C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 3 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 juillet (modifié) Il y a 3 heures, Alexis a dit : A l'avenir l'OTAN ne sera fort que si son pilier européen (*) est fort. Sinon, ce ne sera qu'une coquille vide Oui bonne remarque. Il y a 3 heures, Alexis a dit : A titre d'exemple, plusieurs pays de l'OTAN se sont groupés en janvier 2024 pour commander 1 000 de ces missiles pour 5,5 milliards $. On a maintenant 6 retex pour savoir comment mettre en place une DSA cohérente. - EN Inde défense intégrée multicouche et HIGH/LOW TECH, Totalement étanche aux missiles de croisière et drone mais sur seulement 1 semaine les stocks n'ont pas été stressés - En Israël pas de certitude mais une défense très intégré et moderne utilisant mêmes des lasers, relativement étanche mais ce qui est passé touchait des assets stratégiques, en 12 jours on est arrivé à un incertitude sur la capacité des stocks est donc sur la capacité d'Israël a maintenir une défense de qualité beaucoup plus longtemps - EN Iran DSA quasi absente, ciel ouvert mais grosse incertitude sur la réalité de l'importance des dégâts grâce à l'enfouissement de nombreux assets stratégiques - AU Pakistan nombreux assets militaires frappés, défense largement percée au point de rendre l'armée de l'air incapable de prendre l'air, nombreux radars éliminés, frappe sur des assets enterrés et pourtant neutralisés. - En Ukraine guerre longue, très longue ayant depuis longtemps éteint la notion de stock. La notion à suivre ce sont les capacités de fabrication des munitions attaques et défense des deux côtés. Des attaques très profondes ont été menées grâce à des drones. On est sur une guerre d'épuisement mais les assets stratégiques à atteindre sont trop éparpillés pour tenter des frappes de décapitations comme au Pakistan. - retex mer rouge opération Apside. Attaques fréquentes mais n'atteignant jamais le seuil de saturation des frégates déployées sauf pour les marines insuffisamment préparées (particulièrement par des exercices de tirs testant matériels et hommes). La DSA marine est stressable rapidement et doit absolument être intégrée avec des capacités de déploiement de DSA low tech. Modifié le 3 juillet par herciv 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 3 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 juillet il y a 36 minutes, Alexis a dit : A l'avenir l'OTAN ne sera fort que si son pilier européen (*) est fort. Sinon, ce ne sera qu'une coquille vide En meme temps ... Les USA ont construit l'Otan aussi pour éviter la possibilité du retour d'un empire central en Europe. C'est l'immense crainte des conservateurs, que l'Allemagne arrive à nouveau a fédérer l'Europe "comme en 40" avec la complicité des Russes. Les USA ont d'autres problèmes comme la confrontation avec la Chine. Idéalement concentrer les moyens OTAN - OTAN US surtout - en direction de la Chine les arrangerait bien. L'air de rien c'est un dilemme plus important qu'on ne le pense. Les USA veulent à la fois conserver une Europe asservie ET matériellement se désengager. Sauf que le désengagement matériel pourrait faire perdre l'influence majeure de l'OTAN sur l'asservissement européen ... et donc faire naître un risque de plus, celui de se retrouver avec un adversaire dans le dos - l'Europe ayant retrouvé un rôle d'empire -. Évidement les USA ne veulent pas prendre le risque de se retrouver coincé par la Chine ... avec le reste du monde qui compte les points, mange du pop-corn, et se refait la saucisse pendant ce temps là. Donc beaucoup de bla bla ... mais en pratique les choses ne devraient pas changer outrageusement, c'est beaucoup trop risqué à moyen/long terme. 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet Il y a 10 heures, olivier lsb a dit : Je crois que ça a moins à voir avec une question de stocks, et beaucoup plus avec une question politique: le coup de pression n'est pas tant adressé à l'Ukraine, sinon aux européens dans leur ensemble: chiche vous me remplacez ? Non ? Alors ce sera 5%, à payer à Donald. La liste et le volume des munitions merci pour la précision, il y a une mauvaise volonté américaine sur certains éléments, mais sur les missiles patriot, je pense comme Alexis que les Etats-Unis sont contraints et préoccupés par le niveau de leur stocks. Autrement dit, les ukrainiens vont devoir trouver d'autres solutions et surtout faire preuve d'imagination dans le domaine de la DA. Je ne suis pas sur qu'ils aient encore épuisé toutes les pistes. Au niveau international, ils peuvent probablement trouver des missiles un peu ancien, peut être dans le domaine naval et devoir les adapter tant bien mal. C'est un pis aller, qui dure un temps limité, mais ils ont déjà opéré des bricolages audacieux et plutôt réussi par le passé. Ce refus de fournir des missiles patriot marque par conséquent un tournant international : l'outil industriel américain ne serait probablement plus suffisant soutenir l'Ukraine, même sur financement européen. Les incidences dépassent le cadre de la guerre en Ukraine, les russes ont donc atteint un effet stratégique par leur effort industriel. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cunégonde Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet (modifié) C'est vraiment un scandale qu'on ne puisse pas leur livrer des SAMP-T / Aster plus vite. Honte à la France et à l'Europe. C'est un système aussi bon sinon plus que le Patriot, mais la production est pitoyable. Comment a t'on pu en arriver à une production d'échantillon comme ça ? (désolé c'est un coup de gueule mais ça me fait suer comme tout le monde de voir l'Ukraine se faire matraquer par des centaines, bientôt des milliers, de charrettes... de Shaheds.) Modifié le 3 juillet par Cunégonde 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 3 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 juillet il y a 5 minutes, Cunégonde a dit : C'est vraiment un scandale qu'on ne puisse pas leur livrer des SAMP-T / Aster plus vite. Honte à la France et à l'Europe. C'est un système aussi bon sinon plus que le Patriot, mais la production est pitoyable. Comment a t'on pu en arriver à une production d'échantillon comme ça ? (désolé c'est un coup de gueule mais ça me fait suer comme tout le monde de voir l'Ukraine se faire matraquer par des centaines, bientôt des milliers, de charrettes... de Shaheds.) Il ne faut pas se faire d'illusion, les drones sont de vrai cochonnerie très difficile à contrer tant il est possible d'en fabriquer beaucoup et pas chers. C'est une hérésie de les arrêter avec des missiles si long à fabriquer et si cher. Il ne devrait servir qu'à stopper les missiles balistiques et hypervéloces. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet Il y a 14 heures, olivier lsb a dit : Je crois que ça a moins à voir avec une question de stocks, et beaucoup plus avec une question politique: le coup de pression n'est pas tant adressé à l'Ukraine, sinon aux européens dans leur ensemble: chiche vous me remplacez ? Non ? Alors ce sera 5%, à payer à Donald. La liste et le volume des munitions Le cas des GMLRS, dont la production de 14k unités par an rend très peu crédible l'argument des stocks à un niveau bas Je crois que c'est peut-être le cas pour certaines munitions (le AIM-7 en effet, peut-être les GMLRS) mais certainement pas pour le Patriot. D'autant que les planifications US doivent nécessiter des quantités colossales de munitions, sans commune mesure avec ce que nous imaginons. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet Il y a 11 heures, herciv a dit : Oui bonne remarque. On a maintenant 6 retex pour savoir comment mettre en place une DSA cohérente. - EN Inde défense intégrée multicouche et HIGH/LOW TECH, Totalement étanche aux missiles de croisière et drone mais sur seulement 1 semaine les stocks n'ont pas été stressés - En Israël pas de certitude mais une défense très intégré et moderne utilisant mêmes des lasers, relativement étanche mais ce qui est passé touchait des assets stratégiques, en 12 jours on est arrivé à un incertitude sur la capacité des stocks est donc sur la capacité d'Israël a maintenir une défense de qualité beaucoup plus longtemps - EN Iran DSA quasi absente, ciel ouvert mais grosse incertitude sur la réalité de l'importance des dégâts grâce à l'enfouissement de nombreux assets stratégiques - AU Pakistan nombreux assets militaires frappés, défense largement percée au point de rendre l'armée de l'air incapable de prendre l'air, nombreux radars éliminés, frappe sur des assets enterrés et pourtant neutralisés. - En Ukraine guerre longue, très longue ayant depuis longtemps éteint la notion de stock. La notion à suivre ce sont les capacités de fabrication des munitions attaques et défense des deux côtés. Des attaques très profondes ont été menées grâce à des drones. On est sur une guerre d'épuisement mais les assets stratégiques à atteindre sont trop éparpillés pour tenter des frappes de décapitations comme au Pakistan. - retex mer rouge opération Apside. Attaques fréquentes mais n'atteignant jamais le seuil de saturation des frégates déployées sauf pour les marines insuffisamment préparées (particulièrement par des exercices de tirs testant matériels et hommes). La DSA marine est stressable rapidement et doit absolument être intégrée avec des capacités de déploiement de DSA low tech. En Inde visiblement la menace a été très limitée. Il n'est pas dit que ce soit la même chose la prochaine fois... En mer rouge sans la marine US aucune marine n'avait semble-t-il les moyens de faire face... Et tu as oublié la Russie, avec une DSA performante qualitativement et quantitativement, mais confrontée à une menace multi dimensionnelle (du micro drone lancé depuis la Russie jusqu'au missile de croisière ou la GMLRS) et avec une étendue à couvrir sans équivalent. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet (modifié) Changement sémantique pour Trump vs Poutine. Il est dans le temps long maintenant. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Trump-dit-n-avoir-effectue-aucun-progres-avec-Poutine-lors-de-leur-entretien-50421777/ Trump dit n'avoir effectué "aucun progrès" avec Poutine lors de leur entretien Modifié le 4 juillet par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet https://www.huffingtonpost.fr/international/article/le-rare-aveu-d-impuissance-de-donald-trump-apres-son-appel-avec-vladimir-poutine_252206.html (4 juillet 2025) Il s’agissait de la sixième discussion entre les deux dirigeants depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier. L’échange a été qualifié devant les journalistes de « franc » par le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. La Russie « continue à rechercher une solution politique et négociée au conflit » avec l’Ukraine, a affirmé le président russe à son homologue, selon Iouri Ouchakov. Vladimir Poutine a « souligné la volonté de la partie russe de poursuivre le processus de négociation » entamé à Istanbul, où ont récemment eu lieu deux sessions de pourparlers directs russo-ukrainiens aux maigres résultats. Mais « la Russie ne renoncera pas à ces objectifs », a martelé Iouri Ouchakov. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/02/en-pologne-le-soutien-a-l-entree-de-l-ukraine-dans-l-ue-s-erode_6617397_3210.html En Pologne, le soutien à l’entrée de l’Ukraine dans l’UE s’érode La Pologne n’a pas su profiter de sa présidence du Conseil de l’Union européenne (UE) qui s’est achevée le 30 juin pour rapprocher Kiev de Bruxelles. En décembre 2024, le premier ministre polonais, Donald Tusk, espérait ouvrir au moins un chapitre des négociations pour l’entrée de l’Ukraine dans l’UE et affirmait : « Si ça ne dépendait que de la Pologne, le processus durerait un seul jour. » Il n’en a rien été. Ces étapes, indispensables à l’adhésion, nécessitent une décision à l’unanimité des Etats membres, or la Hongrie ne cache pas son opposition au projet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet (modifié) Le 03/07/2025 à 22:52, gustave a dit : Je crois que c'est peut-être le cas pour certaines munitions (le AIM-7 en effet, peut-être les GMLRS) mais certainement pas pour le Patriot. D'autant que les planifications US doivent nécessiter des quantités colossales de munitions, sans commune mesure avec ce que nous imaginons. Peut être, mais dans ce cas là, pourquoi ne pas restreindre que les munitions problématiques ? A 1 000 milliards de dollars de budget, le Pentagone s'inquièterait subitement de manquer de munitions ? Les précédents dons sous l'administration Biden ont été financés, c'est à dire précisément que des commandes de remplacements ont été adressées aux industriels. Je pense que la raison est moins logistique et beaucoup plus politique. Modifié le 5 juillet par olivier lsb 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Il y a 13 heures, Akilius G. a dit : Ce refus de fournir des missiles patriot marque par conséquent un tournant international : l'outil industriel américain ne serait probablement plus suffisant soutenir l'Ukraine, même sur financement européen. Les incidences dépassent le cadre de la guerre en Ukraine, les russes ont donc atteint un effet stratégique par leur effort industriel. RTX est à une capacité d'environ 500 missiles par an, et vise 750 par an d'ici deux ans. J'ignore comment ça s'articule avec les autres commandes, le stock américain et plein d'autres variables par ailleurs. Mais si le problème avait réellement été le Patriot, alors seul ce dernier aurait fait l'objet d'un arrêt des livraisons. Pas l'intégralité de la quincaillerie, y compris celle qui ne sert plus beaucoup ou qui n'a pas de problème de stocks. https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2025/03/11/ukraines-best-european-missile-just-shot-down-its-first-russian-jet/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Il y a 21 heures, Alexis a dit : L'item essentiel dans la liste se sont les missiles Patriot. C'est à la fois le plus demandé par les Ukrainiens (indispensable pour la DSA, et quant à l'Aster-30 son concurrent les Européens sont encore plus à sec) et le plus difficile à produire A titre d'exemple, plusieurs pays de l'OTAN se sont groupés en janvier 2024 pour commander 1 000 de ces missiles pour 5,5 milliards $. Eh bien, il sera nécessaire de construire une nouvelle usine pour cette production ! Les délais ne sont pas précisés, mais les premières livraisons sont sans doute pour dans un certain temps (des années) Ce qui montre bien la tension par rapport aux capacités de production existantes C'est une interprétation Mais étant donné que l'argument est effectivement crédible pour les missiles Patriot - l'item le plus important de la liste - une autre interprétation est que tant qu'à arrêter les livraisons pour le plus important les Patriot, autant faire un tir groupé Ca a l'avantage de refermer le sujet et de passer à autre chose Pour des partisans d'une relation de sécurité plus distante avec les Européens, comme Colby "Nous voulons que l'OTAN reste forte... parce que vous Européens serez forts, pas à cause de notre force à nous", ou comme Vance "L'Amérique n'a pas besoin de vassaux", c'est une victoire politique et une étape dans la réorientation de la relation transatlanique Et il ne faut avoir aucune illusion. Qu'on les comprenne ou qu'on les maudisse, ces gens vont l'emporter A l'avenir l'OTAN ne sera fort que si son pilier européen (*) est fort. Sinon, ce ne sera qu'une coquille vide (*) Qui n'existe pas pour l'instant ? Oui, c'est vrai. Ca fait soixante ans que dans des formats et sous des formules diverses la France le propose, ça fait soixante ans que les autres Européens trouvent qu'on est bien gentils mais soyons sérieux deux minutes hein. Mais... ça ne change rien au constat Le seul intérêt de faire un "tir groupé", c'est pour signifier une intention politique en effet. Pas pour réellement préserver les stocks, sinon seule la munition la plus tendue eut été retirée du lot des donations. Au demeurant je le rappelle, les donations antérieures ont été financées, c'est à dire que de l'argent a été mis de coté pour passer des commandes de recomplètement des stocks. Il y a l'outil industriel ensuite c'est certain, mais les 1 000 missiles européens ne représentent "que" deux ans de production au rythme actuel, et ce dernier est en cours d'augmentation (650 pour cette année, 750 horizon 2027). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 4 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 juillet il y a 58 minutes, olivier lsb a dit : Au demeurant je le rappelle, les donations antérieures ont été financées, c'est à dire que de l'argent a été mis de coté pour passer des commandes de recomplètement des stocks. Il y a l'outil industriel ensuite c'est certain, mais les 1 000 missiles européens ne représentent "que" deux ans de production au rythme actuel, et ce dernier est en cours d'augmentation (650 pour cette année, 750 horizon 2027). Toi tu n'as pas du beaucoup travailler en production. Tu as beau faire ce que tu veux mais meme en origami on ne transforme pas les billet vert en Patriot PAC3 Ce n'est pas l'argent qui fabrique les missiles, mais des ouvriers avec des matières premieres. Si ton outil est dimensionné pour telle production tu auras beau le noyer sous une montagne de billets verts il ne produira pas plus. Quand au rythme de production c'est pareil c'est un peu un secret industriel ET stratégique, tu ne vas pas raconter à tes ennemis quand tu vas être à court de munition. D'autant que le fournisseurs US à des pratique assez nébuleuse concernant la mise à disposition des armes qu'il vent, via des stocks communs délocalisé, dans lesquels le piochage est un peu à la va comme je te pousse. La petit guéguerre Israel Iran à pu pioché sévèrement dans les stock "collectif" délocalisé en Israël par exemple. La menace sur les base US au MO a peu aussi conduire à renforcer les stock commun délocalisé dans le Golfe. Meme chose pour les Retex des missiles iraniens ... qui ont "étrangement" bien performé dans le ciel israélien. Peut être que ca a aboutit à une réévaluation de la consommation probable de missile contre ce type de menace. --- Pour les AIM-7 pareil il y a des stock commun délocalisé avec les clients historiques. Le besoin évalué est dynamique ... il dépend des conflits probable simultanément. Si tout le monde demande son stock en meme temps ... les USA ne l'ont pas. Il n'existe pas, c'est juste un stock "potentiel" destiné à optimiser la production, le stockage et la maintenance. En gros on ne produit pas tout ce qu'on vend ... on fourni juste au besoin. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet il y a une heure, olivier lsb a dit : Au demeurant je le rappelle, les donations antérieures ont été financées, c'est à dire que de l'argent a été mis de coté pour passer des commandes de recomplètement des stocks. Il y a l'outil industriel ensuite c'est certain, mais les 1 000 missiles européens ne représentent "que" deux ans de production au rythme actuel, et ce dernier est en cours d'augmentation (650 pour cette année, 750 horizon 2027). Ce "que" est assez savoureux, si tu y repenses Du point de vue des Etats-Unis, il y a d'abord leurs propres besoins. 60 batteries Patriot au compteur, chacune avec plusieurs lanceurs. Et tout pays priorise ses besoins propres Ensuite, il y a les alliés officiels, en commençant par Israël, puis les alliés asiatiques qui peuvent payer... puis, seulement après, les alliés européens qui peuvent payer 650, même 750 missiles par an, c'est une petite production face à de tels besoins (enfin, sauf si nous autres Français et Italiens nous étions sortis les doigts pour augmenter drastiquement la production du SAMP, concurrent plus performant et moins cher que le Patriot, mais ) ... Et enfin, tout en bas ou pas loin, il y a un pays européen qui 1) N'est pas un allié, et qui 2) Peut certes payer (si d'autres lui donnent l'argent)... mais qui ne sera probablement peut-être plus là dans un an ou deux, ou plus exactement il pourrait être remplacé par un bot russe répétant en boucle "Merci de m'avoir libéré des nazis !" Comme le disait récemment Trump "C'est un monde cruel et les gens sont impitoyables" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Un prêtre soupçonné d’accointances avec les services de renseignement russes, une localisation stratégique en Suède : l’église orthodoxe de Västeras inquiète les experts de la guerre hybride russe. France 24 a enquêté sur cette paroisse hors du commun, cas d’école de l’instrumentalisation des lieux de culte par le patriarcat de Moscou et le Kremlin à des fins d’influence et de renseignement. https://www.france24.com/fr/europe/20250704-influence-espionnage-eglise-orthodoxe-russe-cheval-de-troie-moscou-suède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet il y a 47 minutes, g4lly a dit : Toi tu n'as pas du beaucoup travailler en production. Commentaire sans intérêt. Et pas de chance, erroné sur le fond. Citation Tu as beau faire ce que tu veux mais meme en origami on ne transforme pas les billet vert en Patriot PAC3 Sans rire ? Citation Ce n'est pas l'argent qui fabrique les missiles, mais des ouvriers avec des matières premieres. Si ton outil est dimensionné pour telle production tu auras beau le noyer sous une montagne de billets verts il ne produira pas plus. Parce que les industriels de l'armement ne planifient aucune remontée en puissance depuis 2022 ? Comment diable MBDA a-t-il fait pour réduire son délai de production de 42 mois à 18 mois ? https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/paris-londres-et-rome-passent-une-nouvelle-commande-de-plus-de-200-missiles-aster-1019974.html Ni comment RTX arrive à rajouter plus ou moins + 100 PAC3 de production par an https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2025/03/11/ukraines-best-european-missile-just-shot-down-its-first-russian-jet/ Oui je sais, tout est secret industriel, on ne sait pas ce qu'on ignore et c'est bien pratique pour expliquer comment une supposée pénurie de PAC3 justifie l'intégralité de l'arrêt des fournitures de munitions à l'Ukraine, toute nature confondue. Citation Quand au rythme de production c'est pareil c'est un peu un secret industriel ET stratégique, tu ne vas pas raconter à tes ennemis quand tu vas être à court de munition. C'est pourtant ce que vient de dire le Pentagone pour justifier l'arrêt des livraisons, (qui continueront pour Israël, quoiqu'il en soit). On m'aurait menti ? Citation D'autant que le fournisseurs US à des pratique assez nébuleuse concernant la mise à disposition des armes qu'il vent, via des stocks communs délocalisé, dans lesquels le piochage est un peu à la va comme je te pousse. Voilà, encore un effort, et on va toucher du doigt les vraies raisons ! Citation Pour les AIM-7 pareil il y a des stock commun délocalisé avec les clients historiques. Le besoin évalué est dynamique ... il dépend des conflits probable simultanément. Si tout le monde demande son stock en meme temps ... les USA ne l'ont pas. Il n'existe pas, c'est juste un stock "potentiel" destiné à optimiser la production, le stockage et la maintenance. En gros on ne produit pas tout ce qu'on vend ... on fourni juste au besoin. Le Sparrow est remplacé depuis, et les tous les pays clients sont passés à l'AMRAAM. Et les 125 AT-4 ? Les 142 Hellfire ? Les 25 stinger ? Là aussi ça met en péril les stocks US ? C'est quand même très naïf.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 4 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 juillet Léonide Ragozin, journaliste russe autrefois employé à la BBC aujourd'hui freelance, expose l'essentiel de la situation de la guerre Trump a donc été snobé par Poutine lors de leur conversation téléphonique et il n'est « pas content ». Cela reflète la croyance/l'illusion persistante en Occident selon laquelle le Kremlin peut être contraint de faire des compromis sur les raisons qui l'ont poussé à lancer la guerre d'agression. Poutine mène une offensive victorieuse et accélérée. Il n'a aucune raison de l'arrêter ou de céder sur ses principales exigences : neutralité, démilitarisation, droits linguistiques et religieux. Il ne tolérera aucun arrangement du type OTAN par des moyens détournés (par exemple, Israël ou la Corée du Sud), ce qui résume actuellement la position de négociation occidentale. La seule incitation qu'il est prêt à offrir à l'Ukraine est qu'elle cesse de perdre du territoire si elle accepte ses conditions, qui impliquent un arrangement de type géorgien/finlandais d'après-Seconde Guerre mondiale. L'Ukraine et l'Occident peuvent riposter par des frappes asymétriques douloureuses, mais cela ne fera que renforcer la détermination du Kremlin et l'inciter à faire monter les enchères. L'espoir que le ralentissement économique ou la récession puissent d'une manière ou d'une autre stopper la machine de guerre russe reflète la pensée magique qui domine le discours occidental. Il ignore complètement ce que traverse l'Ukraine sur les plans économique, démographique et psychologique – le fait que sa résilience pourrait atteindre ses limites très prochainement, entraînant un effondrement catastrophique. La marge de sécurité de la Russie est tout simplement infiniment plus grande et, dans l'ensemble, la société russe ne vit pas encore en mode guerre. Il n'y a pas de mobilisation forcée massive, par exemple. Les soldats de Poutine se battent pour de très bons salaires, et non parce qu'une équipe de recrutement forcé les a surpris en route vers leur travail. Les chances d'un accord bien meilleur ont toutes été perdues sous Biden. Les chances perdues aujourd'hui se traduiront demain par davantage de territoires occupés et des conditions de négociation plus difficiles – telle est la logique brutale du racket du Kremlin. Trump ne peut pas y faire grand-chose et son aventure contre-productive en Iran pourrait le mettre en garde contre toute escalade, même s'il ne faut pas sous-estimer son côté aléatoire et chaotique. Cette réalité est cruelle. Mais elle est là, qu'elle plaise ou non. Comme le rappelle Ragozin dans son profil "Rapporter ce que vous devez savoir, pas ce que vous voulez entendre" Et le fond des choses en effet, c'est que la marge de sécurité de la Russie est tout simplement énormément plus grande que celle de l'Ukraine. La Russie peut mener cette guerre et augmenter continûment sa puissance militaire sans faire rentrer sa population en "mode guerre". Dans une guerre d'attrition, cette marge de sécurité est un avantage déterminant, c'est même LE facteur déterminant en fin de compte 3 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet il y a 16 minutes, Alexis a dit : Cette réalité est cruelle. Mais elle est là, qu'elle plaise ou non. Comme le rappelle Ragozin dans son profil "Rapporter ce que vous devez savoir, pas ce que vous voulez entendre" Et le fond des choses en effet, c'est que la marge de sécurité de la Russie est tout simplement énormément plus grande que celle de l'Ukraine. La Russie peut mener cette guerre et augmenter continûment sa puissance militaire sans faire rentrer sa population en "mode guerre". Dans une guerre d'attrition, cette marge de sécurité est un avantage déterminant, c'est même LE facteur déterminant en fin de compte Ce n'est que ce qu'on raconte sur ce forum depuis 3 ans. Le CEMA français met en avant les pertes stratégiques de la russie sur la Baltique. Mais l'Ukraine est quand même dans une situation compliquées sur le plan militaire. Sans un engagement plus ferme des pays européens, elle est dans une situation très défavorable. 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet il y a 19 minutes, herciv a dit : Ce n'est que ce qu'on raconte sur ce forum depuis 3 ans. Le CEMA français met en avant les pertes stratégiques de la russie sur la Baltique. Mais l'Ukraine est quand même dans une situation compliquées sur le plan militaire. Sans un engagement plus ferme des pays européens, elle est dans une situation très défavorable. C'est avant tout de la communication ... souvent à visée politique. Le réel y importe peu, seuls les effets qu'on veut obtenir importent. Ce n'est pas une étude scientifique visant à établir le réel par exemple ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Il y a 5 heures, olivier lsb a dit : Parce que les industriels de l'armement ne planifient aucune remontée en puissance depuis 2022 ? Comment diable MBDA a-t-il fait pour réduire son délai de production de 42 mois à 18 mois ? Oui, mais de mémoire aucune vraie grosse commande supplémentaire non plus n'a été passée par nos gouvernements (je ne me souviens que de "il faut parce que", mais si la réorganisation des postes de travail ne coute pas cher, l'achat de nouvelles machines et l'embauche et la formation de nouveaux ouvriers oui). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Il y a 5 heures, olivier lsb a dit : Parce que les industriels de l'armement ne planifient aucune remontée en puissance depuis 2022 ? Comment diable MBDA a-t-il fait pour réduire son délai de production de 42 mois à 18 mois ? Planifier c'est cher et ca ne rapporte rien ... il suffit de regarder les cours de bourse et les revenus des entreprise de défense européenne pour comprendre, c'est ultra volatile, ca cause beaucoup mais il n'y a pas de commandes - du moins sans commune mesure avec tout le bla bla qu'on a entendu, début mars 2025 ... -. --- Pour les Aster c'est assez spéciale, le machin passé plus de temps dans le transport entre les différents site pour filer du workshare à tout le monde, qu'à etre construit. Il a suffit de commander, et le machin a arréter de zoner dans toute l'europe pour saupoudrer du workshare à droite et à gauche, et évident quand tout est produit sur le meme site en continue ca va plus vite. En gros la production d'Aster était volontairement en mode très ralentie, ce qui d'ailleurs devait couter un rein à MBDA, et donc au client final. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Il y a 5 heures, Alexis a dit : Léonide Ragozin, journaliste russe autrefois employé à la BBC aujourd'hui freelance, expose l'essentiel de la situation de la guerre Trump a donc été snobé par Poutine lors de leur conversation téléphonique et il n'est « pas content ». Cela reflète la croyance/l'illusion persistante en Occident selon laquelle le Kremlin peut être contraint de faire des compromis sur les raisons qui l'ont poussé à lancer la guerre d'agression. Poutine mène une offensive victorieuse et accélérée. Il n'a aucune raison de l'arrêter ou de céder sur ses principales exigences : neutralité, démilitarisation, droits linguistiques et religieux. Il ne tolérera aucun arrangement du type OTAN par des moyens détournés (par exemple, Israël ou la Corée du Sud), ce qui résume actuellement la position de négociation occidentale. La seule incitation qu'il est prêt à offrir à l'Ukraine est qu'elle cesse de perdre du territoire si elle accepte ses conditions, qui impliquent un arrangement de type géorgien/finlandais d'après-Seconde Guerre mondiale. L'Ukraine et l'Occident peuvent riposter par des frappes asymétriques douloureuses, mais cela ne fera que renforcer la détermination du Kremlin et l'inciter à faire monter les enchères. L'espoir que le ralentissement économique ou la récession puissent d'une manière ou d'une autre stopper la machine de guerre russe reflète la pensée magique qui domine le discours occidental. Il ignore complètement ce que traverse l'Ukraine sur les plans économique, démographique et psychologique – le fait que sa résilience pourrait atteindre ses limites très prochainement, entraînant un effondrement catastrophique. La marge de sécurité de la Russie est tout simplement infiniment plus grande et, dans l'ensemble, la société russe ne vit pas encore en mode guerre. Il n'y a pas de mobilisation forcée massive, par exemple. Les soldats de Poutine se battent pour de très bons salaires, et non parce qu'une équipe de recrutement forcé les a surpris en route vers leur travail. Les chances d'un accord bien meilleur ont toutes été perdues sous Biden. Les chances perdues aujourd'hui se traduiront demain par davantage de territoires occupés et des conditions de négociation plus difficiles – telle est la logique brutale du racket du Kremlin. Trump ne peut pas y faire grand-chose et son aventure contre-productive en Iran pourrait le mettre en garde contre toute escalade, même s'il ne faut pas sous-estimer son côté aléatoire et chaotique. Cette réalité est cruelle. Mais elle est là, qu'elle plaise ou non. Comme le rappelle Ragozin dans son profil "Rapporter ce que vous devez savoir, pas ce que vous voulez entendre" Et le fond des choses en effet, c'est que la marge de sécurité de la Russie est tout simplement énormément plus grande que celle de l'Ukraine. La Russie peut mener cette guerre et augmenter continûment sa puissance militaire sans faire rentrer sa population en "mode guerre". Dans une guerre d'attrition, cette marge de sécurité est un avantage déterminant, c'est même LE facteur déterminant en fin de compte Ah parcequ'on a une vision claire des capacités de résilience de la Russie ? Première nouvelle... La Russie ACHÈTE sa guerre, et ça lui coute très cher. Combien de temps cela peut durer ? Mystère et boule de gomme... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet à l’instant, Delbareth a dit : Ah parcequ'on a une vision claire des capacités de résilience de la Russie ? Première nouvelle... La Russie ACHÈTE sa guerre, et ça lui coute très cher. Combien de temps cela peut durer ? Mystère et boule de gomme... On prend pas grand risque à dire qu'elle peut tenir plus longtemps que l'Ukraine c'est assez évident. L'aide US et européenne change un la donne mais probablement pas les fondamentaux. Est ce que quelqu'un attend encore la future "offensive ukrainienne"? Et sinon comment contraindre la Russie à arrêter la guerre sans lui donner ses buts de guerre? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Personne ne semble prendre comme assez marquant la perte du gisement de lithium Ukrainien... https://www.lesechos.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-la-russie-sempare-dun-gisement-strategique-de-lithium-2173865 Ca rentrera pas dans la balance des choix stratégique de défense du territoire Ukrainien ? pourquoi ne pas avoir mis le paquet pour tenir cette localité ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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