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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

Les ukrainiens ne veulent pas du plan de paix de DT.

Guerre en Ukraine : à Kiev, la crainte d'une « catastrophe politique » avec le plan de paix de Trump. 

https://www.lesechos.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-a-kiev-la-crainte-dune-catastrophe-politique-avec-le-plan-de-paix-de-trump-2204636

Alors que la Maison-Blanche pousse à un accord rapide, les Ukrainiens s'inquiètent des garanties de sécurité. Pour le politologue Volodymyr Fesenko, céder aux conditions de Trump serait très dangereux pour Zelensky.

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Il y a 3 heures, greg0ry a dit :

La liste des contres. L'Italie ... Bon on remarque que la Hongrie n'y est pas mais en fait elle a été contournée donc ...

 

https://www.kyivpost.com/post/66166

Italy, Bulgaria, and Malta Join Belgium in Opposing Russian Asset Plan for Ukraine

Russian central bank assets in Europe were frozen after Moscow invaded Ukraine. EU leaders have considered using the funds to help Kyiv, including possible confiscation, but rejected that option

Modifié par herciv
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il y a 13 minutes, olivier lsb a dit :

Dans la pratique, le droit international protège les États et leur patrimoine, et interdit la saisie des biens d'un pays par un autre, au titre du principe de "l'immunité d'exécution". Ce droit n'existe pas pour l'État agressé (en l'occurrence l'Ukraine), et à plus forte raison pour une entité non belligérante comme l'Union européenne. La décision de passer à l'action exposerait l'UE à de potentielles sanctions financières devant des juridictions internationales.

Non belligérante, non cobelligérant, d'autres en jugeront et auront des débats passionnants

Citation

 

Dans sa définition la plus communément admise, la cobelligérance désigne celui qui s’engage auprès d’un autre pour combattre un ennemi commun, sans pour autant lui être lié par une alliance militaire formelle. [...] Dans le discours officiel, la France et les alliés de l’Ukraine ne considèrent pas avoir franchi le Rubicon. « Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie et aucun de nos partenaires ne l'est. La livraison d'équipements à l'Ukraine dans le cadre de l'exercice de sa légitime défense ne constitue pas une cobelligérance », insistait il y a deux semaines Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, lors d’un point presse. C’est également l’avis de plusieurs experts, à l’image de Michel Goya, dont la parole est relayée dans les médias et sur les chaînes d’informations en continu. L’ancien colonel considère que la question « n’a aucun sens dans le cas de la guerre en Ukraine ». « On est en guerre ou on ne l’est pas. Si on mène deux guerres parallèles contre le même ennemi, là on se trouve en cobelligérance. Dans le cas présent, seule l’Ukraine est en guerre contre la Russie, pas les pays occidentaux qui se contentent de la soutenir et la taille ou la puissance des armements fournis n’y change rien », affirme-t-il dans un article publié sur son blog. Encore une fois, cette idée est loin de faire l’unanimité. Dans un entretien accordé au journal Le Figaro, Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de la revue Conflits, évoque l’envoi de chars lourds en Ukraine. « Cette livraison montre que les État européens s'engagent véritablement dans la guerre. […] C'est le signe qu'ils sont bien en guerre contre la Russie, même s'ils ne le disent pas ouvertement. Il ne s'agit pas d'une cobelligérance de droit, car elle ne répond pas aux critères juridiques, mais d'une cobelligérance de fait » [...] 

La fourniture de renseignement peut se montrer bien plus décisive que l’envoi. Le 4 mai dernier, le New York Times avait affirmé que sur les 17 généraux russes tués, « beaucoup » avaient été ciblés grâce à des renseignements américains ( https://archive.ph/1Skgh#selection-419.13-423.11 ) et dans un un autre article le Times rapporta que les États-Unis avaient “fourni des renseignements qui ont aidé les forces ukrainiennes à localiser et à frapper” le Moskva, qui était le navire amiral de la flotte russe en mer Noire. Cette aide au ciblage “a contribué au naufrage final” du Moskva provoqué par deux missiles de croisière ukrainiens. » (https://archive.ph/cti5L#selection-421.14-425.11 ).

https://defense-zone.com/blogs/dossiers-premium/cobelligerance-conflit-guerre-russie-ukraine-france-usa?srsltid=AfmBOop7NDGS-5EGXovIWk-ViKwP0KMO5gbja9Sm7-vDW4FYL-JDjMd3

 

Ce que certains analysent comme cela dans ce magazine que je découvre :

Citation

Face à des révélations aussi explosives, l’administration Biden a mis en œuvre la doctrine du déni plausible, niant tout rôle dans la planification et la supervision de ces attaques ukrainiennes contre les généraux russes et le Moskva.

Or, nous savons depuis début 2022 que les services secrets états-uniens ont établi des dispositifs d’échange de renseignements tactiques en temps réel qui, de l’aveu-même de l’administration Biden, jouent un rôle clé dans la réponse ukrainienne à l’agression russe. Comme l’avait déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche en mars 2022, « nous avons continuellement et systématiquement partagé avec le gouvernement ukrainien une quantité importante de renseignements détaillés et opportuns sur les plans et les activités de la Russie, et ce afin d’aider les Ukrainiens à se défendre. (...) Cela inclut des informations qui devraient les aider à façonner et à développer leur réponse militaire à l’invasion de la Russie. » La directrice du Renseignement national Avril Haines ajouta durant cette même période que les services états-uniens fournissaient « une énorme quantité de renseignements à l’Ukraine », le directeur de la NSA précisant par ailleurs que ce partage d’informations avec Kiev avait permis d’élever ses opérations de combat « à un autre niveau », et qu’il n’avait « jamais observé un meilleur partage de renseignements précis, opportuns et exploitables (...) en 35 ans de carrière ». À cette époque, le directeur du Renseignement militaire du Pentagone qualifia même cette coopération de « révolutionnaire ». Or, ces échanges massifs de renseignements impliquent un engagement direct des services secrets états-uniens et de leurs alliés de l’OTAN aux côtés de leurs homologues ukrainiens. En décembre 2022, le Wall Street Journal confirma en effet que « les États-Unis ont fourni aux forces du Président ukrainien (...) des tonnes de données sur l’emplacement et les mouvements des troupes et des équipements russes, ainsi que d’autres informations opérationnelles. [Cette coopération s’est établie] dans le cadre d’un accord de partage de renseignements considérablement élargi, qui est pratiquement sans précédent pour un allié des États-Unis non-membre de l’OTAN. (...) Un haut responsable [du Pentagone] a déclaré que bon nombre de ces changements impliquaient de modifier les règles afin que le personnel ukrainien et occidental puisse collecter et analyser des renseignements côte à côte sur des sites classifiés. »

Rappelons alors que, selon le critère de « contrôle global » établi par le TPIY et résumé par l’IRSEM en mai dernier, «  tout engagement militaire indirect qui consisterait en une participation à la planification et à la supervision des opérations militaires d’un autre État (...) serait de nature à faire entrer un État dans le conflit armé » (jugement du TPIY rendu en juillet 1999) https://www.icty.org/x/cases/tadic/acjug/fr/tad-991507f.pdf.

https://www.ledialogue.fr/224/Pourquoi-l-Occident-est-cobelligérant-en-Ukraine#_edn1

J'ai lu le document cité en sautant d'une occurrence du mot "militaire" à une autre. Le tribunal juge la responsabilité d'un état à travers des actes illégaux d'une entité paramilitaire affiliée. La définition de cette coresponsabilité d'un acte illégal peut selon les auteurs de l'article ci dessus être retranscrite et s'appliquer au soutient d'un acte légal. Sauf erreur de ma part, celles qui nous concernaient le plus étaient :

  • « Le droit international n’exige nullement que les autorités exerçant le contrôle planifient toutes les opérations des unités qui dépendent d’elles, qu’elles choisissent leurs cibles ou leur donnent des instructions spécifiques concernant la conduite d’opérations militaires ou toutes violations présumées du droit international humanitaire.»
  • « Le degré de contrôle requis en droit international peut être considéré comme avéré lorsqu’un État (ou, dans le contexte d’un conflit armé, une Partie au conflit) joue un rôle dans l’organisation, la coordination ou la planification des actions militaires du groupe militaire, en plus de le financer, l’entraîner, l’équiper ou lui apporter son soutien opérationnel. Les actes commis par ce groupe ou par ses membres peuvent dès lors être assimilés à des actes d’organes de fait de l’État, que ce dernier ait ou non donné des instructions particulières pour la perpétration de chacun d’eux»
  • la notes 145 « En l’espèce qui nous intéresse, les forces armées des Serbes de Bosnie étaient constituées en “organisation militaire” ; le droit international exige donc, pour qualifier le conflit armé d’international, que la RFY ait exercé sur ces forces un contrôle global allant au-delà de leur simple financement et équipement et impliquant également une participation à la planification et à la supervision de leurs opérations militaires. Par contre, le droit international ne requiert pas que ce contrôle s’étende à l’émission d’ordres ou d’instructions spécifiques concernant des actions militaires précises, que ces dernières aient été ou non contraires au droit international humanitaire. » 

Après qu'en penser ? Je ne suis pas juriste et je n'ai donc qu'une opinion. Ce qui m'est sûr c'est que la notion de cobelligérance existe, et ce n'est pas la seule rhétorique de Moscou ; nil me semble difficile de dire que nous sommes neutre, non impliqué donc non intéressé dans les décisions qui seront prises avec cet argent alors que nous fournissons entrainement, matériel, armes, équipements et renseignements, nous ne sommes pas neutres. 

 

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Je ne comprenais pas pourquoi la Belgique était dépositaire d'autant d'avoirs russes.

Ce bref article  https://www.rtbf.be/article/euroclear-pourquoi-y-a-t-il-autant-d-argent-russe-en-belgique-11642542 explique  que c'est parce que la Belgique abrite sur son sol l’institution financière Euroclear, une chambre de compensation qui conserve et consigne les titres de propriétés détenus, notamment par les États, mais aussi tout ce que compte le monde occidental et au-delà, de banques et de fonds.

Je comprend mieux aussi les réticences de la Belgique au vu de la menace que cela fait peser sur la crédibilité de ce joyau de la couronne. 

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il y a 17 minutes, olivier lsb a dit :

Les russes ou les américains instrumentalisent leur droit pour jouer aux cons et sortir systématiquement gagnant devant leurs tribunaux face à n'importe quelle personne morale étrangère (Alstom, Technip, Alcatel, Bayer...) ? Eh bien je suis très heureux de savoir que l'UE peut leur rendre la même monnaie de la pièce. Ca accroit notre position de négociation. Contrairement à Google Russie à l'époque, qui devait détenir 3 kopecks localement sur son compte en banque et se trouvait donc dans l'incapacité de payer une amende ridicule de 20,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000 USD (véridique...), nous avons la main sur les actifs de la banque centrale de la Russie, et notre droit verrouille ce contrôle. 

:smile:

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il y a 24 minutes, olivier lsb a dit :
Il y a 1 heure, rendbo a dit :

 

1. Que seuls les tribunaux européens sont compétents pour contraindre les états européens et/ou la Commission. Moscou peut bien dire le contraire comme pour l'amende à Google, ça n'a aucun effet. 

2. Le règlement (UE) 2025/2600 (cité juste avant) écarte le risque juridique de cette manière:

non, c'est très con car clairement anti russe. Par exemple ils auraient pu écrire que "seule une décision d'un tribunal international ou d'un tribunal européen peut contraindre une entreprise ou...". La loi ne protège pas contre les applications débiles américaines, juste contre les tribunaux russes OU un tribunal d'une autre nationalité mais donnant raison à la Russie. L'article 6 est aussi lunaire qu'anti démocratique... les termes de réparation et de sécurité sont juste lunaire, ce n'est pas la Russie qui a fait sauter NS2 ou des raffineries en Europe, causant de graves risques stratégiques et économiques, ce n'est pas la Russie qui a décidé des sanctions (on aurait pu faire comme avec Israel).

 

 

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il y a 56 minutes, rendbo a dit :

non, c'est très con car clairement anti russe. Par exemple ils auraient pu écrire que "seule une décision d'un tribunal international ou d'un tribunal européen peut contraindre une entreprise ou...". La loi ne protège pas contre les applications débiles américaines, juste contre les tribunaux russes OU un tribunal d'une autre nationalité mais donnant raison à la Russie. L'article 6 est aussi lunaire qu'anti démocratique... les termes de réparation et de sécurité sont juste lunaire, ce n'est pas la Russie qui a fait sauter NS2 ou des raffineries en Europe, causant de graves risques stratégiques et économiques, ce n'est pas la Russie qui a décidé des sanctions (on aurait pu faire comme avec Israel).

 

 

je trouve aussi le préambule totalement lunaire. Dire que la guerre de la Russie contre l'Ukraine est une guerre d'agression est un juste qualificatif, mais dire qu'elle porte préjudice économique à l'UE est au delà de l'inexact, c'est du faux derche cosmique :

- fournir des armes et de l'argent à l'Ukraine, cela coûte cher et c'est de l'argent qui manquera pour d'autres projets. C'est un choix à assumer ou à revoir, mais ce n'est pas de la responsabilité russe...

les sanctions économiques européennes ont eu des effet contre l'économie russe... et contre l'économie européenne. Là aussi, c'est un choix européen, pas russe...

 

L'article 6 constitue un risque énorme pour l'Ukraine en conditionnant la levée des sanctions contre les avoirs russes à une indemnisation russe non définie, mais nécessairement gigantesque. Ce qui par construction empêche l'Ukraine de mettre cette levée des sanctions européennes contre l'économie et les avoirs russes dans la balance de conditions politiques moins défavorable.   

Accessoirement, il semble que l'UE ne souhaite pas financer la reconstruction ukrainienne. Financer des armes serait apparemment suffisant.

L'Ukraine subit l'agression russe, se fait tordre le bras par les Etats-Unis et maintenant par l'UE.

 

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Il y a 18 heures, rendbo a dit :

non, c'est très con car clairement anti russe. Par exemple ils auraient pu écrire que "seule une décision d'un tribunal international ou d'un tribunal européen peut contraindre une entreprise ou...". La loi ne protège pas contre les applications débiles américaines, juste contre les tribunaux russes OU un tribunal d'une autre nationalité mais donnant raison à la Russie. L'article 6 est aussi lunaire qu'anti démocratique... les termes de réparation et de sécurité sont juste lunaire, ce n'est pas la Russie qui a fait sauter NS2 ou des raffineries en Europe, causant de graves risques stratégiques et économiques, ce n'est pas la Russie qui a décidé des sanctions (on aurait pu faire comme avec Israel).

 

 

C'est marrant parce que hier, le droit disait que c'était impossible et c'était très bien comme çà, il ne fallait surtout pas agit.

Maintenant que ce moyen juridique (qui n'est pas une fin en soit et doit servir d'abord les peuples et leurs intérêts) évolue et rend certaines choses possibles, alors on rentre dans une rhétorique du bon droit et du mauvais droit, et chacun devient spécialiste de la question... Alors que justement, tu pourrais être désormais rassuré à l'idée de lire que tout risque est écarté et que le conseil de l'Union avait anticipé ces problématiques.

Le camarade avait il un agenda au sujet de l'application dans un sens plutôt qu'un autre, du droit européen ? 

Modifié par olivier lsb
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Il y a 9 heures, Akilius G. a dit :

L'Ukraine subit l'agression russe, se fait tordre le bras par les Etats-Unis et maintenant par l'UE.

La crainte de l'UE c'était de se faire tordre le bras par les USA concernant les avoirs russes - avoirs étatiques il faut préciser - "détenus" dans l'UE, d’où ce tour de passe passe.

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Et qu'en disent les sociétés qui ont investis des milliards en Russie et ont vu leurs sociétés définitivement passer par confiscations à des oligarques et consorts ?
Le droit Russe est aussi droit que le droit Européen en la matière, décidé par VP et sa clique et pourquoi ne pourrions nous faire de même, la peur d'être atomisé sans doute?

Dans ce calcul d'agression de l'Ukraine VP avait du parier sur la crainte qu'il avait inspiré auprès des dirigeants Européen après avoir affiché et répété sa détestation de l'Occident décadent  mais continuait quand même de permettre à sa banque centrale de caser du pognon chez ces mêmes Occidentaux décadents qui n'oseraient pas y toucher !

Une erreur magistrale d'un "maitre du jeu d'échecs" tel qu'on l'a dépeint ?
Note : Un joueur d'échecs par principe ne sous estime jamais l'adversaire et pour un maitre il se doit d'avoir entre 15 et 20 coups d'avances sur toutes les positions des pièces. 
Donc, cette possibilité "d'avoirs gelés" aurait du être prise en compte et prendre les dispositions nécessaires pour que ça n'arrive pas (retraits des avoirs). 
Trop sûr de la portée de ses menaces ? Probablement !

Ou,  juste une comparaison avec la fable de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf ou la deuxième armée (sur le papier) du monde pouvait tout obtenir par la force, démonstrations à l'appuis.
On voit depuis 4 ans ce que cela donne contre un pays certes bénéficiant d'aides extérieures de surplus souvent désuets mais utilisés à bon escient malgré la discontinuité des livraisons mais qui se bat comme un lion, innove  et n'abdiquera pas si on continu de le soutenir malgré la défection US qui leurs avaient pourtant promis une aide indéfectible et a viré sa cuti depuis avec l'arrivée du rouquin et crée l'incertitude  dans "l'alliance" OTAN

Le risque à terme n'est-il pas de voir de la dissidence violente se manifester au sein même du pouvoir Russe qu'il gagne ou perde vu le peu de cas de la condition humaine dans cette boucherie ou les assassinats d'opposants sont devenus la norme ? 
Ce que tout le monde redoutent  et explique en partie les "réticences" de trop aider l'Ukraine est certainement la peur de voir des milliers d'armes nucléaire disséminées si jamais ça  dégénérait vu les factions extrémistes. 
 

   

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il y a 23 minutes, MIC_A a dit :

Et qu'en disent les sociétés qui ont investis des milliards en Russie et ont vu leurs sociétés définitivement passer par confiscations à des oligarques et consorts ?

Celles ci ? :bloblaugh:

https://fr.euronews.com/business/2025/11/11/les-entreprises-italiennes-en-russie-ont-verse-1-milliard-deuros-au-fisc-russe

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Les difficultés des entreprises étrangères à retirer leurs billes de Russie avec des belles entraves administrative synonymes de spoliations.  
https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-ces-entreprises-occidentales-qui-poursuivent-leurs-activites-en-russie

Les "nationalisations" décrétés et les actifs étrangers absorbées (pas gelés mais définitivement perdus pour les concernés).  
https://www.besse.fr/fr/nationalisations-en-russie-une-problematique-nouvelle-pour-les-entreprises

C'est tout récent, ça va pas inciter beaucoup de monde à y retourner, réponse qui semble tardive mais en fait, non !
https://fr.euronews.com/2025/10/02/poutine-signe-un-decret-accelerant-la-confiscation-des-actifs-des-societes-etrangeres-en-r

Mais le bisness étant ce qu'il est, beaucoup de sociétés étrangères sont restés dans l'espoir de jours meilleurs dont pas mal de sociétés Françaises avec les risques actuels de se voir à leurs tour "absorbées" par nationalisations à marche forcée !
Les plus prévoyants ayant été précurseurs en limitant le risque de pertes sèches trop importants dès 2022 en cédant  et se désengageant, là, ça change de braquet. 

Les entreprises Us vont certainement s'en donner à cœur joie avec l'aval de VP et Trump pour prendre les places laissées vacantes mais le risque reste grand que tout parte en live avec des accords aussi bancals et des dirigeants aussi imprévisibles ! 

Modifié par MIC_A
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Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Euroclear est désormais immense, ils ont récupéré la Sicovam - le dépositaire francais -, Negicef - le dépositaire néerlandais - , CrestCo - le dépositaire britannique -, CIK - le dépositaire belge - ...

... il faut savoir que les actifs déposé en banque ne vous appartiennent plus, ils appartiennent à la banque, banque qui en contrepartie à une créance envers vous.

Donc les avoirs russes appartiennent à EuroClear, et EuroClear à une créance dette envers la Russie.

Ce qui sera saisi sur les comptes "russes" c'est donc l'argent d'EuroClear ... or rien n'indique alors que la créance dette d'EuroClear envers la Russie soit modifiée dans le meme sens. Du moins pour le moment.

Oui, avec une petite correction :wink:

Créance de la Russie sur Euroclear ou dette d'euroclear envers la Russie. 

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Il y a 15 heures, MIC_A a dit :

Et la marmotte .....
Vraiment, ce n'est pas de la faute des Russes si on en est arrivé à ces situations ?

Quoi, malgré l'agression sur l'Ukraine l'UE aurait du continuer à financer l'effort de guerre de VP et faire comme si de rien n'était ? 
Et avec des "si", VP n'avait pas décidé d'attaquer l'Ukraine, les investissements/développements UE continueraient, les Russes engrangeraient avec les exportations de matières premières, gaz et pétrole et tout le monde auraient le sourire des deux cotés.

Apparemment, ce n'était pas le scénario voulu par VP, trop peur de voir peut être des catégories de Russes s'habituer à la vie occidentale et de reprendre la rhétorique bien huilée et nostalgique d'une époque que l'on pensait révolue.    

"En arriver là", ce serait commencer l'histoire à 2022, un peu comme les médias essaient de nous faire croire que la situation israélienne commence en 2023 et  qu'ils ne font que "se défendre".

Est ce moral, est ce légal, est ce intéressant, c'est à tout à chacun de se faire une opinion. Ce qui est sûr c'est que l'Ukraine n'est pas un allié militaire et/ou économique, et qu'à ce titre nous n'avions aucune obligation, et par extension, encore une fois, si les sanctions ont été décidées par nous en réaction à cette situation donnée, le contre coup de ces sanctions sont de notre faute. Nous aurions pu fermer les yeux et nous boucher le nez comme nous le faisons sur tellement de théâtres et de drames dans le monde (encore une fois la situation israélienne est assez parlante de la morale et du droit à géométrie variable de l'UE et de la plupart de ses pays la composant). 

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