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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

il y a 33 minutes, Teenytoon a dit :

Ah donc peu importe la posture et le contexte, celui que tu respectes c'est le plus fort ?

Il me semble avoir écrit que je déteste Netanyahou (pas besoin d'expliquer pourquoi)... mais quand on mène des batailles où on envoie obligatoirement un certain nombre de mecs à la mort il vaut mieux être "fort", oui, et je constate juste que depuis plus de deux ans VZ perd toutes ses initiatives de façon calamiteuse, la dernière en date étant cette espèce de "percée des Ardennes" revisitée qu'a constituée la très couteuse et sanglante "balade" vers Koursk.

Les seules réelles (petites) victoires de l'Ukraine étant jusqu'à présent à mettre au crédit du GUR de Kyril Boudanov que, selon des propos rapportés par Le Figaro "Quatre-vingt-dix pour cent des membres du bureau [présidentiel] pensent qu’il est fou, et dix pour cent pensent que c’est un génie" ... ambiance...

https://www.lefigaro.fr/international/kirill-boudanov-l-espion-populaire-au-coeur-des-intrigues-politiques-en-ukraine-20250719

Et aussi du SBU de Vasyl Malyuk (attaque du 1/06/2025 sur les bases de bombardiers stratégiques).

Modifié par Yorys
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il y a 11 minutes, Teenytoon a dit :

Ah donc peu importe la posture et le contexte, celui que tu respectes c'est le plus fort ?

Heureusement que VZ ne tue pas les russophones, on serait à deux doigts des hurlements. 

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

Peut-être que le but de Zelensky n'est pas de gagner la guerre ou d'assurer au pays le destin le moins pire possible (par une paix de compromis), mais, comme Netanyahou, de rester au pouvoir.

Ou peut être pense y il sincèrement que quitter le pouvoir mènerai à une défaite du pays ... En gros que ses successeurs n'auraient pas la légitimité internationale pour assurer l'aide militaire.

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il y a 8 minutes, g4lly a dit :

Ou peut être pense y il sincèrement que quitter le pouvoir mènerai à une défaite du pays ... En gros que ses successeurs n'auraient pas la légitimité internationale pour assurer l'aide militaire.

Mouais les cimetière sont plein de gens qui se croyaient indispensable. L'occident soutiendra à peu près n'importe qui à partir du moment ou il résiste aux russes.

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

La principale victoire de l'Ukraine ne serait-elle pas d'avoir résisté à l'opération militaire spéciale et transformé la promenade de santé prévue pour durer 3 jours en résistance acharnée à un envahisseur ...

Alors certes tu vas me répondre une fois de plus que Zelensky saigne son peuple sciemment pour se maintenir au pouvoir, flatter son ego etc etc ... Et que mieux vaut la paix dans le déshonneur au profit d'une collaboration pleine et profitable (surtout à l'envahisseur) que la guerre meurtrière pour défendre une certaine idée de son pays ... Certes. Cependant, et je m'excuse par avance d'une telle analogie mais ce discours me fait furieusement penser à celui d'un Pierre Laval ou d'un Philippe Pétain en 40/44.

 

Alors je te rassure immédiatement je suis tout à fait conscient que tu ne pouvais pas avoir en tête l'exemple historique auquel je fais référence; non impossible, si cela avait été le cas jamais tu n'aurais avancé ce genre d'argument concernant l'Ukraine aujourd'hui ...

Hein j'ai bien raison rassure moi ?

 

Je ne vais pas me lancer dans une guerre de sophismes avec toi, mais :

1 - Si la "promenade de santé" n'a pas duré 3 jours c'est essentiellement par la faute de Poutine qui a lancé cette offensive absurde et a accumulé les erreurs de jugement, alors certes il y a eu des coups d'éclats ponctuels ukrainiens mais ils auraient été de peu de poids si les russes avaient eu le même degré de préparation (et de réalisme) que les US pour "Desert Storm" par exemple. Alors ok selon les points de vue cela a peut être été une bonne chose ... ou pas...

2 - Je persiste à penser que le "danger existentiel" de Poutine n'a absolument rien à voir avec celui de Hitler, Poutine c'est (sur le plan de cette guerre) un sous George Bush voulant "mettre au pas" un état jugé dangereux et qui a pensé faire ce qu'il devait faire pour son pays. Si Poutine avait été un nouveau Hitler, Kiev ou Kharkiv seraient aujourd'hui des tas de gravats fumants et radioactifs et tout ceux qui ne parlent pas Russe dans les territoires occupés auraient été abattus sans autres formes de procès ou enfermés dans des "camps de travail".

3 - Je ne pense pas que Zelensky "saigne son pays" à des fins personnelles, je pense qu'il est coincé (comme en partie Poutine d'ailleurs) dans un réseau d'influences et un narratif vicieux qu'il n'avait pas, et cela dès le début de sa présidence faite de populisme et de son talent indéniable de communiquant, la compétence suffisante pour gérer. Il a aujourd'hui peut être appris, mais il n'a tout simplement plus la possibilité de faire marche arrière, mais peut être est il en train de chercher à l'obtenir via cette dérive autocratique qu'on pressent. 

4 - Oui je pense que le résultat étant malheureusement couru d'avance : il aurait mieux valu lever le pouce au début de 2023 après le premier retrait russe, ce qu'il va de toute façon être obligé de faire bientôt (ou son successeur)... 1 million de morts et blessés plus tard. L'honneur c'est valable pour soi, pour sa propre attitude face à l'éthique, au destin ou à la mort, pas pour entrainer un pays dans l'abîme pour satisfaire des rêves de reconquête contre plus fort que soi, les visées stratégiques d'un allié, aussi puissant soit il, ou un fantasme nationaliste aux origines pour le moins douteuses.

Bref on n'est pas d'accord, mais ce n'est pas un scoop.

Edit : et on fait de Pétain le parangon des capitulards mais j'aurais bien aimé voir ce qu'auraient fait tout ceux qui auraient eu sa position et sa responsabilité d'assurer la continuité du fonctionnement d'un état dans les circonstances de 1940, ce que n'avait pas de Gaule (il en a assumé d'autres). Ensuite il a été emmené à accepter l'inacceptable : là on est bien d'accord, et Laval a lui été un vrai salopard, pas d'ambiguïté à ce niveau.     

 

Modifié par Yorys
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Pour rappel, la constitution ukrainienne n'est pas la française, n'essayez pas de toujours calquer notre façon assez défaillante (depuis l'hyperprésidence) de fonctionner avec la leur, surtout avant guerre. 

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il y a 52 minutes, Yorys a dit :

4 - Oui je pense que le résultat étant malheureusement couru d'avance : il aurait mieux valu lever le pouce au début de 2023 après le premier retrait russe, ce qu'il va de toute façon être obligé de faire bientôt (ou son successeur)... 1 million de morts et blessés plus tard. L'honneur c'est valable pour soi, pour sa propre attitude face à l'éthique, au destin ou à la mort, pas pour entrainer un pays dans l'abîme pour satisfaire des rêves de reconquête contre plus fort que soi, les visées stratégiques d'un allié, aussi puissant soit il, ou un fantasme nationaliste aux origines pour le moins douteuses.

La question c'est surtout sur quelles bases négocier ... pour le moment il n'y a pas grand chose de commun.

  • A priori une finlandisation de l'Ukraine n'est plus du tout à l'ordre du jour... donc c'est une issue assez improbable.
  • L'échange de territoire ne règle en rien le "probleme russe". Je ne suis meme pas sur qu'offrir tout la rive orientale du Dniepr suffise à négocier, du moins tant que la rive occidentale est OTANisé d'une manière ou d'une autre.
  • La neutralisation - au sens de la rendre incapable d'action anti russe que ce soit militaires, économiques, politiques etc. - de l'Ukraine libre, est un sujet douteux, on voit pas trop qui pourrait garantir quoi... du moins à part en faire une sorte d'état failli, ou microscopique.

Donc à mon sens on est pas encore assez avancer dans les pertes pour qu'on commence à voir une début d'alignement d'une pensée d'équilibre en Ukraine et Russie.

Le plus intéressant c'est que plus le conflit avance plus un compromis acceptable s'éloigne. A mesure que l'Ukraine bombarde Moscou depuis Kiev ... le discours russe de zone tampon devient de plus en plus délirant par exemple.

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

La question c'est surtout sur quelles bases négocier ... pour le moment il n'y a pas grand chose de commun.

  • A priori une finlandisation de l'Ukraine n'est plus du tout à l'ordre du jour... donc c'est une issue assez improbable.
  • L'échange de territoire ne règle en rien le "probleme russe". Je ne suis meme pas sur qu'offrir tout la rive orientale du Dniepr suffise à négocier, du moins tant que la rive occidentale est OTANisé d'une manière ou d'une autre.
  • La neutralisation - au sens de la rendre incapable d'action anti russe que ce soit militaires, économiques, politiques etc. - de l'Ukraine libre, est un sujet douteux, on voit pas trop qui pourrait garantir quoi... du moins à part en faire une sorte d'état failli, ou microscopique.

Donc à mon sens on est pas encore assez avancer dans les pertes pour qu'on commence à voir une début d'alignement d'une pensée d'équilibre en Ukraine et Russie.

Le plus intéressant c'est que plus le conflit avance plus un compromis acceptable s'éloigne. A mesure que l'Ukraine bombarde Moscou depuis Kiev ... le discours russe de zone tampon devient de plus en plus délirant par exemple.

Tout à fait d'accord, c'est pour ça que je pense que le bain de sang et accessoirement l'hémorragie financière, va encore durer un moment : aucun des deux adversaires ne pouvant reculer dans son point de vue, et je pense que cela va se faire au détriment  de l'Ukraine et surtout des ukrainiens qui vont continuer à perdre leurs proches, leurs maisons, leur histoire.

Ça me fait mal d'écrire cela, mais je pense que Trump a maintenant bien compris le problème et malgré leur momentum actuel les russes doivent peut-être aussi se poser des questions, on peut rêver qu'il y a peut être chez eux une tentation de prendre les gains et d'arrêter les frais avant de voir Trump changer d'avis et de voir les missiles de croisières commencer à taper Moscou... mais il faudra aussi tordre le bras des ukrainiens les plus "combatifs", ce qui ne me parait pas gagné.  

Enfin, il y a un nouveau round de conversations ce soir à Istanbul...

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Il y a 5 heures, pascal a dit :

Pauvre Zelensky ... on lui aura tout fait, chef de fil d'un régime nazi, corrompu jusqu'à la moelle, inconséquent chef militaire à la petite semaine et maintenant comparé à Netanyahou ...

Sans oublier "Il joue du piano avec sa b..." :happy:

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

Alors certes tu vas me répondre une fois de plus que Zelensky saigne son peuple sciemment pour se maintenir au pouvoir, flatter son ego etc etc ... Et que mieux vaut la paix dans le déshonneur au profit d'une collaboration pleine et profitable (surtout à l'envahisseur) que la guerre meurtrière pour défendre une certaine idée de son pays ... Certes. Cependant, et je m'excuse par avance d'une telle analogie mais ce discours me fait furieusement penser à celui d'un Pierre Laval ou d'un Philippe Pétain en 40/44.

Ou pourquoi pas à celui d'un Adolphe Thiers en 1871 ? À qui s'opposait la Commune de Paris, hostile à la paix.

Sans remonter si loin dans le temps, quant à moi, ce discours me fait penser à la déclaration du général Mark Milley en novembre 2022 :

Le 29/03/2025 à 12:26, Wallaby a dit :

https://foreignpolicy.com/2025/03/18/russia-ukraine-war-ceasefire-peace-negotiations-trump-zelensky-putin/

Graham Allison

En novembre 2022, (...) rejetant la rhétorique de l'Ukraine sur la récupération de tous les territoires saisis par la Russie, Milley a insisté sur le fait que « la victoire n'est probablement pas réalisable par des moyens militaires » et a proposé une analyse détaillée expliquant pourquoi la contre-offensive surprise de Kiev avait atteint ses limites.

L'analyse de Milley rappelle l'explication souvent citée du général prussien Carl von Clausewitz sur la justification morale du recours à la violence contre d'autres États : La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens. Si le fait d'envoyer ses citoyens tuer et être tués ne sert pas un objectif politique viable, il ne s'agit pas d'une utilisation valable de l'instrument militaire du pouvoir. Si l'Ukraine a atteint les limites de ce qu'elle peut obtenir par la violence, comment peut-elle justifier la poursuite de la guerre ?

L'administration du président américain de l'époque, Joe Biden, s'est distanciée des remarques de Milley et sa proposition n'a pas été suivie d'effet. Mais un an plus tard, un autre commandant militaire exceptionnel est parvenu à la même conclusion. Valerii Zaluzhnyi, qui était alors l'homologue ukrainien de Milley, a dirigé l'armée qui a vaincu les forces russes tentant de s'emparer de Kiev dans les premiers jours de la guerre et les a repoussées lors de la contre-offensive de l'Ukraine. À la fin de l'année 2023, Zaluzhnyi a conclu à contrecœur que le moment était venu de prononcer ce qui, à Kiev, était un mot interdit : « impasse ».

Trois mois plus tard, il n'était plus le commandant des troupes ukrainiennes.

Si l'initiative envisagée par M. Milley avait été mise en œuvre et avait permis de mettre fin à la guerre au début de l'année 2023, qu'est-ce qui aurait changé en Ukraine aujourd'hui ?

Plus de 300 000 soldats ukrainiens tués ou gravement blessés auraient pu être épargnés. Des milliers de civils supplémentaires seraient encore en vie. Certains des plus de 2 millions de maisons et d'appartements qui ont été endommagés ou détruits pourraient encore être occupés, et environ un septième de l'infrastructure énergétique du pays, dont plus de la moitié est aujourd'hui en ruine, continuerait à chauffer et à éclairer les maisons.

Si je conseillais Zelensky, je lui suggérerais de s'entraîner à ramper d'une manière qui ferait paraître digne la version de Mark Zuckerberg de cet acte. Il devrait également s'inspirer de la leçon de flatterie donnée par le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, lors de sa rencontre avec M. Trump à la mi-mars.

Deuxièmement, M. Zelensky devrait accepter le fait géographique que l'Ukraine partage une frontière d'environ 1 400 miles avec une grande puissance. Elle ne peut pas échapper à l'ombre de la puissance russe, pas plus que le Canada ou le Mexique ne peuvent le faire avec les États-Unis. Elle doit donc chercher à survivre dans la sphère d'influence de facto de son voisin hostile. Pour mettre les choses en perspective, Zelensky devrait examiner l'histoire des relations du Canada ou du Mexique avec les États-Unis, non seulement récemment, mais aussi au cours des trois derniers siècles, lorsque Washington s'est emparé de certaines parties de ces deux pays. Plus près de nous, il pourrait étudier le Kazakhstan, la Mongolie et la Finlande, qui offrent tous des leçons de déférence.

Troisièmement, l'alternative à la guerre chaude en Ukraine ne peut être la « paix juste et durable » dont rêve Zelensky. Il s'agira plutôt d'un cessez-le-feu prolongé, voire d'un armistice semblable à l'accord qui a mis fin à la guerre de Corée.

Quatrièmement, pour obtenir la meilleure assurance possible contre l'utilisation par Poutine d'un cessez-le-feu comme un répit pour se réarmer avant de lancer une nouvelle invasion, Zelensky devrait oublier l'OTAN.

S'il cherche des alternatives, M. Zelensky devrait prendre en compte la suggestion de M. Trump selon laquelle « la Chine peut aider ». Un accord de paix dont les signataires et les garants seraient non seulement l'Ukraine et la Russie, mais aussi les États-Unis, l'Europe et la Chine, serait significatif.

Sixièmement, la question clé sur laquelle Zelensky et Trump sont d'accord est que la paix (ou l'absence de guerre chaude) doit être durable, et non un simple répit pour permettre à Poutine de se réarmer. Trump prévoit un long héritage pour son mouvement « Make America Great Again ». S'il devait déclarer un « bel » accord de paix qui exploserait ensuite sous sa surveillance ou celle de son successeur, il s'agirait d'un échec majeur pour lui. Ce sera à la fois un défi et une opportunité pour Zelensky de défendre des éléments spécifiques de l'accord qui pourraient assurer sa durabilité.

 

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Il y a 8 heures, rendbo a dit :

Je ne comprends pas ton propos dans ton exemple.

Regarde en Israel, le peu de contestation à l'assemblée comme dans la rue contre les agressions sur les pays voisins et le génocide en cours, il y a peu de contestation, et pourtant tu ne qualifies pas ce pays d'autocratie... 

Les contestations sur place sont quotidiennes depuis des mois et souvent massives ; ça ne colle évidemment pas au récit d'une bonne partie de notre presse très à droite on tient à valoriser "les méchants arabes", très à gauche on valorise "les gentils arabes", et il reste assez peu de monde pour remarquer tous les opposants à Netanyahu comme au Hamas d'ailleurs (les manifs de palestiniens contre le Hamas ont été réprimées dans le sang).

Bref : suivre Haaretz ou @charles1045 sur Twitter (via twiiit.com par exemple, pour ceux qui n'ont pas de compte).  

 

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il y a 18 minutes, Boule75 a dit :

 d'éléments factuels solides fournis par les services roumains eux-même, et jugés comme tels par la cour. 

Les arguments, une fois diffusés dans la presse, ne semblaient plus du tout si solides et factuels, mais avaient effectivement été jugés comme tels par la cour...

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il y a 19 minutes, gustave a dit :

Les arguments, une fois diffusés dans la presse, ne semblaient plus du tout si solides et factuels, mais avaient effectivement été jugés comme tels par la cour...

Les arguments (les faits) étaient solides ; les liens ont été fournis ici, encore faut-il vouloir les lire plutôt que de rabâcher le bréviaire. Et je maintiens que ça pue littéralement le mépris à l'encontre des roumains.

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il y a 17 minutes, Boule75 a dit :

Les arguments (les faits) étaient solides ; les liens ont été fournis ici, encore faut-il vouloir les lire plutôt que de rabâcher le bréviaire. Et je maintiens que ça pue littéralement le mépris à l'encontre des roumains.

C'est justement parce qu'ils ont été rapportés après le jugement que l'on a pu constater leur "solidité", rappelée par Wallaby :rolleyes:...

Modifié par gustave
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il y a 18 minutes, Boule75 a dit :

Les arguments (les faits) étaient solides ; les liens ont été fournis ici, encore faut-il vouloir les lire plutôt que de rabâcher le bréviaire. Et je maintiens que ça pue littéralement le mépris à l'encontre des roumains.

J'aimerais bien te croire. Mais on avait aussi tellement de gens qui nous juraient main sur le coeur, et pas des rigolos, que Biden était "sharp" jusqu'au tout dernier moment, tout ça pour le sortir comme un malpropre.

C'est peut être ça le drame. Il est possible (voir probable) que l'UE juge avec impartialité toutes les idéologies qui ont court sur son territoire (ce n'est pas le cas de ses subventions ceci dit), mais tellement d'instances hier respectables sont tombées dans la politique désormais qu'on ne peut plus vraiment croire grand chose.

Je cite par exemple Moscovici qui fanfaronne n'avoir pas sorti le rapport de la court des comptes qui décrivait le coût de l'immigration par calcul politique. Comment demain faire confiance en cette instance ? Et par aura, comment faire confiance à qui, à quoi ?

C'est limite si je ne donnerais pas raison à Zèlensky de contrôler les anticorruptions en repensant à quelle vitesse en France les autorités anti corruptions se saisissent, ou non, des affaires.

 

Après tout, imaginons qu'il y ait de la corruption en Ukraine (c'est le cas) mais que cette corruption, bon an mal an, favorise le soutiens à la résistance aux Russes, alors que dévoiler les réseaux de corruption fragiliserait l'armée Ukrainienne. Que devrait faire un patriote Ukrainien ?

C'est un sujet qui dépasse le sujet ukrainien, mais il est évident que dans une démocratie les électeurs doivent être confrontés à la verité pour faire de bons choix. Neanmoins, les diseurs de vérités sont des hommes, avec des logiques de classe et de caste. Dès lors comment les croire ? 

Il faut donc en venir au principe américain des multiples verités, ou chacun peut dire sa vérité. Empêchant ainsi la création de gatekeeper de la verité.

A part que dans ce cas là, l'électeur moyen ne va pas chercher la confrontation des vérités mais la plus radicale des vérités en lesquelles il croit. Et si deux américains ont deux vérités différentes en tête (au pif "la diversité est notre force" contre "l'Amérique wasp était plus tranquille"), ils n'auront, les années passant, plus rien en commun.

 

Le problème de l'humanité, c'est l'humain. C'est insolvable. Notre pente naturelle est celle du confort et de la stabilité. Et globalement ce n'est pas avec cette pente naturelle qu'on se reforme.

Maintenant, que ce soit dit, la corruption est une plaie qui doit être vaincue. Mais l'envahisseur de ton pays est en tout temps et en tout lieu ce qui doit être vaincu en premier.

@Wallabyet en pensant aux vetos de la diète Polo Lituanienne, ou à ceux de la garde Prétorienne, je prends les paris que ce ne sera pas la dernière fois qu'on annule des élections dans l'UE. Toujours pour de bonnes raisons évidemment 

Modifié par Coriace
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il y a une heure, Boule75 a dit :

C'est la Cour constitutionnelle roumaine qui a invalidé l'élection sur la base d'éléments factuels solides fournis par les services roumains eux-même, et jugés comme tels par la cour. Le fameux candidat qui déclarait zéro Euro de frais de campagne mais qui a été soutenu par une opération sophistiquée avec une armée de bots, de faux comptes par centaines et des influenceurs rémunérés manipulés pour générer des hits en maximisant les effets des algorithmes moutonniers.

Bref c'est lamentable de ta part.

Et j'oubliais, last but not least :

3°) La décision de la cour est tellement choquante qu'elle a été dénoncée par la Commission de Venise :

Le 31/01/2025 à 11:52, Wallaby a dit :

https://www.eurotopics.net/fr/333204/critique-feutree-du-conseil-de-l-europe-a-l-endroit-de-la-roumanie (30 janvier 2025)

La Commission de Venise du Conseil de l'Europe a adressé un avertissement indirect à la Roumanie, en raison de l'annulation du second tour de l'élection présidentielle. Si elle estime ne pas être compétente pour formuler un avis dans ce cas précis, elle recommande toutefois qu'un scrutin ne puisse être annulé que sur la base de preuves claires, transparentes et accessibles au public. Elle préconise également de ménager aux partis concernés la possibilité de présenter leur propre position.

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Ukraine – HAWK Phase III Missile System and Sustainment

Media/Public Contact: pm-cpa@state.gov

Transmittal No. 25-48

23 juillet 2025

« Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to the Government of Ukraine of HAWK Phase III Missile System and Sustainment and related equipment for an estimated cost of $172 million. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress. »

https://www.dsca.mil/Press-Media/Major-Arms-Sales/Article-Display/Article/4253428/ukraine-hawk-phase-iii-missile-system-and-sustainment

Modifié par Benoitleg
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Il y a 3 heures, Benoitleg a dit :

Ukraine – HAWK Phase III Missile System and Sustainment

Media/Public Contact: pm-cpa@state.gov

Transmittal No. 25-48

23 juillet 2025

« Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to the Government of Ukraine of HAWK Phase III Missile System and Sustainment and related equipment for an estimated cost of $172 million. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress. »

https://www.dsca.mil/Press-Media/Major-Arms-Sales/Article-Display/Article/4253428/ukraine-hawk-phase-iii-missile-system-and-sustainment

Je vais continuer à faire mon chieur mais... 

On va envoyer à l'Ukraine un autre batch de missiles, combien ? 200... 300 max... on a en face des gens qui construisent 150 missiles lourds et des milliers de drones lourds par mois... en étant gentil dans un mois, allez deux s'ils font super gaffe à n'intercepter que les plus critiques, le stock est consommé, on fait quoi après ? 

Modifié par Yorys
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il y a 22 minutes, Titus K a dit :

Tu proposes quoi en fait ? 

Je n'ai rien à proposer, je constate juste le trou noir, et s'il y a une réponse je suis tout ouïe.

En fait je me demande si les décideurs occidentaux pensent encore rationnellement dans cette affaire (à part Trump... et ça me fait mal de le dire).

 

Modifié par Yorys
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Il y a 15 heures, Wallaby a dit :

Ou pourquoi pas à celui d'un Adolphe Thiers en 1871 ? À qui s'opposait la Commune de Paris, hostile à la paix.

Pour la Nème fois, en cas de défaite l'Ukraine n'est pas menacée de conséquences similaires à celles de la défaite de 1871 pour la France, soit la perte de provinces et une amende énorme, tandis que la plus grande partie du pays restant indépendante

Si elle est défaite, si elle est forcée d'accepter les exigences de Poutine, l'Ukraine perdra tout moyen de défendre son indépendance puisqu'elle n'aura le droit que de maintenir une petite armée et aucun droit à coopérer militairement avec d'autres pays. Exposée en permanence au risque d'une nouvelle "opération spéciale" russe qui celle-là serait vraiment facile l'affaire de quelques jours, elle n'aura d'autre moyen de préserver le peu d'autonomie qui lui restera qu'en cédant à Moscou sur toute demande qu'il pourrait lui présenter à l'avenir. En pratique, son indépendance ne sera qu'une fiction, elle n'aura qu'une sorte d'autonomie locale au sein d'un ensemble "monde russe" où toutes les décisions importantes seront prises à Moscou. Une position similaire à celle de la Pologne ou la Tchécoslovaquie pendant la Guerre froide, ou de la Biélorussie aujourd'hui

Modifié par Alexis
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il y a une heure, Alexis a dit :

Pour la Nème fois, en cas de défaite l'Ukraine n'est pas menacée de conséquences similaires à celles de la défaite de 1871 pour la France, soit la perte de provinces et une amende énorme, tandis que la plus grande partie du pays restant indépendante

Si elle est défaite, si elle est forcée d'accepter les exigences de Poutine, l'Ukraine perdra tout moyen de défendre son indépendance puisqu'elle n'aura le droit que de maintenir une petite armée et aucun droit à coopérer militairement avec d'autres pays. Exposée en permanence au risque d'une nouvelle "opération spéciale" russe qui celle-là serait vraiment facile l'affaire de quelques jours, elle n'aura d'autre moyen de préserver le peu d'autonomie qui lui restera qu'en cédant à Moscou sur toute demande qu'il pourrait lui présenter à l'avenir. En pratique, son indépendance ne sera qu'une fiction, elle n'aura qu'une sorte d'autonomie locale au sein d'un ensemble "monde russe" où toutes les décisions importantes seront prises à Moscou. Une position similaire à celle de la Pologne ou la Tchécoslovaquie pendant la Guerre froide, ou de la Biélorussie aujourd'hui

Mais quand on est membre de l'OTAN on n'est pas non plus indépendant. Les Américains vous disent d'aller faire la guerre en Irak et vous allez faire la guerre en Irak. Les Américains vous demandent d'approuver une guerre d'agression en Iran et vous approuvez la guerre d'agression en Iran. Les Américains vous demandent de donner le prix Nobel de la Paix à Benjamin Netanyahou et vous donnez le prix Nobel de la paix à Netanyahou.

D'autre part il y a la Chine. L'Ukraine ferait dans ce type d'hypothèse comme fait le Kazakhstan en jouant l'équilibriste entre Pékin et Moscou :

Le 11/07/2025 à 14:34, Wallaby a dit :

https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/nuclear-waste-nuclear-reactor-case-russia-kazakhstan (11 juillet 2025)

Après avoir fermé son dernier réacteur de l'ère soviétique en 1999, le Kazakhstan est sur le point de revenir à l'énergie nucléaire.

En octobre 2024, un référendum national a fortement appuyé la construction d'une centrale nucléaire, la société russe Rosatom étant finalement choisie pour diriger le projet. Cette décision marque un changement majeur dans la stratégie énergétique du pays et réaffirme l'influence durable de la Russie dans le secteur des infrastructures à fort enjeu de l'Asie centrale.

Astana a désigné Rosatom pour diriger la construction de sa première centrale nucléaire à l'issue d'une procédure d'appel d'offres à laquelle ont participé la China National Nuclear Commission (CNNC), Électricité de France (EDF) et Korea Hydro & Nuclear Power. Bien que les autorités affirment la formation d'un consortium international, Rosatom reste le leader incontesté, reflétant à la fois son avance technologique et le poids stratégique de Moscou à Astana.

Entre-temps, la Chine a été choisie pour diriger la deuxième centrale nucléaire, et des études de faisabilité sont en cours. Les responsables kazakhs affirment que la Chine est la mieux placée pour coopérer avec la Russie, compte tenu de leurs relations régionales. Bien que présenté comme multinational, le consortium semble largement symbolique, visant à équilibrer les liens avec les grandes puissances. L'offre de financement de Rosatom renforce l'emprise de la Russie sur l'avenir énergétique du Kazakhstan.

La décision du Kazakhstan de passer à l'énergie nucléaire intervient dans un contexte de déficit croissant de la production d'électricité. Le pays est confronté à une pénurie prévue de plus de 6 GW d'ici 2030, ce qui rend la sécurité énergétique urgente.

L'alignement du Kazakhstan sur la Russie reflète le partage des normes techniques de l'ère soviétique, la continuité institutionnelle et une main-d'œuvre maîtrisant le système russe. Les réacteurs de Rosatom sont rentables, géographiquement proches et soutenus par des offres d'approvisionnement en uranium et de transfert de technologie. Le russe reste une langue commune parmi les élites, et la présence régionale de Rosatom, notamment en Ouzbékistan, ajoute un attrait supplémentaire.

Le secteur pétrolier et gazier du Kazakhstan étant dominé par des sociétés occidentales (telles que ENI, Shell et Chevron, le russe Lukoil ne détenant que 13 % du champ pétrolier de Kashagan), le choix de la Russie pour l'énergie nucléaire permet à Astana de maintenir un équilibre stratégique et d'éviter une dépendance excessive à l'égard d'un bloc, sans déclencher de sanctions occidentales, puisque Rosatom n'est pas sanctionné.

Plus ce que j'avais dit ici :

- Guerre du lait entre Russie et Biélorussie

- L'Ukraine est déjà membre des Nouvelles Routes de la Soie chinoises

Le 16/03/2024 à 15:12, Wallaby a dit :

Donc ce que tu appelles "disparaître de la carte", peut être synonyme de "dans le même état de dépendance que la Biélorussie".

Cette précision étant faite, je peux souscrire à cette hypothèse.

Ce qui voudrait dire :

- conserver un siège à l'ONU ;

- de temps en temps servir d'intermédiaire neutre comme pour les "accords de Minsk", ou pour la reddition en sauvant la face de Prigojine du groupe Wagner ;

- être pays membre du "Partenariat Oriental"  de l'Union Européenne (de 2009 à 2021) ;

- de temps à autre avoir une relation tendue avec Moscou :

https://en.wikipedia.org/wiki/Milk_War

La guerre du lait est un conflit commercial qui a opposé la Russie et la Biélorussie en juin 2009. La Russie et la Biélorussie entretiennent des relations étroites et le conflit est né du fait que la Russie aurait tenté de payer 500 millions de dollars à la Biélorussie pour qu'elle reconnaisse l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. La Russie a également exprimé son intérêt pour la privatisation de l'industrie laitière biélorusse. La Biélorussie a réagi en entamant des négociations avec l'Union européenne sur la certification du lait biélorusse conformément aux réglementations de l'UE. La Russie a alors interdit l'importation de produits laitiers en provenance de Biélorussie, invoquant de prétendues préoccupations sanitaires. Le conflit commercial a pris fin le 17 juin 2009, lorsque la Russie a annoncé qu'elle levait l'interdiction.

Plus tard en 2009, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a exprimé ses regrets de ne pas avoir soutenu la Russie dans la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. La Chambre des représentants biélorusse a envoyé une mission d'enquête dans les régions contestées afin d'étudier si la Biélorussie devait ou non procéder à une reconnaissance diplomatique. La Géorgie a protesté contre cette mission et a exhorté la Biélorussie à maintenir sa non-reconnaissance.

La Russie a menacé de déclencher une nouvelle guerre du lait en 2013 et a réimposé des interdictions temporaires sur les produits laitiers biélorusses depuis lors. Des interdictions ont été mises en place en juin 2017, puis à partir de février 2018 jusqu'à ce qu'elles soient en grande partie levées en mai 2019.

 

D'autre part, une Ukraine assez fortement inféodée à Moscou pourrait toujours jouer la carte de Pékin, et faire comme le Kazakhstan ou l'Ouzbékistan et jouer à l'équilibriste en jouant Pékin contre Moscou et vice versa.

Je rappelle que la Chine est un important partenaire économique de l'Ukraine :

https://www.cfr.org/in-brief/whats-stake-chinas-economic-relationship-ukraine (2 mars 2022)

En 2019, la Chine a remplacé la Russie en tant que premier partenaire commercial de l'Ukraine, devenant le premier importateur d'orge et de minerai de fer ukrainiens, tandis que l'Ukraine a dépassé les États-Unis en tant que premier fournisseur de maïs de la Chine. L'Ukraine est également un important fournisseur d'armes pour la Chine, après la Russie, et la Chine est le premier acheteur d'armes ukrainiennes. Le premier porte-avions chinois, le Liaoning, est un porte-avions soviétique rénové acheté à l'Ukraine.  

En 2016, le groupe COFCO, le plus grand conglomérat agricole chinois, a construit un terminal de transfert de céréales et de pétrole d'une valeur de 75 millions de dollars dans le port de Mykolaiv, sur la mer Noire. En 2017, des ingénieurs chinois ont achevé la modernisation du port international le plus fréquenté d'Ukraine, le port de Yuzhny, près d'Odessa. La même année, deux entreprises chinoises ont remporté le contrat de construction d'une quatrième ligne de métro à Kiev, avec une disposition prévoyant de lever des fonds pour le projet de 1,3 milliard de dollars auprès d'institutions financières chinoises.

Les marchés prometteurs de l'énergie éolienne et solaire en Ukraine ont attiré les géants chinois des énergies renouvelables. Parmi les grands projets, citons le parc éolien de PowerChina, d'une valeur d'un milliard de dollars, qui sera la plus grande installation éolienne terrestre d'Europe une fois achevée, et un réseau d'énergie solaire dirigé par China Machinery Engineering Corporation, qui sera le troisième plus grand d'Europe. La société China National Building Material a déjà construit dix centrales solaires en Ukraine, ce qui représente la moitié de la capacité totale d'énergie solaire installée dans le pays. Par ailleurs, les riches réserves de pétrole et de gaz de l'Ukraine ont constitué une source majeure de revenus pour des entreprises énergétiques chinoises telles que Xinjiang Beiken Energy Engineering.

L'Ukraine a rejoint la BRI (Belt and Road Initiative / Nouvelle Route de la Soie) en 2017, cherchant à tirer parti de sa relation avec la Chine pour accélérer la modernisation de ses transports, en particulier pour les chemins de fer et les routes. Les responsables politiques ukrainiens ont également cherché à positionner le pays comme une porte d'entrée pour l'accès de la Chine à l'Europe. Lors de sa première conversation téléphonique avec le président chinois Xi Jinping en 2021, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a qualifié la Chine de "premier partenaire commercial et économique de l'Ukraine" et a déclaré qu'il espérait que l'Ukraine deviendrait "un pont vers l'Europe pour les entreprises chinoises".

Les deux pays ont jusqu'à présent signé des contrats de construction liés à la BRI d'une valeur de près de 3 milliards de dollars dans des secteurs tels que les transports et l'énergie, et la Chine a utilisé l'effet de levier de la BRI pour influencer la position de l'Ukraine sur des questions litigieuses. En juin 2021, Pékin et Kiev ont signé un vaste accord d'infrastructure quelques jours après que l'Ukraine se soit retirée d'une déclaration commune signée par plus de quarante pays qui demandaient une enquête indépendante sur les violations des droits de l'homme dans la région chinoise du Xinjiang.

L'Ukraine est également devenue un marché important pour Huawei, le géant chinois des télécommunications. Après avoir développé le réseau mobile ukrainien, Huawei a remporté en 2019 un contrat pour la construction d'un réseau 4G pour le métro de Kiev. En 2020, Huawei et l'agence de sécurité technique ukrainienne ont convenu de coopérer en matière de cybersécurité et de cyberdéfense.

https://web.archive.org/web/20131116083851/http://www.razumkov.org.ua/upload/Sidenko_East_European_Studies_2013.pdf

Volodymyr Sidenko, « Les politiques d'intégration régionale de l'Ukraine : l'UE face à la communauté eurasienne » 2013, 19 pages en anglais

[page 23] L'implication d'acteurs tiers tels que la Chine est également une entreprise risquée, si l'on prend en compte l'habileté avec laquelle la Chine conquiert les marchés étrangers, sans compter les dépendances que crée l'endettement. Par dessus le marché, la Russie pourrait se montrer jalouse du flirt de l'Ukraine non seulement avec l'UE mais avec la Chine également, cette dernière constituant pour la Russie un allié global problématique et un concurrent...

 

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