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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


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il y a 13 minutes, herciv a dit :

On l'a vu il n'y a pas longtemps, Trump est versatile et ce round consiste à le garder du côté ukrainien. 

Clairement il ne faut pas ce faire d'illusions mais comme pour Poutine qui redit sa volonté de prendre toute l'Ukraine, L'Europe semble ferme sur ses principes aussi. Seul VZ et DT ont fait évoluer leurs lignes.

L'enjeu est en effet que Trump n'ordonne pas l'arrêt complet de tout soutien à l'Ukraine, y compris celui qui ne coûte pas cher aux Etats-Unis, et qu'il continue jusqu'ici, notamment :

- Partage de renseignements, partage de communications (Starlink)

- Autorisation aux Européens d'acheter des armes américaines pour les donner aux Ukrainiens

Ca c'est une question sérieuse en effet. Le reste ne l'est pas, notamment "ferme sur ses principes", qui n'a jamais aidé aucun soldat dans aucune tranchée

L'augmentation du soutien américain à l'Ukraine, sous la forme d'un Trump en colère contre Poutine qui dirait "Puisque c'est comme ça je donne X et Y à Zelensky !", c'est pratiquement exclu. Les épisodes précédents l'ont montré, les rumeurs de Tomahawk par exemple et encore la pantalonnade des délais successifs "dans deux semaines"

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Il y a 7 heures, Desty-N a dit :

Citant Olivier Zajec dans L'Express Ils ont atteint le point culminant de leur capacité de négociation – c’est-à-dire la maximisation de ce qu’ils pouvaient obtenir compte tenu des rapports de force – en 2023, lorsque la Russie a reculé. Il y a eu des négociations à Istanbul où l’Ukraine pouvait obtenir bien plus que ce qu’elle ne le pourra, me semble-t-il, aujourd’hui. Mais elle a été incitée par des gens qui n’ont pas vraiment l’esprit stratégique à passer le point culminant.

Cela fait plaisir de voir cela enfin écrit dans un média du courant principal de la presse.

Sholto Byrnes :

Indépendamment de la volonté plutôt cynique des dirigeants occidentaux belliqueux de se battre jusqu'au dernier Ukrainien afin d'affaiblir la Russie, cela signifie que les morts et les destructions catastrophiques de l'année dernière auraient peut-être pu être évitées. Si les États-Unis et leurs alliés finissent par exhorter Kiev à accepter un cessez-le-feu dans les mois à venir, ils devront justifier pourquoi ils ont fait le contraire en mars 2022.

Le 26/04/2023 à 22:48, Wallaby a dit :

https://www.thenationalnews.com/opinion/comment/2023/04/25/a-fatal-flaw-in-us-foreign-policy-is-costing-lives-in-ukraine-and-beyond/

C'est très bien, mais il faut souligner qu'une forme similaire de trêve aurait pu être disponible un mois seulement après le début du conflit, lorsque le Premier ministre israélien de l'époque, Naftali Bennett, a tenté une médiation entre les deux parties. Dans une interview donnée en février dernier, M. Bennett a déclaré que M. Zelenskyy avait accepté que son pays ne rejoigne pas l'OTAN, et le président russe Vladimir Poutine avait déclaré qu'il renonçait à ses objectifs de "démilitarisation" et de "dénazification" de l'Ukraine. Les deux parties se dirigeaient vers un éventuel cessez-le-feu, a déclaré M. Bennett, avec "17 ou 18" projets d'accord de paix en cours de rédaction, mais "à un moment donné, l'Occident a décidé d'écraser Poutine plutôt que de négocier".

Indépendamment de la volonté plutôt cynique des dirigeants occidentaux belliqueux de se battre jusqu'au dernier Ukrainien afin d'affaiblir la Russie, cela signifie que les morts et les destructions catastrophiques de l'année dernière auraient peut-être pu être évitées. Si les États-Unis et leurs alliés finissent par exhorter Kiev à accepter un cessez-le-feu dans les mois à venir, ils devront justifier pourquoi ils ont fait le contraire en mars 2022.

La plupart d'entre eux ont poussé à des objectifs maximalistes, idéalistes, en pensant que les Ukrainiens pourraient être en mesure de l'emporter et de punir M. Poutine. Aujourd'hui, diront-ils, nous voyons les limites de ce qui est réalisable, d'où la proposition de cessez-le-feu. Mais ce ne sont pas les faucons de Washington et de Londres qui ont dû payer le prix du maximalisme qu'ils ont imposé à M. Zelenskyy. Et pour quoi faire, si le résultat est un accord similaire à celui négocié par M. Bennett il y a plus d'un an ?

De même, l'une des principales raisons de la longévité de la guerre civile syrienne est l'insistance de nombreux pays sur le fait que le président Bachar Al Assad devait partir. Il y a dix ans, certains d'entre nous affirmaient qu'à moins d'une intervention massive que les États-Unis et le Royaume-Uni n'envisageaient pas, M. Al Assad était un objet inamovible et devait donc faire partie d'une solution. Les maximalistes, cependant, ne voulaient pas en entendre parler.

Aujourd'hui, la Syrie de M. Al Assad revient dans le giron régional et pourrait être sur le point d'être réadmise au sein de la Ligue arabe. Pensez à toutes les vies qui auraient pu être sauvées et aux chances accrues de contenir la montée du monstrueux ISIS, si un compromis incluant M. Al Assad avait été trouvé il y a des années.

Un autre exemple de maximalisme idéaliste ne prolongeant pas un conflit, mais pouvant le provoquer, concerne Taïwan. Pendant des décennies, un compromis, en vertu duquel presque tous les pays du monde reconnaissaient ou admettaient une certaine forme de la formule de la "Chine unique", a permis de maintenir la paix. Aujourd'hui, les États-Unis s'emploient à faire voler en éclats ce compromis au profit d'un objectif - aller vers une indépendance de facto de plus en plus grande qui est sur le point d'être reconnue officiellement - qu'il n'est même pas certain que les Taïwanais eux-mêmes souhaitent, puisque les sondages montrent qu'ils se rendent compte que le statu quo a bien fonctionné pour eux. Cette provocation totalement inutile nous fait courir le risque d'une troisième guerre mondiale.

Personne ne doute que le président américain de l'époque, George W Bush, et le premier ministre britannique de l'époque, Tony Blair, avaient au moins quelques bonnes intentions en ce qui concerne l'Irak, par exemple, tout comme le successeur de M. Blair, David Cameron, et le président français de l'époque, Nicolas Sarkozy, en ce qui concerne la Libye. Ils n'avaient pas tort de dire que Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi étaient des dictateurs brutaux qui avaient terrorisé leurs propres populations. Mais les conséquences de leurs intentions ont déchiré les deux pays. Et c'est ce qui compte.

Donc, pour en revenir à l'Ukraine et à la Syrie : si, au nom de nobles principes, vous prolongez un conflit, avec toutes les dévastations que cela entraîne, et que vous finissez par vous contenter d'un compromis qui aurait pu être atteint des années auparavant, alors je dis : J'accuse [en français dans le texte]. Ces maximalistes idéalistes peuvent se dire qu'ils ont la conscience tranquille, mais ils ont du sang sur les mains.

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il y a 38 minutes, Wallaby a dit :

Si les États-Unis et leurs alliés finissent par exhorter Kiev à accepter un cessez-le-feu dans les mois à venir, ils devront justifier pourquoi ils ont fait le contraire en mars 2022.

Moi je préfèrerai lire : Si les États-Unis et leurs alliés finissent par exhorter MOSCOU à accepter un cessez-le-feu dans les mois à venir,

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Live du journal le monde

Citation

De nouvelles sanctions à l’étude à Washington si Moscou rejette l’offre de règlement du conflit, selon Bloomberg

Les Etats-Unis préparent une nouvelle série de sanctions contre le secteur énergétique russe afin d’accroître la pression sur Moscou si Vladimir Poutine rejette les propositions avancées pour mettre fin à la guerre en Ukraine, rapporte l’agence Bloomberg, qui cite des sources au fait du dossier.

L’administration américaine envisage des options telles que le ciblage des pétroliers de la « flotte fantôme » russe, ainsi que des intermédiaires qui facilitent l’achat de brut russe, précise l’agence. Les nouvelles mesures pourraient être annoncées dès cette semaine, selon Bloomberg.

Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, en a discuté avec un groupe d’ambassadeurs européens, en début de semaine, précise l’agence. « Le président Trump est le président de la paix, et j’ai réaffirmé que, sous sa direction, les Etats-Unis continueraient à donner la priorité à la fin de la guerre en Ukraine », a-t-il écrit sur X après la réunion.

Ce qui se surajouterait à :

Citation

Les sanctions américaines du 21 novembre 2025 contre Rosneft et Lukoil ont resserré l'étau sur la flotte de pétroliers fantômes russes, bloquant environ 120 millions de barils de pétrole en mer et entraînant une chute des recettes d'exportation pour Moscou.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/12/15/apres-les-sanctions-de-washington-l-etau-se-resserre-pour-le-petrole-russe_6657454_3234.html

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1 hour ago, Wallaby said:

Cela fait plaisir de voir cela enfin écrit dans un média du courant principal de la presse.

C'est surtout facile de dire ça après coup. Quand tonton Prigojine et sa bande de joyeux drilles roulaient pleine balle en direction de Moscou personne ne savait trop comment tout cela pouvait basculer.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Indépendamment de la volonté plutôt cynique des dirigeants occidentaux belliqueux de se battre jusqu'au dernier Ukrainien afin d'affaiblir la Russie, cela signifie que les morts et les destructions catastrophiques de l'année dernière auraient peut-être pu être évitées. Si les États-Unis et leurs alliés finissent par exhorter Kiev à accepter un cessez-le-feu dans les mois à venir, ils devront justifier pourquoi ils ont fait le contraire en mars 2022.

Ben elles auraient surtout été évitées  si les Russes avaient - suite à nos exhortations - accepté un cessez-le feu et engagé un retrait de leurs troupes entrées en Ukraine en 2022 ...

C'est merveilleux cette argumentation: dans le fond le coupable c'est la victime. Toute proportion gardée cela ressemble au discours que l'on oppose à une fille agressée par un abruti sous prétexte qu'elle portait une jupe ...

J'espère que ces gugusses sont payés cher pour débiter de tels arguments.

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il y a 10 minutes, pascal a dit :

C'est merveilleux cette argumentation: dans le fond le coupable c'est la victime. 

Le coupable est TOUJOURS le moins fort par les armes. Qu'il soit agressé, ou agresseur qui s'est vu trop fort. 

Sans remonter à WW2 ou à l'Algérie, c'est également le cas quand la France s'est projetée loin de ses frontières, la Syrie ou la Libye ou d'autres en Afrique en se tenant aux années depuis 2000. On aurait beau jeu de s'être situer dans le camp de la morale à ces époques, la morale est une affaire trés personnelle et n'est pas forcément partagée par une unanimité mondiale.

 

Si la morale existait, et sans le conflit actuel en Ukr, des voies européennes diraient à Donald que la lutte contre le trafic de came peut s'entendre sur le sujet Venezuela, mais alors l'engagement est outranciers ( idem Israel mais déjà débattu largement ici ). Sauf que Caracas, c'est le jardin de Donald, c'est le périmètre continental des 2 Amériques, même si ici ce n'est pas son périmètre immédiat et qu'il intervient en 1ere couronne au delà de l'intra muros. Et c'est exactement la même chose pour l'UE vis à vis de Kiev, c'est la première couronne  fuori le Mura, mais c'est pas intra muros.

Dans un journal dit de référence au Brésil ( Folha de S Paulo ), la question du névénzuela est autrement plus mise en avant que l'Ukraine. 

La moraline se prends en suppositoire pour passer une bonne nuit, pour les personnes consentantes, uniquement. Le reste du monde vit de manière plus pragmatique.

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il y a 43 minutes, ksimodo a dit :

Si la morale existait, et sans le conflit actuel en Ukr, des voies européennes diraient à Donald que la lutte contre le trafic de came peut s'entendre sur le sujet Venezuela, mais alors l'engagement est outranciers ( idem Israel mais déjà débattu largement ici ). Sauf que Caracas, c'est le jardin de Donald, c'est le périmètre continental des 2 Amériques, même si ici ce n'est pas son périmètre immédiat et qu'il intervient en 1ere couronne au delà de l'intra muros. Et c'est exactement la même chose pour l'UE vis à vis de Kiev, c'est la première couronne  fuori le Mura, mais c'est pas intra muros.

Si je suis ton raisonnement, Kiev c'est la première couronne de Moscou au delà de l'intra muros... et même plus proche la sienne que celle de Paris. Donc on fait comment ? :dry:

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