Wallaby Posté(e) jeudi à 10:13 Share Posté(e) jeudi à 10:13 il y a 20 minutes, Alexis a dit : La question est de savoir dans quelle mesure cet événement était pour Moscou gérable, ou non. Est-ce que c'est aux Chinois de dire si le fait de pousser leurs pions jusqu'au Mexique est "gérable pour les Américains" ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) jeudi à 10:32 Share Posté(e) jeudi à 10:32 il y a 13 minutes, Wallaby a dit : Est-ce que c'est aux Chinois de dire si le fait de pousser leurs pions jusqu'au Mexique est "gérable pour les Américains" ? Oui, il est possible aux personnes extérieures de porter un jugement raisonné et factuel sur cette question - Par exemple, il était possible à des non Américains d'avoir un avis justifié sur la soutenabilité ou non pour Washington d'avoir Saddam Hussein comme dirigeant de l'Irak - Et il est possible pour des non Américains d'avoir un avis justifié sur la soutenabilité ou non pour Washington d'avoir Maduro comme président du Venezuela On pourra trouver d'autres exemples pour d'autres pays Pour toutes les raisons que j'ai déjà écrites - et que je ne vais pas répéter même si tu n'y as pas répondu - la situation était tout à fait soutenable pour Moscou en 2021 sans lancer d'invasion à grande échelle en Ukraine 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) jeudi à 10:53 Share Posté(e) jeudi à 10:53 Il y a 2 heures, g4lly a dit : Les travaux de Brezinski n'ont jamais été aussi vivant que depuis qu'il est mort en 2017 ... Biden suivait littéralement la doctrine Brezinski quasi à la lettre. La seule incertitude dans la pensée de Brezinski était sur l'avenir de l'Ukraine ... devait on en faire un conflit gelé immobilisant la Russie et servant de tampon bien confortable, ou en faire un membre de l'OTAN. Dans ses dernière intervention publique en 2017 il semblait encore être dubitatif sur l'inclusion de l'Ukraine dans l'OTAN et semblait toujours pencher vers la préférence en un conflit gelé à long terme comme il y en à tant. Accessoirement si les USA et les voisins - notament Pologne - on choisi de soutenir aussi activement l'Ukraine c’était exactement dans le sens de la doctrine Brezinski, largement lobbyisé par son fils ambassadeur en Pologne jusqu'en 2025. Sur la fin de sa carrière/vie il était plus dubitatif sur les interventions directes ou les changements de régime en particulier en périphérie de la Russie. Il estimait que la Russie avait été peu ou prou neutralisée (une partie de son fait avec la doctrine ceinture verte, les interactions avec Jean Paul II et l'effet sur la Pologne, l'effondrement économique de l'URSS par course aux armements fictives comme la Guerre des etoiles -il était assez à la fois pour une approche cinétique couplé à une approche économique ce qui avait l'heur de plaire à Reagan- les deux s'avérant à terme destabilisatrices) Sa conclusion était qu'il valait mieux laisser la Russie dans son coin maintenant qu'elle était réduite à sa portion russe. Il est clair dans une de ses dernières interventions (il n'a, en fait, pas dérogé de l'idée de la nodalité de l'Ukraine dans la politique russe) c'est que l'Ukraine serait un point non négociable/non touchable sans forte réaction de Moscou possiblement amenant à un conflit sur le sol européen, conflit à risque d'extension ou de perte de controle. Effectivement, il était plutot contre une intégration de l'Ukraine dans l'OTAN pour la raison au dessus, le statu quo qui de facto maintenait la Russie dormante et amputée de l'Ukraine lui allait très bien 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 10:57 Share Posté(e) jeudi à 10:57 il y a 11 minutes, Alexis a dit : Pour toutes les raisons que j'ai déjà écrites - et que je ne vais pas répéter même si tu n'y as pas répondu - la situation était tout à fait soutenable pour Moscou en 2021 sans lancer d'invasion à grande échelle en Ukraine Dans le modèle hydraulique de Konrad Lorenz, l'agression est un phénomène spontané, qui ne répond que partiellement aux stimuli. L'absence de stimulus ne fait que retarder l'agression dans le temps. C'est un grand saut épistémique que d'appliquer un modèle biologique, lui-même critiqué, aux relations internationales, mais cela suffit pour évoquer l'idée que tout cela est beaucoup plus aléatoire et imprévisible que tout ce que les analyses peuvent dire. En ingénierie, en général on se protège des aléas et des phénomènes qu'on a du mal à modéliser (les vibrations, le vent) - et avant qu'on ait des ordinateurs, il y avait plein de choses qu'on n'arrivait pas à modéliser - en mettant un facteur de sécurité. Pour construire un pont, on imagine une rangée de camions sur le pont, chargés au maximum, on calcule le poids que ça fait, X tonnes, et on met un facteur de sécurité de 2 ou de 3, c'est à dire qu'on fait en sorte que le pont soit capable de supporter un poids de deux fois ou de trois fois le poids des camions. Là on est allé tester la limite de résistance de la Russie. On a mis le poids de camions sur le pont, puis on en a rajouté une couche, puis on en a rajouté une couche... jusqu'à ce que ça craque. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 11:58 Share Posté(e) jeudi à 11:58 il y a une heure, Alexis a dit : Pour toutes les raisons que j'ai déjà écrites - et que je ne vais pas répéter même si tu n'y as pas répondu - la situation était tout à fait soutenable pour Moscou en 2021 sans lancer d'invasion à grande échelle en Ukraine C'est le meme discours que celui d'un agresseur qui explique à sa victime quel n'a pas mal alors que la victime explique qu'elle à mal ... ... la réalité c'est que tu te trompes la réalité c'est qu'on sait aujourd'hui que la situation n'était pas soutenable par Moscou ... par le simple fait qu'elle n'a pas été soutenu. --- Ton discours c'est : depuis ma place je dis au russes "vous auriez du ne pas avoir si mal que vous avez réagis violemment." ... et la réponses des russes c'est "je t'emmerde je réagis comme je le sens". --- Dans les rapport entre individu c'est une faute. Dans les rapport entre "états" c'est le jeu ma pauvre lucette ... mais imposer au russes de ne pas avoir mal alors qu'eux ressente une douleur c'est particulièrement méprisant ... et surtout complétement improductif. --- Je préfère infiniment l’honnêteté intellectuelle d'Arestovytch ... nous allons faire mal au russes, nous le savons, nous l'assumons, mais malheureusement c'est le seul moyen pour nous de rejoindre l'ouest ... parce qu'une finlandisation n'est pas tenable dans notre cas. 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) jeudi à 12:26 Share Posté(e) jeudi à 12:26 il y a 23 minutes, g4lly a dit : ... la réalité c'est que tu te trompes la réalité c'est qu'on sait aujourd'hui que la situation n'était pas soutenable par Moscou ... par le simple fait qu'elle n'a pas été soutenu. Désolé mais c'est un sophisme La question n'est pas de savoir si Moscou a lancé une invasion généralisée de l'Ukraine en 2022. La question est de savoir s'il était fondé à considérer que c'était son seul, ou même simplement son meilleur choix il y a 23 minutes, g4lly a dit : Je préfère infiniment l’honnêteté intellectuelle d'Arestovytch ... nous allons faire mal au russes, nous le savons, nous l'assumons, mais malheureusement c'est le seul moyen pour nous de rejoindre l'ouest ... parce qu'une finlandisation n'est pas tenable dans notre cas. Ce n'est pas du tout ce que disait Arestovytch Son discours était "Les Russes vont nous attaquer, la période la plus dangereuse sera 2021-22" Il ne disait pas "attaquons la Russie". Ce n'est d'ailleurs pas ce qui s'est passé 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 13:03 Share Posté(e) jeudi à 13:03 il y a 54 minutes, Alexis a dit : Désolé mais c'est un sophisme La question n'est pas de savoir si Moscou a lancé une invasion généralisée de l'Ukraine en 2022. La question est de savoir s'il était fondé à considérer que c'était son seul, ou même simplement son meilleur choix Ce n'est pas du tout ce que disait Arestovytch Son discours était "Les Russes vont nous attaquer, la période la plus dangereuse sera 2021-22" Il ne disait pas "attaquons la Russie". Ce n'est d'ailleurs pas ce qui s'est passé Ca devient lunaire ... Arestovytch explique de maniere la plus limpide qui soit que : l'Ukraine n'a pas les leviers pour tenir une neutralité. Donc la neutralité est impossible. Que donc l'Ukraine doit choisir de rester dans le giron de la "Taiga machin chose", en gros l'influence russe, ou passer sous influence américaine. Que lui a choisi de ne pas rester dans l'influence "russe". Et qu'alors la seul issue est une guerre avec la Russie, guerre qui forcera la main à l'ouest, parce qu'il préféreront 40 millions d'ukrainiens qui savent tabasser du russe avec eux - dans l'OTAN - plustot que contre eux - dans la sphere russe -. Donc l'Ukraine - dans la logique d'Arestovytch - n'a pas a faire en sorte qu'il n'y ait pas de guerre ... c'est tout le contraire ... la guerre est sa bouée de sauvetage. Et c'est encore mieux si c'est la Russie qui remet le couvert bien sur. --- Pour la "légitimité" ca n'est pas le sujet, on a déjà et de très loin dépassé le stade de la discussion diplomatique à ce stade. On est ici dans un forme d'essentialisme aussi bien pour l'Ukraine que pour la Russie ... le droit tout le monde s'en cogne ... les deux camps sont dans un combat de survie. Refuser de comprendre cela c'est refuser le réel et se cantonner à une forme de mythologie puérile. --- A partir du moment ou un état estime lui meme que ses intérêt vitaux sont en danger c'est son devoir d'y parer ... c'est la base de l'état souverain. Et ici autant l'Ukraine que la Russie se sont mis d'accord pour dire que leur intérêt vitaux étaient en danger. L'un parce qu'il a en conscience estimé qu'une forme de neutralité n'était pas pratiquement fonctionnel ... et donc que la seule alternative était de s'accrocher soit au garant Russe soit au garant l'OTAN, et à choisi le garant OTAN - de gré ou de force peu importe -. L'autre parce qu'une Ukraine qui n'est pas avec la Russie est vue comme une Ukraine contre la Russie - ce qui valide l'idée d'Arestovytch comme quoi une neutralité est vaine -. Et qu'un ennemi a cette endroit aussi intime revient à toucher aux intérêts vitaux de la nation. Et la question pourquoi la Russie a attaquer ... la réponse est avant tout ... parce qu'elle pouvait le faire. Concernant le moment des attaques dans le premier cas c'est lié au coup d'état. Et dans le second moment c'est lié à l'équilibre de force Ukraine Russie. Il y a un moment de balance ou l'Ukraine qui se renforce reste encore assez faible pour etre attaquer ... alors que dans le meme temps l'armée russe qui se renouvelle devient assez robuste pour envahir son voisin. --- @Wallaby Rapprocher l'agressologie animale, et celle des systèmes d'animaux, ou des organisations humaines n'est vraiment pas si cavalier que ca. En psychologie systémique - pensée systémique déjà défini par Laborit - on fait ca depuis longtemps et ca donne de bon résultat. Il n'y a pas de raison fondamentale qui expliquerait qu'il y ait une différence notable de fonctionnement entre un individu confronté au stress, et un groupe d'individu associé confronté à un stress du groupe. 1 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 13:23 Share Posté(e) jeudi à 13:23 il y a 14 minutes, g4lly a dit : [Selon Arestovytch] l'Ukraine n'a pas les leviers pour tenir une neutralité. Donc la neutralité est impossible. Pourtant, apparemment, la Mongolie avec seulement 3,5 millions d'habitants parvient à être neutre et démocratique. L'influence du bouddhisme peut-être ? Ils sont "zen" ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 13:46 Share Posté(e) jeudi à 13:46 il y a 20 minutes, Wallaby a dit : Pourtant, apparemment, la Mongolie avec seulement 3,5 millions d'habitants parvient à être neutre et démocratique. L'influence du bouddhisme peut-être ? Ils sont "zen" ? Faut pas me faire des blagues comme ca pendant que je bois mon thé voyons 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) jeudi à 13:54 Share Posté(e) jeudi à 13:54 il y a 29 minutes, Wallaby a dit : Pourtant, apparemment, la Mongolie avec seulement 3,5 millions d'habitants parvient à être neutre et démocratique. L'influence du bouddhisme peut-être ? Ils sont "zen" ? Démocratique ? Oh entre deux scandales de corruption, vaguement oui. Mais ils ont des MiG-29, donc je ne peux rien dire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) jeudi à 14:00 Share Posté(e) jeudi à 14:00 il y a 33 minutes, Wallaby a dit : Pourtant, apparemment, la Mongolie avec seulement 3,5 millions d'habitants parvient à être neutre et démocratique. L'influence du bouddhisme peut-être ? Ils sont "zen" ? Non, pour la Mongolie comme le Kazakhstan servent de glacis entre la Russie et la Chine, et donc il y'a une sorte d'équilibre ou l'indépendance de ces pays et garanti mais aussi leur neutralité 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) jeudi à 14:15 Share Posté(e) jeudi à 14:15 Il y a 2 heures, g4lly a dit : C'est le même discours que celui d'un agresseur qui explique à sa victime quel n'a pas mal alors que la victime explique qu'elle à mal ... Il suffirait d'agresser UNIQUEMENT une personne souffrant du syndrome de Stockholm, ce serait plus simple Bon, y'en a, mais peut être pas les russes. Pour valider le modèle, il faut une attaque sur la Suède. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) jeudi à 14:44 Share Posté(e) jeudi à 14:44 (modifié) Il y a 19 heures, g4lly a dit : Et dans le second moment c'est lié à l'équilibre de force Ukraine Russie. Il y a un moment de balance ou l'Ukraine qui se renforce reste encore assez faible pour etre attaquer ... alors que dans le meme temps l'armée russe qui se renouvelle devient assez robuste pour envahir son voisin. Ajoute la crainte que l'Ukraine ne se renforce assez pour potentiellement essayez de récupérer les provinces séparatistes par la force ce qui aurait entrainé une contre action russe mais non préparée et laissant l'initiative stratégique au camp Ukrainien contrairement à la tentative de déposer le gouvernement ukrainien par une action militaire rapide (qui a foiré) Modifié il y a 18 heures par Akhilleus complément 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) jeudi à 17:07 Share Posté(e) jeudi à 17:07 Le 03/12/2025 à 16:52, herciv a dit : Ben tout çà est affaire d'arrangements donc on verra. https://www.lesoir.be/714961/article/2025-12-04/de-wever-sur-les-avoirs-russes-geles-ne-peut-pas-demander-ce-pays-de-faire le point sur cette proposition vu par les belges 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) jeudi à 20:47 Share Posté(e) jeudi à 20:47 (modifié) Les européens se lâchent sur Les US et ne mâchent pas leurs mots. La coupe semble pleine particulièrement côté europe du nord. https://www.lesechos.fr/monde/europe/un-risque-que-les-etats-unis-trahissent-lukraine-quand-les-dirigeants-europeens-se-lachent-contre-le-double-jeu-americain-2202756 « Un risque que les Etats-Unis trahissent l'Ukraine » : quand les dirigeants européens se lâchent contre le double jeu américain Lors d'un appel téléphonique confidentiel rendu public par « Der Spiegel », Macron, Merz et d'autres dirigeants européens auraient vivement mis en garde Zelensky face à la duplicité de la Maison-Blanche vis-à-vis du Kremlin. Par Charles Plantade Publié le 4 déc. 2025 à 16:24Mis à jour le 4 déc. 2025 à 18:08 Les Américains « se jouent de vous et de nous ». Voilà l'avertissement lancé par les dirigeants européens au président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'un appel téléphonique confidentiel qui s'est tenu lundi. Révélée ce jeudi par le magazine allemand « Der Spiegel », la conversation aurait principalement questionné la transparence des Etats-Unis dans ses tractations avec la Russie pour négocier la fin de la guerre en Ukraine. D'après les notes en anglais que l'hebdomadaire allemand a transmises à l'AFP, Emmanuel Macron aurait estimé qu'« il existe un risque que les Etats-Unis trahissent l'Ukraine sur la question des territoires sans qu'il y ait de garantie claire en matière de sécurité ». Si l'Elysée confirme le ton de l'échange, le terme « trahir » n'aurait en revanche pas été prononcé. « Nous avons notre propre compte rendu de cet échange, dans lequel ce mot ne figure pas », explique la présidence française. Emmanuel Macron « a fait connaître publiquement sa position sur les négociations en cours entre Russie et les Etats-Unis, qui n'est pas différente en privé », ajoute le palais. Le chancelier allemand Friedrich Merz, cité également dans ces notes, aurait vivement conseillé à Volodymyr Zelensky « de faire très attention dans les prochains jours », ajoutant même que les Américains « se jouent de vous et de nous ». « Entretiens confidentiels » Même méfiance exprimée par le président finlandais Alexander Stubb, selon « Der Spiegel ». « Nous ne pouvons pas laisser l'Ukraine et Volodymyr seuls avec ces types », aurait-il dit à propos de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et de Jared Kushner, gendre de ce dernier, dépêchés au Kremlin pour mener des négociations en début de semaine. Le chef de l'Otan, Mark Rutte, aurait également déclaré : « Nous devons protéger Volodymyr ». Sollicitées par l'AFP, les différentes présidences concernées n'ont pas souhaité s'étendre sur ces propos tirés d'« entretiens confidentiels », le conseiller du président ukrainien Dmytro Lytvyn refusant même de « commenter les provocations ». De son côté, « Der Spiegel » affirme avoir parlé à deux participants à l'entretien téléphonique de lundi qui ont confirmé la véracité de ces citations. Ces sources n'ont pas souhaité être identifiées, en raison du caractère confidentiel de l'appel. Prochain rendez-vous dans les négociations, une discussion en Floride ce jeudi entre le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et Steve Witkoff, deux jours après sa « très bonne rencontre » avec Vladimir Poutine à Moscou. Modifié jeudi à 21:04 par herciv 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures Cette "fuite" m'interpelle. On sent que enfin le doute n'est plus permis sur les intentions US concernant le règlement ukrainien. Mais je vois également un risque dans le sens où les européens pourraient bien se demander jusqu'où la trahison US peut aller. J'en ai parlé il y a déjà quelques postes on voit déjà que le problème n'est plus de gérer la trahison sur l'Ukraine mais bien d'éviter un retournement complet d'alliance, alliance qui verrait US et Russie s'allier contre l'Europe. La Chine aurait beaucoup à perdre de ce retournement et je pense donc que les européens vont y faire beaucoup de voyages l'année prochaine, histoire de tester Xi sur le cas Poutine comme vient de le faire Macron. Evidemment Xi se prêtera à ce jeux forçant Poutine a bien soupeser l'importance d'un changement d'alliance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures Il y a 10 heures, herciv a dit : Les européens se lâchent sur Les US et ne mâchent pas leurs mots. La coupe semble pleine particulièrement côté europe du nord. https://www.lesechos.fr/monde/europe/un-risque-que-les-etats-unis-trahissent-lukraine-quand-les-dirigeants-europeens-se-lachent-contre-le-double-jeu-americain-2202756 « Un risque que les Etats-Unis trahissent l'Ukraine » : quand les dirigeants européens se lâchent contre le double jeu américain Lors d'un appel téléphonique confidentiel rendu public par « Der Spiegel », Macron, Merz et d'autres dirigeants européens auraient vivement mis en garde Zelensky face à la duplicité de la Maison-Blanche vis-à-vis du Kremlin. Par Charles Plantade Publié le 4 déc. 2025 à 16:24Mis à jour le 4 déc. 2025 à 18:08 Les Américains « se jouent de vous et de nous ». Voilà l'avertissement lancé par les dirigeants européens au président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'un appel téléphonique confidentiel qui s'est tenu lundi. Révélée ce jeudi par le magazine allemand « Der Spiegel », la conversation aurait principalement questionné la transparence des Etats-Unis dans ses tractations avec la Russie pour négocier la fin de la guerre en Ukraine. D'après les notes en anglais que l'hebdomadaire allemand a transmises à l'AFP, Emmanuel Macron aurait estimé qu'« il existe un risque que les Etats-Unis trahissent l'Ukraine sur la question des territoires sans qu'il y ait de garantie claire en matière de sécurité ». Si l'Elysée confirme le ton de l'échange, le terme « trahir » n'aurait en revanche pas été prononcé. « Nous avons notre propre compte rendu de cet échange, dans lequel ce mot ne figure pas », explique la présidence française. Emmanuel Macron « a fait connaître publiquement sa position sur les négociations en cours entre Russie et les Etats-Unis, qui n'est pas différente en privé », ajoute le palais. Le chancelier allemand Friedrich Merz, cité également dans ces notes, aurait vivement conseillé à Volodymyr Zelensky « de faire très attention dans les prochains jours », ajoutant même que les Américains « se jouent de vous et de nous ». « Entretiens confidentiels » Même méfiance exprimée par le président finlandais Alexander Stubb, selon « Der Spiegel ». « Nous ne pouvons pas laisser l'Ukraine et Volodymyr seuls avec ces types », aurait-il dit à propos de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et de Jared Kushner, gendre de ce dernier, dépêchés au Kremlin pour mener des négociations en début de semaine. Le chef de l'Otan, Mark Rutte, aurait également déclaré : « Nous devons protéger Volodymyr ». Sollicitées par l'AFP, les différentes présidences concernées n'ont pas souhaité s'étendre sur ces propos tirés d'« entretiens confidentiels », le conseiller du président ukrainien Dmytro Lytvyn refusant même de « commenter les provocations ». De son côté, « Der Spiegel » affirme avoir parlé à deux participants à l'entretien téléphonique de lundi qui ont confirmé la véracité de ces citations. Ces sources n'ont pas souhaité être identifiées, en raison du caractère confidentiel de l'appel. Prochain rendez-vous dans les négociations, une discussion en Floride ce jeudi entre le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et Steve Witkoff, deux jours après sa « très bonne rencontre » avec Vladimir Poutine à Moscou. Ca c'était hier, et il y a une semaine pour rappel Le 29/11/2025 à 20:53, Rivelo a dit : La dernière citation [According to the WSJ, "In the days after [the Alaska peace talks in August 2025], a European intelligence agency distributed a hard-copy report in a manila envelope ] m'a fait lever un sourcil : On ne sait toujours pas qui a intercepté et leaké la conversation de Witkoff. Peut-être là-aussi un bon samaritain européen ? OSS 117 ou James Bond ?? Je pense qu'on a le PR et la DGSE a la manœuvre. Maintenant, les marges d'actions dans sont limitées tant le capital politique de l'exécutif en France est limité et le volontarisme allemand à relativiser largement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures (modifié) il y a 5 minutes, olivier lsb a dit : Maintenant, les marges d'actions dans sont limitées tant le capital politique de l'exécutif en France est limité et le volontarisme allemand à relativiser largement. Ils semblent quand même que les esprits européens commencent à être raccord sur le constat. Macron a commencé a agir en direction de la Chine et je pense que d'autre vont suivre très régulièrement. Par contre je ne vois pas de réveil des pays latin sur ce sujet. Ca m'inquiète un peu. A moins que çà soit un jeux de rôle. Modifié il y a 20 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures Il y a 10 heures, herciv a dit : « Un risque que les Etats-Unis trahissent l'Ukraine » : quand les dirigeants européens se lâchent contre le double jeu américain [...] Si l'Elysée confirme le ton de l'échange, le terme « trahir » n'aurait en revanche pas été prononcé. « Nous avons notre propre compte rendu de cet échange, dans lequel ce mot ne figure pas », explique la présidence française. Emmanuel Macron « a fait connaître publiquement sa position sur les négociations en cours entre Russie et les Etats-Unis, qui n'est pas différente en privé », ajoute le palais. Si on repart de la célèbre citation que "les états sont des monstres froids qui ne servent que leurs intérêts", quel sont les intérêts des USA dans cette guerre ? Pareil pour les Latins d'ailleurs... Une fois que cela est défini, on pourra parler de trahison ou de synonymes moins marquants. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures (modifié) il y a 13 minutes, rendbo a dit : Si on repart de la célèbre citation que "les états sont des monstres froids qui ne servent que leurs intérêts", quel sont les intérêts des USA dans cette guerre ? Pareil pour les Latins d'ailleurs... Une fois que cela est défini, on pourra parler de trahison ou de synonymes moins marquants. Le terme "trahison" évoqué par SPEIGEL est a but diplomatique envers les USA, la Chine et la Russie. Il permet de signaler un changement d'attitude européen et explique le récent voyage de Macron. Je ne fais pas de diplomatie, moi j'utilise ce terme dans le but de proposer un décryptage brut de ce leak et d'autre moins récents proposé par @olivier lsb. Toi tu as une position très française où tu estimes que tout çà était prévisible. Mais il faut te mettre dans la peau d'un atlantiste pur jus qui découvre que la mariée pourrait partir dans d'autres bras. Modifié il y a 20 heures par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures (modifié) il y a 31 minutes, rendbo a dit : Si on repart de la célèbre citation que "les états sont des monstres froids qui ne servent que leurs intérêts", quel sont les intérêts des USA dans cette guerre ? Pareil pour les Latins d'ailleurs... Une fois que cela est défini, on pourra parler de trahison ou de synonymes moins marquants. Outre le point évoqué par @herciv, j'aimerais rappeler que même des monstres froids peuvent conclure des accords. Et le non-respect de ces accords, surtout dénoncé à un moment critique, peut être interprété comme une trahison. Les US ont promis à l'Europe de la protéger, contre une main-mise de soft et hard-power US. Et maintenant que les problèmes se profilent, les US se défilent et disent "oui mais en fait non". Ça peut être à juste titre considéré comme de la trahison d'un accord. Autre façon (opposée) de voir les choses : c'est quand les US décident de lâcher l'Europe que les problèmes surviennent. Dans ce cas il n'y aurait nul trahison, juste un retrait d'accord et ses conséquences fâcheuses. Suivant où les gens se situent, ils se sentent bai...és ou pas. Modifié il y a 19 heures par Delbareth grammaire 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures il y a 26 minutes, Delbareth a dit : Outre le point évoqué par @herciv, j'aimerais rappeler que même des monstres froids peuvent conclure des accords. Et le non-respect de ces accords, surtout dénoncé à un moment critique, peut être interprété comme une trahison. Les US ont promis à l'Europe de la protéger, contre une main-mise de soft et hard-power US. Et maintenant que les problèmes se profilent, les US se défilent et disent "oui mais en fait non". Ça peut être à juste titre considéré comme de la trahison d'un accord. Sans compter que ce n'est pas la première fois ces dernières années (décennies) que les Américains se retirent au moment critique. A la longue, même les atlantistes bouchés à l'émeri commencent à avoir des doutes. Ce n'est probablement pas un hasard. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures (modifié) il y a 13 minutes, Ciders a dit : A la longue, même les atlantistes bouchés à l'émeri commencent à avoir des doutes. Ce n'est probablement pas un hasard. Je suis moins optimiste que toi sur ce sujet. Trump 1 avait je l’espérais ouvert les yeux des gens . Mais les débuts de Trump 2 n’ont pas concrétisés cette lucidité que j’appelais de mes vœux. Des déclarations en aparté ou en laissant fuiter leur mécontentement, on en est là. Iront-ils plus loin? On le voit quand même sur les propositions de réassurances en Ukraine pour lesquelles on mendie depuis des mois la participation US. On le voit également sur les achats d’armes ( le Danemark qui achète des F 35 après avoir été menacé par les US….). pour moi ça chahute dans les rangs mais quand le maître fait les gros yeux, tout le monde se rassied et écoute sagement. Modifié il y a 19 heures par greg0ry 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures il y a 1 minute, greg0ry a dit : Je suis moins optimiste que toi sur ce sujet. Trump 1 avait je l’espérais ouvert les yeux des gens . Mais les débuts de Trump 2 n’ont pas concrétisés cette lucidité que j’appelais de mes vœux. Des déclarations en aparté ou en laissant fuiter leur mécontentement, on en est là. Iront-ils plus loin? On le voit quand même sur les propositions de réassurances en Ukraine pour lesquelles on mendie depuis des mois la participation US. On le voit également sur les achats d’armes ( le Danemark qui achète des F 35 après avoir été menacé par les US….). pour moi ça chahute dans les rangs mais quand le maître fait les gros yeux, tout le monde se rassied et écoute sagement. Ce qui m'incite légèrement à l'optimisme, c'est que sous Trump 1, les drones russes ne volaient pas "par inadvertance" dans le territoire OTAN. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a 9 minutes, Ciders a dit : Ce qui m'incite légèrement à l'optimisme, c'est que sous Trump 1, les drones russes ne volaient pas "par inadvertance" dans le territoire OTAN. Sous Trump 2, la moitié des pays de l'OTAN ont décidé de soutenir un des belligerents publiquement et matériellement en se disant qu'ils étaient bien à l'abris sous l'article 5... Ouvrons les yeux, dans cette affaire nous sommes les petits emmerdeurs qui pensent qu'une paire de lunettes ou le pion en fond de cours protège de toutes conséquences. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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