Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

https://www.nytimes.com/2025/12/05/world/europe/ukraine-corruption-zelensky.html

Pour protéger leur argent, les États-Unis et les pays européens ont insisté pour exercer un contrôle. Ils ont exigé de l'Ukraine qu'elle autorise des groupes d'experts extérieurs, appelés « conseils de surveillance », à contrôler les dépenses, nommer les dirigeants et prévenir la corruption.

Au cours des quatre dernières années, selon une enquête du New York Times, le gouvernement ukrainien a systématiquement saboté ce contrôle, permettant ainsi à la corruption de prospérer.

L'administration du président Volodymyr Zelensky a rempli les conseils de surveillance de fidèles, laissé des sièges vacants ou empêché leur mise en place. Les dirigeants à Kiev ont même réécrit les statuts des entreprises afin de limiter la surveillance, permettant ainsi au gouvernement de garder le contrôle et de dépenser des centaines de millions de dollars sans que des tiers ne viennent fouiner.

Les conseils de surveillance remplissent une fonction de contrôle essentielle, permettant à des experts indépendants, généralement issus d'autres pays, d'examiner minutieusement les décisions importantes prises au sein des entreprises publiques ukrainiennes.

L'administration Zelensky a retardé la formation du conseil de surveillance d'Energoatom et, lorsqu'il a finalement été constitué, le gouvernement a laissé un siège vacant, empêchant ainsi le conseil d'agir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La Belgique rejette la proposition de l'UE visant à débloquer l'impasse sur les avoirs russes

(...) Après plusieurs jours de négociations sur les actifs, la Commission a proposé lundi des modifications juridiques à sa proposition afin d'obtenir l'adhésion politique de la Belgique. (...) Mais la Belgique a déclaré que ces garanties n'étaient pas suffisantes lors d'une réunion des ambassadeurs de l'UE lundi soir, ont déclaré quatre diplomates européens à POLITICO.

« Il n'y aura pas d'accord avant l'EUCO [Conseil européen] », a déclaré un diplomate européen qui, comme d'autres cités dans cet article, a souhaité garder l'anonymat afin de pouvoir s'exprimer librement.

(...) Le gouvernement belge s'oppose à l'utilisation des actifs russes, craignant d'être contraint de rembourser la totalité du montant si la Russie tente de récupérer l'argent. Mais pour compliquer encore la situation, quatre autres pays — l'Italie, Malte, la Bulgarie et la Tchéquie — ont soutenu la demande de la Belgique visant à explorer d'autres sources de financement pour l'Ukraine, telles que la dette commune.

(...) Les partisans du projet, comme l'Allemagne, insistent sur le fait qu'il n'existe aucune alternative réelle à l'utilisation des actifs russes. Ils affirment que la dette commune n'est pas envisageable, car elle nécessite l'unanimité, ce qui signifie que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui se montre depuis longtemps sceptique quant au soutien à l'Ukraine, pourrait bloquer l'initiative. (...) Mais cela ne convainc pas tous les pays de l'UE. Les détracteurs affirment que l'Allemagne insiste pour utiliser les actifs russes parce qu'elle est idéologiquement opposée à la dette commune de l'UE.

« Le discours officiel est que la Hongrie est contre la dette commune [pour l'Ukraine]. En réalité, ce sont les pays frugaux qui sont contre la dette commune », a déclaré un diplomate européen.

Quant à la France, quoique soutenant officiellement le montage basé sur les avoirs russes, elle serait en fait neutre, prête tout autant à approuver ce montage qu'à approuver un endettement commun

 

On pourrait se diriger vers une situation où un certain nombre de pays, Belgique, Italie, Tchéquie etc. bloquent l'utilisation des actifs russes, tandis que d'autres pays, Allemagne etc. bloquent l'endettement commun

Ce double blocage aurait pour conséquence l'absence de financement adéquat pour l'Ukraine (dès 2026 ?). Ce qui aurait des conséquences lourdes sur la capacité de l'Ukraine à continuer de se défendre, puisque Kiev est loin d'être autonome financièrement tandis que Washington depuis l'élection de Trump refuse de porter davantage la main au portefeuille

"L'argent est le nerf de la guerre". Sans pépettes, pas de pruneaux

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, Alexis a dit :

Ce qui se passe actuellement est que Américains, Ukrainiens et Européens négocient, et négocient dur, la proposition qui sera présentée par Washington à Vladimir Poutine pour qu'il lui dise non

Le "non" est actuellement réciproque, c'est 50 % la "faute à Vlad et 50 % VZ.

 

Je dirai qu'ont peut découper les points en 5 familles.

Les sanctions Ru: VZ n'a en rien à secouer, au fond. Pour Vlad évidemment, il faut des choses claires sur les levées, et pas du "on verra plus tard".

 

L'argent pour Kiev:  que ça vienne de Pierre, Paul ou Jacques, il s'en fout aussi, si l'UE paie à la place des fonds souverains ça lui ira aussi. Et c'est un point sérieux pour le futur, qui n'a rien de tranché. donald s'en moque aussi, puisque ce sera pas lui qui paiera. 

 

L'OTAN: la non adhésion semble à peu prés acquise / comprise. Aprés, les formes de garanties, j'imagine que c'est assez secondaire pour Vlad aussi. Le prisme / biais qui voit Vlad vouloir envahir l'Europe est une illusion chez certains, ça fausse complètement l'analyse. 

 

Les frontières: Ben forcément c'est LE point d'opposition. A lui seul, c'est bloquant pour les 2 camps, qui ont des objectifs totalement opposés. Donc les avancées sur tout le reste, c'est les jambes qui bougent pour faire du sur place. On peut dire que Vlad refuse la paix, on peut dire pareil pour VZ. Donc c'est parti pour qq mois de guerre en plus, la paix ne sera pas pour janvier.

 

Divers: l'UE, etc.....Vlad s'en branle. Pour VZ, c'est unilatéral UE / Kiev, à la limite ça n'a rien à faire dans l'accord. 

 

Par ailleurs: les sondages d'opinion, en Ukr, même si ça se prend avec pincettes comme tous sondages. Il est annoncé que ( en gros ) les 3/4 de la population souhaitent que la guerre continuent autant que nécessaire si des territoires devaient être cédés, point inacceptable. Vous me direz, c'est facile de continuer la guerre quand 95% de la population ne la fait pas, et la "subit" finalement bien moins que les enjeux réels ( point égal en Russie d'ailleurs ). En démocratie, VZ ne peut pas devenir Grand Maréchal et décider tout seul ( enfin il le fait quand ça l'arrange, mais parfois la démocratie doit conserver certains aspects, tout de même ).

Parenthèse sur le sujet corruption, en complément de l'article NY Times posté plus haut. Là c'est un média ukr, pas dissident non plus ni révolutionnaire et encore moins pro Moscou, qui en parle:

https://kyivindependent.com/court-chief-comments-on-political-pressure-amid-unprecedented-challenges-for-anti-corruption-institutions/

Est ce que Moscou peut combattre encore 6 mois, 1 an, 2 ans, etc ??.....sans doute.

Est ce que Kiev peut tenir cette durée ? Sans doute pas, ou nettement moins bien. La population qui fuit et qui déserte, le pognon, et les livraisons d'armes reçues. Au final, l'accélérateur de paix ( si on peut parler d'accélérateur ) peut trés bien être la baisse drastique des moyens UE donnés à Kiev, conduisant au renoncement de certains territoires.  Et ça, ça se dessine sur le prochain trimestre. Et kiev va devoir quitter le monde des rêves ( et l'UE vivre avec ses divisions, car quand tout va bien on ne détecte rien, c'est dans la difficulté qu'on cerne les positions de chacun ).

 

Dernier point ( qui concerne tout le monde sauf presque Trump ): les avoir gelés.

A qq jours d'un conseil UE trés attendu, il y a peu certains médias se sont félicité de la grande victoire du gel durée indéterminée. Entre le gel et la confiscation, il y a un monde ( un univers ). D'une manière ou d'une autre, le prêt de réparation doit être assorti de la main à la poche pour les états de l'UE, on peut le tourner dans tous les sens.

J'ai dit et je répète, un nouvel emprunt ne peut PAS être obligatoire pour un pays, pour les années 2026 et 2027 restantes. Et en pratique, personne ne veut casquer. 

Certains nordiques veulent confisquer l'avoir ( les pays baltes ) mais alors sans aucune garantie de leur part en cas de souci ( ça s'appelle des enfants gâtés pourris en déni de réalité, en plus Noel approche alors faut surtout pas les contrarier, les pauvres petits ).

Italie Bulgarie Hongrie Malte Tchéquie Belgique, c'est CONTRE la confiscation des avoirs. Alors l'unanimité est trés loin. Même la France ( par son PR ) avait manifesté une opposition là dessus ( mais assez molle et pas trop reprise par les médias il est vrai ). Il y a aussi tous ceux qui ne disent rien......Qui croient que les portugais, espagnols, grecs, hollandais, etc...vont verser du pognon pour un prêt commun ? Qui imagine que dans le bordel actuel en Espagne le gouvernement va dire aux gens: "au fait, on a besoin de 10 Mds €, c'est pour l'Ukraine". ???????? Idem en France, sauf que c'est 20 Mds. En Allemagne, c'est 30 Mds......

Alors ( boule de cristal ON ): au 1er trimestre, qq pays "volontaires" de l'UE consentiront à un micro prêt, de faible ampleur. Qq mois de plus pour Kiev, pour pourrait reculer la banque route de mars à juin ( par exemple ). Attendre, reculer, pour mieux sauter........de plus loin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 21 minutes, Alexis a dit :

 

Quant à la France, quoique soutenant officiellement le montage basé sur les avoirs russes, elle serait en fait neutre, prête tout autant à approuver ce montage qu'à approuver un endettement commun

 

Le PR le veut mais ça dépend des jours. Donald n'a qu'a bien se tenir en terme de girouette.  Le peut il tout seul  ? Non.

( je parle de l'endettement commun ).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

S'agissant du soutien financier à Kiev pour se défendre, voici le résultat d'un sondage dans différents pays de l'OTAN

Sondage-soutien-Ukraine.png

- Allemands et Français sont les moins convaincus, 49% et 51% respectivement pour le total "maintenir" et "augmenter" ce soutien, 46% et 37% respectivement pour "diminuer" le soutien

- Les Américains sont bien plus favorables, 63% pour le total "maintenir" et "augmenter", seulement 24% pour "diminuer", moins d'ailleurs que pour "augmenter" à 36%

==>Dans tous ces pays, le gouvernement agit à l'inverse de la tendance majoritaire :blink: !

Pas étonnant que Berlin et Paris - et d'autres pays européens - veuillent utiliser les avoirs russes comme réserve d' "argent magique", quoi qu'il en soit des conséquences à terme de cette éventuelle décision... Ils n'ont pas envie d'expliquer à l'Allemand ou au Français moyen que c'est lui qui doit continuer à payer

Quant à Trump, il pourrait être approuvé par une majorité d'Américains s'il décidait de reprendre le soutien financier à l'Ukraine. Mais il ne le veut pas

... Curieuse asymétrie entre les deux rives de l'Atlantique

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 28 minutes, Alexis a dit :

S'agissant du soutien financier à Kiev pour se défendre, voici le résultat d'un sondage dans différents pays de l'OTAN

 

Dans un sondage, la question MAJEURE est la formulation .....de la question.

En fait pas mal de monde imagine l'existence de l'argent magique ( pas le leur pour donner, et pour eux pour recevoir ).

Il y avait un sondage Français et un sondage UE qu'on pouvait mettre en parallèle ( je n'ai plus les sources ). Pour la France ( désolé c'est de mémoire et pour les ordres de grandeurs seulement ).

Soutenir l'Ukraine ? Oui à 80 %.

Envoyer des soldats FR ? Non à 80 %.

Payer plus d'impôt en France pour soutenir Kiev ? Non à 80 %.

Accueillir plus de réfugiés, plutôt oui, mais pas dans son canapé ni dans sa chambre, et sans payer pour ça ( bon, si c'est l'UE qui paye avec l'argent de tous les autres pays sauf nous, ou le voisin qui est plus riche que soi même dans la même rue, ça va aussi ).

Mais je ne me moque pas des avis des avis des populations, les démocraties un peu gâteuses engendrent du populisme facile sans aucune prise en compte du monde réel. Idem pour les démocraties encore trés jeunes, à l'opposé, mais pour le même résultat facilement populiste ( les ukrainiens pour la guerre en continuation, surtout si on ne la fait pas soi même ).

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 158
    Total des membres
    4 678
    Maximum en ligne
    Paris_est_magic_2
    Membre le plus récent
    Paris_est_magic_2
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,7k
    Total des sujets
    1,8m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...