olivier lsb Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Il y a 3 heures, Ciders a dit : Bon vous vous doutez bien que ça ne changera rien, mais ça permet de cocher les cases sur le calendrier, pour savoir à quel moment le pendule part à gauche ou à droite. Peut-être qu'il y a là un code secret que l'on ignore. Toutes les "deux semaines" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 8 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juillet "avec des actions cinétiques sur notre sol". Lerner, au sujet de la Russie, ce soir, dans une interview de Rochebin sur LCI. "Menace existentielle" : le DGSE appuie. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 9 juillet Share Posté(e) le 9 juillet (modifié) La maison Blanche n'aurait pas été informée du projet d'arrêt des livraisons d'armements, ce qui expliquerait l'attitude ambivalente de Trump. Mais qui dirige cette administration ? C'est pépite, leur procédure voulant que le parlement soit régulièrement informé de l'état des stocks, en échange des demandes de financement. Or le parlement n'a pas été averti du niveau supposément bas des stocks de munitions du pays, et donc logiquement, personne n'achète le bobard servi par Hegseth. Pentagon officials have argued to congressional staffers in recent days that the move was necessary because of US stockpile shortages, according to two sources familiar with the matter. But the sources said Congress has not been briefed on or given any information from the Pentagon that would suggest a critical and imminent shortage of weapons. “Congress would be glad to work with DoD if credible evidence was presented that the Pentagon stockpiles were critically short, requiring them to take unilateral action like they did last week,” one of the sources said. The Pentagon routinely requests additional funding and authorization from Congress for long-term weapons procurement. “But there have been no new urgent requirements submitted to Congress from DoD for any of these munitions,” this person added. https://edition.cnn.com/2025/07/08/politics/hegseth-did-not-inform-white-house-ukraine-weapons-pause Modifié le 10 juillet par olivier lsb 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 9 juillet Share Posté(e) le 9 juillet Il y a 11 heures, olivier lsb a dit : "avec des actions cinétiques sur notre sol". Lerner, au sujet de la Russie, ce soir, dans une interview de Rochebin sur LCI. "Menace existentielle" : le DGSE appuie. L'interview complet disponible ce matin. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 9 juillet Share Posté(e) le 9 juillet (modifié) Quelques détails sur la "stratégie du fou", version Trump 1) Contexte historique : en 1972, Nixon tente d'appliquer au Nord-Vietnam ce qu'il nomme la stratégie du fou Je veux que les Nord-Vietnamiens croient que j'ai atteint le point où je peux tout faire pour arrêter la guerre. On leur dira simplement : « Bon sang, vous savez que Nixon est obsédé par le communisme. On ne peut pas le contenir quand il est en colère – et il a la main sur le bouton nucléaire. » Et Hô Chi Minh en personne sera à Paris dans deux jours pour implorer la paix. ... Deux jours plus tard, Hô Chi Minh n'était toujours pas arrivé à Paris. L'année d'après, les dernières troupes américaines quittaient le Sud-Vietnam, et en 1975 le Nord-Vietnam réunifiait par la force le Sud-Vietnam et y imposait la dictature communiste La "stratégie du fou" était un échec complet 2) De nos jours : Trump a déclaré qu'il avait menacé de bombarder Moscou si Poutine attaquait l'Ukraine, comme le montrent les enregistrements de la collecte de fonds de 2024. Et il l'a dit aussi à Xi en cas d'attaque de Taiwan. Tout ceci lors de son premier mandat. Trump est persuadé que c'est pour cela qu'il n'est rien arrivé de grave à l'Ukraine avant l'élection de Biden Donald Trump a déclaré l'année dernière, lors d'une réunion privée de donateurs, qu'il avait un jour cherché à dissuader le président russe Vladimir Poutine d'attaquer l'Ukraine en menaçant de « bombarder Moscou à mort » en représailles, selon un enregistrement audio fourni à CNN. « J'ai dit à Poutine : "Si vous allez en Ukraine, je bombarderai Moscou à mort. Je vous dis que je n'ai pas le choix" », a déclaré Trump lors d'une collecte de fonds pour 2024, selon l'enregistrement. « Et puis [Poutine] m'a répondu : "Je ne vous crois pas." Mais il m'a cru à 10 %. » Trump a ensuite affirmé avoir transmis un avertissement similaire au président chinois Xi Jinping concernant une éventuelle invasion de Taïwan, lui annonçant que les États-Unis bombarderaient Pékin en réponse. « Il me prenait pour un fou », a déclaré Trump à propos de Xi, avant de préciser que « nous n'avons jamais eu de problème ». (...) Trump a fait référence à ses conversations avec Poutine et Xi tout en affirmant qu’il aurait évité les conflits en Ukraine et à Gaza s’il avait été président à la place de Joe Biden – une affirmation qu’il a continué à répéter alors qu’il lutte désormais pour mettre fin aux deux guerres. Je n'exclus pas que Poutine puisse continuer à ne pas croire que Trump est fou Et qu'il ne soit pas à Paris dans deux jours pour implorer la paix Modifié le 9 juillet par Alexis 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 juillet Share Posté(e) le 9 juillet (modifié) Il y a 12 heures, olivier lsb a dit : "Menace existentielle" : le DGSE appuie. Je pense qu'il faut prendre la parole des directeurs de la DGSE, non pas comme parole d'évangile, mais avec une pincée de sel : 1er février 2021 : "L'objectif assumé des terroristes sahéliens est de mener des attentats en Occident, et en Europe en particulier. Le 11 septembre 2001 a été préparé dans une vallée afghane. Le 13 novembre 2015 a été conçu dans les rues de Raqqa." Bernard Emié, directeur de la DGSE à franceinfo. Le 02/02/2021 à 13:55, Wallaby a dit : https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/mali/la-dgse-leve-un-peu-le-voile-sur-son-activite-au-sahel_4279893.html (1er février 2021) "L'objectif assumé des terroristes sahéliens est de mener des attentats en Occident, et en Europe en particulier. Le 11 septembre 2001 a été préparé dans une vallée afghane. Le 13 novembre 2015 a été conçu dans les rues de Raqqa." Bernard Emié, directeur de la DGSE à franceinfo. Sur ce sujet, je préfère croire ce que dit Marc-Antoine Pérouse de Montclos : À quoi j'opposais l'analyse du spécialiste du Sahel Marc-Antoine Pérouse de Montclos (5 octobre 2018) : ...cette menace que l'on nous présente comme globale, comme si demain Boko Haram allait commettre des attentats là devant la Fondation Jean Jaurès, effectivement ça crée de l'effroi mais du coup on tait les critiques contre des gouvernements qui sont très largement responsables de la montée en puissance de ces groupes soit par défaut parce qu'ils n'ont pas su protéger les populations et bien gérer les conflits, soit activement parce que justement leur répression donne de la légitimité à des djihadistes qui se présentent comme des résistants voire même des nationalistes en Somalie contre l'occupation militaire américaine ou par procuration éthiopienne ou kenyane. Le 02/09/2020 à 14:01, Wallaby a dit : Marc-Antoine Pérouse de Montclos (5 octobre 2018) 11:50 Et puis le dernier argument que je voudrais mettre en évidence et il est davantage d'ordre méthodologique pour nous chercheurs, c'est finalement la nécessité pour nous aussi de déconstruire la mise en récit des menaces globales. Alors ça, je crois que c'est très important parce que quand vous regardez tous les protagonistes de la lutte antiterroriste contre les groupes djihadistes aujourd'hui, y compris les groupes djihadistes, ils ont tous intérêt à globaliser la menace. Alors les États concernés qui sont souvent des gouvernements autoritaires, c'est le moins qu'on puisse dire et peu démocratiques et très corrompus, c'est formidable pour eux le terrorisme, c'est une nouvelle rente qui remplace celle du communisme du temps de la guerre froide. Autrefois on monnayait son soutien à l'occident contre un soutien financier et militaire la coopération etc en promettant de ne pas basculer dans le camp soviétique. Aujourd'hui heureusement qu'il y a l'épouvantail Osama ben Laden pour vendre du soutien. C'est pas l'actuel gouvernement où son prédécesseur qui va critiquer des gouvernements extrêmement démocratiques comme ceux d'Idriss Deby au pouvoir depuis 1990 ou bien de Paul Biya au pouvoir depuis 1982 sans même parler d'IBK dont tout le monde connaît l'extrême intégrité et la capacité à bien gérer la reconstruction de son pays. Donc effectivement à partir du moment où ces gouvernements sont alliés, là en l'occurrence de la France, pour combattre cette menace que l'on nous présente comme globale, comme si demain Boko Haram allait commettre des attentats là devant la Fondation Jean Jaurès, effectivement ça crée de l'effroi mais du coup on tait les critiques contre des gouvernements qui sont très largement responsables de la montée en puissance de ces groupes soit par défaut parce qu'ils n'ont pas su protéger les populations et bien gérer les conflits, soit activement parce que justement leur répression donne de la légitimité à des djihadistes qui se présentent comme des résistants voire même des nationalistes en Somalie contre l'occupation militaire américaine ou par procuration éthiopienne ou kenyane. Donc je pense que Nicolas Lerner est le digne successeur de Bernard Émié. Modifié le 9 juillet par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 juillet Share Posté(e) le 9 juillet https://jamestown.org/program/italys-approach-to-georgia-stirs-controversy/ Au début de l'année, le ministre italien de l'environnement et de la sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, a annoncé que l'Italie recommencerait à acheter du gaz russe une fois la paix rétablie en Ukraine (Il Fatto Quotidiano, 22 février). Cette approche ne se limite pas à la seule coalition au pouvoir. Le 23 juin, l'ancien Premier ministre Giuseppe Conte, aujourd'hui chef du parti d'opposition Mouvement 5 étoiles (Movimento 5 Stelle), a présenté une motion parlementaire préconisant de « ne pas exclure une éventuelle collaboration avec la Russie dans le domaine du gaz » (HuffPost Italie, 23 juin). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 9 juillet Share Posté(e) le 9 juillet (modifié) Comme le dit Olivier Kempf Pour qu'on en vienne à le préciser, c'est que la situation est des plus inquiétantes. Vient un moment où les dénégations sont des confirmations La démilitarisation de l’Ukraine est une «ligne rouge absolue» pour les Européens, affirme Sébastien Lecornu À la veille d’une réunion de la «coalition des volontaires» sur la guerre entre l’Ukraine et la Russie, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a déclaré pour l’hebdomadaire Valeurs Actuelles que «notre ligne rouge absolue, c’est la démilitarisation de l’Ukraine». «Il faut être cohérent. On ne peut pas refuser que l’Ukraine rentre dans l’Otan et en même temps accepter qu’elle n’ait plus d’armée. Les Ukrainiens doivent pouvoir assurer leur propre sécurité. C’est une donnée clé car, dans le cas inverse, je ne donne pas cher de la sécurité des pays voisins», plaide Sébastien Lecornu. Malgré les paroles du ministre, c'est bien parce que Moscou est cohérent que la démilitarisation de l'Ukraine est son exigence fondamentale, à égalité avec la fin de toute coopération de défense avec les pays occidentaux. C'est en effet la combinaison de ces deux exigences qui garantit la satellisation indéfinie de l'ensemble de l'Ukraine, qui est depuis le début l'objectif de la Russie dans cette guerre Les exigences territoriales sont relativement moins importantes, car il ne s'agit que de décider quelle partie de l'Ukraine sera contrôlée directement - sachant que la totalité sera de toute façon contrôlée indirectement. Les exigences culturelles et politiques (place de la langue russe, réautorisation de l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, interdiction des organisations ukrainiennes décrétées nationalistes par Moscou) sont aussi de deuxième rang, parce qu'une fois la totalité de l'Ukraine désarmée donc complètement dépendante de la bonne volonté de Moscou pour ne pas être envahie à nouveau, il sera de toute façon facile de les imposer, ou encore d'en imposer d'autre si le besoin - ou le caprice - s'en fait sentir Quant à la couleur de la ligne, rouge, écarlate voire rouge fluo, ce n'est pas la question qui se pose, mais ce que feront la France et les autres pays européens si elle est franchie, si l'Ukraine est démilitarisée de force Révélation Rien, bien sûr Du moins rien pour l'Ukraine. Probablement beaucoup pour (tenter de) protéger le reste, oui. Ca risquerait même de paniquer sévère, voire de courir dans tous les sens, pas nécessairement de façon très efficace On approuvera le ministre sur ce point «(Alors), je ne donne pas cher de la sécurité des pays voisins» En effet - Le sort de la Moldavie serait alors évident - Quant aux pays Baltes, tant que les Européens n'auront pas mis en place une dissuasion conventionnelle propre non pas à leur sembler convaincante à eux, mais à sembler convaincante aux yeux de l'autocrate russe, ils dépendraient alors directement de la seule volonté américaine à assurer leur sécurité par la guerre Un peu semblables à de petits enfants visitant un zoo, à un mètre d'un fauve féroce, protégés par une grille qui jusqu'ici semblait solide et inamovible. Mais qui pourrait bien être enlevée sans préavis Modifié le 9 juillet par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 10 juillet Share Posté(e) le 10 juillet Lucides sur le risque d'être à terme les prochaines victimes de l'agenda impérial de Moscou, les républiques centrasiatiques peinent à lutter contre l'enrôlement de leurs citoyens dans l'armée russe. Pressions, confiscations de passeports, dettes fictives, détentions arbitraires, les russes ne manquent pas d'imagination pour forcer l'enrôlement de gens en situation de précarité, dont ce n'était pas la volonté première. Comme dirait un certain camarade, c'est dramatique ces milliers de mecs qui n'ont rien demandé et qui continuent à souffrir et mourir pour rien.... https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/10/l-impuissance-des-etats-d-asie-centrale-face-a-l-enrolement-de-leurs-ressortissants-dans-l-armee-russe_6620371_3210.html Citation L’impuissance des Etats d’Asie centrale face à l’enrôlement de leurs ressortissants dans l’armée russe Depuis l’invasion de l’Ukraine fin février 2022, la Russie cherche à recruter des soldats parmi les migrants d’Asie centrale qui travaillent sur son territoire. Une politique contre laquelle les pays concernés, très dépendants de Moscou, peinent à lutter. Par Filip Meyer Publié aujourd’hui à 06h10 Un silence éloquent. Voilà plus de deux mois que les autorités kirghizes font profil bas sur l’arrestation de quatre individus à Och, dans le sud du pays, dont une employée de la Maison russe, une institution culturelle pilotée par Moscou, et le porte-parole de la mairie, le 19 avril. Ils sont suspectés d’avoir pris part au recrutement de mercenaires qui devaient rejoindre les troupes russes engagées en Ukraine. Un acte inédit de la part d’un pays d’Asie centrale, derrière lequel se cache l’impuissance des Etats de cette région à tenir tête à Moscou et à empêcher leurs ressortissants de rejoindre l’armée russe. Il est difficile d’établir leur nombre. L’organisme ukrainien Je veux vivre, qui aide les soldats russes souhaitant déserter, en aurait identifié plus de 3 000 originaires du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan et du Turkménistan, enrôlés avant janvier. Ce total pourrait toutefois être sous-évalué, notamment parce qu’il ne prend pas en compte les nombreux cas de migrants nés en Asie centrale et qui ont récemment obtenu la citoyenneté russe. En juin, le président du comité d’enquête russe, Alexandre Bastrykine, a déclaré que 20 000 d’entre eux, qui « n’aimaient pas vivre en Ouzbékistan, au Kirghizistan ou au Tadjikistan » – les trois pays de la région comptant le plus de ressortissants en Russie –, avaient été envoyés se battre en Ukraine et que 60 000 autres pouvaient s’attendre au même sort. Ces estimations embarrassent les gouvernements centrasiatiques qui cherchent à se tenir à distance du conflit. La promesse d’une naturalisation accélérée Dès les premiers mois de l’invasion de l’Ukraine à grande échelle, fin février 2022, les autorités russes ont tenté de mobiliser une partie des 4 millions à 6 millions de migrants originaires d’Asie centrale présents sur son territoire. « Du début de la guerre jusqu’en mars 2023, des étrangers étaient enrôlés de force dans certains centres de détention », explique Valentina Chupik, coordinatrice d’un vaste réseau de défense des droits des migrants qui dit ne plus avoir recensé de cas similaires depuis. Le recrutement ne s’est pas arrêté pour autant. En Russie, la situation des migrants s’est dégradée depuis l’attentat du Crocus City Hall en mars 2024, attribué à quatre ressortissants tadjiks, qui a fait au moins 145 morts dans la périphérie de Moscou. L’attaque a provoqué une hausse de la xénophobie dans la société russe, qui s’est traduite juridiquement par de nouvelles réglementations, permettant, par exemple, aux policiers d’arrêter tout étranger pendant quarante-huit heures pour le contrôler ou l’expulser sans procéder à un jugement. Dans ces conditions, la citoyenneté russe apparaît souvent comme une garantie de sécurité aux yeux des migrants les plus fragiles. Les recruteurs militaires ne se privent pas de la faire miroiter, et promettent une naturalisation accélérée et simplifiée, en plus de salaires mirobolants, en cas d’engagement dans l’armée. « Aujourd’hui, tous les migrants en instance d’expulsion se voient proposer un contrat militaire », affirme Valentina Chupik. En réponse, les consulats des différents Etats d’Asie centrale rappellent régulièrement à leurs ressortissants présents en Russie que l’engagement dans une armée étrangère est passible de plusieurs années de prison. En septembre 2022, en Ouzbékistan, même le clergé musulman, proche du pouvoir, a lancé une fatwa déclarant la participation à la guerre en Ukraine comme contraire à la foi. C’est dans ce pays, qui dispose de la diaspora la plus nombreuse en Russie, qu’il y a le plus de condamnations pour « mercenariat ». Ces procès, menés par la justice ouzbèke et relayés dans la presse, racontent souvent des histoires similaires, celles d’hommes en position de précarité qui perçoivent l’enrôlement comme l’unique moyen de s’en sortir. L’un des derniers en date est celui d’un homme de 28 ans de la région de Tachkent, condamné en avril à quatre ans de prison pour « mercenariat ». Il a raconté s’être rendu en Russie, fin mai 2024, pour participer à un combat de MMA qui n’a jamais eu lieu. Les organisateurs lui auraient confisqué son passeport et auraient exigé qu’il rembourse son avance. Sans ressources, il a dit s’être engagé pour payer sa dette. Formé dans un camp du Donbass, en Ukraine, il a été envoyé sur le front début août 2024, mais il a perdu un œil à la suite d’une attaque de drone. Soigné en Russie, il a profité de sa permission pour regagner l’Ouzbékistan, où il a été arrêté par les autorités. « Forte défiance envers la Russie » Ces peines, qui sont régulièrement assouplies, constituent une forme de dissuasion. « Ces politiques sont peu efficaces, mais les pays d’Asie centrale ne disposent pas vraiment d’autres options. Ils n’ont aucune prise sur la politique intérieure russe », analyse Temur Umarov, chercheur au centre Carnegie et spécialiste de la politique étrangère des Etats d’Asie centrale. Le cas du Tadjikistan est frappant. L’argent reçu par les proches des migrants qui travaillent en Russie est crucial pour l’économie locale et représente plus d’un tiers du produit intérieur brut du pays, selon la Banque mondiale. « La Russie dispose toujours d’une influence considérable sur les gouvernements centrasiatiques. Ces derniers ne peuvent pas se permettre de voir leurs migrants revenir et faire face au manque d’emploi », abonde Kate Mallinson, chercheuse associée au programme Russie et Eurasie du groupe de réflexion britannique Chatham House. Pour les experts, les arrestations qui ont eu lieu à Och en avril ne marquent pas un tournant. « Bichkek a simplement voulu signifier à Moscou qu’il a franchi une ligne rouge en recrutant des citoyens kirghiz sur son sol et sans son accord », détaille Temur Umarov. Moins d’une semaine plus tard et après une discussion entre le responsable de la sécurité nationale, Kamtchybek Tachiev, et l’ambassadeur russe, les quatre personnes arrêtées ont été assignées à résidence. « Cela montre que les autorités kirghizes ne peuvent faire preuve de fermeté sans risquer d’abîmer leur relation avec la Russie », confirme Kate Mallinson. En 2024, sous la pression de Moscou, le Kirghizistan a libéré l’un de ses « mercenaires », pourtant condamné à dix ans de prison. Il est retourné en Russie dans la foulée et est reparti au front. Pour autant, les sociétés d’Asie centrale nourrissent « une forte défiance envers la Russie, notamment au Kazakhstan, qui craint d’être la prochaine victime des appétits russes », relève Catherine Poujol, professeure à l’Institut national des langues et civilisations orientales et experte de la région. Elle note que l’Asie centrale cherche à diversifier ses échanges en nouant des relations avec la Chine, l’Union européenne ou les Etats-Unis. Pour l’instant, il est difficile d’imaginer que la Russie renonce à cette politique de recrutement, tant le renouvellement des troupes est crucial dans le cadre de la guerre d’attrition qu’elle mène en Ukraine depuis plus de trois ans. Selon une estimation de l’Institut français des relations internationales publiée fin 2024, les pertes quotidiennes russes – morts et blessés – s’approcheraient de 1 000 soldats. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 juillet Share Posté(e) le 10 juillet https://www.theguardian.com/us-news/2025/jul/08/us-pentagon-military-plans-patriot-missile-interceptor Les États-Unis ne disposent que de 25 % des intercepteurs de missiles Patriot nécessaires aux plans militaires du Pentagone Les États-Unis ne disposent plus que d'environ 25 % des intercepteurs de missiles Patriot dont ils ont besoin pour tous les plans militaires du Pentagone, après avoir épuisé les stocks au Moyen-Orient au cours des derniers mois, un épuisement alarmant qui a conduit l'administration Trump à geler le dernier transfert de munitions vers l'Ukraine. Le stock de missiles Patriot est tombé si bas qu'il a suscité des inquiétudes au sein du Pentagone, qui craint qu'il ne mette en péril d'éventuelles opérations militaires américaines. Le secrétaire adjoint à la défense, Stephen Feinberg, a autorisé l'arrêt du transfert pendant qu'il examinait où les armes étaient envoyées. Donald Trump a semblé revenir au moins en partie sur cette décision lundi, lorsqu'il a déclaré aux journalistes, avant un dîner à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qu'il allait « envoyer davantage d'armes » à l'Ukraine, bien qu'il n'ait pas précisé à ce moment-là si cela inclurait des systèmes Patriot. Lors d'un appel téléphonique, M. Trump a également déclaré au président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, qu'il n'était pas responsable de l'arrêt des livraisons d'armes et qu'il avait ordonné un examen des stocks d'armes américains, mais n'avait pas ordonné le gel, selon des personnes informées de la conversation. Toutefois, la décision prise le mois dernier d'interrompre le transfert, telle qu'elle a été décrite par quatre personnes directement au courant de l'affaire, était fondée en grande partie sur le système de suivi des munitions du Pentagone, qui est utilisé pour déterminer le niveau minimum de munitions nécessaire pour exécuter les plans d'opérations de l'armée américaine. Selon le système de suivi, géré par l'état-major interarmées et l'agence de coopération pour la sécurité de la défense du Pentagone, les stocks d'un certain nombre de munitions essentielles sont inférieurs à ce seuil depuis plusieurs années, depuis que l'administration Biden a commencé à envoyer de l'aide militaire à l'Ukraine. L'administration Trump a commencé à examiner le niveau d'épuisement des missiles Patriot et d'autres munitions vers le mois de février, ont indiqué ces personnes. Les délibérations se sont accélérées après que les États-Unis ont déployé davantage d'intercepteurs au Moyen-Orient pour soutenir la campagne des Houthis et en Israël. La situation s'est également aggravée à la suite de la décision de Trump de bombarder les installations nucléaires iraniennes le mois dernier, selon ces personnes, lorsque les États-Unis ont tiré près de 30 missiles Patriot pour intercepter des missiles balistiques iraniens tirés en représailles performantes sur la base d'Al Udeid au Qatar. L'épuisement récent des missiles Patriot et d'autres munitions a constitué une partie de la base d'un « mémo de recommandation » d'Elbridge Colby, le sous-secrétaire à la défense pour la politique, qui a présenté plusieurs options pour conserver les armes et a été envoyé au bureau de Feinberg. Selon des informations antérieures, M. Colby, qui s'est attiré les critiques des démocrates pour avoir donné la priorité au transfert des ressources du conflit ukrainien vers la préparation d'une guerre potentielle avec la Chine, aurait suspendu le transfert, mais deux personnes ont déclaré que le bureau du sous-secrétaire n'avait pas le pouvoir de prendre une telle décision unilatérale. La décision a plutôt été prise par Feinberg, l'ancien directeur général de Cerberus Capital Management, à qui M. Colby rend compte, ont déclaré ces personnes. Le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, a ensuite signé la décision de Feinberg. La semaine dernière, la Russie a lancé sa plus grande offensive aérienne à ce jour et l'Ukraine dispose d'options limitées pour acquérir des armes à guidage de précision et des armes plus basiques afin de repousser les attaques russes de plus en plus intenses. L'Ukraine est également dans l'incapacité d'acheter directement des armes aux entreprises de défense pour ses besoins, car on estime qu'une nouvelle commande prendrait des années à être exécutée, et qu'elle ne le serait qu'une fois que le Pentagone aurait exécuté ses propres commandes, le ministère de la défense étant un client plus prioritaire. La décision de M. Trump de faire marche arrière et d'autoriser l'envoi de certaines munitions défensives à l'Ukraine semble avoir été prise dans un contexte de frustration croissante à l'égard du président russe Vladimir Poutine, qu'il a critiqué lundi pour ne pas avoir contribué à mettre fin à la guerre. Les porte-parole de la Maison-Blanche et du Pentagone ont confirmé que certains transferts reprendraient sur ordre de M. Trump, mais n'ont pas précisé si les armes envoyées à l'Ukraine concerneraient des munitions à des niveaux extrêmement bas. "Comme l'a prouvé l'opération Midnight Hammer, l'armée américaine est plus forte qu'elle ne l'a jamais été. Le président Trump veut mettre fin aux massacres et s'est engagé à fournir à l'Ukraine des munitions défensives supplémentaires", a déclaré Anna Kelly, porte-parole de la Maison Blanche. Alors que M. Trump s'est publiquement plaint de l'aide à l'Ukraine en termes financiers, M. Feinberg a été informé que le problème le plus important était la capacité des États-Unis à fabriquer des armes pour reconstituer rapidement les stocks épuisés, ont déclaré deux des personnes interrogées. Les États-Unis ont transféré des armes à l'Ukraine par deux voies principales : par le biais d'une réduction des stocks du ministère de la défense et par l'intermédiaire de l'Initiative d'assistance à la sécurité en Ukraine (USAI), dans le cadre de laquelle le ministère de la défense paie des sous-traitants pour fabriquer des armes destinées à l'Ukraine. Ces deux mécanismes de transfert devraient être affectés par le gel, car le Pentagone donne la priorité à la reconstitution de ses stocks en faisant appel aux mêmes entreprises de défense que celles chargées de fabriquer des armes pour l'Ukraine dans le cadre du programme de l'USAI. Pour la dernière livraison d'armes à l'Ukraine, les États-Unis avaient prévu des dizaines de missiles Patriot parmi d'autres munitions, notamment des missiles air-air Sparrow, des missiles Hellfire, des roquettes d'artillerie GMLRS et des canons antichars. La principale préoccupation semble concerner les missiles Patriot, que les États-Unis produisent à raison de 600 par an, alors que l'Iran possède à lui seul plus de 1 000 missiles balistiques qu'il pourrait théoriquement utiliser contre les bases américaines dans la région si le cessez-le-feu avec Israël venait à être rompu. Les États-Unis ont également transféré environ 2 000 missiles Stinger à l'Ukraine, ce qui, selon les fonctionnaires, équivaut à deux ans et demi de production. Ces missiles sont de plus en plus utilisés par l'armée américaine pour sa propre défense contre les drones hostiles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 10 juillet Share Posté(e) le 10 juillet il y a 7 minutes, Wallaby a dit : La principale préoccupation semble concerner les missiles Patriot, que les États-Unis produisent à raison de 600 par an, alors que l'Iran possède à lui seul plus de 1 000 missiles balistiques qu'il pourrait théoriquement utiliser contre les bases américaines dans la région si le cessez-le-feu avec Israël venait à être rompu. Les États-Unis ont également transféré environ 2 000 missiles Stinger à l'Ukraine, ce qui, selon les fonctionnaires, équivaut à deux ans et demi de production. Ces missiles sont de plus en plus utilisés par l'armée américaine pour sa propre défense contre les drones hostiles. Ce qui serait intéressant, c'est de compter le nombre de Patriot tiré pour être sur d'avoir le missile intercepté. Il me semble que la vidéo du net la plus représentative serait la défense de la base américaine ce mois-ci vu qu'on est sur qu'il n'y a pas un mix avec d'autres anti missiles. A partir de là on pourrait connaitre un nombre minimum pour une défense de bases/troupes/sites... en partant bien sûr du principe que les 1000 missiles balistiques ne soient pas tous envoyés sur le même endroit . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Quelqu'un joue à un jeu dangereux en faisant plané des risque de marrée noir. Plusieurs pétroliers de la flotte fantôme Russe ont été saboté à l'explosif. Une enquête menée par Reuter montre que les explosions viennent de l'extérieur de le coque. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-07-08/d-ou-viennent-ces-mysterieuses-explosions-qui-visent-regulierement-des-petroliers-en-mediterranee-03f704f1-4585-42a5-943d-bd98c391e35b Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Tiens Trump à approuver un envoie de 300 Ms d'aide militaire; une premiere de sa présidence je crois : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet il y a 59 minutes, Vince88370 a dit : Quelqu'un joue à un jeu dangereux en faisant plané des risque de marrée noir. Plusieurs pétroliers de la flotte fantôme Russe ont été saboté à l'explosif. Une enquête menée par Reuter montre que les explosions viennent de l'extérieur de le coque. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-07-08/d-ou-viennent-ces-mysterieuses-explosions-qui-visent-regulierement-des-petroliers-en-mediterranee-03f704f1-4585-42a5-943d-bd98c391e35b le risque existe, mais les sabotages visent surtout les salles des machines, évitant délibérément les cuves pour limiter le risque de marée noire. Les charges explosives limpet sont posées à l’extérieur de la coque, fixées par plongeurs ou drones sous-marins, avec une puissance calibrée pour endommager sans percer les réservoirs. Les charges limpet sont des explosifs compacts utilisés pour saboter les navires en fixant la charge directement sur la coque sous-marine. Elles se présentent souvent sous forme de boîtiers plats munis de puissants aimants permettant une adhérence solide, même en conditions de courants forts. Ces charges contiennent généralement entre 2 et 10 kg d’explosif puissant (C4, Semtex, ...) et sont conçues pour percer ou déchirer la coque au point d’attache. La détonation peut être déclenchée par minuterie, télécommande, capteur de pression ou mécanisme à retardement, pour une explosion localisée et ciblée. Leur usage est typique des forces spéciales maritimes (Navy SEALs, Spetsnaz, Shayetet 13, Commando Hubert) lors d’opérations de sabotage, guérilla navale ou actions clandestines. Leur efficacité tient dans leur discrétion et leur capacité à immobiliser ou endommager un navire sans forcément le couler. la liste des suspects est donc potentiellement longue . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet il y a 56 minutes, penaratahiti a dit : la liste des suspects est donc potentiellement longue . La liste ne comporte qu'un pays, les autres suspects ayant trop peur de se faire prendre la main dans le pot de confiture. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Il y a 2 heures, Vince88370 a dit : Quelqu'un joue à un jeu dangereux en faisant plané des risque de marrée noir. Plusieurs pétroliers de la flotte fantôme Russe ont été saboté à l'explosif. Une enquête menée par Reuter montre que les explosions viennent de l'extérieur de le coque. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-07-08/d-ou-viennent-ces-mysterieuses-explosions-qui-visent-regulierement-des-petroliers-en-mediterranee-03f704f1-4585-42a5-943d-bd98c391e35b On n'a pas de nouvelles de la marée noire en mer d’Azov d'ailleurs. Il y a aussi eu récemment plusieurs "incidents" du côté des ports de Saint-Pétersbourg, notamment au terminal d'Oust-Louga. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Il y a 21 heures, rendbo a dit : Ce qui serait intéressant, c'est de compter le nombre de Patriot tiré pour être sur d'avoir le missile intercepté. Il me semble que la vidéo du net la plus représentative serait la défense de la base américaine ce mois-ci vu qu'on est sur qu'il n'y a pas un mix avec d'autres anti missiles. A partir de là on pourrait connaitre un nombre minimum pour une défense de bases/troupes/sites... en partant bien sûr du principe que les 1000 missiles balistiques ne soient pas tous envoyés sur le même endroit . Au Qatar les américains ont utilisé 30 intercepteurs pour 14 missiles tirés selon l Iran. La base semble avoir subi de légers dommage sans doute a cause de débris. On ne peut pas appliquer ce ratio sur une base de 1000 missiles, car comme je l expliquai sur le fil us il y a besoin de stocks locaux et que la logistique des recharges est complexe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Le 10/07/2025 à 14:18, rendbo a dit : Ce qui serait intéressant, c'est de compter le nombre de Patriot tiré pour être sur d'avoir le missile intercepté. Il me semble que la vidéo du net la plus représentative serait la défense de la base américaine ce mois-ci vu qu'on est sur qu'il n'y a pas un mix avec d'autres anti missiles. A partir de là on pourrait connaitre un nombre minimum pour une défense de bases/troupes/sites... en partant bien sûr du principe que les 1000 missiles balistiques ne soient pas tous envoyés sur le même endroit . Le ratio opérationnel standard (préconisé par les fabriquants, implémenté par les équipages) c'est a minima 2 intercepteurs par cible. Tu as a peut près ça au Qatar (30 versus 14) 1 batterie de Patriots à 4 lanceurs de 4 missiles si complètement chargée doit pouvoir théoriquement intercepter 8 Sr/MrBM Après la trajectométrie te dira s'il est nécessaire de tirer vers telle ou telle cible (abaissement de la consommation) et l'efficacité du système (long feu, interceptions ratées, trajectoire erratique) te dira si il faut monter à plus de 2 intercepteurs par missile Sur les grands nombres et sur des missiles pas particulièrement maneuvrant ca peut le faire en terme de moyenne grossière Sur des missiles MIRVés, maneuvrants, lançant des leurres ou avec des têtes séparables en ré-entrée proche, on risque de devoir augmenter le ratio 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Il y a 6 heures, Akilius G. a dit : Au Qatar les américains ont utilisé 30 intercepteurs pour 14 missiles tirés selon l Iran. La base semble avoir subi de légers dommage sans doute a cause de débris. On ne peut pas appliquer ce ratio sur une base de 1000 missiles, car comme je l expliquai sur le fil us il y a besoin de stocks locaux et que la logistique des recharges est complexe A priori le grand radome qui servait au communication de la base a "disparu". On a l'impression d'un incendie sur les images. Et les deux bâtiments a côté on subits des domages. Accessoirement le machin est en plein milieu de la base... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Il y a 2 heures, Akhilleus a dit : Sur des missiles MIRVés, maneuvrants, lançant des leurres ou avec des têtes séparables en ré-entrée proche, on risque de devoir augmenter le ratio Pour les leurres il se discriminent de mieux en mieux meme exoatmo. Par contre les Iraniens on développé un DIVERT assez performant qui permet de manoeuvrer exoatmo par mini moteur fusée... Et ça semble compliqué sérieusement les interventions haut-endo ou limite exo. En gros l'ou il n'y a pas assez d'air la tête MaRVé utilise une sorte de pilotage pyrotechnique comme les petit satellite. C'esta même technologie que les intercepteur exo ... Donc a priori presque aussi manoeuvrant. Certes l'inertie du RV doit gêner un peu plus que celle de l'intercepteur cinétique. Mais a priori ça suffit a rendre l'interception compliqué. En gros on fini par avoir plus de chance d'interception en terminale si on est en défense de point. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Il y a 9 heures, vincenzo a dit : Tiens Trump à approuver un envoie de 300 Ms d'aide militaire; une premiere de sa présidence je crois : Impossible, les US n'ont plus de stock disponible. Je l'ai lu ici il n'y a pas longtemps, par les mêmes qui critiquaient le renseignement britannique sur l'état des stocks de MdC russes. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 juillet Share Posté(e) le 11 juillet Il y a 3 heures, olivier lsb a dit : Impossible, les US n'ont plus de stock disponible. Je l'ai lu ici il n'y a pas longtemps, par les mêmes qui critiquaient le renseignement britannique sur l'état des stocks de MdC russes. Le Pentagone a changé d'avis sur les stocks... Et de toutes façons ce sera sorti des stocks européens visiblement. https://www.twz.com/news-features/concerns-over-stockpile-of-patriot-missiles-grow-pentagon-claims-it-has-enough The Pentagon is pushing back on a published report claiming that the U.S. only has about 25% of the Patriot interceptors it needs. The comments follow the Defense Department’s reported temporary pause in the delivery of interceptors and other weapons to Ukraine over concerns about U.S. supplies. Meanwhile, officials in Kyiv are pleading for new interceptors because they are getting pummelled by Russian airstrikes. “As [Chief Pentagon spokesman Sean] Parnell stated during last week’s press briefing, the U.S. military has what it needs to fight and win any mission, anywhere, anytime,” Lt. Col. Bryon McGarry told The War Zone Tuesday morning. “We’re not going to discuss specific stockpile numbers or operational details, but our forces remain fully equipped, fully ready, and globally postured to respond to any challenge. Ongoing assessments of our capabilities are routine and reflect responsible planning, not shortfall. Readiness isn’t in question—it’s ensured.” The defense of Al Udeid Air Base in Qatar against Iranian ballistic missiles included the largest volley of Patriot air defense interceptors in U.S. military history, the Pentagon's top general told reporters. The Pentagon says it “has what it needs” when it comes to Patriot interceptors and other weapons. (Darrell Ames/DOD) McGarry was responding to our questions about an exclusive report in The Guardian claiming that the Pentagon was facing a shortfall in Patriot interceptors after heavy use in Ukraine and the Middle East. The publication reported that U.S. forces used about 30 in the recent defense of Al Udeid Air Base from an Iranian ballistic missile attack. Air Force Gen. Dan Caine, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, called that the largest single volley of Patriot interceptors in U.S. military history. The Patriot interceptor expenditures in the Middle East exacerbated existing supply concerns and, in large measure, sparked the weapons delivery pause, The Guardian stated. “The stockpile of the Patriot missiles has fallen so low that it raised concern inside the Pentagon that it could jeopardize potential US military operations, and deputy defense secretary, Stephen Feinberg, authorized the transfer to be halted while they reviewed where weapons were being sent,” The Guardian noted. The “determination last month to halt the transfer, as described by four people directly familiar with the matter, was based in large part on the Pentagon’s global munitions tracker, which is used to generate the minimum level of munitions required to carry out the U.S. military’s operations plans,” The Guardian added. “According to the tracker, which is managed by the joint chiefs of staff and the Pentagon’s defense security cooperation agency, the stockpiles of a number of critical munitions have been below that floor for several years since the Biden administration started sending military aid to Ukraine.” Pfc. Michael Schultz, 1-62 Delta Battery Air Defense Artillery Regiment Patriot station launcher operator and maintainer from Tampa, Fla., raises the launching station catwalks on a Patriot missile battery in preparation for reload operations during an operational readiness exercise at Al Udeid Air Base, Qatar, March 4. The Patriot missiles at AUAB protect the base from a variety of airborne threats including tactical ballistic missiles and drones. (U.S. Air Force photo by Tech. Sgt. James Hodgman/Released) Pfc. Michael Schultz, 1-62 Delta Battery Air Defense Artillery Regiment Patriot station launcher operator and maintainer from Tampa, Florida, raises the launching station catwalks on a Patriot missile battery in preparation for reload operations during an operational readiness exercise at Al Udeid Air Base, Qatar, March 4. (U.S. Air Force photo by Tech. Sgt. James Hodgman/Released) Tech. Sgt. James Hodgman The first U.S.-made Patriot systems arrived in Ukraine in April 2023 from Germany. Since then, the U.S. has provided three batteries and an unspecified number of interceptors, which have been put to great use swatting down Russian missiles, drones and aircraft. The Patriot is the only system that can defend against Russian high-speed and ballistic missiles. While we cannot independently verify The Guardian’s claims about the dearth of Patriot interceptors, these air and missile defense systems and effectors are in great demand and there are not enough of them. Concerns about what this means for the prospect of adequately defending U.S. forces deployed overseas, as well as the U.S. homeland, is something senior U.S. military leaders, as well as The War Zone, have been drawing attention to for some time. “We were short in 2021,” David Shank, a retired Army colonel and former commandant of the Army Air Defense Artillery School at Fort Sill, Oklahoma, told us Tuesday morning via text. “Lots of moving Patriot interceptors around from theater to theater to cover down on the most recent perceived threat (like playing whack-a-mole). The cost associated with time to produce, and now coupled with [Ukraine] has exacerbated this problem/shortage. Yes. I was not happy while serving when I was directed to move my interceptors from Europe elsewhere in 2019.” Japan Ground Self-Defense Force members observe Soldiers of the 1st Battalion, 1st Air Defense Artillery Regiment load Patriot missile battery equipment onto a C-17 Globe Master III March 14, 2017, on Kadena Air Base, Japan. The Patriot missile system is a long-range air defense asset and can be broken down to be transported via plane anywhere in the world in a matter of hours. (U.S. Air Force photo by Senior Airman Omari Bernard) Senior Airman Omari Bernard Despite the stated concerns about interceptor supplies, the spigot has opened up again. During a cabinet meeting on Tuesday, U.S. President Donald Trump said he will send additional defensive weapons to Ukraine “because Putin is not treating human beings right, he’s killing too many people, so we’re sending some defensive weapons.” The president acknowledged the pause in weapons shipments to Ukraine but claimed he did not know its origin. “I don’t know,” Trump told CNN‘s Kaitlan Collins. “Why don’t you tell me?” Trump reversed course and agreed to a small number of additional Patriot interceptors after speaking with Ukrainian President Volodymyr Zelensky on Friday, Axios reported Tuesday morning. “Two sources said Trump promised to immediately send 10 Patriot interceptors — fewer than had been planned in the paused shipment — and help to find other means of supply,” Axios stated. “Trump’s change of heart started to become clearer on Friday when he spoke to Ukrainian President Volodymyr Zelensky in what both sides said was their best phone call since Trump assumed office. Trump told Zelensky he wants to help Ukraine’s air defenses but stressed that the U.S. had to pause the latest weapons shipment to review its own stockpiles, according to two sources briefed on the call.” In addition, Axios said Trump is trying to get Germany to sell an additional Patriot battery to Ukraine, according to three sources. They said the U.S. and European allies would split the cost of the purchase. The Axios report followed statements made by Trump and the Pentagon on Monday night that the U.S. would resume the flow of some weapons to Ukraine. “We have to, they have to be able to defend themselves,” Trump proclaimed during a state dinner with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu. “They’re getting hit very hard. We’re going to have to send more weapons. Defensive weapons, primarily, but they’re getting hit very, very hard.” Trump has not specified what kinds of weapons. A few hours later, Parnell issued a release confirming that the flow of arms will continue. That statement contained no details either. “At President Trump’s direction, the Department of Defense is sending additional defensive weapons to Ukraine to ensure the Ukrainians can defend themselves while we work to secure a lasting peace and ensure the killing stops,” Parnell stated. “Our framework for POTUS to evaluate military shipments across the globe remains in effect and is integral to our America First defense priorities.” The debate over the interceptors comes as Ukraine is facing an increased onslaught of Russian missiles and drones, which have jumped fivefold since the beginning of the year, according to the Institute for The Study of War. (Courtesy Institute for the Study of War) Russia is not only boosting its supply of drones, but it is improving them and developing new attack vectors, including increasing the number of decoy drones to bleed off effectors. All of which place a greater burden on Ukrainian defenders. The combination of increased attacks and diminishing supply of air defense assets is having a cascading effect, a retired high-ranking Ukrainian officer told The War Zone Tuesday morning. “As more missiles and drones are being launched, more are striking targets because of depleted stocks of interceptors,” said the retired officer. “Depleting Ukrainian stocks provokes Russians to explore the possibility of hitting anything.” As we previously reported, while they were originally provided by Iran, Russia is now building about 2,000 Shahed-family drones per month with plans to increase that to 5,000 per month. Between Monday night and Tuesday morning, Ukrainian air defenders only managed to down 34 of 54 drones, according to the Ukrainian Air Force. First responders work at the scene where a Russian attack drone lands in the vicinity of the Zaporizhzhia Regional Territorial Recruitment Centre in Zaporizhzhia, Ukraine, on July 7, 2025. (Photo by Dmytro Smolienko/Ukrinform) NO USE RUSSIA. NO USE BELARUS. (Photo by Ukrinform/NurPhoto via Getty Images) First responders work at the scene where a Russian attack drone lands in the vicinity of the Zaporizhzhia Regional Territorial Recruitment Centre in Zaporizhzhia, Ukraine, on July 7, 2025. (Photo by Ukrinform/NurPhoto via Getty Images) NurPhoto Ukraine is just one of many countries seeking Patriot interceptors. The demand is global. However, there are limits to how many the U.S. can produce, even as Lockheed Martin, which makes the weapon, is working to increase the supply. In addition, Ukraine is also receiving Patriot interceptors from the stocks of several European nations, as well as about 90 retired Israeli PAC-2 GEM-T interceptors through a transfer from the Pentagon. There is a dispute over whether Israel’s retired Patriot batteries and additional missiles will also end up in Ukraine, but it could be a major lifeline for the war-torn country as allied stocks of the missiles dwindle. Replenishing the stocks of these weapons is neither easy nor cheap. They are highly sophisticated and require a long lead time for production and cost nearly $4 million a piece, according to the Army’s Fiscal Year 2026 Justification Book. The Army is looking to spend a little more than $1 billion to procure a total of 233 PAC-3 MSE interceptors for Fiscal Year 2026. That total planned purchase is broadly in line with how many PAC-3 MSEs the Army has bought in recent years. It is also making moves to buy substantially more of the missiles, but this doesn’t seem to be reflected yet in the procurement plans. This follows a call from the Army to drastically increase its stock of these weapons. “The Army Requirements Oversight Council Memorandum (AROCM) approved a PAC-3 MSE AAO/APO increase from 3,376 to 13,773 on 16 April 2025,” according to the budget document. (U.S. Army Fiscal Year 2026 Budget Justification Book) Given these concerns, NATO last year announced a new plan to help various European nations procure up to 1,000 missiles for the Patriots. The plan included producing Patriot interceptors at a plant in Germany. In addition, Japan has a contract with Lockheed Martin to produce about 30 Patriot interceptors per year. Plans to boost that number hit a snag last year over supply chain issues, Reuters reported at the time. Looming large in any decision by the Trump administration is how to maintain enough supplies should a war break out with China, which has a massive number of missiles, drones, and crewed aircraft that the Patriots would need to defend against. America’s limited Patriot batteries would also be spread very thin over massive areas at locales across the Pacific. The number of effectors they would require to defend their areas could be extremely large. This is in addition to major target areas that are being built up with fortress-like counter-air capabilities, most notably Guam. Other bases abroad and even the homeland would also have demand for these systems during a time of war and there are already not enough to go around. Though reportedly sending 10 interceptors to Ukraine will neither offer great protection for that nation nor deplete U.S. stocks, that limited donation highlights how carefully the Trump administration is managing its supplies. These weapons are already being carefully rationed, only being used against threats that other systems can’t intercept. If nothing else, the war between Ukraine and Russia has taught the U.S. and its allies that its stockpiles of weaponry were mismatched with its strategic ambitions. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet @Akhilleus Hum, les Patriot PAC-3 ont 16 missiles par lanceurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet (modifié) Il y a 1 heure, collectionneur a dit : @Akhilleus Hum, les Patriot PAC-3 ont 16 missiles par lanceurs. Exact, j'en suis resté avec le PAC-2 (le plus "commun") mais tu as raison, une batterie de PAC-3 lanceurs complets a 16 missiles donc si elle est à 4 lanceurs elle peut donc théoriquement traiter 36 SrBM/MrBM (accessoirement, bizarrement, tu a des PAC-3 à 6 lanceurs : voir la photo en tête de l'article ici : https://therandomjapan.com/pac3-missile/ De toute façon comme c'est un empilement modulable de container, ca peut aller de 2 (config minimale techniquement jamais utilisée) à 16 avec tous les multiples de 2 entre Modifié le 12 juillet par Akhilleus 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouletabille Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet (modifié) Le chef de la Bundeswehr vient d'annoncer la production d'armes longues portées en Allemagne, pour l'Ukraine. Des missiles BARS manifestement, plusieurs centaines. Ça s'ajoute aux déjà 500 Lyutyi (75kg de charge militaire, portée de 2.000km) financés par l'Allemagne. https://x.com/deaidua/status/1943779478318330268#m Modifié le 12 juillet par Rouletabille 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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