, mais ils ne lui ont pas pour autant fait de cadeau. « On va dire avec beaucoup d’amitié à nos amis américains, nos amis norvégiens : “Vous êtes super, vous nous fournissez du gaz”, mais il y a un truc qui ne peut pas marcher très longtemps, c’est qu’on ne peut pas payer, nous, le gaz quatre fois plus cher que vous vous le vendez à vos industriels », déclarait Emmanuel Macron, le 6 octobre 2022. Surtout, d’un point de vue géopolitique, cette stratégie n’est pas forcément la plus audacieuse : en se tournant très largement vers son partenaire américain, avec lequel elle a négocié des contrats à long terme, l’UE a créé une nouvelle dépendance dont certains redoutent les conséquences en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Enfin, les associations de défense de l’environnement regrettent le remplacement d’une énergie fossile (le gaz classique) par une autre énergie fossile (sous forme liquéfiée). D’autant que ce type de marchandise s’avère encore plus nocif pour la planète lorsqu’il s’agit de gaz de schiste, produit aux Etats-Unis par fracturation hydraulique – une méthode interdite en France depuis 2011. L’usage du solaire, de l’éolien et de l’hydraulique s’est accru Les Européens ont accéléré, à l’occasion de cette crise majeure, leur recours aux énergies renouvelables. La part du solaire, de l’éolien ou de l’hydraulique a également progressé dans leur consommation énergétique. Elle représentait 23 % en 2022, selon Eurostat, contre 21,9 % en 2021, et les Vingt-Sept, dans le cadre du pacte vert, qui doit leur permettre d’atteindre la neutralité carbone en 2050, ont prévu qu’elle s’élèverait à 42,5 % en 2030. Dans le domaine plus spécifique de l’électricité, la part des renouvelables est déjà montée à 44 % en 2023, d’après le cercle de réflexion britannique Ember. A l’inverse, celle du gaz diminue (16,8 %), l’éolien la dépassant pour la première fois, tout comme celle du charbon (12,3 %). « [En 2023], l’UE a été capable de produire, pour la toute première fois, davantage d’énergie à partir d’éoliennes qu’à partir du gaz », s’est félicitée, le 23 avril, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, devant le Parlement de Strasbourg, louant « une magnifique réussite ». Le recours croissant aux énergies renouvelables, s’il a l’immense mérite d’être bénéfique d’un point de vue climatique, crée aussi de nouvelles dépendances. Car la Chine domine largement la chaîne de valeur pour la fabrication des panneaux solaires, ainsi que pour les métaux stratégiques servant à construire les éoliennes et les batteries des voitures électriques. Les Européens, qui cherchent à relancer leur industrie verte, en ont bien conscience. Mais, à ce stade, ils n’ont pas encore trouvé la recette qui leur permettra d’éviter cet écueil. Le nucléaire connaît un regain d’intérêt Emmanuel Macron, qui avait deux semaines avant le début de la guerre annoncé son intention de lancer le chantier d’au moins six nouveaux réacteurs nucléaires français, a trouvé, avec l’invasion russe, de nouveaux arguments pour en faire l’article sur la scène européenne. Des mois durant, la France a lutté contre l’Allemagne pour que l’atome puisse bénéficier des mêmes avantages que les énergies renouvelables. Elle compte aujourd’hui aller plus loin. A l’occasion de son second discours de la Sorbonne, jeudi 25 avril, Emmanuel Macron a appelé les Vingt-Sept à « assumer de construire l’Europe de l’atome ». Paris compte faire avancer sa cause en s’appuyant sur l’« alliance du nucléaire » qui rassemble, autour de la France, onze pays, dont cinq avec des réacteurs de conception soviétique (Bulgarie, République tchèque, Hongrie, Finlande et Slovaquie). Face à elle, un autre groupe informel – « les amis des renouvelables » –, qui rassemble treize pays, dont l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg, ne compte pas se laisser faire. L’atome reste la première source électrique de l’UE (22,9 % au cours de l’année écoulée), malgré la fermeture, en avril 2023 des trois derniers réacteurs allemands. Pour Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie, l’« abandon » du nucléaire par l’UE ces dernières années a constitué l’une de ses « erreurs monumentales » en matière d’énergie, comme il l’a répété, le 16 avril, à Bruges (Belgique), au Collège d’Europe. Le prix du gaz est retombé Après un emballement qui était d’ailleurs antérieur à la guerre, dû à une forte demande mondiale, les tarifs du gaz sont repartis à la baisse. Au premier trimestre, le mégawattheure s’échangeait à moins de 30 euros sur le marché de gros néerlandais, référence continentale. Soit dix fois moins qu’au plus fort de la crise, à l’été 2022. Outre des températures anormalement douces, « la consommation de gaz en Europe [incluant l’UE, le Royaume-Uni, la Norvège et la Turquie] est tombée en 2023 à son plus bas niveau en dix ans », explique l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis, établissement américain, dans une étude présentée en février. Soit 452 milliards de mètres cubes en 2023, contre 472 milliards en 2014. Par ailleurs, compte tenu des investissements massifs qui ont été faits pour augmenter la production de GNL depuis deux ans, ajoute Ursula von der Leyen, « nous pourrions bientôt, au niveau mondial, passer d’un déficit à une abondance de GNL ». Ce qui pourrait tirer les prix vers le bas. A l’inverse, si la Chine, qui tourne aujourd’hui au ralenti, renouait avec des niveaux de croissance comparables à ceux d’avant-Covid-19, cela aurait un effet inflationniste. Si le Vieux Continent est donc parvenu à éviter le rationnement et à stabiliser les prix, il paye encore son énergie très cher, bien plus en tout cas que les Etats-Unis ou la Chine. « Les coûts de l’énergie continuent de peser sur notre compétitivité, notamment celle des industries à forte intensité énergétique », ajoute Ursula von der Leyen. Dans son rapport sur le marché intérieur, publié le 18 avril, l’ancien premier ministre italien Enrico Letta se félicite de l’unité dont les Vingt-Sept ont fait preuve dans la crise énergétique. Mais, passé l’imminence du danger, « il existe aujourd’hui un risque réel de (…) retour en arrière », de réglementations fragmentées et complexes dont se plaignent les industriels, poursuit-il. L’UE sait qu’elle doit à tout prix, si elle ne veut pas perdre la bataille des technologies propres, faire baisser le prix de l’énergie sur son sol. La Chine a déjà laminé une partie de l’industrie européenne et le précédent des panneaux solaires, qui l’a vue tuer toute concurrence alors que l’Europe faisait pourtant figure de pionnière au début des années 2000, est dans toutes les têtes. Quant aux Etats-Unis, ils tentent d’attirer les industriels européens, à coups de subventions massives, faisant craindre aux Vingt-Sept une vague de délocalisations. https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/02/sevree-du-gaz-russe-l-europe-dans-le-piege-de-l-energie-chere_6231076_3234.html 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai (modifié) Il y a 10 heures, Wallaby a dit : « le nombre d'offres de fret a chuté de 30 %, dont 40 % rien qu'en Allemagne » Ils auraient donc besoin des camionneurs ukrainiens et polonais ? Ca tombe bien ! Plus sérieusement : c'est l'offre ou la demande qui flanche ? Je peine véritablement imaginer comment une économie qui n'est pas en récession lourde (-0,3% sur 2023, +0,2 sur 2024T1) et qui dépend largement des transports routiers pourrait voir brutalement ceux-ci chuter de 30%... Que sont ces "offres de fret" ? Modifié le 2 mai par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Le 01/05/2024 à 23:16, Wallaby a dit : https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/osw-commentary/2024-04-04/unequal-competition-consequences-liberalisation-eu-ukraine Selon la place de marché de services logistiques TIMOCOM, en 2023, le nombre d'offres de fret a chuté de 30 %, dont 40 % rien qu'en Allemagne. https://www.timocom.fr/smart-logistics-system/bourse-de-fret/fret Vous rejoignez l’un des principaux réseaux européens de recherche de fret et de véhicules, c’est-à-dire la plus grande bourse de fret d’Europe. Vous avez accès chaque jour à jusqu’à 1 millions d’offres de fret, de transport et pouvez entrer en contact avec des futures partenaires issus de 46 pays européens, que vous soyez affréteur, transporteur ou producteur : vous pouvez rechercher et déposer des offres de fret en un instant. Décrivez le type de marchandises et précisez vos besoins afin d’être contacté au plus vite par un future partenaire et utilisez les modèles mis à disposition afin de réaliser des saisies rapides. Grâce à notre important réseau européen constitué de plus de 55 000 partenaires commerciaux, trouvez facilement des offres qui correspondent à votre recherche de fret pour éviter les trajets à vide onéreux, augmenter vos ventes et optimiser le temps de livraison. Proposez et trouvez des transports avec le Marketplace de TIMOCOM en saisissant le type, le volume, le poids et le trajet à effectuer concernant vos véhicules afin de rentabiliser chaque transport de marchandises. https://www.linkedin.com/pulse/unpredictable-demand-crisis-over-road-freight-industry-girteka-6xa5f (26 octobre 2023) La tendance la plus inquiétante, cependant, est le nombre de faillites au sein de l'UE. Au quatrième trimestre 2022, les faillites d'entreprises dans l'Union ont augmenté de manière significative (+26,7 % en glissement trimestriel), selon les chiffres publiés par BNP Paribas et Eurostat. Les niveaux les plus élevés ont été enregistrés dans les secteurs du transport et de l'entreposage (+147,3 % par rapport à 2015) [en vert sur le graphique], suivis par l'hébergement et la restauration (+94,5 % par rapport à 2015). La baisse des volumes et des taux de fret commence maintenant à affecter même les principaux acteurs du secteur. Par exemple, le chiffre d'affaires du segment Forwarding Freight de DHL au premier semestre 2023 a baissé de 40,3 % et l'EBIT ( Bénéfice avant intérêts et impôts) a baissé de 41,8 % pour le semestre en glissement annuel. https://market-insights.upply.com/en/2022-review-of-road-freight-transport-in-europe (6 décembre 2022) Dans une interview accordée au journal allemand Verkehrs Rundschau, Elvis AG [Europäische Ladungs-Verbund Internationaler Spediteure/Association européenne des transporteurs internationaux de marchandises] souligne la baisse de la demande de transport et met en garde contre l'imminence de la crise et de la récession. L'association conseille également aux transitaires et aux transporteurs de reconsidérer les décisions d'investissement à long terme, si possible de les reporter, et d'accroître d'urgence la flexibilité de leurs capacités. Numéro 1 en Europe devant l'Allemagne, l'Espagne, la France et l'Italie, les entreprises battant pavillon polonais connaissent des temps difficiles. En mars, Jan Buczek, président du ZMPD, le syndicat patronal polonais des transporteurs internationaux (3 200 entreprises, 100 000 véhicules et 150 000 employés) a écrit au Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, pour l'alerter sur la situation désastreuse de l'industrie polonaise du transport routier international, désormais considérée comme "au bord du gouffre". Enfin, la guerre entre la Russie et l'Ukraine a particulièrement affecté la Pologne. Outre l'explosion des coûts du carburant, le conflit a eu pour effet de priver l'industrie du transport routier de conducteurs ukrainiens et de compliquer le renouvellement des visas pour les conducteurs biélorusses. Or, en Pologne, près de 30% des conducteurs travaillant dans le transport international sont des ressortissants étrangers, la majorité de ces conducteurs étant ukrainiens (environ 75%) et biélorusses (environ 20%), note l'IRU dans le rapport Upply/Ti/IRU du premier trimestre 2022. Le deuxième impact est la réduction, voire la perte, des marchés de transport vers l'Est. En raison des embargos et des restrictions aux postes de douane, le nombre de voyages a considérablement diminué, réduisant d'autant le chiffre d'affaires des entreprises de transport international. La Pologne craint donc une vague de faillites à la fin de cette année. En 2022, le chiffre d'affaires des entreprises de transport polonaises a augmenté comme partout en Europe. Cependant, selon Paweł Trębicki, directeur général de Rhenus Freight Logistics, cette augmentation est due uniquement à l'indexation des prix du carburant et non à une augmentation du nombre d'expéditions. "Nous entrons dans une période de dynamique de marché plus faible avec une base de coûts très élevée." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Le candidat républicain à la présidence des États-Unis élabore déjà une stratégie de politique internationale. Donald Trump a accordé une interview au magazine Time, déclarant sa volonté d'aider l'Ukraine. Il pose toutefois des conditions strictes à ce soutien et réclame une plus grande implication financière européenne https://www.msn.com/en-gb/news/world/trump-sets-conditions-for-ukraine-aid-urges-more-european-support/ar-AA1o1YrQ "Je vais essayer d'aider l'Ukraine, mais l'Europe doit aussi y arriver et faire son travail". 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Un fil très intéressant sur la filière américaine de production d'obus : des infrastructures au sol (terrain et bâtiments) largement dimensionnées et payées par le gouvernement, avec des opérateurs privés pour armer les chaînes industrielles et se concentrer sur le cœur de métier. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai C'est juste une sorte de délégation de service publique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Le 30/04/2024 à 09:08, olivier lsb a dit : Un capitaine de la Bundeswehr dans le principal service d'informatique et de logistique de la Bundeswehr, chargé notamment de la gestion des équipements militaires, avoue au cours de son procès avoir espionné pour le compte de la Russie. Ceci après avoir proposé ses services au consulat de Russie, par peur de l'escalade nucléaire... Les cas d'espionnage se multiplient en Allemagne. La semaine dernière, un assistant parlementaire de la tête de liste du parti d'extrême-droite AfD était arrêté et accusé d'avoir travaillé pour la Chine. Plusieurs affaires concernent la Russie et n'épargnent pas les services de sécurité allemands. Un officier de réserve de la Bundeswehr a été condamné il y a un an et demi pour espionnage au profit de Moscou. Un agent secret est actuellement jugé pour espionnage au profit de la Russie. Et depuis ce matin, c'est un officier de l'armée allemande qui est jugé à Düsseldorf. https://www.rfi.fr/fr/europe/20240429-allemagne-un-ex-officier-avoue-lors-de-son-procès-avoir-espionné-pour-la-russie Les liens entre ED et Russie, c'est très impressionnant quand même en Europe... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Je reposte ici, il me semble qu'il y a pas mal de système Diehl en Ukraine 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai il y a 14 minutes, Titus K a dit : Je reposte ici, il me semble qu'il y a pas mal de système Diehl en Ukraine Viendrait on de passer un cap avec un sabotage / attentat sur sol Allemand... ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 3 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mai il y a 25 minutes, Eau tarie a dit : Viendrait on de passer un cap avec un sabotage / attentat sur sol Allemand... ? Je ne vois pas qu'est-ce qui permettrait d'imaginer une implication de Moscou là-dedans ? C'est anticapitaliste, donc certainement un coup des gauchistes Je pense notamment au Parti Ouvrier Unifié Théorique Indépendant Non-Exclusif Révélation Le P.O.U.T.I.N.E 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Il y a 2 heures, Fanch a dit : C'est juste une sorte de délégation de service publique. à un moment donné, y'a pas une distorsion de la concurrence ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai Il y a 8 heures, Banzinou a dit : Le candidat républicain à la présidence des États-Unis élabore déjà une stratégie de politique internationale. Donald Trump a accordé une interview au magazine Time, déclarant sa volonté d'aider l'Ukraine. Il pose toutefois des conditions strictes à ce soutien et réclame une plus grande implication financière européenne https://www.msn.com/en-gb/news/world/trump-sets-conditions-for-ukraine-aid-urges-more-european-support/ar-AA1o1YrQ "Je vais essayer d'aider l'Ukraine, mais l'Europe doit aussi y arriver et faire son travail". QUOUA? On m'aurait menti?!? trump ne veut plus offrir l'Ukraine sur un plateau d'argent à poutine?!?!?!? Tout cela n'était qu'une posture que-personne-n'avait-remarqué-bien-entendu-car-c'était-très-très-crédible?!? Dementiable! Incroyel! Sidérique! Fantasmagorant! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai il y a 22 minutes, Patrick a dit : QUOUA? On m'aurait menti?!? trump ne veut plus offrir l'Ukraine sur un plateau d'argent à poutine?!?!?!? Tout cela n'était qu'une posture que-personne-n'avait-remarqué-bien-entendu-car-c'était-très-très-crédible?!? Dementiable! Incroyel! Sidérique! Fantasmagorant! Je te dirais bien "on en reparle dans trois ans" mais clairement, ce n'est pas l'horizon que je souhaite atteindre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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